La Bastille de Grenoble. La Maison Bergès.

Le téléphérique et La Bastille à Grenoble. Le Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla. Le Musée des Troupes de Montagne. Villard-Bonnot avec la Maison Bergès, siège du Musée de la Houille Blanche.

<center>Grenoble. Téléphérique de La Bastille.</center> Le téléphérique de Grenoble Bastille, également appelé bulles de Grenoble en raison de la forme de ses cabines sphériques, est un moyen de transport touristique qui relie le centre-ville de Grenoble à la colline de la Bastille sur un dénivelé de 266 mètres. Inauguré le 29 septembre 1934, il compte parmi les premiers téléphériques construits dans une grande agglomération.
Grenoble. Téléphérique de La Bastille.
Le téléphérique de Grenoble Bastille, également appelé bulles de Grenoble en raison de la forme de ses cabines sphériques, est un moyen de transport touristique qui relie le centre-ville de Grenoble à la colline de la Bastille sur un dénivelé de 266 mètres. Inauguré le 29 septembre 1934, il compte parmi les premiers téléphériques construits dans une grande agglomération.
1
<center>Grenoble. Téléphérique de La Bastille.</center> Le téléphérique de Grenoble Bastille reliant la Bastille au centre de Grenoble est aussi célèbre que le fort. Construit sur l'initiative du maire Paul Mistral, il est inauguré par son successeur Léon Martin en septembre 1934. C'est l'architecte Jean Benoit qui signe les plans des deux gares. La réalisation des travaux est confiée au consortium franco-allemand Bleichert, Neyret-Beylier, Para et Milliat.
Grenoble. Téléphérique de La Bastille.
Le téléphérique de Grenoble Bastille reliant la Bastille au centre de Grenoble est aussi célèbre que le fort. Construit sur l'initiative du maire Paul Mistral, il est inauguré par son successeur Léon Martin en septembre 1934. C'est l'architecte Jean Benoit qui signe les plans des deux gares. La réalisation des travaux est confiée au consortium franco-allemand Bleichert, Neyret-Beylier, Para et Milliat.
2
<center>Grenoble. Téléphérique de La Bastille.</center>
Grenoble. Téléphérique de La Bastille.
3
<center>Grenoble. Téléphérique de La Bastille.</center> En 1975, la municipalité de Grenoble décide de la démolition et de la reconstruction d'une nouvelle gare inférieure. Les câbles porteurs datant de 1967 sont cependant conservés, ainsi que l'unique pylône intermédiaire. C'est l'atelier d'architecte grenoblois Groupe 6 qui est désigné pour la nouvelle construction. Les travaux de câblage, de cabine sont confiés à l'entreprise Poma, et sont effectués en moins d'une année. Inaugurée en septembre 1976, une nouvelle gare aux parois vitrées à l'image des nouvelles cabines, vient désormais s'appuyer de l'autre côté du quai Stéphane Jay. De son côté, la gare supérieure n'est pas modifiée dans son architecture mais doit être aménagée pour recevoir les nouveaux mécanismes du système de rotation en continu, ainsi que les deux énormes contrepoids de 46 tonnes chacun des câbles porteurs, et enfin le contrepoids de 24 tonnes du câble tracteur.
Grenoble. Téléphérique de La Bastille.
En 1975, la municipalité de Grenoble décide de la démolition et de la reconstruction d'une nouvelle gare inférieure. Les câbles porteurs datant de 1967 sont cependant conservés, ainsi que l'unique pylône intermédiaire. C'est l'atelier d'architecte grenoblois Groupe 6 qui est désigné pour la nouvelle construction. Les travaux de câblage, de cabine sont confiés à l'entreprise Poma, et sont effectués en moins d'une année. Inaugurée en septembre 1976, une nouvelle gare aux parois vitrées à l'image des nouvelles cabines, vient désormais s'appuyer de l'autre côté du quai Stéphane Jay. De son côté, la gare supérieure n'est pas modifiée dans son architecture mais doit être aménagée pour recevoir les nouveaux mécanismes du système de rotation en continu, ainsi que les deux énormes contrepoids de 46 tonnes chacun des câbles porteurs, et enfin le contrepoids de 24 tonnes du câble tracteur.
4
<center>Grenoble. Téléphérique de La Bastille.</center>
Grenoble. Téléphérique de La Bastille.
5
<center>Grenoble. Téléphérique de La Bastille.</center>
Grenoble. Téléphérique de La Bastille.
6
<center>Grenoble. Téléphérique de La Bastille.</center>
Grenoble. Téléphérique de La Bastille.
