Le comte Amédée III de Savoie charge l'archevêque de Tarentaise, Pierre Ier de chercher un lieu paisible pour y installer un foyer monastique. Pierre se mit à la recherche d'un emplacement favorable, ce qui l'amena à demander en 1132 aux seigneurs de Chevron de lui céder le vallon de Tamié pour y implanter un monastère3. Les moines, menés Pierre II, futur archevêque de Tarentaise, arrivèrent le 16 février 1133 de l’abbaye de Bonnevaux en Dauphiné, ils appartenaient à la règle de saint Benoît. Pierre en devient le premier abbé pour 10 ans, jusqu'à sa nomination comme archevêque. Saint Pierre de Tarentaise, appelé aussi Pierre le Vénérable ou Pierre II de Tarentaise ou Pierre du Dauphiné, né en 1102 à Saint-Maurice-l'Exil (Dauphiné) et mort le 14 septembre 1174 en l'abbaye Notre-Dame de Bellevaux, était un moine cistercien du XIIe siècle, nommé archevêque de Tarentaise en 1142. Canonisé en 1191, ce saint catholique est commémoré le 14 septembre ou localement le 8 mai.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Les moines commencèrent à construire les bâtiments et à mettre en valeur les friches des alentours. Le comte de Savoie et les seigneurs des environs vont doter l'abbaye de nombreux domaines agricoles, appelés « granges », ainsi que des alpages dans les Bauges, en Tarentaise, autour du lac d'Annecy et dans le Haut-Grésivaudan. Au XIVe siècle, commence une longue période de décadence. Les problèmes s'aggravent avec le Grand Schisme d'Occident (1378-1418) qui divise la chrétienté. Dans de nombreuses abbayes, les abbés réguliers sont remplacés par des commendataires désignés par le souverain. Ils se servent dans les richesses de la communauté et dilapident les biens. Tamié échappa à ce travers de la vie monastique grâce à la faveur du duc Amédée VIII de Savoie, élu pape sous le nom de Félix V qui accorda la faveur que réclamait l'abbé de Tamié, c'est-à-dire d'échapper à la commende. À la fin du XVIe siècle, l'abbaye est en ruine. Les bâtiments actuels datent du XVIIe siècle ; en 1677, avec l'installation d'un groupe de moines venu de l'Abbaye de La Trappe en Normandie, s'instaure un renouveau de l'abbaye de Tamié. De nouveaux bâtiments sont édifiés.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
À l'automne 1792, les biens du clergé sont déclarés « biens nationaux ». Après la fin de la Révolution française, il est constaté que l'intérieur de l'abbaye est dévasté. À partir de 1827, l'abbaye est restaurée par l'ingénieur sarde de la cour de Turin Ernesto Melano. Le clocher est reconstruit mais sans la flèche.
En octobre 1861, l'abbaye est à nouveau occupée par des moines trappistes.
En 1880, en vertu des décrets contre les congrégations, les moines sont à nouveau chassés, mais se réinstallent dès 1881. Une nouvelle flèche est installée sur le clocher reconstruit à la restauration, mais la congrégation connaît d'importantes difficultés financières. C'est l'installation d'une fromagerie qui va sauver la communauté. Ce fut à l'abbaye de Tamié que fut fondée la manécanterie des Petits chanteurs à la croix de bois. C'est de l'abbaye de Tamié que venaient deux des moines de Tibhrine, assassinés en 1996 en Algérie.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Les armes de l'abbaye Notre-Dame de Tamié qui reprennent le chevron de la famille de Chevron : d’azur au chevron d’argent, le tout surmonté de la crosse abbatiale.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Comme le leur demande la règle de saint Benoît les moines de Tamié donnent une place importante à la liturgie et l’office divin, le travail manuel et l’hospitalité.
