L'abbaye de la Sauve-Majeure
Chacune exhibe, sous le dé central, une ramille verticale à feuilles pendantes et, sur les côtés, à l'horizontale, une autre tige qui présente une fleuron trifurque et une fronde de folioles enroulées en volute. Un jeu de mots en latin, reliant « tige » et « pénis » par l'homonymie caulis était souvent utilisé dans l'iconographie monastique. Les tiges végétales, en divers états de raideur entre les mains des sirènes, s'adressaient beaucoup à l'imagination. Le parallèle entre l'éphémère de la fleur qui meurt vite et le paroxysme vénérien, supposé coupable et qui condamne son auteur à une mort éternelle, était riche de sens