Site paléochrétien de Saint-Seurin Plus de 150 sépultures ont été dégagées lors de différentes campagnes de fouilles: inhumations antiques en pleine terre (probablement en cercueils de bois), sépultures d'enfants en amphores (qui ne sont pas datées avec précision), quelques tombes en tegulae (briques plates), des sépultures sous tuiles en bâtière, d'autres en caissons de pierres juxtaposées, des sarcophages massifs de tradition gallo-romaine, avec couvercles arrondis ou à quatre pans, des sarcophages « mérovingiens» avec cuves trapézoïdales, d'autres attribués à la période carolingienne (8e au 10e siècles), d'autres enfin, plus récents, avec logette pour la tête.
Certains sarcophages possèdent une ornementation dite «de l'École d'Aquitaine». Les plus intéressants sont visibles dans la crypte de l'église Saint-Seurin, ou au Musée d'Aquitaine. On a recueilli beaucoup de monnaies, mais pas d'objets mobiliers, mis à part une fiole en verre et un peigne en os d'époque mérovingienne.
Les fouilles ont notamment mis au jour différents édifices construits accolés les uns aux autres selon un alignement est-ouest conforme aux grandes orientations urbaines de Bordeaux.
Le sol est établi au niveau de celui du 4e siècle.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sarcophages datant du 4e siècle: cuves massives à couvercle en dos-d’âne. Le troisième sarcophage porte un couvercle à quatre pentes (école d’aquitaine).
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sarcophage en marbre gris des Pyrénées avec décor gravé de lignes ondées représentant l’eau vive vers laquelle se dirige un cerf. Dans ses quatre angles ont été dégrossies des colonnes ioniques.
Cette tombe se trouvait dans le mausolée de la fresque au canard.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sur son petit côté, on distingue un cerf et des lignes ondulées représentant des éléments aquatiques.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Dans ses quatre angles ont été dégrossies des colonnes ioniques.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Dans ses quatre angles ont été dégrossies des colonnes ioniques.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Amphores provenant d’Afrique du nord i et du Moyen-Orient, réutilisées pour servir de sépultures à des enfants en bas-âge (4e-5e siècle?). Sépulture en coffrage de tuiles : dans ce type de sépulture le corps est déposé sur le sol naturel ou en profondeur, et couvert de larges tuiles plates formant un toit à double pente, jointes sur l’arête supérieure avec une série de tuiles semi-circulaires couvre- joint. Les deux extrémités de la sépulture, ont été souvent fermées par des tuiles dressées. Le monde romain connaissait bien cette technique simple, remontant à l’antiquité.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sarcophage à croix de saint André, forme schématique du chrisme des premiers temps chrétiens.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Enclos funéraire : le vestige conservé de ce bâtiment est constitué des blocs en moellons liés au mortier de chaux. Elles supportent des élévations en petit appareil régulier. A l’intérieur de ce bâtiment, de nombreuses sépultures ont été mises au jour dont dix sarcophages de formes rectangulaires et trapézoïdaux. La superposition de ces sarcophages illustre l’utilisation du cimetière du IVe siècle au XVIIIe siècle après J.-C. Certains ont été trouvés vides et perturbés. Ensemble de sarcophages datant du bas-empire pour les plus anciens, de l’époque mérovingienne et du moyen-âge pour les plus récents.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin L’église saint-Seurin a été édifiée à partir du 11e siècle, sur les sarcophages, sans grandes précautions.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Mausolée funéraire couvert à l’origine. On peut voir une canalisation qui permettait l'écoulement des eaux depuis les toitures du mausolée.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Dalle funéraire en pierre calcaire du Ve siècle après J.-C porte une croix grecque
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sépultures en amphores : elles ont été utilisées pour inhumer les enfants. Pendant la période romaine les amphores étaient utilisées à l'origine pour le transport de l’huile, du vin et des céréales. A partir du IVe siècle après J.C. certaines de ces amphores vont être réutilisées comme des sépultures pour les jeunes enfants. On l’ouvrait au niveau du col, on y déposait le corps, et on la reformait, parfois en faisant un joint. Si le col a été cassé, on plaçait directement une tuile ou une pierre plate pour refermer l’amphore.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Fondations d’un bâtiment datées entre le IVe et VIe siècle après J.-C. (enclos funéraire ou une ancienne église) : les premiers niveaux ont été composés des éléments en terre culte et de blocs allongés an pierre de tailla associés è un petit | appareil an moellons.
Deux sarcophages trapézoïdaux : ils permettent d’illustrer l’évolution de la forme de ce type de sépulture qu’adopta la forme du corps humain, le couvercle va également prendre sa forma définitive. Le petit sarcophage à côté, pourrait être une sépulture d’enfant issu d’une famille aisée.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Mausolée funéraire : ce bâtiment funéraire devait être bien conservé avant sa destruction partielle lors de l’édification du portail sud de la basilique. Un décor peint décore le mur. La fresque a été datée entre le IIIe et IVe siècle après J.-C. Elle présente une plinthe rouge bordeaux à motifs de croix grecque
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Le sol était couvert de carreaux en terre culte encore préservés au sud. La partie Est de l’édifice était surélevée à un niveau différent. Son sol était également couvert de carreaux en terre culte ainsi qu’un décor peint sur le mur.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sont représentés deux canards et
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Sont représentés deux canards et
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Site paléochrétien de Saint-Seurin un cheval marin chevauché par une néréide (fin du 4e-5e siècle?). Le paysage choisi peut être une représentation du voyage des âmes des défunts vers les îles des bienheureux.
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Site paléochrétien de Saint-Seurin Une peinture murale. Elle montre un simple cercle ocre jaune ocellé de ronds marron et les traces d’une étoile à quatre branches noires sur un fond rose pâli. L’interprétation de cette fresque est énigmatique mais la facture est typique du Bas-Empire romain.
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Jardin Public Crée en 1746, le jardin public est un espace vert de 10,8 hectares situé en plein centre de la ville actuelle. Conçu par l'architecte paysagiste Ange Jacques Gabriel, c'est le premier jardin de France pensé dès sa création pour sa vocation d'ouverture au public. Son premier visage est "à la française" façon Le Nôtre, l'illustre jardinier versaillais.
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Jardin Public Au 18e siècle des bâtiments apparaissent le long de la rue d'Aviau. Cet ensemble homogène de façades contribue à donner au Jardin Public son cadre exceptionnel. Avec une première réhabilitation en 1858, le jardin public prend son style anglais actuel sous l'impulsion du paysagiste bordelais L.B Fischer. Il devient tel que nous le connaissons aujourd'hui, un lieu de balade où la nature prime, agrémenté de découvertes botaniques et d'attractions pour les enfants (théâtre de marionnettes, aires de jeux, un manège à l'ancienne). L'hôtel de Lisleferme construit en 1781 par l'architecte Bonfin, qui accueillera de nouveau le muséum d’histoire naturelle après sa réhabilitation.
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Jardin Public Cyprés chauve.
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Jardin Public
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Jardin Public Le projet artistique du sculpteur José Le Piez a redonné vie à ce cèdre.
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Jardin Public Monument élevé à la mémoire du romancier Fernand Lafargue (1856-1903) par Jules Rispal, 1906. Le jeune sculpteur bordelais a placé de chaque côté du buste de l’écrivain un des personnages de ses romans : le garde-chasse landais et la vendangeuse médocaine.
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Jardin Public Les bâtiments de la place du Champs-de-Mars, avec les piliers de la grille nord dont les petits groupes d'enfants sculptés sont l'œuvre d'Antoine Bellet