Les moines se rassemblent 7 fois par jour pour chanter l’office divin et célébrer l’eucharistie. L'abbaye est renommée pour la qualité de sa liturgie. Ce sont les moines de Tamié qui assurèrent les chants de l’office divin pour le film Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
A la fin du XIIè siècle, Tamié fut la première abbaye cistercienne à adopter la réforme dite "Trappiste" ( "La Stricte Observance" ). Ce renouveau fut concrétisé par la construction du monastère actuel, dans lequel l'on peut reconnaître les exigences d'austérité que représentait cette réforme.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Autel en pierre de Carrare.
L’Ambon en bronze et pierre.
Chandeliers en bronze.
Croix d’autel en bois doré à l’or fin.
Tabernacle en bronze et pierre.
La Vierge du Salve est l’œuvre d’Arcabas et de son fils Etienne, sculpteur.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Porte baroque avec les chapiteaux de l'ancienne église.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Le Centre Saint Pierre de Tarentaise.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Ce triptyque en terre cuite et peinte est l’œuvre d'un moine de Tamié. Il représente 3 épisodes de la vie de Saint Pierre de Tarentaise :
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Le panneau de gauche évoque la construction du monastère en 1132. Saint Pierre en est le fondateur et le 1er abbé.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Le panneau du centre illustre l’épisode du 'Crêt St Pierre' : pendant que ses moines dormaient, Saint Pierre passait une partie de la nuit en prière sur un monticule, au chevet de l’église.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Le panneau de droite traduit l’institution du 'Pain de Mai' : Saint Pierre, devenu Archevêque de Tarentaise, au moment de la difficile soudure entre la récolte passée et la nouvelle, prenait sur ses deniers pour faire distribuer du pain aux nécessiteux pendant les 28 premiers jours de Mai.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Photo du diaporama présenté.
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Abbaye Notre-Dame de Tamié.
Photo du diaporama présenté. La fromagerie de notre communauté produit environ 400 kg de fromage de Tamié par jour. Elle est la principale ressource de la communauté. Plus de la moitié des Frères participe régulièrement à l'une ou l'autre de ses activités : ramassage du lait, fabrication, livraison des fromages et gestion.
Classé dans la catégorie des pâtes pressées non cuites, le Tamié se présente sous forme de fromage cylindrique à face plane et au talon légèrement convexe. Il se distingue par la belle couleur safran de sa croute qui, en fin d'affinage, se couvre d'un léger duvet blanc. Sa pâte beige est homogène, légèrement crémeuse avec un cœur plus ferme. Les moines le commercialisent sous deux formats : le " Tamié Grand Modèle " (environ 1,6 kg) et le " Tamié Petit Modèle ". (environ 600 g)
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
Le Funiculaire de Saint-Hilaire du Touvet est un chemin de fer de 1480 mètres de long. C’est le plus pentu des Alpes françaises, et son tunnel tient le record du monde avec une pente de 83% ! À Montfort, la gare de départ est située à 257 mètres d’altitude ; celle d’arrivée sur le Plateau des Petites Roches culmine à 947 mètres. Hissée par un câble, une voiture s’élève de 690 mètres en 20 minutes pendant qu’une autre descend la pente en même temps. Le système fonctionne comme deux ascenseurs situés côte à côte, mis en marche simultanément en sens inverse et se déplaçant à la même vitesse de 4,5 km à l’heure. Le fonctionnement du Funiculaire est simple, économe en énergie et écologique. Il n’a pas changé depuis sa mise service en 1924.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
1917 : Création d’une Association Métallurgique et Minière de lutte contre la tuberculose (A.M.M.) sous les auspices de l’Union des Industries Métallurgiques. 1920 : La Caisse Syndicale d’Assurance Mutuelle des Forges de France décide la construction du Funiculaire.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
De 1920 à 1923 : Construction du funiculaire par l’entreprise de travaux public Isidore Mourier et du fabriquant suisse DE ROLL. Coût 4 000 000 Francs, (4 100 000 €). 19 juillet 1924 : Mise en exploitation du Funiculaire de Saint Hilaire, prévue sous la présidence de M. MILLERAND.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
De août 1924 à déc. 1925 : 56 000 tonnes de matériaux de construction transportés par le funiculaire pour le seul établissement de l’AMM.
