Le nom de la localité vient d'une formation toponymique du Moyen Âge, basée sur le gallo-roman MASIONE, venant du latin, au sens médiéval (dans les noms de lieux) de « maison importante », voire « château », mot qui a donné le français maison, attesté dès le Xe siècle au sens de « bâtiment servant de logis, d'habitation, de demeure ».
Appelé Maisons-sur-Seine jusqu'en 1882, le déterminant complémentaire -Laffitte s'est substitué à -sur-Seine officiellement après l'urbanisation du parc du château par le banquier Jacques Laffitte (1767-1844).
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Maisons Laffite.
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Maisons Laffite.
En 1629, René de Longueil hérita de la terre et de la seigneurie de Maisons. Son épouse, Madeleine Boulenc de Crèvecoeur lui apporta par un faisceau d'héritages une fortune considérable. Il décida de se faire construire un nouveau château dont la construction s'étendit de 1640 à 1646, et en confia la réalisation à François Mansart. Le décor sculpté fut exécuté par Gilles Guérin, Philippe de Buyster et Gérard Van Opstal, d'après des dessins de Jacques Sarrazin. Le pavillon des écuries de l'avant-cour est achevé en 1650. Il sera démoli en 1834. Le château eut par la suite comme propriétaires : le Comte d'Artois, le maréchal Lannes et le banquier Jacques Laffitte. Après son acquisition en 1877 par le peintre Vassili Tilmanovitch Grommé, le château vit ses fossés antérieurs comblés, sa cour réduite et fermée d'une grille provenant du château de Mailly.
En 1905, alors que son nouveau propriétaire, une société immobilière envisageait de le raser afin de lotir les jardins, une campagne de presse conduisit l'État à le racheter pour 200 000 francs. Le château fut ouvert au public en 1912.
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Eglise de Maisons Laffitte.
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Eglise de Maisons Laffitte.
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Tapisserie avec le serpent de Colbert.
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Portrait de M. Carré de Codé et ses trois fils. Dans la tradition de Largillère, ce portrait de famille tend vers le portrait d'apparat. Le modèle affirme son statut social et l'éducation artistique raffinée qu’il apporte à ses fils.
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Maisons Laffite.
Portrait de Monsieur et Madame Faventines de Fontenille faisant de la musique. Le tableau constitue une exception dans l'œuvre de Valade car les personnages sont intégrés dans un décor peint en marbre. Ils ne posent pas mais communiquent entre eux. Le peintre s'est efforcé d'organiser et équilibrer les couleurs autour de la masse blanche de la robe.
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Deux portraits de Charles Philippe de France, comte d'Artois et futur Charles X.
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Maisons Laffite.
Deux portraits de Charles Philippe de France, comte d'Artois et futur Charles X.
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Le vestibule. ll constitue l'entrée principale au centre du château. Il permettait l'accès aux appartements des maîtres de maison au rez de chaussée et à ceux destinés à accueillir le Roi et la Reine au 1er étage. Il est installé au centre par Mansart, et repousse l'escalier sur le côté.
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Le vesrtibule.
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Le vestibule. Quatre aigles aux ailes déployées (symbole des Longueil, l'aigle a un oeil perçant, qui voit loin) apparaissent aux angles de la pièce.
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Le vestibule. Sur les quatre lunettes de la voûte sont visibles des bas-reliefs de Gilles Guérin, sur des dessins de Jacques Sarazin, illustrant les quatre éléments à travers des figures mythologiques romaines.
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Le vestibule. Neptune (l'eau), avec la Seine.
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Le vestibule. Jupiter (le feu), avec son sceptre.
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Le vestibule. Cybèle (la terre), avec le taureau.
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Le vestibule. Junon (l'air), avec la paon.
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Le vestibule.
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Le vestibule. Les huit colonnes de styles doriques sont cannelées, rudentées et légèrement fuselées.
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Le vestibule. L'épouse de René de Longueil meurt à l'âge de 26 ans en 1636. Sur les colonnes, on peut voir les monogrammes aux doubles initiales entrelacées de Madeleine et René.
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La cage d'escalier. Le grand escalier est une pièce importante de l'oeuvre de Mansart. Tournant autour d'un large jour central, les quatre volées sont "suspendues"
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La cage d'escalier.
