Le phare de Cordouan.<br> LA CHAMBRE DE VEILLE. Salle à partir de laquelle les gardiens effectuaient le travail de surveillance de la lanterne. Elle est recouverte d'un parquet de chêne. Deux lits à alcôves permettaient de s’y reposer. Les rapports de surveillance, indiquant les heures d’allumage et d’extinction, les consommations et les évènements exceptionnels y étaient également rédigés. Un astucieux système de miroirs pouvait permettre aux gardiens de vérifier le bon fonctionnement du feu depuis leur lit.
Le phare de Cordouan.
LA CHAMBRE DE VEILLE. Salle à partir de laquelle les gardiens effectuaient le travail de surveillance de la lanterne. Elle est recouverte d'un parquet de chêne. Deux lits à alcôves permettaient de s’y reposer. Les rapports de surveillance, indiquant les heures d’allumage et d’extinction, les consommations et les évènements exceptionnels y étaient également rédigés. Un astucieux système de miroirs pouvait permettre aux gardiens de vérifier le bon fonctionnement du feu depuis leur lit.
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Le phare de Cordouan.<br> Après avoir gravi les 301 marches, l’accès à la coursive extérieure (limitée à 25 personnes) offre une vue à couper le souffle. Au-dessus se trouve la salle de la lanterne (fermée au public). L’ampoule de 250 watts a une portée lumineuse de près de 40km.
Le phare de Cordouan.
Après avoir gravi les 301 marches, l’accès à la coursive extérieure (limitée à 25 personnes) offre une vue à couper le souffle. Au-dessus se trouve la salle de la lanterne (fermée au public). L’ampoule de 250 watts a une portée lumineuse de près de 40km.
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Le phare de Cordouan.<br> La couleur des faisceaux lumineux envoyés constitue une aide à la navigation pour les bateaux qui entrent dans l’estuaire de la Gironde.
Le secteur vert indique la passe principale de l’Estuaire, dite passe de l’ouest, utilisée par les navires de commerce de fort tonnage. La passe sud, marquée par le secteur rouge, est empruntée par les navires de plus faible tirant d’eau.
Le phare de Cordouan.
La couleur des faisceaux lumineux envoyés constitue une aide à la navigation pour les bateaux qui entrent dans l’estuaire de la Gironde. Le secteur vert indique la passe principale de l’Estuaire, dite passe de l’ouest, utilisée par les navires de commerce de fort tonnage. La passe sud, marquée par le secteur rouge, est empruntée par les navires de plus faible tirant d’eau.
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Le phare de Cordouan.<br>
Le phare de Cordouan.
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Le phare de Cordouan.<br>
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Le phare de Cordouan.<br>
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Le phare de Cordouan.
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Le Fâ Barzan. <br> La ville portuaire antique du Fâ, en activité du début de notre ère au IIIe siècle ap. J.-C., dort aujourd'hui sous des champs de céréales et de vignes dans un paysage de collines douces baignées par la Gironde. A l'exception du podium du temple circulaire, les traces de cette occupation sont presque invisibles, sauf pour un œil averti qui reconnaîtra la forme semi-circulaire si caractéristique d'un théâtre dans la colline de la Garde au sud-est.
Cette cité fut découverte grâce aux photographies aériennes de l'archéologue prospecteur Jacques Dassié durant les exceptionnelles sécheresses des étés 1975 et 1976. Il a été le premier à déceler le plan de la ville dans les céréales. Vingt ans plus tard, sous l'impulsion de l'ASSA-Barzan, la recherche s'est mise en place. Aujourd'hui, trois équipes scientifiques contribuent à la connaissance du site et, grâce à l'exploration archéologique, décryptent les premiers éléments de son histoire.
Du 1er siècle jusqu'au début du IIIe siècle ap. J.-C., le contexte économique favorable de la Paix Romaine peut expliquer le développement de la ville. En outre, la proximité de MEDIOLANUM SANTONUM (Saintes), civitas (capitale de province), et de voies ralliant BURDIGALA (Bordeaux), est vraisemblablement à l'origine de l'essor des échanges économiques et de l'embellissement de la ville. Il apparaît aujourd'hui évident que cette cité était admirablement située pour constituer un port ouvert sur l'Atlantique par l'estuaire de la Gironde.
