<center>Musée Nissim de Camondo</center>Tapisserie « Le Jardin chinois ». Manufacture d’Aubusson, atelier de Jean-François Picon, vers 1750-1770. Laine et soie. Cette tapisserie, qui provient des collections du comte Nissim de Camondo, a été tissée à Aubusson, d’après des compositions de Jean-Joseph Dumons, peintre de cette manufacture de 1731 à 1755. Ces compositions sont adaptées des cartons de la Tenture chinoise livrés en 1742 par François Boucher à la manufacture de Beauvais.
Musée Nissim de Camondo
Tapisserie « Le Jardin chinois ». Manufacture d’Aubusson, atelier de Jean-François Picon, vers 1750-1770. Laine et soie. Cette tapisserie, qui provient des collections du comte Nissim de Camondo, a été tissée à Aubusson, d’après des compositions de Jean-Joseph Dumons, peintre de cette manufacture de 1731 à 1755. Ces compositions sont adaptées des cartons de la Tenture chinoise livrés en 1742 par François Boucher à la manufacture de Beauvais.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Tapisseries « La Danse chinoise ». Manufacture d’Aubusson. Vers 1750-1770. Laine et soie. Tissées dans l’atelier de Jean-François Picon d’après des cartons du peintre Jean-Joseph Dumons (1687-1779), La Danse chinoise et son pendant Le jardin chinois sont empruntées à la Tenture chinoise commandée par la manufacture de Beauvais à François Boucher. Le comte Moïse de Camondo en a hérité de son père.
Musée Nissim de Camondo
Tapisseries « La Danse chinoise ». Manufacture d’Aubusson. Vers 1750-1770. Laine et soie. Tissées dans l’atelier de Jean-François Picon d’après des cartons du peintre Jean-Joseph Dumons (1687-1779), La Danse chinoise et son pendant Le jardin chinois sont empruntées à la Tenture chinoise commandée par la manufacture de Beauvais à François Boucher. Le comte Moïse de Camondo en a hérité de son père.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau. Les murs de cette pièce sont lambrissés de chêne naturel qui encadre des tapisseries d’Aubusson représentant les fables de La Fontaine.
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau. Les murs de cette pièce sont lambrissés de chêne naturel qui encadre des tapisseries d’Aubusson représentant les fables de La Fontaine.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau. Devant la cheminée, écran, vers 1750 – 1760, hêtre sculpté et doré, tapisserie de Beauvais Le coq et la perle, fables de La Fontaine, d’après J. – B. Oudry. Paire de bergères à la reine, l’une porte l’estampille de Claude Chevigny, vers 1780 – 1790, noyer sculpter et doré à l’huile.
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau. Devant la cheminée, écran, vers 1750 – 1760, hêtre sculpté et doré, tapisserie de Beauvais Le coq et la perle, fables de La Fontaine, d’après J. – B. Oudry. Paire de bergères à la reine, l’une porte l’estampille de Claude Chevigny, vers 1780 – 1790, noyer sculpter et doré à l’huile.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau. Pendule Bacchante portant un satyre-enfant. Le modèle de ce groupe revient au sculpteur Louis-Simon Boizot qui en avait présenté le plâtre au Salon de 1795 et la version en marbre à celui de 1796. La même année, le bronzier François Rémond en donna trois versions en bronze patiné, dont celle-ci, destinées à des pendules. Le mouvement est placé dans un tambour orné de pampres parmi d’autres instruments de musique, et le socle en marbre rouge griotte est orné d’une frise arabesque ajourée de rinceaux, enfants et griffons. Mouvement par Charles-Guillaume Manière, maître horloger en 1778.
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau. Pendule Bacchante portant un satyre-enfant. Le modèle de ce groupe revient au sculpteur Louis-Simon Boizot qui en avait présenté le plâtre au Salon de 1795 et la version en marbre à celui de 1796. La même année, le bronzier François Rémond en donna trois versions en bronze patiné, dont celle-ci, destinées à des pendules. Le mouvement est placé dans un tambour orné de pampres parmi d’autres instruments de musique, et le socle en marbre rouge griotte est orné d’une frise arabesque ajourée de rinceaux, enfants et griffons. Mouvement par Charles-Guillaume Manière, maître horloger en 1778.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau. Table «à la Tronchin»
Chêne plaqué d'acajou, bronze ciselé et doré. Vers 1790-1800. Attribuée à David Rœntgen (maître en 1780) qui produisit dans son atelier de Nouwied-sur-le-Rhin plusieurs tables de ce modèle.
Le dessus du meuble s'ouvre à double pupitre permettant d'écrire ou de dessiner debout ; en ceinture, tiroir formant écritoire avec tiroirs intérieurs. Le terme «à la Tronchin», du nom d'un médecin mort en 1781, remonte au XVIIIe siècle»
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau. Table «à la Tronchin» Chêne plaqué d'acajou, bronze ciselé et doré. Vers 1790-1800. Attribuée à David Rœntgen (maître en 1780) qui produisit dans son atelier de Nouwied-sur-le-Rhin plusieurs tables de ce modèle. Le dessus du meuble s'ouvre à double pupitre permettant d'écrire ou de dessiner debout ; en ceinture, tiroir formant écritoire avec tiroirs intérieurs. Le terme «à la Tronchin», du nom d'un médecin mort en 1781, remonte au XVIIIe siècle»
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau. Secrétaire à cylindre
Estampille de Claude-Charles Saunier, vers 1780. Chêne plaqué d’acajou moucheté, bronze ciselé et doré, dessus en marbre blanc. Le secrétaire repose sur quatre pieds fuselés à cannelures rudentées et ouvre par cinq tiroirs en ceinture et trois tiroirs au-dessus du cylindre. Celui-ci dégage un plateau coulissant solidaire de huit tiroirs, dont quatre feints, surmontés d’un casier ; deux tirettes sur les côtés.
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau. Secrétaire à cylindre Estampille de Claude-Charles Saunier, vers 1780. Chêne plaqué d’acajou moucheté, bronze ciselé et doré, dessus en marbre blanc. Le secrétaire repose sur quatre pieds fuselés à cannelures rudentées et ouvre par cinq tiroirs en ceinture et trois tiroirs au-dessus du cylindre. Celui-ci dégage un plateau coulissant solidaire de huit tiroirs, dont quatre feints, surmontés d’un casier ; deux tirettes sur les côtés.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau. Chaise voyeuse. Estampille de Jean-Baptiste Claude Sené. Hêtre sculpté et peint. Au dossier, frise de double poste et festons de perles ; sur la ceinture, frise de coquilles interrompue aux angles par des croissants dans des dés ; pieds en sabre « à l’étrusque » terminés par des sabots de biche et ornés de festons de perles. Ces chaises furent commandées le 4 août 1789 pour le salon turc du château de Montreuil aux portes de Versailles, résidence de Madame Elisabeth, sœur du roi Louis XVI. Couverts à l’origine en toile de Jouy « dessin de fleurs et palmiers vert sur fond blanc », ces sièges permettaient de s’agenouiller devant les tables de jeux pour suivre les parties.
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Le grand bureau. Chaise voyeuse. Estampille de Jean-Baptiste Claude Sené. Hêtre sculpté et peint. Au dossier, frise de double poste et festons de perles ; sur la ceinture, frise de coquilles interrompue aux angles par des croissants dans des dés ; pieds en sabre « à l’étrusque » terminés par des sabots de biche et ornés de festons de perles. Ces chaises furent commandées le 4 août 1789 pour le salon turc du château de Montreuil aux portes de Versailles, résidence de Madame Elisabeth, sœur du roi Louis XVI. Couverts à l’origine en toile de Jouy « dessin de fleurs et palmiers vert sur fond blanc », ces sièges permettaient de s’agenouiller devant les tables de jeux pour suivre les parties.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau. Tapisserie Les Fables de La Fontaine. Manufacture d’Aubusson. Vers 1775-1780. Encadrées par une boiserie en chêne sculpté, ces six tapisseries à contre-fond bleu, bordées de palmiers et de guirlandes de fleurs, tissées dans l’atelier De Menou, ont pour sujet : « le loup, la mère et l’enfant » ; « le lion amoureux » (ci-dessus), « rien de trop », « les poissons et le berger qui joue de la flûte », « le renard et la cigogne », « Le loup et la cigogne ». Paire de vases, Chine, XVIIIe siècle, porcelaine à décor bleu sous couverte, monture en bronze ciselé et doré, vers 1770 – 1780.
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau. Tapisserie Les Fables de La Fontaine. Manufacture d’Aubusson. Vers 1775-1780. Encadrées par une boiserie en chêne sculpté, ces six tapisseries à contre-fond bleu, bordées de palmiers et de guirlandes de fleurs, tissées dans l’atelier De Menou, ont pour sujet : « le loup, la mère et l’enfant » ; « le lion amoureux » (ci-dessus), « rien de trop », « les poissons et le berger qui joue de la flûte », « le renard et la cigogne », « Le loup et la cigogne ». Paire de vases, Chine, XVIIIe siècle, porcelaine à décor bleu sous couverte, monture en bronze ciselé et doré, vers 1770 – 1780.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau. Bacchante, par Elisabeth-Louise Vigée Lebrun, vers 1785. Huile sur panneau de chêne. Ce sujet mythologique est exceptionnel dans l’œuvre de la portraitiste attitrée de Marie-Antoinette. Toutefois, prétexte au rendu du charme d’un nu féminin, il connut un vif succès qui poussa l’artiste à en peindre une seconde version.
