La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. Chauffage à canons rayonnants.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. Le tirage est assuré par des conduits dans le mur, ce qui permet un chauffage supplémentaire. Ces conduits peuvent occuper toute la surface du mur. L'air chaud peut circuler, par exemple, derrière des briques à mamelles.
Dans certains cas, seules quelques canalisations en tubuli de terre cuite servent au tirage.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. Source.
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La Villa gallo-romaine et le Musée de Plassac. Canalisation de la première villa.
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Pêche au carrelet.
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Pêche au carrelet.
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Citadelle de Blaye . Rampe d'accès. Dès l'Antiquité, le promontoire rocheux de Blaye, dominant l'estuaire de la Gironde, est occupé par un camp militaire romain. Au Moyen Age, le village romain se transforme en village médiéval et le castrum laisse place à un château fort dont on peut encore voir les vestiges aujourd’hui. Par la suite, les fortifications subissent de nombreux travaux mais c'est grâce au génie de Vauban qu'elles deviennent un système de défense moderne : une citadelle. En entrant dans cette cïtade11e, on observe les éléments de défense encore intacts-mis en place par Vauban qui témoignent de la stratégie militaire du grand ingénieur. La citadelle est vendue par l’armée à la ville de Blaye après la seconde guerre mondiale. Dès lors, on tente de protéger le site et de restaurer les bâtiments. En 2007, les 33 hectares du site sont classés Monuments Historiques et en 2008, la citadelle de Blaye, le Fort Pâté et le Fort-Médoc, avec 11 autres fortifications de Vauban, ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
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Citadelle de Blaye . La demi-lune précédant la porte Dauphine (1689) qui est, avec la porte royale, l'un des deux accès à la citadelle. Afin de tenir à distance l’assiégeant, la demi-lune fait fonction de défense avancée.
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Citadelle de Blaye
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Citadelle de Blaye La demi-lune, dont l'entrée volontairement décalée est conçue pour éviter l'exposition à des tirs en enfilade.
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Citadelle de Blaye . La porte Dauphine est précédée d'un pont dormant édifié en 1770. Ce pont étroit relie la demi-lune à l’enceinte de la citadelle en enjambant un fossé sec.
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Citadelle de Blaye . Le pont dormant. Au cours du XVIIe siècle, l’ancienne cité fortifiée médiévale est progressivement confortée par plusieurs campagnes de travaux. Ces dernières marquent la volonté du gouvernement de transformer Blaye en une important place forte militaire. Sa création s'accompagne de la venue d’une nombreuse garnison qui, avec son administration, envahit l’ancienne cité.
En 1680, l’ingénieur Ferry est l’auteur du premier plan systématique de reconstruction de la citadelle. Son Mémoire reçoit un commencement d’exécution. Cependant en 1685, Louis XIV confie le projet définitif à Vauban. Ce dernier applique son principe de fortification bastionniée. Dès lors, les lieux entièrement fortifiés deviennent place forte avec arsenal et casernement.
Vauban adapte toujours ses constructions aux conditions de chaque lieu. Ici, à Blaye, il utilise le promontoire côté fleuve, et absorbe ingénieusement les lignes défensives déjà existantes côté terre, intégrant les fortifications médiévales préexistantes. Deux entrées en commandent l’accès : la porte Royale, à l’est, et ici, au sud, la porte Dauphine.
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Citadelle de Blaye . Dans sa configuration actuelle, la citadelle apparaît comme un ensemble hémicylindrique formé d'une enceinte à quatre bastions et trois demi-lunes, ceinturé par de profondes douves et par un glacis. Les demi-lunes, de forme triangulaire, sont conçues afin de protéger les courtines et les entrées de la citadelle. Celles-ci sont au nombre de deux : la porte royale et la porte dauphine, lesquelles sont précédées de ponts dormants en pierre. Ceux-ci sont le résultat d'une campagne de modernisation de la citadelle intervenue dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : celui de la porte dauphine date de 1770, tandis que celui de la porte royale date de 1780. Auparavant, la citadelle était équipée de ponts-dormants en bois, matériau jugé trop peu fiable en cas d'attaque. L'intérieur de la forteresse forme une véritable " ville-close " s'articulant autour de la place d'armes.
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Citadelle de Blaye . Le bastion Saint Romain et sa guérite en pierre, restaurée en 1995. Une seconde guérite en pierre a été remontée en 1998.
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Citadelle de Blaye . Le bastion Saint Romain et sa guérite en pierre, restaurée en 1995.
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Citadelle de Blaye .
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Citadelle de Blaye . Au fond, guérite en pierre du bastion des Pères, surmontée d'une fleur de lys, emblème de la monarchie française.
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Citadelle de Blaye .
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Citadelle de Blaye . La porte Dauphine. Elle est avec la porte Royale l'un des deux accès à la place-forte. Édifiée en 1689, elle est précédée d'un pont dormant et d'une demi-lune. L’entrée de la porte Dauphine est percée dans l’enceinte ceinturant la place. Elle ouvre sur un passage couvert qui débouche sur un corps de garde.
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Citadelle de Blaye . Le corps de garde.
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Citadelle de Blaye . Casernements.
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Citadelle de Blaye .
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Citadelle de Blaye . Ancienne cuisine.
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Citadelle de Blaye . Le couvent des Minimes. C'est un ensemble monastique érigé sous le règne du roi Henri IV afin de servir de lieu de culte à la garnison établie dans l'ancienne place-forte. Aujourd'hui désacralisé, il se compose d'une église flanquée d'un clocher trapu couronné d'un dôme, de bâtiments conventuels et d'un cloître conservant des voûtes présentant des traces de décor peint.
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Citadelle de Blaye . Le couvent des Minimes. Jusqu’à la construction du Couvent des Minimes, la ville haute n’intègre aucune vie religieuse. Hors ses murs, les églises paroissiales de Saint-Romain et Saint-Sauveur assurent ce rôle. A la sortie des guerres de religion, le gouverneur de Blaye, Jean-Paul d’Esparbès de Lussan, décide d’offrir la possibilité d’un service cultuel aux gens d’armes cantonnés dans la ville close.
Ainsi, au XVIIe siècle, l’ordre des Minimes, l’une des congrégations les plus austères constituées par l’église, s’y implante. Il s’agit d’un positionnement catholique incontestable contre tout développement de la pensée réformée protestante. La première pierre du couvent est posée le 13 mai 1607 et l’édifice terminé en 1611 est consacré par le Cardinal de Sourdis, archevêque de Bordeaux.
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Citadelle de Blaye . Le couvent des Minimes. Lorsque la ville haute est transformée en place militaire par Vauban, le couvent est conservé.
Les Pères Minimes officient jusqu’à la Révolution. Ils administrent les sacrements aux malades, servent d’aumôniers auprès de la garnison de la citadelle et du Fort-Pâté. En outre, ils rendent service aux curés du voisinage. A la Révolution, le couvent composé d’une église, de bâtiments conventuels et d’un cloître est déconsacré et réquisitionné.
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Citadelle de Blaye . Le couvent des Minimes. L’ordre mendiant des Minimes impose le vœu de pauvreté. Cependant, malgré l’architecture sévère, on peut remarquer le soin apporté aux décors qui sont parvenus jusqu’à nous, dans la chapelle latérale et le déambulatoire du cloître.