Le Fâ Barzan.
La ville portuaire antique du Fâ, en activité du début de notre ère au IIIe siècle ap. J.-C., dort aujourd'hui sous des champs de céréales et de vignes dans un paysage de collines douces baignées par la Gironde. A l'exception du podium du temple circulaire, les traces de cette occupation sont presque invisibles, sauf pour un œil averti qui reconnaîtra la forme semi-circulaire si caractéristique d'un théâtre dans la colline de la Garde au sud-est. Cette cité fut découverte grâce aux photographies aériennes de l'archéologue prospecteur Jacques Dassié durant les exceptionnelles sécheresses des étés 1975 et 1976. Il a été le premier à déceler le plan de la ville dans les céréales. Vingt ans plus tard, sous l'impulsion de l'ASSA-Barzan, la recherche s'est mise en place. Aujourd'hui, trois équipes scientifiques contribuent à la connaissance du site et, grâce à l'exploration archéologique, décryptent les premiers éléments de son histoire. Du 1er siècle jusqu'au début du IIIe siècle ap. J.-C., le contexte économique favorable de la Paix Romaine peut expliquer le développement de la ville. En outre, la proximité de MEDIOLANUM SANTONUM (Saintes), civitas (capitale de province), et de voies ralliant BURDIGALA (Bordeaux), est vraisemblablement à l'origine de l'essor des échanges économiques et de l'embellissement de la ville. Il apparaît aujourd'hui évident que cette cité était admirablement située pour constituer un port ouvert sur l'Atlantique par l'estuaire de la Gironde.
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Le Fâ Barzan. <br> Au sein d’un de ces îlots bâtis caractérisés par de nombreuses et riches constructions couvrant plusieurs milliers de m2, une sculpture en calcaire d’une divinité juvénile ailée a été mise au jour Elle semble avoir été remployée comme support d’un probable pilier en bois au sein d’un aménagement d’époque tardive.
Conservée sur 66 cm de hauteur, l’œuvre fut vraisemblablement réalisée par un artiste local du 1er ou Ile siècle de notre ère. Mutilée, elle fit l’objet de déprédations dès l’Antiquité.
Le personnage est représenté adossé à un chêne, ailes déployées. Son bras droit n’est pas parvenu jusqu’à nous. Sa main gauche repose en un geste protecteur sur un volatile se tenant debout à ses côtés, vraisemblablement un aigle. Cet oiseau traduit-il la présence du Dieu Jupiter ?
Le Fâ Barzan.
Au sein d’un de ces îlots bâtis caractérisés par de nombreuses et riches constructions couvrant plusieurs milliers de m2, une sculpture en calcaire d’une divinité juvénile ailée a été mise au jour Elle semble avoir été remployée comme support d’un probable pilier en bois au sein d’un aménagement d’époque tardive. Conservée sur 66 cm de hauteur, l’œuvre fut vraisemblablement réalisée par un artiste local du 1er ou Ile siècle de notre ère. Mutilée, elle fit l’objet de déprédations dès l’Antiquité. Le personnage est représenté adossé à un chêne, ailes déployées. Son bras droit n’est pas parvenu jusqu’à nous. Sa main gauche repose en un geste protecteur sur un volatile se tenant debout à ses côtés, vraisemblablement un aigle. Cet oiseau traduit-il la présence du Dieu Jupiter ?
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Le Fâ Barzan. <br> Canalisations.
Le Fâ Barzan.
Canalisations.
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Le Fâ Barzan. <br> La rue bordant le sanctuaire et les thermes : la zone de circulation correspond à l'emprise de la rue antique,
Le Fâ Barzan.
