Eglise Saint-Seurin. Le tympan de gauche est dédié aux saintes femmes priant sur le tombeau tandis que le linteau représente la Résurrection des corps.
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Eglise Saint-Seurin. Le tympan de droite reconstitue une scène miraculeuse, un saint guérissant un malade. A droite saint Amand rêvant de l’arrivée de saint Seurin.
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Eglise Saint-Seurin. A gauche, l'Eglise.
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Eglise Saint-Seurin. Le tympan principal présente des scènes de la Résurrection et du Jugement dernier.
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Eglise Saint-Seurin. A droite, la Synagogue.
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Eglise Saint-Seurin.
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Eglise Saint-Seurin. Le bâtiment comporte une nef large et basse à quatre travées et bas-côtés étroits; deux travées identiques à celles de la nef forment un chœur à chevet plat, les chapelles latérales composant un faux transept. Au cours des siècles, quatre chapelles ont été ajoutées au nord, trois au sud. En 1566 et en 1698, l’église est gravement endommagée par l’effondrement d’une partie de ses voûtes. L’architecte Jean-Baptiste Augier les reconstruit au tout début du XVIIIe et consolide les piliers qu’il entoure d’une ceinture de pierre.
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Eglise Saint-Seurin. Dans le chœur, trente-deux des quarante-sept stalles de la fin du XVe réservées au chapitre lors des offices subsistent. Elles sont ornées sur les miséricordes de scènes grotesques et satiriques, de saints et de prophètes.
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Eglise Saint-Seurin. Le Christ, avec, à gauche saint Seurin, et à droite, saint Amand.
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Eglise Saint-Seurin. Le siège épiscopal situé à l’entrée du chœur date du début du XVe siècle. Ce trône de pierre délicatement ouvragé comportant accoudoirs, dossier et dais était réservé au nouvel archevêque de Bordeaux venant prêter serment sur les reliques de saint Seurin avant son entrée officielle.
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Eglise Saint-Seurin. La crypte. Le retable du maître-autel est aujourd'hui adossé à un pilier du chœur, il retrace la vie de Saint Seurin et de Saint Martial. L'albâtre provenait d'Angleterre mais on pense que la commande est l'œuvre d'artisans locaux, on sait qu'il existait 2 ateliers dans la région, parce que le culte de Saint Seurin était vraiment restreint et local. Le retable date de la fin du 14ème siècle, il est composé de 14 panneaux d'albâtre encastrés dans un bâti de bois dont les corniches sont décorées d'arcatures découpées. En 1855, le retable a été démonté, restauré puis remonté en 1872 à l'entrée du chœur. On y a alors ajouté un baldaquin hérissé de gâbles gothiques (pignons décoratifs aigus). De part et d'autre de l'Annonciation et de la Crucifixion placées au centre du retable, la rangée supérieure est occupée par 5 panneaux racontant l'histoire de Saint Seurin et Saint Amand, la dernière est consacrée au martyre Saint Fort tandis que 6 scènes de la vie de Saint Martial garnissent la rangée inférieure. Il s'agit d'une œuvre de bonne qualité, soignée, attribuable au début de la sculpture des albâtres comme l'atteste la corniche crénelée. De plus, on peut voir que les vêtements des sujets du Duc de Bordeaux sont ceux des années 1370-1380, ce qui nous confirme la réalisation du retable à la fin du 14ème siècle.
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Eglise Saint-Seurin.
· On voit ici Saint Pierre envoyant Saint Martial en Gaule, on peut remarquer des nimbes rayonnants (auréoles) en forme de soleil qui encadrent la tête des Saints ce qui est une originalité locale puisqu'on ne trouve pas d'équivalence dans les albâtres anglais,
· Le miracle annonçant l'arrivée Saint Seurin (apparition),
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Eglise Saint-Seurin. · La mort d'Austriclinien, le compagnon de Saint Martial,
· Saint Pierre confiant son bâton à Saint Martial,
En haut :
· Le songe confirmant l'arrivée de saint Seurin,
· On le voit accueilli par Saint Amand au port de Bordeaux,
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Eglise Saint-Seurin. Panneau central, l'Annonciation.
