Bordeaux 2017
Libourne.
Dominé par la tour du grand port, le confluent de l'Isle et de la Dordogne (au fond). La ville tient son nom de son fondateur anglo-normand, Roger de Leybourne, provenant du village de Leybourne dans le comté de Kent, qui, sur l'emplacement du village romain de Fozera, en réalisa le tracé en 1270. Au cours des années, son nom fut légèrement déformé. Il se transforma en Libourne.
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Emplacement du port gallo-romain. Le premier nom de Libourne fut Kendate, petite bourgade bâtie par les Gaulois, ce qui signifie confluent en langue celte (celui des rivières de la Dordogne et de l'Isle). Les Romains, après leur conquête, la baptisent Condatis; après un grand travail d'aménagement, ils la transforment en oppidum, c'est à dire en place forte, car située sur une importante voie de communication romaine qui allait de Bordeaux à Périgueux. Fozera, situé sur le territoire de la Libourne actuelle, vivait d'un commerce très varié grâce à son petit port, durant tout le Moyen Age et les siècles qui suivirent. Charlemagne établit un camp fortifié à Fronsac. Il offrit une Sainte Épine à la ville. À la demande d’Aliénor d’Aquitaine, on construit à Libourne une chapelle hors les murs au XIIIe siècle pour y exposer cette épine de la couronne du Christ : on l'appela Notre-Dame-de-l’Epinette.
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La Porte du Grand Port. La ville de Libourne, bâtie à la fin du XIIIe siècle, selon le souhait d'Edouard Ier, arrière-petit-fils d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri III de Plantagenêt, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine, par Roger de Leyburn, sénéchal d'Aquitaine, était entourée de solides remparts. Ces derniers, revêtus de pierre de taille de moyen appareil et construits avec des cailloux de lest, étaient percés de sept portes qui facilitaient l'accès à la ville.on pouvait pénétrer dans la bastide par 8 portes. La Porte du Grand Port, vraisemblablement édifiée entre 1330 et 1350, est la seule qui subsiste aujourd'hui. Appelée dans les documents anciens le Grand Portail de la Mer, la Porte est encadrée de la Tour Richard (ce dernier nom donné par les Libournais en hommage à Richard de Bordeaux, fils du prince de Galles et de Jeanne de Kent) et de la Tour Barrée. En janvier 1794, la municipalité de Libourne décidait la démolition des portes et tours de la ville considérées comme signes de féodalité. La Tour Richard ne dut son salut qu'au citoyen Mathieu Fontémoing dont la maison et l’atelier de menuiserie étaient adossés à celle-ci. Une maison appuyée aux deux tours, qui abritait un atelier de voilerie au XIXe siècle, a protégé la Porte de la destruction.
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La Porte du Grand Port. La paroi extérieure est formée de trois pans coupés. Le premier étage, percé de meurtrières droites sans pattes, donne accès aux courtines par l'intermédiaire de petites portes en plein cintre.
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La Porte du Grand Port. La destruction récente des maisons qui l'enserraient, le dégagement de sa base et la restauration d'un fragment de mur orné de mâchicoulis mis en valeur par un pavage en harmonie, ont rendu tout son éclat à ce précieux vestige de la bastide libournaise.
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La Porte du Grand Port.
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La Porte du Grand Port. La Porte forme un long couloir en berceau brisé, autrefois muni d'une herse et d'autres moyens de défense. Ce couloir est compris entre deux tours semi-circulaires. Au rez-de-chaussée, les tours dépourvues de meurtrières abritent un magasin voûté en berceau brisé à l'origine, dans lequel on pénètre par une porte en plein cintre ouvrant du côté de la ville.
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La Porte du Grand Port. Les fenêtres tournées vers la ville sont géminées et recouvertes d'un linteau droit. Pendant deux siècles la Tour Richard resta dans son aspect primitif, découverte et créneaux apparents. Au XVIIe siècle, elle fut coiffée d'une toiture semblable à celle que nous lui connaissons.
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Ancienne échoppe d'une maison du moyen-âge.
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Tour de la fin du XVe.
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Hôtel du XVIIIe, avec son balcon à encorbellement, ce qui supprime les consoles.
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Monastère des cordeliers, XIVe.
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Monastère des cordeliers, XIVe.
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Monastère des cordeliers, XIVe. La nef.
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Monastère des cordeliers, XIVe.
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Place René Princeteau , XIXe. René Princeteau, sourd et muet de naissance, est un peintre animalier français, né à Libourne en 1843.
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Place René Princeteau , XIXe.
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La Caisse d'Epargne.
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La Caisse d'Epargne.
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La Caisse d'Epargne. Tout en haut, les armoiries de Libourne : la Dordogne, avec une lune, sur laquelle flotte une nef (le commerce fluvial), tois fleurs de lis, le tout surmonté d'une couronne (les remparts). La Couronne signifie que Libourne est une ville libre. Elle ne dépend de personne sauf du roi, son fondateur. Le navire rappelle que c'est un port fluvial et maritime. Le navire représenté ici est un navire de haute mer. Au port, ses voiles sont carguées et ferlées (c'est à dire roulées sur les vergues et attachées). Le croissant symbolise le Confluent de l'Isle et de la Dordogne et rappel également que la ville est filleule de Bordeaux.
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L'église Saint-Jean, reconstruite en style néo-gothique au XIXe siècle tout en conservant son chœur du XIVe siècle.
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L'église Saint-Jean.
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L'église Saint-Jean.
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La place Abel-Surchamp. Une bastide est une ville construite autour de son marché, lui-même entouré d'arcades.Toutes les bastides étaient érigées sur le modèle du camp romain avec une place centrale (le forum) souvent entourée d'arcades, deux grands axes perpendiculaires, le cardo et le decumanus et une multitude de rues secondaires formant un plan en damier géant. La place royale de la bastide de Libourne formait un carré parfait de 55 m de côté soit une superficie de 3000 m2. Au Moyen Âge, elle possédait une halle dotée des mesures étalons de la ville. Son rôle était avant tout administratif mais aussi économique et culturel puisqu'elle était le lieu des marchés, des foires et des fêtes. Le marché de Libourne, s'y tient chaque mardi, vendredi et dimanche depuis 600 ans ! C'est l'un des plus prestigieux de la région !
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La place Abel Surchamp de Libourne est l’ancienne place royale, située au centre de la ville de Libourne. Elle est clôturée par des bâtiments à arcades qui lui confèrent son unité et son charme. Ancienne place de la bastide de Roger de Leyburn, la place Abel Surchamp est un important lieu de vie depuis les origines de Libourne. Les maisons les plus anciennes datent du XVI avec des arcades en bossages, plusieurs datent du XVIII siècle. A signaler également, un bel ensemble de maisons néo-classiques. Malgré les différentes époques de construction , l’ensemble présente une homogénéité de volume et de traitement des façades (riches en décor).
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