La rue bordant le sanctuaire et les thermes : la zone de circulation correspond à l'emprise de la rue antique,
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Le Fâ Barzan. <br> Un premier monument cultuel au ler siècle ?
Le monument, daté du 1er siècle ap. J.-C., est principalement connu par la photographie aérienne.
Il est délimité par un mur de péribole de plan trapézoïdal (150 m au nord, 128 m au sud, pour une largeur de 104 m). Une série de pièces annexes borde l'aile nord.
Seul l'angle sud-ouest du péribole a été mis au jour au cours des fouilles, mais aucun édifice cultuel n'a encore été découvert.
Quelques éléments suggèrent cependant une vocation religieuse : la présence d'un péribole, des fragments de statues monumentales (en calcaire ou en alliage cuivreux) et la base , d'une statue portant une dédicace au dieu Mars.
Toutefois, la présence de cette inscription n'implique pas nécessairement que le dieu de la guerre, de la cité et de la fertilité soit la divinité principale et unique de ce lieu.
Le Fâ Barzan.
Un premier monument cultuel au ler siècle ? Le monument, daté du 1er siècle ap. J.-C., est principalement connu par la photographie aérienne. Il est délimité par un mur de péribole de plan trapézoïdal (150 m au nord, 128 m au sud, pour une largeur de 104 m). Une série de pièces annexes borde l'aile nord. Seul l'angle sud-ouest du péribole a été mis au jour au cours des fouilles, mais aucun édifice cultuel n'a encore été découvert. Quelques éléments suggèrent cependant une vocation religieuse : la présence d'un péribole, des fragments de statues monumentales (en calcaire ou en alliage cuivreux) et la base , d'une statue portant une dédicace au dieu Mars. Toutefois, la présence de cette inscription n'implique pas nécessairement que le dieu de la guerre, de la cité et de la fertilité soit la divinité principale et unique de ce lieu.
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Le Fâ Barzan. <br> Embellissement du sanctuaire ai IIe siècle
Au milieu du IIe siècle (150/160 ap. J.-C.), les monuments de la cité deviennent spectaculaires. L'espace cultuel précédent est détruit et un nouveau péribole rectangulaire est construit (110 m sur 120 m).
Un vaste temple circulaire est édifié dans la partie sud-ouest de cet espace. Il n'en reste aujourd'hui que le podium et le mur de la cella. Sa position excentrée dans le sanctuaire est peut-être liée à la présence d'un autre temple plus ancien au nord.
L'entrée se fait par l'escalier monumental à l'est, dominé par six colonnes. Le dévot accède au porche par cet escalier et à la galerie déambulatoire entourée par un péristyle circulaire de 23 colonnes.
Au centre, la cella est délimitée par un mur circulaire (2.70 m d'épaisseur) consolidé par douze pilastres engagés, en grand appareil.
La porte d'entrée fait face à une niche interne rehaussée où devait trôner la statue du dieu.
La présence de pilastres dans le mur de la cella atteste d'une couverture en coupole.
La cella de cet édifice, dont l'élévation s'apparente à celle de la Tour de Vésone à Périgueux (Dordogne), de plan circulaire, et du temple de Janus à Autun (Saône-et-Loire), de plan carré, pouvait atteindre une hauteur égale au diamètre du podium, soit 35,48 m (120 pieds romains).
Le Fâ Barzan.
Embellissement du sanctuaire ai IIe siècle Au milieu du IIe siècle (150/160 ap. J.-C.), les monuments de la cité deviennent spectaculaires. L'espace cultuel précédent est détruit et un nouveau péribole rectangulaire est construit (110 m sur 120 m). Un vaste temple circulaire est édifié dans la partie sud-ouest de cet espace. Il n'en reste aujourd'hui que le podium et le mur de la cella. Sa position excentrée dans le sanctuaire est peut-être liée à la présence d'un autre temple plus ancien au nord. L'entrée se fait par l'escalier monumental à l'est, dominé par six colonnes. Le dévot accède au porche par cet escalier et à la galerie déambulatoire entourée par un péristyle circulaire de 23 colonnes. Au centre, la cella est délimitée par un mur circulaire (2.70 m d'épaisseur) consolidé par douze pilastres engagés, en grand appareil. La porte d'entrée fait face à une niche interne rehaussée où devait trôner la statue du dieu. La présence de pilastres dans le mur de la cella atteste d'une couverture en coupole. La cella de cet édifice, dont l'élévation s'apparente à celle de la Tour de Vésone à Périgueux (Dordogne), de plan circulaire, et du temple de Janus à Autun (Saône-et-Loire), de plan carré, pouvait atteindre une hauteur égale au diamètre du podium, soit 35,48 m (120 pieds romains).
