Paris 2013

La Sorbonne, les extérieurs du Musée de Cluny, l'église St Séverin, le cimetière du Père Lachaise.

<center>La fontaine Saint-Michel. </center>Elle a la particularité d'occuper à elle seule tout un mur pignon. Elle a été conçue par l'architecte Gabriel Davioud, aidé de Flament, Simonet et Halo. Elle est haute de 26 mètres et large de 15 mètres. Elle est composée à la manière d'un arc de triomphe antique, d'une travée rythmique marquée par des colonnes corinthiennes en marbre rouge du Languedoc amortie par quatre statues de bronze représentant les vertus cardinales. Saint-Michel terrassant le démon, au centre de la composition, est de Francisque Duret (1804-1865).
La fontaine Saint-Michel.
Elle a la particularité d'occuper à elle seule tout un mur pignon. Elle a été conçue par l'architecte Gabriel Davioud, aidé de Flament, Simonet et Halo. Elle est haute de 26 mètres et large de 15 mètres. Elle est composée à la manière d'un arc de triomphe antique, d'une travée rythmique marquée par des colonnes corinthiennes en marbre rouge du Languedoc amortie par quatre statues de bronze représentant les vertus cardinales. Saint-Michel terrassant le démon, au centre de la composition, est de Francisque Duret (1804-1865).
1
<center>La fontaine Saint-Michel. </center>La composition avec une niche centrale encadrée de quatre colonnes et d'un fronton est une référence à la fontaine Médicis du jardin du Luxembourg. La polychromie a pour but d'équilibrer le manque d'éclairement. Cette fontaine, dont le chantier a commencé en juin 1858 fut inaugurée le 15 août 1860. Elle remplace un château d'eau, alimenté par la Seine et la Marne, et qui desservait les fontaines alentours. De gauche à droite : La statue « La Prudence » tient un serpent dans sa main droite et un miroir dans sa main gauche. Il s’agit de l’œuvre de Jean-Auguste Barre ; La statue « La Force » est vêtue de la peau du Lion de Némée et est armée du gourdin d’Hercule. Il s’agit de l’œuvre d’Auguste-Hyacinthe Debay (1804-1865) ; La statue « La Justice » tient un glaive. Il s’agit de l’œuvre d’Elias Robert (1821-1874) ; La statue « La Tempérance ». Il s’agit de l’œuvre de Charles Gumery (1827-1871).
La fontaine Saint-Michel.
La composition avec une niche centrale encadrée de quatre colonnes et d'un fronton est une référence à la fontaine Médicis du jardin du Luxembourg. La polychromie a pour but d'équilibrer le manque d'éclairement. Cette fontaine, dont le chantier a commencé en juin 1858 fut inaugurée le 15 août 1860. Elle remplace un château d'eau, alimenté par la Seine et la Marne, et qui desservait les fontaines alentours. De gauche à droite : La statue « La Prudence » tient un serpent dans sa main droite et un miroir dans sa main gauche. Il s’agit de l’œuvre de Jean-Auguste Barre ; La statue « La Force » est vêtue de la peau du Lion de Némée et est armée du gourdin d’Hercule. Il s’agit de l’œuvre d’Auguste-Hyacinthe Debay (1804-1865) ; La statue « La Justice » tient un glaive. Il s’agit de l’œuvre d’Elias Robert (1821-1874) ; La statue « La Tempérance ». Il s’agit de l’œuvre de Charles Gumery (1827-1871).
2
<center>Quartier latin. </center>
Quartier latin.
3
<center>Quartier latin. </center>
Quartier latin.
4
<center>Quartier latin. </center>Une ancienne enseigne.
Quartier latin.
Une ancienne enseigne.
5
<center>Quartier latin. </center>Maison du XVIIe (Henri IV), reconnaissable par sa façade ventrue.
Quartier latin.
Maison du XVIIe (Henri IV), reconnaissable par sa façade ventrue.
6
<center>Quartier latin. </center>Maison du XVI, reconnaissable par ses mascarons.
Quartier latin.
Maison du XVI, reconnaissable par ses mascarons.
7
<center>La Sorbonne. </center>À ses origines, la Sorbonne est un collège pour étudiants en théologie fondé en 1253 au sein de l'Université de Paris par Robert de Sorbon, chapelain et confesseur du roi saint Louis, ainsi nommé d'après son village de naissance, dans les Ardennes. Comme les autres collèges de l'université, il devait accueillir des pensionnaires pauvres qui y disposaient de bourses, ainsi que des étudiants non pensionnaires. Le collège est ainsi destiné à sa fondation à abriter une vingtaine de personnes. Le cardinal de Richelieu, qui avait été élève au collège de Sorbonne en 1606-1607, en devint le proviseur en 1622 après le décès du cardinal de Harley. Richelieu chargea donc son architecte, Jacques Lemercier, de reconstruire l'ensemble afin de répondre aux exigences et au goût de l'époque. Un nouveau concours d'architecte, présidé par Charles Garnier, fut ouvert dans les années 1880 et remporté par l'élève de Charles Garnier, Henri-Paul Nénot. Il reprenait l'idée de Léon Vaudoyer de construire non plus un collège mais un véritable palais des sciences et des lettres.  Il livra un très bel exemple du classicisme haussmannien. Sa façade principale, sur la rue des écoles, au nord, était édifiée dans un style néo-Renaissance des plus grandiloquents. Au premier étage, d'immenses fenêtres à meneaux de pierre marquaient ainsi cette inspiration.
La Sorbonne.
