Paris 2015

Eglise Saint Eustache, Rue Saint Denis, Tour Jean sans Peur, Musée de Nissim de Camondo, Parc Monceau.

<center></center><center>Saint Eustache</center> Cette voie porta le nom de rue du Séjour sous Charles V que le peuple changea plus tard en celui rue du Jour qui lui est resté et qui est le nom officiel de la rue depuis le XVIIe siècle. C'est un ancien chemin de ronde intérieur de l'enceinte de Philippe Auguste.
Saint Eustache
Cette voie porta le nom de rue du Séjour sous Charles V que le peuple changea plus tard en celui rue du Jour qui lui est resté et qui est le nom officiel de la rue depuis le XVIIe siècle. C'est un ancien chemin de ronde intérieur de l'enceinte de Philippe Auguste.
1
<center>Portail de l'hôtel de Royaumont, XVIIe siècle.</center>
Portail de l'hôtel de Royaumont, XVIIe siècle.
2
<center>Entrée du musée du Barreau de Paris.</center>
Entrée du musée du Barreau de Paris.
3
<center>Entrée du musée du Barreau de Paris.</center>
Entrée du musée du Barreau de Paris.
4
<center>Entrée du musée du Barreau de Paris.</center>
Entrée du musée du Barreau de Paris.
5
<center>Entrée du musée du Barreau de Paris.</center>
Entrée du musée du Barreau de Paris.
6
<center>Entrée du musée du Barreau de Paris.</center>
Entrée du musée du Barreau de Paris.
7
<center></center><center>Saint Eustache</center> Les origines de l'église Saint-Eustache remontent au début du XIIIe siècle. Une chapelle consacrée à sainte Agnès fut le premier édifice construit. Née au IIIe siècle à Rome, Agnès, dont le martyre fut rapporté par saint Damase, par saint Ambroise et par Prudence, mourut en 303 à l'âge de treize ans. Dès 1223, Sainte-Agnès fut érigée en paroisse et prit le nom de Saint-Eustache. La raison la plus probable de la nouvelle appellation serait le transfert d'une relique du martyr saint Eustache dans la nouvelle église, relique jusqu'alors détenue par l'abbaye de Saint-Denis. En 1532, il fut enfin décidé de construire une église digne du cœur de Paris. Les travaux furent successivement confiés à Boccador, Nicolas Le Mercier et Charles David, gendre du précédent. L'église a l'élévation du style gothique, les courbures du roman et les ornements de la Renaissance. Après maintes interruptions, l'église fut terminée en 1633. La façade occidentale date de 1754, l'architecte étant Jean Hardouin-Mansart de Jouy. Les fenêtres sont en forme de coeur puis de fleurs de lys pour celles construites sous François Ier.
Saint Eustache
Les origines de l'église Saint-Eustache remontent au début du XIIIe siècle. Une chapelle consacrée à sainte Agnès fut le premier édifice construit. Née au IIIe siècle à Rome, Agnès, dont le martyre fut rapporté par saint Damase, par saint Ambroise et par Prudence, mourut en 303 à l'âge de treize ans. Dès 1223, Sainte-Agnès fut érigée en paroisse et prit le nom de Saint-Eustache. La raison la plus probable de la nouvelle appellation serait le transfert d'une relique du martyr saint Eustache dans la nouvelle église, relique jusqu'alors détenue par l'abbaye de Saint-Denis. En 1532, il fut enfin décidé de construire une église digne du cœur de Paris. Les travaux furent successivement confiés à Boccador, Nicolas Le Mercier et Charles David, gendre du précédent. L'église a l'élévation du style gothique, les courbures du roman et les ornements de la Renaissance. Après maintes interruptions, l'église fut terminée en 1633. La façade occidentale date de 1754, l'architecte étant Jean Hardouin-Mansart de Jouy. Les fenêtres sont en forme de coeur puis de fleurs de lys pour celles construites sous François Ier.
8
<center></center><center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
9
<center></center><center>Saint Eustache</center> Eustache de Mâcon (IIIe siècle), Placidus de son vrai nom, né à Mâcon, général romain aimant chasser, converti au christianisme, prit le nom d’Eustache après avoir vu apparaître un crucifix entre les bois d’un cerf qu’il poursuivait. Le cerf crucifère rappelle la vision de saint Eustache.
Saint Eustache
Eustache de Mâcon (IIIe siècle), Placidus de son vrai nom, né à Mâcon, général romain aimant chasser, converti au christianisme, prit le nom d’Eustache après avoir vu apparaître un crucifix entre les bois d’un cerf qu’il poursuivait. Le cerf crucifère rappelle la vision de saint Eustache.
10
<center></center><center> Parvis des halles. </center>Écoute. 1986. « À l’écoute des rumeurs souterraines, tel un galet, cette sculpture est échouée au hasard d’une marée imaginaire, sur les rivages du temps. » Henri de Miller (1953 – 1999).
Parvis des halles.
Écoute. 1986. « À l’écoute des rumeurs souterraines, tel un galet, cette sculpture est échouée au hasard d’une marée imaginaire, sur les rivages du temps. » Henri de Miller (1953 – 1999).
11
<center></center><center>Saint Eustache</center> Banc d'œuvre.  Réalisé par Pierre Lepautre en 1720, sur les dessins de Jean-Sylvain Cartaud.
Saint Eustache
Banc d'œuvre. Réalisé par Pierre Lepautre en 1720, sur les dessins de Jean-Sylvain Cartaud.
12
<center></center><center>Saint Eustache</center> Banc d'œuvre.  Il a la forme d'un portique auquel un grand médaillon, tenu par des anges et orné d'un Christ en croix, est suspendu.
Saint Eustache
Banc d'œuvre. Il a la forme d'un portique auquel un grand médaillon, tenu par des anges et orné d'un Christ en croix, est suspendu.
13
<center></center><center>Saint Eustache</center> Banc d'œuvre.  La voûte, soutenue par quatre colonnes cannelées ioniques, est couronnée par une apothéose de sainte Agnès.
Saint Eustache
Banc d'œuvre. La voûte, soutenue par quatre colonnes cannelées ioniques, est couronnée par une apothéose de sainte Agnès.
14
<center></center><center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
15
<center></center><center>Saint Eustache</center> Simon Vouet, Martyre de saint Eustache, 1635, huile sur toile.  A l'origine,
Saint Eustache
Simon Vouet, Martyre de saint Eustache, 1635, huile sur toile. A l'origine, "Le martyre de Saint Eustache" (1634)constituait la partie inférieure du retable dressé derrière le maître-autel de l'église. L'autre partie, "l'apothéose de Saint Eustache" se trouve actuellement au musée des Beaux-Arts de Nantes. Après s'être rendu en Angleterre, à Constantinople et en Italie, Simon Vouet revient dans sa ville natale, Paris, pour y devenir l'un des peintres les plus représentatifs du mouvement de la Réforme catholique. Sur ce tableau, est représenté Eustache détournant son visage du dieu païen que Trajan lui demande d'adorer. Le général romain est alors condamné par l'empereur à-être brûlé -vif dans un taureau d'airain, ainsi que sa femme et ses deux fils visibles au milieu des fumées dégagées par le brasier. Des angelots porteurs de couronnes de lauriers sont là. pour manifester la reconnaissance divine et anticiper l'accueil d'Eustache et de sa famille auprès de Dieu. Toute la toile est sensée évoquer le chemin de lumière que Dieu dresse devant tout homme qui, à la suite du Christ, témoigne de son Nom. "Le martyre de Saint Eustache" reste l'une des œuvres les plus brillantes du peintre qui y déploie tous ses talents de metteur en scène.