Construction du sanatorium du RHÔNE lequel verse à la caisse « maître d’ouvrage » la somme de 1 500 000 Francs moyennant la réservation de 1/3 des places du funiculaire et l’engagement de faire fonctionner celui-ci pendant 75 ans (jusqu’à l’an 2000 !). 1925 : Création du Sanatorium des Etudiants de France qui, pour bénéficier des mêmes avantages verse 200 000 F (30 489 euros) à la Société d’Exploitation.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
De 1940 à 1945 : Le Funiculaire est le moyen de transport courant des habitants du Plateau vers la Vallée du Grésivaudan. 1956 : Les cabines sont changées ce qui n’est pas un progrès sur le plan esthétique. 1973 : La C.I.A.M. cède ses installations pour 1 franc symbolique à la Commune de Saint Hilaire du Touvet qui assure avec le concours des chemins de fer touristique et de montagne l’exploitation touristique du Funiculaire. 1979 : Le Funiculaire connaît un nouveau départ avec l’arrivée du Vol Libre. 1992 : Les cabines sont changées pour retrouver leur esthétique originale.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
On aperçoit la zone d'évitement avec les deux voies.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
Le funiculaire s’attaque à la pente par une voie unique sur laquelle les voitures circulent en sens alterné. À l’endroit où elles se rencontrent, la voie se dédouble sur 95 mètres. C’est l’évitement, construit exactement à mi-parcours. Les voitures sont dirigées automatiquement sur leurs propres rails par leurs roues aux formes différentes.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
Le câble du funiculaire a un diamètre de 38 millimètres ; il est composé de six torons constitués chacun de 19 fils, soit au total de 114 fils. Les torons sont enroulés autour de l’âme du câble, qui leur sert de support en empêchant l’abrasion entre eux. La résistance du câble tracteur est équivalente à 14 fois le poids de chaque voiture.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
Un câble de traction est fixé au châssis des voitures. En gare supérieure, le câble arrimé sous la voiture montante s’enroule autour d’une roue ou poulie motrice. En formant un huit; il passe ensuite autour d’une seconde poulie, la poulie de touage située dans une fosse sous la gare. Le câble parcourt deux fois cet itinéraire avant d’être renvoyé dans la direction de la pente où il est fixé à la voiture descendante.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
La traction du câble est assurée par un moteur électrique. Grâce à un treuil, les poulies de la machinerie actionnent le câble tracteur. L’énergie électrique utilisée est très faible.- de l’ordre de 35 kilowatt/heure. Dans ce système pendulaire à contrepoids, c’est en effet surtout le poids de la voiture descendante qui fournit l’énergie nécessaire pour tirer mécaniquement la voiture montante.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
En salle des machines, le treuil est muni d'un frein à main actionné par le machiniste pour la mise en marche et l’arrêt des machines. Un autre frein, automatique, fonctionne si la vitesse augmente anormalement, suite à une fausse manœuvre ou en cas de panne de courant. Les voitures sont équipées de deux freins d'agrippement automatiques. Ces patins sont de véritables mâchoires qui emprisonnent les rails en cas de problème. Ils sont conçus pour arrêter la charge maximale d’une voiture au niveau de la plus forte pente.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
La descente.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
Le funiculaire s’attaque à la pente par une voie unique sur laquelle les voitures circulent en sens alterné. À l’endroit où elles se rencontrent, la voie se dédouble sur 95 mètres. C’est l’évitement, construit exactement à mi-parcours. Les voitures sont dirigées automatiquement sur leurs propres rails par leurs roues aux formes différentes.
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Funiculaire de Saint-Hilaire-du-Touvet.
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Albertville.
Monument aux Morts de la Résistance et château de Manuel de Locatel.
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Albertville : Maison des Jeux Olympiques.
'Musicien Grelot" et "Musicien Pouet". Ballet des drapeaux.
Cérémonie d'ouverture des XVIes Jeux olympiques d'hiver.
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Albertville : Maison des Jeux Olympiques.
"Petite Fille" et "Petit Garçon". Cérémonies de remise des médailles des XVIes Jeux olympiques d’hiver
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Albertville : Maison des Jeux Olympiques.
