L’église Saint Bruno Le 2e est consacré aux trois personnes de la Trinité : l'Esprit Saint peint sous la forme d'une colombe. Dieu le Père dans le tympan du fronton courbe que domine la Croix du Christ encadré par deux anges. Le retable dissimule un orgue. (Georges Wenner).
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L’église Saint Bruno St Bruno, fondateur de l’Ordre des Chartreux (marbre), St Joseph, patron de novices ; (tenait une fleur de lis-attribut de St Joseph) (stuc), la Vierge. Les tableaux représentent les quatre Evangélistes : Saint Marc et saint Mathieu.
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L’église Saint Bruno St Charles Borromée, pour qui le Cardinal de Sourdis avait une dévotion particulière, un des principaux acteurs du réveil spirituel et pastoral issu du Concile de Trente (marbre), St Jean Baptiste, le précurseur (stuc), l'Ange. Les tableaux représentent les quatre Evangélistes : Saint Luc et Saint Jean.
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L’église Saint Bruno
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L’église Saint Bruno
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L’église Saint Bruno Chapelle nord : on y trouve le tombeau de François-Charles d’Escoubleau, le neveu du cardinal, qui avait fait élever ce monument pour son épouse, Marie- Charlotte Béziade d'Avaray. C’est l’exemple typique de l’art funéraire de la fin du XVIIe.
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L’église Saint Bruno Le cardinal de Sourdis.
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L’église Saint Bruno Saint Sébastien.
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L’église Saint Bruno
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Musée des Douanes, place de la Bourse. La place Royale (place de la bourse) Dans un contexte national marqué par l’apologie de la monarchie, les places royales au 18e siècle se multiplient dans les grandes villes. A Bordeaux, l’intendant Boucher et l’architecte Jacques Gabriel font aboutir le projet d’une place en 1728 et leurs successeurs, le Marquis de Tourny et le fils de Jacques Gabriel, assurent l’achèvement des travaux.
LES DOUANES AVANT COLBERT.
Aux XVe et XVIe siècles, les besoins du Trésor continuent de faire proliférer les droits d’entrée et de sortie. Leur recouvrement excède les capacités des officiers royaux et le système de l’affermage est largement utilisé.
Chaque droit est affermé séparément. Aussi le dédouanement d’un chargement composite peut-il faire intervenir plusieurs services.
Cependant, l’utilité économique des droits de douane commence d’être mieux perçue, comme moyen d’encourager le commerce et de protéger les manufactures nationales. Les soieries lyonnaises, notamment, doivent à François Ier une protection douanière.
Pendant cette période, la France s’apprête à participer à son tour aux grandes découvertes, à la création de colonies et à l’expansion du commerce maritime, pourvoyeurs de richesses.
En 1598, Sully confie à une seule ferme, au lieu de cinq, la perception des droits levés dans le groupe des provinces soumises aux droits du Roi (provinces dites des «Cinq Grosses Fermes »). En 1607, il promulgue un Règlement Général sur les Traites qui tend à uniformiser les pratiques administratives.
En même temps, Sully s’efforce de constituer l’ensemble du royaume en un unique Territoire Douanier. Il somme les provinces «réputées étrangères» de se réunir aux «Cinq Grosses Fermes », mais sans succès.
Au milieu du XVIIe siècle, lorsque Colbert arrive aux affaires, la France est divisée en trois parties principales : les provinces des « Cinq Grosses Fermes » ; les provinces « Réputées Étrangères»; les provinces «à l’instar de l’étranger effectif », qui forment des zones franches. Les droits perçus, dont la diversité est sans limite, portent des appellations parfois pittoresques : outre le haut-passage, le rêve et la traite foraine, on trouve la douane de Lyon et de Valence, les convoi et comptable de Bordeaux, la table de fer, la branche de cyprès de Blaye, le premier tonneau de fret, l’entrée de Calais, le sénage, le quillage et le cellerage de Nantes, la traite morte de Bretagne, la coutume de Bayonne, le péage d’Aix, etc.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. siècle, ce vaste magasin recevait les marchandises à dédouaner. Afin de lui redonner son unité originelle, des travaux de restauration sont menés en 1982 et 1983. Longue de 40 mètres, large en moyenne de 15, ses voûtes reposent sur 44 piliers supportant 30 croisées.
