Saint-Emilion. <br> L'ancien couvent des jacobins.
Saint-Emilion.
L'ancien couvent des jacobins.
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Saint-Emilion. <br> Ancienne église des dominicains.
Saint-Emilion.
Ancienne église des dominicains.
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Saint-Emilion. <br> Le portail de l'église des dominicains.
Saint-Emilion.
Le portail de l'église des dominicains.
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Saint-Emilion. <br> L'hôtel de ville (XVIIIe siècle).
Saint-Emilion.
L'hôtel de ville (XVIIIe siècle).
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Saint-Emilion. <br> Maison gothique.
Saint-Emilion.
Maison gothique.
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Saint-Emilion. <br> Un tertre est définit comme étant un monticule de terre, une butte. Il prend tout son sens à Saint-Emilion où le site est naturellement doté de pentes. Le village a en effet su s’adapter en modelant son relief avec des tertres désignant ces ruelles typiques de la cité, pentue et au pavage irrégulier. Quatre tertres permettent de relier les deux parties de la ville : la ville haute et la ville basse.
Saint-Emilion.
Un tertre est définit comme étant un monticule de terre, une butte. Il prend tout son sens à Saint-Emilion où le site est naturellement doté de pentes. Le village a en effet su s’adapter en modelant son relief avec des tertres désignant ces ruelles typiques de la cité, pentue et au pavage irrégulier. Quatre tertres permettent de relier les deux parties de la ville : la ville haute et la ville basse.
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Saint-Emilion. <br> Quant à l’origine des pierres, il faut se rendre outre-manche. Suite au mariage d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri Plantagenêt en 1152, la Guyenne passe sous domination anglaise et ce jusqu’à la fin de la Guerre de Cent Ans en 1453. Trois siècles de domination, pendant lesquels les rois d’Angleterre sont également ducs d’Aquitaine et exercent leur pouvoir sur notre région.
Ces pavés nous viennent donc des anglais, qui à chacun de leurs voyages en bateaux en lestaient leurs cales et les remplissaient ensuite de barriques abritant un précieux breuvage pourpre : le vin.
Les pierres ainsi laissées sur les berges de la Dordogne firent le bonheur des terrassiers.
Saint-Emilion.
Quant à l’origine des pierres, il faut se rendre outre-manche. Suite au mariage d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri Plantagenêt en 1152, la Guyenne passe sous domination anglaise et ce jusqu’à la fin de la Guerre de Cent Ans en 1453. Trois siècles de domination, pendant lesquels les rois d’Angleterre sont également ducs d’Aquitaine et exercent leur pouvoir sur notre région. Ces pavés nous viennent donc des anglais, qui à chacun de leurs voyages en bateaux en lestaient leurs cales et les remplissaient ensuite de barriques abritant un précieux breuvage pourpre : le vin. Les pierres ainsi laissées sur les berges de la Dordogne firent le bonheur des terrassiers.
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Saint-Emilion. <br> Le clocher de l'église monolithe.
Saint-Emilion.
Le clocher de l'église monolithe.
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Saint-Emilion. <br> La Tour du Roy est le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32m. Cette tour quadrangulaire, haute de 14,50m, et de 9.50 m de côté est divisée en 3 niveaux. Les murs extérieurs ainsi que les angles du bâtiment sont parcourus de contreforts plats qui viennent renforcer l’édifice.
Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l'Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros. Cependant certains textes indiquent que c'est Henri III Plantagenêt, roi d'Angleterre et Duc d'Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais.
Saint-Emilion.
La Tour du Roy est le seul donjon roman encore intact en Gironde. Situé à l’intérieur des remparts de la cité, l’édifice repose sur un massif rocheux isolé de toutes parts et creusé de grottes naturelles et de carrières exploitées depuis le Moyen-âge. Du sol de la plus basse terrasse au sommet, on note une hauteur de 32m. Cette tour quadrangulaire, haute de 14,50m, et de 9.50 m de côté est divisée en 3 niveaux. Les murs extérieurs ainsi que les angles du bâtiment sont parcourus de contreforts plats qui viennent renforcer l’édifice. Les historiens divergent sur sa date de construction… En 1224, le Roi de France, Louis VIII, dit le Lion conquit une partie de l'Aquitaine dont le Bordelais. Ses troupes occupaient Saint-Emilion et il aurait confirmé son intention d’y faire construire une fortification intra-muros. Cependant certains textes indiquent que c'est Henri III Plantagenêt, roi d'Angleterre et Duc d'Aquitaine, qui en 1237, en ordonna la construction, lorsque Saint-Emilion tombe à nouveau sous le contrôle des anglais.
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Saint-Emilion. L'église monolithe et son clocher.<br> i elle se révèle aux yeux du visiteur par la position d’un clocher haut de 68 mètres, elle se dérobe ensuite derrière l’élégance de trois ouvertures en façade et d’un portail gothique souvent clos.