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau. Bacchante, par Elisabeth-Louise Vigée Lebrun, vers 1785. Huile sur panneau de chêne. Ce sujet mythologique est exceptionnel dans l’œuvre de la portraitiste attitrée de Marie-Antoinette. Toutefois, prétexte au rendu du charme d’un nu féminin, il connut un vif succès qui poussa l’artiste à en peindre une seconde version.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau. « le loup, la mère et l’enfant »
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau. « le loup, la mère et l’enfant »
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau.
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau.
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand bureau.
Musée Nissim de Camondo
Le grand bureau.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon. Dans cette grande pièce en angle ouverte sur le jardin, la boiserie blanc et or provenant du salon de compagnie du comte de Menou au 11, rue Royale à Paris offre un cadre somptueux aux nombreux chefs-d’œuvre que Moïse de Camondo y a disposé.
Musée Nissim de Camondo
Le grand salon. Dans cette grande pièce en angle ouverte sur le jardin, la boiserie blanc et or provenant du salon de compagnie du comte de Menou au 11, rue Royale à Paris offre un cadre somptueux aux nombreux chefs-d’œuvre que Moïse de Camondo y a disposé.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon. Guéridon. Fin du XVIIIe siècle
Bronze ciselé et doré ; plateau en marbre Turquin de Caunes. Orné à la ceinture d’une frise d’amours soutenant des guirlandes, le plateau en marbre de ce guéridon est supporté par des têtes de satyres d’où partent trois pieds reposant sur des griffons assis. La base en loupe d’amboine est rapportée. Sur ce guéridon, bouteille à saké. Bronze laqué
Japon, XVIe siècle. Monture en bronze ciselé et doré par François Rémond, 1783. Le tapis central fut livré par la manufacture de la Savonnerie en 1678 pour la Grande Galerie du Louvre.
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Le grand salon. Guéridon. Fin du XVIIIe siècle Bronze ciselé et doré ; plateau en marbre Turquin de Caunes. Orné à la ceinture d’une frise d’amours soutenant des guirlandes, le plateau en marbre de ce guéridon est supporté par des têtes de satyres d’où partent trois pieds reposant sur des griffons assis. La base en loupe d’amboine est rapportée. Sur ce guéridon, bouteille à saké. Bronze laqué Japon, XVIe siècle. Monture en bronze ciselé et doré par François Rémond, 1783. Le tapis central fut livré par la manufacture de la Savonnerie en 1678 pour la Grande Galerie du Louvre.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon. Mobilier de salon. Estampille de Georges Jacob. Vers 1780-1785. Noyer sculpté et doré. Décor de torsades et de piastres enfilées. Couverture en tapisserie fine d’Aubusson à décor de trophées de fleurs et fruits. Table ovale en chiffonnière, estampille Roger Vandercruse, vers 1775, marqueterie de bois de rose, bouleau, houx, charme, ébène, bronze.
Musée Nissim de Camondo
Le grand salon. Mobilier de salon. Estampille de Georges Jacob. Vers 1780-1785. Noyer sculpté et doré. Décor de torsades et de piastres enfilées. Couverture en tapisserie fine d’Aubusson à décor de trophées de fleurs et fruits. Table ovale en chiffonnière, estampille Roger Vandercruse, vers 1775, marqueterie de bois de rose, bouleau, houx, charme, ébène, bronze.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon.
Musée Nissim de Camondo
Le grand salon.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon. Portrait de Geneviève Le Couteulx du Molay. Par Elisabeth Louise Vigée Lebrun (1755-1842), 1788. Huile sur toile. Le naturel de la pose, l’expression du visage ainsi que l’élégance de la toilette témoignent de la sensibilité du peintre et de la complicité qui l’unissait à son modèle. Elle composa ce portrait lors d’un séjour à la Malmaison, dont les Le Couteulx du Molay étaient propriétaires avant que le général Bonaparte et son épouse Joséphine ne rachètent cette demeure en 1799.
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Le grand salon. Portrait de Geneviève Le Couteulx du Molay. Par Elisabeth Louise Vigée Lebrun (1755-1842), 1788. Huile sur toile. Le naturel de la pose, l’expression du visage ainsi que l’élégance de la toilette témoignent de la sensibilité du peintre et de la complicité qui l’unissait à son modèle. Elle composa ce portrait lors d’un séjour à la Malmaison, dont les Le Couteulx du Molay étaient propriétaires avant que le général Bonaparte et son épouse Joséphine ne rachètent cette demeure en 1799.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon. Tapisserie « La Pêcheuse ». Tapisserie de la manufacture de Beauvais. Vers 1740-1750. Laine et soie. Quatrième pièce de la suite des Fêtes Italiennes, d’après François Boucher, cette tapisserie porte la marque de Nicolas Besnier et Jean-Baptiste Oudry, codirecteurs de la manufacture entre 1734 et 1753.
Musée Nissim de Camondo
Le grand salon. Tapisserie « La Pêcheuse ». Tapisserie de la manufacture de Beauvais. Vers 1740-1750. Laine et soie. Quatrième pièce de la suite des Fêtes Italiennes, d’après François Boucher, cette tapisserie porte la marque de Nicolas Besnier et Jean-Baptiste Oudry, codirecteurs de la manufacture entre 1734 et 1753.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon. « Le Petit Page ». Par François-Hubert Drouais (1727-1775) 1769. Huile sur toile. Portraits de Sigismond de Serent en costume de page du prince de Condé et de son frère, Armand de Serent en uniforme de timbalier du royal-cavalerie. Drouais peignit les portraits des deux garçons du marquis de Serent qui était le gouverneur des fils du comte d’Artois. Le comte Moïse de Camondo les acheta en 1920 chez le marchand Wildenstein.
Musée Nissim de Camondo
Le grand salon. « Le Petit Page ». Par François-Hubert Drouais (1727-1775) 1769. Huile sur toile. Portraits de Sigismond de Serent en costume de page du prince de Condé et de son frère, Armand de Serent en uniforme de timbalier du royal-cavalerie. Drouais peignit les portraits des deux garçons du marquis de Serent qui était le gouverneur des fils du comte d’Artois. Le comte Moïse de Camondo les acheta en 1920 chez le marchand Wildenstein.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon. Paravent à six feuilles. Manufacture de la Savonnerie. Vers 1735-1740. Chaque feuille est à décor polychrome sur contre-fond rouge, d’oiseaux et de fleurs avec encadrement de treillages fleuris ou de palmes et rocailles sur dix panneaux et d’une singerie à encadrement d’ailes de chauve-souris et de rocailles sur deux panneaux. François Desportes a fourni les modèles des feuilles à sujets animaliers, parfois tirés des sujets des Fables d’Esope. Le paravent provient des descendants de la famille Duvivier, qui dirigea la manufacture au XVIIIe siècle. Il a exceptionnellement gardé son ancienne disposition avec les panneaux placés dos à dos, montage qui sera abandonné plus tard pour un revers de damas cramoisi.
Musée Nissim de Camondo
Le grand salon. Paravent à six feuilles. Manufacture de la Savonnerie. Vers 1735-1740. Chaque feuille est à décor polychrome sur contre-fond rouge, d’oiseaux et de fleurs avec encadrement de treillages fleuris ou de palmes et rocailles sur dix panneaux et d’une singerie à encadrement d’ailes de chauve-souris et de rocailles sur deux panneaux. François Desportes a fourni les modèles des feuilles à sujets animaliers, parfois tirés des sujets des Fables d’Esope. Le paravent provient des descendants de la famille Duvivier, qui dirigea la manufacture au XVIIIe siècle. Il a exceptionnellement gardé son ancienne disposition avec les panneaux placés dos à dos, montage qui sera abandonné plus tard pour un revers de damas cramoisi.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon. Buste de l’Été. Par Jean-Antoine Houdon (1741-1828). Vers 1785. Marbre blanc. De chaque côté, paire de coupes, Chine, époque Qianlong (1736 – 1795), porcelaine à couverte craquelée guan.
