À la Révolution, l'église, privée de ses religieux, devient le siège de la Loterie nationale puis Bourse des valeurs sous le Directoire. Elle est rendue au culte en 1802. En décembre 1836, le curé de Notre-Dame des Victoires, l'abbé Desgenettes, consacre sa paroisse au Cœur immaculé de Marie. Le sanctuaire abrite depuis lors une association de prière mariale, l'archiconfrérie du très saint et immaculé Cœur de Marie. En 1927, l'église est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie XI. La façade sud, réalisée par Sylvain Cartaud architecte du duc de Berry, se présente sous la forme d'un portail à deux ordres superposés, l'ionique en bas, le corinthien au-dessus.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Le portail est couronné par un fronton triangulaire avec au tympan, un écusson aux armes de la France surmonté de la couronne royale et entouré du grand cordon du Saint-Esprit. Pilastres d'ordre corinthien.
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Porte fortifiée garnie de deux tourelles, datant de la construction de la demeure d'Olivier de Clisson.
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L'hôtel de Soubise est établi à l'emplacement de la demeure d'Olivier de Clisson, construite en 1371 à l'extérieur de l'enceinte de Philippe-Auguste. Au cours du XVIe siècle, les nouveaux propriétaires sont les Guise La famille de Guise y implante le quartier général de la Ligue catholique et y aurait organisé la nuit de la Saint-Barthélémy, en 1572. En 1700, François de Rohan, prince de Soubise, achète l'hôtel et demande au jeune architecte Pierre-Alexis Delamair de le remettre au goût du jour. Plus tard, Germain Boffrand reprend l'œuvre de Delamair, ce dernier étant tombé en disgrâce auprès du prince, et réalise la riche décoration des grands appartements de l'hôtel. La façade se compose d'un rez-de-chaussée, où des colonnes accouplées se répètent entre les fenêtres, et d'un unique étage : au centre, deux ordres superposés sont couronnés d'un fronton triangulaire. Au-dessus, deux figures couchées représentent la Prudence et la Sagesse, tandis que quatre groupes d'enfants, symbolisant les Génies des arts, surmontent la balustrade, à la base du toit à la française.
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La cour d'honneur est entourée d'un péristyle de 56 colonnes couplées, terminées pars des chapiteaux composites. Le sommet de ce péristyle est aménagé en terrasse bordée d'une balustrade.
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Les quatre saisons par Robert Le Lorrain. Le printemps.
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Les quatre saisons par Robert Le Lorrain. L'été.
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Les quatre saisons par Robert Le Lorrain. L'automne avec Bacchus.
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Les quatre saisons par Robert Le Lorrain. L'hiver.
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Le vestibule d'entrée est aménagé lors des travaux entrepris en 1705 par Pierre-Alexis Delamair.
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L'escalier d'honneur, qui mène aux appartements de la princesse au premier étage, a été construit par C. Lelong et E. Dubois entre 1840 et 1846.
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Le plafond peint, exécuté par Félix Jobbé-Duval entre 1877 et 1881, représente "La France attachant ses archives à la nuit des temps".
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L'Enthousiasme.
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Le Dévouement.
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La machine infernale de Fieschi. Giuseppe Fieschi est un conspirateur corse, né à Murato le 13 décembre 1790 et mort le 19 février 1836. Organisateur d'un attentat le 28 juillet 1835, contre Louis-Philippe et la famille royale, qui manqua son but mais fit dix-huit morts. Il fut condamné à mort et guillotiné avec deux de ses complices.
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Chambre du prince. L'ancienne grande chambre de l'appartement bas des Guise est rétablie dans ses proportions par Germain Boffrand qui y installe, en 1735, la Chambre du prince. Un escalier situé au fond de la pièce à droite rejoignait les appartements de la princesse.
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Chambre du prince. La mort d'Achille.
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Chambre du prince. Les colonnes de l'alcôve, entre lesquelles se trouvait le lit, ainsi que les boiseries sont peintes de "blanc préparé, adouci et verni » ; l’or n’apparaît qu’aux bordures des glaces et peintures.
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Chambre du prince. Au dessus des portes figurent quatre compositions mythologiques.
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Chambre du prince. Mars et Vénus (Carle van Loo).
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Chambre du prince. L'Aurore et Céphale (François Boucher).
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Chambre du prince. Hercule et Hébé enchaînés par l'Amour (Charles Trémolières).
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Chambre du prince. Neptune et Amphitrite (Jean Restout).
