<center>Le Panthéon.</center>Ernest Dubois Marbre. Le Vengeur évoque un épisode célèbre de la révolution : la fin héroïque du vengeur du peuple au cours de la bataille navale du 13 prairial an II (1er juin 1794). Le Vengeur, affrontant des vaisseaux ennemis, refusa de se rendre et coula. Sur 723 hommes, seul 260 furent recueillis par les Anglais.
Le Panthéon.
Ernest Dubois Marbre. Le Vengeur évoque un épisode célèbre de la révolution : la fin héroïque du vengeur du peuple au cours de la bataille navale du 13 prairial an II (1er juin 1794). Le Vengeur, affrontant des vaisseaux ennemis, refusa de se rendre et coula. Sur 723 hommes, seul 260 furent recueillis par les Anglais.
92
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Les piliers sont réunis par quatre grands arcs. L'ensemble du dôme comprend trois coupoles. La première, ouverte au centre, laisse voir la seconde que Gros a décoré d'une fresque.
Le Panthéon.
Les piliers sont réunis par quatre grands arcs. L'ensemble du dôme comprend trois coupoles. La première, ouverte au centre, laisse voir la seconde que Gros a décoré d'une fresque.
93
<center>Le Panthéon.</center>LA PEINTURE DE LA COUPOLE Par Antoine Gros, 1824 : L’Apothéose de sainte Geneviève où figurent les rois de France les plus célèbres. En 1811, Antoine Gros se voit confier par Napoléon ier le décor de la coupole du Panthéon mais dès la première abdication de l’empereur, le chantier est suspendu. Le programme iconographique est définitivement modifié avec la seconde Restauration afin de plaire au nouveau souverain. Gros substitue au couple impérial, un couple comprenant Louis XVIIIi et sa nièce la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, accompagné du duc de Bordeaux. Le 4 novembre 1824, Charles X, successeur de Louis XVIII, inaugure officiellement cette œuvre et pleinement satisfait, il attribue à Gros le titre de baron.
Le Panthéon.
LA PEINTURE DE LA COUPOLE Par Antoine Gros, 1824 : L’Apothéose de sainte Geneviève où figurent les rois de France les plus célèbres. En 1811, Antoine Gros se voit confier par Napoléon ier le décor de la coupole du Panthéon mais dès la première abdication de l’empereur, le chantier est suspendu. Le programme iconographique est définitivement modifié avec la seconde Restauration afin de plaire au nouveau souverain. Gros substitue au couple impérial, un couple comprenant Louis XVIIIi et sa nièce la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, accompagné du duc de Bordeaux. Le 4 novembre 1824, Charles X, successeur de Louis XVIII, inaugure officiellement cette œuvre et pleinement satisfait, il attribue à Gros le titre de baron.
94
<center>Le Panthéon.</center>La fresque représente l'Apothéose de sainte Geneviève où figurent les rois de France les plus célèbres.
Le Panthéon.
La fresque représente l'Apothéose de sainte Geneviève où figurent les rois de France les plus célèbres.
95
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Le dôme est soutenu par quatre piliers construits par Rondelet.
Le Panthéon.
Le dôme est soutenu par quatre piliers construits par Rondelet.
96
<center><center>Le Panthéon.</center></center>
Le Panthéon.
97
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Sur les pendentifs de la coupole, diverses allégories relatives au premier Empire : la mort à gauche, la patrie à droite. LES PEINTURES EN PENDENTIFS Par François Gérard, 1831.
La peinture de la coupole est complétée par quatre peintures en pendentifs (ou écoinçons) représentant : La Mort, La Patrie,
Le Panthéon.
Sur les pendentifs de la coupole, diverses allégories relatives au premier Empire : la mort à gauche, la patrie à droite. LES PEINTURES EN PENDENTIFS Par François Gérard, 1831. La peinture de la coupole est complétée par quatre peintures en pendentifs (ou écoinçons) représentant : La Mort, La Patrie,
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>La Justice, la Gloire.
Le Panthéon.
La Justice, la Gloire.
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<center>Le Panthéon.</center>La peinture de la coupole est complétée par quatre peintures en pendentifs (ou écoinçons) représentant : La Mort,
Le Panthéon.
La peinture de la coupole est complétée par quatre peintures en pendentifs (ou écoinçons) représentant : La Mort,
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<center>Le Panthéon.</center>La Patrie,
Le Panthéon.
La Patrie,
101
<center>Le Panthéon.</center>La Justice. Ces sujets allégoriques participent également aux desseins religieux et politiques de l’époque. On peut noter la présence de la représentation du Panthéon audessus de la Justice,
Le Panthéon.
La Justice. Ces sujets allégoriques participent également aux desseins religieux et politiques de l’époque. On peut noter la présence de la représentation du Panthéon audessus de la Justice,
102
<center>Le Panthéon.</center>et de Napoléon étreignant la Gloire.
Le Panthéon.
et de Napoléon étreignant la Gloire.
103
<center>Le Panthéon.</center>Paul-Jean-Baptiste GASQ 1860-1944.
Pierre.
A la gloire des Généraux de la Révolution.
Groupe sculpté surmonté d'un obélisque, orné d'une figure de la république et de drapeaux en bas-reliefs. Bonaparte à cheval entouré de quatre généraux.
Le Panthéon.
