Paris 2012

La Madeleine, le Grand Hôtel, l'Opéra Garnier, le palais de Justice, la sainte Chapelle.

<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> L'église de la Madeleine, ou plus exactement église Sainte Marie-Madeleine, dépourvue de la croix latine, évoque davantage un temple antique qu'une église. II semblerait qu'elle n'ait jamais pu se départir de la destination première que lui avait assignée Napoléon : être pour la France le temple de la Gloire. Elle a remplacé l'église de la Madeleine (XIIIe s.), du bourg de la Ville-l'Evêque, vers le 8 actuel du boulevard Malesherbes. Un large perron de 28 marches conduit au péristyle. Le fronton, par Lemaire, restauré par Jauquié (1904), représente le Jugement dernier. Le Christ y apparaît entouré de deux anges : à sa gauche, l'archange saint Michel chasse les réprouvés, personnifiés par les Vices. De l'autre côté, ce sont les Vertus qui conduisent les élus. Singularité de la composition, Marie-Madeleine est agenouillée à droite, avec les réprouvés ; elle exprime ainsi la repentance qui est une constante du programme iconographique.
L'église de la Madeleine.
L'église de la Madeleine, ou plus exactement église Sainte Marie-Madeleine, dépourvue de la croix latine, évoque davantage un temple antique qu'une église. II semblerait qu'elle n'ait jamais pu se départir de la destination première que lui avait assignée Napoléon : être pour la France le temple de la Gloire. Elle a remplacé l'église de la Madeleine (XIIIe s.), du bourg de la Ville-l'Evêque, vers le 8 actuel du boulevard Malesherbes. Un large perron de 28 marches conduit au péristyle. Le fronton, par Lemaire, restauré par Jauquié (1904), représente le Jugement dernier. Le Christ y apparaît entouré de deux anges : à sa gauche, l'archange saint Michel chasse les réprouvés, personnifiés par les Vices. De l'autre côté, ce sont les Vertus qui conduisent les élus. Singularité de la composition, Marie-Madeleine est agenouillée à droite, avec les réprouvés ; elle exprime ainsi la repentance qui est une constante du programme iconographique.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Commencée sous Louis XV, en 1764, par Contant d'Ivry, son plan devait primitivement rappeler celui des Invalides, en forme de croix latine, et surmontée d'un dôme. Les constructions, à peine sorties de terre, furent détruites, à partir de 1777, par Couture dont l'œuvre, restée inachevée pendant la Révolution, dut à son tour être transformée à partir de 1806, sur l'ordre de Napoléon l°', qui voulait en faire un « temple de la Gloire » dédié aux soldats de la Grande Armée, avant d'avoir l'idée de l'Arc de Triomphe. Pierre Vignon fut chargé de cette transformation. La Restauration rendit le monument à sa destination primitive par ordonnance royale de 1816. Huvé succéda à Vignon en 1828 et l'église fut ouverte en 1842.
L'église de la Madeleine.
Commencée sous Louis XV, en 1764, par Contant d'Ivry, son plan devait primitivement rappeler celui des Invalides, en forme de croix latine, et surmontée d'un dôme. Les constructions, à peine sorties de terre, furent détruites, à partir de 1777, par Couture dont l'œuvre, restée inachevée pendant la Révolution, dut à son tour être transformée à partir de 1806, sur l'ordre de Napoléon l°', qui voulait en faire un « temple de la Gloire » dédié aux soldats de la Grande Armée, avant d'avoir l'idée de l'Arc de Triomphe. Pierre Vignon fut chargé de cette transformation. La Restauration rendit le monument à sa destination primitive par ordonnance royale de 1816. Huvé succéda à Vignon en 1828 et l'église fut ouverte en 1842.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Les vantaux de la grande porte (haute de 10,50 m, large de 5 m) sont en bronze ornés de bas-reliefs de Triqueti, représentant le Décalogue et des scènes de l'Ancien Testament. La Madeleine qui n'a ni transept, ni bas-côtés, n'est pas orientée canoniquement, mais N.-S. Les portes en bronze de Triqueti figurent les Dix Commandements.
L'église de la Madeleine.
Les vantaux de la grande porte (haute de 10,50 m, large de 5 m) sont en bronze ornés de bas-reliefs de Triqueti, représentant le Décalogue et des scènes de l'Ancien Testament. La Madeleine qui n'a ni transept, ni bas-côtés, n'est pas orientée canoniquement, mais N.-S. Les portes en bronze de Triqueti figurent les Dix Commandements.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Tout autour de l'édifice, une majestueuse colonnade de 52 colonnes cannelées, hautes de 19,50 m, d'ordre corinthien, supporte une frise richement sculptée. Cette colonnade sera copiée, sous la révolution, à l'assemblée nationale.
L'église de la Madeleine.
Tout autour de l'édifice, une majestueuse colonnade de 52 colonnes cannelées, hautes de 19,50 m, d'ordre corinthien, supporte une frise richement sculptée. Cette colonnade sera copiée, sous la révolution, à l'assemblée nationale.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> L'intérieur forme une cella voûtée en coupoles et éclairée par le haut, des renfoncements forment les chapelles. Les trois travées carrées de la nef sont couvertes de coupoles surbaissées à caissons, qui dispensent un faible éclairage zénithal, comme au Panthéon de Rome. L'unité structurelle tient à la combinaison de deux ordres classiques dont les entablements se développent tout autour du sanctuaire. L'ordre corinthien colossal de la nef s'appuie sur un haut piédestal, qui dissimule une galerie de circulation pour la desserte du sanctuaire. A chaque travée carrée de la nef, Vignon compensa l'absence de bas-côtés et élargit l'effet visuel : entre les colonnes détachées de l'ordre corinthien et sur le même piédestal, il installa un ordre ionique plus petit, à sept travées ; cette colonnade ionique délimite une tribune et forme au centre l'avant-corps d'une chapelle. L'autel y est installé dans l'interruption du piédestal. A chaque chapelle, une statue monumentale se détache sur la niche en cul-de-four pratiquée dans le mur. Le chœur est couvert d'un cul-de-four entièrement peint par Ziegler.
L'église de la Madeleine.
L'intérieur forme une cella voûtée en coupoles et éclairée par le haut, des renfoncements forment les chapelles. Les trois travées carrées de la nef sont couvertes de coupoles surbaissées à caissons, qui dispensent un faible éclairage zénithal, comme au Panthéon de Rome. L'unité structurelle tient à la combinaison de deux ordres classiques dont les entablements se développent tout autour du sanctuaire. L'ordre corinthien colossal de la nef s'appuie sur un haut piédestal, qui dissimule une galerie de circulation pour la desserte du sanctuaire. A chaque travée carrée de la nef, Vignon compensa l'absence de bas-côtés et élargit l'effet visuel : entre les colonnes détachées de l'ordre corinthien et sur le même piédestal, il installa un ordre ionique plus petit, à sept travées ; cette colonnade ionique délimite une tribune et forme au centre l'avant-corps d'une chapelle. L'autel y est installé dans l'interruption du piédestal. A chaque chapelle, une statue monumentale se détache sur la niche en cul-de-four pratiquée dans le mur. Le chœur est couvert d'un cul-de-four entièrement peint par Ziegler.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Les trois coupoles sur pendentifs et la demi coupole du chœur sont découpées par des arcs en plein cintre entièrement dorés ; ils répètent un motif de rinceaux répartis en lyre, de chaque côté d'une tige portant les épis de blé et les pampres des symboles eucharistiques. A l'arc triomphal comme aux grands arcs des murs latéraux, le décor est encore plus puissant : des rosaces sur fond bleu alternent avec les panneaux rouges porteurs de chérubins, de symboles épiscopaux et de l'initiale M. de Madeleine.