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Chambre du prince.
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Chambre du prince.
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Chambre du prince.
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Chambre du prince.
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Chambre du prince. Les médaillons entourant les glaces renferment des reliefs représentant quatre allégories.
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Chambre du prince. Le Discernement (Lambert-Sigisbert Adam).
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Chambre du prince. La Richesse (Lambert-Sigisbert Adam)
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Chambre du prince. La Vérité (Jean-Baptiste II Lemoine).
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Chambre du prince. La Gloire (Jean-Baptiste II Lemoine).
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Chambre du prince. Sur la corniche, les médaillons centraux représentent les motifs héraldiques de Rohan-Soubise. L'hermine, avec la devise "mieux vaut mourrir qu'être déshonoré".
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Chambre du prince. Sur la corniche, les médaillons centraux représentent les motifs héraldiques de Rohan-Soubise. Tronc foudroyé, avec la devise "les ambitions des ancêtres demeurent jusqu'à ce jour".
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Chambre du prince. Sur la corniche, les médaillons centraux représentent les motifs héraldiques de Rohan-Soubise. La mâcle, avec la devise "la mâcle sans tâche". De la mâcle sortent deux branches de laurier et de chêne.
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Chambre du prince.
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Chambre du prince.
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Chambre du prince.
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Chambre du prince.
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Chambre du prince.
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Au rez-de chaussée, le salon ovale est conçu comme un "salon frais", innovateur pour l'époque, dans le style "rocaille" . Il servait de salon de musique. Sa couleur peinte est en blanc mélé de gris de lin adouci et verni. La décoration du plafond est présentée sous forme d'allégories.
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Le salon ovale. Seuls les cadres des glaces, en forme de branches de palmiers, étaient rehaussés de dorures.
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Le salon ovale.
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Le salon ovale. A l'occasion de sa restauration, au cours des années 1960, des dessins tracés par Boffrand pour les boiseries ont été retrouvés sur les murs sous les lambris. Ils ont permis de restituer les bras de lumière en bronze doré des trumeaux qui avaient disparu.
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Le salon ovale. Les écoinçons des arcades sont ornés de huit hauts-reliefs en plâtre. La Fable et la Vérité, L'Arithmétique de Jean-Baptiste II Lemoyne
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Le salon ovale. L'Arithmétique, L'Astronomie de Jean-Baptiste II Lemoyne.
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Le salon ovale. L'Epopée et la Tragédie de Jean-Baptiste II Lemoyne.
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Le salon ovale. L'Histoire, le Temps et la Renommée, à droite La Justice de Lambert-Sigisbert Adam.
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Le salon ovale. La Musique, à droite La Poésie et les Arts plastiques de Lambert-Sigisbert Adam.
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Le salon ovale. La Poésie et les Arts plastiques de Lambert-Sigisbert Adam.
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Cabinet des livres. Cette pièce qui a conservé ses boiseries datant vraisemblablement de 1735-1740, comporte trois placards à livres.
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Cabinet des livres. Les petits médaillons en camaïeu bleu, La Chasse et La Pêche, sont de François Boucher. Ici, la chasse
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Cabinet des livres. La pêche.
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Cabinet des livres. Fenêtres de la chapelle des Guise.
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Cabinet des livres. La cheminée ancienne en marbre de Rance, avec sa garniture de plaques foyères, est la seule de l’hôtel de Soubise qui soit d'origine.
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La salle d'Assemblée. Vénus à sa toilette (Van Loo, 1738).
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La salle d'Assemblée. Vénus au Bain (Boucher, 1738). Ces deux toiles proviennent de la petite chambre de la princesse.
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La salle d'Assemblée. La corniche est décorée aux angles de médaillons figurant les quatre parties du monde accompagnées chacune de leur animal emblématique selon l'Iconologie de Cesare Ripa : l'Amérique, avec l'alligator du Mississippi.
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La salle d'Assemblée. L'Asie, avec le chameau.
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La salle d'Assemblée. L'Afrique, avec le lion.
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La salle d'Assemblée. L'Europe, honorant les arts, avec le cheval.
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La salle d'Assemblée. Le Serment du Jeu de Paume, avec huit pages de signatures d’après la séance tenue à Versailles, le 20 juin 1789.
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Chambre de parade de la princesse. L'alcove. Grâce aux dessins de Boffrand et à des inventaires, nous savons comment la pièce était meublée. Les parois de l'alcôve, le lit, les six chaises et les seize fauteuils en bois sculpté et doré étaient tendus de soieries damassées et cramoisies enrichies de broderies et passementeries d'or fin. Le lit actuel, refait à notre époque, s'inspire de la gravure de Boffrand.