Paul-Jean-Baptiste GASQ 1860-1944. Pierre. A la gloire des Généraux de la Révolution. Groupe sculpté surmonté d'un obélisque, orné d'une figure de la république et de drapeaux en bas-reliefs. Bonaparte à cheval entouré de quatre généraux.
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<center>Le Panthéon.</center>Aux orateurs et publicistes de la Restauration (1903)
Laurent Honoré Marqueste (1848-1920)
Monument en pierre. Le groupe des orateurs et publicistes de la Restauration est composé de Benjamin Constant, du comte Pierre de Serre, Casimir Perrier, Armand Carrel, du général Maximilien Foy, Jacques-Antoine Manuel, du vicomte François-René de Chateaubriand.
Le Panthéon.
Aux orateurs et publicistes de la Restauration (1903) Laurent Honoré Marqueste (1848-1920) Monument en pierre. Le groupe des orateurs et publicistes de la Restauration est composé de Benjamin Constant, du comte Pierre de Serre, Casimir Perrier, Armand Carrel, du général Maximilien Foy, Jacques-Antoine Manuel, du vicomte François-René de Chateaubriand.
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>Laurent-Honoré MARQUESTE
1848-1920
Pierre
Commande Publique 1903
AUX ORATEURS ET PUBLICISTES DE LA RESTAURATION
L'obélisque adossé au pilier porte, en haut, la figure de la Victoire tenant une torche ; en dessous, les grandes armes de France, surmontées de la couronne royale, plus bas le groupe des orateurs et publicistes : Benjamin Constant, le comte Pierre de Serre, Casimir Perier, Armand Carrel, le général Maximilien Foy, Jacques-Antoine Manuel, le vicomte François-René de Chateaubriand.
Le Panthéon.
Laurent-Honoré MARQUESTE 1848-1920 Pierre Commande Publique 1903 AUX ORATEURS ET PUBLICISTES DE LA RESTAURATION L'obélisque adossé au pilier porte, en haut, la figure de la Victoire tenant une torche ; en dessous, les grandes armes de France, surmontées de la couronne royale, plus bas le groupe des orateurs et publicistes : Benjamin Constant, le comte Pierre de Serre, Casimir Perier, Armand Carrel, le général Maximilien Foy, Jacques-Antoine Manuel, le vicomte François-René de Chateaubriand.
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<center>Le Panthéon.</center>A Diderot et aux Encyclopédistes (1925)
Alphonse-Camille Terroir (1875-1955)
Ce groupe en pierre porte l'inscription
Le Panthéon.
A Diderot et aux Encyclopédistes (1925) Alphonse-Camille Terroir (1875-1955) Ce groupe en pierre porte l'inscription "L'encyclopédie prépare l'idée de la Révolution".
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>Alphonse-Camille Terroir (1875-1913)
Pierre
A DIDEROT ET AUX ENCYCLOPEDISTES
Groupe composé d'un grand obélisque orné, au sommet, d'un écu avec bonnet phrygien et du faisceau de licteur ; en-dessous, deux figures féminines, debout, de part et d'autre de l'inscription L'Encyclopédie prépare l'idée de la Révolution ; à gauche et à droite, deux autres figures allégoriques, assises, la Vérité (avec un miroir) et la Force. Au-dessous, le tombeau en plan couché montre le profil de Denis Diderot.
Le Panthéon.
Alphonse-Camille Terroir (1875-1913) Pierre A DIDEROT ET AUX ENCYCLOPEDISTES Groupe composé d'un grand obélisque orné, au sommet, d'un écu avec bonnet phrygien et du faisceau de licteur ; en-dessous, deux figures féminines, debout, de part et d'autre de l'inscription L'Encyclopédie prépare l'idée de la Révolution ; à gauche et à droite, deux autres figures allégoriques, assises, la Vérité (avec un miroir) et la Force. Au-dessous, le tombeau en plan couché montre le profil de Denis Diderot.
108
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Albert Bartholomé (1848-1928). Pierre et marbre
Monument à JEAN-JACQUES ROUSSEAU-
Groupe central : la Philosophie entre la Nature et la Vérité ; à gauche, la 
Musique, à droite, la Gloire.
Le Panthéon.
Albert Bartholomé (1848-1928). Pierre et marbre Monument à JEAN-JACQUES ROUSSEAU- Groupe central : la Philosophie entre la Nature et la Vérité ; à gauche, la Musique, à droite, la Gloire.
109
<center>Le Panthéon.</center>Monument à la Convention nationale (1913)
François-Léon Sicard (1862-1934). Le groupe sculpté prénommé La Convention nationale de François Sicard, est une commande publique passée en 1913 pour célébrer l’avènement de la Ière République. Placée à l’endroit même où se situe habituellement l’autel dans une église, il y a, à travers cette œuvre, la volonté de réaffirmer la République et ses valeurs en ce tournant du XXe siècle. Moins de 10 ans après la loi sur la séparation de l’Église et de l’État de 1905, cette sculpture est une façon de matérialiser l’assise de la République Française. Au centre de cette sculpture monumentale en pierre, la Convention nationale apparaît sous les traits d’une jeune femme coiffée du bonnet phrygien et portant l’épée abaissée. À gauche, un groupe de députés prêtent serment le bras levé vers la Convention. À droite, des soldats symbolisent l’armée de la République : deux jeunes tambours  précèdent de vieux fantassins qui entourent un officier général à cheval (le général Hoche).
