Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie Dessus-de-porte, trompe-l’œil peints en grisaille d’un style très néo-classique.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie La commode est un meuble d’ébénisterie parisienne, vers 1775, caractéristique du style Transition Louis XV-Louis XVI : façade et montants rectilignes associés à un tablier légèrement chantourné et des pieds en console. La très riche et élégante marqueterie d’essences variées en réseau de cubes, frise d’entrelacs, bouquet, a été restaurée par l’AFPA de Chartres en 2002. Sur le marbre, la pendule, en bronze doré, est une allégorie des Arts ; cadran signé Lemoyne à Paris, XVIIIème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie Une table liseuse, vers 1750, par Pierre Migeon (1696-1758). Placage de bois de violette et bois de rose, et bronzes dorés. Ce meuble à transformation est caractéristique de la manière de Migeon : forme rognon, pieds élégamment cambrés à cinq pans, soulignés de filets de bronze ; dessus sur chevalet à crémaillère à inclinaison réglable ; deux abattants latéraux découvrant des casiers profonds ; tablette frontale formant écritoire doublée au revers d'un miroir ; petit casier postérieur contenant un écran roulé qui maintenu dressé protège le visage de la chaleur du feu. Une table liseuse semblable par son mécanisme a été réalisée pour Mesdames, filles de Louis XV.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie La commode en table d’applique, très beau meuble d’ébénisterie parisienne, à la marqueterie d’acajou ronceux, bois de rose et violette, ouvrant à un seul tiroir, est décorée de bronzes dorés au poinçon du C couronné qui permettent de la dater entre 1745 et 1749.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie Les deux consoles néoclassiques, dont le marbre brèche est assorti à celui de la cheminée, font partie du mobilier d’origine de l’hôtel, sans doute dessinées, comme les lambris, par l’architecte bordelais du bâtiment, Etienne Laclotte. sur la console, La religion voilée. Au-dessus,une aquarelle de Joseph Basire, signée et datée J.Basire 1796, Les Piliers de Tutelle, forum datant de la même époque. Il s’agit ici d’une reconstitution faite par l’artiste. En effet, ces vestiges anciens avaient été rasés un siècle auparavant, sous Louis XIV, pour permettre l’agrandissement par Vauban de la forteresse du Château Trompette, édifiée au XVème siècle par le roi Charles VII qui se méfiait de la loyauté des Bordelais à la fin de la guerre de Cent Ans.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon La Ville de Bordeaux couronnée. Ce sont des maquettes en terre cuite de la fin du XVIIIème siècle des statues destinées (mais jamais exécutées) à orner le portail du Palais Rohan (aujourd’hui l’Hôtel de Ville), œuvres du sculpteur parisien A. Deschamps. Au-dessus,une aquarelle de Joseph Basire, signée et datée J.Basire 1796, Le Palais Gallien, imposant amphithéâtre de l’époque des Severes (II siècle ap.J.C.)
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie Sur la cheminée, une terre cuite anonyme (fin XVIIIème siècle) représente La jeune Amérique et provient de l’hôtel Fenwick, premier consulat des Etats-Unis à Bordeaux. De part et d’autre, paire de vases chinois à la glaçure connue en Occident sous le nom de « sang de bœuf », découverte très tôt chez les Ming, elle sera développée sous les Quing (XVIIème et XVIIIème siècles). Ce type de décor n’était pas destiné à l’exportation. Monture de bronze européenne du XIXème siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie Dans la cheminée, paire de chenets, bronze ciselé et doré au mercure d'origine, époque Louis XV. Deux putti sur terrasse rocaille symbolisent, par leurs attributs, les Arts.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. Ancienne salle à manger de l’hôtel de Lalande, la pièce a conservé les boiseries et la colonne de faïence de son poêle d’origine ; elle est éclairée par un lustre du XVIIIe siècle à pendeloques de verre taillé qui portent le monogramme jésuite : J. H. S.