Elle accueille depuis 1984 le Musée national des Douanes.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), contrôleur général des Finances sous Louis XIV, est considéré comme le père de la douane moderne.
Inspiré par la doctrine mercantiliste, il croit que la richesse d’un pays est à la mesure de ses réserves en numéraire. Il faut donc exporter le plus possible de produits de valeur et en importer le moins possible. D’où la nécessité de développer le commerce, l’industrie et les cultures industrielles. L’État doit intervenir dans ce sens, en aidant la marine marchande, en suscitant et en protégeant les productions nationales, en abolissant les douanes intérieures.
Le développement de la marine marchande est encouragé par la surtaxation des transports sous pavillon étranger, la réservation au pavillon français du négoce avec les colonies, la création d’entrepôts de réexportation, l’octroi de privilèges aux grandes compagnies, notamment celles commerçant avec les Indes et le Levant.
Pour susciter et protéger les productions nationales, des subventions et des exemptions fiscales sont attribuées aux manufactures, outre un monopole de fabrication et de vente. Le rôle économique des droits de douane est affirmé avec le tarif douanier de 1664, qui établit une protection modérée. Le tarif de 1667 fixe une tarification beaucoup plus élevée de certains produits, en vue d’écarter les productions hollandaise et anglaise, ce qui provoquera des représailles commerciales et conduira à la guerre, mais les manufactures françaises connaissent un réel essor.
Le tarif de 1664 n’ayant pu être étendu à tout le royaume par suite de l’opposition des provinces « réputées étrangères », le tarif de 1667 leur est imposé. Il ne fait pas disparaître les douanes intérieures, mais pour la première fois, la France dispose à ses frontières d’un début de tarif national qui s’appliquera, à la fin du siècle suivant, à plus de deux cinquièmes des marchandises.
Enfin, deux grandes ordonnances, la première publiée, la seconde préparée du vivant du ministre, codifient et précisent le droit douanier en 1681 et 1687. Ces textes sont à la base de la législation douanière moderne.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Balance de l'hôtel des Fermes de Bordeaux 1783.
Cette balance a probablement été fabriquée sur commande du Fermier général pour servir au pesage des marchandises à soumettre aux « traites », c'est-à-dire aux droits de douane.
Sur le fléau, les lettres A.F. sont gravées. Il s'agit de Antoine Fournel « balancier-ajusteur de la monnaie », (fabricant de balances). Il exerce à Bordeaux de 1780 à 1820.
La balance à fléau (à bras égaux) a été d'usage, pour le commerce, du 17e au 19e siècle.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Le grenier à sel Anonyme 18e siècle Huile sur toile.
Les greniers à sel étaient des lieux de stockage et de vente du sel aux contribuables. Ce tableau montre la perception de cette taxe et le conditionnement du sel par les sauniers dans des sacs portant le lys royal.
Le sel était soumis à un impôt royal très impopulaire. Pour lutter contre la contrebande de cette marchandise, l'Etat pratique dès Louis X une politique d'achat et de stockage des sels et généralise la mise en place des greniers. Cette mesure oblige les habitants à se fournir dans ceux-ci à un prix fixé par avance.
Malgré la surveillance de la Ferme générale, des familles entières se livrent au faux saunage (contrebande du sel). La répression de la contrebande est féroce, les peines encourues vont des châtiments corporels les plus sévères, à la condamnation aux galères et à la peine de mort.
Les faux sauniers peuvent être condamnés aux galères et marqués au fer rouge des trois lettres G.A.L avant d'être attachés à la chaîne.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Boite à sel Fin 18e siècle Origine provençale Noyer sculpté.
En raison de son usage primordial dans la conservation des aliments et de son image sacrée à travers l'histoire des civilisations, les hommes se sont attachés à créer des objets particulièrement décoratifs pour la réserve du sel.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Jacques Bouchot do Crèvecoeur de Perthes (1786 - 1868), fils de directeur des douanes, entre à 14 ans dans l'administration douanière en qualité de surnuméraire. Après avoir gravi les échelons de la hiérarchie, il obtient de succéder à son père au poste de directeur des douanes à Abbeville à 37 ans, et y accomplit une longue carrière de chef de circonscription. Suite à la parution d'ouvrages dans lesquels II aborde la politique douanière et les mœurs de la vie administrative, la direction générale supprime la direction d'Abbeville et Boucher de Perthes est mis à la retraite en janvier 1853. Considéré comme le père de la préhistoire, Il joue un grand rôle dans la connaissance de l'homme préhistorique. Il organise des fouilles et publie à la suite un ouvrage « Antiquités celtiques et antédiluviennes » (3 tomes de 1847 à 1864).