7
<center>Grenoble. La Bastille.</center>
Grenoble. La Bastille.
8
<center>Grenoble. La Bastille.</center> La Bastille est un fort militaire surplombant de 264 mètres la ville de Grenoble. Édifié durant la première partie du XIXe siècle et culminant à 476 mètres d'altitude sur les derniers contreforts du massif de la Chartreuse, il a remplacé une première fortification construite à la fin du XVIe siècle.
Grenoble. La Bastille.
La Bastille est un fort militaire surplombant de 264 mètres la ville de Grenoble. Édifié durant la première partie du XIXe siècle et culminant à 476 mètres d'altitude sur les derniers contreforts du massif de la Chartreuse, il a remplacé une première fortification construite à la fin du XVIe siècle.
9
<center>Grenoble. La Bastille.</center>Pour empêcher un ennemi de menacer Grenoble par les hauteurs, Lesdiguières fait fortifier la Bastille à partir de 1591. Une tout, carrée entourée de petits bastions en occupe alors le sommet. Au XIXe siècle, ce dispositif ne répond plus aux progrès de l'artillerie. De 1823 à 1847, Grenoble, clef de la défense des Alpes, reçoit de nouvelles fortifications fondées sur les principes établis par le général Haxo. Au sommet de la Bastille, un puissant ouvrage, le « Donjon », tourne ses feux; vers le mont Rachais. Le point rouge indique le Donjon.
Grenoble. La Bastille.
Pour empêcher un ennemi de menacer Grenoble par les hauteurs, Lesdiguières fait fortifier la Bastille à partir de 1591. Une tout, carrée entourée de petits bastions en occupe alors le sommet. Au XIXe siècle, ce dispositif ne répond plus aux progrès de l'artillerie. De 1823 à 1847, Grenoble, clef de la défense des Alpes, reçoit de nouvelles fortifications fondées sur les principes établis par le général Haxo. Au sommet de la Bastille, un puissant ouvrage, le « Donjon », tourne ses feux; vers le mont Rachais. Le point rouge indique le Donjon.
10
<center>Grenoble. La Bastille.</center>Le cavalier du Donjon. Pour empêcher un ennemi de menacer Grenoble par les hauteurs, Lesdiguières fait fortifier la Bastille à partir de 1591. Une tout, carrée entourée de petits bastions en occupe alors le sommet. Au XIXe siècle, ce dispositif ne répond plus aux progrès de l'artillerie. De 1823 à 1847, Grenoble, clef de la défense des Alpes, reçoit de nouvelles fortifications fondées sur les principes établis par le général Haxo. Au sommet de la Bastille, un puissant ouvrage, le « Donjon », tourne ses feux; vers le mont Rachais.
Grenoble. La Bastille.
Le cavalier du Donjon. Pour empêcher un ennemi de menacer Grenoble par les hauteurs, Lesdiguières fait fortifier la Bastille à partir de 1591. Une tout, carrée entourée de petits bastions en occupe alors le sommet. Au XIXe siècle, ce dispositif ne répond plus aux progrès de l'artillerie. De 1823 à 1847, Grenoble, clef de la défense des Alpes, reçoit de nouvelles fortifications fondées sur les principes établis par le général Haxo. Au sommet de la Bastille, un puissant ouvrage, le « Donjon », tourne ses feux; vers le mont Rachais.
11
<center>Grenoble. La Bastille.</center> Au fond, on pourrait voir le Mont Blanc. Puis, le massif de La Lauzièere et celui d'Allevard.
Grenoble. La Bastille.
Au fond, on pourrait voir le Mont Blanc. Puis, le massif de La Lauzièere et celui d'Allevard.
12
<center>Grenoble. La Bastille.</center> Massif de Belledonne.
Grenoble. La Bastille.
Massif de Belledonne.
13
<center>Grenoble. La Bastille.</center>
Grenoble. La Bastille.
14
<center>Chemin du Mont Jalla.</center> Orchis bouc.
Chemin du Mont Jalla.
Orchis bouc.
15
<center>Chemin du Mont Jalla.</center> Orchis bouc.
Chemin du Mont Jalla.
Orchis bouc.
16
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>Entrée du mémorial.
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
Entrée du mémorial.
17
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>La ruine ouest.
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
La ruine ouest.
18
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>La ruine ouest.
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
La ruine ouest.
19
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center> Ruines du téléphérique, entre le mont Jalla et le quartier de la porte de France, ayant servi au transport de la pierre calcaire utilisée dans l'industrie du ciment prompt et extraite des carrières Vicat à partir de 1875.