Le Panthéon.
Monument à la Convention nationale (1913) François-Léon Sicard (1862-1934). Le groupe sculpté prénommé La Convention nationale de François Sicard, est une commande publique passée en 1913 pour célébrer l’avènement de la Ière République. Placée à l’endroit même où se situe habituellement l’autel dans une église, il y a, à travers cette œuvre, la volonté de réaffirmer la République et ses valeurs en ce tournant du XXe siècle. Moins de 10 ans après la loi sur la séparation de l’Église et de l’État de 1905, cette sculpture est une façon de matérialiser l’assise de la République Française. Au centre de cette sculpture monumentale en pierre, la Convention nationale apparaît sous les traits d’une jeune femme coiffée du bonnet phrygien et portant l’épée abaissée. À gauche, un groupe de députés prêtent serment le bras levé vers la Convention. À droite, des soldats symbolisent l’armée de la République : deux jeunes tambours précèdent de vieux fantassins qui entourent un officier général à cheval (le général Hoche).
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>François-Léon Sicard 1862-1934
Pierre
La convention nationale.
Au sommet de la composition, la Convention apparaît sous les traits d'une jeune femme coiffée du bonnet phrygien et portant l'épée abaissée. A gauche, et gravissant les degrés conduisant vers la convention, un groupe de députés prêtent serment le bras levé. A droite, quelques soldats symbolisent l'armée de la République : deux jeunes tambours précèdent de vieux fantassins qui entourent un officier général à cheval. 
21 septembre 1792 - 26 octobre ~5
LA CONVENTIONNATIONALE - 21 septembre 1792 - 26 octobre 1795.
L'histoire de la Convention nationale peut être divisée en trois périodes distinctes, séparées entre elles par des coups de force : une convention girondine jusqu'au 31 mai 1793, puis une Convention montagnarde  jusqu'au 27 juillet 1794, date de la chute de Robespierre et enfin une Convention thermidorienne. Dès sa première réunion, le 21 septembre 1792, la Convention abolit la monarchie et décide de dater
Le Panthéon.
François-Léon Sicard 1862-1934 Pierre La convention nationale. Au sommet de la composition, la Convention apparaît sous les traits d'une jeune femme coiffée du bonnet phrygien et portant l'épée abaissée. A gauche, et gravissant les degrés conduisant vers la convention, un groupe de députés prêtent serment le bras levé. A droite, quelques soldats symbolisent l'armée de la République : deux jeunes tambours précèdent de vieux fantassins qui entourent un officier général à cheval. 21 septembre 1792 - 26 octobre ~5 LA CONVENTIONNATIONALE - 21 septembre 1792 - 26 octobre 1795. L'histoire de la Convention nationale peut être divisée en trois périodes distinctes, séparées entre elles par des coups de force : une convention girondine jusqu'au 31 mai 1793, puis une Convention montagnarde jusqu'au 27 juillet 1794, date de la chute de Robespierre et enfin une Convention thermidorienne. Dès sa première réunion, le 21 septembre 1792, la Convention abolit la monarchie et décide de dater
111
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Vers la gloire, peinture de Ed. Detaille, posée en lieu et place d'une Ascension du Christ, dans l'abside.
Le Panthéon.
Vers la gloire, peinture de Ed. Detaille, posée en lieu et place d'une Ascension du Christ, dans l'abside.
112
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Au-dessus de la Convention, en singulière opposition, se trouve la mosaïque d’Ernest Hébert, réalisée entre 1875 et 1884 : Le Christ montrant à l’ange de la France les destinées de son peuple (angelvm galliæ cvstodem christvs patriæ fata docet). Dans ce décor sont représentés le Christ, l’ange de la France, la Ville de Paris portant le Scilicet, Jeanne d’Arc et sainte Geneviève. La proximité spatiale de ces deux œuvres rassemble en un regard toute la complexité de ce monument et ses oscillations entre sa destination religieuse ou laïque, reflet des soubresauts historiques de la France depuis le xviiie siècle.
Le Panthéon.
Au-dessus de la Convention, en singulière opposition, se trouve la mosaïque d’Ernest Hébert, réalisée entre 1875 et 1884 : Le Christ montrant à l’ange de la France les destinées de son peuple (angelvm galliæ cvstodem christvs patriæ fata docet). Dans ce décor sont représentés le Christ, l’ange de la France, la Ville de Paris portant le Scilicet, Jeanne d’Arc et sainte Geneviève. La proximité spatiale de ces deux œuvres rassemble en un regard toute la complexité de ce monument et ses oscillations entre sa destination religieuse ou laïque, reflet des soubresauts historiques de la France depuis le xviiie siècle.
113
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Pierre PUVIS DE CHAVANNES
1824-1898
Peintures sur toiles marouflées
Commande publique 1874
SAINTE GENEVIÈVE RAVITAILLANT PARIS ASSIÈGE ET SAINTE GENEVIÈVE VEILLANT SUR PARIS
« Ardente dans sa foi et sa charité Geneviève que les plus grands périls n'ont pu détourner de sa tâche ravitaille Paris assiégé et menacé de la famine. »
Le Panthéon.