Musée Nissim de Camondo
Le grand salon. Buste de l’Été. Par Jean-Antoine Houdon (1741-1828). Vers 1785. Marbre blanc. De chaque côté, paire de coupes, Chine, époque Qianlong (1736 – 1795), porcelaine à couverte craquelée guan.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon. Table à gradin dite « bonheur du jour ». Estampille de Martin Carlin. Vers 1766. Chêne plaqué de bois de rose, ornée de bronzes ciselés et dorés et de plaques de porcelaine tendre de Sèvres. La ceinture, le plateau et le gradin de ce meuble sont ornés de dix-sept plaques de porcelaine à bouquets de fleurs sur fond blanc dans des encadrements verts et or enchâssés dans des montures de bronze. Certaines sont signées des peintres de fleurs Xhrouet, Catrice et Pierre jeune. Le tiroir plaqué de bois de rose forme écritoire. C’est le marchand mercier Simon-Philippe Poirier qui fit appel à Carlin pour lui confier la fabrication de ce type de meubles agrémentés de plaques de porcelaine de Sèvres qu’il commandait à la manufacture. Ce meuble provient des collections du comte d’Aubigny et du général baron de Charrette. Poirier avait livré une table semblable à Madame Du Barry et la comtesse d’Artois, belle-sœur du roi Louis XVI, en possédait également une. Fauteuil de bureau. Attribué à Jean-René Nadal l’aîné, 1775. Noyer sculpté et doré. Couverture en maroquin. Dossier cintré à médaillon ovale surmonté d’une couronne de fleurs et d’instruments de musique, pieds torsadés. Ce siège porte la marque au feu du garde-meuble du comte d’Artois, frère du roi Louis XVI. Il fut livré pour son appartement au château de Versailles en 1775. Derrière, meuble d’encoignures. Estampille de Joseph Feurstein. Vers 1770-1775. Chêne à décor peint et verni blanc et bleu-vert ; bronze ciselé et doré ; dessus en marbre blanc. Chaque vantail à fond bleu ciel à l’origine, qui a verdi avec le temps, est décoré d’un médaillon ovale peint en camaïeu. L’un représente Cérés ou l’Eté, l’autre Flore ou le Printemps. Ce décor est caractéristique de l’adaptation de la technique du vernis parisien au goût néoclassique
Musée Nissim de Camondo
Le grand salon. Table à gradin dite « bonheur du jour ». Estampille de Martin Carlin. Vers 1766. Chêne plaqué de bois de rose, ornée de bronzes ciselés et dorés et de plaques de porcelaine tendre de Sèvres. La ceinture, le plateau et le gradin de ce meuble sont ornés de dix-sept plaques de porcelaine à bouquets de fleurs sur fond blanc dans des encadrements verts et or enchâssés dans des montures de bronze. Certaines sont signées des peintres de fleurs Xhrouet, Catrice et Pierre jeune. Le tiroir plaqué de bois de rose forme écritoire. C’est le marchand mercier Simon-Philippe Poirier qui fit appel à Carlin pour lui confier la fabrication de ce type de meubles agrémentés de plaques de porcelaine de Sèvres qu’il commandait à la manufacture. Ce meuble provient des collections du comte d’Aubigny et du général baron de Charrette. Poirier avait livré une table semblable à Madame Du Barry et la comtesse d’Artois, belle-sœur du roi Louis XVI, en possédait également une. Fauteuil de bureau. Attribué à Jean-René Nadal l’aîné, 1775. Noyer sculpté et doré. Couverture en maroquin. Dossier cintré à médaillon ovale surmonté d’une couronne de fleurs et d’instruments de musique, pieds torsadés. Ce siège porte la marque au feu du garde-meuble du comte d’Artois, frère du roi Louis XVI. Il fut livré pour son appartement au château de Versailles en 1775. Derrière, meuble d’encoignures. Estampille de Joseph Feurstein. Vers 1770-1775. Chêne à décor peint et verni blanc et bleu-vert ; bronze ciselé et doré ; dessus en marbre blanc. Chaque vantail à fond bleu ciel à l’origine, qui a verdi avec le temps, est décoré d’un médaillon ovale peint en camaïeu. L’un représente Cérés ou l’Eté, l’autre Flore ou le Printemps. Ce décor est caractéristique de l’adaptation de la technique du vernis parisien au goût néoclassique
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon.
Musée Nissim de Camondo
Le grand salon.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le grand salon.
Musée Nissim de Camondo
Le grand salon.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet. Ce salon de forme ovale, au centre de la façade sur jardin, a été spécialement conçu pour y placer la suite de panneaux peints de scènes champêtres par Jean-Baptiste Huet. Le mobilier de salon témoigne du talent de Jean-Baptiste Séné, qui travaillait lui aussi pour le roi ainsi que pour une riche clientèle particulière. Le tapis de la Savonnerie qui reprend un modèle dessiné par Pierre-Josse Perrot est aux armes de France. Paravent à quatre feuilles. Exécuté par Jean-Baptiste Boulard. 1785. Hêtre sculpté et doré. Le décor sculpté est composé de piastres enfilées, rais de cœur, feuilles de laurier et épis de blé. Les charnières en bronze doré sont à double-sens. Les feuilles sont en lampas broché à décor polychrome de scènes champêtres dans des médaillons rapportés d’après Philippe de Lassalle (1723-1805). C’est le décor particulier en épis de blé des champs des panneaux qui a permis d’identifier ce paravent comme celui livré en 1785 avec 36 chaises et un écran pour le salon des jeux de Louis XVI à Versailles. Au premier plan, gtable en cabaret. Estampille de Roger Vandercruse, dit Lacroix. Vers 1760. Chêne et tilleul vernis, bronzes ciselés et dorés, plateau en porcelaine de Sèvres. Le décor verni des pieds et de la tablette d’entrejambe, à fond blanc à l’origine, reprend les motifs de la porcelaine du plateau « Courteille ». L’idée de ce meuble très élégant à plateau de porcelaine revient vraisemblablement au marchand mercier Simon-Philippe Poirier qui en a commandé l’ébénisterie à RVLC, cachant derrière l’anonymat de cette estampille l’identité de son fournisseur Roger Vandercruse.
Musée Nissim de Camondo
Le salon des Huet. Ce salon de forme ovale, au centre de la façade sur jardin, a été spécialement conçu pour y placer la suite de panneaux peints de scènes champêtres par Jean-Baptiste Huet. Le mobilier de salon témoigne du talent de Jean-Baptiste Séné, qui travaillait lui aussi pour le roi ainsi que pour une riche clientèle particulière. Le tapis de la Savonnerie qui reprend un modèle dessiné par Pierre-Josse Perrot est aux armes de France. Paravent à quatre feuilles. Exécuté par Jean-Baptiste Boulard. 1785. Hêtre sculpté et doré. Le décor sculpté est composé de piastres enfilées, rais de cœur, feuilles de laurier et épis de blé. Les charnières en bronze doré sont à double-sens. Les feuilles sont en lampas broché à décor polychrome de scènes champêtres dans des médaillons rapportés d’après Philippe de Lassalle (1723-1805). C’est le décor particulier en épis de blé des champs des panneaux qui a permis d’identifier ce paravent comme celui livré en 1785 avec 36 chaises et un écran pour le salon des jeux de Louis XVI à Versailles. Au premier plan, gtable en cabaret. Estampille de Roger Vandercruse, dit Lacroix. Vers 1760. Chêne et tilleul vernis, bronzes ciselés et dorés, plateau en porcelaine de Sèvres. Le décor verni des pieds et de la tablette d’entrejambe, à fond blanc à l’origine, reprend les motifs de la porcelaine du plateau « Courteille ». L’idée de ce meuble très élégant à plateau de porcelaine revient vraisemblablement au marchand mercier Simon-Philippe Poirier qui en a commandé l’ébénisterie à RVLC, cachant derrière l’anonymat de cette estampille l’identité de son fournisseur Roger Vandercruse.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet. Deux consoles. Vers 1765-1770. Bronze argenté et doré, dessus en marbre vert d’Egypte. Ces deux consoles reprennent un modèle réalisé en acier poli et bronze doré dés 1763 par le serrurier parisien Pierre Deumier. Son originalité lui attira des commandes prestigieuses puisque l’architecte Victor Louis, chargé de mettre au goût du jour le château royal de Varsovie, le choisit en 1766 pour orner l’une des pièces les plus riches de cette résidence, la Chambre des Portraits. Sur la console, paire de vases couverts hexagonaux, porcelaine européenne glaçure bleue lavande, milieu du XVIIIe siècle.
Musée Nissim de Camondo
Le salon des Huet. Deux consoles. Vers 1765-1770. Bronze argenté et doré, dessus en marbre vert d’Egypte. Ces deux consoles reprennent un modèle réalisé en acier poli et bronze doré dés 1763 par le serrurier parisien Pierre Deumier. Son originalité lui attira des commandes prestigieuses puisque l’architecte Victor Louis, chargé de mettre au goût du jour le château royal de Varsovie, le choisit en 1766 pour orner l’une des pièces les plus riches de cette résidence, la Chambre des Portraits. Sur la console, paire de vases couverts hexagonaux, porcelaine européenne glaçure bleue lavande, milieu du XVIIIe siècle.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet.
Musée Nissim de Camondo
Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet. Secrétaire à cylindre à rideau. Estampille de Jean-François Oeben. 
Vers 1760. Chêne et sycomore plaqués de bois de rose, sycomore, amarante marqueté de houx, alisier, érable, épine-vinette, féréol, loupe de frêne, loupe d’érable, amarante et orné de bronzes ciselés et dorés. Ebéniste et mécanicien, c’est à Jean-François Oeben que revint la conception de ce nouveau type de meuble dont le plus célèbre fut le bureau de Louis XV à Versailles, commandé en 1761 et livré par son successeur Jean-Henri Riesener en 1769. Madame de Pompadour possédait un bureau très proche de celui-ci, remarquable par ses dimensions réduites et la qualité de sa marqueterie de bouquets de fleurs, pourvu d’une tablette d’entrejambe. Ce meuble provient des collections du comte Boni de Castellane. Fauteuil de bureau, estampille de Claude Étienne Michard, vers 1760 – 1770, noyer sculpté et doré, cuir vert.