16
<center></center>
17
<center></center><center>Saint Eustache</center>  Verrière du transept sud. Les rois : ?, David, Salomon, Ozias, Ezechias.
Saint Eustache
Verrière du transept sud. Les rois : ?, David, Salomon, Ozias, Ezechias.
18
<center></center>
19
<center></center><center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
20
<center></center><center>Saint Eustache</center> Santi di Tito - Tobie et l'ange.
Saint Eustache
Santi di Tito - Tobie et l'ange.
21
<center></center><center>Saint Eustache</center> Toile due vraisembleblement à Simon Vouet. A la base, la naissance de la Vierge, au sommet la vision de Saint Jean dans l'Apocalypse. Agauche  Saint Jean Baptiste montrant l'agneau, à droite Saint Louis . L'Eglise, symbolisée par Sainte Marguerite victorieuse du dragon, occupe le centre.
Saint Eustache
Toile due vraisembleblement à Simon Vouet. A la base, la naissance de la Vierge, au sommet la vision de Saint Jean dans l'Apocalypse. Agauche Saint Jean Baptiste montrant l'agneau, à droite Saint Louis . L'Eglise, symbolisée par Sainte Marguerite victorieuse du dragon, occupe le centre.
22
<center></center><center>Saint Eustache</center>Chapelle Sainte-Madeleine. Rutilio Manetti, L'Extase de la Madeleine, vers 1625, huile sur toile,
Saint Eustache
Chapelle Sainte-Madeleine. Rutilio Manetti, L'Extase de la Madeleine, vers 1625, huile sur toile,
23
<center></center><center>Saint Eustache</center> Le tombeau de Colbert. À sa mort en 1683, Colbert est inhumé dans l'église Saint-Eustache, dont il était paroissien. Deux ans après, sa veuve, Marie Charron, commande aux sculpteurs Tuby et Coysevox l'exécution d'un tombeau dont le dessin est fourni par Charles Le Brun. Une statue de Colbert, à genoux, les mains jointes, revêtu du manteau de chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, est posée sur un sarcophage de marbre noir. Un ange tenant un livre ouvert lui fait face.
Saint Eustache
Le tombeau de Colbert. À sa mort en 1683, Colbert est inhumé dans l'église Saint-Eustache, dont il était paroissien. Deux ans après, sa veuve, Marie Charron, commande aux sculpteurs Tuby et Coysevox l'exécution d'un tombeau dont le dessin est fourni par Charles Le Brun. Une statue de Colbert, à genoux, les mains jointes, revêtu du manteau de chevalier de l'ordre du Saint-Esprit, est posée sur un sarcophage de marbre noir. Un ange tenant un livre ouvert lui fait face.
24
<center></center><center>Saint Eustache</center> Le tombeau de Colbert.  La Foi ou l'Abondance par Tuby.
Saint Eustache
Le tombeau de Colbert. La Foi ou l'Abondance par Tuby.
25
<center></center><center>Saint Eustache</center> Le tombeau de Colbert. La Fidélité par Coysevox.
Saint Eustache
Le tombeau de Colbert. La Fidélité par Coysevox.
26
<center></center><center>Saint Eustache</center> La décoration de la chapelle de la Vierge est confiée à Thomas Couture. Panneau de gauche : « La Vierge étoile des marins ». Panneau central : « La Vierge triomphante adorée par les Anges ». Panneau de droite : «La Vierge consolatrice des affligés».
Saint Eustache
La décoration de la chapelle de la Vierge est confiée à Thomas Couture. Panneau de gauche : « La Vierge étoile des marins ». Panneau central : « La Vierge triomphante adorée par les Anges ». Panneau de droite : «La Vierge consolatrice des affligés».
27
<center></center><center>Saint Eustache</center> Vierge à l'Enfant de Pigalle, 1748.
Saint Eustache
Vierge à l'Enfant de Pigalle, 1748.
28
<center></center><center>Rue Montorgueil. </center> Architecte Goupy, 1729. La rue porte depuis le XIIIe siècle le nom du mont Orgueilleux, auquel elle conduisait. Cette butte, appelée successivement Mont Superbus (XIIIème siècle), Mont Orgueilleux ou Mont Orgueil (XVème siècle), que l’on rebaptisa Butte aux Gravois au XVIIème, puis Butte Bonne-Nouvelle après la construction de l’église du même nom au XIXème siècle. Cette colline d’une quinzaine de mètres de hauteur n’a en fait rien d’orgueilleuse puisqu’elle s’est constituée avec les gravats, déchets et immondices que les parisiens déposaient ou jetaient de l’autre côté de l’enceinte de Charles V, la montagne d’ordures avait même fini par dépasser la muraille.
Rue Montorgueil.
Architecte Goupy, 1729. La rue porte depuis le XIIIe siècle le nom du mont Orgueilleux, auquel elle conduisait. Cette butte, appelée successivement Mont Superbus (XIIIème siècle), Mont Orgueilleux ou Mont Orgueil (XVème siècle), que l’on rebaptisa Butte aux Gravois au XVIIème, puis Butte Bonne-Nouvelle après la construction de l’église du même nom au XIXème siècle. Cette colline d’une quinzaine de mètres de hauteur n’a en fait rien d’orgueilleuse puisqu’elle s’est constituée avec les gravats, déchets et immondices que les parisiens déposaient ou jetaient de l’autre côté de l’enceinte de Charles V, la montagne d’ordures avait même fini par dépasser la muraille.
29
<center></center><center>Rue Montorgueil. </center> 
N° 15, immeuble du XVIIIe siècle.
Rue Montorgueil.
N° 15, immeuble du XVIIIe siècle.
30
<center></center><center>Rue Montorgueil. </center> 
N° 17, immeuble du XVIIIe siècle.
Rue Montorgueil.
N° 17, immeuble du XVIIIe siècle.
31
<center></center><center>Rue Montorgueil. </center> 
N° 17, immeuble du XVIIIe siècle.
Rue Montorgueil.
N° 17, immeuble du XVIIIe siècle.
32
<center></center><center>Rue Montorgueil. </center> Mascaron à l'angle de la rue Montorgueil et de la rue Mauconseil.
Rue Montorgueil.
Mascaron à l'angle de la rue Montorgueil et de la rue Mauconseil.
33
<center></center><center>Rue Mauconseil. </center> Elle existait déjà en 1250, et portait déjà ce nom que l'on fait dériver d'un certain seigneur de Mauconseil dont il est parlé dans Froissart et qui devait habiter cette rue. On a prétendu aussi que le nom de Mauconseil ou mauvais conseil pouvait également trouver son origine dans le fait, que c'est à l'Hôtel de Bourgogne que Jean sans Peur, résolu de se débarrasser du duc d'Orléans, donna en 1407 à ses estafiers, le mauvais conseil de l'assassiner. cet hôtel accueillit Molière qui y fit représenter ses premières pièces. Occupé ensuite par la Comédie Italienne qui le quitta bientôt pour s'établir à la salle Favart, les bâtiments furent abandonnés, morcelés et servirent longtemps de Halle aux cuirs. Les maisons aux façades inclinées pour que la lumière pénètre datent d'Henri IV. Les échoppes occupaient le rez-de-chaussée
Rue Mauconseil.