Pierre PUVIS DE CHAVANNES 1824-1898 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 SAINTE GENEVIÈVE RAVITAILLANT PARIS ASSIÈGE ET SAINTE GENEVIÈVE VEILLANT SUR PARIS « Ardente dans sa foi et sa charité Geneviève que les plus grands périls n'ont pu détourner de sa tâche ravitaille Paris assiégé et menacé de la famine. »
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>
Le Panthéon.
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>Pierre PUVIS DE CHAVANNES
1824-1898
Peintures sur toiles marouflées
Commande publique 1874
SAINTE GENEVIÈVE RAVITAILLANT PARIS ASSIÈGE ET SAINTE GENEVIÈVE VEILLANT SUR PARIS
« Geneviève soutenue par sa pieuse sollicitude veille sur la ville endormie »
Le Panthéon.
Pierre PUVIS DE CHAVANNES 1824-1898 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 SAINTE GENEVIÈVE RAVITAILLANT PARIS ASSIÈGE ET SAINTE GENEVIÈVE VEILLANT SUR PARIS « Geneviève soutenue par sa pieuse sollicitude veille sur la ville endormie »
116
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Jean-Paul LAURENS
1838-1921
Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874
LA MORT DE SAINTE GENEVIÈVE
Les derniers instants de sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple et sainte Clotilde faisant déposer les restes de son amie dans le tombeau de Clovis en l'église inachevée des Saints-Apôtres qui deviendra l'église sainte Geneviève.
Le Panthéon.
Jean-Paul LAURENS 1838-1921 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 LA MORT DE SAINTE GENEVIÈVE Les derniers instants de sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple et sainte Clotilde faisant déposer les restes de son amie dans le tombeau de Clovis en l'église inachevée des Saints-Apôtres qui deviendra l'église sainte Geneviève.
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>Jean-Paul Laurens, La Mort de sainte Geneviève : La scène illustre Les derniers instants de sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple. La représentation de Clotilde et de Clovis est la volonté de rappeler l’alliance temporelle entre l’Église et la royauté. Le réalisme puissant de Laurens contraste avec le style de Puvis de Chavannes. L’éclairage focalisé sur les principaux personnages donne toute la force et la vigueur et contribue à accroître l’intensité tragique de la scène.
Le Panthéon.
Jean-Paul Laurens, La Mort de sainte Geneviève : La scène illustre Les derniers instants de sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple. La représentation de Clotilde et de Clovis est la volonté de rappeler l’alliance temporelle entre l’Église et la royauté. Le réalisme puissant de Laurens contraste avec le style de Puvis de Chavannes. L’éclairage focalisé sur les principaux personnages donne toute la force et la vigueur et contribue à accroître l’intensité tragique de la scène.
118
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Le pendule de Foucault qui montre la rotation de la terre sur elle-même. Le pendule mis au point par Léon Foucault est constitué d’une simple sphère métallique suspendue à un filin. C’est grâce à cette expérience que le scientifique a prouvé que la terre, s’il était admis qu’elle tournait autour du soleil, tournait également sur elle-même. Le cadrant indiquant à chaque oscillation un déplacement alors que le balancier oscille fixement, cela prouve indubitablement que c’est le cadran qui bouge et donc la terre sur lequel il repose. C’est Louis Napoléon Bonaparte, lorsqu’il prit connaissance des travaux de Foucault, qui lui demanda de réaliser son expérience dans un prestigieux lieu le 31 mars 1851 : le Panthéon.
Le Panthéon.
Le pendule de Foucault qui montre la rotation de la terre sur elle-même. Le pendule mis au point par Léon Foucault est constitué d’une simple sphère métallique suspendue à un filin. C’est grâce à cette expérience que le scientifique a prouvé que la terre, s’il était admis qu’elle tournait autour du soleil, tournait également sur elle-même. Le cadrant indiquant à chaque oscillation un déplacement alors que le balancier oscille fixement, cela prouve indubitablement que c’est le cadran qui bouge et donc la terre sur lequel il repose. C’est Louis Napoléon Bonaparte, lorsqu’il prit connaissance des travaux de Foucault, qui lui demanda de réaliser son expérience dans un prestigieux lieu le 31 mars 1851 : le Panthéon.
119
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Jules-Eugène LENEPVEU
1819-1898
Peintures sur toiles marouflées
Vie de JEANNE D'ARC
Peintures symboliques à connotation politique qui mêlent l'alliance du trône et de l'autel.
La frise surmontant l'ensemble montre la vie de Jeanne depuis Vaucouleurs jusqu'au miracle survenu après son décès.
Le Panthéon.
Jules-Eugène LENEPVEU 1819-1898 Peintures sur toiles marouflées Vie de JEANNE D'ARC Peintures symboliques à connotation politique qui mêlent l'alliance du trône et de l'autel. La frise surmontant l'ensemble montre la vie de Jeanne depuis Vaucouleurs jusqu'au miracle survenu après son décès.
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>Jules Lenepveu, La Vie de Jeanne d’Arc F : Jeanne d’Arc est représentée en bergère sur le premier panneau parce que ce mythe était utile pour le pouvoir. En effet, les historiens ont montré que Jeanne était fille de paysans aisés et qu’elle n’était pas bergère. La « Jeanne d’Arc bergère » est née dans les textes littéraires émanant du parti armagnac (parti du dauphin, futur Charles vii), et cela, seulement quelques mois, au printemps et au début de l’été 1929. C’est le moment de l’expédition du sacre (départ de Gien), des entrées dans les villes (Troyes, Châlons, Reims) et du sacre. « En allant trouver le roi, Jeanne va donc rencontrer son homologue. Charles est aussi le berger de son peuple. Sous leur double conduite, le troupeau échappera aux loups anglais » (C. Beaune, Jeanne d’Arc, Vérités et Légendes, 2008)
Le Panthéon.