"Tourneuse" et "Echassier". Parade. Cérémonie d'ouverture des XVIes Jeux olympiques d'hiver
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Albertville : Maison des Jeux Olympiques.
"Danseur Sapin" et ''Musicien Fouet" Ballet des drapeaux Cérémonie d'ouverture des XVIes Jeux olympiques d’hiver.
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Albertville : Maison des Jeux Olympiques.
Robe portée par la petite fille qui a chanté la Marseillaise à la Cérémonie d’ouverture des J.O. de 1992.
Création Ph. Guillotel
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Albertville : Maison des Jeux Olympiques.
Robe portée par la petite fille qui a chanté la Marseillaise à la Cérémonie d’ouverture des J.O. de 1992.
Création Ph. Guillotel
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Albertville : Maison des Jeux Olympiques.
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Albertville : Maison des Jeux Olympiques.
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Albertville : Maison des Jeux Olympiques.
"Tournette — Praxinoscope" avec sa danseuse. Ballet des sports d'hiver Cérémonie d'ouverture des XVIes Jeux olympiques d'hiver.
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Albertville : Maison des Jeux Olympiques.
"Tournette — Praxinoscope" avec sa danseuse. Ballet des sports d'hiver Cérémonie d'ouverture des XVIes Jeux olympiques d'hiver.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Un érable-platane vieux de 300 ans trône devant l'entrée.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Un érable-platane vieux de 300 ans.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Fontaine du château de 1753.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Au début du XVIe siècle, une famille de marchands d’origine italienne s’installe sur les hauteurs d’Albertville, dans la cité médiévale de Conflans. Jean-Antoine de Locatel, naturalisé savoyard en 1574, achète deux maisons et un large terrain, sur lequel il construit le château entre 1579 et 1583. C’est une demande du duc de Savoie, afin de protéger la cité des attaques françaises, côté vallée, mais il impose une garnison de 30 hommes. La maison forte, bâtie sur un rocher, se nomme à l’origine “Maison de Costaroche” (qui signifie “contre la roche”). Son fils Jacques assura en 1598 la défense de Conflans contre les troupes françaises de Lesdiguières et mourut la même année. Mais, suite au siège de Conflans en 1600 par Henri IV, le château perd alors son utilité première.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Enceinte médiévale. La grosse tour carrée a été ajoutée ultérieurement à la façade sud pour la protéger.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
En 1617, soit une trentaine d’années après sa construction, l’ancienne maison forte de Costaroche devient un château d’habitation et change de nom par la même occasion. La petite-fille de Jean-Antoine de Locatel et fille de Jacques, Marguerite, épouse Jean-Claude Manuel, venant d’une influente famille mauriennaise. Suite à cette union, le château prend les noms des deux familles : Manuel de Locatel. La salle de garde se transforme en salle de réception, une cour et un jardin sont également construits. L’édifice devient alors un château “à la française”. Le château se compose d'un corps de logis flanqué de quatre tourelles à toit en poivrière, une tour date du début XVIe siècle.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Sur la tour d'angle, restes de meurtrières.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
De 1742 à 1749, lors de l'occupation espagnole du Duché, le château est utilisé par les officiers et soldats espagnols. Joseph-François de Manuel de Locatel est capitaine de dragons du Roi Charles Emmanuel III. Après le conflit, il retrouve sa demeure, se marie en octobre 1752, répare et embellit son château. Au XVIIIe siècle, deux nouvelles ailes sont construites : celle au sud voit apparaître la “tour des archives”.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Celle au nord abrite la cuisine.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
A fleur de roche, le château s’appuie sur le rocher de Conflans qui lui sert d’assise. Dans la roche on peut deviner la trace d'un portail.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le dernier à porter encore le nom de Manuel de Locatel est le Comte Alfred qui vivra jusqu’en 1916 et qui aura plusieurs enfants mais que des filles. Sa petite fille Geneviève est la dernière occupante du château en 1970. En 1972, c’est sa sœur, Marthe Teyssier de Savy, qui vend la bâtisse à la ville d’Albertville pour un montant de 250 000 francs de l’époque. Après des travaux de réfection de la toiture, très endommagée, le château ouvre aux visiteurs dans les années 80, et devient un lieu de réception (mariages, etc.).
