Le château de Montaigne.<br> L'orangerie.
Le château de Montaigne.
L'orangerie.
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> L'entrée principale est constituée par le châtelet qui flanque la tour de Montaigne du XVIe siècle
Le château de Montaigne.
L'entrée principale est constituée par le châtelet qui flanque la tour de Montaigne du XVIe siècle
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Le château de Montaigne.<br> L'angle Nord-Est est fermé par une seconde tour, appelée tour Trachère ou tour de Madame, car, d'après la tradition, l'épouse de Montaigne y avait ses appartements.
Le château de Montaigne.
L'angle Nord-Est est fermé par une seconde tour, appelée tour Trachère ou tour de Madame, car, d'après la tradition, l'épouse de Montaigne y avait ses appartements.
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Le château de Montaigne.<br> Au bout du mur des dépendances, la tour de Madame, à l'angle est.
Le château de Montaigne.
Au bout du mur des dépendances, la tour de Madame, à l'angle est.
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Le château de Montaigne.<br> La tour de Montaigne, côté sud.
Le château de Montaigne.
La tour de Montaigne, côté sud.
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Le château de Montaigne.<br> Le bâtiment percé de grandes baies vitrées est l’orangerie, serre construite par Pierre Magne, propriétaire du château au XIXème siècle. L'orangerie est bâtie contre une muraille, vestige de la forteresse du XIVème siècle, qui ferme la
Le château de Montaigne.
Le bâtiment percé de grandes baies vitrées est l’orangerie, serre construite par Pierre Magne, propriétaire du château au XIXème siècle. L'orangerie est bâtie contre une muraille, vestige de la forteresse du XIVème siècle, qui ferme la "Basse-Cour". On aperçoit, contre la grande tour, la petite tour ronde de l'escalier. Cet espace qui s'étend au-delà du château était, à l'époque-médiévale, doté de bâtiments annexes (fermes, maisons...).
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Le château de Montaigne.<br>
Le château de Montaigne.
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Le château de Montaigne.<br> A gauche, l’allée est bordée de cèdres dont certains sont âgés «de plusieurs centaines d'années. Elle fut tracée par Grimon Eyquem, grand-père de Montaigne qui obtint, en 1486, la portion de terrait suffisante pour aller de sa maison noble ” droit à l'église de Saint-Michel à pied et avec chevaux
Le château de Montaigne.
A gauche, l’allée est bordée de cèdres dont certains sont âgés «de plusieurs centaines d'années. Elle fut tracée par Grimon Eyquem, grand-père de Montaigne qui obtint, en 1486, la portion de terrait suffisante pour aller de sa maison noble ” droit à l'église de Saint-Michel à pied et avec chevaux". Le Cèdre est un arbre résistant «dont la hauteur peut atteindre 30 à 35 mètres. Ses feuilles à aiguilles persistantes sont rassemblées en petits bouquets. On le reconnaît à sa forme de table quand il est très vieux.
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Le château de Montaigne.<br> Le rond-point de la croix. Il marque la limite du parc du château. A gauche, remarquez la croix en pierre qui a donné sort nom au rond-point.
Le château de Montaigne.
Le rond-point de la croix. Il marque la limite du parc du château. A gauche, remarquez la croix en pierre qui a donné sort nom au rond-point.
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Le château de Montaigne.<br> La tour du château d’eau. Cette construction était sans doute un ancien moulin, car à l’époque de Montaigne, les p1ateaux étaient couverts de champs de céréales. Ce village de Saint-Michel avait alors pour nom «  Saint-Michel et Bonrnefare » évocateur de ces nombreux édifices qui tournaient au vent des coteaux ou sur les rivières proches, la Lidoire et le Léchou.
Depuis, les vignes sont venues remplacer les champs de blé, et l’ancien moulin a été transformé en réserve d’eau.
Le château de Montaigne.
La tour du château d’eau. Cette construction était sans doute un ancien moulin, car à l’époque de Montaigne, les p1ateaux étaient couverts de champs de céréales. Ce village de Saint-Michel avait alors pour nom « Saint-Michel et Bonrnefare » évocateur de ces nombreux édifices qui tournaient au vent des coteaux ou sur les rivières proches, la Lidoire et le Léchou. Depuis, les vignes sont venues remplacer les champs de blé, et l’ancien moulin a été transformé en réserve d’eau.
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Château Boutinet.
Château Boutinet.
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Château Boutinet.
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Château Boutinet.
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Château Boutinet.
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Château Boutinet.
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Château Boutinet.
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Château Boutinet.<br> Une partie du vignoble.
Château Boutinet.
Une partie du vignoble.
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Saint-Emilion. Le palais Cardinal<br> Le Cardinal auquel fait allusion le nom du monument était Gaillard de la Mothe, neveu de l’archevêque de Bordeaux, Bertrand de Goth, devenu le fameux Pape Clément V au début du  XIVème siècle. Celui-ci octroyât à son neveu le titre de Cardinal de Sainte Luce, 1er doyen du chapitre des chanoines Augustins, ainsi qu’une luxueuse et confortable demeure aujourd’hui connu sous le nom de «Palais Cardinal». Les ruines de la façade encore présente aujourd’hui nous font penser que ce magnifique palais a été construit dès le XIIème siècle. En effet, des éléments artistiques romans sont bien présents : arc en plein cintre pour les ouvertures dont les voussures présentent des décors géométriques et végétaux ; les baies géminées et leurs décorations soignées similaires à d’autres monuments de la cité médiévales datant du début XIIème siècle. La présence de conduits pour les latrines atteste un confort certain à cet édifice.