À ses origines, la Sorbonne est un collège pour étudiants en théologie fondé en 1253 au sein de l'Université de Paris par Robert de Sorbon, chapelain et confesseur du roi saint Louis, ainsi nommé d'après son village de naissance, dans les Ardennes. Comme les autres collèges de l'université, il devait accueillir des pensionnaires pauvres qui y disposaient de bourses, ainsi que des étudiants non pensionnaires. Le collège est ainsi destiné à sa fondation à abriter une vingtaine de personnes. Le cardinal de Richelieu, qui avait été élève au collège de Sorbonne en 1606-1607, en devint le proviseur en 1622 après le décès du cardinal de Harley. Richelieu chargea donc son architecte, Jacques Lemercier, de reconstruire l'ensemble afin de répondre aux exigences et au goût de l'époque. Un nouveau concours d'architecte, présidé par Charles Garnier, fut ouvert dans les années 1880 et remporté par l'élève de Charles Garnier, Henri-Paul Nénot. Il reprenait l'idée de Léon Vaudoyer de construire non plus un collège mais un véritable palais des sciences et des lettres. Il livra un très bel exemple du classicisme haussmannien. Sa façade principale, sur la rue des écoles, au nord, était édifiée dans un style néo-Renaissance des plus grandiloquents. Au premier étage, d'immenses fenêtres à meneaux de pierre marquaient ainsi cette inspiration.
8
<center>La Sorbonne. </center>À l'intérieur, un grand vestibule de pierre claire décoré de reliefs et de statues de Chapu et Mercié.
La Sorbonne.
À l'intérieur, un grand vestibule de pierre claire décoré de reliefs et de statues de Chapu et Mercié.
9
<center>La Sorbonne. </center>Homère, pour les lettres, par Chapu.
La Sorbonne.
Homère, pour les lettres, par Chapu.
10
<center>La Sorbonne. </center>Archimède,  pour les sciences, par Mercié.
La Sorbonne.
Archimède, pour les sciences, par Mercié.
11
<center>La Sorbonne. </center>Porte donnant accès au grand escalier.
La Sorbonne.
Porte donnant accès au grand escalier.
12
<center>La Sorbonne. </center> Du vestibule partent deux galeries parallèles qui encadrent le grand amphithéâtre. Ici la galerie des lettres, de l'autre côté la galerie des sciences.
La Sorbonne.
Du vestibule partent deux galeries parallèles qui encadrent le grand amphithéâtre. Ici la galerie des lettres, de l'autre côté la galerie des sciences.
13
<center>La Sorbonne. </center>Plan de la Sorbonne d'après Henri-Paul Nénot.
La Sorbonne.
Plan de la Sorbonne d'après Henri-Paul Nénot.
14
<center>La Sorbonne. </center>Le grand escalier à double révolution.
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution.
15
<center>La Sorbonne. </center>Le grand escalier à double révolution.
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution.
16
<center>La Sorbonne. </center>Le grand escalier à double révolution.
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution.
17
<center>La Sorbonne. </center>Le grand escalier à double révolution. Il  possède une rampe, dont la tête de départ est une sphère céleste ceinturée des signes du Zodiaque, et un garde-corps en fer forgé et cuivre ciselé, orné d’écussons aux armoiries des villes de France possédant une université en 1889.
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution. Il possède une rampe, dont la tête de départ est une sphère céleste ceinturée des signes du Zodiaque, et un garde-corps en fer forgé et cuivre ciselé, orné d’écussons aux armoiries des villes de France possédant une université en 1889.
18
<center>La Sorbonne. </center>
La Sorbonne.
19
<center>La Sorbonne. </center>La voûte en anse de panier du péristyle bas est décorée de caissons et de roses sculptées. Elle présente en son milieu une ouverture oblongue ménageant une vue sur le vitrail aux armes de la Ville de Paris qui décore le plafond de l’atrium du péristyle haut.
La Sorbonne.
La voûte en anse de panier du péristyle bas est décorée de caissons et de roses sculptées. Elle présente en son milieu une ouverture oblongue ménageant une vue sur le vitrail aux armes de la Ville de Paris qui décore le plafond de l’atrium du péristyle haut.
20
<center>La Sorbonne. </center>Cette ouverture, délimitée par un garde-corps en ferronnerie, adopte l’aspect d’une corbeille, au point d’être habituellement désignée comme la « corbeille du péristyle ».
La Sorbonne.
Cette ouverture, délimitée par un garde-corps en ferronnerie, adopte l’aspect d’une corbeille, au point d’être habituellement désignée comme la « corbeille du péristyle ».
21
<center>La Sorbonne. </center>Le grand escalier à double révolution.  La verrière dont le médaillon central figure les armoiries de la ville de Paris.
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution. La verrière dont le médaillon central figure les armoiries de la ville de Paris.
22
<center>La Sorbonne. </center>Le grand escalier à double révolution.
La Sorbonne.
Le grand escalier à double révolution.
23
<center>La Sorbonne. </center>
La Sorbonne.
24
<center>La Sorbonne. </center>La balustrade en fer forgé est ornée des écussons des villes universitaires. Ici Lyon.
La Sorbonne.
La balustrade en fer forgé est ornée des écussons des villes universitaires. Ici Lyon.
25
<center>La Sorbonne. </center>Paris.
La Sorbonne.
Paris.
26
<center>La Sorbonne. </center>Montpellier.
La Sorbonne.
Montpellier.
27
<center>La Sorbonne. </center>Alger.
La Sorbonne.
Alger.
28
<center>La Sorbonne. </center>Peintures murales évoquant les grands moments de l'université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l'inauguration de la nouvelle Sorbonne.
La Sorbonne.
Peintures murales évoquant les grands moments de l'université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l'inauguration de la nouvelle Sorbonne.
29
<center>La Sorbonne. </center>
La Sorbonne.
30
<center>La Sorbonne. </center>Louis IX à l'abbaye de Royaumont étudie les mathématiques sous la direction de Vincent de Beauvais en 1223. De T. Chartran.
La Sorbonne.
Louis IX à l'abbaye de Royaumont étudie les mathématiques sous la direction de Vincent de Beauvais en 1223. De T. Chartran.
31
<center>La Sorbonne. </center>Ambroise Paré au siège de Metz pratique la ligature des artères sur un arquebusier blessé en 1553.
La Sorbonne.
Ambroise Paré au siège de Metz pratique la ligature des artères sur un arquebusier blessé en 1553.
32
<center>La Sorbonne. </center>Bernard Palissy avec permission du Roi ouvre à Paris un cours public de minéralogie en 1575.
La Sorbonne.
Bernard Palissy avec permission du Roi ouvre à Paris un cours public de minéralogie en 1575.
