Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. Une cafetière et une chocolatière, sucriers et pinces à sucre.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre Aux murs : deux plats décoratifs en camaïeu bleu, au décor rayonnant. Au-dessus de la virine de gauche : grand plat octogonal « au panier fleuri » en camaïeu bleu, XVIIIème siècle. Au-dessus de la virine de droite : grand plat rond, vers 1720, de la célèbre fabrique des Guillibaud, décor dit "au sainfoin".
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre Sur la première étagère, faïences à décor inspiré des pastorales mises à la mode par le roman l'Astrée, d’Honoré d’Urfé. - En bas, faïences populaires avec un plat à barbe qui présente un décor "a compendiario" imité de la majolique, avec sur fond blanc, du bleu et du jaune, une gourde et des assiettes patronymiques. Sur le dessus, vase balustre avec des personnages asiatiques dans des paysages fantaisistes.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre Fin XVIIème - fin XVIIIème siècles - Paire de plats à décor de pêche fluviale et à décor de chasse royale par Claude Guillaume Bigourat (1735-1794) d'après une estampe de Nicolas III de Larmessin.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre Moustiers du XVIIIème siècle. Grand feu. Les pièces sont décorées pour la majorité d'entre elles dans la polychromie de grand feu, une petite minorité étant peinte en camaïeu de bleu, vert et manganèse. Les différents décors illustrés dans cette vitrine ont été largement utilisés et appréciés dans la seconde moitié du XVIIIème siècle.
- Décor « à guirlandes et médaillons » : un des plus raffinés de la faïence moustérienne.
- Décor « à grotesques » : le plus souvent reproduit à Moustiers, il interprète, avec une fantaisie toute méridionale, les modèles de Callot, traité en camaïeu et en polychromie jaune et verte (deuxième étagère en partant du haut).
- Décor « aux drapeaux » : plat présenté sur la troisième étagère, créé, selon la tradition, au lendemain de la bataille de Fontenoy (1745).
- Le motif dit improprement "fleurs de pomme de terre" ou "fleurs de solanée" sur un plat de la fin du XVIIIème siècle (au centre de l'étagère supérieure) provient de la fabrique de Féraud , le plat dentelé (troisième étagère à droite) porte un décor d'emblèmes maçonniques; le plat rond au décor central d'animaux et décor floral au naturel à l'aile ainsi que le pot et son bassin décorés de paysages animés sortent de la même manufacture (troisième étagère à gauche).
Grand feu. La manufacture de Fouque produit des faïences sur fond jaune ou blanc qui présentent un décor floral quelquefois animé d'insectes traités dans la technique de grand feu (troisième étagère)
Bien que leur décor soit très proche de celui de Moustiers et selon une estimation récente, c'est à la manufacture de Varages (Var) qu'il faut attribuer les pièces à gauche de la dernière étagère
Petit feu. Ces pièces sont dans l'ensemble attribuées à la manufacture des frères Ferrat Créée en 1748 pour une production en camaïeu bleu, cette manufacture connut une ère de prospérité pendant la seconde moitié du XVIIIème siècle par la pratique du petit feu. L'opposition d'un rouge et d'un vert acide caractérise la palette très vive des Ferrat ; leur production présente des thèmes variés : Chinois, fleurs naturelles, oiseaux (dernière étagère à droite).
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre Un piano forte des années 1790, en acajou de Cuba et exécuté par un facteur bordelais « Garnier jeune rue Bouffard n° 38 à Bordeaux », ainsi que l’indique une inscription imprimée sur papier mis sous verre rond, au-dessus du clavier.
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Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre Un haut de fontaine et son bassin à décor polychrome du XVIIIème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre. Marseille. Grand feu. Le grand plat dont l’aile chantournée est en relief dans le goût de Savone, illustre la production en camaïeu bleu de la première manufacture, Saint-Jean-du-Désert, vers 1700, de même le pot de pharmacie dont le décor ne couvre que la partie visible, quand il est présenté sur l'étagère de l’apothicairerie (étagère du bas)
L'assiette en camaïeu bleu, appelée « à la Camargo » à cause de son sujet inspiré d'une gravure d’après Nicolas Lancret, représente la célèbre danseuse belge Melle de Camargo ; on peut y lire des couplets en l'honneur du vin et de la table (étagère du bas à gauche).