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Chambre de parade de la princesse. L'alcove. A gauche, le régulateur de Julien Le Roy dans sa boîte en bois de rose qui provient de l'Académie Française. De chaque côté du lit deux tableaux restés introuvables ont été remplacés par deux pastorales de Boucher provenant de l'appartement du prince : Le pasteur complaisant (ou La Cage) à gauche et Le Pasteur galant (ou La Guirlande) à droite.
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Chambre de parade de la princesse. La balustrade, refaite sous le Second Empire, ainsi que la cheminée moderne en stuc, ont été reconstituées d'après la gravure de Boffrand.
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Chambre de parade de la princesse. Les dessus-de-porte sont restés à leur emplacement d'origine : Minerve enseignant à une jeune fille l'art de la tapisserie par Charles Trémolières (Salon de 1737).
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Chambre de parade de la princesse. Les Grâces présidant à l'éducation de l'Amour par François Boucher (Salon de 1738).
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Chambre de parade de la princesse. De chaque côté des glaces, autrefois en trois parties, se dresse un grand panneau sculpté encadré de deux petites parcloses, le tout disposé au-dessus d'un bas-lambris de menuiserie également sculpté, peint en blanc et doré. Les parcloses sont ornées de génies symbolisant les sciences, les lettres et les arts. Au centre des quatre grands panneaux, les médaillons sculptés et dorés évoquent les épisodes de la vie amoureuse et agitée de Jupiter (Callisto, Sémélé, Europe et Io).
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Chambre de parade de la princesse. Io.
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Chambre de parade de la princesse. Europe.
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Chambre de parade de la princesse. Les fauteuils et les chaises, dépôts du Mobilier national, réalisés au siècle dernier, seraient inspirés d'un modèle dessiné pour Madame de Pompadour. Sur la cheminée, la pendule à deux figures de l'appartement de Louis XVI à Fontainebleau.
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Chambre de parade de la princesse. Sémélé.
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Chambre de parade de la princesse. Callisto.
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Chambre de parade de la princesse.
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Chambre de parade de la princesse. Nicolas-Sébastien Adam serait l'auteur des quatre groupes en stuc blanc qui se détachent sur le plafond, au centre de chaque côté : Bacchus et Ariane (la musique et l'ivresse).
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Chambre de parade de la princesse. Vénus et Adonis (le commerce amoureux).
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Chambre de parade de la princesse. Minerve et Mercure (la puissance).
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Chambre de parade de la princesse. Diane et Endymion (la chasse).
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Salon ovale. Le salon occupe le premier étage du pavillon ajouté par Germain Boffrand en 1735, au-dessus de celui du prince dont il se distingue par un décor plus fastueux et plus chargé mais d'inspiration moins didactique. Les parois sont rythmées par l'alternance de panneaux vides (fenêtres et glaces) et de panneaux pleins (boiseries ou portes), sculptés et dorés sans représentation anecdotique. C'est au niveau des écoinçons des arcades et au pourtour de la calotte que Charles Natoire a illustré les mésaventures de l'infortunée Psyché.
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Salon ovale. Psyché recueillie par Zéphyr. La plus jeune fille d'un roi, Psyché, est si belle que les habitants du pays la préfèrent à Vénus. Jalouse, la déesse décide de se venger. Elle charge son fils, Cupidon, divinité de l'Amour, de rendre Psyché amoureuse de l'être le plus monstrueux qui soit. Mais l'Amour tombe amoureux... de Psyché et désobéit à sa mère. Il obtient d'Apollon l'envoi d'un oracle au père de Psyché. Sur la foi de cet oracle, celle-ci est condamnée à être abandonnée sur un rocher isolé où elle doit attendre le monstre, en robe de mariée. Cupidon demande à Zéphyr de recueillir la jeune femme
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Salon ovale. Les nymphes offrent des fleurs à Psyché sur le seuil du palais de l'Amour.Zéphyr l'emporte dans un palais merveilleux où l'accueillent les nymphes qui vont au devant de ses moindres désirs. La nuit venue, elle est rejointe dans son sommeil par celui que l'oracle décrit comme un monstre mais qui n'est autre que Cupidon en personne qui a fait jurer à son amante de ne pas chercher à le voir.