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
Ruines du téléphérique, entre le mont Jalla et le quartier de la porte de France, ayant servi au transport de la pierre calcaire utilisée dans l'industrie du ciment prompt et extraite des carrières Vicat à partir de 1875.
20
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>C'est un monument établi à la mémoire des 150 000 soldats du corps des troupes de montagne tombés pour la France depuis sa création en 1888.
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
C'est un monument établi à la mémoire des 150 000 soldats du corps des troupes de montagne tombés pour la France depuis sa création en 1888.
21
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>Le mémorial est simple et sobre, il a des dimensions modestes et fut construit à partir de pierres calcaires découpées.
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
Le mémorial est simple et sobre, il a des dimensions modestes et fut construit à partir de pierres calcaires découpées.
22
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>Le mur central dit « mur de la mémoire » supporte les 18 plaques rappelant les noms des campagnes auxquelles les troupes de montagnes ont participé.
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
Le mur central dit « mur de la mémoire » supporte les 18 plaques rappelant les noms des campagnes auxquelles les troupes de montagnes ont participé.
23
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
24
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
25
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center> La murette nord, porte l'insigne de l'union des troupes de montagne sous laquelle est gravé « La gloire est le soleil des morts », citation d'Honoré de Balzac dans La recherche de l'absolu.
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
La murette nord, porte l'insigne de l'union des troupes de montagne sous laquelle est gravé « La gloire est le soleil des morts », citation d'Honoré de Balzac dans La recherche de l'absolu.
26
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>. Compagnie Stéphane.
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
. Compagnie Stéphane.
27
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
28
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
29
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center> Sur le flanc est se trouve le « mur du souvenir » qui est voué à la reconnaissance et à la fidélité envers ceux qui ont mérité de rester présents dans les mémoires, individuellement ou collectivement.
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
Sur le flanc est se trouve le « mur du souvenir » qui est voué à la reconnaissance et à la fidélité envers ceux qui ont mérité de rester présents dans les mémoires, individuellement ou collectivement.
30
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>Le « mur du souvenir »
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
Le « mur du souvenir »
31
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>Le « mur du souvenir »
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
Le « mur du souvenir »
32
<center>Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.</center>
Mémorial National des Troupes de Montagne sur le Mont Jalla.
33
<center>Musée des Troupes de Montagne.</center> L’acte fondateur des troupes alpines françaises est daté du 24 décembre 1888. Sont alors créés douze groupes alpins, chacun comprenant un bataillon de chasseurs à pied, une batterie d’artillerie, des éléments du génie et du train.
Chaque groupe est en charge de la défense d’une haute vallée alpine, dans laquelle il s’entraîne.
Trois régiments d’infanterie alpine sont créés parallèlement et ont la garde des nouveaux forts d’altitude. Construits à la même époque, ceux-ci sont installés à la frontière et garnis d’une puissante artillerie qui interdit tout franchissement des Alpes par une armée ennemie.
La tenue et les équipements des nouvelles troupes alpines sont particulièrement adaptés à leur difficile environnement. 
Un compagnon indispensable des troupes alpines est le mulet. Cet animal, sobre et résistant, aide fidèlement l’alpin dont il transporte les armes, les vivres et les munitions.
Musée des Troupes de Montagne.
L’acte fondateur des troupes alpines françaises est daté du 24 décembre 1888. Sont alors créés douze groupes alpins, chacun comprenant un bataillon de chasseurs à pied, une batterie d’artillerie, des éléments du génie et du train. Chaque groupe est en charge de la défense d’une haute vallée alpine, dans laquelle il s’entraîne. Trois régiments d’infanterie alpine sont créés parallèlement et ont la garde des nouveaux forts d’altitude. Construits à la même époque, ceux-ci sont installés à la frontière et garnis d’une puissante artillerie qui interdit tout franchissement des Alpes par une armée ennemie. La tenue et les équipements des nouvelles troupes alpines sont particulièrement adaptés à leur difficile environnement. Un compagnon indispensable des troupes alpines est le mulet. Cet animal, sobre et résistant, aide fidèlement l’alpin dont il transporte les armes, les vivres et les munitions.
34
<center>Musée des Troupes de Montagne.</center>
Musée des Troupes de Montagne.
35
<center>Musée des Troupes de Montagne.</center>
Musée des Troupes de Montagne.
36
<center>Musée des Troupes de Montagne.</center>
Musée des Troupes de Montagne.
37
<center>Musée des Troupes de Montagne.</center>
Musée des Troupes de Montagne.