Jules Lenepveu, La Vie de Jeanne d’Arc F : Jeanne d’Arc est représentée en bergère sur le premier panneau parce que ce mythe était utile pour le pouvoir. En effet, les historiens ont montré que Jeanne était fille de paysans aisés et qu’elle n’était pas bergère. La « Jeanne d’Arc bergère » est née dans les textes littéraires émanant du parti armagnac (parti du dauphin, futur Charles vii), et cela, seulement quelques mois, au printemps et au début de l’été 1929. C’est le moment de l’expédition du sacre (départ de Gien), des entrées dans les villes (Troyes, Châlons, Reims) et du sacre. « En allant trouver le roi, Jeanne va donc rencontrer son homologue. Charles est aussi le berger de son peuple. Sous leur double conduite, le troupeau échappera aux loups anglais » (C. Beaune, Jeanne d’Arc, Vérités et Légendes, 2008)
121
<center><center>Le Panthéon.</center></center>
Le Panthéon.
122
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Alexandre CABANEL
1823-1889
Peintures sur toiles marouflée.
Commande publique 1874
LA VIE DE SAINT LOUIS
Saint Louis enseigné par sa mère - Saint Louis rendant la  justice - Saint Louis prisonnier en Palestine - Au-dessus, la peinture en frise représente le roi nu-pieds, portant la couronne d'épines, précédé des Principaux personnages de son temps.
Louis IX - Saint LOUIS (1214-1270) - Roi de France (1226-1270).
Le Panthéon.
Alexandre CABANEL 1823-1889 Peintures sur toiles marouflée. Commande publique 1874 LA VIE DE SAINT LOUIS Saint Louis enseigné par sa mère - Saint Louis rendant la justice - Saint Louis prisonnier en Palestine - Au-dessus, la peinture en frise représente le roi nu-pieds, portant la couronne d'épines, précédé des Principaux personnages de son temps. Louis IX - Saint LOUIS (1214-1270) - Roi de France (1226-1270).
123
<center><center>Le Panthéon.</center></center>
Le Panthéon.
124
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Jacques-Ferdinand HUMBERT
1842-1934
Peintures sur toiles marouflées
Commande publique 1874
Pro Patria
La Prière surmontée par la Consolation (latérale gauche)
La Famille surmontée de la Prospérité (face gauche)
La Patrie surmontée de la Liberté (face droite)
La Fraternité surmontée de l'Humanité (latérale droite).
Paul Landowski. 1973, Pierre. A la mémoire des artistes dont le nom s'est perdu.
et des attributs de la Sainte vierge.
Le Panthéon.
Jacques-Ferdinand HUMBERT 1842-1934 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 Pro Patria La Prière surmontée par la Consolation (latérale gauche) La Famille surmontée de la Prospérité (face gauche) La Patrie surmontée de la Liberté (face droite) La Fraternité surmontée de l'Humanité (latérale droite). Paul Landowski. 1973, Pierre. A la mémoire des artistes dont le nom s'est perdu. et des attributs de la Sainte vierge.
125
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Peintures de Léopold LEVY. Charlemagne entouré d’érudits et restaure les lettres et les sciences, fonde des écoles pour la jeunesse. Des extrémités de l'Orient, Haroun Al Raschid lui envoie par des ambassadeurs les clés du Saint-Sépulcre.
Le Panthéon.
Peintures de Léopold LEVY. Charlemagne entouré d’érudits et restaure les lettres et les sciences, fonde des écoles pour la jeunesse. Des extrémités de l'Orient, Haroun Al Raschid lui envoie par des ambassadeurs les clés du Saint-Sépulcre.
126
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Couronnement de Charlemagne Empereur d'Occident en l'an 800, dans la basilique Saint Pierre à Rome par le Pape Léon III.
Le Panthéon.
Couronnement de Charlemagne Empereur d'Occident en l'an 800, dans la basilique Saint Pierre à Rome par le Pape Léon III.
127
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Dans ce même transept bras sud, vous trouverez également les peintures de Léopold LEVY, Charlemagne entouré d’érudits et Le couronnement de Charlemagne et celle de Théodore MAILLOT, Les Miracles de sainte Geneviève.
Le Panthéon.
Dans ce même transept bras sud, vous trouverez également les peintures de Léopold LEVY, Charlemagne entouré d’érudits et Le couronnement de Charlemagne et celle de Théodore MAILLOT, Les Miracles de sainte Geneviève.
128
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Voeu de Clovis à la Bataille de Tolbiac.
Joseph BLANC,  La Bataille de Tolbiac et Le Baptême de Clovis E : Le Baptême de Clovis est une image qui s’inscrit dans le déroulé du « roman national » qui se joue sous la Troisième République et se déploie sur les murs du Panthéon. Une des caractéristiques est de concevoir l’Histoire de France comme une suite logique où la République est l’aboutissement de la monarchie. En représentant les visages de Gambetta et Clémenceau et Antonin Proust (premier « ministre de la Culture » de la République, en qualité d’éphémère secrétaire d’État aux Beaux-arts) dans la représentation de la cérémonie, un lien était créé entre les Mérovingiens et la Troisième République.