L'église de la Madeleine.
Les trois coupoles sur pendentifs et la demi coupole du chœur sont découpées par des arcs en plein cintre entièrement dorés ; ils répètent un motif de rinceaux répartis en lyre, de chaque côté d'une tige portant les épis de blé et les pampres des symboles eucharistiques. A l'arc triomphal comme aux grands arcs des murs latéraux, le décor est encore plus puissant : des rosaces sur fond bleu alternent avec les panneaux rouges porteurs de chérubins, de symboles épiscopaux et de l'initiale M. de Madeleine.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Sculptures des pendentifs des voûtes (les Apôtres), par Rude, Foyatier et Pradier. Ils y ont taillé des bas-reliefs de 3 m 50 de haut, déployant des grandes figures blanches, en triangle, sur fond d'or. Ces douze personnages, les Apôtres, sont difficilement identifiables, mais ils donnent une impression dynamique aux coupoles surbaissées.
L'église de la Madeleine.
Sculptures des pendentifs des voûtes (les Apôtres), par Rude, Foyatier et Pradier. Ils y ont taillé des bas-reliefs de 3 m 50 de haut, déployant des grandes figures blanches, en triangle, sur fond d'or. Ces douze personnages, les Apôtres, sont difficilement identifiables, mais ils donnent une impression dynamique aux coupoles surbaissées.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> L'idée de transformer le retable en terrasse de sculpture vient d'Italie. Les grilles du sanctuaire ont été commencées en 1843 et terminées en 1845, avec les ornements récurrents de l'ordre corinthien à pilastres, ici à claire-voie, des consoles feuillagées et des rinceaux.
L'église de la Madeleine.
L'idée de transformer le retable en terrasse de sculpture vient d'Italie. Les grilles du sanctuaire ont été commencées en 1843 et terminées en 1845, avec les ornements récurrents de l'ordre corinthien à pilastres, ici à claire-voie, des consoles feuillagées et des rinceaux.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Le tombeau droit est appuyé à un massif formant un gradin plus long que lui, terminé par deux socles portant deux anges agenouillés. Adossés aux piliers du chœur, les reliquaires de saint Vincent de Paul et de sainte Marie-Madeleine sont dus à François-Désiré Froment-Meurice (1802-1855), l'un des plus célèbres orfèvres du XIXe siècle. En bronze doré et argenté, émail et pierres vertes et rouges, les reliquaires sont précieux par leur iconographie : les figures de l'Espérance, la Religion, la Foi et la Charité en cantonnent les angles, alors que le couvercle sert de terrasse à une Madeleine repentante d'après Préault et à un saint Vincent entouré de petits enfants d'après Schoenewerk
L'église de la Madeleine.
Le tombeau droit est appuyé à un massif formant un gradin plus long que lui, terminé par deux socles portant deux anges agenouillés. Adossés aux piliers du chœur, les reliquaires de saint Vincent de Paul et de sainte Marie-Madeleine sont dus à François-Désiré Froment-Meurice (1802-1855), l'un des plus célèbres orfèvres du XIXe siècle. En bronze doré et argenté, émail et pierres vertes et rouges, les reliquaires sont précieux par leur iconographie : les figures de l'Espérance, la Religion, la Foi et la Charité en cantonnent les angles, alors que le couvercle sert de terrasse à une Madeleine repentante d'après Préault et à un saint Vincent entouré de petits enfants d'après Schoenewerk
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Sur un fond doré, l'antependium est sculpté d'un bas-relief vingt-deux personnages racontant le repas chez Simon le Pharisien et la conversion de Marie-Madeleine : la scène est celle d'un repas à l'antique, avec le Christ à demi-couché, face à Simon, pendant que Marie-Madeleine répand un parfum coûteux sur sa tête ; Judas se lève pour marquer sa réprobation et des serviteurs s'affairent autour d'eux et des quelques Apôtres qui assistent à la scène.
L'église de la Madeleine.
Sur un fond doré, l'antependium est sculpté d'un bas-relief vingt-deux personnages racontant le repas chez Simon le Pharisien et la conversion de Marie-Madeleine : la scène est celle d'un repas à l'antique, avec le Christ à demi-couché, face à Simon, pendant que Marie-Madeleine répand un parfum coûteux sur sa tête ; Judas se lève pour marquer sa réprobation et des serviteurs s'affairent autour d'eux et des quelques Apôtres qui assistent à la scène.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Maître-autel : Sainte Madeleine enlevée au ciel, par Marochetti. De chaque côté de l'autel, une immense statue d'ange, un genou en terre, incitant au recueillement avec les mains jointes ou croisées sur la poitrine. Au centre, trois anges à demi-agenouillés portent une sorte de corbeille tressée sur laquelle est agenouillée l'humble Marie-Madeleine, les yeux baissés vers l'autel et les bras écartés comme la Vierge de l'Immaculée Conception. Au dessus des six colonnes ioniques des trois travées et des douze du chœur, la frise dorée est sculptée par Louis-Denis Caillouette de têtes de chérubins et de rosaces auxquelles sont accrochées des guirlandes végétales.
L'église de la Madeleine.
Maître-autel : Sainte Madeleine enlevée au ciel, par Marochetti. De chaque côté de l'autel, une immense statue d'ange, un genou en terre, incitant au recueillement avec les mains jointes ou croisées sur la poitrine. Au centre, trois anges à demi-agenouillés portent une sorte de corbeille tressée sur laquelle est agenouillée l'humble Marie-Madeleine, les yeux baissés vers l'autel et les bras écartés comme la Vierge de l'Immaculée Conception. Au dessus des six colonnes ioniques des trois travées et des douze du chœur, la frise dorée est sculptée par Louis-Denis Caillouette de têtes de chérubins et de rosaces auxquelles sont accrochées des guirlandes végétales.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Au dessus des six colonnes ioniques des trois travées et des douze du chœur, la frise dorée est sculptée par Louis-Denis Caillouette de têtes de chérubins et de rosaces auxquelles sont accrochées des guirlandes végétales. Une frise du même type se développe à l'ordre corinthien mais ce sont des anges à mi-corps qui y alternent avec des candélabres antiques ; dans l'attitude de l'orant ou du joueur de trompette, ils y distribuent de riches rinceaux dorés sur fond bleu.
L'église de la Madeleine.
Au dessus des six colonnes ioniques des trois travées et des douze du chœur, la frise dorée est sculptée par Louis-Denis Caillouette de têtes de chérubins et de rosaces auxquelles sont accrochées des guirlandes végétales. Une frise du même type se développe à l'ordre corinthien mais ce sont des anges à mi-corps qui y alternent avec des candélabres antiques ; dans l'attitude de l'orant ou du joueur de trompette, ils y distribuent de riches rinceaux dorés sur fond bleu.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Au tabernacle, c'est un véritable portique à fronton qui encadre la porte où le Christ ressuscité apparaît à Marie-Madeleine.
L'église de la Madeleine.
Au tabernacle, c'est un véritable portique à fronton qui encadre la porte où le Christ ressuscité apparaît à Marie-Madeleine.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center>
L'église de la Madeleine.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Dans la demi-coupole, grande fresque de Ziégler : Histoire du christianisme (personnages historiques, de Constantin à Pie VII, parmi lesquels Napoléon, le seul portrait qu'on puisse voir dans une église). Cette idée convenait au gouvernement d'alors car Thiers voulait faire oublier les destinations primitives du temple de Vignon dans une idée de réconciliation nationale ; le thème de l'universalité de l'Église dépassait les querelles idéologiques nationales. Le Christ préside à l'histoire du christianisme d'Orient, à sa droite, et d'Occident, à sa gauche. Il bénit, entouré des Apôtres, au sommet d'une pyramide humaine installée sur un escalier ; y figure d'abord sainte Marie-Madeleine, soutenue sur un nuage par trois anges, comme au maître-autel.