Petit feu. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, en rivalité serrée avec la porcelaine grâce à l'adoption du petit feu, les célèbres manufactures de la Veuve Perrin, de Gaspard Robert, Savy, Bonnefoy, affectionnent les décors de fleurs aux longues tiges souples librement jetées sur la surface de l'assiette, les paysages animés, les marines rappelant celles du peintre marseillais Lacroix, les trophées de poissons évoquant la « bouillabaisse ».
Joseph II Fauchier est sans doute l'inventeur des fonds jaunes, comme ensoleillés, qui connaîtront un grand succès dans toutes les fabriques du Midi.
Enfin, le goût de la ronde-bosse a entraîné une importante production de trompe-l'œil, appelés assiettes « à l'illusion » garnies de noix, d'amandes ou de pommes habilement modelées.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
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Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs.
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Bordeaux. Musée des Arts Décoratifs. Pierre Louis Dumesnil (1698-1781). Le traitant. Don du peintre Auguste Poirson (1836-1896) en 1896. Le peintre présent à Bordeaux en 1756 et 1759, représente ici le receveur général des finances Nicolas Beaujon (1718-1786) détesté pour s’être enrichi lors des famines de 1747 et 1748.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille. Le mobilier d’origine parisienne date de l'époque Louis XVI, autour de 1775-1790. Au milieu, le lit à la polonaise est un modèle très élégant d’époque Louis XVI. Les deux chevets, les traverses et le baldaquin en bois mouluré et sculpté laqué crème, sont décorés d’un nœud de ruban plissé II porte sept fois l’estampille de L M Pluvinet Louis-Magdeleine Pluvinet est reçu maître en 1775. Sur la glace, un baromètre octogonal, au cadre sculpté de perles et de palmettes ; le décor du fronton répond à celui du trumeau de la glace en vis à vis Epoque Louis XVI.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille. Une commode marquetée, à tiroir de ceinture, est estampillée G. Cordié, vers 1775. De part et d'autre, chaises en cabriolet en hêtre sculpté et laqué estampillé LM. Pluvinet.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille. La cheminée et l'ensemble des boiseries de style Louis XVI proviennent de l’hôtel bordelais du raffineur Dudevant, c'est un salon de négociant ainsi que l’attestent les emblèmes du commerce sculptés dans les lambris face à ceux de la musique ; les attributs des Sciences et de l’Amour sont placés au- dessus des trumeaux de glace Seule la rosace centrale du parquet d’origine a été préservée Le lustre et la paire d’appliques néoclassiques sont du début du XIXe siècle.
Sur la cheminée, une pendule-squelette en lyre d’époque Louis XVI au cadran signé « Charles Bertrand » horloger de l’Académie royale des Sciences à Paris et de part et d’autre, deux vases en porcelaine de Chine, dynastie des Ming, XVIIe. Au fond, deux bibliothèques dont l’une porte l’estampille J. Popeel, vers 1780, présentent sur leurs étagères des livres reliés
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille. Le lustre est du début du XIXe siècle. Seule la rosace centrale du parquet d’origine a été préservée
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille. Seule la rosace centrale du parquet d'origine a été préservée
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille. Au chevet, une table en chiffonnière dont le premier tiroir est aménagé pour l'écriture, tablette mobile recouverte de cuir et trois casiers pour l’encrier, la boite à sable et les plumes. Marqueterie de bois de rose, filets clairs et teintés. Travail parisien de la seconde moitié du XVIIe siècle
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille.
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Musée des Arts Décoratifs. Chambre Jonquille. Attributs de l'Amour.