La salle à manger commence à se généraliser en France vers la fin du XVIIIe siècle ; auparavant, des tables sont dressées sur des tréteaux dans les chambres et les antichambres. Cette pièce présente de la faïence et de la porcelaine fabriquée à Bordeaux au cours du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle, une armoire bordelaise spécialement conçue pour meubler une salle à manger et de l’orfèvrerie de maîtres bordelais du XVIIIe siècle.
Le mobilier bordelais du XVIIIe siècle, la plupart du temps sans estampille, se caractérise par l’utilisation des bois exotiques dont l’acajou, comme dans d’autres villes portuaires. Prêt de la table dressée, une petite table servantes en acajou, rafraîchissoir, destinée à tenu au frais les bouteilles dans les deux seaux remplis d'eau froide ou de glace, était conçue pour être placée près des convives attablés car elle facilitait le service.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. Sur la table dressée : un pot à oille, apparu à la cour de Louis XIV pour contenir les ragoûts et bouillons à la mode espagnole ou française (l’oille de Madame de Sévigné (1673); petit pot à oille, flambeaux, pichet à vin couvert, plat, jatte, huilier-vinaigrier, salières, pelle à poisson, cuillers à ragoût, louche et couverts à modèle uni plat et modèle au filet l’entourent.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. Sur la table, pièces des différents services commandés par la chartreuse de Bordeaux à la manufacture Justin, entre 1730 et 1750 environ, porte l’inscription latine abrégée « Cartus Burdig » (Chartreuse de Bordeaux), surmontée des armes des deux hommes d’église qui ont doté ce couvent au XVIIe siècle, le cardinal François de Sourdis et le chartreux Blaise de Gasq.P
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. Sur la table, pièces des différents services commandés par la chartreuse de Bordeaux à la manufacture Justin, entre 1730 et 1750 environ, porte l’inscription latine abrégée « Cartus Burdig » (Chartreuse de Bordeaux), surmontée des armes des deux hommes d’église qui ont doté ce couvent au XVIIe siècle, le cardinal François de Sourdis et le chartreux Blaise de Gasq.P
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. La faïence stannifère est une poterie rendue imperméable par l’émail opaque à base d’oxyde d’étain dont on la recouvre et qui reste blanc à la cuisson. Le décor; peint de couleur composée d’oxydes métalliques est posé sur l’émail cru. À Bordeaux, on ne pratique que la technique du « grand feu », cuisson à haute température. La plupart des pièces proviennent de la manufacture Justin, créer et à Bordeaux en 1714 par Jacques Justin, seul faïencier par privilège royal jusqu’en 1762. De 1762 à 1850, d’autres manufactures s’établirent, dont la plus important est celle de Boyer.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. Pot à épices.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. Pièces à décor ornemental et décor historié (plus rare), en camaïeu bleu, influencé par la production de Nevers, Rouen, Moustiers et Delft.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. Le poêle.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. Console servante, aux côtés concaves, meuble d’ébénisterie bordelaise de la fin du XVIIIe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. Console servante, aux côtés concaves, meuble d’ébénisterie bordelaise de la fin du XVIIIe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. La grande armoire, laissée ouverte au moment des repas, fait office de présentoirs dans sa partie supérieure. C’est la pièce majeure du mobilier par sa taille et sa double destination : présentation et buffet bas pour le rangement ; celle-ci est de style Louis XV et réalisée en acajou « de Cuba » dans le deuxième quart du XVIIIe siècle.
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Musée des Arts Décoratifs. La salle à manger. L'orfèvrerie est un témoignage important de la richesse de la ville au XVIIIe siècle ; Bordeaux est un centre actif où œuvrent une cinquantaine de maîtres : beaucoup de pièces sont utiles au service des boissons coloniales, introduites dans la plupart des villes portuaires. Une timbale et une tasse à vin, au large ombilic bombé qui reflète la lumière.