L'église de la Madeleine.
Dans la demi-coupole, grande fresque de Ziégler : Histoire du christianisme (personnages historiques, de Constantin à Pie VII, parmi lesquels Napoléon, le seul portrait qu'on puisse voir dans une église). Cette idée convenait au gouvernement d'alors car Thiers voulait faire oublier les destinations primitives du temple de Vignon dans une idée de réconciliation nationale ; le thème de l'universalité de l'Église dépassait les querelles idéologiques nationales. Le Christ préside à l'histoire du christianisme d'Orient, à sa droite, et d'Occident, à sa gauche. Il bénit, entouré des Apôtres, au sommet d'une pyramide humaine installée sur un escalier ; y figure d'abord sainte Marie-Madeleine, soutenue sur un nuage par trois anges, comme au maître-autel.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> A gauche, l'empereur Constantin, saint Maurice, saint Laurent tenant son gril, saint Augustin écrivant un livre sur le conseil de saint Ambroise. Ensuite un groupe évoquant les croisades, avec les papes Urbain II et Eugène III, Pierre l'Ermite, saint Bernard, le roi Louis VII tenant un écu fleurdelysé, Richard Cœur de Lion et ses soldats, saint Louis agenouillé, Godefroy de Bouillon tenant le bourdon et l'oriflamme, Robert de Normandie, Suger, abbé de Saint-Denis, le doge Dandolo, aveugle, tenant le drapeau qu'il planta sur les murs de Constantinople, le connétable de Montmorency à la poitrine armoriée, entouré des nobles qui l'accompagnèrent en croisade. Sur le premier plan, l'épisode contemporain de la guerre d'indépendance hellénique est représenté par un cadavre renversé, symbole de la Grèce expirante, une mère qui embrasse ses enfants, un prêtre grec qui lève ses bras pour implorer Dieu, enfin un groupe de combattants autour de la croix, dans la dernière lutte contre l'islamisme.<br>
A droite, apparaissent au loin les premiers disciples et martyrs, sous le personnage du Juif errant, Ahasvérus, une besace sur l'épaule et un bâton à la main ; puis sainte Ursule et ses compagnes de Cologne (452), saint Symphorien, premier martyr des Gaules. Plus rapprochées, sainte Catherine appuyée à la roue et sainte Cécile à la lyre ; ensuite les guerriers francs groupés autour de saint Waast prêchant l'Évangile ; derrière, Clovis baptisé par saint Rémi, à côté de sainte Clotilde. Plus bas, Charlemagne assis sur son trône, à qui un dignitaire présente les insignes du Saint Empire ; Éginard, son secrétaire, porte les Capitulaires tandis qu'un envoyé du Kalife Aroun-al-Raschid offre les clefs du Saint Sépulcre. Plus bas, Alexandre III évoque le souvenir de la première pierre de Notre-Dame de Paris ; à ses pieds, Frédéric Barberousse agenouillé, à Venise, avec le doge Ziani et un sénateur vénitien. Au même niveau paraissent Othon de Bavière et Jeanne d'Arc avec ses compagnons ; dans l'angle, Raphaël, Michel-Ange et Dante représentent la Renaissance. Plus bas, Henri IV, le converti, et Louis XIII offrant sa couronne à la Vierge, en compagnie de Richelieu. La composition est dominée par la figure de Napoléon : en grand manteau parsemé d'abeilles d'or, il se tourne vers Pie VII qui lui remet sa couronne, en présence des acteurs du Concordat de 1802, les prélats Consalvi, Caprana et Braschi. L'évêque de Gênes remet à Napoléon le texte du Concordat.
L'église de la Madeleine.
A gauche, l'empereur Constantin, saint Maurice, saint Laurent tenant son gril, saint Augustin écrivant un livre sur le conseil de saint Ambroise. Ensuite un groupe évoquant les croisades, avec les papes Urbain II et Eugène III, Pierre l'Ermite, saint Bernard, le roi Louis VII tenant un écu fleurdelysé, Richard Cœur de Lion et ses soldats, saint Louis agenouillé, Godefroy de Bouillon tenant le bourdon et l'oriflamme, Robert de Normandie, Suger, abbé de Saint-Denis, le doge Dandolo, aveugle, tenant le drapeau qu'il planta sur les murs de Constantinople, le connétable de Montmorency à la poitrine armoriée, entouré des nobles qui l'accompagnèrent en croisade. Sur le premier plan, l'épisode contemporain de la guerre d'indépendance hellénique est représenté par un cadavre renversé, symbole de la Grèce expirante, une mère qui embrasse ses enfants, un prêtre grec qui lève ses bras pour implorer Dieu, enfin un groupe de combattants autour de la croix, dans la dernière lutte contre l'islamisme.
A droite, apparaissent au loin les premiers disciples et martyrs, sous le personnage du Juif errant, Ahasvérus, une besace sur l'épaule et un bâton à la main ; puis sainte Ursule et ses compagnes de Cologne (452), saint Symphorien, premier martyr des Gaules. Plus rapprochées, sainte Catherine appuyée à la roue et sainte Cécile à la lyre ; ensuite les guerriers francs groupés autour de saint Waast prêchant l'Évangile ; derrière, Clovis baptisé par saint Rémi, à côté de sainte Clotilde. Plus bas, Charlemagne assis sur son trône, à qui un dignitaire présente les insignes du Saint Empire ; Éginard, son secrétaire, porte les Capitulaires tandis qu'un envoyé du Kalife Aroun-al-Raschid offre les clefs du Saint Sépulcre. Plus bas, Alexandre III évoque le souvenir de la première pierre de Notre-Dame de Paris ; à ses pieds, Frédéric Barberousse agenouillé, à Venise, avec le doge Ziani et un sénateur vénitien. Au même niveau paraissent Othon de Bavière et Jeanne d'Arc avec ses compagnons ; dans l'angle, Raphaël, Michel-Ange et Dante représentent la Renaissance. Plus bas, Henri IV, le converti, et Louis XIII offrant sa couronne à la Vierge, en compagnie de Richelieu. La composition est dominée par la figure de Napoléon : en grand manteau parsemé d'abeilles d'or, il se tourne vers Pie VII qui lui remet sa couronne, en présence des acteurs du Concordat de 1802, les prélats Consalvi, Caprana et Braschi. L'évêque de Gênes remet à Napoléon le texte du Concordat.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Derrière l'autel, entre les colonnes, peintures à fresque par Raverat (six saints et saintes, un archange). Au-dessus, la mosaïque a été composé par le peintre Charles-Joseph Lameire et réalisé à la manufacture de Sèvres pour les carreaux de verre coloré, sous la direction d'Auguste Guilbert-Martin. Au centre, le Christ de la Résurrection. Depuis le Christ, à sa droite, les saints Marie-Madeleine, Maximin (premier évêque d'Aix), Sidoine, son successeur, Martial, apôtre d'Aquitaine, Véronique tenant la Sainte Face (elle aurait suivi saint Martial en Gaule), Zachée, le converti qui aurait vécu à Rocamadour, Front, fondateur de l'église de Périgueux (sous les traits de Lameire), Georges, premier évêque du Puy, Flour, apôtre des Cévennes, Austremoine, fondateur de l'église de Clermont. De l'autre côté, à la gauche du Christ : Marthe, sœur de Marie-Madeleine, enterrée à Tarascon, Lazare, leur frère ressuscité, fondateur de l'église de Marseille, Marie Jacobé, mère de saint Jacques le mineur qui aurait accompagné Marie-Madeleine en Gaule, Marie Salomé, mère de Jacques le Majeur, qui assista aussi à la Passion et débarqua en Provence, Marcelle, servante de sainte Marthe, Trophyme, disciple de saint Paul et fondateur de l'église d'Arles, Eutrope, fondateur de l'église d'Orange, Ursin, premier évêque de Bourges, représenté sous les traits de l'architecte Charles Garnier, Julien, fondateur de l'église du Mans, Denis, fondateur de l'église de Paris.