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Le salon des Huet. Secrétaire à cylindre à rideau. Estampille de Jean-François Oeben. Vers 1760. Chêne et sycomore plaqués de bois de rose, sycomore, amarante marqueté de houx, alisier, érable, épine-vinette, féréol, loupe de frêne, loupe d’érable, amarante et orné de bronzes ciselés et dorés. Ebéniste et mécanicien, c’est à Jean-François Oeben que revint la conception de ce nouveau type de meuble dont le plus célèbre fut le bureau de Louis XV à Versailles, commandé en 1761 et livré par son successeur Jean-Henri Riesener en 1769. Madame de Pompadour possédait un bureau très proche de celui-ci, remarquable par ses dimensions réduites et la qualité de sa marqueterie de bouquets de fleurs, pourvu d’une tablette d’entrejambe. Ce meuble provient des collections du comte Boni de Castellane. Fauteuil de bureau, estampille de Claude Étienne Michard, vers 1760 – 1770, noyer sculpté et doré, cuir vert.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet. Pendule la douleur, vers 1780 – 1790, marbre blanc et bronze ciselé doré, mouvement de François Hartingue. Encadrant la pendule, paire de lions dit « chien de Fô », porcelaine à couverte transparent de Dehua, Chine, début du XVIIIe siècle, monture rocaille en bronze ciselé doré vers 1750 – 1760.
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Le salon des Huet. Pendule la douleur, vers 1780 – 1790, marbre blanc et bronze ciselé doré, mouvement de François Hartingue. Encadrant la pendule, paire de lions dit « chien de Fô », porcelaine à couverte transparent de Dehua, Chine, début du XVIIIe siècle, monture rocaille en bronze ciselé doré vers 1750 – 1760.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet. Lustre à six bras de deux lumières. Vers 1745-1755. Bronze ciselé et doré, garni de cristal de roche, améthyste et quartz fumé. En forme de vase surmonté d’une couronne, ce lustre à cage est l’un des plus beaux exemples connus du milieu du XVIIIe siècle, particulièrement précieux par la rareté de ses matériaux et la qualité de sa monture de bronze doré.
Musée Nissim de Camondo
Le salon des Huet. Lustre à six bras de deux lumières. Vers 1745-1755. Bronze ciselé et doré, garni de cristal de roche, améthyste et quartz fumé. En forme de vase surmonté d’une couronne, ce lustre à cage est l’un des plus beaux exemples connus du milieu du XVIIIe siècle, particulièrement précieux par la rareté de ses matériaux et la qualité de sa monture de bronze doré.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Salon des Huet. Deux consoles
Attribuées à pierre h deumier (1705-1785) vers 1766
bronze argenté et doré ; dessus en marbre vert d'Egypte
D'après des projets de Victor Louis et Jean-Louis Prieur
Ces deux consoles qui ne forment pas une paire ont été réalisées d'après un modèle novateur en acier poli et bronze doré, exécuté en 1763 par le serrurier Pierre II Deumier, et choisi en 1766 par l'architecte Victor Louis pour la Chambre des Portraits du château royal de Varsovie. Comme le montrent les dessins préparatoires de ce dernier et de Jean-Louis Prieur, dont un projet de 1766 conservé à la Bibliothèque de l'Université de Varsovie figure dans l'exposition, le chiffre du roi de Pologne Stanislas Auguste Poniatowski, devait figurer au centre de la ceinture au lieu d'un masque de femme.
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Salon des Huet. Deux consoles Attribuées à pierre h deumier (1705-1785) vers 1766 bronze argenté et doré ; dessus en marbre vert d'Egypte D'après des projets de Victor Louis et Jean-Louis Prieur Ces deux consoles qui ne forment pas une paire ont été réalisées d'après un modèle novateur en acier poli et bronze doré, exécuté en 1763 par le serrurier Pierre II Deumier, et choisi en 1766 par l'architecte Victor Louis pour la Chambre des Portraits du château royal de Varsovie. Comme le montrent les dessins préparatoires de ce dernier et de Jean-Louis Prieur, dont un projet de 1766 conservé à la Bibliothèque de l'Université de Varsovie figure dans l'exposition, le chiffre du roi de Pologne Stanislas Auguste Poniatowski, devait figurer au centre de la ceinture au lieu d'un masque de femme.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet. Scène pastorale. Par Jean-Baptiste Huet (1785-1811). Vers 1776. Huile sur toile.
Musée Nissim de Camondo
Le salon des Huet. Scène pastorale. Par Jean-Baptiste Huet (1785-1811). Vers 1776. Huile sur toile.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet. Ce grand cycle décoratif comprend sept compositions et trois dessus de porte et illustre les progrès de l’amour entre un berger et une bergère, grâce à la complicité d’un chien et d’une colombe. Jean-Baptiste Huet fut l’un des grands peintres animaliers du XVIIIe siècle et c’est en hommage à son cycle que le salon circulaire placé à la jonction des deux ailes de l’hôtel Camondo prit le nom de Salon des Huet.
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Le salon des Huet. Ce grand cycle décoratif comprend sept compositions et trois dessus de porte et illustre les progrès de l’amour entre un berger et une bergère, grâce à la complicité d’un chien et d’une colombe. Jean-Baptiste Huet fut l’un des grands peintres animaliers du XVIIIe siècle et c’est en hommage à son cycle que le salon circulaire placé à la jonction des deux ailes de l’hôtel Camondo prit le nom de Salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet.
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Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet.
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Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet.
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Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet.
Musée Nissim de Camondo
Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet.
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Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet.
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Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon des Huet.
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Le salon des Huet.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La salle à manger. Autre pièce en angle, en pendant du grand salon, la salle à manger est lambrissée de boiseries peintes en vert dans laquelle sont insérées quatre panneaux de broderies au petit point à décor de vases de fleurs et une tapisserie de Beauvais La Pêche au filet d’après une composition de François-Joseph Casanova. Plusieurs remarquables créations de l’ébéniste Weisweiler sont réunies dans cette pièce : une console desserte d’acajou à fond garni de glaces et une paire de très élégantes petites tables-servantes plaquées d’ébène à entretoise portant une aiguière en bronze. Tapis, manufacture d'Aubusson, point de savonnerie, vers 1760 – 1770, laine. Douze chaises en cabriolet, vers 1775 – 1785, hêtre sculpté peint en gris, couvertes en tapisserie fine d’Aubusson.
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La salle à manger. Autre pièce en angle, en pendant du grand salon, la salle à manger est lambrissée de boiseries peintes en vert dans laquelle sont insérées quatre panneaux de broderies au petit point à décor de vases de fleurs et une tapisserie de Beauvais La Pêche au filet d’après une composition de François-Joseph Casanova. Plusieurs remarquables créations de l’ébéniste Weisweiler sont réunies dans cette pièce : une console desserte d’acajou à fond garni de glaces et une paire de très élégantes petites tables-servantes plaquées d’ébène à entretoise portant une aiguière en bronze. Tapis, manufacture d'Aubusson, point de savonnerie, vers 1760 – 1770, laine. Douze chaises en cabriolet, vers 1775 – 1785, hêtre sculpté peint en gris, couvertes en tapisserie fine d’Aubusson.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La salle à manger. Terrine. Poinçons de Jacques-Nicolas Rœttiers, 1770-1771. Argent. Cette pièce fait partie d’un ensemble de pièces construites sur le même modèle, ceinturées d’une branche de laurier, portées par de vigoureuses consoles ornées d’une frise de piastres. Deux couronnes de lauriers font office de poignées. Couverts d’un dôme godronné, elles reposent sur un plateau incurvé où alternent canaux et chutes de feuilles de laurier.
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La salle à manger. Terrine. Poinçons de Jacques-Nicolas Rœttiers, 1770-1771. Argent. Cette pièce fait partie d’un ensemble de pièces construites sur le même modèle, ceinturées d’une branche de laurier, portées par de vigoureuses consoles ornées d’une frise de piastres. Deux couronnes de lauriers font office de poignées. Couverts d’un dôme godronné, elles reposent sur un plateau incurvé où alternent canaux et chutes de feuilles de laurier.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La salle à manger. Sur la table à allonges « à l’italienne » en acajou et les consoles-dessertes sont disposées d’imposantes pièces d’orfèvrerie, partie d’un service commandé à l’orfèvre Roettiers en 1770 par Catherine II de Russie pour être offert au prince Orloff.
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La salle à manger. Sur la table à allonges « à l’italienne » en acajou et les consoles-dessertes sont disposées d’imposantes pièces d’orfèvrerie, partie d’un service commandé à l’orfèvre Roettiers en 1770 par Catherine II de Russie pour être offert au prince Orloff.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La salle à manger. DSur des paire de buires, d’après un modèle attribué à Sigisbert – François Michel, vers 1850, bronze à patine brune et bronze doré.
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La salle à manger. DSur des paire de buires, d’après un modèle attribué à Sigisbert – François Michel, vers 1850, bronze à patine brune et bronze doré.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La salle à manger. Pot à oille en argent, eaux à rafraîchir inspirés de vases antiques.
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La salle à manger. Pot à oille en argent, eaux à rafraîchir inspirés de vases antiques.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La salle à manger.
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La salle à manger.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La salle à manger. La pêche au filet, tapisserie de la manufacture de Beauvais, vers 1775 – 1785, de la suite des amusements champêtres d’après François-Joseph Casanova. Buste de Négresse. D’après Jean-Antoine Houdon (1741-1828). Inscrit : « fondu, ciselé par thomire » (Pierre-Philippe Thomire (1751-1843))
Fonte par Rubéron. Bronze patiné et bronze doré. Inscription sur le piédouche : RENDUE A LA LIBERTÉ ET A L’ÉGALITÉ PAR LA CONVENTION NATIONALE DU 16 PLUVIOSE DEUXIÈME DE LA RÉPUBLIQUE FRANCAISE UNE ET INDIVISIBLE. Ce buste rappelle l’abolition de l’esclavage décrétée par la Convention le 4 février 1794. Ce buste est tiré d’une fontaine extraordinaire, exposée par Houdon au Salon de 1783 et placée par le duc d’Orléans dans son jardin de Monceau, l’actuel parc Monceau. Elle représentait, de grandeur naturelle, une jeune suivante noire (en plomb peint en noir) versant l’eau d’une aiguière de bronze doré sur le corps d’une jeune femme au bain (en marbre blanc).