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La cage d'escalier.
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La cage d'escalier. La coupole, ovale et éclairée par un lanternon, est bâtie sans charpente, à l’aide de moellons maçonnés au plâtre.
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La cage d'escalier. La coupole, ovale et éclairée par un lanternon, est bâtie sans charpente, à l’aide de moellons maçonnés au plâtre.
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La cage d'escalier.
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La cage d'escalier.
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La cage d'escalier.
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La cage d'escalier. La cage carrée, nue au rez de chaussée, est ornée à l'étage d'un ordre de pilastres ioniques qui portent un entablement ovale, au dessus duquel court, en porte-à-faux, un corridor bordé d'une balustrade à entrelacs. Plus haut, la cage est couverte d'une coupole lisse sommée d'un lanternon.
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La cage d'escalier. Les putti réalisés par Philippe de Buyster selon le modèle de Jacques Sarazin . Ils ont été obtenus par moulage avec abattis, c'est-à-dire réalisés en différentes parties - le tronc, la tête, les membres et les attributs - comme en témoignent les joints d'assemblage. Remontées sur place - leurs dos est parfaitement fini - les figures ont été partiellement reprises à la gradine, outil de sculpteur dont on peut encore voir les traces.
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La cage d'escalier. Quatre groupes d’enfants ailés semblent négligemment assises sur le bord des entablements des tables en pierre animant les murs. Ils représentent successivement la Musique et le Chant,
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La cage d'escalier. l'Amour et l'Hymen,
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La cage d'escalier. la Paix et la Guerre,
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La cage d'escalier. Les Sciences et les Arts.
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Les quatre dessus-de-porte du pallier de l'escalier sont ornés de médaillons de stuc dans une couronne enrubannée. Ils sont de Van Opstal.
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Le revêtement en plâtre commence aux moulurations soutenues par les chapiteaux.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne. Si Mansart soumet les intérieurs à la prééminence des façades, il cherche toujours à capter la lumière. La transparence du logis séduit, les fenêtres d'apparat en vis à vis, orientant la lumière, décor en elle-même, vers les coupoles successives des plafonds. « A l'italienne » car importé d'Italie, cette mode des plafonds voûtés apparaît vers 1640 en France Mansart, et réserve un enchantement illusionniste, repris par l'idée du faux miroir dans la salle de concert.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne. Au-dessus du miroir, la tribune pour les musiciens.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne. La salle ouvre au fond par une grande arcade, selon une disposition exceptionnelle, sur l'antichambre qui suit, ou "salon d'Hercule".
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne. La cheminée monumentale du XVIIème siècle est l'oeuvre de Gilles Guérin.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne. Le manteau est encadré de deux cariatides portant des corbeilles de fruits.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne. La cheminée présente, dans un médaillon, une reproduction du portrait du Roi Louis XIV de Rigaud. Cette belle copie, de Clémence Dimier, est datée 1858 et signée en bas à gauche.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne. L'ensemble est surmonté du blason des Longueil porté par des aigles et encadré aux extrémités par des enfants.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne. peinture en trompe-l'oeil.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne. Décors peints en grisaille, or et bleu, des voussures des fenêtres, des dessus de portes et de la tribune, qui font penser au programme probablement imaginé pour les plafonds dont la richesse sûrement aurait dû égaler le travail de sculpture qui, à Maisons pour la première fois en France, se base essentiellement sur le plâtre et la gypserie.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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Appartement du roi ou appartement à l'italienne.
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La chambre du Roi. Lit de parade dit à la duchesse. Copie du lit offert par Louis XIV au comte Bielke, ambassadeur de Suède en France.
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La chambre du Roi. A gauche du lit : « Saint François d'Assise », huile sur toile. Peint par Luis Tristan (1586-1624), élève du Gréco.
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La chambre du Roi. A droite du lit : "La vierge, L'Enfant Jésus et Saint Jean-Baptiste", panneaux de bois peint par Andrea Salaï (1480-1540) élève de Léonard de Vinci.
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La chambre du Roi. La corniche, dont le décor en plâtre est fait de petits motifs sculptés, les consoles et les fleurons ont été sans doute moulés et rapportés.