Elle existait déjà en 1250, et portait déjà ce nom que l'on fait dériver d'un certain seigneur de Mauconseil dont il est parlé dans Froissart et qui devait habiter cette rue. On a prétendu aussi que le nom de Mauconseil ou mauvais conseil pouvait également trouver son origine dans le fait, que c'est à l'Hôtel de Bourgogne que Jean sans Peur, résolu de se débarrasser du duc d'Orléans, donna en 1407 à ses estafiers, le mauvais conseil de l'assassiner. cet hôtel accueillit Molière qui y fit représenter ses premières pièces. Occupé ensuite par la Comédie Italienne qui le quitta bientôt pour s'établir à la salle Favart, les bâtiments furent abandonnés, morcelés et servirent longtemps de Halle aux cuirs. Les maisons aux façades inclinées pour que la lumière pénètre datent d'Henri IV. Les échoppes occupaient le rez-de-chaussée
34
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> La tour Jean-sans-Peur, ou tour de Jean sans Peur, est une tour de fortification édifiée à Paris au XVe siècle par le duc Jean Ier de Bourgogne, dit « Jean sans Peur ». Elle constitue le dernier vestige de l'hôtel des ducs de Bourgogne.
La tour a été édifiée entre 1409 et 1411 par le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, pour fortifier sa résidence parisienne.
La guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons bat alors son plein. Le 23 novembre 1407, Jean sans Peur a fait assassiner son cousin, Louis d'Orléans, frère du roi Charles VI. Pour se protéger d'éventuelles représailles, il fait construire cette tour fortifiée de 21 mètres de haut dans son hôtel.
L'hôtel avait à l'origine été construit par Robert II d'Artois à la fin du XIIIe siècle, adossé à l'enceinte de Philippe Auguste. Il était devenu l'hôtel de Bourgogne en 1369 à la suite d'une union entre les familles d'Artois et de Bourgogne.
La tour Jean-sans-Peur.
La tour Jean-sans-Peur, ou tour de Jean sans Peur, est une tour de fortification édifiée à Paris au XVe siècle par le duc Jean Ier de Bourgogne, dit « Jean sans Peur ». Elle constitue le dernier vestige de l'hôtel des ducs de Bourgogne. La tour a été édifiée entre 1409 et 1411 par le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, pour fortifier sa résidence parisienne. La guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons bat alors son plein. Le 23 novembre 1407, Jean sans Peur a fait assassiner son cousin, Louis d'Orléans, frère du roi Charles VI. Pour se protéger d'éventuelles représailles, il fait construire cette tour fortifiée de 21 mètres de haut dans son hôtel. L'hôtel avait à l'origine été construit par Robert II d'Artois à la fin du XIIIe siècle, adossé à l'enceinte de Philippe Auguste. Il était devenu l'hôtel de Bourgogne en 1369 à la suite d'une union entre les familles d'Artois et de Bourgogne.
35
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Après l'assassinat de Jean sans Peur à Montereau en 1419, l'hôtel reste dans la famille des ducs de Bourgogne, jusqu'à la mort en 1477 de Charles le Téméraire. La tour et l'hôtel tombent ensuite en désuétude.
Au XVIIe siècle, une troupe de théâtre, la Confrérie de la Passion, s'installe à l'hôtel de Bourgogne.
C'est en 1866-1868, lors du percement de la rue Étienne-Marcel, que l'on redécouvre la tour, unique vestige de l'ancien hôtel de Bourgogne.
La tour Jean-sans-Peur.
Après l'assassinat de Jean sans Peur à Montereau en 1419, l'hôtel reste dans la famille des ducs de Bourgogne, jusqu'à la mort en 1477 de Charles le Téméraire. La tour et l'hôtel tombent ensuite en désuétude. Au XVIIe siècle, une troupe de théâtre, la Confrérie de la Passion, s'installe à l'hôtel de Bourgogne. C'est en 1866-1868, lors du percement de la rue Étienne-Marcel, que l'on redécouvre la tour, unique vestige de l'ancien hôtel de Bourgogne.
36
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Cette tour mesure vingt et un mètres de la base au faîte. Elle est de construction solide, toute en pierres de taille soigneusement appareillées. Plusieurs baies ogivales s'étagent sur ses deux façades, larges chacune de huit mètres, et aussi sur ses côtés, qui ont chacun la moitié de cette largeur. De robustes et élégants mâchicoulis servent de frange à la terrasse en encorbellement qui couronne la tour.
La tour Jean-sans-Peur.
Cette tour mesure vingt et un mètres de la base au faîte. Elle est de construction solide, toute en pierres de taille soigneusement appareillées. Plusieurs baies ogivales s'étagent sur ses deux façades, larges chacune de huit mètres, et aussi sur ses côtés, qui ont chacun la moitié de cette largeur. De robustes et élégants mâchicoulis servent de frange à la terrasse en encorbellement qui couronne la tour.
37
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Dans le tympan ogival d'une des baies extérieures, sur le côté gauche de la tour, sont sculptés au milieu de fleurons gothiques, un fil à plomb et deux rabots. Ces deux rabots du duc Jean signifient que tôt ou tard les bâtons noueux du duc Louis seront rabotés et que Bourgogne enfin aura raison d'Orléans. Le duc Jean mettait des rabots partout, même sur ses habits et sur la livrée de ses gens. Le niveau de maçon voulait dire qu'il lui tardait d'aplanir le terrain où le gênaient encore le fils de sa victime, le dauphin Charles, et ses amis les Armagnacs.
La tour Jean-sans-Peur.
Dans le tympan ogival d'une des baies extérieures, sur le côté gauche de la tour, sont sculptés au milieu de fleurons gothiques, un fil à plomb et deux rabots. Ces deux rabots du duc Jean signifient que tôt ou tard les bâtons noueux du duc Louis seront rabotés et que Bourgogne enfin aura raison d'Orléans. Le duc Jean mettait des rabots partout, même sur ses habits et sur la livrée de ses gens. Le niveau de maçon voulait dire qu'il lui tardait d'aplanir le terrain où le gênaient encore le fils de sa victime, le dauphin Charles, et ses amis les Armagnacs.
38
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> A l’intérieur du monument on trouve un fabuleux escalier à vis surplombé par une voute au décor végétal. Les tiges d'un chêne vigoureux s'élancent de la colonne centrale en grès, et de leur feuillage abondant vont tapisser toute la voûte, en y décrivant avec leurs robustes nervures quatre travées d'ogives. Sur les branches de chêne grimpe du houblon, des branches d'aubépine naissent des murs. Rien de plus bizarre, mais rien de plus élégant aussi, que cette ornementation feuillue, que cette vigoureuse végétation de pierre. Cette décoration est une des chefs-d’œuvre de la sculpture flamboyante française. Taillée dans le liais, calcaire très dur, et originalement peinte, elle est attribuée à l’atelier de Claus de Werve, auteur également, avec son oncle Claude Sluter, du tombeau de Philippe le hardi à Dijon.