Pendant sa retraite, il entreprend de nombreux voyages à travers l'Europe, l'Afrique du Nord et l'Asie pour faire connaître ses théories sur l'homme antédiluvien. Il publie le récit de ses voyages dans sept volumes décrivant ses considérations sur les pays visités et leurs habitants ponctuées d'anecdotes pleines d'humour.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Maillet à estampiller 1860.
Ce maillet a été conçu lors de l'annexion définitive de la Savoie par la France. Sur l'estampille est inscrit «Douanes Savoie neutralisée ».
Très convoitée, la Savoie fut annexée par la France au cours de la Révolution française et fit également partie du Premier Empire. Plus tard, elle fut rendue au royaume de Piedmont- Sardaigne.
Mais lorsque les ducs de Savoie devinrent rois d'Italie, en 1860, la Savoie fut cédée à la France. Un plébiscite propose aux savoyards de faire partie de la France tout en obtenant le statut de zone franche et donne l'avis favorable de la population à la réunion de la Savoie à la France.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Les rapports de la Douane et du sel ont duré 700 ans, de la fin du XIIIe siècle au lendemain de la Libération.
Perçu au temps de la gabelle sous forme de vente forcée au bénéfice d’un monopole et rendu intolérable par ses excès, l’impôt du sel disparaît de 1790 à 1806.
Après cette brève éclipse, il réapparaît sous forme de droit de consommation prélevé à la production.
Menacé en 1814, puis en 1848, il est allégé et il survit.
L'impôt sur le sel, la gabelle qui a donné le surnom de « gabelous » aux douaniers est rendu intolérable par les excès de la Ferme générale. Elle disparaît en 1790 après la Révolution. Rétablie par Napoléon 1er en 1806 sous une forme moins contraignante, cette taxe sur la consommation du sel traverse le 19e siècle et la première moitié du 20e sans susciter des protestations comparables à celles qui entraînent la déroute des Fermiers généraux.
Les brigades de douane contrôlent les salins, salines et usines chimiques qui utilisent le sel comme matière première et surveillent notamment les entrepôts de stockage établis sur les côtes méditerranéennes et atlantiques.
Les agents affectés à la surveillance des marais, zone peu salubre, mènent une vie difficile due à la « fièvre des marais ».
Cet impôt est définitivement abrogé en 1946 par l’Assemblée Nationale.
2 Boisseau de brouage 1984 Reconstitution
Ce « sel cône tronqué » anciennement dénommé « demi-hectolitre » sert au 19e siècle à mesurer le sel à la sortie des salins et évite le tassement du sel et donc la fraude sur le poids.
3 Fasquelines 19e siècle.
Instrument de mesure du sel, cet appareil tire son nom de son inventeur M. Fasquet, cadre des douanes. Il est composé de 50 plaques de fer blanc numérotées par dizaines et passées dans un anneau de fer adapté à un manche de bois.
A chaque mesure versée dans le cône, l'employé fait passer une plaque dans la partie supérieure de l'appareil. Le résultat est noté dans un livret spécial : le « carnet d'écor » ou « portatif ». L'utilisation de la fasqueline sera adopté pour le dénombrement des colis et des ballots.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. La visite des pacotiileuses Copie d'après Rémy Cogghe 20e siècle Huile sur bois
Les femmes qui fraudaient à la frontière étaient appelées des « pacotilleuses ». Elles cachaient dans leurs jupons les marchandises de contrebande (cigarettes, allumettes...). La visite est le terme désignant la fouille au corps qu'effectuaient les douaniers.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. La contrefaçon est un phénomène ancien devenu un des fléaux économiques des sociétés contemporaines. Outre les problèmes commerciaux qu'elle suscite, elle trompe le consommateur en lui faisant courir des risques pour sa santé et sa sécurité. Elle constitue également une menace pour l'emploi.