· La résurrection d'Austriclinien au contact du bâton,
Panneau central, la Crucifixion
· Il est consacré archevêque de Bordeaux, remplaçant ainsi Saint Amand,
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Eglise Saint-Seurin. · La résurrection d'Austriclinien au contact du bâton,
· Ce panneau se divise en 2 parties : le prêt du bâton miraculeux à Bénédicte, femme de Sigebert, Duc de Bordeaux puis sa guérison,
En haut,
· Il est consacré archevêque de Bordeaux, remplaçant ainsi Saint Amand,
· Il meurt, enterré par Saint Amand,
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Eglise Saint-Seurin. · Les 2 époux et leurs sujets se convertissent alors au christianisme.
· Le dernier panneau est consacré au martyre de Saint Fort. D'après la légende, Saint Fort serait mort vers le 6ème siècle lors d'un séjour dans un monastère de Tourtenay, les moines de l'abbaye apprirent son décès et vinrent chercher le corps. Ils le chargèrent sur une charrette attelée à 2 bœufs mais arrivés au pied de la butte, les bœufs s'arrêtèrent et refusèrent d'aller plus loin. Ils firent demi-tour jusqu'au monastère et refusèrent d'en bouger, les restes du saint furent donc inhumés derrière l'autel.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle de Notre dame de la Rose. Entre le XIVe et le XVe siècles, plusieurs chapelles sont élevées dont celle de Notre-Dame de la Rose dédiée à la Vierge avec un autel consacré en 1444 par l’archevêque Pey Berland. Satue de Notre-Dame de la Rose, délicat albâtre du XIVe.
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Eglise Saint-Seurin. Au Moyen-Âge, des tableaux évoquant les fêtes liturgiques commencent à apparaître sur le dessus de l'autel; ces décors se développent en retable pouvant être interprétés comme un dossier auxquels la table d'autel semble s'appuyer. Un retable est un panneau décoratif situé au-dessus de l'autel (tabulare). Ces panneaux le plus souvent sculptés en série pouvaient être également commandés et leur exécution était particulièrement soignée, ils pouvaient être peints, leur donnant un aspect vivant.
Le retable de la chapelle Notre-Dame-de-la-Rose date du milieu du 15ème siècle, c'est un vrai "livre" sur la vie de la Vierge Marie, et est décoré de 12 plaques d'albâtre qui ont été remontées après nettoyage sans respect de la chronologie, dans un encadrement du 19ème siècle. Elles sont toutes couronnées d'une rangée d'arcatures découpées. .
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Eglise Saint-Seurin. D'un point de vue de la datation exacte du retable, on se demande s'il ne remonterait pas à 1444 car c'est l'année de la consécration de la chapelle Notre-Dame-de-la-Rose. On sait que les productions d'albâtres au 15ème siècle, après les années 1450, étaient réalisées de manière plus industrielle (moins soignée) qu'au 14ème siècle. En effet, au 14ème siècle les œuvres étaient plus travaillées, les albastermen les sculptaient sur place, près des carrières ou dans leurs ateliers de Nottingham et Burton-on-Trent. Au 15ème siècle, les artistes travaillaient exclusivement en ateliers et sculptaient les scènes de mémoire, ce qui a entraîné des erreurs, des stéréotypes et même des répétitions dans la représentation des différentes scènes d'un même retable.
Ici, on remarque que, dans la Nativité du Christ, la lumière qui irradie directement de l'enfant est symbolisée par une mandorle (halo lumineux) qui l'entoure et une représentation de ce type ne peut pas être antérieure au milieu du 15ème siècle.
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Eglise Saint-Seurin. Les panneaux se lisent, comme la plupart des retables de gauche à droite et de bas en haut : · · Rencontre à la porte dorée,
· Nativité de la Vierge Marie,
· Joachim chassé du temple (celui-là a été mal replacé, il se situe normalement en premier),
· Annonciation,
Annonce aux bergers,
· Présentation de Jésus Christ au temple,
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Eglise Saint-Seurin. · Présentation au temple,
· Mariage de la Vierge,
· Visitation,
· Nativité du Christ,
· Couronnement de la Vierge,
· Pentecôte (ou Assomption ???) (les deux derniers ont été inversés).
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle de Notre dame de la Rose.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle de Notre dame de la Rose.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle de Notre dame de la Rose.
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Eglise Saint-Seurin. Chapelle de Notre dame de la Rose. Porte de la sacristie 15e.
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Eglise Saint-Seurin. En haut, l'Annonciation. En bas, la Visitation.
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Eglise Saint-Seurin. En haut, adoration des bergers. En bas, adoration des Mages.
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Eglise Saint-Seurin. En haut, le couronnement de la Vierge. A coté de marie, Dieu le père avec une triple couronne d'or. En bas, des anges musiciens.