38
<center>Musée des Troupes de Montagne.</center> Fanion et insignes de la 27e division alpine (1944-1945).
Musée des Troupes de Montagne.
Fanion et insignes de la 27e division alpine (1944-1945).
39
<center>Musée des Troupes de Montagne.</center> Etoiles d'eclaireurs-skieurs, créées à pertir de 1931.
Musée des Troupes de Montagne.
Etoiles d'eclaireurs-skieurs, créées à pertir de 1931.
40
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> La maison familiale des Bergès à Lancey est située au pied de la montagne boisée de Belledonne. Même si la forêt est proche, la famille fait planter diverses essences d'arbres tout autour de la demeure, aménage un petit ruisseau aboutissant à une mare, des sentiers tortueux ponctués de bancs pour se promener et se reposer.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
La maison familiale des Bergès à Lancey est située au pied de la montagne boisée de Belledonne. Même si la forêt est proche, la famille fait planter diverses essences d'arbres tout autour de la demeure, aménage un petit ruisseau aboutissant à une mare, des sentiers tortueux ponctués de bancs pour se promener et se reposer.
41
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Aristide Bergès implante son usine à Lancey en 1869, mais il réside à Grenoble avec sa femme et ses cinq enfants jusqu'au milieu des années 1880. Aristide, Marie, sa femme, et leur fille Marguerite viennent ensuite habiter à proximité de la papeterie, construite sur le site d'un ancien moulin. La petite ferme du meunier accueille les trois membres de la famille. Les garçons, partis travailler ou étudier, viennent souvent passer quelques jours à Lancey.

Face au manque de place et à la trop grande « simplicité » de la maison, un agrandissement est réalisé en 1898 auquel s'ajoute la création d'un hall d'honneur en 1902-1903. L'extension de l'habitation reflète les goûts des propriétaires et de l'époque, marqués par l'éclectisme et l'Art nouveau. <br>
Turbine à volant, 1890-95. Diam : 2,14 m, fonte Jet centripète, 650 cv, 430 t/mn.
Cette turbine installée sous la chute de 500 m du Vors actionnait des machines électriques. Elle est à aubage rapporté, ce qui permet le remplacement de celui-ci en cas d'usure. On peut d'ailleurs observer une rupture des aubes sur la moitié de la circonférence de la roue due probablement à l'emballement de la turbine.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Aristide Bergès implante son usine à Lancey en 1869, mais il réside à Grenoble avec sa femme et ses cinq enfants jusqu'au milieu des années 1880. Aristide, Marie, sa femme, et leur fille Marguerite viennent ensuite habiter à proximité de la papeterie, construite sur le site d'un ancien moulin. La petite ferme du meunier accueille les trois membres de la famille. Les garçons, partis travailler ou étudier, viennent souvent passer quelques jours à Lancey. Face au manque de place et à la trop grande « simplicité » de la maison, un agrandissement est réalisé en 1898 auquel s'ajoute la création d'un hall d'honneur en 1902-1903. L'extension de l'habitation reflète les goûts des propriétaires et de l'époque, marqués par l'éclectisme et l'Art nouveau.
Turbine à volant, 1890-95. Diam : 2,14 m, fonte Jet centripète, 650 cv, 430 t/mn. Cette turbine installée sous la chute de 500 m du Vors actionnait des machines électriques. Elle est à aubage rapporté, ce qui permet le remplacement de celui-ci en cas d'usure. On peut d'ailleurs observer une rupture des aubes sur la moitié de la circonférence de la roue due probablement à l'emballement de la turbine.