La tour Jean-sans-Peur.
A l’intérieur du monument on trouve un fabuleux escalier à vis surplombé par une voute au décor végétal. Les tiges d'un chêne vigoureux s'élancent de la colonne centrale en grès, et de leur feuillage abondant vont tapisser toute la voûte, en y décrivant avec leurs robustes nervures quatre travées d'ogives. Sur les branches de chêne grimpe du houblon, des branches d'aubépine naissent des murs. Rien de plus bizarre, mais rien de plus élégant aussi, que cette ornementation feuillue, que cette vigoureuse végétation de pierre. Cette décoration est une des chefs-d’œuvre de la sculpture flamboyante française. Taillée dans le liais, calcaire très dur, et originalement peinte, elle est attribuée à l’atelier de Claus de Werve, auteur également, avec son oncle Claude Sluter, du tombeau de Philippe le hardi à Dijon.
39
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Les nervures de la voûte se transforment en un faisceau végétal qui s’organise ainsi : du pot central et des quatre angles sortent des branches de chêne ; partant également du pot central, le houblon entoure les branches de chêne ; du milieu de chaque mur partent des rameaux d’aubépine. Chaque plante est une représentation figurée d’un membre de la famille de Bourgogne : le chêne, symbole de puissance de longévité, représente Philippe le hardi ; le houblon, plante du Nord, symbolise Jean sans peur, flamand par sa mère ; l’aubépine, à la blancheur virginale, évoque Marguerite de Flandre, mère du duc Jean.
La tour Jean-sans-Peur.
Les nervures de la voûte se transforment en un faisceau végétal qui s’organise ainsi : du pot central et des quatre angles sortent des branches de chêne ; partant également du pot central, le houblon entoure les branches de chêne ; du milieu de chaque mur partent des rameaux d’aubépine. Chaque plante est une représentation figurée d’un membre de la famille de Bourgogne : le chêne, symbole de puissance de longévité, représente Philippe le hardi ; le houblon, plante du Nord, symbolise Jean sans peur, flamand par sa mère ; l’aubépine, à la blancheur virginale, évoque Marguerite de Flandre, mère du duc Jean.
40
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center>
La tour Jean-sans-Peur.
41
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Arme parlante de Jean sans Peur : le rabot, outil censé aplanir les obstacles tels... son cousin Louis d'Orléans
La tour Jean-sans-Peur.
Arme parlante de Jean sans Peur : le rabot, outil censé aplanir les obstacles tels... son cousin Louis d'Orléans
42
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Armes de Jean sans Peur : fleurs de lys de la famille royale française et lion de la Flandre.
La tour Jean-sans-Peur.
Armes de Jean sans Peur : fleurs de lys de la famille royale française et lion de la Flandre.
43
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Salle dite chambre de l'écuyer. Elle est composée d'une pièce principale et de latrines.
La tour Jean-sans-Peur.
Salle dite chambre de l'écuyer. Elle est composée d'une pièce principale et de latrines.
44
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Le vitrail est orné de l’une des armes parlantes de Jean sans Peur : le niveau de maçon.
La tour Jean-sans-Peur.
Le vitrail est orné de l’une des armes parlantes de Jean sans Peur : le niveau de maçon.
45
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Le double vitrail est orné des armes de Jean sans Peur (fleurs de lys de la famille royale française et lion de la Flandre) et de sa femme Marguerite (losanges de la Bavière et lions d'Hainaut et Hollande).
La tour Jean-sans-Peur.
Le double vitrail est orné des armes de Jean sans Peur (fleurs de lys de la famille royale française et lion de la Flandre) et de sa femme Marguerite (losanges de la Bavière et lions d'Hainaut et Hollande).
46
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> La reconstitution des latrines, les plus anciennes de Paris, dont était dotée chaque chambre. Contrairement à celles des époques précédentes, elles ne débouchaient pas sur l'extérieur, mais disposaient d'un conduit dans l'épaisseur du mur, aboutissant à une fosse en sous-sol. Elles étaient chauffées par le revers de la cheminée de la chambre.
La tour Jean-sans-Peur.
La reconstitution des latrines, les plus anciennes de Paris, dont était dotée chaque chambre. Contrairement à celles des époques précédentes, elles ne débouchaient pas sur l'extérieur, mais disposaient d'un conduit dans l'épaisseur du mur, aboutissant à une fosse en sous-sol. Elles étaient chauffées par le revers de la cheminée de la chambre.
47
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Au Moyen Âge, le traitement des déchets organiques est un sujet délicat qui détermine le pouvoir à légiférer dès le XIVe siècle.
Les latrines à fosse : parmi les différents systèmes inventés pour améliorer le confort quotidien, il est le plus sophistiqué. Dans la tour Jean sans Peur, deux pièces contiennent des latrines de ce type, pourvues de conduits d'évacuation aménagés dans' l'épaisseur du mur et menant à une fosse située au sous-sol.
Des latrines sophistiquées et confortables : chauffées par le revers d'une cheminée et dotées d'un conduit d'aération, ces latrines manifestent le confort des bâtiments ducaux, que l'on perçoit également dans le mobilier et la décoration dont vous pouvez voir ici une reconstitution.
Outre la chaise percée, recouverte de velours, le mobilier se compose d'une potence supportant vasque et aiguière, pour se laver les mains. Un vitrail losangé clôt la fenêtre, que jouxte un miroir. Une natte cordée protège le sol. Aux murs tombent des tentures aux armes parlantes de Jean sans Peur (houblon et rabot).
Pour s’essuyer, le Prince utilise du coton ou de l'étoupe de lin. En cas de carence, il utilise, comme le paysan, des feuilles de bouillon blanc.
La tour Jean-sans-Peur.
Au Moyen Âge, le traitement des déchets organiques est un sujet délicat qui détermine le pouvoir à légiférer dès le XIVe siècle. Les latrines à fosse : parmi les différents systèmes inventés pour améliorer le confort quotidien, il est le plus sophistiqué. Dans la tour Jean sans Peur, deux pièces contiennent des latrines de ce type, pourvues de conduits d'évacuation aménagés dans' l'épaisseur du mur et menant à une fosse située au sous-sol. Des latrines sophistiquées et confortables : chauffées par le revers d'une cheminée et dotées d'un conduit d'aération, ces latrines manifestent le confort des bâtiments ducaux, que l'on perçoit également dans le mobilier et la décoration dont vous pouvez voir ici une reconstitution. Outre la chaise percée, recouverte de velours, le mobilier se compose d'une potence supportant vasque et aiguière, pour se laver les mains. Un vitrail losangé clôt la fenêtre, que jouxte un miroir. Une natte cordée protège le sol. Aux murs tombent des tentures aux armes parlantes de Jean sans Peur (houblon et rabot). Pour s’essuyer, le Prince utilise du coton ou de l'étoupe de lin. En cas de carence, il utilise, comme le paysan, des feuilles de bouillon blanc.
48
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Salle haute. Cette salle, ouverte à tous vents par trois grandes baies, ne donnait vraisemblablement accès nulle part. Son rôle consistait simplement à élever et supporter les derniers niveaux.
La tour Jean-sans-Peur.
Salle haute. Cette salle, ouverte à tous vents par trois grandes baies, ne donnait vraisemblablement accès nulle part. Son rôle consistait simplement à élever et supporter les derniers niveaux.