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La chambre du Roi. Tout le décor entourant l'alcôve a fait l'objet d'une restauration non datée, les pilastres sont en bois ; les chapiteaux et l'arcade sont en staff peint. Seule la clé de l'arc semble appartenir à la décoration originelle probablement en plâtre ; elle est sculptée.
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La chambre du Roi. Buste de Louis XIII.
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La chambre du Roi.
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La chambre du Roi. Meuble composite du XVIIIème siècle, surmonté d'une horloge. Bois d'ébène et de palissandre à décor d'arabesques en marqueterie de cuivre, de laiton sur champ d'écaille. Ce cabinet, aux armes des Créqui, ancienne famille noble, est de l'ébéniste anversois Hendrick Van Soest.
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La chambre du Roi.
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La chambre du Roi. Parquet d'origine à compartiments. Lambris bas orné du double monogramme de René Longueil et Madeleine Boulec de Crèvecoeur, surmonté de la couronne du Marquis de Maison. Guéridons en bois doré, style XVIIème, d''inspiration italienne
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La chambre du Roi. Plafond à l'italienne, coupole octogonale à deux niveaux.
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Buste de Richelieu.
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Cabinet des miroirs. C'était une pièce destinée au Roi. Circulaire, elle est ornée de glaces séparées par des pilastres ioniques, qui reflètent la lumière du jour venant d'une seule fenêtre.
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Cabinet des miroirs. Il a conservé un précieux parquet incrusté d'étain et d'os. Les initiales R et M rappellent René de Longueil et Madeleine de Boulenc de Crèvecoeur.
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Cabinet des miroirs. Coupole décorée par Michel Corneille. La calotte ornée de panneaux de grotesques enserre une sorte d'oculus central feignant dans un goût italien une percée vers un ciel où volent quatre putti, un autre étant appuyé à une balustrade qui fait le lien entre les deux espaces.
Michel Corneille déploie sur le dôme alternativement deux modèles de bas-reliefs feints de lapis-lazuli sur fond d'or autour de médaillons, encadrés par des bordures de marbre rouge et noir, et séparé par des fins candélabres d'outremer évoquant des bordures de tapisserie.
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Appartement du maréchal Lannes. Dans l'alcôve: un lit en acajou de forme bateau, orné d'applications en cuivre dorée
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Appartement du maréchal Lannes.
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Appartement du maréchal Lannes. Au centre de la pièce, une table de jeu en marqueterie de bois d'orme avec incrustations d'amarante, ayant appartenue à la Duchesse de Berry . Restauration en marquetterie de loupe d'orme et des chaises en bois doré dont quatre sont l'oeuvre de l'ébéniste Jacob.
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Appartement du maréchal Lannes. La pièce est ornée d'une frise de carton-pierre de la manufacture de Joseph Beunat.
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Appartement du maréchal Lannes.
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Appartement du maréchal Lannes. Reproduction d'un portrait du Maréchal Lannes, du Baron Gérard.
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Appartement du maréchal Lannes.
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Appartement du maréchal Lannes.
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Appartement du maréchal Lannes.
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Appartement du maréchal Lannes.
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Appartement du maréchal Lannes.
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Appartement du maréchal Lannes.
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Appartement du maréchal Lannes.
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Appartement du maréchal Lannes.
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La salle à manger du Comte d'Artois dont les travaux ont été dirigés par François-Joseph Bélanger offre un décor néoclassique multipliant les références à l'antiquité et à la mythologie. Elle présente une ordonnance symétrique de colonnes et de pilastres corinthiens.
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Maisons Laffite.
La salle à manger du Comte d'Artois. Au centre, la cheminée présente une scène de sacrifice antique à Bacchus. Elle est décorée de guirlandes, de têtes de lions et d'un aigle et encadrée de deux bacchantes. Au dessus, un bas relief représente un médaillon encadré de deux Renommées.
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Maisons Laffite.
La salle à manger du Comte d'Artois. Les chapiteaux, les frises et le plafond à caissons ont un décor en stuc exécuté par Nicolas Lhuillier.
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La salle à manger du Comte d'Artois.
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La salle à manger du Comte d'Artois.
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La salle à manger du Comte d'Artois.
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La salle à manger du Comte d'Artois.