Le Panthéon.
Voeu de Clovis à la Bataille de Tolbiac. Joseph BLANC, La Bataille de Tolbiac et Le Baptême de Clovis E : Le Baptême de Clovis est une image qui s’inscrit dans le déroulé du « roman national » qui se joue sous la Troisième République et se déploie sur les murs du Panthéon. Une des caractéristiques est de concevoir l’Histoire de France comme une suite logique où la République est l’aboutissement de la monarchie. En représentant les visages de Gambetta et Clémenceau et Antonin Proust (premier « ministre de la Culture » de la République, en qualité d’éphémère secrétaire d’État aux Beaux-arts) dans la représentation de la cérémonie, un lien était créé entre les Mérovingiens et la Troisième République.
129
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Voeu de Clovis à la Bataille de Tolbiac.
Le Panthéon.
Voeu de Clovis à la Bataille de Tolbiac.
130
<center><center>Le Panthéon.</center></center>Baptême de Clovis.
Le Panthéon.
Baptême de Clovis.
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>Tapisserie de la manufacture des Gobelins 1875. Représentation du chiffre et des attributs de la Sainte Vierge.
Théodore MAILLOT, Les Miracles de sainte Geneviève. A gauche, la châsse de sainte Geneviève arrive à Paris. A droite, le peuple de Paris demande à sainte Geneviève de le délivrer du mal des Ardents. 
Le monument de Bouchard est un cas assez emblématique de la période post guerre. La commande est passée à l’artiste en 1913 pour commémorer toutes les guerres d’avant. Le conflit remet à plus tard la réalisation définitive et au cours des années l’artiste modifie son projet en portant un regard plus critique sur la guerre.  
Le monument de 6.5 mètres de hauteur en pierre de Pouillenay associe les deux figures allégoriques en haut de la composition, celles du Souvenir avec la palme du martyr et celle de la Victoire avec la couronne de lauriers, avec des sculptures plus réalistes comme celles des corps des soldats qui s’entassent dans les tranchées dans la partie centrale, et celle du poilu au visage caché en bas de la composition. Le traitement des corps des allégories et les drapés tombant en plis verticaux, rappellent l’art archaïque que Bouchard avait découvert en Grèce au début du siècle. Tandis que le corps du soldat mort rappelle la figure du gisant qui est très présente dans la tradition occidentale chrétienne du Christ mort et qu’on retrouve dans la réalisation des tombeaux des rois de France. Le monument de Bouchard, est le seul, avec celui de Landowsky, placé juste en face dans le transept nord, à ne pas rendre hommage à des grands hommes connus, pour cela il est assez représentatif de la réflexion menée à cette époque autour de la Mémoire et de la réalisation d’un tombeau pour le soldat inconnu placé ensuite sous l’Arc de Triomphe
Le Panthéon.
Tapisserie de la manufacture des Gobelins 1875. Représentation du chiffre et des attributs de la Sainte Vierge. Théodore MAILLOT, Les Miracles de sainte Geneviève. A gauche, la châsse de sainte Geneviève arrive à Paris. A droite, le peuple de Paris demande à sainte Geneviève de le délivrer du mal des Ardents. Le monument de Bouchard est un cas assez emblématique de la période post guerre. La commande est passée à l’artiste en 1913 pour commémorer toutes les guerres d’avant. Le conflit remet à plus tard la réalisation définitive et au cours des années l’artiste modifie son projet en portant un regard plus critique sur la guerre. Le monument de 6.5 mètres de hauteur en pierre de Pouillenay associe les deux figures allégoriques en haut de la composition, celles du Souvenir avec la palme du martyr et celle de la Victoire avec la couronne de lauriers, avec des sculptures plus réalistes comme celles des corps des soldats qui s’entassent dans les tranchées dans la partie centrale, et celle du poilu au visage caché en bas de la composition. Le traitement des corps des allégories et les drapés tombant en plis verticaux, rappellent l’art archaïque que Bouchard avait découvert en Grèce au début du siècle. Tandis que le corps du soldat mort rappelle la figure du gisant qui est très présente dans la tradition occidentale chrétienne du Christ mort et qu’on retrouve dans la réalisation des tombeaux des rois de France. Le monument de Bouchard, est le seul, avec celui de Landowsky, placé juste en face dans le transept nord, à ne pas rendre hommage à des grands hommes connus, pour cela il est assez représentatif de la réflexion menée à cette époque autour de la Mémoire et de la réalisation d’un tombeau pour le soldat inconnu placé ensuite sous l’Arc de Triomphe
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<center>Le Panthéon.</center>Le coeur de Gambetta fut transporté de la maison des Jardies au Panthéon le même jour du transfert à l'Arc de Triomphe des restes du Soldat inconnu.
Le Panthéon.
Le coeur de Gambetta fut transporté de la maison des Jardies au Panthéon le même jour du transfert à l'Arc de Triomphe des restes du Soldat inconnu.