33
<center>La Sorbonne. </center>Buffon en présence de Bernard de Jussieu et de Daubentonlit  les premiers feuillets de son traité d'histoire naturelle en 1778.
La Sorbonne.
Buffon en présence de Bernard de Jussieu et de Daubentonlit les premiers feuillets de son traité d'histoire naturelle en 1778.
34
<center>La Sorbonne. </center>Pascal en compagnie de Decargues et du père Mersenne expose à Descartes ses projets d'expérience sur la pesanteur de l'air à la place royale en 1643.
La Sorbonne.
Pascal en compagnie de Decargues et du père Mersenne expose à Descartes ses projets d'expérience sur la pesanteur de l'air à la place royale en 1643.
35
<center>La Sorbonne. </center>Lavoisier, après une expérience exécutée dans son laboratoire, convertit Bertoli à la doctrine pneumatique en 1785.
La Sorbonne.
Lavoisier, après une expérience exécutée dans son laboratoire, convertit Bertoli à la doctrine pneumatique en 1785.
36
<center>La Sorbonne. </center>Cuvier réunit les documents devant servir à son ouvrage sur les ossements fossiles (1823),  par Chartran.
La Sorbonne.
Cuvier réunit les documents devant servir à son ouvrage sur les ossements fossiles (1823), par Chartran.
37
<center>La Sorbonne. </center>Laennec à l'hôpital Necker ausculte un phtysique devant ses élèves en 1816.
La Sorbonne.
Laennec à l'hôpital Necker ausculte un phtysique devant ses élèves en 1816.
38
<center>La Sorbonne. </center>Arago fait son cours d'astronomie populaire dans l'amphithéâtre de l'observatoire.
La Sorbonne.
Arago fait son cours d'astronomie populaire dans l'amphithéâtre de l'observatoire.
39
<center>La Sorbonne. </center>Saint-Louis remet à Robert de Sorbon (1201-1274) la charte de fondation de la Sorbonne.
La Sorbonne.
Saint-Louis remet à Robert de Sorbon (1201-1274) la charte de fondation de la Sorbonne.
40
<center>La Sorbonne. </center>Abélard (1079-1142) et son école sur la montagne Sainte-Geneviève.
La Sorbonne.
Abélard (1079-1142) et son école sur la montagne Sainte-Geneviève.
41
<center>La Sorbonne. </center>Abélard et son école sur la montagne Sainte-Geneviève.
La Sorbonne.
Abélard et son école sur la montagne Sainte-Geneviève.
42
<center>La Sorbonne. </center>Le prieur Jean Heynlin et le bibliothécaire Guillaume fichet installent dans les caves de la Sorbonne la première imprimerie qui ait été établie en France. 1469
La Sorbonne.
Le prieur Jean Heynlin et le bibliothécaire Guillaume fichet installent dans les caves de la Sorbonne la première imprimerie qui ait été établie en France. 1469
43
<center>La Sorbonne. </center>La Renaissance. Étienne Dolet, Jacques Amyot, Ronsard, Clément Marot, Rabelais, Ramus, La Boétie, Brantôme, Budé, l'estoile, Montaigne.
La Sorbonne.
La Renaissance. Étienne Dolet, Jacques Amyot, Ronsard, Clément Marot, Rabelais, Ramus, La Boétie, Brantôme, Budé, l'estoile, Montaigne.
44
<center>La Sorbonne. </center>Le 1er mai 1635 le cardinal de Richelieu pose la première pierre de la Sorbonne en présence de l'architecte Lemercier.
La Sorbonne.
Le 1er mai 1635 le cardinal de Richelieu pose la première pierre de la Sorbonne en présence de l'architecte Lemercier.
45
<center>La Sorbonne. </center>Le 1er février 1595, veille de la fête de la Purification, le recteur Galland accompagné des doyens des facultés étant allé, selon l'ancienne coutume, offrir un cierge à Henri IV, le prince annonce à la députation son dessein de réformer l'université.
La Sorbonne.
Le 1er février 1595, veille de la fête de la Purification, le recteur Galland accompagné des doyens des facultés étant allé, selon l'ancienne coutume, offrir un cierge à Henri IV, le prince annonce à la députation son dessein de réformer l'université.
46
<center>La Sorbonne. </center>Les Anciens, en particlier François de La Rochefoucauld.
La Sorbonne.
Les Anciens, en particlier François de La Rochefoucauld.
47
<center>La Sorbonne. </center>Les Modernes. Edgar-Quinet, Villemain, Guizot, Michelet, Cousin, Renan.
La Sorbonne.
Les Modernes. Edgar-Quinet, Villemain, Guizot, Michelet, Cousin, Renan.
48
<center>La Sorbonne. </center>Rollin, principal du collège de Beauvais à Paris
La Sorbonne.
Rollin, principal du collège de Beauvais à Paris
49
<center>La Sorbonne. </center>Rollin, principal du collège de Beauvais à Paris
La Sorbonne.
Rollin, principal du collège de Beauvais à Paris
50
<center>La Sorbonne. </center>Une vue de la cour par Lansyer.
La Sorbonne.
Une vue de la cour par Lansyer.
51
<center>La Sorbonne. </center> Plafond du Grand Salon.
La Sorbonne.
Plafond du Grand Salon.
52
<center>La Sorbonne. </center>Le Grand Salon, ancienne salle du Conseil académique. Cette vaste galerie est aujourd’hui réservée aux réceptions officielles. Éclairée par de grands lustres à branches et globes lumineux, elle reçut plusieurs tableaux composés par Benjamin-Constant (1845-1902), peintre orientaliste, renommé pour ses portraits de la belle société de la fin du XIXe siècle. Il  imagina les trois grandes compositions qui, au-dessus des lambris en bois naturel, font face aux fenêtres. L’auteur personnifia les Sciences par des hommes vieux et jeunes, vêtus à l’antique, étudiant sous une galerie ouverte sur une prairie et un sous-bois.
La Sorbonne.