L'église de la Madeleine.
Derrière l'autel, entre les colonnes, peintures à fresque par Raverat (six saints et saintes, un archange). Au-dessus, la mosaïque a été composé par le peintre Charles-Joseph Lameire et réalisé à la manufacture de Sèvres pour les carreaux de verre coloré, sous la direction d'Auguste Guilbert-Martin. Au centre, le Christ de la Résurrection. Depuis le Christ, à sa droite, les saints Marie-Madeleine, Maximin (premier évêque d'Aix), Sidoine, son successeur, Martial, apôtre d'Aquitaine, Véronique tenant la Sainte Face (elle aurait suivi saint Martial en Gaule), Zachée, le converti qui aurait vécu à Rocamadour, Front, fondateur de l'église de Périgueux (sous les traits de Lameire), Georges, premier évêque du Puy, Flour, apôtre des Cévennes, Austremoine, fondateur de l'église de Clermont. De l'autre côté, à la gauche du Christ : Marthe, sœur de Marie-Madeleine, enterrée à Tarascon, Lazare, leur frère ressuscité, fondateur de l'église de Marseille, Marie Jacobé, mère de saint Jacques le mineur qui aurait accompagné Marie-Madeleine en Gaule, Marie Salomé, mère de Jacques le Majeur, qui assista aussi à la Passion et débarqua en Provence, Marcelle, servante de sainte Marthe, Trophyme, disciple de saint Paul et fondateur de l'église d'Arles, Eutrope, fondateur de l'église d'Orange, Ursin, premier évêque de Bourges, représenté sous les traits de l'architecte Charles Garnier, Julien, fondateur de l'église du Mans, Denis, fondateur de l'église de Paris.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center>
L'église de la Madeleine.
18
<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Le mariage de la Vierge Marie et de Joseph devant le rabbin par Pradier. Les deux chapelles du vestibule ouvrent par un arc en plein cintre orné des mêmes végétaux stylisés qu'à l'abside. Huvé a enrichi les bandeaux du cul de four de losanges, pointes en bas et de motifs de candélabres, de croix rayonnantes et de palmes ; des rinceaux dorés se développent à hauteur d'imposte et correspondent à l'entablement de l'ordre ionique des autres chapelles.
L'église de la Madeleine.
Le mariage de la Vierge Marie et de Joseph devant le rabbin par Pradier. Les deux chapelles du vestibule ouvrent par un arc en plein cintre orné des mêmes végétaux stylisés qu'à l'abside. Huvé a enrichi les bandeaux du cul de four de losanges, pointes en bas et de motifs de candélabres, de croix rayonnantes et de palmes ; des rinceaux dorés se développent à hauteur d'imposte et correspondent à l'entablement de l'ordre ionique des autres chapelles.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> A gauche, leBaptême du Christ par Rude. Conformément à la tradition, Rude a représenté un ange agenouillé, qui équilibre la masse de saint Jean, et poursuivi l'iconographie angélique si riche de La Madeleine.
L'église de la Madeleine.
A gauche, leBaptême du Christ par Rude. Conformément à la tradition, Rude a représenté un ange agenouillé, qui équilibre la masse de saint Jean, et poursuivi l'iconographie angélique si riche de La Madeleine.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Saint Vincent de Paul, tenant un enfant par la main et un autre contre sa poitrine, par Nicolas-Bernard Raggi (1798-1858)
L'église de la Madeleine.
Saint Vincent de Paul, tenant un enfant par la main et un autre contre sa poitrine, par Nicolas-Bernard Raggi (1798-1858)
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> En face, l'hommage à Marie-Amélie de Bourbon-Sicile, reine des Français, est évident dans la remarquable statue de Sainte Amélie par Théophile-François Bra (1789-1863). Ayant peu de documents sur cette reine hypothétique de l'époque des Wisigoths, qui aurait été martyrisée à Gérone, Bra la montra avec un livre à la main, signe de sa piété.
L'église de la Madeleine.
En face, l'hommage à Marie-Amélie de Bourbon-Sicile, reine des Français, est évident dans la remarquable statue de Sainte Amélie par Théophile-François Bra (1789-1863). Ayant peu de documents sur cette reine hypothétique de l'époque des Wisigoths, qui aurait été martyrisée à Gérone, Bra la montra avec un livre à la main, signe de sa piété.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Charles-Émile-Marie Seurre (1798-1858) a taillé une imposante Vierge à l'Enfant qui combine deux thèmes : le serpent foulé au pied par l'Immaculée Conception et la destruction des idoles. En effet, Jésus prend appui sur les ruines d'un temple de Jupiter.
L'église de la Madeleine.
Charles-Émile-Marie Seurre (1798-1858) a taillé une imposante Vierge à l'Enfant qui combine deux thèmes : le serpent foulé au pied par l'Immaculée Conception et la destruction des idoles. En effet, Jésus prend appui sur les ruines d'un temple de Jupiter.
23
<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Le Christ Sauveur de Francisque Joseph Duret (1823-1863) est une œuvre très étonnante pour un aussi jeune sculpteur. Après la résurrection, le Christ écarte de sa main droite la draperie du linceul, tandis que sa main gauche esquisse un geste de bonté et de miséricorde.
L'église de la Madeleine.
Le Christ Sauveur de Francisque Joseph Duret (1823-1863) est une œuvre très étonnante pour un aussi jeune sculpteur. Après la résurrection, le Christ écarte de sa main droite la draperie du linceul, tandis que sa main gauche esquisse un geste de bonté et de miséricorde.
24
<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> La statue de saint Augustin est l'œuvre d'Antoine Etex (1808-1888) qui a montré le Père de l'Église s'apprêtant à écrire alors que son pied droit foule le livre des hérésies donatistes et pélagiennes qu'il combat.
L'église de la Madeleine.
La statue de saint Augustin est l'œuvre d'Antoine Etex (1808-1888) qui a montré le Père de l'Église s'apprêtant à écrire alors que son pied droit foule le livre des hérésies donatistes et pélagiennes qu'il combat.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Sainte Clotilde d'Antoine-Louis Barye (1795-1875) a été commandée en 1835 et achevée sept ans plus tard. Avec son diadème royal et son air pensif, la sainte exprime très subtilement son attente de la conversion des Francs et l'antériorité de sa foi.
L'église de la Madeleine.
Sainte Clotilde d'Antoine-Louis Barye (1795-1875) a été commandée en 1835 et achevée sept ans plus tard. Avec son diadème royal et son air pensif, la sainte exprime très subtilement son attente de la conversion des Francs et l'antériorité de sa foi.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center>
L'église de la Madeleine.
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L'église de la Madeleine.
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<center></center><center>L'église de la Madeleine. </center> Le grand orgue construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1846, revu par Charles Mutin (1927), Roethinger (1957), restauré et électrifié par Danion-Gonzalez (1971), augmenté en 1988 (Octavin au Récit).
L'église de la Madeleine.
Le grand orgue construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1846, revu par Charles Mutin (1927), Roethinger (1957), restauré et électrifié par Danion-Gonzalez (1971), augmenté en 1988 (Octavin au Récit).