49
<center></center><center>La tour Jean-sans-Peur. </center> Salle haute. Cette salle, ouverte à tous vents par trois grandes baies, ne donnait vraisemblablement accès nulle part. Son rôle consistait simplement à élever et supporter les derniers niveaux.
La tour Jean-sans-Peur.
Salle haute. Cette salle, ouverte à tous vents par trois grandes baies, ne donnait vraisemblablement accès nulle part. Son rôle consistait simplement à élever et supporter les derniers niveaux.
50
<center></center><center>Angle rue St Denis- rue Etienne Marcel. </center> Saint Jean avec la coupe.
Angle rue St Denis- rue Etienne Marcel.
Saint Jean avec la coupe.
51
<center></center><center>Rue du Cygne. </center> La rue doit son nom à une enseigne car, au XIIIe siècle, on connaissait la « Maison o Cingne ». Une enseigne plus récente représentant un cygne figure aujourd'hui à l'angle de la rue Saint-Denis.
Rue du Cygne.
La rue doit son nom à une enseigne car, au XIIIe siècle, on connaissait la « Maison o Cingne ». Une enseigne plus récente représentant un cygne figure aujourd'hui à l'angle de la rue Saint-Denis.
52
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center> Eglise dasn le 1er arrondissement, 92, rue Saint Denis.  De style gothique, l'église dispose d'une façade principale avec deux tourelles caractéristiques.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Eglise dasn le 1er arrondissement, 92, rue Saint Denis. De style gothique, l'église dispose d'une façade principale avec deux tourelles caractéristiques.
53
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Son intérieur relativement modeste présente de nombreux vitraux. L'édifice est organisé en nef unique sans transept, flanquée de collatéraux.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Son intérieur relativement modeste présente de nombreux vitraux. L'édifice est organisé en nef unique sans transept, flanquée de collatéraux.
54
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Au XIII ème siècle, Il y avait alors entre les numéros 84 et 92 de la rue St Denis,  une abbaye, l’Abbaye Saint Magloire, qui était occupée par des Bénédictins. Pour répondre aux besoins de ses fidèles, fut construite en 1235 une petite chapelle dédiée à Saint Gilles. L’importance de la population du quartier au début du XIVème siècle et la petitesse de la Chapelle Saint Gilles, rendirent nécessaire la construction d’une église plus adaptée : on édifia donc, en 1319, et à l’emplacement de la nef actuelle une église qui prit le nom de Saint Leu -Saint Gilles.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Au XIII ème siècle, Il y avait alors entre les numéros 84 et 92 de la rue St Denis, une abbaye, l’Abbaye Saint Magloire, qui était occupée par des Bénédictins. Pour répondre aux besoins de ses fidèles, fut construite en 1235 une petite chapelle dédiée à Saint Gilles. L’importance de la population du quartier au début du XIVème siècle et la petitesse de la Chapelle Saint Gilles, rendirent nécessaire la construction d’une église plus adaptée : on édifia donc, en 1319, et à l’emplacement de la nef actuelle une église qui prit le nom de Saint Leu -Saint Gilles.
55
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  En 1611, création du chœur actuel (la décoration en a été refaite au XIXe siècle). En 1727, réaménagement des bas-côtés. Création de voûtes en plâtre pour les quatre premières travées, sur le modèle des deux autres, en pierre.
En 1857, au moment du percement du Boulevard Sébastopol on supprime le chevet et on confia à Baltard le réaménagement de l'église : reprise du déambulatoire, chapelles latérales, construction de bâtiments annexes vers la rue de la Grande Truanderie, décoration du chœur, détails du portail.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
En 1611, création du chœur actuel (la décoration en a été refaite au XIXe siècle). En 1727, réaménagement des bas-côtés. Création de voûtes en plâtre pour les quatre premières travées, sur le modèle des deux autres, en pierre. En 1857, au moment du percement du Boulevard Sébastopol on supprime le chevet et on confia à Baltard le réaménagement de l'église : reprise du déambulatoire, chapelles latérales, construction de bâtiments annexes vers la rue de la Grande Truanderie, décoration du chœur, détails du portail.
56
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Saint Gilles, a vécu en Provence comme ermite, au VIIe siècle ; il était connu par la légende pour avoir été nourri par une biche qu’il avait sauvée des chasseurs.
Saint Leu, (ou Saint Loup) évêque de Sens au VIe siècle, protecteur des enfants, est un saint dont les nombreux miracles ont fait qu’il était l’usage, dans plusieurs familles de Paris et des environs, de porter à St Leu ou de recommander les enfants nouveau-nés. Aussi bien les rois et les nobles de France que les artisans et ouvriers de ce quartier, recouraient à sa protection.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Saint Gilles, a vécu en Provence comme ermite, au VIIe siècle ; il était connu par la légende pour avoir été nourri par une biche qu’il avait sauvée des chasseurs. Saint Leu, (ou Saint Loup) évêque de Sens au VIe siècle, protecteur des enfants, est un saint dont les nombreux miracles ont fait qu’il était l’usage, dans plusieurs familles de Paris et des environs, de porter à St Leu ou de recommander les enfants nouveau-nés. Aussi bien les rois et les nobles de France que les artisans et ouvriers de ce quartier, recouraient à sa protection.
57
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
58
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  L'orgue de Guy Jolly (1658-1659) est reconstruit en 1788 par François Henri Clicquot puis transformé en 1855 par Antoine Louis Suret. Le buffet d'orgues, 1869.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
L'orgue de Guy Jolly (1658-1659) est reconstruit en 1788 par François Henri Clicquot puis transformé en 1855 par Antoine Louis Suret. Le buffet d'orgues, 1869.
59
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  La croix de Terre Sainte ou croix de Jérusalem.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
La croix de Terre Sainte ou croix de Jérusalem.
60
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Le déambulatoire.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Le déambulatoire.
61
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
62
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Trois bas-reliefs en albâtre du XVe siècle : La cène. La trahison de Judas. La flagellation. Ils proviennent vraisemblablement d'un ensemble plus important, qui, selon la tradition, pourrait être le cimetière des Innocents, supprimé en 1786. Ils sont attribués à l'école anglaise de Nottingham.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Trois bas-reliefs en albâtre du XVe siècle : La cène. La trahison de Judas. La flagellation. Ils proviennent vraisemblablement d'un ensemble plus important, qui, selon la tradition, pourrait être le cimetière des Innocents, supprimé en 1786. Ils sont attribués à l'école anglaise de Nottingham.
63
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
64
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Sainte Anne et la Vierge
Ce beau groupe en marbre tendre est dû au Ciseau de Jean BULLANT (1515-1578). Celui-ci est davantage connu comme l'architecte qui poursuivit les travaux des Tuileries après 1570 et construisit pour Catherine de Médicis l'hôtel de la Reine (ou de Soissons) en 1572, à l'emplacement de l'actuelle bourse du Commerce (et dont il subsiste la colonne votive dédiée au roi HENRI II)
Il travailla aussi au château d’Ecouen, et ce groupe semble bien être une des rares œuvres sculptées par BULLANT pour cette demeure. Il fut envoyé aux Petits - Augustins en 1798, puis donné à Joséphine en 1801 pour la Malmaison.