42
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Les bâtiments de l'usine, toute proche, sont bordés de végétaux et d'arbustes. Baigneuse ou Vénus sortant du bain, vers 1900. Terre cuite Sculpture ornementale, provenant certainement d'un atelier spécialisé dans la copie d'œuvres antiques et renaissantes. Il s'agit d'une copie de la Vénus sortant du bain ou Vénus délia Grotticella ornant les jardins de Boboli à Florence (Italie). Jean de Bologne (dit Giambologna ou encore Giovanni da Bologna) l'avait exécutée pour Cosme 1er de Médicis, vers 1570. Pomone, vers 1900. Terre cuite. La divinité romaine des fruits et des jardins provient certainement du même atelier que la Vénus sortant du bain. Il s'agit d'une copie inspirée d'une œuvre conservée à la Galerie des Offices de Florence (Italie), mais dont les plis du drapé au niveau des jambes sont ici moins travaillés. Campanile, vers 1900. Pierre de l'Echaillon. Monument décoratif composé de 23 éléments assemblés, il marque le sommet de l'escalier formant une croix grecque (aux quatre branches égales). Les sculptures des chapiteaux et de l'entablement circulaire répondent aux ornements intérieurs de la maison. Le nom de campanile évoque les clochers, les tours isolées, proches des églises en Italie.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Les bâtiments de l'usine, toute proche, sont bordés de végétaux et d'arbustes. Baigneuse ou Vénus sortant du bain, vers 1900. Terre cuite Sculpture ornementale, provenant certainement d'un atelier spécialisé dans la copie d'œuvres antiques et renaissantes. Il s'agit d'une copie de la Vénus sortant du bain ou Vénus délia Grotticella ornant les jardins de Boboli à Florence (Italie). Jean de Bologne (dit Giambologna ou encore Giovanni da Bologna) l'avait exécutée pour Cosme 1er de Médicis, vers 1570. Pomone, vers 1900. Terre cuite. La divinité romaine des fruits et des jardins provient certainement du même atelier que la Vénus sortant du bain. Il s'agit d'une copie inspirée d'une œuvre conservée à la Galerie des Offices de Florence (Italie), mais dont les plis du drapé au niveau des jambes sont ici moins travaillés. Campanile, vers 1900. Pierre de l'Echaillon. Monument décoratif composé de 23 éléments assemblés, il marque le sommet de l'escalier formant une croix grecque (aux quatre branches égales). Les sculptures des chapiteaux et de l'entablement circulaire répondent aux ornements intérieurs de la maison. Le nom de campanile évoque les clochers, les tours isolées, proches des églises en Italie.
43
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>Une des premières conduites forcées  installée par Aristide Bergès pour sa râperie de bois, fin XIXe siècle.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Une des premières conduites forcées installée par Aristide Bergès pour sa râperie de bois, fin XIXe siècle.
44
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> L'association avec Marmonier
En 1867, Aristide Bergès se rend à Domène en tant qu'ingénieur-conseil pour surveiller le montage et la mise en route des nouveaux défibreurs commandés par Matussière.
Conscient des potentialités du contexte grenoblois et séduit par les richesses naturelles de la région, il décide d'installer une râperie de bois à Lancey.
Au grand regret de Matussière, il s'associe avec Melchior Marmonier, médecin réputé pour avoir réalisé la toute première transfusion sanguine, qui a acquis un vieux moulin sur le torrent de la Combe de Lancey.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
L'association avec Marmonier En 1867, Aristide Bergès se rend à Domène en tant qu'ingénieur-conseil pour surveiller le montage et la mise en route des nouveaux défibreurs commandés par Matussière. Conscient des potentialités du contexte grenoblois et séduit par les richesses naturelles de la région, il décide d'installer une râperie de bois à Lancey. Au grand regret de Matussière, il s'associe avec Melchior Marmonier, médecin réputé pour avoir réalisé la toute première transfusion sanguine, qui a acquis un vieux moulin sur le torrent de la Combe de Lancey. "Ensemble, ils créent la société civile Marmonier- Bergès (10 août 1869) pour la fabrication de la pâte de bois mécanique à Lancey". Dans le Grésivaudan, plusieurs industriels mettent à profit les richesses naturelles et les innovations techniques (pâte à bois, défibreurs) pour créer des fabriques de pâte à papier. En 1860, Amable Matussière transforme sa parqueterie de Domène en râperie à bois. Plus tard, il fait appel à son camarade de lycée, le centralien Alfred Fredet, pour installer une papeterie à Pontcharra. En 1867, tous deux songent à réaliser ensemble une chute de 137 mètres de dénivelé à Brignoud pour alimenter une nouvelle papeterie.
45
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> La maison adopte un programme décoratif intérieur et extérieur relevant des styles et des goûts de l'époque, éclectisme et Art nouveau. La famille noue de solides amitiés avec de nombreux artistes. Le peintre Alfons Mucha, grand maître de l'Art nouveau réalise ainsi plusieurs œuvres pour la maison ; le dernier fils d'Aristide, Maurice Bergès, ingénieur et artiste, crée à Lancey sa propre « galerie » de peinture. Il commande à son ami Auguste Davin une monumentale statue allégorique de la Houille blanche qui trouve sa place dans un étonnant hall d'honneur aux influences romane, gothique et byzantine.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
La maison adopte un programme décoratif intérieur et extérieur relevant des styles et des goûts de l'époque, éclectisme et Art nouveau. La famille noue de solides amitiés avec de nombreux artistes. Le peintre Alfons Mucha, grand maître de l'Art nouveau réalise ainsi plusieurs œuvres pour la maison ; le dernier fils d'Aristide, Maurice Bergès, ingénieur et artiste, crée à Lancey sa propre « galerie » de peinture. Il commande à son ami Auguste Davin une monumentale statue allégorique de la Houille blanche qui trouve sa place dans un étonnant hall d'honneur aux influences romane, gothique et byzantine.