On assiste depuis quelques années à une diversification des produits contrefaits ; outre les traditionnelles copies de marque de luxe (maroquinerie, parfum, prêt-à-porter), la douane saisit des jouets, des médicaments, des pièces automobiles...
En 2012, la douane a saisi 4,6 millions d'articles de contrefaçon importés sans déclaration, en contrebande ou détenus irrégulièrement, contre 8,9 millions en 2011.
Cependant la douane adapte son dispositif aux nouvelles formes de commerce : 1,4 million d'articles de contrefaçon achetés sur Internet ont été saisis en 2012, notamment des médicaments contrefaisants. Œufs d'orfèvre
Contrefaisant Fabergé 2010
La marque Fabergé est associée aux luxueuses créations de l'orfèvre Karl Peter Fabergé, notamment la série des œufs impériaux de Pâques offerts par le tsar Nicolas II à son épouse. Les réalisations, même les plus simples, puisaient leur inspiration dans le folklore russe. La marque a toujours existé mais la famille Fabergé est associée de nouveau aux productions depuis 2009.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Avec l'avènement de la révolution industrielle en France, l'accroissement important du volume des calculs comptable fait naître de nouveaux besoins. Le premier arithmomètre date de 1820, il est en quelque sorte le premier modèle de calculatrice de bureau. Il permet de réaliser de nombreuses opérations, additions, soustractions... Pendant un demi-siècle, la machine est seule sur le marché. Son succès important est dû à ses qualités et à sa fiabilité exceptionnelle.
L'acquisition d'une machine représente un investissement non négligeable. En France et à l'étranger, les principaux utilisateurs sont les administrations, les grandes entreprises, les banques...
L'arithmomètre marque le début des applications pratiques du calcul mécanique et son principe de fonctionnement subsiste jusque sur les calculatrices électriques les plus récentes (1970-1980). C'est à cette époque que les techniques électroniques ont détrôné les machines mécaniques et électro-mécaniques.
L'arithmomètre n'est pas l'ancêtre du micro-ordinateur mais il est l'un des premiers exemples de la mécanisation de la pensée.
Description. La machine faite de bronze et d’acier est logée dans un long coffret de bois. La partie visible comporte une platine fixe pourvue de curseurs d’affichage dits curseurs d’inscription, d’une manivelle permettant d’actionner le mécanisme intérieur et d’un levier de sélection des quatre opérations de calcul. Sur la gauche une petite plaque en verre dépoli permet d’inscrire les comptes intermédiaires et ferme une logette de rangement destinée aux chevilles d’ivoire qui servent à marquer les virgules et les décimales sur la platine.
Le reste de l'espace est occupé par un chariot mobile où apparaissent les lucarnes du totalisateur et du compteur ainsi que les boutons mobiles assignés au fonctionnement des effaceurs (remise à zéro de l'affichage) et à la translation aisée au chariot. L'organe principal du mécanisme, l'entraîneur à cylindres (cylindres de Leibniz mis au point en 1673 par l'inventeur du même nom) se situe sous la platine fixe. Un système annexe de pignons, d'axes coulissants, de roues d'angle et de disques totalisateurs actionnés par les curseurs d'inscription, la manivelle de la platine, et les boutons moletés du chariot mobile, vient compléter le mécanisme. Ce dispositif permet de libérer l'esprit, par une automatisation du report des retenues, d'une opération de calcul fastidieuse et répétitive.
Comment fonctionne cette étonnante machine ?
La première opération consiste à remettre à zéro l'affichage des compteurs à l'aide du bouton effaceur. L'opération est choisie à l'aide d'un levier.
Prenons un exemple : pour une addition, le premier nombre inscrit sur le premier curseur en partant de la droite s'affiche sur la lucarne du totalisateur après un tour de manivelle. Le deuxième nombre remplacera le premier sur le curseur d'inscription et sera répercuté au totalisateur par un nouveau tour de manivelle.
Soustraction, multiplication et division procèdent du même principe.
A noter que l'arithmomètre permet aussi d’extraire les racines carrées et cubiques et de calculer les intérêts et escomptes.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. L'organe principal du mécanisme, l'entraîneur à cylindres (cylindres de Leibniz mis au point en 1673 par l'inventeur du même nom) se situe sous la platine fixe. Un système annexe de pignons, d'axes coulissants, de roues d'angle et de disques totalisateurs actionnés par les curseurs d'inscription, la manivelle de la platine, et les boutons moletés du chariot mobile, vient compléter le mécanisme. Ce dispositif permet de libérer l'esprit, par une automatisation du report des retenues, d'une opération de calcul fastidieuse et répétitive.