Nous ignorons comment il parvint à Saint-Leu, où il passe pour avoir été découvert au XIXe siècle lors de travaux dans une chapelle de l'église.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Sainte Anne et la Vierge Ce beau groupe en marbre tendre est dû au Ciseau de Jean BULLANT (1515-1578). Celui-ci est davantage connu comme l'architecte qui poursuivit les travaux des Tuileries après 1570 et construisit pour Catherine de Médicis l'hôtel de la Reine (ou de Soissons) en 1572, à l'emplacement de l'actuelle bourse du Commerce (et dont il subsiste la colonne votive dédiée au roi HENRI II) Il travailla aussi au château d’Ecouen, et ce groupe semble bien être une des rares œuvres sculptées par BULLANT pour cette demeure. Il fut envoyé aux Petits - Augustins en 1798, puis donné à Joséphine en 1801 pour la Malmaison. Nous ignorons comment il parvint à Saint-Leu, où il passe pour avoir été découvert au XIXe siècle lors de travaux dans une chapelle de l'église.
65
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Ce bas-relief en bois doré du XVIIe siècle est orné d'un sujet rare pour un devant d'autel, à savoir la Création du monde. Son origine est inconnue. Sculpture sur bois recouverte de dorure à la feuille. La couleur qui apparaît par endroit provient d'une couche d'enduit poreux, rouge, appliquée sur le bois; cet enduit permet l'application des feuilles d'or. Il semble que l'artiste ait voulu s'arrêter sur la création « de la verdure, des animaux ». On remarque les plans de vigne et l'agneau qui accompagnent le Père. Préfiguration déjà du Salut du monde par le Christ. Tableau : Sainte Geneviève assise. XVIIIe siècle, école Française.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Ce bas-relief en bois doré du XVIIe siècle est orné d'un sujet rare pour un devant d'autel, à savoir la Création du monde. Son origine est inconnue. Sculpture sur bois recouverte de dorure à la feuille. La couleur qui apparaît par endroit provient d'une couche d'enduit poreux, rouge, appliquée sur le bois; cet enduit permet l'application des feuilles d'or. Il semble que l'artiste ait voulu s'arrêter sur la création « de la verdure, des animaux ». On remarque les plans de vigne et l'agneau qui accompagnent le Père. Préfiguration déjà du Salut du monde par le Christ. Tableau : Sainte Geneviève assise. XVIIIe siècle, école Française.
66
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail des Rois. Arbre de Jdessé. Au-dessus de Jessé, le roi David avec sa lyre. Les Vitraux sont de Henri Chabin, autour 1880.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail des Rois. Arbre de Jdessé. Au-dessus de Jessé, le roi David avec sa lyre. Les Vitraux sont de Henri Chabin, autour 1880.
67
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail de Marie. En bas, de gauche à droite, puis rangées au-dessus.  Mariage de Joachim et Anne, le grand prêtre refuse l'offrande de Joachim, Anne donne aux pauvres. L'Annonciation,  la rencontre à la porte dorée, naissance de Marie. Présentation de Marie.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail de Marie. En bas, de gauche à droite, puis rangées au-dessus. Mariage de Joachim et Anne, le grand prêtre refuse l'offrande de Joachim, Anne donne aux pauvres. L'Annonciation, la rencontre à la porte dorée, naissance de Marie. Présentation de Marie.
68
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail de St Antoine. En bas, les dépouilles des Franciscains martyrs du Maroc sont ramenées au Portugal?, St François donne à St Antoine l'autorisation d'instruire les frères, Antoine prédicateur. La réconciliation des deux époux, le comte voit  Antoine avec l’Enfant Jésus dans ses bras, guérison d'une femme stérile. En haut, saint Antoine de Padoue prêchant aux poissons, Antoine et l'usurier « ton cœur se trouve là où est ton trésor », un novice revient tout penaud avec le psautier volé et demande à Antoine son pardon.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail de St Antoine. En bas, les dépouilles des Franciscains martyrs du Maroc sont ramenées au Portugal?, St François donne à St Antoine l'autorisation d'instruire les frères, Antoine prédicateur. La réconciliation des deux époux, le comte voit Antoine avec l’Enfant Jésus dans ses bras, guérison d'une femme stérile. En haut, saint Antoine de Padoue prêchant aux poissons, Antoine et l'usurier « ton cœur se trouve là où est ton trésor », un novice revient tout penaud avec le psautier volé et demande à Antoine son pardon.
69
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  La genèse. Création du soleil et des étoiles, Création du ciel, de la terre et de la mer, Création du monde végétal, Création du monde animal, Création d’Adam, Création d’Eve, Adam et Eve chassés du Paradis.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
La genèse. Création du soleil et des étoiles, Création du ciel, de la terre et de la mer, Création du monde végétal, Création du monde animal, Création d’Adam, Création d’Eve, Adam et Eve chassés du Paradis.
70
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Les Apôtres. En haut, entourant le Christ, st Pierre et st Jean. En dessous : Philippe, Jacques le Majeur, André. Barthélémy, Matthieu, Simon le Zélote. Jude Thaddée, Jacques le Mineur, Thomas. Vitrail de Henri Chabin, 1880.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Les Apôtres. En haut, entourant le Christ, st Pierre et st Jean. En dessous : Philippe, Jacques le Majeur, André. Barthélémy, Matthieu, Simon le Zélote. Jude Thaddée, Jacques le Mineur, Thomas. Vitrail de Henri Chabin, 1880.
71
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail de Ste Geneviève. En bas, rencontre avec st Germain d'Auxerre, elle rend la vue à sa mère, elle reçoit à Paris le voile des vierges des mains de l'évêque Wllicus. Au centre, elle visite de nuit le chantier de la basilique de Saint-Denis avec ses compagnes, quand le vent éteint le cierge, elle prend le cierge qui se rallume assitôt., un enfant aveugle sourd muet et boiteux retrouve la santé, saint Germain prend sa défense auprès des Parisiens. En haut, Ste Geneviève défend Paris, elle ravitaille les parisiens, elle arrache la libération des prisonniers à Childéric. Tout en haut, la châsse où se trouvent ses reliques  est portée en procession à travers Paris.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail de Ste Geneviève. En bas, rencontre avec st Germain d'Auxerre, elle rend la vue à sa mère, elle reçoit à Paris le voile des vierges des mains de l'évêque Wllicus. Au centre, elle visite de nuit le chantier de la basilique de Saint-Denis avec ses compagnes, quand le vent éteint le cierge, elle prend le cierge qui se rallume assitôt., un enfant aveugle sourd muet et boiteux retrouve la santé, saint Germain prend sa défense auprès des Parisiens. En haut, Ste Geneviève défend Paris, elle ravitaille les parisiens, elle arrache la libération des prisonniers à Childéric. Tout en haut, la châsse où se trouvent ses reliques est portée en procession à travers Paris.
72
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail de St Joseph. En bas, Mariage de Joseph et Marie et La Nativité. Au milieu, Présentation au temple de Jésus et La fuite en égypte. En haut, L’enfance de Jésus et Jésus enseigne au temple. Tout en haut, La mort de St Joseph entourée de deux anges.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail de St Joseph. En bas, Mariage de Joseph et Marie et La Nativité. Au milieu, Présentation au temple de Jésus et La fuite en égypte. En haut, L’enfance de Jésus et Jésus enseigne au temple. Tout en haut, La mort de St Joseph entourée de deux anges.