Le Grand Salon, ancienne salle du Conseil académique. Cette vaste galerie est aujourd’hui réservée aux réceptions officielles. Éclairée par de grands lustres à branches et globes lumineux, elle reçut plusieurs tableaux composés par Benjamin-Constant (1845-1902), peintre orientaliste, renommé pour ses portraits de la belle société de la fin du XIXe siècle. Il imagina les trois grandes compositions qui, au-dessus des lambris en bois naturel, font face aux fenêtres. L’auteur personnifia les Sciences par des hommes vieux et jeunes, vêtus à l’antique, étudiant sous une galerie ouverte sur une prairie et un sous-bois.
53
<center>La Sorbonne. </center>Benjamin-Constant réalisa deux grandes peintures pour les petits côtés de la salle, l’un représentant Prométhée enchaîné et l’autre, Prométhée libéré. Ces peintures situées aux extrémités du Grand Salon représentent des allégories des Sciences et des Lettres. Des médaillons peints en trompe-l’œil, occupent le dessus des portes qui communiquent avec le péristyle et les salons voisins : ils représentent diverses figures antiques.
La Sorbonne.
Benjamin-Constant réalisa deux grandes peintures pour les petits côtés de la salle, l’un représentant Prométhée enchaîné et l’autre, Prométhée libéré. Ces peintures situées aux extrémités du Grand Salon représentent des allégories des Sciences et des Lettres. Des médaillons peints en trompe-l’œil, occupent le dessus des portes qui communiquent avec le péristyle et les salons voisins : ils représentent diverses figures antiques.
54
<center>La Sorbonne. </center>
La Sorbonne.
55
<center>La Sorbonne. </center>Le Grand Salon est orné d’un plafond à caissons et pendentifs, reproduisant les écussons aux armes des Villes qui possédaient un lycée en 1885.
La Sorbonne.
Le Grand Salon est orné d’un plafond à caissons et pendentifs, reproduisant les écussons aux armes des Villes qui possédaient un lycée en 1885.
56
<center>La Sorbonne. </center>
La Sorbonne.
57
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>C'est là où se célèbrent les grandes solennités universitaires. Il reçoit un éclairage zénithal filtré par la verrière de la coupole, dont les nervures retombent sur d’imposants piliers. La couleur verte domine : elle caractérise la garniture des strapontins et des banquettes, la tapisserie des murs de clôture des tribunes et les peintures décoratives de la grande coupole et des coupolettes surmontant les tribunes. La salle se divise en trois parties : l’arène, occupée par plusieurs rangs de strapontins ; les gradins, meublés de banquettes, où débouchent diverses portes d’accès ; et les tribunes, qui s’élèvent sur deux étages. Sur le pourtour des tribunes, les piliers présentent des niches architecturées, dans lesquelles se tiennent six statues de pierre.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
C'est là où se célèbrent les grandes solennités universitaires. Il reçoit un éclairage zénithal filtré par la verrière de la coupole, dont les nervures retombent sur d’imposants piliers. La couleur verte domine : elle caractérise la garniture des strapontins et des banquettes, la tapisserie des murs de clôture des tribunes et les peintures décoratives de la grande coupole et des coupolettes surmontant les tribunes. La salle se divise en trois parties : l’arène, occupée par plusieurs rangs de strapontins ; les gradins, meublés de banquettes, où débouchent diverses portes d’accès ; et les tribunes, qui s’élèvent sur deux étages. Sur le pourtour des tribunes, les piliers présentent des niches architecturées, dans lesquelles se tiennent six statues de pierre.
58
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>Au fond, la vaste composition,
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Au fond, la vaste composition, "le bois sacré" par Puvis de Chavannes, 1889.
59
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>Dans la clairière de bois sacré, au centre, est assise une figure symbolique de la Sorbonne. À ses côtés, deux génies porteurs de palme et de couronnes, hommage aux vivants et aux morts glorieux. Debout, l'Eloquence célébrant les conquêtes de l'esprit humain. Autour d'elle, les figures diverses de la Poésie. Du rocher s'écoule la source vivifiante : la jeunesse s'y abreuve avidement, la vieillesse aux mains tremblantes y fait remplir sa coupe.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Dans la clairière de bois sacré, au centre, est assise une figure symbolique de la Sorbonne. À ses côtés, deux génies porteurs de palme et de couronnes, hommage aux vivants et aux morts glorieux. Debout, l'Eloquence célébrant les conquêtes de l'esprit humain. Autour d'elle, les figures diverses de la Poésie. Du rocher s'écoule la source vivifiante : la jeunesse s'y abreuve avidement, la vieillesse aux mains tremblantes y fait remplir sa coupe.
60
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>A gauche, la philosophie, représentée par la lutte du spiritualisme et du matérialisme. L'Histoire interrogeant les antiques débris exhumés sous se yeux.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
A gauche, la philosophie, représentée par la lutte du spiritualisme et du matérialisme. L'Histoire interrogeant les antiques débris exhumés sous se yeux.
61
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>A droite, la Science : le Mer et la Terre lui offrent leurs richesses ; la Botanique avec sa gerbe de plantes, la Géologie appuyée sur un fossile ; les deux génies de la Physiologie tenant l'un un flacon, l'autre un scalpel ; la physique entrouvrant ses voiles devant un essaim de jeunes gens lui présentant comme prémices de leurs travaux la flamme de l'électricité ; la géométrie figurée par un groupe absorbé dans la recherche d'un problème.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
A droite, la Science : le Mer et la Terre lui offrent leurs richesses ; la Botanique avec sa gerbe de plantes, la Géologie appuyée sur un fossile ; les deux génies de la Physiologie tenant l'un un flacon, l'autre un scalpel ; la physique entrouvrant ses voiles devant un essaim de jeunes gens lui présentant comme prémices de leurs travaux la flamme de l'électricité ; la géométrie figurée par un groupe absorbé dans la recherche d'un problème.