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Le Fâ Barzan. <br> Le sanctuaire.
L'aire sacrée du sanctuaire est délimitée par un péribole qui la sépare de l'espace profane des rues périphériques. Le sanctuaire du Fâ couvre une surface rectangulaire de 12000 m2. La galerie à portique sud est longue de 119.40 m pour une largeur interne de 5.60 m, soit environ 670 m2. Les maçonneries ne sont connues qu'en fondation. Les murs sont construits avec :
• des appareils rectangulaires (18 cm sur 9 cm) en parement d'un noyau en béton, avec des joints marqués au fer ;
- des moellons sommairement équarris sur les parements non visibles.
L'intérieur de la galerie et de la cour est comblé par un remblai calcaire de 0 à 2,50 m de hauteur qui compense la pente de l'ancien sanctuaire et correspond au niveau de circulation de la nouvelle aire sacrée.
Ces constructions ont été reconstituées, à l'angle sud-ouest, sur la base des observations archéologiques. Un rang d'ardoises sépare les constructions antiques des reconstitutions.
Pour la partie ouest de cette galerie, partiellement connue en fouille, il a été choisi de représenter le péribole à l'aide de gabions posés à l'aplomb des vestiges. Les dés calcaires correspondent à l'emplacement des bases de colonnes de ce portique. La surface de pose était horizontale dans l'Antiquité. Les paliers formés par les gabions correspondent à la déclivité actuelle du site.
Le Fâ Barzan.
Le sanctuaire. L'aire sacrée du sanctuaire est délimitée par un péribole qui la sépare de l'espace profane des rues périphériques. Le sanctuaire du Fâ couvre une surface rectangulaire de 12000 m2. La galerie à portique sud est longue de 119.40 m pour une largeur interne de 5.60 m, soit environ 670 m2. Les maçonneries ne sont connues qu'en fondation. Les murs sont construits avec : • des appareils rectangulaires (18 cm sur 9 cm) en parement d'un noyau en béton, avec des joints marqués au fer ; - des moellons sommairement équarris sur les parements non visibles. L'intérieur de la galerie et de la cour est comblé par un remblai calcaire de 0 à 2,50 m de hauteur qui compense la pente de l'ancien sanctuaire et correspond au niveau de circulation de la nouvelle aire sacrée. Ces constructions ont été reconstituées, à l'angle sud-ouest, sur la base des observations archéologiques. Un rang d'ardoises sépare les constructions antiques des reconstitutions. Pour la partie ouest de cette galerie, partiellement connue en fouille, il a été choisi de représenter le péribole à l'aide de gabions posés à l'aplomb des vestiges. Les dés calcaires correspondent à l'emplacement des bases de colonnes de ce portique. La surface de pose était horizontale dans l'Antiquité. Les paliers formés par les gabions correspondent à la déclivité actuelle du site.
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Le Fâ Barzan. <br> Le temple, exhaussé sur un podium, présente un plan circulaire, sur lequel se greffe, à l'est, l'avancée rectangulaire de l'escalier et du porche (surface d'environ 1210 m2). La colonnade frontale à 6 colonnes corinthiennes de ce porche se prolongeait, sur tout le périmètre du podium, par un péristyle qui entoure la cella, et dont la porte fait face à l'escalier. Cette cella domine largement le toit du péristyle. Le fond de son espace intérieur est creusé d'une niche où était installée la ou les statue(s) divine/s). Son mur, parementé en petits moellons rectangulaires disposés en assises régulières, est renforcé à l'extérieur par quatorze pilastres en grand appareil profondément engagés dans la maçonnerie et qui montaient jusqu'à une toiture en coupole, couverte par un toit conique.