29
<center></center>L' obélisque de la Concorde, l'Assemblée Nationale, le dôme des Invalides.
L' obélisque de la Concorde, l'Assemblée Nationale, le dôme des Invalides.
30
<center></center><center>Boulevard de la Madeleine. </center>WC de 1905.
Boulevard de la Madeleine.
WC de 1905.
31
<center></center><center>Boulevard de la Madeleine. </center> Ancien siège d'une compagnie maritime.
Boulevard de la Madeleine.
Ancien siège d'une compagnie maritime.
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<center></center><center>Boulevard de la Madeleine. </center> Ancien siège d'une compagnie maritime.
Boulevard de la Madeleine.
Ancien siège d'une compagnie maritime.
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<center></center><center>Boulevard de la Madeleine. </center> Ancien siège d'une compagnie maritime.
Boulevard de la Madeleine.
Ancien siège d'une compagnie maritime.
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<center></center><center>Boulevard de la Madeleine. </center>
Boulevard de la Madeleine.
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<center></center><center>Boulevard des Capucines. </center> Hôtel Radix de Sainte-Foix. Sur des terrains autrefois propriété des religieux Mathurins, le fermier général Charles Marin-Delahayet fit construire 28 hôtel, à la fin du XVIIIe siècle, par l'architecte Aubert. Ici vécurent en 1780 le financier à Radix de Sainte-Foix, et Mirabeau en 1789. Un jardin terrasse orné de treillage, de pyramides, d'arcs de triomphe et de fausses ruines destinées à cacher les cheminées occupaient le toit jusqu'au XIXe siècle. De petits ponts chinois enjambaient un ruisselet qui distribuaient l'eau dans la salle à manger et, depuis la terrasse, dans les salles de bains de l'immeuble.
Boulevard des Capucines.
Hôtel Radix de Sainte-Foix. Sur des terrains autrefois propriété des religieux Mathurins, le fermier général Charles Marin-Delahayet fit construire 28 hôtel, à la fin du XVIIIe siècle, par l'architecte Aubert. Ici vécurent en 1780 le financier à Radix de Sainte-Foix, et Mirabeau en 1789. Un jardin terrasse orné de treillage, de pyramides, d'arcs de triomphe et de fausses ruines destinées à cacher les cheminées occupaient le toit jusqu'au XIXe siècle. De petits ponts chinois enjambaient un ruisselet qui distribuaient l'eau dans la salle à manger et, depuis la terrasse, dans les salles de bains de l'immeuble.
36
<center></center><center>Boulevard des Capucines. </center> En face, au numéro deux, l'hôtel d'Aumont présente la même façade en rotonde. Cet autre vestige de l'énorme opération immobilière de Marin-Delahaye fut habité, à partir de 1785 par le Maréchal D'Aumont, duc et pair de France, qui rallia la révolution avec enthousiasme est reçu en récompense le commandement de la garde nationale.
Boulevard des Capucines.
En face, au numéro deux, l'hôtel d'Aumont présente la même façade en rotonde. Cet autre vestige de l'énorme opération immobilière de Marin-Delahaye fut habité, à partir de 1785 par le Maréchal D'Aumont, duc et pair de France, qui rallia la révolution avec enthousiasme est reçu en récompense le commandement de la garde nationale.
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<center></center><center>Boulevard des Capucines. </center>
Boulevard des Capucines.
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<center></center><center>Rue Edouard VII. </center>
Rue Edouard VII.
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<center></center><center>Boulevard des Capucines. </center>
Boulevard des Capucines.
40
<center></center><center>Boulevard des Capucines. </center> Dans le
Boulevard des Capucines.
Dans le "salon indien" du grand café eut lieu la première projection des frères Lumière le 28 décembnre 1895.
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<center></center><center>Boulevard des Capucines. </center>
Boulevard des Capucines.
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<center></center><center>Boulevard des Capucines. </center>Le Grand Hôtel.
Boulevard des Capucines.
Le Grand Hôtel.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>Édifié en 1861 à l'instigations des frères Péreire pour l'exposition universelle de 1867, le grand hôtel offrait pour ses 800 chambres, le luxe, à l'époque inouïe, de 70 salles de bains. Sa décoration intérieure fut confiée à des artistes, peintres et sculpteurs de grand renom. Il comprenait une salle à manger et de vastes salons de réception.
Le Grand Hôtel.
Édifié en 1861 à l'instigations des frères Péreire pour l'exposition universelle de 1867, le grand hôtel offrait pour ses 800 chambres, le luxe, à l'époque inouïe, de 70 salles de bains. Sa décoration intérieure fut confiée à des artistes, peintres et sculpteurs de grand renom. Il comprenait une salle à manger et de vastes salons de réception.
44
<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>Il fut inauguré le 14 juillet 1862 par l'impératrice Eugénie et le banquier Péreire. L'architecte est Alfred Armand. Sculpteurs-statuaires : Cuvelir, Aimé Millet, Perraud, Franchesci, Chaselat. Peintres : Hardoin, Benier, Darvant. Sculpteurs-ornementistes : Oury, De Chequier, Din, L. Rousseau.
Le Grand Hôtel.
Il fut inauguré le 14 juillet 1862 par l'impératrice Eugénie et le banquier Péreire. L'architecte est Alfred Armand. Sculpteurs-statuaires : Cuvelir, Aimé Millet, Perraud, Franchesci, Chaselat. Peintres : Hardoin, Benier, Darvant. Sculpteurs-ornementistes : Oury, De Chequier, Din, L. Rousseau.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>Portrait de Sarah Bernhardt (1876), par Georges Clairin.
Le Grand Hôtel.
Portrait de Sarah Bernhardt (1876), par Georges Clairin.
46
<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La cour d'honneur était couverte d'une magnifique verrière permettant aux voyageurs et aux voitures d'être protégés. On y trouvait aussi un bureau télégraphique et un bureau de tabac.
Le Grand Hôtel.
La cour d'honneur était couverte d'une magnifique verrière permettant aux voyageurs et aux voitures d'être protégés. On y trouvait aussi un bureau télégraphique et un bureau de tabac.
47
<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>L’ancienne cour est couverte d’une verrière par l’architecte Paul-Henri Nénot et transformée en salon de thé.
Le Grand Hôtel.
L’ancienne cour est couverte d’une verrière par l’architecte Paul-Henri Nénot et transformée en salon de thé.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La cour d'honneur.
Le Grand Hôtel.
La cour d'honneur.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La cour d'honneur.
Le Grand Hôtel.
La cour d'honneur.
50
<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>Salle de transition permettant d'accéder à la salle à manger.
Le Grand Hôtel.
Salle de transition permettant d'accéder à la salle à manger.
51
<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger. Les cariatides sont d'Aimé Millet.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger. Les cariatides sont d'Aimé Millet.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>La salle à manger.
Le Grand Hôtel.
La salle à manger.
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<center></center><center>Le Grand Hôtel. </center>
Le Grand Hôtel.
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<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>L'Opéra, ou Académie nationale de musique et de danse, est un somptueux édifice, dû à l'architecte Charles Garnier (projet adopté en 1861, première pierre posée en 1862, inauguration en 1875; restauré et modernisé en 1936-1937). On accède au vestibule par sept arcades décorées de statues symboliques (« la peinture et la sculpture » par Théodore Gruyère, et « l’architecture et l’industrie » par Jean Petit) surplombées de médaillons sculptés par Charles Gumery. Sur le toit, l'Harmonie et la Poésie, groupes galvanoplastiques par Gumery.
L'opéra Garnier.