62
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>Les quartiers de la grande coupole sont ornés de cinq médaillons en camaïeu, peints par Pierre-Victor Galland (1822-1892), représentant, sous la forme de figures féminines, les allégories du Droit, de la Médecine, des Sciences, des Lettres et de la Théologie, qui constituaient les cinq facultés de l’Université de Paris en 1889. Dans des niches, des statues de grans hommes.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Les quartiers de la grande coupole sont ornés de cinq médaillons en camaïeu, peints par Pierre-Victor Galland (1822-1892), représentant, sous la forme de figures féminines, les allégories du Droit, de la Médecine, des Sciences, des Lettres et de la Théologie, qui constituaient les cinq facultés de l’Université de Paris en 1889. Dans des niches, des statues de grans hommes.
63
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center> Les lettres, sur le pilastre les noms de Condorcet, Guizot, Lmartine.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Les lettres, sur le pilastre les noms de Condorcet, Guizot, Lmartine.
64
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center> Les sciences. les noms de Voltaire, Buffon,,Rousseau.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Les sciences. les noms de Voltaire, Buffon,,Rousseau.
65
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center> La Théologie, devenue l'Université de Paris quand la théologie fut supprimée en 1885.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
La Théologie, devenue l'Université de Paris quand la théologie fut supprimée en 1885.
66
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center> La médecine. Corneille, Boileau, Racine.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
La médecine. Corneille, Boileau, Racine.
67
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center> Le droit.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Le droit.
68
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center> Richelieu par Auguste-André Lançon (1836-1887).
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Richelieu par Auguste-André Lançon (1836-1887).
69
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>Richelieu par Auguste-André Lançon (1836-1887) et Pascal par Louis-Ernest Barrias (1841-1905).
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Richelieu par Auguste-André Lançon (1836-1887) et Pascal par Louis-Ernest Barrias (1841-1905).
70
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>Rollin par Jules Chaplain (1839-1909 et Lavoisier par Aimé-Jules Dalou (1838-1902).
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Rollin par Jules Chaplain (1839-1909 et Lavoisier par Aimé-Jules Dalou (1838-1902).
71
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>Descartes et Robert de Sorbon par  Gustave Crauk (1827-1905).
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Descartes et Robert de Sorbon par Gustave Crauk (1827-1905).
72
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center> Robert de Sorbon par  Gustave Crauk (1827-1905).
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Robert de Sorbon par Gustave Crauk (1827-1905).
73
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>Les armoiries de Paris.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
Les armoiries de Paris.
74
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center> La faculté de théologie fiut supprimée en 1885. En 1896, une loi regroupa les facultés de droit, lettres, médecine et sciences d'une même académie en une personne morale, l'université. La Sorbonne, déjà siège du rectorat de Paris, devenait par là le siège de la nouvelle université de Paris.
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
La faculté de théologie fiut supprimée en 1885. En 1896, une loi regroupa les facultés de droit, lettres, médecine et sciences d'une même académie en une personne morale, l'université. La Sorbonne, déjà siège du rectorat de Paris, devenait par là le siège de la nouvelle université de Paris.
75
<center>Le grand amphithéâtre de la Sorbonne. </center>
Le grand amphithéâtre de la Sorbonne.
76
<center>La Sorbonne. </center>Salle des autorités, communiquant avec la scène du grand amphi. Décorée d'allégories des sciences peintes dans les styles pointilliste et fauve, elle était le lieu de préparation et de repos des sommités appelées à intervenir dans le grand amphi et servait de coulisses pour les représentations qui s'y déroulaient.  Elle est divisée en trois sections par quatre colonnes doriques en calcaire de Corgolain.
La Sorbonne.
Salle des autorités, communiquant avec la scène du grand amphi. Décorée d'allégories des sciences peintes dans les styles pointilliste et fauve, elle était le lieu de préparation et de repos des sommités appelées à intervenir dans le grand amphi et servait de coulisses pour les représentations qui s'y déroulaient. Elle est divisée en trois sections par quatre colonnes doriques en calcaire de Corgolain.
77
<center>La Sorbonne. </center>Salle des autorités, communiquant avec la scène du grand amphi. Décorée d'allégories des sciences peintes dans les styles pointilliste et fauve, elle était le lieu de préparation et de repos des sommités appelées à intervenir dans le grand amphi et servait de coulisses pour les représentations qui s'y déroulaient.
La Sorbonne.
Salle des autorités, communiquant avec la scène du grand amphi. Décorée d'allégories des sciences peintes dans les styles pointilliste et fauve, elle était le lieu de préparation et de repos des sommités appelées à intervenir dans le grand amphi et servait de coulisses pour les représentations qui s'y déroulaient.
78
<center>La Sorbonne. </center>Astronomie et mathématiques par Hélène Dufau (1869 – 1939). Sur un décor de ciel constellé tournent éperdument et face-à-face, les bras pour soutenir et rythmer leur ronde, un homme et une femme qui, ayant rapproché leurs pieds, laissent leurs corps allés à la renverse, image des forces contraires qui s'équilibrent autour du bassin circulaire et rythme souverain des sphères célestes emportées dans leur rond parfaite. Cependant sur la droite deux femmes contemplent le couple et aux accords du triangle mélodieux rythment le pas de la danse. Accoudé et rêveur, un homme à l'ombre de la forêt verte et bleue est étendu, opposition symbolique du mouvement éternel et du repos fécond, source de toute harmonie.
La Sorbonne.
Astronomie et mathématiques par Hélène Dufau (1869 – 1939). Sur un décor de ciel constellé tournent éperdument et face-à-face, les bras pour soutenir et rythmer leur ronde, un homme et une femme qui, ayant rapproché leurs pieds, laissent leurs corps allés à la renverse, image des forces contraires qui s'équilibrent autour du bassin circulaire et rythme souverain des sphères célestes emportées dans leur rond parfaite. Cependant sur la droite deux femmes contemplent le couple et aux accords du triangle mélodieux rythment le pas de la danse. Accoudé et rêveur, un homme à l'ombre de la forêt verte et bleue est étendu, opposition symbolique du mouvement éternel et du repos fécond, source de toute harmonie.
79
<center>La Sorbonne. </center>La géologie par Hélène Dufaux. Tandis qu'au loin fume le cratère d'un volcan, une femme nue, assise au bord de la mer, de sa main gauche élève un coquillage. Des rochers aux colorations diverses s'allongent à l'horizon.