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La salle à manger. La pêche au filet, tapisserie de la manufacture de Beauvais, vers 1775 – 1785, de la suite des amusements champêtres d’après François-Joseph Casanova. Buste de Négresse. D’après Jean-Antoine Houdon (1741-1828). Inscrit : « fondu, ciselé par thomire » (Pierre-Philippe Thomire (1751-1843)) Fonte par Rubéron. Bronze patiné et bronze doré. Inscription sur le piédouche : RENDUE A LA LIBERTÉ ET A L’ÉGALITÉ PAR LA CONVENTION NATIONALE DU 16 PLUVIOSE DEUXIÈME DE LA RÉPUBLIQUE FRANCAISE UNE ET INDIVISIBLE. Ce buste rappelle l’abolition de l’esclavage décrétée par la Convention le 4 février 1794. Ce buste est tiré d’une fontaine extraordinaire, exposée par Houdon au Salon de 1783 et placée par le duc d’Orléans dans son jardin de Monceau, l’actuel parc Monceau. Elle représentait, de grandeur naturelle, une jeune suivante noire (en plomb peint en noir) versant l’eau d’une aiguière de bronze doré sur le corps d’une jeune femme au bain (en marbre blanc).
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La salle à manger. En bas, tapisserie  Le Service à crème.  Elle fut exécutée en basse-lisse d’après une nature morte d’Anne Vallayer-Coster (1744-1818) peinte en 1766. Restée en magasin jusqu’à la chute de l’Empire, elle fut offerte en 1814, au moment de la Restauration, par la manufacture à la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, et seule survivante de la famille royale.
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La salle à manger. En bas, tapisserie Le Service à crème. Elle fut exécutée en basse-lisse d’après une nature morte d’Anne Vallayer-Coster (1744-1818) peinte en 1766. Restée en magasin jusqu’à la chute de l’Empire, elle fut offerte en 1814, au moment de la Restauration, par la manufacture à la duchesse d’Angoulême, fille de Louis XVI, et seule survivante de la famille royale.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La salle à manger. Les candélabres en bronze ciselé et doré disposés sur la paire de bas d’armoire estampillée Leleu, frappent par la richesse de leur modèle et datent de la fin du XVIIIe siècle.
Musée Nissim de Camondo
La salle à manger. Les candélabres en bronze ciselé et doré disposés sur la paire de bas d’armoire estampillée Leleu, frappent par la richesse de leur modèle et datent de la fin du XVIIIe siècle.
156
<center>Musée Nissim de Camondo</center>La salle à manger. Au-dessus d’une fontaine en marbre à la vasque en forme de coquille soutenue par des palmiers est accroché un cartel d’applique rocaille attribué au fondeur Jean-Joseph de Saint Germain.
Musée Nissim de Camondo
La salle à manger. Au-dessus d’une fontaine en marbre à la vasque en forme de coquille soutenue par des palmiers est accroché un cartel d’applique rocaille attribué au fondeur Jean-Joseph de Saint Germain.
157
<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le cabinet de porcelaines. Ce cabinet fut spécialement aménagé par Moïse de Camondo pour présenter sa collection de porcelaines. On y découvre des pièces de trois services Buffon dont la beauté et la poésie témoignent du talent et du génie de la Manufacture de Sèvres. Y sont également présentés des services en porcelaine tendre de Chantilly et en porcelaine dure de la manufacture de Meissen. C’est dans cette pièce que Moïse de Camondo prenait ses repas quand il était seul.
Musée Nissim de Camondo
Le cabinet de porcelaines. Ce cabinet fut spécialement aménagé par Moïse de Camondo pour présenter sa collection de porcelaines. On y découvre des pièces de trois services Buffon dont la beauté et la poésie témoignent du talent et du génie de la Manufacture de Sèvres. Y sont également présentés des services en porcelaine tendre de Chantilly et en porcelaine dure de la manufacture de Meissen. C’est dans cette pièce que Moïse de Camondo prenait ses repas quand il était seul.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le cabinet de porcelaines. Service de table dit service Buffon en porcelaine tendre de Sèvres, 1784et 1786. Décor d’oiseaux et sur l’aile d’oeils de perdrix vert et or avec dans les réserves des oiseaux et des camés. Au revers le nom des oiseaux
Musée Nissim de Camondo
Le cabinet de porcelaines. Service de table dit service Buffon en porcelaine tendre de Sèvres, 1784et 1786. Décor d’oiseaux et sur l’aile d’oeils de perdrix vert et or avec dans les réserves des oiseaux et des camés. Au revers le nom des oiseaux
159
<center>Musée Nissim de Camondo</center>L’office de la salle à manger. C’est dans cet office que le maître d’hôtel reçoit les plats déposés par le cuisinier dans le monte-plat. Un chauffe-plat, qui sert également de chauffe-assiettes, permet de les tenir au chaud si nécessaire. Une glacière, dissimulée dans un des buffets, gardait au froid les sorbets du dessert. Au dessus de l’évier un stérilisateur à ozone permettait de purifier l’eau.
Musée Nissim de Camondo
L’office de la salle à manger. C’est dans cet office que le maître d’hôtel reçoit les plats déposés par le cuisinier dans le monte-plat. Un chauffe-plat, qui sert également de chauffe-assiettes, permet de les tenir au chaud si nécessaire. Une glacière, dissimulée dans un des buffets, gardait au froid les sorbets du dessert. Au dessus de l’évier un stérilisateur à ozone permettait de purifier l’eau.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le petit bureau. Egalement appelée Salon Anglais et donnant sur la cour d’honneur, cette pièce de petites dimensions aux murs tendus de soie cramoisie est aménagée avec raffinement. Table chiffonière en auge. Estampille de Jean-Henri Riesener, 1788.
Chêne plaqué de bois de rose, sycomore, amarante, poirier, houx, ébène et ornée de bronzes ciselés et dorés. Le plateau rectangulaire à haut rebord « en auge » et extrémités arrondies en fait une table à ouvrage ; un tiroir latéral pourvu d’un plateau et d’une écritoire de métal argenté en fait aussi une table à écrire. Les montants à patins découpés sont réunis par une tablette d’entrejambe ovale. La marqueterie est « à mosaïque et pois ». Table « à la Bourgogne ». Estampille de Roger Vandercruse, dit Lacroix, 
Vers 1760. Chêne et noyer plaqués de satiné, amarante, bois de rose, houx, bronze ciselé et doré. La partie antérieure du plateau se rabat pour former écritoire et un mécanisme libère à l’arrière un gradin à trois tiroirs contenu dans la ceinture. Marqueterie de « cubes sans fond ».
Musée Nissim de Camondo
Le petit bureau. Egalement appelée Salon Anglais et donnant sur la cour d’honneur, cette pièce de petites dimensions aux murs tendus de soie cramoisie est aménagée avec raffinement. Table chiffonière en auge. Estampille de Jean-Henri Riesener, 1788. Chêne plaqué de bois de rose, sycomore, amarante, poirier, houx, ébène et ornée de bronzes ciselés et dorés. Le plateau rectangulaire à haut rebord « en auge » et extrémités arrondies en fait une table à ouvrage ; un tiroir latéral pourvu d’un plateau et d’une écritoire de métal argenté en fait aussi une table à écrire. Les montants à patins découpés sont réunis par une tablette d’entrejambe ovale. La marqueterie est « à mosaïque et pois ». Table « à la Bourgogne ». Estampille de Roger Vandercruse, dit Lacroix, Vers 1760. Chêne et noyer plaqués de satiné, amarante, bois de rose, houx, bronze ciselé et doré. La partie antérieure du plateau se rabat pour former écritoire et un mécanisme libère à l’arrière un gradin à trois tiroirs contenu dans la ceinture. Marqueterie de « cubes sans fond ».
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le petit bureau.
Musée Nissim de Camondo
Le petit bureau.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le petit bureau. Portrait de Jacques Necker. Par Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802). Vers 1781. Huile sur toile. Jacques Necker (1732-1804) fut le directeur général des finances sous Louis XVI. Le cadre en bois sculpté et doré est décoré de cornes d’abondance et d’un nid.
Musée Nissim de Camondo
Le petit bureau. Portrait de Jacques Necker. Par Joseph-Siffred Duplessis (1725-1802). Vers 1781. Huile sur toile. Jacques Necker (1732-1804) fut le directeur général des finances sous Louis XVI. Le cadre en bois sculpté et doré est décoré de cornes d’abondance et d’un nid.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La galerie. De part et d’autre de l’entrée du Grand Bureau, dans l’axe du grand escalier, deux fauteuils à la reine en tapisserie de la Savonnerie.
Musée Nissim de Camondo
La galerie. De part et d’autre de l’entrée du Grand Bureau, dans l’axe du grand escalier, deux fauteuils à la reine en tapisserie de la Savonnerie.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La galerie.
Musée Nissim de Camondo
La galerie.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La galerie.
Musée Nissim de Camondo
La galerie.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La galerie.  L’Audience de l’empereur chinois.