Ces détails nous font dire que le but premier de cet édifice n’était pas la défense mais plutôt l’affichage d’une certaine richesse de la ville aux yeux des marchands et pèlerins en transit à Saint-Emilion. Les murs de ce palais, encore visible aujourd’hui, font partis d’un mur d’enceinte de la cité, qui aurait été édifié en même temps que le Palais…
Saint-Emilion. Le palais Cardinal
Le Cardinal auquel fait allusion le nom du monument était Gaillard de la Mothe, neveu de l’archevêque de Bordeaux, Bertrand de Goth, devenu le fameux Pape Clément V au début du XIVème siècle. Celui-ci octroyât à son neveu le titre de Cardinal de Sainte Luce, 1er doyen du chapitre des chanoines Augustins, ainsi qu’une luxueuse et confortable demeure aujourd’hui connu sous le nom de «Palais Cardinal». Les ruines de la façade encore présente aujourd’hui nous font penser que ce magnifique palais a été construit dès le XIIème siècle. En effet, des éléments artistiques romans sont bien présents : arc en plein cintre pour les ouvertures dont les voussures présentent des décors géométriques et végétaux ; les baies géminées et leurs décorations soignées similaires à d’autres monuments de la cité médiévales datant du début XIIème siècle. La présence de conduits pour les latrines atteste un confort certain à cet édifice. Ces détails nous font dire que le but premier de cet édifice n’était pas la défense mais plutôt l’affichage d’une certaine richesse de la ville aux yeux des marchands et pèlerins en transit à Saint-Emilion. Les murs de ce palais, encore visible aujourd’hui, font partis d’un mur d’enceinte de la cité, qui aurait été édifié en même temps que le Palais…
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Saint-Emilion. La Grande Muraille.<br> Elle est le modeste vestige d’un immense monastère Dominicain du XIIème siècle. Par tradition, les Dominicains font partie de la famille des moines mendiants au côté des Franciscains. Leur règle est basée sur la notion de pauvreté individuelle. Pour que l’architecture de leur monastère corresponde à cet idéal, certaines règles devaient être appliquées. Les bâtiments conventuels et l’église ne devaient pas excéder une certaine hauteur. Ce pan de mur laisse à penser que les frères mendiants de Saint-Emilion ne devaient pas être aussi pauvre que leur ordre l’exigeait. Des questions politiques et militaires eurent raison de ce monument religieux. La duchesse Aliénor d’Aquitaine, au XIIème siècle, pris pour second époux Henri Plantagenêt futur Roi d’Angleterre. Elle lui donna ainsi le titre de Duc d’Aquitaine, mais il eut l’attitude et l’autorité d’un roi sur la région. Ce fut le début  de trois cent ans de tensions entre France et Angleterre. Les cent dernières années sont connues sous le nom de Guerre de Cent Ans (1337-1453).
Au début de la Guerre de Cent Ans, les troupes françaises en lutte pour réaffirmer le pouvoir de leur roi, trouvèrent refuge dans le monastère des Dominicains. Le bâtiment était idéalement situé non loin de l’enceinte fortifiée. Il devenait alors un refuge, un poste d’observation et une ligne de front de bonne qualité. Les Dominicains ne se sentant plus en sécurité, quittèrent leur grand monastère et s’installèrent intra muros. le monastère, quant à lui, fut volontairement détruit, ne laissant sur pied que cet élégant pan de mur.
Saint-Emilion. La Grande Muraille.
Elle est le modeste vestige d’un immense monastère Dominicain du XIIème siècle. Par tradition, les Dominicains font partie de la famille des moines mendiants au côté des Franciscains. Leur règle est basée sur la notion de pauvreté individuelle. Pour que l’architecture de leur monastère corresponde à cet idéal, certaines règles devaient être appliquées. Les bâtiments conventuels et l’église ne devaient pas excéder une certaine hauteur. Ce pan de mur laisse à penser que les frères mendiants de Saint-Emilion ne devaient pas être aussi pauvre que leur ordre l’exigeait. Des questions politiques et militaires eurent raison de ce monument religieux. La duchesse Aliénor d’Aquitaine, au XIIème siècle, pris pour second époux Henri Plantagenêt futur Roi d’Angleterre. Elle lui donna ainsi le titre de Duc d’Aquitaine, mais il eut l’attitude et l’autorité d’un roi sur la région. Ce fut le début de trois cent ans de tensions entre France et Angleterre. Les cent dernières années sont connues sous le nom de Guerre de Cent Ans (1337-1453). Au début de la Guerre de Cent Ans, les troupes françaises en lutte pour réaffirmer le pouvoir de leur roi, trouvèrent refuge dans le monastère des Dominicains. Le bâtiment était idéalement situé non loin de l’enceinte fortifiée. Il devenait alors un refuge, un poste d’observation et une ligne de front de bonne qualité. Les Dominicains ne se sentant plus en sécurité, quittèrent leur grand monastère et s’installèrent intra muros. le monastère, quant à lui, fut volontairement détruit, ne laissant sur pied que cet élégant pan de mur.
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Saint-Emilion. La Grande Muraille.<br>
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Saint-Emilion. <br> Les remparts.
Saint-Emilion.
Les remparts.
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