Saint-Emilion. L'église monolithe et son clocher.
i elle se révèle aux yeux du visiteur par la position d’un clocher haut de 68 mètres, elle se dérobe ensuite derrière l’élégance de trois ouvertures en façade et d’un portail gothique souvent clos.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br>
Saint-Emilion. L'église monolithe.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br>
Saint-Emilion. L'église monolithe.
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Saint-Emilion. L'église monolithe.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br> Les  trois ouvertures en façade
Saint-Emilion. L'église monolithe.
Les trois ouvertures en façade
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br> C'est un édifice religieux souterrain creusé au début du XIIème siècle dans des proportions impressionnantes (38m de long pour 12 m de haut). Au cœur de la cité, l’église monolithe rappelle l’activité religieuse de la ville au Moyen-âge et intrigue par sa conception hors du commun.
Saint-Emilion. L'église monolithe.
C'est un édifice religieux souterrain creusé au début du XIIème siècle dans des proportions impressionnantes (38m de long pour 12 m de haut). Au cœur de la cité, l’église monolithe rappelle l’activité religieuse de la ville au Moyen-âge et intrigue par sa conception hors du commun.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br> Catacombes. Du grec ancien «mono», signifiant «unique» et «lithos», «pierre», son nom qualifie un édifice creusé à l’intérieur du plateau calcaire et dont la structure actuelle forme encore un seul bloc. Le but de sa réalisation tient sans doute au développement de la cité autour d’une activité de pèlerinage sur le tombeau du saint patron Saint-Emilion. En souvenir de l’ermite breton qui se serait installé dans une grotte toute proche au VIIIème siècle, et dans le but d’édifier les fidèles, l’ambition de réaliser une église reliquaire suffisamment grande pour accueillir des centaines de pèlerins naquit.
Sculptée  XIIème siècle, peinte au XIVème, dévastée au XVIème, malmenée au XVIIIème pendant la Révolution et restaurée au XXème !
Saint-Emilion. L'église monolithe.
Catacombes. Du grec ancien «mono», signifiant «unique» et «lithos», «pierre», son nom qualifie un édifice creusé à l’intérieur du plateau calcaire et dont la structure actuelle forme encore un seul bloc. Le but de sa réalisation tient sans doute au développement de la cité autour d’une activité de pèlerinage sur le tombeau du saint patron Saint-Emilion. En souvenir de l’ermite breton qui se serait installé dans une grotte toute proche au VIIIème siècle, et dans le but d’édifier les fidèles, l’ambition de réaliser une église reliquaire suffisamment grande pour accueillir des centaines de pèlerins naquit. Sculptée XIIème siècle, peinte au XIVème, dévastée au XVIème, malmenée au XVIIIème pendant la Révolution et restaurée au XXème !
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br>
Saint-Emilion. L'église monolithe.
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Saint-Emilion. L'église monolithe. <br> Les armatures en fer sont destinées à consolider les piliers à cause du poids du clocher.
Saint-Emilion. L'église monolithe.
Les armatures en fer sont destinées à consolider les piliers à cause du poids du clocher.
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Saint-Emilion. <br>
Saint-Emilion.
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Saint-Emilion. <br>
Saint-Emilion.
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Saint-Emilion. L'Ermitage.<br>L’Ermitage de Saint-Émilion se situe sous la chapelle de la Trinité.
Saint-Emilion. L'Ermitage.
L’Ermitage de Saint-Émilion se situe sous la chapelle de la Trinité.
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Saint-Emilion. L'Ermitage.<br> Au VIIIe siècle, un Breton nommé Émilion, natif de Vannes et célèbre pour ses miracles, décide de quitter sa terre natale pour se retirer et se consacrer à la prière. Longeant la côte Atlantique, il devient moine puis s’installe à Ascumbas, ancien nom de la cité de Saint-Émilion.
Rejoint par quelques disciples Bénédictins, il y fonde la première communauté religieuse et évangélise la population; créant ainsi une grande cité monastique à laquelle les fidèles donnèrent son nom.
Le saint homme serait mort en l’an 767, après avoir passé les dix-sept dernières années de sa vie dans son ermitage, simple grotte située au cœur du village. C’est autour de celui-ci que fut construite la cité.
Saint-Emilion. L'Ermitage.
Au VIIIe siècle, un Breton nommé Émilion, natif de Vannes et célèbre pour ses miracles, décide de quitter sa terre natale pour se retirer et se consacrer à la prière. Longeant la côte Atlantique, il devient moine puis s’installe à Ascumbas, ancien nom de la cité de Saint-Émilion. Rejoint par quelques disciples Bénédictins, il y fonde la première communauté religieuse et évangélise la population; créant ainsi une grande cité monastique à laquelle les fidèles donnèrent son nom. Le saint homme serait mort en l’an 767, après avoir passé les dix-sept dernières années de sa vie dans son ermitage, simple grotte située au cœur du village. C’est autour de celui-ci que fut construite la cité.
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Saint-Emilion. Chapelle de la Trinité<br>
Saint-Emilion. Chapelle de la Trinité
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