46
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
47
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
48
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
49
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Eurydice.
Etude de Maurice Bergès (1865-1926).
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Eurydice. Etude de Maurice Bergès (1865-1926). Huile sur toile.
50
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
51
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Les mages.
Etude de Maurice Bergès (1865-1926).
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Les mages. Etude de Maurice Bergès (1865-1926). Huile sur toile.
52
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Hall verrière. Dans la niche de cette montée d'escalier se trouvait le tableau, Tristan et Isold, du peintre Gaston Bussière, ami de la famille Bergès.
Cette toile, acquise ensuite par Salvador Dali, a fait l'objet d'une installation particulière dans son Teatro-museo de Figueres (Espagne), telle que évoquée ici.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Hall verrière. Dans la niche de cette montée d'escalier se trouvait le tableau, Tristan et Isold, du peintre Gaston Bussière, ami de la famille Bergès. Cette toile, acquise ensuite par Salvador Dali, a fait l'objet d'une installation particulière dans son Teatro-museo de Figueres (Espagne), telle que évoquée ici.
53
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> La décoration de ce hall, aménagé à la fin du XIXe siècle, est caractéristique de l'éclectisme historique.
En pleine évolution industrielle, les connaissances se développent et leur diffusion auprès d'un vaste public offre la possibilité de choisir parmi tous les styles connus.
L'historicisme s'affirme par le retour à des styles non classiques, empruntant quelques éléments aux styles antique et troubadour, comme ici les animaux sculptés, les gargouilles ou la peinture murale représentant une chasse médiévale.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
La décoration de ce hall, aménagé à la fin du XIXe siècle, est caractéristique de l'éclectisme historique. En pleine évolution industrielle, les connaissances se développent et leur diffusion auprès d'un vaste public offre la possibilité de choisir parmi tous les styles connus. L'historicisme s'affirme par le retour à des styles non classiques, empruntant quelques éléments aux styles antique et troubadour, comme ici les animaux sculptés, les gargouilles ou la peinture murale représentant une chasse médiévale.
54
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
55
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
56
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Peinture murale représentant une chasse médiévale.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Peinture murale représentant une chasse médiévale.
57
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Peinture murale représentant une chasse médiévale.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Peinture murale représentant une chasse médiévale.
58
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Peinture murale représentant une chasse médiévale.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Peinture murale représentant une chasse médiévale.
59
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
60
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
61
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
62
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
63
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Noémie. Etude de Maurice Bergès (1865-1926).
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Noémie. Etude de Maurice Bergès (1865-1926). Huile sur toile.
64
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Miroir décoré. Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Miroir décoré. Huile sur toile.
65
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Exercice en chambre. En scène.
Maurice Bergès (1865-1926)
Aquarelle et encre sur papier.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Exercice en chambre. En scène. Maurice Bergès (1865-1926) Aquarelle et encre sur papier.
66
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Fleur d'Epine chez Bradamante.
Etude de Maurice Bergès (1865-1926).
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Fleur d'Epine chez Bradamante. Etude de Maurice Bergès (1865-1926). Huile sur toile.
67
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Les chasseresses. Tancrède Bastet (1858-1942).
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Les chasseresses. Tancrède Bastet (1858-1942). Huile sur toile.
68
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Aristide Bergès intègre l'Ecole centrale des Arts et Manufactures à 16 ans. Dans cette grande école d'ingénieurs civils récemment créée, il reçoit une formation riche et éclectique. Ceci lui permettra de s'intéresser tant à l'hydraulique, à la papeterie, aux machines à vapeur, qu'à des inventions plus fantaisistes.
Il sort second de sa promotion en 1852, avec un diplôme d'ingénieur chimiste, et revient à Lorp dans l'intention de travailler avec son père à la papeterie.