Comment fonctionne cette étonnante machine ?
La première opération consiste à remettre à zéro l'affichage des compteurs à l'aide du bouton effaceur. L'opération est choisie à l'aide d'un levier.
Prenons un exemple : pour une addition, le premier nombre inscrit sur le premier curseur en partant de la droite s'affiche sur la lucarne du totalisateur après un tour de manivelle. Le deuxième nombre remplacera le premier sur le curseur d'inscription et sera répercuté au totalisateur par un nouveau tour de manivelle.
Soustraction, multiplication et division procèdent du même principe.
A noter que l'arithmomètre permet aussi d’extraire les racines carrées et cubiques et de calculer les intérêts et escomptes.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Les plaques des couvre-chefs sont la signature d’une époque. Elles portent les symboles des gouvernements qui se sont succédés.
Sous le 1’Empire l'aigle impérial orne les plaques. Il est parfois accompagné d'un œil rayonnant et toujours associé à une cocarde tricolore.
En 1814, le lys et la couronne, emblèmes royaux de la Restauration, apparaissent sur les plaques. La cocarde est blanche.
Sous la Monarchie parlementaire de juillet en 1830, on retrouve la cocarde bleu, blanc, rouge et on abandonne les emblèmes royaux pour le coq, le chêne et le laurier.
Sous la 3e République le coq disparaît de la plaque.
En 1875 la grenade dans un cor de chasse remplace définitivement toutes les autres insignes, en 1903 elle est directement bordée sur le képi.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. L'ivoire est à l'origine de la mobilisation de la communauté internationale qui a conduit à la CITES. En effet, cette matière fait l'objet de nombreux trafics et conduit à la disparition des éléphants, aussi bien en Asie qu'en Afrique. Les éléphants furent la première espèce à être protégée par CITES.
Le netsuké servait à maintenir une bourse à la ceinture du kimono, dépourvu de poche. Les premiers, en coquillages, pierres ou racines, remontent au 16e siècle. L'ivoire sculpté est utilisé à partir du 17e siècle. Les artistes s'inspirent de légendes, de l'histoire, des traditions, de la nature.
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Musée des Douanes, place de la Bourse.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Okimono
Couple princier, ivoire
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Saint-Mathieu
Anonyme, attribué à l'école de Ribera
17e siècle
Mathieu Lévy était un publicain - un collecteur de taxes et d'impôts - à Capharnaüm en Palestine. Converti au christianisme, il renonce à sa carrière pour suivre Jésus, dont il devient l'un des apôtres. Il eut pour tâche de convertir l'Ethiopie. C'est lui qui fut à l'origine de la dîme pour l'entretien de l'Eglise et l'assistance des pauvres, et on lui attribue traditionnellement l'écriture du premier évangile canonique. Saint Mathieu est le patron des douaniers en France, mais aussi en Belgique, Italie, Hollande, Allemagne, Luxembourg. Aujourd'hui, il n'y a pas de cérémonie à l'occasion de la fête de ce saint, le 21 septembre, sauf en Italie.
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Musée des Douanes, place de la Bourse. Cabane des douaniers, effet d'après-midi.
Claude Monet (Paris, 1840-Giverny, 1926) Huile sur toile
Le 5 février 1882, Claude Monet s'installe Pourville, petit hameau de pêcheurs près de Dieppe.
Au hasard de ses promenades, il découvre ce qui va constituer l’un de ses motifs préférés : le poste de douaniers de Petit Ailly.
Au cours de ses deux premiers séjours (février/avril et juin/octobre 1882), Claude Monet exécute 18 toiles intégrant la «cabane des douaniers ». Dans le souci de varier ses titres, il la baptise quelquefois "maison du pêcheur".
Il n'est pas toujours aisé de distinguer les toiles du séjour hivernal de celles qui ont été peintes au cours de l’été. Ce tableau fait peut-être partie des réalisations estivales.
Monet fera d'autres voyages à Pourville plus tard et réalisera d'autres toiles sur des thèmes similaires.