A l'intérieur, ce mur était, comme le sol, recouvert de plaques de marbres pyrénéens polychromes. Il était peut-être percé de fenêtres circulaires au-dessus du niveau de la toiture du péristyle. C'est à l'intérieur de cette salle que les prêtres accomplissaient les cérémonies cultuelles, dans lesquelles les quatre fosses creusées dans le sol jouaient certainement un rôle (offrande de libations et d'animaux sacrifiés ?). Les fidèles déposaient leurs dons (statues, objets divers, voire de simples tessons inscrits au nom du dieu ou des monnaies) dans le péristyle et dans les portiques qui entouraient la cour rectangulaire. Cette cour recevait les processions et les banquets cultuels. L'ensemble a vraisemblablement été construit aux frais d'un notable de Saintes, voire à ceux de la communauté (civitas) des Santons, en l'honneur de Mars, successeur d'une divinité celtique locale, peut-être accompagné par une divinité féminine et symbolisant à la fois la cité et la fécondité.
Le Fâ Barzan.
Le temple, exhaussé sur un podium, présente un plan circulaire, sur lequel se greffe, à l'est, l'avancée rectangulaire de l'escalier et du porche (surface d'environ 1210 m2). La colonnade frontale à 6 colonnes corinthiennes de ce porche se prolongeait, sur tout le périmètre du podium, par un péristyle qui entoure la cella, et dont la porte fait face à l'escalier. Cette cella domine largement le toit du péristyle. Le fond de son espace intérieur est creusé d'une niche où était installée la ou les statue(s) divine/s). Son mur, parementé en petits moellons rectangulaires disposés en assises régulières, est renforcé à l'extérieur par quatorze pilastres en grand appareil profondément engagés dans la maçonnerie et qui montaient jusqu'à une toiture en coupole, couverte par un toit conique. A l'intérieur, ce mur était, comme le sol, recouvert de plaques de marbres pyrénéens polychromes. Il était peut-être percé de fenêtres circulaires au-dessus du niveau de la toiture du péristyle. C'est à l'intérieur de cette salle que les prêtres accomplissaient les cérémonies cultuelles, dans lesquelles les quatre fosses creusées dans le sol jouaient certainement un rôle (offrande de libations et d'animaux sacrifiés ?). Les fidèles déposaient leurs dons (statues, objets divers, voire de simples tessons inscrits au nom du dieu ou des monnaies) dans le péristyle et dans les portiques qui entouraient la cour rectangulaire. Cette cour recevait les processions et les banquets cultuels. L'ensemble a vraisemblablement été construit aux frais d'un notable de Saintes, voire à ceux de la communauté (civitas) des Santons, en l'honneur de Mars, successeur d'une divinité celtique locale, peut-être accompagné par une divinité féminine et symbolisant à la fois la cité et la fécondité.
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Le Fâ Barzan. <br> L’Architecture de la Cella.
La cella mesure 15,38 m de diamètre. Le mur épais de 2,71 m, est en béton parementé en petits moellons rectangulaires disposés en lits réguliers (opus vittatum). Il est rythmé par 14 pilastres engagés, dont deux encadrent une porte de 5 m d'ouverture, ouverte à l'est. Ils sont placés sur des rayons séparés par 24°. A chacun d'eux, ainsi qu'à chaque rayon intermédiaire (12°) correspond une colonne du péristyle. Ces pilastres pénètrent profondément à l'intérieur du massif du mur et sont en saillie d'environ 15 cm à l'extérieur. Ils sont construits en grand appareil. Chaque assise comporte deux blocs solidarisés entre eux par des agrafes en fer, scellés au plomb. Leur face apparente devait être cannelée comme les colonnes. Ils se prolongeaient jusqu'au rebord du toit et, sans doute s'incurvaient-ils en demi-cercle pour converger au sommet de la voûte qui couvrait la cella. Le dispositif ainsi mis en œuvre constituait donc une armature puissante pour une salle qui s'élevait à 35,48 m de hauteur, en même temps qu'un décor harmonisé avec le péristyle
Le Fâ Barzan.