73
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail du jugement dernier. En haut, la Vierge, le Christ, la Bible. Les anges annonciateurs. Saint Michel entouré des Apôtres, au premier desquels figure Saint Pierre. D'un coté les Elus (martyrs, évêques...), de l'autre les Damnés jetés dans les flammes sous le regard du Diable, et au milieu, l'ange qui va guider les élus au paradis et l'ange au glaive de feu .
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail du jugement dernier. En haut, la Vierge, le Christ, la Bible. Les anges annonciateurs. Saint Michel entouré des Apôtres, au premier desquels figure Saint Pierre. D'un coté les Elus (martyrs, évêques...), de l'autre les Damnés jetés dans les flammes sous le regard du Diable, et au milieu, l'ange qui va guider les élus au paradis et l'ange au glaive de feu .
74
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail de St Jean Baptiste. Devant Hérode et Hérodiade. Danse de Salomé. La tête de St Jean-Baptiste. L’enfance. Le prêche. Baptême de Jésus. L’annonce à son père. La visitation. La naissance.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail de St Jean Baptiste. Devant Hérode et Hérodiade. Danse de Salomé. La tête de St Jean-Baptiste. L’enfance. Le prêche. Baptême de Jésus. L’annonce à son père. La visitation. La naissance.
75
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  ? et saint Augustin. Statues : à gauche, St Joseph, à droite St Paul.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
? et saint Augustin. Statues : à gauche, St Joseph, à droite St Paul.
76
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Saint Luc.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Saint Luc.
77
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Saint Jean.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Saint Jean.
78
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail des anges : La Reine des anges, L’ange du baptême,  L’ange de l’Eucharistie, L’ange du mariage, L’ange du viatique,  L’archange St Michel, L’archange Raphaël.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail des anges : La Reine des anges, L’ange du baptême, L’ange de l’Eucharistie, L’ange du mariage, L’ange du viatique, L’archange St Michel, L’archange Raphaël.
79
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Abdias, le quatrièmes des douze petits prophètes, Saint Basile
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Abdias, le quatrièmes des douze petits prophètes, Saint Basile
80
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail du sacré Coeur. En haut, le Sacré Coeur. Procession, la basilique du Sacré Coeur à Montmartre. Tempête sur le lac, apparition du Sacré Coeur à Marguerite Alacoque. La Cène, Le coeur crucifié.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail du sacré Coeur. En haut, le Sacré Coeur. Procession, la basilique du Sacré Coeur à Montmartre. Tempête sur le lac, apparition du Sacré Coeur à Marguerite Alacoque. La Cène, Le coeur crucifié.
81
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail des Martyrs. En bas St Innocent, St Julien. Au milieu, St Fortunat, St Victor. En haut, St Denis, St Eleuthère
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail des Martyrs. En bas St Innocent, St Julien. Au milieu, St Fortunat, St Victor. En haut, St Denis, St Eleuthère
82
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Vitrail des Saints et Saintes. En bas, St Leu et St Gilles. Au milieu, Ste Aude et St Géran. En haut, Ste Cordule et Ste Clotilde.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Vitrail des Saints et Saintes. En bas, St Leu et St Gilles. Au milieu, Ste Aude et St Géran. En haut, Ste Cordule et Ste Clotilde.
83
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  A gauche, statue de St Gilles.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
A gauche, statue de St Gilles.
84
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
85
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Saint Marc.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Saint Marc.
86
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  Saint Mathieu.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Saint Mathieu.
87
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>  En 1325, les membres d’une confrérie, les Chevaliers du Saint Sépulcre, bâtirent rue Saint Denis une église à laquelle ils donnèrent le nom de Saint Sépulcre. Cette confrérie réunissait des chevaliers qui avaient été au cours des Croisades, armés sur le tombeau du Christ en Palestine, ainsi que de nombreux pèlerins allant en Terre Sainte.
En 1780, leur église ayant été détruite, ils choisirent pour église capitulaire l’église Saint Leu (à 200 mètres de leur église) : une crypte fut aménagée sous le chœur par eux, pour leur permettre d’y tenir chapitre et d’y célébrer des offices. Ils y déposèrent un gisant et quelques tableaux provenant de leur ancienne église.
A partir de 1828, et surtout après la Révolution de 1830, les Chevaliers se dispersèrent. Ce n’est que 100 ans plus tard, presque jour pour jour, qu’ils réintégrèrent solennellement leur église capitulaire de Saint Leu - Saint Gilles sur la demande du Chanoine Panel, le curé d’alors. Grâce à eux, les reliques de Sainte Hélène, vénérées autrefois à l'Abbaye de Hauvilliers près d'Epernay, ont été ramenées à Saint-Leu et placées dans le reliquaire qui se trouve dans la crypte. Des frères orthodoxes viennent les vénérer tous les vendredis.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
En 1325, les membres d’une confrérie, les Chevaliers du Saint Sépulcre, bâtirent rue Saint Denis une église à laquelle ils donnèrent le nom de Saint Sépulcre. Cette confrérie réunissait des chevaliers qui avaient été au cours des Croisades, armés sur le tombeau du Christ en Palestine, ainsi que de nombreux pèlerins allant en Terre Sainte. En 1780, leur église ayant été détruite, ils choisirent pour église capitulaire l’église Saint Leu (à 200 mètres de leur église) : une crypte fut aménagée sous le chœur par eux, pour leur permettre d’y tenir chapitre et d’y célébrer des offices. Ils y déposèrent un gisant et quelques tableaux provenant de leur ancienne église. A partir de 1828, et surtout après la Révolution de 1830, les Chevaliers se dispersèrent. Ce n’est que 100 ans plus tard, presque jour pour jour, qu’ils réintégrèrent solennellement leur église capitulaire de Saint Leu - Saint Gilles sur la demande du Chanoine Panel, le curé d’alors. Grâce à eux, les reliques de Sainte Hélène, vénérées autrefois à l'Abbaye de Hauvilliers près d'Epernay, ont été ramenées à Saint-Leu et placées dans le reliquaire qui se trouve dans la crypte. Des frères orthodoxes viennent les vénérer tous les vendredis.
88
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center>
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
89
<center></center><center>Église Saint-Leu-Saint-Gilles.</center> Mosaïque de Guillemand.
Église Saint-Leu-Saint-Gilles.
Mosaïque de Guillemand.
90
<center>Rue des Lombards</center>Ces caves médiévales sont au niveau du sol parisien original.
Rue des Lombards
Ces caves médiévales sont au niveau du sol parisien original.