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<center>Le Panthéon.</center>Conçue par Soufflot pour accueillir les défunts de la congrégation de chanoines réguliers de l’abbaye Sainte-Geneviève, la crypte a conservé sa fonction funéraire malgré sa laïcisation. Elle accueille depuis la Révolution les corps de Grands Hommes qui ont servis et fait rayonné la France. Elle est conçue sur le même plan en croix grecque que la nef. Son espace recouvre toute la surface de l’édifice. Sans être totalement en sous-sol, elle s’ouvre sur des fenêtres donnant sur l’extérieur dans sa partie haute. Elle est constituée de quatre galeries situées sous chacun des bras de la nef. L’entrée dans la crypte se fait par une salle ornée de colonnes doriques.  Au centre du bâtiment, un espace circulaire voûté correspond à la partie sous le dôme.
Le Panthéon.
Conçue par Soufflot pour accueillir les défunts de la congrégation de chanoines réguliers de l’abbaye Sainte-Geneviève, la crypte a conservé sa fonction funéraire malgré sa laïcisation. Elle accueille depuis la Révolution les corps de Grands Hommes qui ont servis et fait rayonné la France. Elle est conçue sur le même plan en croix grecque que la nef. Son espace recouvre toute la surface de l’édifice. Sans être totalement en sous-sol, elle s’ouvre sur des fenêtres donnant sur l’extérieur dans sa partie haute. Elle est constituée de quatre galeries situées sous chacun des bras de la nef. L’entrée dans la crypte se fait par une salle ornée de colonnes doriques. Au centre du bâtiment, un espace circulaire voûté correspond à la partie sous le dôme.
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>Crypte, salle des colonnes
Le Panthéon.
Crypte, salle des colonnes
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>
Le Panthéon.
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<center>Le Panthéon.</center>Voltaire (1812). Entré au Panthéon en 1791.
Jean-Antoine Houdon (1841-1828)
Le Panthéon.
Voltaire (1812). Entré au Panthéon en 1791. Jean-Antoine Houdon (1841-1828)
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<center>Le Panthéon.</center>
Le Panthéon.
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<center>Le Panthéon.</center>JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712-1778) Entré au Panthéon en 1794
Le Panthéon.
JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1712-1778) Entré au Panthéon en 1794
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<center>Le Panthéon.</center>Sépulture de Soufflot, le seul personnage à être enterré au Panthéon sans être panthéonisé.
Le Panthéon.
Sépulture de Soufflot, le seul personnage à être enterré au Panthéon sans être panthéonisé.
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<center>Le Panthéon.</center>MARIE ET PIERRE CURIE (1867-1934 1859-1906) Entrés au Panthéon en 1995
Le Panthéon.
MARIE ET PIERRE CURIE (1867-1934 1859-1906) Entrés au Panthéon en 1995
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>René Cassin 1887-1976. Entré au Panthéon en 1987.
Jean Monnet 1888-1979. 
Jean Moulin 1899-1943. Entré au Panthéon en 1964.
André Malraux 1901-1976.
Le Panthéon.
René Cassin 1887-1976. Entré au Panthéon en 1987. Jean Monnet 1888-1979. Jean Moulin 1899-1943. Entré au Panthéon en 1964. André Malraux 1901-1976.
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<center>Le Panthéon.</center>JEAN JAURÈS (1859-1914) Entré au Panthéon en 1924
Le Panthéon.
JEAN JAURÈS (1859-1914) Entré au Panthéon en 1924
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<center>Le Panthéon.</center>Marc et Victor Schoelcher.
Le Panthéon.
Marc et Victor Schoelcher.
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<center>Le Panthéon.</center>Félix Ebouié.
Le Panthéon.
Félix Ebouié.
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<center>Le Panthéon.</center>VICTOR HUGO (1802-1885) Entré au Panthéon en 1885
Le Panthéon.
VICTOR HUGO (1802-1885) Entré au Panthéon en 1885
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<center>Le Panthéon.</center>ÉMILE ZOLA (1840-1902) Entré au Panthéon en 1908
Le Panthéon.
ÉMILE ZOLA (1840-1902) Entré au Panthéon en 1908
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<center><center>Le Panthéon.</center></center>Maréchal Lannes, Duc de Montebello. 1769-1809.
Le Panthéon.
Maréchal Lannes, Duc de Montebello. 1769-1809.
148
<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center> Construite sur l'emplacement du bazar de la Charité, cette chapelle expiatoire est dédiée aux victimes de l'incendie de ce bazar qui a eu lieu en 1897. L'architecture de la chapelle est confiée à Albert Guilbert, qui recevra pour cette œuvre la Médaille d'or de l'Exposition universelle de 1900.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Construite sur l'emplacement du bazar de la Charité, cette chapelle expiatoire est dédiée aux victimes de l'incendie de ce bazar qui a eu lieu en 1897. L'architecture de la chapelle est confiée à Albert Guilbert, qui recevra pour cette œuvre la Médaille d'or de l'Exposition universelle de 1900.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center> La voussure du portail est surmontée de deux statues symbolisant la charité et la foi. Sous ces vertus sont inscrites la dédicace « A Notre-Dame de Consolation » et la notification « 4 mai 1897 », date exacte de la fondation de la chapelle, accompagnées de : « Ne vous attristez pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance. »
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
La voussure du portail est surmontée de deux statues symbolisant la charité et la foi. Sous ces vertus sont inscrites la dédicace « A Notre-Dame de Consolation » et la notification « 4 mai 1897 », date exacte de la fondation de la chapelle, accompagnées de : « Ne vous attristez pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance. »
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center> Louis-Auguste Hiolin réalise la décoration sculpturale intérieure, Henri Carot les vitraux et verrières, Albert Maignan la peinture de la coupole.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Louis-Auguste Hiolin réalise la décoration sculpturale intérieure, Henri Carot les vitraux et verrières, Albert Maignan la peinture de la coupole.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center> Albert Maignan la peinture de la coupole.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Albert Maignan la peinture de la coupole.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center> Albert Maignan la peinture de la coupole.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Albert Maignan la peinture de la coupole.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center> Henri Carot les vitraux et verrières. La Vierge de pitié, symbole de la douleur des familles
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Henri Carot les vitraux et verrières. La Vierge de pitié, symbole de la douleur des familles
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>  Henri Carot les vitraux et verrières. L'Assomption de Marie.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Henri Carot les vitraux et verrières. L'Assomption de Marie.