L’Architecture de la Cella. La cella mesure 15,38 m de diamètre. Le mur épais de 2,71 m, est en béton parementé en petits moellons rectangulaires disposés en lits réguliers (opus vittatum). Il est rythmé par 14 pilastres engagés, dont deux encadrent une porte de 5 m d'ouverture, ouverte à l'est. Ils sont placés sur des rayons séparés par 24°. A chacun d'eux, ainsi qu'à chaque rayon intermédiaire (12°) correspond une colonne du péristyle. Ces pilastres pénètrent profondément à l'intérieur du massif du mur et sont en saillie d'environ 15 cm à l'extérieur. Ils sont construits en grand appareil. Chaque assise comporte deux blocs solidarisés entre eux par des agrafes en fer, scellés au plomb. Leur face apparente devait être cannelée comme les colonnes. Ils se prolongeaient jusqu'au rebord du toit et, sans doute s'incurvaient-ils en demi-cercle pour converger au sommet de la voûte qui couvrait la cella. Le dispositif ainsi mis en œuvre constituait donc une armature puissante pour une salle qui s'élevait à 35,48 m de hauteur, en même temps qu'un décor harmonisé avec le péristyle
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Le Fâ Barzan. <br>
Le Fâ Barzan.
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Le Fâ Barzan. <br> Un premier bâtiment : entrepôts ? Boutiques ?
Le bâtiment construit dans les années 70 après J.-C., mesure 38,61 m sur 12,02 m (464 m2). Sa façade nord est occupée par un portique qui facilite l'accès aux différentes pièces. Une salle axiale sépare deux séries de trois pièces identiques de 45 m2. Dans chaque salle se retrouve une pierre servant de base à un poteau central qui devait soutenir l'étage.
Le plan de ce bâtiment peut, s'apparenter à des boutiques indépendantes ou à des magasins de stockage (horrea) ; à ce jour, aucun argument ne permet de favoriser l'une de ces hypothèses.
Le Fâ Barzan.
Un premier bâtiment : entrepôts ? Boutiques ? Le bâtiment construit dans les années 70 après J.-C., mesure 38,61 m sur 12,02 m (464 m2). Sa façade nord est occupée par un portique qui facilite l'accès aux différentes pièces. Une salle axiale sépare deux séries de trois pièces identiques de 45 m2. Dans chaque salle se retrouve une pierre servant de base à un poteau central qui devait soutenir l'étage. Le plan de ce bâtiment peut, s'apparenter à des boutiques indépendantes ou à des magasins de stockage (horrea) ; à ce jour, aucun argument ne permet de favoriser l'une de ces hypothèses.
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Le Fâ Barzan. <br> La schola.
Cette pièce est implantée dans la partie centrale de la façade. Sa forme rectangulaire (environ 40 m2) se caractérise par la présence d'une abside au fond.
La situation centrale de cette salle prouve son rôle éminent. La fonction de celle-ci pourrait être cultuelle, ou correspondre au lieu de réunion (schola) d'une association.
Les pilastres, retrouvés au cours des fouilles, ont permis la restitution de la porte d'entrée.
Le Fâ Barzan.
La schola. Cette pièce est implantée dans la partie centrale de la façade. Sa forme rectangulaire (environ 40 m2) se caractérise par la présence d'une abside au fond. La situation centrale de cette salle prouve son rôle éminent. La fonction de celle-ci pourrait être cultuelle, ou correspondre au lieu de réunion (schola) d'une association. Les pilastres, retrouvés au cours des fouilles, ont permis la restitution de la porte d'entrée.
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Le Fâ Barzan. <br> La palestre.