91
<center>Rue des Lombards</center>Ces caves
Rue des Lombards
Ces caves
92
<center>Rue des Lombards</center>Ces caves
Rue des Lombards
Ces caves
93
<center>Rue des Lombards</center>Ces caves
Rue des Lombards
Ces caves
94
<center>Rue des Lombards</center>Ces caves
Rue des Lombards
Ces caves
95
<center>Rue des Lombards</center>Ces caves
Rue des Lombards
Ces caves
96
<center>Rue des Lombards</center>Ces caves
Rue des Lombards
Ces caves
97
<center>Rue des Lombards</center>Ces caves
Rue des Lombards
Ces caves
98
<center>Musée Nissim de Camondo</center>Originaires d'Espagne d'où ils sont chassés par l'Inquisition, les Camondo s'établissent un temps en Italie, puis à Constantinople où ils fondent une banque au début du XIX« siècle. Ils sont anoblis en 1867 par Victor-Emmanuel II, roi d'Italie, en remerciement de leur soutien financier lors de la réunification de son pays. Venus à Paris sous le Second Empire, les frères Abraham Behor et Nissim se fixent dans deux hôtels particuliers mitoyens construits sur des terrains achetés à Emile Pereire en bordure du parc Monceau.
A la génération suivante, Isaac, fils d'Abraham Behor, se passionne pour l'art d'Extrême-Orient, le XVIIIe siècle français et la peinture impressionniste. Il fera don d'une grande partie de ses collections au musée du Louvre. Son cousin, Moïse, fils de Nissim, se consacre presque exclusivement à l'art décoratif du XVIIIe siècle dont il réunit une collection exemplaire. Nissim son fils unique trouve la mort lors de la Première Guerre mondiale.
Moïse de Camondo meurt le 14 novembre 1935. Son testament est explicite : « Désirant perpétuer la mémoire de mon père le comte Nissim de Camondo et celle de mon malheureux fils, le lieutenant pilote aviateur Nissim de Camondo, tombé en combat aérien le 5 septembre 1917, je lègue au musée des Arts décoratifs mon hôtel tel qu'il se comportera au moment de mon décès. » Le musée est inauguré le 21 décembre 1936.
En 1943 et 1944, la fille de Moïse de Camondo, Béatrice Reinach, son mari et ses enfants disparaissent au camp d'Auschwitz.
Musée Nissim de Camondo
Originaires d'Espagne d'où ils sont chassés par l'Inquisition, les Camondo s'établissent un temps en Italie, puis à Constantinople où ils fondent une banque au début du XIX« siècle. Ils sont anoblis en 1867 par Victor-Emmanuel II, roi d'Italie, en remerciement de leur soutien financier lors de la réunification de son pays. Venus à Paris sous le Second Empire, les frères Abraham Behor et Nissim se fixent dans deux hôtels particuliers mitoyens construits sur des terrains achetés à Emile Pereire en bordure du parc Monceau. A la génération suivante, Isaac, fils d'Abraham Behor, se passionne pour l'art d'Extrême-Orient, le XVIIIe siècle français et la peinture impressionniste. Il fera don d'une grande partie de ses collections au musée du Louvre. Son cousin, Moïse, fils de Nissim, se consacre presque exclusivement à l'art décoratif du XVIIIe siècle dont il réunit une collection exemplaire. Nissim son fils unique trouve la mort lors de la Première Guerre mondiale. Moïse de Camondo meurt le 14 novembre 1935. Son testament est explicite : « Désirant perpétuer la mémoire de mon père le comte Nissim de Camondo et celle de mon malheureux fils, le lieutenant pilote aviateur Nissim de Camondo, tombé en combat aérien le 5 septembre 1917, je lègue au musée des Arts décoratifs mon hôtel tel qu'il se comportera au moment de mon décès. » Le musée est inauguré le 21 décembre 1936. En 1943 et 1944, la fille de Moïse de Camondo, Béatrice Reinach, son mari et ses enfants disparaissent au camp d'Auschwitz.
99
<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le comte Moïse de Camondo hérite en 1911 de la demeure de ses parents, 63, rue de Monceau. Cette construction de style Second Empire ne convient pas à ses goûts, il demande alors à l'architecte René Sergent les plans d'un nouvel hôtel qui sera élevé de 1912 à 1914. Les façades sont directement inspirées de l'œuvre de Jacques-Ange Gabriel et particulièrement du Petit Trianon de Versailles. Moïse de Camondo réalise alors son souhait de reconstituer une demeure du XVIIIe siècle pour recevoir ses collections de boiseries anciennes et d'objets d'art. La terrasse à broderies de buis et le jardin ont été dessinés par l'architecte-paysagiste Achille Duchêne.
Musée Nissim de Camondo
Le comte Moïse de Camondo hérite en 1911 de la demeure de ses parents, 63, rue de Monceau. Cette construction de style Second Empire ne convient pas à ses goûts, il demande alors à l'architecte René Sergent les plans d'un nouvel hôtel qui sera élevé de 1912 à 1914. Les façades sont directement inspirées de l'œuvre de Jacques-Ange Gabriel et particulièrement du Petit Trianon de Versailles. Moïse de Camondo réalise alors son souhait de reconstituer une demeure du XVIIIe siècle pour recevoir ses collections de boiseries anciennes et d'objets d'art. La terrasse à broderies de buis et le jardin ont été dessinés par l'architecte-paysagiste Achille Duchêne.
100
<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le vestibule. Escalier de pierre de taille et superbe rampe en fer forgé copiée sur celle qui se trouve à l’hôtel Dassier, rue des Couteliers à Toulouse, chef-d’œuvre exécuté vers 1780 par le serrurier Bosc. 
C'est dans cette pièce d'entrée, à la décoration traditionnellement sobre, que les valets de pied attendaient leurs maîtres lors des réceptions.
Musée Nissim de Camondo
Le vestibule. Escalier de pierre de taille et superbe rampe en fer forgé copiée sur celle qui se trouve à l’hôtel Dassier, rue des Couteliers à Toulouse, chef-d’œuvre exécuté vers 1780 par le serrurier Bosc. C'est dans cette pièce d'entrée, à la décoration traditionnellement sobre, que les valets de pied attendaient leurs maîtres lors des réceptions.
101
<center>Musée Nissim de Camondo</center>La statue de marbre blanc figure Vénus et l’Amour.
Musée Nissim de Camondo
La statue de marbre blanc figure Vénus et l’Amour.
102
<center>Musée Nissim de Camondo</center>La cage est ornée d'une grande
Musée Nissim de Camondo
La cage est ornée d'une grande "chancellerie" tissée aux Gobelins pour Michel Le Tellier, chancelier de France de 1677 à 1685, puis passée au marquis d'Argenson, titulaire de la charge de 1718 à 1720, qui y fit apposer ses armes aux angles. Le motif central présente les armes de France soutenues par deux figures ailées sur fond fleurdelisé. Il s’inspire d’un dessin du peintre ornemaniste Claude III Audran.
103
<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le vestibule. Bureau plat en acajou moucheté estampillé de Riesener. Bergère à haut dossier. Fin XVIIIe – début XIXe. Noyer sculpté. Bouquet de fleurs dans une niche, Ecole française, vers 1780, huile sur toile.
Musée Nissim de Camondo
Le vestibule. Bureau plat en acajou moucheté estampillé de Riesener. Bergère à haut dossier. Fin XVIIIe – début XIXe. Noyer sculpté. Bouquet de fleurs dans une niche, Ecole française, vers 1780, huile sur toile.
104
<center>Musée Nissim de Camondo</center>Le vestibule. Bras de lumière à terme de femme . Jean-Louis Prieur Vers 1780-1781 bronze ciselé et doré
Musée Nissim de Camondo
Le vestibule. Bras de lumière à terme de femme . Jean-Louis Prieur Vers 1780-1781 bronze ciselé et doré
105