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Salon ovale. Psyché montre ses trésors à ses sœurs. C'est dans ce lieu féerique où, le jour, elle se languit des siens qu'elle est autorisé à recevoir ses sœurs. Celles-ci l'invitent à démasquer ce mystérieux personnage.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Salon ovale. Psyché contemple son époux endormi. Psyché hésite mais, succombant à la curiosité, se munit d'une lampe à huile et découvre la vraie nature de son époux endormi. Saisie d'émotion, elle laisse tomber une goutte d'huile sur l'épaule de Cupidon. Réveillé par la douleur et se sentant trahi, celui-ci s'enfuit.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Salon ovale. Les nymphes retirent de l'eau le corps inanimé de Psyché. Commence alors la longue errance de Psyché, désespérée, qui part à la recherche de Cupidon.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Salon ovale. Psyché chez les bergers.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Salon ovale. Psyché défaille de frayeur en présence de Vénus. Elle se présente devant Vénus qui, au comble de la colère, la soumet à de très rudes épreuves qui la conduisent jusqu'aux enfers. Vénus finit par accorder son pardon.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Salon ovale. Psyché ravie au ciel par l'Amour. Cupidon enlève alors Psyché vers l'Olympe pour un mariage éternel duquel naît une fille nommée Volupté.
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Salon ovale.
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Salon ovale. Corniche du plafond : "amours" sculptés et présents aux quatre coins. Cupidons tenant un arc et un carquois, par Germain Boffrand.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Salon ovale.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Salon ovale.
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Salon ovale.
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Salon ovale.
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Salon ovale.
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Salon ovale.
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Salon ovale.
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Salon ovale.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Petite chambre de la Princesse.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Petite chambre de la Princesse. Quatre dessus-de-porte, qui figuraient dans la salle de compagnie des petits appartements sur la rue des Archives, y ont été remontés en 1862-1867 : l'Amitié de Castor et Pollux (Carle Van Loo, Salon de 1738).
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Petite chambre de la Princesse. Les Caractères de Théophraste ou la Sincérité (Charles Trémolières, Salon de 1737).
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Petite chambre de la Princesse. Mercure donnant des leçons à l'Amour (François Boucher, Salon de 1738).
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Petite chambre de la Princesse. Le Symbole du Secret (Jean Restout, Salon de 1737).
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Petite chambre de la Princesse.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Petite chambre de la Princesse.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Petite chambre de la Princesse.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Petite chambre de la Princesse.
234
Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Les anciennes écuries de l'hôtel de Rohan ont une porte qui est surmontée d'un bas-relief figurant Les Chevaux du soleil ou les Chevaux d'Apollon, de Robert Le Lorrain.
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Hôtel de Soubise. Archives Nationales.
Les anciennes écuries de l'hôtel de Rohan ont une porte qui est surmontée d'un bas-relief figurant Les Chevaux du soleil ou les Chevaux d'Apollon, de Robert Le Lorrain.
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Hôtel de Rohan.
C'est Armand de Rohan-Soubise, évêque de Strasbourg qui fait construire cette demeure sur les terrains que ses parents, les Soubise, venait de lui concéder. Il choisit comme architecte Delamair.
237
Hôtel d'Assy, à gauche l'hôtel de Breteuil.
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Hôtel de Fontenay.
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Hôtel de Jaucourt.
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Hôet de Guenegaud
Il a été construit par François Mansart pour Henri de Guénégaud des Brosses, trésorier de l'épargne.
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Fontaine des Haudriettes
La fontaine a été construite en 1764 par l'architecte Pierre-Louis Moreau-Desproux sur ordre du prévôt des marchands et aux frais du prince François de Rohan en remplacement de la fontaine Neuve qui datait de 1636. À l'origine la fontaine était adossée à un bâtiment. Elle a plusieurs fois été restaurée, en particulier en 1836 par David et déplacée en 1933 par l'ingénieur L.-C. Heckly pour élargir la rue. Originellement alimentée par les eaux de Belleville, la fontaine a ensuite distribué l'eau du canal Saint-Martin après qu'il a été creusé. Sur le grand côté est le bassin qui recueille l'eau qui jaillit par un mascaron en forme de tête de lion. Au-dessus est un bas-relief de Pierre-Philippe Mignot (1715-1770) qui représente une naïade vue de dos allongée dans les roseaux et appuyée sur son urne, située en applique dans le piédestal du dais. Ce dernier est couronné par un fronton triangulaire et le tout est surmonté d'un attique.