Musée Nissim de Camondo
La galerie. L’Audience de l’empereur chinois.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon bleu, réaménagé en 1924 à l’emplacement de la chambre et du boudoir de sa fille Béatrice. Moïse de Camondo en fît une pièce confortable qui lui servit de bureau jusqu’à sa mort, en 1935.Il port le nom de « salon bleu », en raison de la couleur des boiseries, à l’origine peinte en bleu canard qui a verdi avec le temps. A gauche, marquise, vers 1780 – 1790, hêtre sculpté et peint ; proviennent du château Chanteloup. Sous la fenêtre, meubles d’appui, estampille de Pierre Maret, vers 1770 – 1775, chêne plaqué d’acajou, bronze doré ciselé, dessus en marbre griotte rouge.
Sous les tableaux, père de console, vers 1780 – 1790, chêne plaqué d’amarante et citronniers, bronze ciselé doré, dessus en marbre blanc. A droite, paire de bergères, vers 1727 – 1730, noyer sculpté anciennement peint.
Musée Nissim de Camondo
Le salon bleu, réaménagé en 1924 à l’emplacement de la chambre et du boudoir de sa fille Béatrice. Moïse de Camondo en fît une pièce confortable qui lui servit de bureau jusqu’à sa mort, en 1935.Il port le nom de « salon bleu », en raison de la couleur des boiseries, à l’origine peinte en bleu canard qui a verdi avec le temps. A gauche, marquise, vers 1780 – 1790, hêtre sculpté et peint ; proviennent du château Chanteloup. Sous la fenêtre, meubles d’appui, estampille de Pierre Maret, vers 1770 – 1775, chêne plaqué d’acajou, bronze doré ciselé, dessus en marbre griotte rouge. Sous les tableaux, père de console, vers 1780 – 1790, chêne plaqué d’amarante et citronniers, bronze ciselé doré, dessus en marbre blanc. A droite, paire de bergères, vers 1727 – 1730, noyer sculpté anciennement peint.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon bleu. Rafraîchissoir, estampille de Jacques Dubois, vers 1750 – 1760, acajou des chaînes plaquées d’acajou, seaux en métal argenté. Au fond, deux tableaux : la porte Saint-Denis à Paris, par Étienne Bouhot, huile sur toile signée et datée 1813. La Seine à Paris devant le Louvre, par Joseph Canella, huile sur toile signée datée 1830.
Musée Nissim de Camondo
Le salon bleu. Rafraîchissoir, estampille de Jacques Dubois, vers 1750 – 1760, acajou des chaînes plaquées d’acajou, seaux en métal argenté. Au fond, deux tableaux : la porte Saint-Denis à Paris, par Étienne Bouhot, huile sur toile signée et datée 1813. La Seine à Paris devant le Louvre, par Joseph Canella, huile sur toile signée datée 1830.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le salon bleu. Portrait d’une famille princière (la famille de Louis-Philippe d’Orléans ?), par Jean-Baptiste André Gautier – Dagory, vers 1770, huile sur toile.
Musée Nissim de Camondo
Le salon bleu. Portrait d’une famille princière (la famille de Louis-Philippe d’Orléans ?), par Jean-Baptiste André Gautier – Dagory, vers 1770, huile sur toile.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La bibliothèque. Dans cette pièce en rotonde qui occupe le centre des appartements privés de l’hôtel, les boiseries en chêne naturel sculpté ont déterminé la hauteur de cet étage et créent une atmosphère chaleureuse. C’est ici que Moïse de Camondo consultait ses catalogues de ventes et de nombreux périodiques dont la Gazette des Beaux-Arts qu’il faisait soigneusement relier en maroquin rouge. Petit tableau, Pavillon rustique dans un parc, par Hubert Robert, huile sur toile. A droite, banquette, ateliers royaux espagnols, vers 1790 – 1800, noyer plaqué d’ébène, amarante, houx, acajou, bronze ciselé doré, couverte en tapisserie.
Musée Nissim de Camondo
La bibliothèque. Dans cette pièce en rotonde qui occupe le centre des appartements privés de l’hôtel, les boiseries en chêne naturel sculpté ont déterminé la hauteur de cet étage et créent une atmosphère chaleureuse. C’est ici que Moïse de Camondo consultait ses catalogues de ventes et de nombreux périodiques dont la Gazette des Beaux-Arts qu’il faisait soigneusement relier en maroquin rouge. Petit tableau, Pavillon rustique dans un parc, par Hubert Robert, huile sur toile. A droite, banquette, ateliers royaux espagnols, vers 1790 – 1800, noyer plaqué d’ébène, amarante, houx, acajou, bronze ciselé doré, couverte en tapisserie.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La bibliothèque. Tapisserie « Une halte ». Manufacture de Beauvais. Vers 1780. Laine et soie. Fragment d’une pièce de la suite des Bohémiens, d’après des compositions de François-Joseph Casanova (1727-1802) peintes en 1777. Cette tapisserie avait fait partie des collections de Nissim de Camondo, père du collectionneur. Secrétaire à abattant. Estampille de Jean-François Leleu, vers 1770-1780. Chêne plaqué d’amarante, sycomore, ébène, épine-vinette, loupe d’érable, buis, bois de violette, bois de rose, houx, bronze ciselé et doré ; dessus en marbre blanc. Montants arrondis cannelés et pieds toupie. Un abattant en partie haute découvre quatre tiroirs et deux casiers, deux vantaux en partie basse renferment quatre tiroirs. Marqueterie de fleurons dans une mosaïque d’hexagones dite « marqueterie à la reine ». A la ceinture, frise d’entrelacs en bronze à rosaces et marguerites.
Musée Nissim de Camondo
La bibliothèque. Tapisserie « Une halte ». Manufacture de Beauvais. Vers 1780. Laine et soie. Fragment d’une pièce de la suite des Bohémiens, d’après des compositions de François-Joseph Casanova (1727-1802) peintes en 1777. Cette tapisserie avait fait partie des collections de Nissim de Camondo, père du collectionneur. Secrétaire à abattant. Estampille de Jean-François Leleu, vers 1770-1780. Chêne plaqué d’amarante, sycomore, ébène, épine-vinette, loupe d’érable, buis, bois de violette, bois de rose, houx, bronze ciselé et doré ; dessus en marbre blanc. Montants arrondis cannelés et pieds toupie. Un abattant en partie haute découvre quatre tiroirs et deux casiers, deux vantaux en partie basse renferment quatre tiroirs. Marqueterie de fleurons dans une mosaïque d’hexagones dite « marqueterie à la reine ». A la ceinture, frise d’entrelacs en bronze à rosaces et marguerites.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La bibliothèque. Mobilier de salon. Vers 1780
Noyer sculpté couvert en velours ciselé et frappé rouge et blanc. Ce mobilier en noyer sculpté, composé d’un canapé, deux bergères et six fauteuils à la reine, confère à la bibliothèque le confort d’un salon. Il est couvert d’un très beau velours ciselé et frappé bicolore Il a appartenu à un ecclésiastique dijonnais, Mgr Goutte-Soulard. Au centre, table à thé, attribuée à Bernard Molitor, vers 1787-1788. Acajou et chêne plaqué d’acajou, bronze ciselé et doré, plateau en marbre blanc
Originaire du Luxembourg, Bernard Molitor mena une brillante carrière d’ébéniste à Paris, où il s’installa en 1778. De la fin du règne de Louis XVI à la Restauration, il sut donner une grande unité à son œuvre en privilégiant l’emploi de beaux acajous qui firent sa réputation. Ces grandes tables à thé, au plateau tournant garni de marbre, destinées à être placées au centre d’un salon, étaient une des spécialités de l’ébéniste. Sur la cheminée, Pendule en forme d’obélisque. Vers 1780
Bonze ciselé et doré ; marbres jaune antique, bleu turquin, rouge griotte et vert de mer.
Inscription sur le cadran : Crosnier à Paris (Antoine Crosnier, maître horloger en 1763)
Le mécanisme de cette pendule est surmonté d’un obélisque, symbole d’éternité, sur lequel Iris la messagère des dieux, voyage entre le ciel, matérialisé par la sphère au sommet et la mer symbolisée par Neptune, le dieu des océans. A gauche, petit modèle de fauteuil, vers 1750, hêtre sculpté. Devant la cheminée, écran, estampille de Nicolas Simon Courtois, vers 1775 – 1785, noyer sculpté doré, feuilles en tapisserie fine d'Aubusson.
Pendu de chaque côté du miroir, une paire de semainiers, vers 1780 – 1790, bronze ciselé et doré, métal bleui
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La bibliothèque. Mobilier de salon. Vers 1780 Noyer sculpté couvert en velours ciselé et frappé rouge et blanc. Ce mobilier en noyer sculpté, composé d’un canapé, deux bergères et six fauteuils à la reine, confère à la bibliothèque le confort d’un salon. Il est couvert d’un très beau velours ciselé et frappé bicolore Il a appartenu à un ecclésiastique dijonnais, Mgr Goutte-Soulard. Au centre, table à thé, attribuée à Bernard Molitor, vers 1787-1788. Acajou et chêne plaqué d’acajou, bronze ciselé et doré, plateau en marbre blanc Originaire du Luxembourg, Bernard Molitor mena une brillante carrière d’ébéniste à Paris, où il s’installa en 1778. De la fin du règne de Louis XVI à la Restauration, il sut donner une grande unité à son œuvre en privilégiant l’emploi de beaux acajous qui firent sa réputation. Ces grandes tables à thé, au plateau tournant garni de marbre, destinées à être placées au centre d’un salon, étaient une des spécialités de l’ébéniste. Sur la cheminée, Pendule en forme d’obélisque. Vers 1780 Bonze ciselé et doré ; marbres jaune antique, bleu turquin, rouge griotte et vert de mer. Inscription sur le cadran : Crosnier à Paris (Antoine Crosnier, maître horloger en 1763) Le mécanisme de cette pendule est surmonté d’un obélisque, symbole d’éternité, sur lequel Iris la messagère des dieux, voyage entre le ciel, matérialisé par la sphère au sommet et la mer symbolisée par Neptune, le dieu des océans. A gauche, petit modèle de fauteuil, vers 1750, hêtre sculpté. Devant la cheminée, écran, estampille de Nicolas Simon Courtois, vers 1775 – 1785, noyer sculpté doré, feuilles en tapisserie fine d'Aubusson. Pendu de chaque côté du miroir, une paire de semainiers, vers 1780 – 1790, bronze ciselé et doré, métal bleui
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La bibliothèque. L’été, buste en plâtre d’après Jean Antoine Houdon, vers 1785.