La Sorbonne.
La géologie par Hélène Dufaux. Tandis qu'au loin fume le cratère d'un volcan, une femme nue, assise au bord de la mer, de sa main gauche élève un coquillage. Des rochers aux colorations diverses s'allongent à l'horizon.
80
<center>La Sorbonne. </center>La zoologie par Hélène Dufaux.Un charmeur dans une forêt tropicale appelle au rythme de sa flûte les animaux qui, près de lui, s'arrêtent émerveillés.
La Sorbonne.
La zoologie par Hélène Dufaux.Un charmeur dans une forêt tropicale appelle au rythme de sa flûte les animaux qui, près de lui, s'arrêtent émerveillés.
81
<center>La Sorbonne. </center>Radioactivité, magnétisme par Hélène Dufaux. Au flanc d'une montagne lumineuse un corps immense de femme. Elle se pâme et se renverse à demi pour recevoir sur la bouche un baiser viril qui descend du ciel tourmenté, tandis qu'un arc-en-ciel jaillit ded nuées, c'est l'union des éléments. Plus bas, sur un chemin torrentueux que borde un épais taillis d'arbres colorés, s'en vont, amoureusement enlacés, un homme et une femme nus qui chevauchent un cheval blanc et un cheval noir, invincible attirance qui gouverne la Nature et la Vie.
La Sorbonne.
Radioactivité, magnétisme par Hélène Dufaux. Au flanc d'une montagne lumineuse un corps immense de femme. Elle se pâme et se renverse à demi pour recevoir sur la bouche un baiser viril qui descend du ciel tourmenté, tandis qu'un arc-en-ciel jaillit ded nuées, c'est l'union des éléments. Plus bas, sur un chemin torrentueux que borde un épais taillis d'arbres colorés, s'en vont, amoureusement enlacés, un homme et une femme nus qui chevauchent un cheval blanc et un cheval noir, invincible attirance qui gouverne la Nature et la Vie.
82
<center>La Sorbonne. </center>L'éloquence par Ernest Laurent (1859 – 1929). Debout sur un tertre, le bras tendu, l'orateur tourné vers ce qu'il écoute parler dans la foule attentive : Hébert, peintre, maître d'Ernest Laurent ; Ernest Laurent, peintre, auteur du tableau ; Liard, vice recteur ; Madame Laurent et ses quatre enfants ; Monsieur Laurent père et sa femme ; Henri Martin, peintre ; Le Sidaner, peintre.
La Sorbonne.
L'éloquence par Ernest Laurent (1859 – 1929). Debout sur un tertre, le bras tendu, l'orateur tourné vers ce qu'il écoute parler dans la foule attentive : Hébert, peintre, maître d'Ernest Laurent ; Ernest Laurent, peintre, auteur du tableau ; Liard, vice recteur ; Madame Laurent et ses quatre enfants ; Monsieur Laurent père et sa femme ; Henri Martin, peintre ; Le Sidaner, peintre.
83
<center>La Sorbonne. </center>La philosophie par Ernest Laurent. Un vieillard assis sur une éminence songe entre la Vie, symbolisée par un enfant nouveau-né à qui la mère offre le sein et la Mort, l'ensevelissement d'un humain par deux de ses frères. Au loin, courbé sur la charrue, un laboureur creuse un sillon, la vie éternelle continue.
La Sorbonne.
La philosophie par Ernest Laurent. Un vieillard assis sur une éminence songe entre la Vie, symbolisée par un enfant nouveau-né à qui la mère offre le sein et la Mort, l'ensevelissement d'un humain par deux de ses frères. Au loin, courbé sur la charrue, un laboureur creuse un sillon, la vie éternelle continue.
84
<center>La Sorbonne. </center>L'histoire par Ernest Laurent. Une femme debout décrit les ruines de Rome étendu au loin à ses pieds : un jeune homme prendre des notes tandis que trois hommes écoutent la leçon d'histoire. Sur le tableau : une femme debout ; un jeune homme assis ; Roger Marx, critique d'art ; Paul Jammot, conservateur au musée du Louvre ; Henri Marcel, directeur des Beaux-Arts.
La Sorbonne.
L'histoire par Ernest Laurent. Une femme debout décrit les ruines de Rome étendu au loin à ses pieds : un jeune homme prendre des notes tandis que trois hommes écoutent la leçon d'histoire. Sur le tableau : une femme debout ; un jeune homme assis ; Roger Marx, critique d'art ; Paul Jammot, conservateur au musée du Louvre ; Henri Marcel, directeur des Beaux-Arts.
85
<center>La Sorbonne. </center>La poésie par Ernest Laurent. Où sont symbolisées harmonieusement les quatre genres : la plaintive Elégie et sa compagne l'Ode aux accents éperdus, le couple heureux et chantant de l'Idylle, l'Epopée qu' emporte dans sa course l'ardent Pégase.
La Sorbonne.
La poésie par Ernest Laurent. Où sont symbolisées harmonieusement les quatre genres : la plaintive Elégie et sa compagne l'Ode aux accents éperdus, le couple heureux et chantant de l'Idylle, l'Epopée qu' emporte dans sa course l'ardent Pégase.
86
<center>La Sorbonne. </center>La Faculté des Sciences par Jules Blanchard, 1902.
La Sorbonne.
La Faculté des Sciences par Jules Blanchard, 1902.
87
<center>La Sorbonne. </center>La Faculté des Lettres par Léon Fagel, 1900.
La Sorbonne.
La Faculté des Lettres par Léon Fagel, 1900.
88
<center>La Sorbonne. </center>
La Sorbonne.
89
<center>La Sorbonne. </center>
La Sorbonne.
90
<center>La Sorbonne. </center>
La Sorbonne.
91
<center>La Sorbonne. </center>
La Sorbonne.
92
<center>Cour de la Sorbonne. </center>A droite, le bâtiment de la bibliothèque. Ce pavillon présente trois grandes arcades pareillement flanquées de colonnes doriques. Il fait face à un semblable pavillon à haute toiture d’ardoises, qui marque le milieu de l’aile orientale et donne accès au hall des amphithéâtres et à l’escalier d’honneur de la bibliothèque universitaire.