La palestre occupe la partie centrale des thermes (910 m2) Elle est entourée de portiques de 3,40 m de large. Devant ces colonnades, un caniveau constitué de dallés de grand appareil, recueillait les eaux pluviales.
La palestre est destinée à la pratique sportive qui précède le bain. Son sol est généralement constitué de sable.
Le Fâ Barzan.
La palestre. La palestre occupe la partie centrale des thermes (910 m2) Elle est entourée de portiques de 3,40 m de large. Devant ces colonnades, un caniveau constitué de dallés de grand appareil, recueillait les eaux pluviales. La palestre est destinée à la pratique sportive qui précède le bain. Son sol est généralement constitué de sable.
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Le Fâ Barzan. <br> Le frigidarium ouest.
Le frigidarium correspond à la pièce de bain froid (environ 60 m2). Ici, il comprend deux baignoires au nord et un labrum installé dans une niche au sud. Son sol devait être décoré d'une mosaïque ou d'un dallage et ses murs d'enduits peints.
Au début du parcours, cette salle est traversée par le baigneur afin d'accéder aux pièces chaudes.
L'itinéraire du baigneur se conclut dans l'une de ces baignoires.
Le frigidarium est.
Ce frigidarium est le symétrique du précédent, en plan et en surface. Deux baignoires et un labrum sont également présents.
Le Fâ Barzan.
Le frigidarium ouest. Le frigidarium correspond à la pièce de bain froid (environ 60 m2). Ici, il comprend deux baignoires au nord et un labrum installé dans une niche au sud. Son sol devait être décoré d'une mosaïque ou d'un dallage et ses murs d'enduits peints. Au début du parcours, cette salle est traversée par le baigneur afin d'accéder aux pièces chaudes. L'itinéraire du baigneur se conclut dans l'une de ces baignoires. Le frigidarium est. Ce frigidarium est le symétrique du précédent, en plan et en surface. Deux baignoires et un labrum sont également présents.
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Le Fâ Barzan. <br> Labrum : large vasque sur pied servant à s'asperger d'eau.
Le Fâ Barzan.
Labrum : large vasque sur pied servant à s'asperger d'eau.
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Le Fâ Barzan. <br> Le tepidarium.
Il s'agit d'une salie tiède. La température était agréable. La salle était chauffée par un praefurnium (foyer). Ce principe de chauffage est basé sur la circulation de l'air chaud en sous-sol et dans les doubles cloisons des pièces.
Cette grande salle (81 m2) devait être richement décorée de mosaïques, d'enduits peints et de placage de marbre.
Le Fâ Barzan.
Le tepidarium. Il s'agit d'une salie tiède. La température était agréable. La salle était chauffée par un praefurnium (foyer). Ce principe de chauffage est basé sur la circulation de l'air chaud en sous-sol et dans les doubles cloisons des pièces. Cette grande salle (81 m2) devait être richement décorée de mosaïques, d'enduits peints et de placage de marbre.
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Le Fâ Barzan. <br> Le système de chauffage.
Le chauffage des salles et de leurs bassins était assuré par un système d’hypocauste (chauffage par le sol) qui consistent à faire circuler, sous la surface du sol, de l'air chaud fourni par un foyer (praefurnium). Le sol est construit sur des pilettes en terre cuite régulièrement positionnées.
Les murs et les voûtes sont chauffés grâce à une double cloison construite avec des briques creuses (tubuli) scellées aux murs porteurs et recouvertes ensuite d'un enduit.
Le Fâ Barzan.
Le système de chauffage. Le chauffage des salles et de leurs bassins était assuré par un système d’hypocauste (chauffage par le sol) qui consistent à faire circuler, sous la surface du sol, de l'air chaud fourni par un foyer (praefurnium). Le sol est construit sur des pilettes en terre cuite régulièrement positionnées. Les murs et les voûtes sont chauffés grâce à une double cloison construite avec des briques creuses (tubuli) scellées aux murs porteurs et recouvertes ensuite d'un enduit.
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