L'Opéra, ou Académie nationale de musique et de danse, est un somptueux édifice, dû à l'architecte Charles Garnier (projet adopté en 1861, première pierre posée en 1862, inauguration en 1875; restauré et modernisé en 1936-1937). On accède au vestibule par sept arcades décorées de statues symboliques (« la peinture et la sculpture » par Théodore Gruyère, et « l’architecture et l’industrie » par Jean Petit) surplombées de médaillons sculptés par Charles Gumery. Sur le toit, l'Harmonie et la Poésie, groupes galvanoplastiques par Gumery.
72
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>Les médaillons représentent les compositeurs Johann Sebastian Bach, Domenico Cimarosa, Joseph Haydn et Giovanni Battista Pergolesi. Au 1er étage, la loggia à colonnes monolithes en pierre de Ravières (Yonne), d'ordre corinthien, est toujours illuminée. Entre les colonnes, des bustes en bronze doré réalisés par Louis-Félix Chabaud qui représentent les compositeurs Daniel-François-Esprit Auber, Ludwig van Beethoven, Giacomo Meyerbeer, Wolfgang Amadeus Mozart, Gaspare Spontini, Philippe Quinault, Gioachino Rossini et Jacques Fromental Halévy. Au-dessus de la loggia, un attique bordé de masques antiques en bronze doré.
L'opéra Garnier.
Les médaillons représentent les compositeurs Johann Sebastian Bach, Domenico Cimarosa, Joseph Haydn et Giovanni Battista Pergolesi. Au 1er étage, la loggia à colonnes monolithes en pierre de Ravières (Yonne), d'ordre corinthien, est toujours illuminée. Entre les colonnes, des bustes en bronze doré réalisés par Louis-Félix Chabaud qui représentent les compositeurs Daniel-François-Esprit Auber, Ludwig van Beethoven, Giacomo Meyerbeer, Wolfgang Amadeus Mozart, Gaspare Spontini, Philippe Quinault, Gioachino Rossini et Jacques Fromental Halévy. Au-dessus de la loggia, un attique bordé de masques antiques en bronze doré.
73
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>Apollon, la Poésie et la Musique, entre 1860 et 1869 par Aimé Millet. La frise est régulière et on ne compte que six masques théâtraux tragiques et comiques en bronze doré différents qui se succèdent. Cette frise a été réalisée par le sculpteur Jean-Baptiste Klagmann.
L'opéra Garnier.
Apollon, la Poésie et la Musique, entre 1860 et 1869 par Aimé Millet. La frise est régulière et on ne compte que six masques théâtraux tragiques et comiques en bronze doré différents qui se succèdent. Cette frise a été réalisée par le sculpteur Jean-Baptiste Klagmann.
74
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>La Poésie par Charles Gumery (1827–1871), groupe en bronze doré.
L'opéra Garnier.
La Poésie par Charles Gumery (1827–1871), groupe en bronze doré.
75
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>La Poésie par Charles Gumery (1827–1871), groupe en bronze doré.
L'opéra Garnier.
La Poésie par Charles Gumery (1827–1871), groupe en bronze doré.
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<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>L'Harmonie.
L'opéra Garnier.
L'Harmonie.
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<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>L'Harmonie
L'opéra Garnier.
L'Harmonie
78
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>Le drame lyrique de Jean-Joseph Perraud (avec sa victime agonisante).
L'opéra Garnier.
Le drame lyrique de Jean-Joseph Perraud (avec sa victime agonisante).
79
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>La Danse, groupe de Carpeaux. L'original, qui a pris place au Louvre, a été remplacé en 1964 par une réplique, due au sculpteur Paul Belmondo. Les personnages dénudés provoquèrent l'ire des puritains dont celle d'un anonyme qui alla jusqu'à lancer un encrier sur le chef-d'œuvre de l'artiste dans la nuit du 26 au 27 août 1869
L'opéra Garnier.
La Danse, groupe de Carpeaux. L'original, qui a pris place au Louvre, a été remplacé en 1964 par une réplique, due au sculpteur Paul Belmondo. Les personnages dénudés provoquèrent l'ire des puritains dont celle d'un anonyme qui alla jusqu'à lancer un encrier sur le chef-d'œuvre de l'artiste dans la nuit du 26 au 27 août 1869
80
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>La musique instrumentale d'Eugène Guillaume (avec ses instruments de musique)
L'opéra Garnier.
La musique instrumentale d'Eugène Guillaume (avec ses instruments de musique)
81
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>La poésie de François Jouffroy (avec ses palmes).
L'opéra Garnier.
La poésie de François Jouffroy (avec ses palmes).
82
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>>Le pavillon des abonnés. Formant un exact pendant au pavillon de l'Empereur, le pavillon des abonnés est ouvert par sept arcades en plein cintre donnant accès à la descente à couvert, vaste rotonde couverte d'une coupole de 13,5 mètres de diamètre.
L'opéra Garnier.
>Le pavillon des abonnés. Formant un exact pendant au pavillon de l'Empereur, le pavillon des abonnés est ouvert par sept arcades en plein cintre donnant accès à la descente à couvert, vaste rotonde couverte d'une coupole de 13,5 mètres de diamètre.
83
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>Les façades latérales sont décorées de bustes de musiciens. L’Opéra est entouré de vingt-deux statues lampadaires-cariatides (1870) représentant soit l’Etoile du Matin, soit l’Etoile du Soir. Elles sont l’œuvre de Louis-Félix Chabaud (1824-1902). L’une des statues, du bras gauche, ramène sur son front un voile qui pend par derrière, et du bras droit levé, soutient le lampadaire placé sur sa tête. La jambe droite est croisée devant la jambe gauche. L’autre statue, du bras droit, ramène le voile, qui flotte derrière elle, sur son front , et du bras gauche, elle soutient le lampadaire placé sur sa tête. Elle est appuyée sur la jambe droite placée un peu en arrière ; la tête est un peu tournée à droite.
L'opéra Garnier.
Les façades latérales sont décorées de bustes de musiciens. L’Opéra est entouré de vingt-deux statues lampadaires-cariatides (1870) représentant soit l’Etoile du Matin, soit l’Etoile du Soir. Elles sont l’œuvre de Louis-Félix Chabaud (1824-1902). L’une des statues, du bras gauche, ramène sur son front un voile qui pend par derrière, et du bras droit levé, soutient le lampadaire placé sur sa tête. La jambe droite est croisée devant la jambe gauche. L’autre statue, du bras droit, ramène le voile, qui flotte derrière elle, sur son front , et du bras gauche, elle soutient le lampadaire placé sur sa tête. Elle est appuyée sur la jambe droite placée un peu en arrière ; la tête est un peu tournée à droite.
84
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>Le pavillon de l'empereur. L'entrée est indiquée par une suite de colonnes de marbre vert dont deux sont surmontées d'un grand aigle impérial en bronze, symbole miraculeusement préservé après le Second Empire. Les lanternes latérales de la colonne sont portées ici aussi par des figures de proue.
L'opéra Garnier.
Le pavillon de l'empereur. L'entrée est indiquée par une suite de colonnes de marbre vert dont deux sont surmontées d'un grand aigle impérial en bronze, symbole miraculeusement préservé après le Second Empire. Les lanternes latérales de la colonne sont portées ici aussi par des figures de proue.
85
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>Le pavillon de l'empereur. Pavillon d'honneur, destiné primitivement à l'empereur et à ses proches, et devant communiquer avec sa loge. La double rampe doit être en mesure de leur assurer une circulation sécurisée et abritée des intempéries en permettant aux fiacres de pouvoir s'arrêter à l'intérieur même du pavillon de l'Empereur.
L'opéra Garnier.