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La salle à manger du Comte d'Artois. Les parois sont ornées de quatre niches dont les sculptures illustrent les fruits de la terre : Céres (le blé) par Houdon,
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La salle à manger du Comte d'Artois. Erigone (les raisins) par Clodion,
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La salle à manger du Comte d'Artois. Flore (les fleurs) par Foucou,
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La salle à manger du Comte d'Artois. Pomone (les fruits) par Boizot.
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La salle à manger du Comte d'Artois.
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La salle à manger du Comte d'Artois.
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Maisons Laffite.
Ancien appartement de la Renommée au XVIIème. Salon de jeux fin XVIIIème. Cette pièce entresolée éclairée par 2 fenêtres donnant sur la cour était au XVIIème siècle une chambre contenant un mobilier composé de lit, cabinet, coffre, miroir, sièges. Les murs étaient garnis de 5 pièces de tapisseries représentant l'histoire de Saint-Antoine.
Réaménagée par François-Joseph Bélanger (1744-1818) à la demande du comte d'Artois, elle est alors destinée aux parties de jeux affectionnés par le comte d'Artois et ses invités, notamment la Reine Marie-Antoinette.
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Maisons Laffite.
Ancien appartement de la Renommée au XVIIème. Salon de jeux fin XVIIIème. Elle reçoit vers 1780 un décor en stuc-marbre exécuté par Nicolas Lhuillier et Régnier.
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Maisons Laffite.
Ancien appartement de la Renommée au XVIIème. Salon de jeux fin XVIIIème. Au centre, un guéridon tripode de style Louis XV. Quatre fauteuils en bois doré recouvert de tapisserie.
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Maisons Laffite.
Ancien appartement de la Renommée au XVIIème. Salon de jeux fin XVIIIème. Tables de jeux et table de tric-trac.
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Maisons Laffite.
Ancien appartement de la Renommée au XVIIème. Salon de jeux fin XVIIIème. Lustre en cristal XVIIIème
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Les anciennes cuisines.
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Les anciennes cuisines.
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Les anciennes cuisines.
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Les anciennes cuisines.
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Les anciennes cuisines.
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Les anciennes cuisines.
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Appartement de René de Longueil ou « appartement des Captifs ». La plaque de fonte de la cheminée est aux armes des Longueil.
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Maisons Laffite.
Appartement de René de Longueil ou « appartement des Captifs ». La cheminée représente Louis XIII (sur un médaillon au centre de la partie supérieure) entouré de captifs (sculpture de Gilles Guérin), d'où le nom donné à l'appartement. Ces deux prisonniers symbolisent les deux victoires qu'a remportées le roi pendant la Guerre de Trente Ans.
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Maisons Laffite.
Appartement de René de Longueil ou « appartement des Captifs ». La cheminée représente Louis XIII (sur un médaillon au centre de la partie supérieure) entouré de captifs (sculpture de Gilles Guérin), d'où le nom donné à l'appartement. Ces deux prisonniers symbolisent les deux victoires qu'a remportées le roi pendant la Guerre de Trente Ans.
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Maisons Laffite.
Appartement de René de Longueil ou « appartement des Captifs ». La partie centrale, un bas-relief, représente le triomphe de Louis XIII sur un char suivi de captifs enchaînés.
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Maisons Laffite.
Appartement de René de Longueil ou « appartement des Captifs ».
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Maisons Laffite.
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Maisons Laffite.
Cabinet Longueil. - L'Etude ou la Connaissance, avec la lampe et le livre.
- L'Amour de la sagesse : un jeune homme ailé tient un cœur enflammé et ailé encadré de rameaux.
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Cabinet Longueil. - L'Honneur : une femme guerrière tient une lance et un écu avec deux temples.
- La Clémence : une femme ailée assise sur un nuage tient un arc et un dard.
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Maisons Laffite.
Cabinet Longueil. Dans les panneaux latéraux, deux putti tenant, l'un, trois roses rouges et trois roses blanches, armoiries des Longueil ; l'autre, une couronne de fleurs et d'épis mêlés, armoiries des Boulenc. Ces décors peints sont attribués à Michel Corneille, élève de Simon Vouet dont il a épousé la nièce. Michel Corneille (1603-1664) fut parmi les fondateurs de l'Académie créée en 1648.