Musée Nissim de Camondo
La bibliothèque. L’été, buste en plâtre d’après Jean Antoine Houdon, vers 1785.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>L’appartement de Moïse de Camondo. L’appartement est composé d’une chambre, d’une salle de bain et à la suite d’une pièce appelée « habillage ». Pour sa chambre, Moïse de Camondo a choisi des boiseries provenant d’une maison du Cours du Chapeau Rouge à Bordeaux. Sur les murs sont réunis des scènes de genre et des portraits. Le mobilier regroupe plusieurs pièces de grande qualité : une paire de fauteuils à la reine de Georges Jacob, une commode marquetée qui porte l’estampille de Matthieu-Guillaume Cramer, un paravent de Louis Falconnet. Le tapis de la Savonnerie fut livré au Garde-Meuble royal en 1760 « pour servir à Mesdames de France les festes et dimanches à la chapelle de Versailles ». De dos, fauteuil en cabriolet, attribué à J.-B. Le tout large, vers 1780, hêtre sculpté et doré. « Portrait de Mlle Duthé ». Henri-Pierre Danloux (1753-1809). Vers 1792. Huile sur toile. Catherine-Rosalie Gérard, plus connue sous son nom de scène, Mlle Duthé, était l’une des plus célèbres actrices à Paris à la fin du XVIIIe siècle, comme en témoignent ses nombreux portraits. Celui-ci est particulièrement original par sa composition : la jeune femme y est surprise au moment où elle accroche un tableau dans un intérieur qui pourrait être le sien. Toutefois, la scène ne se déroule pas chez elle, mais dans l’atelier du peintre. L’actrice offrit ce portrait à son amant, le banquier Jean-Frédéric Perregaux.
Musée Nissim de Camondo
L’appartement de Moïse de Camondo. L’appartement est composé d’une chambre, d’une salle de bain et à la suite d’une pièce appelée « habillage ». Pour sa chambre, Moïse de Camondo a choisi des boiseries provenant d’une maison du Cours du Chapeau Rouge à Bordeaux. Sur les murs sont réunis des scènes de genre et des portraits. Le mobilier regroupe plusieurs pièces de grande qualité : une paire de fauteuils à la reine de Georges Jacob, une commode marquetée qui porte l’estampille de Matthieu-Guillaume Cramer, un paravent de Louis Falconnet. Le tapis de la Savonnerie fut livré au Garde-Meuble royal en 1760 « pour servir à Mesdames de France les festes et dimanches à la chapelle de Versailles ». De dos, fauteuil en cabriolet, attribué à J.-B. Le tout large, vers 1780, hêtre sculpté et doré. « Portrait de Mlle Duthé ». Henri-Pierre Danloux (1753-1809). Vers 1792. Huile sur toile. Catherine-Rosalie Gérard, plus connue sous son nom de scène, Mlle Duthé, était l’une des plus célèbres actrices à Paris à la fin du XVIIIe siècle, comme en témoignent ses nombreux portraits. Celui-ci est particulièrement original par sa composition : la jeune femme y est surprise au moment où elle accroche un tableau dans un intérieur qui pourrait être le sien. Toutefois, la scène ne se déroule pas chez elle, mais dans l’atelier du peintre. L’actrice offrit ce portrait à son amant, le banquier Jean-Frédéric Perregaux.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>L’appartement de Moïse de Camondo. Dans l’alcôve, un lit à trois chevets en hêtrte sculpté et peint, date des années 1765-1775. Courtepointe et garniture en damas rouge à décor rebrodé blanc. La richesse et la très grande qualité de son décor sculpté, aux épis de blé et fleurs des champs, font du lit « à la turque » de Moïse de Camondo un meuble exceptionnel. Pendule alcôve, vers 1780 – 1790, bronze ciselé et doré, mouvement par Ferdinand Berthoud.
Fleurs dans un vase, par Jean-Louis Prévost le Jeune, deux gouaches signées et datée 1776.
Musée Nissim de Camondo
L’appartement de Moïse de Camondo. Dans l’alcôve, un lit à trois chevets en hêtrte sculpté et peint, date des années 1765-1775. Courtepointe et garniture en damas rouge à décor rebrodé blanc. La richesse et la très grande qualité de son décor sculpté, aux épis de blé et fleurs des champs, font du lit « à la turque » de Moïse de Camondo un meuble exceptionnel. Pendule alcôve, vers 1780 – 1790, bronze ciselé et doré, mouvement par Ferdinand Berthoud. Fleurs dans un vase, par Jean-Louis Prévost le Jeune, deux gouaches signées et datée 1776.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>L’appartement de Moïse de Camondo. Table, vers 1750 – 1760, chêne plaqué de bois de rose, bois de violette, sycomore, houx et ébène, bronze ciselé et doré. Paravent à six feuilles double face, estampille de Louis Falcon. Et, vers 1775 – 1780. Paire de fauteuils, estampille de Georges Jacob, vers 1780 – 1790
Musée Nissim de Camondo
L’appartement de Moïse de Camondo. Table, vers 1750 – 1760, chêne plaqué de bois de rose, bois de violette, sycomore, houx et ébène, bronze ciselé et doré. Paravent à six feuilles double face, estampille de Louis Falcon. Et, vers 1775 – 1780. Paire de fauteuils, estampille de Georges Jacob, vers 1780 – 1790
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>En total contraste avec la chambre, le décor de la salle de bain est d’une grande modernité, avec ses murs recouverts de carreaux de céramique bleu et blanc disposés suivant un motif de vannerie.
Musée Nissim de Camondo
En total contraste avec la chambre, le décor de la salle de bain est d’une grande modernité, avec ses murs recouverts de carreaux de céramique bleu et blanc disposés suivant un motif de vannerie.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>L’appartement de Nissim de Camondo. L’appartement de Nissim n’a pas gardé son aménagement d’origine. Le mobilier a été rassemblé dans son bureau. Une statuette équestre en bronze réalisée par Georges Malissard en 1923 représentant sa sœur Béatrice est posée sur la commode en demi-lune. Plusieurs tableaux du début du XIXe siècle illustrent l’intérêt de la famille de Camondo pour la chasse et l’équitation. Au fond, « La Fidélité ». D’après Jean-Jacques Caffieri (1725-1792). 1769. Plâtre.
Musée Nissim de Camondo
L’appartement de Nissim de Camondo. L’appartement de Nissim n’a pas gardé son aménagement d’origine. Le mobilier a été rassemblé dans son bureau. Une statuette équestre en bronze réalisée par Georges Malissard en 1923 représentant sa sœur Béatrice est posée sur la commode en demi-lune. Plusieurs tableaux du début du XIXe siècle illustrent l’intérêt de la famille de Camondo pour la chasse et l’équitation. Au fond, « La Fidélité ». D’après Jean-Jacques Caffieri (1725-1792). 1769. Plâtre.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>L’appartement de Nissim de Camondo
Musée Nissim de Camondo
L’appartement de Nissim de Camondo
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>L’appartement de Nissim de Camondo. Au dessus de son lit en acier et bronze doré a été placé le portrait de son grand-père, le comte Nissim de Camondo (1830-1889), peint par Carolus Duran en 1882. Bergère, estampille de Georges Jacob, vers 1790, hêtre sculpté et peint.
Paravent, estampille de Joseph Canabas, vers 1780 – 1790, acajou.
Lit de milieu en acier et bronze doré, vers 1790 – 1795
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L’appartement de Nissim de Camondo. Au dessus de son lit en acier et bronze doré a été placé le portrait de son grand-père, le comte Nissim de Camondo (1830-1889), peint par Carolus Duran en 1882. Bergère, estampille de Georges Jacob, vers 1790, hêtre sculpté et peint. Paravent, estampille de Joseph Canabas, vers 1780 – 1790, acajou. Lit de milieu en acier et bronze doré, vers 1790 – 1795
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La cuisine. Moïse de Camondo, amateur de bonne chère, y a consacré un intérêt particulier. Il s’agit en fait de toute une série de pièces installées dans le soubassement avec une organisation pleinement fonctionnelle.
Musée Nissim de Camondo
La cuisine. Moïse de Camondo, amateur de bonne chère, y a consacré un intérêt particulier. Il s’agit en fait de toute une série de pièces installées dans le soubassement avec une organisation pleinement fonctionnelle.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La cuisine. Elle est dotée des installations les plus sophistiquées de l’époque. L’imposante rôtisserie.