Le pavillon de l'empereur. Pavillon d'honneur, destiné primitivement à l'empereur et à ses proches, et devant communiquer avec sa loge. La double rampe doit être en mesure de leur assurer une circulation sécurisée et abritée des intempéries en permettant aux fiacres de pouvoir s'arrêter à l'intérieur même du pavillon de l'Empereur.
86
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center> Le pavillon de l'empereur. À la mort de l'architecte, en 1898, il est décidé d'ériger un petit monument à son souvenir et à sa gloire qui est inauguré durant l'année 1903. 
On peut ainsi découvrir un buste représentant Charles Garnier accompagné, de chaque côté, d'un personnage féminin en pied réalisé également en bronze doré. Cet ensemble sculpté est posé sur un socle de pierre supportant un grand cartouche de métal rectangulaire dont la ciselure représente, en creux et dorée à la feuille, le plan du niveau principal de l'Opéra.
L'opéra Garnier.
Le pavillon de l'empereur. À la mort de l'architecte, en 1898, il est décidé d'ériger un petit monument à son souvenir et à sa gloire qui est inauguré durant l'année 1903. On peut ainsi découvrir un buste représentant Charles Garnier accompagné, de chaque côté, d'un personnage féminin en pied réalisé également en bronze doré. Cet ensemble sculpté est posé sur un socle de pierre supportant un grand cartouche de métal rectangulaire dont la ciselure représente, en creux et dorée à la feuille, le plan du niveau principal de l'Opéra.
87
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center> Le pavillon de l'empereur. On aperçoit, en haut, un des deux « Pégase » d’Eugène Lequesne qui furent très critiqués : « il a pris le toit de l’Opéra pour un hippodrome ! » raillait-on !
L'opéra Garnier.
Le pavillon de l'empereur. On aperçoit, en haut, un des deux « Pégase » d’Eugène Lequesne qui furent très critiqués : « il a pris le toit de l’Opéra pour un hippodrome ! » raillait-on !
88
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>Vu de la terrasse des Galeries Lafayette.
L'opéra Garnier.
Vu de la terrasse des Galeries Lafayette.
89
<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>Vu de la terrasse des Galeries Lafayette. Un des deux « Pégase » d’Eugène Lequesne qui furent très critiqués : « il a pris le toit de l’Opéra pour un hippodrome ! » raillait-on !
L'opéra Garnier.
Vu de la terrasse des Galeries Lafayette. Un des deux « Pégase » d’Eugène Lequesne qui furent très critiqués : « il a pris le toit de l’Opéra pour un hippodrome ! » raillait-on !
90
<center></center><center>Vestibule d'entrée. </center>Lully, Rameau, Gluck et Haendel, statues par Schœnewerk Alasseur, Cavelier et Salmson.
Vestibule d'entrée.
Lully, Rameau, Gluck et Haendel, statues par Schœnewerk Alasseur, Cavelier et Salmson.
91
<center></center><center>Entrée des abonnés. </center>
Entrée des abonnés.
92
<center></center><center>Vestibule circulaire. </center>Les abonnés pénètrent dans un vaste vestibule circulaire.
Vestibule circulaire.
Les abonnés pénètrent dans un vaste vestibule circulaire.
93
<center></center><center>Vestibule circulaire. </center>
Vestibule circulaire.
94
<center></center><center>Vestibule circulaire. </center>
Vestibule circulaire.
95
<center></center><center>Vestibule circulaire. </center> Au centre de la voûte, dans une inscription pseudo-arabe, Charles Garnier a signé et daté son œuvre.
Vestibule circulaire.
Au centre de la voûte, dans une inscription pseudo-arabe, Charles Garnier a signé et daté son œuvre.
96
<center></center><center>Entrée des abonnés. </center>
Entrée des abonnés.
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<center></center><center>Entrée des abonnés. </center>
Entrée des abonnés.
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<center></center><center>Entrée des abonnés. </center>
Entrée des abonnés.
99
<center></center><center>Dessous du grand escalier. </center> La « Pythonisse » (ou « Pythie ») due à Adèle d'Affry, duchesse de Castiglione-Colonna, dite « Marcello » (Fribourg, 1836 - Naples, 1879).
Dessous du grand escalier.
La « Pythonisse » (ou « Pythie ») due à Adèle d'Affry, duchesse de Castiglione-Colonna, dite « Marcello » (Fribourg, 1836 - Naples, 1879).
100
<center></center><center>Dessous du grand escalier. </center> La « Pythonisse » (ou « Pythie ») due à Adèle d'Affry, duchesse de Castiglione-Colonna, dite « Marcello » (Fribourg, 1836 - Naples, 1879).
Dessous du grand escalier.
La « Pythonisse » (ou « Pythie ») due à Adèle d'Affry, duchesse de Castiglione-Colonna, dite « Marcello » (Fribourg, 1836 - Naples, 1879).
101
<center></center><center>Dessous du grand escalier. </center>
Dessous du grand escalier.
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<center></center><center>Dessous du grand escalier. </center>
Dessous du grand escalier.
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<center></center><center>Dessous du grand escalier. </center>
Dessous du grand escalier.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>
Grand escalier.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>
Grand escalier.
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<center></center><center>Grand escalier. </center> Balustrade en onyx d'Algérie.
Grand escalier.
Balustrade en onyx d'Algérie.
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<center></center><center>Grand escalier. </center> Balustrade en onyx d'Algérie.
Grand escalier.
Balustrade en onyx d'Algérie.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>
Grand escalier.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>
Grand escalier.
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<center></center><center>Grand escalier. </center> Au 1°' étage, tout autour de l'escalier, des colonnes monolithes de marbre sarrancolin montant jusqu'au 3e étage soutiennent la voûte.
Grand escalier.
Au 1°' étage, tout autour de l'escalier, des colonnes monolithes de marbre sarrancolin montant jusqu'au 3e étage soutiennent la voûte.
111
<center></center><center>Grand escalier. </center> Au pied de l'escalier, deux statues-torchères en bronze de Albert Ernest Carrier de Belleuse dit Carrier-Belleuse  représentent des figures féminines tenant des éclairages au gaz puis électriques.
Grand escalier.
Au pied de l'escalier, deux statues-torchères en bronze de Albert Ernest Carrier de Belleuse dit Carrier-Belleuse représentent des figures féminines tenant des éclairages au gaz puis électriques.
112
<center></center><center>Grand escalier. </center> Il se scinde au 1er étage; là se trouve l'entrée de l'orchestre et de l'amphithéâtre, flanquée de deux cariatides, la Tragédie et la Comédie de Thomas.
Grand escalier.
Il se scinde au 1er étage; là se trouve l'entrée de l'orchestre et de l'amphithéâtre, flanquée de deux cariatides, la Tragédie et la Comédie de Thomas.
113
<center></center><center>Grand escalier. </center> La Tragédie.
Grand escalier.
La Tragédie.
114
<center></center><center>Grand escalier. </center> La Comédie.
Grand escalier.
La Comédie.
115
<center></center><center>Grand escalier. </center> Au pied de l'escalier, deux statues-torchères en bronze de Albert-Ernest Carrier de Belleuse (dit Carrier-Belleuse) représentent des figures féminines tenant des éclairages au gaz puis électriques.
Grand escalier.
Au pied de l'escalier, deux statues-torchères en bronze de Albert-Ernest Carrier de Belleuse (dit Carrier-Belleuse) représentent des figures féminines tenant des éclairages au gaz puis électriques.
116
<center></center><center>Grand escalier. </center>
Grand escalier.
117
<center></center><center>Grand escalier. </center>
Grand escalier.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>
Grand escalier.