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
La porte d’entrée principale de la grande cour est surmontée d’une inscription latine signifiant que «Jean- Antoine de Locatel a commencé les fondations de cet édifice pour lui et sa postérité l’an du salut 1579, il a heureusement achevé son entreprise en 1583». Au-dessus de l’inscription s’ouvre une petite fenêtre couronnée par un écusson avec la date de 1582 et la devise Virtus in altum volat (la Vertu vole vers le haut). Le blason porte une chouette, loca en italien, entourée de trois étoiles.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
«Jean- Antoine de Locatel a commencé les fondations de cet édifice pour lui et sa postérité l’an du salut 1579, il a heureusement achevé son entreprise en 1583 ».
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
La salle de réception.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Les fenêtres de cette grande salle ouvrent sur la façade ouest.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Armoire en chataignier, mobilier Hache, XVIIIe.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Secrétaire à 6 places.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Parquet d'origine.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
On peut admirer à l'intérieur un magnifique plafond peint, à poutres apparentes et poutrelles disposées en feuilles de fougères, œuvre d'un artiste Italien du XVIIe siècle.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Ce plafond est décoré de portraits, de paysages et de médaillons. Si on y prête attention, ces médaillons laissent apparaître d’autres châteaux de la région, comme ceux de La Bâthie, de Miolans et de la cité de l’Hôpital.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Saint Hubert.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Château de la Tarentelle.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
L'Arly.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Château de Miolans
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
La chapelle.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
La chapelle.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
La chapelle. Coeur percé de sept épées.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le salon rouge qui fait partie de l'extension du château.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le salon rouge.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le salon rouge.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le salon rouge.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le salon rouge.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le salon rouge.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le salon rouge. Papier peint du XVIIIe.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salon rose ou boudoir.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salon rose ou boudoir.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salon rose ou boudoir.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salon rose ou boudoir.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salon rose ou boudoir.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salon rose ou boudoir.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salon rose ou boudoir.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
La façade ouest.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
En 1837, le premier maire d’Albertville, François Joseph de Manuel de Locatel, fait construire un perron.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le lion : famille de Cuynes, Lucrèce de Cuynes étant la mére de Jean Claude Manuel. Le coq : famille Michal. Marguerite Michal de La Chabaudière étant la femme de Jean François Manuel de Locatel, le fils de Jean Claude. On retrouve la chouette et les trois étoiles. Jean-Claude de Manuel a de nombreux titres, dont celui de commissaire général des guerres en Savoie. Il va devoir se frotter à l’armée française. En 1630, l’armée de Richelieu arrive à Conflans, la cité est prise. Mais, l’action vaillante et courageuse de Jean-Claude est remarquée, il va bénéficier d’un privilège : il a le droit de porter sur ses armoiries un poulain cabré, fait très rare.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
L’orangerie voit également le jour au XVIIIe. La famille Manuel de Locatel est l’une des plus riches de Savoie. Le 16 août 1775, elle reçoit même le roi Amédée III pour passer une soirée et une nuit au château. A cette occasion, l’orangerie est transformée en cuisine.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
La tour a été rajoutée pour soutenir le château.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Ancienne entrée.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le jardin est fait de trois terrasses superposées et s’étend sous la façade ouest.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Extension sud, XVIIIe. Salle à manger des adultes.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salle à manger des adultes.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salle à manger des adultes.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salle à manger des adultes.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Salle à manger des adultes.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
La cuisine a été construite au XVIIIe siècle, et certaines pièces sont toujours conservées.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
On y trouve une balance de type “romaine” pour peser les sacs de grains en paiement des fermages.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
La balance de type “romaine” pour peser les sacs de grains en paiement des fermages.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le “potager”, qui permettait aux plats de rester chaud.
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Conflans : Château de Manuel de Locatel.
Le “potager", d’une seule pierre percée de cavités où cuisait le potage.