Cour de la Sorbonne.
A droite, le bâtiment de la bibliothèque. Ce pavillon présente trois grandes arcades pareillement flanquées de colonnes doriques. Il fait face à un semblable pavillon à haute toiture d’ardoises, qui marque le milieu de l’aile orientale et donne accès au hall des amphithéâtres et à l’escalier d’honneur de la bibliothèque universitaire.
93
<center>Cour de la Sorbonne. </center>Entrée de la bibliothèque. Ce pavillon présente trois grandes arcades pareillement flanquées de colonnes doriques.
Cour de la Sorbonne.
Entrée de la bibliothèque. Ce pavillon présente trois grandes arcades pareillement flanquées de colonnes doriques.
94
<center>Cour de la Sorbonne. </center>En 1676, les membres de la Sorbonne désignèrent l’abbé Jean Picard (1620-1682), astronome et membre de l’Académie des Sciences, pour dessiner trois cadrans solaires destinés à la Cour d’honneur : l’un sur la façade regardant vers le sud ; les deux autres sur les façades perpendiculaires. Le cadran de la façade regardant vers le sud, légèrement déclinant de l’après-midi, fut restauré par l’architecte Louis-Ernest Lheureux en 1876.
Cour de la Sorbonne.
En 1676, les membres de la Sorbonne désignèrent l’abbé Jean Picard (1620-1682), astronome et membre de l’Académie des Sciences, pour dessiner trois cadrans solaires destinés à la Cour d’honneur : l’un sur la façade regardant vers le sud ; les deux autres sur les façades perpendiculaires. Le cadran de la façade regardant vers le sud, légèrement déclinant de l’après-midi, fut restauré par l’architecte Louis-Ernest Lheureux en 1876.
95
<center>Cour de la Sorbonne. </center>Les figures décoratives en bronze doré, L’Etude et la Science, ont été inventées par le sculpteur Gustave Aubert. La corniche en chapeau de gendarme protège par ailleurs l’inscription latine (« Nos jours fuient comme l’ombre »), gravée en lettres d’or. Dans la partie supérieure, le sculpteur Aubert a représenté Le Char d’Apollon ou Phœbus conduisant le char du Soleil, avec les allégories du Jour et de la Nuit.
Cour de la Sorbonne.
Les figures décoratives en bronze doré, L’Etude et la Science, ont été inventées par le sculpteur Gustave Aubert. La corniche en chapeau de gendarme protège par ailleurs l’inscription latine (« Nos jours fuient comme l’ombre »), gravée en lettres d’or. Dans la partie supérieure, le sculpteur Aubert a représenté Le Char d’Apollon ou Phœbus conduisant le char du Soleil, avec les allégories du Jour et de la Nuit.
96
<center>Cour de la Sorbonne. </center>
Cour de la Sorbonne.
97
<center>Cour de la Sorbonne. </center>
Cour de la Sorbonne.
98
<center>Cour de la Sorbonne. </center>Peintures murales évoquant les grands moments de l'université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l'inauguration de la nouvelle Sorbonne. La Fête du Lendit illustre un épisode fameux de la vie universitaire parisienne au Moyen-Age, lié à la foire dionysienne du Lendit (du latin Indictum, désignant un lieu d’assemblée), qui demeura longtemps un des grands rendez-vous du commerce occidental. Elle se tenait chaque année du 11 juin, jour de la Saint Barnabé, au 24 juin, jour de la Saint Jean, dans la plaine Saint-Denis, le long de la route menant à Paris. On y vendait notamment le parchemin utilisé par la communauté universitaire. L’œuvre de Jean-Joseph Weerts se présente sous la forme de deux immenses toiles marouflées, de dimensions équivalentes (3,10 x 8,60 m), consacrées pour l’une à la Foire aux parchemins (à gauche), pour l’autre au Cortège des étudiants (à droite, cette photo).
Cour de la Sorbonne.
Peintures murales évoquant les grands moments de l'université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l'inauguration de la nouvelle Sorbonne. La Fête du Lendit illustre un épisode fameux de la vie universitaire parisienne au Moyen-Age, lié à la foire dionysienne du Lendit (du latin Indictum, désignant un lieu d’assemblée), qui demeura longtemps un des grands rendez-vous du commerce occidental. Elle se tenait chaque année du 11 juin, jour de la Saint Barnabé, au 24 juin, jour de la Saint Jean, dans la plaine Saint-Denis, le long de la route menant à Paris. On y vendait notamment le parchemin utilisé par la communauté universitaire. L’œuvre de Jean-Joseph Weerts se présente sous la forme de deux immenses toiles marouflées, de dimensions équivalentes (3,10 x 8,60 m), consacrées pour l’une à la Foire aux parchemins (à gauche), pour l’autre au Cortège des étudiants (à droite, cette photo).
99
<center>Cour de la Sorbonne. </center> La Foire aux parchemins.. Peintures murales évoquant les grands moments de l'université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l'inauguration de la nouvelle Sorbonne. Commandée en 1894 par l’administration des Beaux-arts, elle ne sera achevée et installée sous les arcades de la cour d’honneur que dix ans plus tard, à l’issue d’un long travail de préparation et d’exécution imposé par les dimensions de la composition autant que par les nécessités de la reconstitution historique : en bon peintre d’histoire, Weerts s’est appliqué à représenter les personnages dans les costumes et les attitudes de leur époque en s’appuyant sur une documentation érudite.
Cour de la Sorbonne.
La Foire aux parchemins.. Peintures murales évoquant les grands moments de l'université de Paris, de la concession de Saint-Louis à l'inauguration de la nouvelle Sorbonne. Commandée en 1894 par l’administration des Beaux-arts, elle ne sera achevée et installée sous les arcades de la cour d’honneur que dix ans plus tard, à l’issue d’un long travail de préparation et d’exécution imposé par les dimensions de la composition autant que par les nécessités de la reconstitution historique : en bon peintre d’histoire, Weerts s’est appliqué à représenter les personnages dans les costumes et les attitudes de leur époque en s’appuyant sur une documentation érudite.