Musée Nissim de Camondo
La cuisine. Elle est dotée des installations les plus sophistiquées de l’époque. L’imposante rôtisserie.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La cuisine. Le grand fourneau central. Ces deux machines étonnantes en fonte et acier poli, qui fonctionnaient au charbon et que l’on gardait chauds toute la journée, réalisées par la maison Cubain font de la cuisine un lieu particulièrement impressionnant.
Musée Nissim de Camondo
La cuisine. Le grand fourneau central. Ces deux machines étonnantes en fonte et acier poli, qui fonctionnaient au charbon et que l’on gardait chauds toute la journée, réalisées par la maison Cubain font de la cuisine un lieu particulièrement impressionnant.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La cuisine.
Musée Nissim de Camondo
La cuisine.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La cuisine. Dans la laverie se trouvent les bacs de la plonge destinés au lavage des casseroles, des différents ustensiles et de la vaisselle de cuisine. Dans un encadrement de fonte et de tôle noire, les bacs sont en cuivre, celui de droite à double enveloppe permettait de faire circuler de la vapeur afin de maintenir l’eau de plonge à forte température.
Musée Nissim de Camondo
La cuisine. Dans la laverie se trouvent les bacs de la plonge destinés au lavage des casseroles, des différents ustensiles et de la vaisselle de cuisine. Dans un encadrement de fonte et de tôle noire, les bacs sont en cuivre, celui de droite à double enveloppe permettait de faire circuler de la vapeur afin de maintenir l’eau de plonge à forte température.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La cuisine. La salle des gens ou salle à manger du personnel est visible par le passe plat. La table de 3,70 m de long a été réalisée sur les indications trouvées dans les archives.
Musée Nissim de Camondo
La cuisine. La salle des gens ou salle à manger du personnel est visible par le passe plat. La table de 3,70 m de long a été réalisée sur les indications trouvées dans les archives.
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<center>Musée Nissim de Camondo</center>La cuisine. La salle des gens ou salle à manger du personnel est visible par le passe plat. Sur le mur au fond à gauche se trouvent les 15 casiers numérotés destinés à contenir les objets personnels de chacun des domestiques : serviette, bol, médicaments, etc.
Musée Nissim de Camondo
La cuisine. La salle des gens ou salle à manger du personnel est visible par le passe plat. Sur le mur au fond à gauche se trouvent les 15 casiers numérotés destinés à contenir les objets personnels de chacun des domestiques : serviette, bol, médicaments, etc.
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<center>Musée Cernuschi</center>Le musée Cernuschi est un musée parisien consacré aux arts asiatiques, et plus spécifiquement à ceux de l'Extrême-Orient : Chine, Japon, Corée et Vietnam. ll est Situé dans un bâtiment original et charmant conçu par son fondateur, Henri Cernuschi (1821-1896)
Musée Cernuschi
Le musée Cernuschi est un musée parisien consacré aux arts asiatiques, et plus spécifiquement à ceux de l'Extrême-Orient : Chine, Japon, Corée et Vietnam. ll est Situé dans un bâtiment original et charmant conçu par son fondateur, Henri Cernuschi (1821-1896)
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<center>Musée Cernuschi</center>Henri Cernuschi était un financier. Le musée est installé dans l'ancien hôtel particulier du donateur, Henri Cernuschi (1821-1896), près du parc Monceau, au 7, avenue Vélasquez (VIIIe arrondissement). L'hôtel a été construit par l'architecte William Bouwens van der Boijen (1834-1907).
Musée Cernuschi
Henri Cernuschi était un financier. Le musée est installé dans l'ancien hôtel particulier du donateur, Henri Cernuschi (1821-1896), près du parc Monceau, au 7, avenue Vélasquez (VIIIe arrondissement). L'hôtel a été construit par l'architecte William Bouwens van der Boijen (1834-1907).
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<center>Parc Monceau.</center>Gabriel Davioud est chargé des entrées monumentales avec leurs grandes grilles dorées.
Parc Monceau.
Gabriel Davioud est chargé des entrées monumentales avec leurs grandes grilles dorées.
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<center>Parc Monceau.</center>En 1787 une partie du jardin est amputée afin de permettre à Claude Nicolas Ledoux de construire
Parc Monceau.
En 1787 une partie du jardin est amputée afin de permettre à Claude Nicolas Ledoux de construire "un bureau d'observation sur la plaine" dite Barrière de Chartres (rotonde), pavillon d’octroi entouré d’un péristyle de seize colonnes, dans le cadre de la construction des barrières du mur des Fermiers généraux ; son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par les bureaux de la Ferme Générale, tandis que le duc disposait de la terrasse supérieure pour jouir de la vue sur son jardin. Les colonnes à fût lisse et le dôme supérieur ont été modifiés en 1861
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<center>Parc Monceau.</center>La construction du parc Monceau remonte au XVIIIe siècle, sous l’impulsion du duc de Chartres, futur Philippe Egalité qui acheta le terrain en 1769. Le paysagiste Carmontelle en fit un lieu étonnant, sur lequel il fit construire des édifices de tous les styles et de toutes les époques : les promeneurs y voient encore certaines de ces inventions, un temple de Mars, une petite pyramide égyptienne et plusieurs constructions fantaisistes en pierre. Au cours des années, le parc passa entre les mains de l’Etat puis de la famille d’Orléans, et à nouveau de l’Etat. Son aspect actuel a été voulue par le préfet Haussmann et à son ingénieur Alphand qui transformèrent un  jardin exotique en un parc à l'anglaise, inauguré 13 Août 1861 par Napoléon III.
Parc Monceau.
La construction du parc Monceau remonte au XVIIIe siècle, sous l’impulsion du duc de Chartres, futur Philippe Egalité qui acheta le terrain en 1769. Le paysagiste Carmontelle en fit un lieu étonnant, sur lequel il fit construire des édifices de tous les styles et de toutes les époques : les promeneurs y voient encore certaines de ces inventions, un temple de Mars, une petite pyramide égyptienne et plusieurs constructions fantaisistes en pierre. Au cours des années, le parc passa entre les mains de l’Etat puis de la famille d’Orléans, et à nouveau de l’Etat. Son aspect actuel a été voulue par le préfet Haussmann et à son ingénieur Alphand qui transformèrent un jardin exotique en un parc à l'anglaise, inauguré 13 Août 1861 par Napoléon III.
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<center>Parc Monceau.</center>la Naumachie est un bassin ovale bordé d'une colonnade corinthienne qui provient d'une église de Saint-Denis détruite en 1719.
Parc Monceau.
la Naumachie est un bassin ovale bordé d'une colonnade corinthienne qui provient d'une église de Saint-Denis détruite en 1719.
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<center>Parc Monceau.</center>
Parc Monceau.
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<center>Parc Monceau.</center>
Parc Monceau.
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<center>Parc Monceau.</center>Grande arcade style Renaissance, relique de l'Hôtel de ville incendié en 1871.
Parc Monceau.
Grande arcade style Renaissance, relique de l'Hôtel de ville incendié en 1871.
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<center>Parc Monceau.</center>La pyramide, unique vestige de l'ancienne folie de Chartres de Carmontelle.
Parc Monceau.
La pyramide, unique vestige de l'ancienne folie de Chartres de Carmontelle.
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<center>Parc Monceau.</center>En 1982, une lanterne japonaise (Tōrō) prend place dans le parc, à proximité de la pyramide, pour symboliser l'amitié entre Paris et Tokyo.
Parc Monceau.
En 1982, une lanterne japonaise (Tōrō) prend place dans le parc, à proximité de la pyramide, pour symboliser l'amitié entre Paris et Tokyo.
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<center>Parc Monceau.</center>En 1797, André-Jacques Garnerin, aérostatier des fêtes publiques, y effectue le premier saut en parachute de l'histoire en s'élançant d'une montgolfière.
Parc Monceau.
En 1797, André-Jacques Garnerin, aérostatier des fêtes publiques, y effectue le premier saut en parachute de l'histoire en s'élançant d'une montgolfière.
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<center>Parc Monceau.</center>Monument à Charles Gounod.
Parc Monceau.
Monument à Charles Gounod.
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<center>Parc Monceau.</center>
Parc Monceau.
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<center>Parc Monceau.</center>
Parc Monceau.
203
<center>Parc Monceau.</center>En 1868, Emile Justin Menier, le chogholatier, acquiert des terrains au parc Monceau et fait bâtir, en 1870, l’hôtel Menier rue Van Dyck. L’architecte est Henri Parent et les décorateurs sont Lefebvre et Dalou. L’hôtel Menier est célèbre pour les bals qui y sont donnés, si bien qu’Emile Zola s’en inspire pour décrire l’hôtel Saccard dans « La Curée».
Parc Monceau.
En 1868, Emile Justin Menier, le chogholatier, acquiert des terrains au parc Monceau et fait bâtir, en 1870, l’hôtel Menier rue Van Dyck. L’architecte est Henri Parent et les décorateurs sont Lefebvre et Dalou. L’hôtel Menier est célèbre pour les bals qui y sont donnés, si bien qu’Emile Zola s’en inspire pour décrire l’hôtel Saccard dans « La Curée».
204
<center>Parc Monceau.</center>Hôtel d'Emile Justin Menier, le chocolatier.
Parc Monceau.
Hôtel d'Emile Justin Menier, le chocolatier.
205
<center>Parc Monceau.</center>Platane de 1814.
Parc Monceau.
Platane de 1814.
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