Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule. Horloge au sol en gaine chantournée, bois teinté façon acajou, interprétation bordelaise du modèle Régence parisien, milieu du XVIIIe siècle
29
Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule. Deux plaques de lumière à une branche, au décor rocaille en laiton repoussé, de la première moitié du XVIIIe siècle.
Portrait de Jeanne de Baritault, Dame de Terre- fort, 1648, attribué à Guy François, XVIIe siècle.
Fille unique de Raymond de Baritault, écuyer et seigneur de Terrefort et de Roscan et de Jeanne de Quineure, elle est née à Saint-Macaire en 1619 et mourut à Bordeaux en 1679 ; elle épouse en premières noces Jacques de Fayet puis, en 1643, Jean de Gueysierre, écuyer et conseiller à la Cour des Aides à qui elle apporte en dot Terrefort. Sa bouche cerise et les mouches savamment posées sur son visage rehaussent l’éclat de son visage régulier ; s’y ajoute la grande légèreté de ses boucles, de la dentelle du col et de l’extraordinaire coiffure faite de petites plumes multicolores.
30
Musée des Arts Décoratifs. Le vestibule.
31
Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur. La rampe de fer forgé, chef d’œuvre de la ferronnerie bordelaise est d’un modèle assez inhabituel à Bordeaux : succession de balustres ajourés réunis par une guirlande à double face de feuilles de chêne et de glands.
32
Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur.
33
Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur Triomphe d’un Empereur romain (Scipion) tapisserie de haute lice de Bruxelles, début XVIIème siècle.
34
Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur. Guéridon porte-lumière, chêne sculpté et doté, vers 1740. Destinée à recevoir un flambeau, cette torchère provient de la chapelle du couvent des dominicains, actuelle église Notre-Dame à Bordeaux.
35
Musée des Arts Décoratifs. Escalier d'honneur Le jurat Jehan de Gères, seigneur de Camarsac. 1616. Anonyme français, XVlIème siècle.
Ce portrait qui représente un noble seigneur de Camarsac le jour où il a été du jurat de Bordeaux, le 1er août 1616, est dans la tradition des peintures d'apparat du XVIème siècle dans lesquelles le personnage pose d'une manière officielle avec ses titres et armoiries. Les jurats étaient au nombre de trois et participaient aux décisions prises à la mairie, ils étaient élus tous les deux ans. Malgré une certaine raideur un peu provinciale, il ne manque pas de prestance. Il est peut-être l'œuvre de Jas Le Roy, d'origine flamande.
36
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre. Pièce de transition entre le monde extérieur et le monde de la vie privée, pièce d’attente pour les visiteurs, elle a aussi une fonction de service (chargement par la grille arrière du poêle de la salle à manger attenante sans avoir à déranger les convives). Les boiseries, ainsi que toutes celles du rez-de-chaussée sont authentiques.
Copies en plâtre des statues ornant le péristyle du Grand Théâtre : Victor Louis impose à Bordeaux son équipe parisienne dont fait partie le sculpteur Pierre Berruer (1734- 1797) qui propose douze statues, trois déesses et neuf muses pour le péristyle. Ici, seules trois déesses (Junon, Minerve et Vénus) et quatre des Muses (Uranie, Calliope, Clio et Euterpe) sont présentées.
37
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre.
38
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre. Portrait du Marquis de Tourny, intendant à Bordeaux de 1743 à 1757, par Allais.
39
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre. Portrait de Dupré de Saint-Maur, intendant à Bordeaux de 1776 à 1785. La construction du Grand Théâtre de Bordeaux est menée sous son intendance. Pastel anonyme.
40
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre. Portrait d’Armand Saige, vers 1760, attribué à P.R. Chaperon : A. Saige était un richissime négociant, maire de Bordeaux en 1791 et guillotiné en 1793.
41
Musée des Arts Décoratifs. Première antichambre. Le buste de Charles de Secondât, baron de Montesquieu (La Brède 1689 - Paris, 1755) par Jean-Baptiste Lemoyne, 1767.
42
Musée des Arts Décoratifs. Deucxième antichambre. La cheminée en brèche violette de style Louis XV est encadrée d’une paire d’appliques en bronze doré de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
43
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre. Réduction en bronze de la statue équestre de Louis XV par Jean Baptiste Lemoyne (vers 1766). Cette sculpture avait été commandée au sculpteur par les jurats bordelais afin d’être offerte au roi lui rappelant ainsi la Place Royale qui lui était dédiée à Bordeaux. Première place «ouverte» dans l’histoire de l’urbanisme français, la Place Royale de Bordeaux, conçue et entreprise par Jacques V Gabriel, est achevée par son fils Jacques Ange. Au centre de la place, s’élevait la statue de Louis XV, commandée par Jacques V Gabriel aux Lemoyne, père et fils.
44
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre. Série de pots d’apothicairerie et de tabac qui proviennent des manufactures bordelaises de Hustin et après l’expiration du privilège royal dont bénéficia ce dernier pendant 50 ans, de Boyer. En effet, les pots de pharmacie constituaient, à Bordeaux comme ailleurs, une part importante de la production faïencière au XVIIIème siècle.
45
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre. La grande armoire Régence, de la 1ère moitié du XVIIIème siècle, réalisée en acajou moucheté, à haut couronnement, présente une façade plane divisée en trois panneaux symétriques. Au sommet du cintre, un motif naturaliste de corbeille d’osier garnie de fruits .
46
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre. Buste de Jacques Ange Gabriel, de Jean Baptiste II Lemoyne. Jacques Gabriel — également désigné sous le nom de Jacques V Gabriel1 — né en 1667 à Paris, mort le 23 avril 1742 dans la même ville, est un architecte français. Père de l’architecte Ange-Jacques Gabriel, élève et parent de Jules Hardouin-Mansart, il fut premier architecte du Roi en 1735 et directeur de l'Académie royale d'architecture. Construction de la place de la Bourse à Bordeaux avec son fils Ange-Jacques Gabriel.
47
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre. Portrait de Marie Leszcynska, épouse de Louis XV, reine de France. Pastel attribué à l’école de Quentin de Latour.
48
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre. Parquet d’origine, chêne et acajou à motifs différents sur les seuils et devants de fenêtres.
49
Musée des Arts Décoratifs. Deuxième antichambre. Enfilade des salons.
50
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie Le Salon de Compagnie est le salon central de l’hôtel. Par ses proportions, sa décoration sculptée et ses dessus-de-porte, trompe-l’œil peints en grisaille d’un style très néo-classique, il est le plus beau de cette demeure. Une harpe : érable laqué polychrome et doré. Fin XVIIIème siècle. Marque du luthier sur la table d’harmonie «CHALLIOT/FB MARTIN 183 PARIS ». La mécanique est d’origine. Un canapé deux places des années 1750 et quatre fauteuils cabriolets, estampillés G. Avisse, vers 1760
Ces cinq sièges ont été recouverts dernièrement d’un lampas au dessin « melograno » (grenade) d’origine Moghol (Inde), assorti aux motifs de la porcelaine de la Compagnie des Indes.
51
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie Au sol, tapis Bidjar (tapis persan de la région proche du Kurdistan) début XIXème siècle, et tapis persan Ferahan de laine, XIXème siècle.
52
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
53
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie
54
Musée des Arts Décoratifs. Salon de compagnie La pièce est éclairée par un lustre central à monture de bronze doré et pendeloques de cristal taillé du XVIIIème siècle et par des appliques girandoles, placées de chaque côté de la cheminée et de part et d’autre de la console.