100
<center>Cour de la Sorbonne. </center> La chapelle.
Cour de la Sorbonne.
La chapelle.
101
<center>Cour de la Sorbonne. </center>Louis Pasteur,  par Dominique Jean-Baptiste Hugues (1849-1930) symbolise les Sciences.
Cour de la Sorbonne.
Louis Pasteur, par Dominique Jean-Baptiste Hugues (1849-1930) symbolise les Sciences.
102
<center>Cour de la Sorbonne. </center>Victor Hugo par Laurent-Honoré Marqueste, symbolise les Lettres.
Cour de la Sorbonne.
Victor Hugo par Laurent-Honoré Marqueste, symbolise les Lettres.
103
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center>
Chapelle de la Sorbonne.
104
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center>Les quatre statues encadrant le fronton du portique représentent La Philosophie, La Théologie, La Science et La Religion. L’inscription latine en lettres dorées de  l’entablement célèbre le fondateur de la chapelle Sainte-Ursule : « Armand-Jean, cardinal et duc de Richelieu, proviseur de Sorbonne, a fait construire cette église en 1642 ».
Chapelle de la Sorbonne.
Les quatre statues encadrant le fronton du portique représentent La Philosophie, La Théologie, La Science et La Religion. L’inscription latine en lettres dorées de l’entablement célèbre le fondateur de la chapelle Sainte-Ursule : « Armand-Jean, cardinal et duc de Richelieu, proviseur de Sorbonne, a fait construire cette église en 1642 ».
105
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center> Les  pilastres du dôme servent d’appui à de petits génies portant une lampe enflammée. Des pots-à-feu, à l’aplomb de chaque génie, ceignent la base de la toiture du dôme.
Chapelle de la Sorbonne.
Les pilastres du dôme servent d’appui à de petits génies portant une lampe enflammée. Des pots-à-feu, à l’aplomb de chaque génie, ceignent la base de la toiture du dôme.
106
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center> Le tombeau de Richelieu. C'est une œuvre magnifique, réalisé en marbre par Girardon (1694), d'après les dessins de Lebrun.
Chapelle de la Sorbonne.
Le tombeau de Richelieu. C'est une œuvre magnifique, réalisé en marbre par Girardon (1694), d'après les dessins de Lebrun.
107
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center> Le tombeau de Richelieu.  Il se compose d'une vasque de marbre blanc sur laquelle repose le corps du cardinal soutenu par une figure de la religion. À ses pieds, se trouve la figure de la science qui le pleure également.
Chapelle de la Sorbonne.
Le tombeau de Richelieu. Il se compose d'une vasque de marbre blanc sur laquelle repose le corps du cardinal soutenu par une figure de la religion. À ses pieds, se trouve la figure de la science qui le pleure également.
108
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center> Le tombeau de Richelieu. L’allégorie de la Religion, vêtue d’un manteau aux plis mouvementés et coiffée d’un voile, est agenouillée derrière la figure du défunt, dont elle soutient le buste. Elle porte un grand livre, probablement une Bible, l’un de ses attributs.
Chapelle de la Sorbonne.
Le tombeau de Richelieu. L’allégorie de la Religion, vêtue d’un manteau aux plis mouvementés et coiffée d’un voile, est agenouillée derrière la figure du défunt, dont elle soutient le buste. Elle porte un grand livre, probablement une Bible, l’un de ses attributs.
109
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center> Le tombeau de Richelieu.
Chapelle de la Sorbonne.
Le tombeau de Richelieu.
110
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center> Le tombeau de Richelieu. Aux pieds du défunt cardinal de Richelieu, l’allégorie de la Science, très affligée, dissimule son visage éploré dans l’une de ses mains.
Chapelle de la Sorbonne.
Le tombeau de Richelieu. Aux pieds du défunt cardinal de Richelieu, l’allégorie de la Science, très affligée, dissimule son visage éploré dans l’une de ses mains.
111
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center> A l'arrière, deux anges portent les armoiries de Richelieu, ornées du chapeau de cardinal et du cordon de l’Ordre du Saint-Esprit. Les grandes arcades de la nef et du chœur sont surmontées d’un cartouche aux armes « à trois chevrons de gueules » du cardinal de Richelieu. Le blason est surmonté de la couronne ducale et encadré de feuilles de palme.
Chapelle de la Sorbonne.
A l'arrière, deux anges portent les armoiries de Richelieu, ornées du chapeau de cardinal et du cordon de l’Ordre du Saint-Esprit. Les grandes arcades de la nef et du chœur sont surmontées d’un cartouche aux armes « à trois chevrons de gueules » du cardinal de Richelieu. Le blason est surmonté de la couronne ducale et encadré de feuilles de palme.
112
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center> Des niches superposées, autrefois habitées de statues, occupent les murs en bordure de la croisée du transept.
Chapelle de la Sorbonne.
Des niches superposées, autrefois habitées de statues, occupent les murs en bordure de la croisée du transept.
113
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center>
Chapelle de la Sorbonne.
114
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center> La nef unique comprend un seul niveau de grandes arcades, scandé de pilastres corinthiens, qui supportent un large entablement à corniche saillante. Elle est coiffée d’une voûte en berceau, à lunettes en pénétration, dont les arcs doubleaux sont décorés de rosettes.
Chapelle de la Sorbonne.
La nef unique comprend un seul niveau de grandes arcades, scandé de pilastres corinthiens, qui supportent un large entablement à corniche saillante. Elle est coiffée d’une voûte en berceau, à lunettes en pénétration, dont les arcs doubleaux sont décorés de rosettes.
115
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center> Selon la tradition, le chapeau du cardinal a été pendu au-dessus du maître-autel, surmonté d'un christ en croix datant de la Restauration.
Chapelle de la Sorbonne.
Selon la tradition, le chapeau du cardinal a été pendu au-dessus du maître-autel, surmonté d'un christ en croix datant de la Restauration.
116
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center>
Chapelle de la Sorbonne.
117
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center>
Chapelle de la Sorbonne.
118
<center>Chapelle de la Sorbonne. </center>
Chapelle de la Sorbonne.
119