119
<center></center><center>Grand escalier. </center> Le plafond est composé de quatre voussures, recouvertes chacune de compositions allégoriques, sur toile marouflée, du peintre Isidore Alexandre-Auguste Pils, Grand Prix de Rome en 1838. Ces œuvres sont éclairées par la verrière d'une lanterne achevant la composition.
Grand escalier.
Le plafond est composé de quatre voussures, recouvertes chacune de compositions allégoriques, sur toile marouflée, du peintre Isidore Alexandre-Auguste Pils, Grand Prix de Rome en 1838. Ces œuvres sont éclairées par la verrière d'une lanterne achevant la composition.
120
<center></center><center>Grand escalier. </center> Le Charme de la musique.
Grand escalier.
Le Charme de la musique.
121
<center></center><center>Grand escalier. </center> Le Triomphe d’Apollon.
Grand escalier.
Le Triomphe d’Apollon.
122
<center></center><center>Grand escalier. </center> Minerve combattant la force brutale devant l’Olympe réuni.
Grand escalier.
Minerve combattant la force brutale devant l’Olympe réuni.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>La ville de Paris recevant les plans du nouvel Opéra.
Grand escalier.
La ville de Paris recevant les plans du nouvel Opéra.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>Ecusson dde la ville de Paris.
Grand escalier.
Ecusson dde la ville de Paris.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>
Grand escalier.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>Sur les deux côtés, on trouve, partant du rez-de-chaussée, de très vastes escaliers qui aboutissent aux couloirs circulaires menant aux loges de tous les différents niveaux de la salle de spectacle.
Grand escalier.
Sur les deux côtés, on trouve, partant du rez-de-chaussée, de très vastes escaliers qui aboutissent aux couloirs circulaires menant aux loges de tous les différents niveaux de la salle de spectacle.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>
Grand escalier.
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<center></center><center>Grand escalier. </center>
Grand escalier.
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<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>A chaque étage, des balcons permettent d'avoir un coup d'œil d'ensemble.
L'opéra Garnier.
A chaque étage, des balcons permettent d'avoir un coup d'œil d'ensemble.
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<center></center><center>Avant-foyer. </center>La voûte est revêtue de mosaïques exécutées par Salviati d'après Curzon, les ornements par Facchina.
Avant-foyer.
La voûte est revêtue de mosaïques exécutées par Salviati d'après Curzon, les ornements par Facchina.
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<center></center><center>Avant-foyer. </center>
Avant-foyer.
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<center></center><center>Avant-foyer. </center> A gauche, Artémis et Endymion. A droite, Orphée et Eurydice.
Avant-foyer.
A gauche, Artémis et Endymion. A droite, Orphée et Eurydice.
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<center></center><center>Avant-foyer. </center> A gauche,  Aurore et Céphale. A droite, Hermès et Psyché.
Avant-foyer.
A gauche, Aurore et Céphale. A droite, Hermès et Psyché.
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<center></center><center>Grand escalier. </center> Des balcons, on a une vue d'ensemble sur le grand escalier, véritable théâtre permettant à la société mondaine de l'époque de se donner en spectacle.
Grand escalier.
Des balcons, on a une vue d'ensemble sur le grand escalier, véritable théâtre permettant à la société mondaine de l'époque de se donner en spectacle.
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<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>
L'opéra Garnier.
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<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>
L'opéra Garnier.
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<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>Le « salon de la Lune », situé côté jardin. Sur les voûtes dominent les tonalités froides de l'argent, avec des représentations d'oiseaux de nuit : hiboux et chauves-souris.
L'opéra Garnier.
Le « salon de la Lune », situé côté jardin. Sur les voûtes dominent les tonalités froides de l'argent, avec des représentations d'oiseaux de nuit : hiboux et chauves-souris.
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<center></center><center>L'opéra Garnier. </center>Le « salon de la Lune », situé côté jardin. Des miroirs étamés de couleur froide recouvrent ses parois et se reflètent à l'infini pour former des « chemins de lumière ».
L'opéra Garnier.
Le « salon de la Lune », situé côté jardin. Des miroirs étamés de couleur froide recouvrent ses parois et se reflètent à l'infini pour former des « chemins de lumière ».
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<center></center><center>Le grand foyer. </center> C'est une des plus belles parties de l'Opéra, long de 54 m, large de 13 m et haut de 18 m. Une copie de la représentation en buste de l'architecte, sculptée par Carpeaux, trône au centre du grand foyer et à proximité d'une fenêtre donnant sur la perspective de l'avenue de l'Opéra.
Le grand foyer.
C'est une des plus belles parties de l'Opéra, long de 54 m, large de 13 m et haut de 18 m. Une copie de la représentation en buste de l'architecte, sculptée par Carpeaux, trône au centre du grand foyer et à proximité d'une fenêtre donnant sur la perspective de l'avenue de l'Opéra.
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<center></center><center>Le grand foyer. </center> Sur les murs, se trouvent vingt élégantes statues, allégories des « Qualités » indispensables aux artistes des arts lyrique et chorégraphique : l'imagination, l'espérance, la tradition, la fantaisie, la passion, la force, la pensée, la prudence, la modération, l'élégance, la volonté, la grâce, la science, la foi, la dignité, la beauté, la sagesse, la philosophie, l'indépendance, la modestie.
Le grand foyer.
Sur les murs, se trouvent vingt élégantes statues, allégories des « Qualités » indispensables aux artistes des arts lyrique et chorégraphique : l'imagination, l'espérance, la tradition, la fantaisie, la passion, la force, la pensée, la prudence, la modération, l'élégance, la volonté, la grâce, la science, la foi, la dignité, la beauté, la sagesse, la philosophie, l'indépendance, la modestie.
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<center></center><center>Le grand foyer. </center> A l'entrée centrale, deux glaces de Saint-Gobain.
Le grand foyer.
A l'entrée centrale, deux glaces de Saint-Gobain.
142
<center></center><center>Le grand foyer. </center> Aux extrémités, deux salons ouverts sont ornés de cheminées monumentales à cariatides, créées par Carrier-Belleuse et Cordier et exécutées par Christofles, derrière lesquelles sont les salons octogonaux.
Le grand foyer.
Aux extrémités, deux salons ouverts sont ornés de cheminées monumentales à cariatides, créées par Carrier-Belleuse et Cordier et exécutées par Christofles, derrière lesquelles sont les salons octogonaux.
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<center></center><center>Le grand foyer. </center> Peintures de Barrias du côté ouest (les dieux de l'Olympe ainsi que les musiques amoureuse, champêtre et dramatique)
Le grand foyer.
Peintures de Barrias du côté ouest (les dieux de l'Olympe ainsi que les musiques amoureuse, champêtre et dramatique)
144
<center></center><center>Le grand foyer. </center> et de Delaunay du côté est (le Zodiaque, Apollon recevant la Lyre, Orphée et Eurydice, Amphion).
Le grand foyer.
et de Delaunay du côté est (le Zodiaque, Apollon recevant la Lyre, Orphée et Eurydice, Amphion).
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<center></center><center>Le grand foyer. </center> Quatre têtes de femmes modelées par Chabaud soutiennent les lampes qui représentent les différents modes d'éclairage : huile, bougie, gaz et électricité.
Le grand foyer.
Quatre têtes de femmes modelées par Chabaud soutiennent les lampes qui représentent les différents modes d'éclairage : huile, bougie, gaz et électricité.
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<center></center><center>Le grand foyer. </center> Quatre têtes de femmes modelées par Chabaud soutiennent les lampes qui représentent les différents modes d'éclairage : huile, bougie, gaz et électricité.
Le grand foyer.
Quatre têtes de femmes modelées par Chabaud soutiennent les lampes qui représentent les différents modes d'éclairage : huile, bougie, gaz et électricité.
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