 En 1846, l'Allemand Voelter avait mis au point le défibreur, machine nouvelle permettant de fabriquer de la pâte à papier
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Aristide Bergès intègre l'Ecole centrale des Arts et Manufactures à 16 ans. Dans cette grande école d'ingénieurs civils récemment créée, il reçoit une formation riche et éclectique. Ceci lui permettra de s'intéresser tant à l'hydraulique, à la papeterie, aux machines à vapeur, qu'à des inventions plus fantaisistes. Il sort second de sa promotion en 1852, avec un diplôme d'ingénieur chimiste, et revient à Lorp dans l'intention de travailler avec son père à la papeterie. En 1846, l'Allemand Voelter avait mis au point le défibreur, machine nouvelle permettant de fabriquer de la pâte à papier "mécanique", faite à partir du bois et non plus de chiffons. En 1864, Aristide Bergès dépose le brevet d’un défibreur à pression hydraulique qui va rapidement remplacer l'appareil de Voelter. L'amélioration consiste à mettre en place des pistons hydrauliques, ce qui évite de devoir donner régulièrement un tour de vis pour pousser le bois vers la râpe.
69
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
70
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>Bâche de turbine servant à éviter les projections d'eau. Fac-similé en résine. <br> Etudiant à l'Ecole centrale, Aristide Bergès s'était intéressé aux turbines et avait proposé, en devoir de vacances, des modifications de la turbine inventée par Benoît Fourneyron en 1827.
Avec cette innovation, Fourneyron permettait le passage de la roue en bois à la roue métallique d'où dériveront tous les modèles de turbines, dont la turbine-parapluie dessinée par Aristide Bergès pour son usine.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Bâche de turbine servant à éviter les projections d'eau. Fac-similé en résine.
Etudiant à l'Ecole centrale, Aristide Bergès s'était intéressé aux turbines et avait proposé, en devoir de vacances, des modifications de la turbine inventée par Benoît Fourneyron en 1827. Avec cette innovation, Fourneyron permettait le passage de la roue en bois à la roue métallique d'où dériveront tous les modèles de turbines, dont la turbine-parapluie dessinée par Aristide Bergès pour son usine.
71
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Manomètre décoratif de l'entreprise Joya.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Manomètre décoratif de l'entreprise Joya.
72
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Pour faire fonctionner sa râperie de bois, Aristide Bergès installe en 1869 une première conduite forcée de haute chute de 200 mètres de dénivelé. Elle actionne deux défibreurs, grâce à une turbine adaptée par ses soins au torrent de Lancey. C'est l'une des toutes premières hautes chutes en France. Malgré le débit modeste du torrent de Lancey, elle permet d'obtenir une force mécanique puissante pour l'époque (500 cv).
Son installation apparaît comme un véritable défi :
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Pour faire fonctionner sa râperie de bois, Aristide Bergès installe en 1869 une première conduite forcée de haute chute de 200 mètres de dénivelé. Elle actionne deux défibreurs, grâce à une turbine adaptée par ses soins au torrent de Lancey. C'est l'une des toutes premières hautes chutes en France. Malgré le débit modeste du torrent de Lancey, elle permet d'obtenir une force mécanique puissante pour l'époque (500 cv). Son installation apparaît comme un véritable défi : "Tout le monde est effrayé de la formidable pression dans un seul tuyau" écrit Marmonier à Bergès. Mais si la chance lui sourit, Aristide Bergès disposait déjà à cette époque de matériaux, comme l'acier, dotés de propriétés physiques améliorées. En France, les tout premiers essais ont été faits pour actionner des défibreurs de papeterie qui exigeaient de grandes puissances. En Isère, Aristide Bergès, Amable Matussière et Alfred Fredet en sont les précurseurs.
73
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre de Mucha. Mucha et l'Art nouveau.
Alfons Mucha (1860-1939), peintre et dessinateur tchèque établi à Paris en 1888, est l'un des chefs de file de l'Art nouveau.
Ce courant artistique est apparu à la fin du XIXe siècle. Issu du mouvement
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre de Mucha. Mucha et l'Art nouveau. Alfons Mucha (1860-1939), peintre et dessinateur tchèque établi à Paris en 1888, est l'un des chefs de file de l'Art nouveau. Ce courant artistique est apparu à la fin du XIXe siècle. Issu du mouvement "Arts and Crafts", il est né tout à la fois d'une nécessité de rupture avec l'historicisme en vogue et d'une volonté d'élaborer un nouveau répertoire ornemental puisant sa source d'inspiration dans la nature.
74
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
75
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
76
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Armoires, dites tchèques, probablement réalisées pour évoquer les meubles peints de style slave.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Armoires, dites tchèques, probablement réalisées pour évoquer les meubles peints de style slave.
77
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> L'hippodrome Bd de Clichy Manuel Orazi (1860-1934)
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
L'hippodrome Bd de Clichy Manuel Orazi (1860-1934)
78
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Papier peint sanitary, Art nouveau, au motif de pavots stylisés.