162
<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>  Le Bazar de la Charité était une organisation de bienfaisance fondée en 1885, où des personnes charitables vendaient, au profit des bonnes œuvres, des objets donnés ou fabriqués. En 1897, il s'installe pour un mois sur un terrain non construit de la rue Jean Goujon, sous Informe de la reconstitution d’une rue de Paris au Moyen Age. L'une des principales attractions doit être le spectacle d’images animées des frères Lumière, dont la première projection datait de deux ans.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Le Bazar de la Charité était une organisation de bienfaisance fondée en 1885, où des personnes charitables vendaient, au profit des bonnes œuvres, des objets donnés ou fabriqués. En 1897, il s'installe pour un mois sur un terrain non construit de la rue Jean Goujon, sous Informe de la reconstitution d’une rue de Paris au Moyen Age. L'une des principales attractions doit être le spectacle d’images animées des frères Lumière, dont la première projection datait de deux ans.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>  Le 4 mai 1897 à 15 heures, le Nonce vient bénir le Bazar de la Charité. Puis a lieu une projection cinématographique, pendant laquelle l'éther qui alimente la lampe d'éclairage s'enflamme. Le feu se propage très rapidement, et c'est le drame : les 1 200 personnes présentes se trouvent environnées de feu et de fumée, une panique se déclenche et, même si les pompiers arrivent rapidement, beaucoup ne peuvent s'échapper. En un quart d'heure à peine, au moins 125 personnes trouvent la mort, et bien plus encore sont blessées.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Le 4 mai 1897 à 15 heures, le Nonce vient bénir le Bazar de la Charité. Puis a lieu une projection cinématographique, pendant laquelle l'éther qui alimente la lampe d'éclairage s'enflamme. Le feu se propage très rapidement, et c'est le drame : les 1 200 personnes présentes se trouvent environnées de feu et de fumée, une panique se déclenche et, même si les pompiers arrivent rapidement, beaucoup ne peuvent s'échapper. En un quart d'heure à peine, au moins 125 personnes trouvent la mort, et bien plus encore sont blessées.
164
<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>  Ce drame a un retentissement immense dans la société française, en raison de l'ampleur de la catastrophe, de son impressionnante rapidité, mais aussi parce que beaucoup de victimes appartiennent a la meilleure société, notamment la duchesse d’Alençon, Sophie-Charlotte de Bavière, sœur de l’impératrice d'Autriche (« Sissi »). Le gouvernement français décide ainsi défaire célébrer à Notre-Dame de Paris, le 8 mai, une messe solennelle en l’honneur des victimes.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Ce drame a un retentissement immense dans la société française, en raison de l'ampleur de la catastrophe, de son impressionnante rapidité, mais aussi parce que beaucoup de victimes appartiennent a la meilleure société, notamment la duchesse d’Alençon, Sophie-Charlotte de Bavière, sœur de l’impératrice d'Autriche (« Sissi »). Le gouvernement français décide ainsi défaire célébrer à Notre-Dame de Paris, le 8 mai, une messe solennelle en l’honneur des victimes.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>  Le 4 août 1897, les familles des victimes achètent le terrain de la rue jean Goujon, en vue d'y bâtir un monument commémoratif, et une souscription nationale est lancée. Le 4 mai 1898, est posée la première pierre de la future chapelle Notre-Dame de Consolation, laquelle sera inaugurée le 4 mai 1900.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Le 4 août 1897, les familles des victimes achètent le terrain de la rue jean Goujon, en vue d'y bâtir un monument commémoratif, et une souscription nationale est lancée. Le 4 mai 1898, est posée la première pierre de la future chapelle Notre-Dame de Consolation, laquelle sera inaugurée le 4 mai 1900.
166
<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>  Cénotaphe de Marie Apolline Angélique de Valence de Minardière et ses deux filles Antoinette et Marguerite.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Cénotaphe de Marie Apolline Angélique de Valence de Minardière et ses deux filles Antoinette et Marguerite.
167
<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>  Louise Marie Aldegonde de Rivière, comtesse de Luppe.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
Louise Marie Aldegonde de Rivière, comtesse de Luppe.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>  La Duchesse d'Alençon, sœur de l'impératrice Elizabeth d'Autriche dite
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
La Duchesse d'Alençon, sœur de l'impératrice Elizabeth d'Autriche dite "Sissi", périt dans les flammes ainsi que 140 autres victimes.
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<center></center><center>Chapelle Notre-Dame de Consolation. </center>  La crypte.
Chapelle Notre-Dame de Consolation.
La crypte.
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