Bordures haute et basse identiques, imitant la céramique murale, au motif de blasons et fleurs.
Impression au cylindre de cuivre gravé en creux. Wallpaper Manufacturers Ltd (Grande-Bretagne), 1901
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier peint sanitary, Art nouveau, au motif de pavots stylisés. Bordures haute et basse identiques, imitant la céramique murale, au motif de blasons et fleurs. Impression au cylindre de cuivre gravé en creux. Wallpaper Manufacturers Ltd (Grande-Bretagne), 1901
79
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
80
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre de Marguerite. Par la porte, on aperçoit le papier peint Art nouveau, Les Iris.
Manufacture Buzin, Paris, 1897-1898.
Dessin de Félix Aubert, artiste décorateur.
Papier continu, fond mat, impression mécanique, 7 couleurs.
Il est l’un des papiers peints Art nouveau les plus remarquables de la maison. Il s’agit de la composition Les Iris créée par Félix Aubert, artiste décorateur qui collabore régulièrement avec l’industrie du textile et du papier peint. Ce motif abondamment diffusé, a fait l’objet d’une version textile. Particulièrement apprécié par les Bergès, il était visible dans trois endroits différents de la maison.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre de Marguerite. Par la porte, on aperçoit le papier peint Art nouveau, Les Iris. Manufacture Buzin, Paris, 1897-1898. Dessin de Félix Aubert, artiste décorateur. Papier continu, fond mat, impression mécanique, 7 couleurs. Il est l’un des papiers peints Art nouveau les plus remarquables de la maison. Il s’agit de la composition Les Iris créée par Félix Aubert, artiste décorateur qui collabore régulièrement avec l’industrie du textile et du papier peint. Ce motif abondamment diffusé, a fait l’objet d’une version textile. Particulièrement apprécié par les Bergès, il était visible dans trois endroits différents de la maison.
81
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre de Marguerite. La vision d'Aristide Bergès.
 Alfons Mucha (1860-1939).
Pastel, 1902.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre de Marguerite. La vision d'Aristide Bergès. Alfons Mucha (1860-1939). Pastel, 1902.
82
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre de Marguerite. La Houille Blanche. 
Gaston Bussière (1862-1928).
Huile sur toile, 1902.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre de Marguerite. La Houille Blanche. Gaston Bussière (1862-1928). Huile sur toile, 1902.
83
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre de Marguerite. La fée des glaciers. 
Gaston Bussière (1862-1928).
Huile sur bois, 1902.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre de Marguerite. La fée des glaciers. Gaston Bussière (1862-1928). Huile sur bois, 1902.
84
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre de Marguerite. Papier peint Art nouveau à motif de pavots.
Manufacture Isidore Leroy, Paris, 1898-1899.
Dessin de Régereau pour la bordure.
Papier continu, fond mat, impression mécanique.
Motif de prédilection de l’Art nouveau, le pavot est ici représenté à différents stades de sa floraison, renvoyant au cycle de la vie. Le choix du pavot, symbole du sommeil, et la douceur des coloris pastel s’accordent ici avec l’affectation de cet espace qui était la chambre de Marguerite Bergès, fille d’Aristide
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre de Marguerite. Papier peint Art nouveau à motif de pavots. Manufacture Isidore Leroy, Paris, 1898-1899. Dessin de Régereau pour la bordure. Papier continu, fond mat, impression mécanique. Motif de prédilection de l’Art nouveau, le pavot est ici représenté à différents stades de sa floraison, renvoyant au cycle de la vie. Le choix du pavot, symbole du sommeil, et la douceur des coloris pastel s’accordent ici avec l’affectation de cet espace qui était la chambre de Marguerite Bergès, fille d’Aristide
85
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Atelier de Marguerite.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Atelier de Marguerite.
86
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Atelier de Marguerite. Au cours des années 1880, Aristide Bergès branche une génératrice sur l'axe de l'une de ses turbines réalisant ainsi, dans sa propre usine, le passage de l'énergie mécanique à l'énergie hydro-électrique.
Ayant emprunté à Cavour l'expression de
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Atelier de Marguerite. Au cours des années 1880, Aristide Bergès branche une génératrice sur l'axe de l'une de ses turbines réalisant ainsi, dans sa propre usine, le passage de l'énergie mécanique à l'énergie hydro-électrique. Ayant emprunté à Cavour l'expression de "Carbone bianco", afin d'imager les ressources énergétiques constituées par l'eau des glaciers, il se fait le promoteur de la "Houille blanche", en utilisant dès 1878 cette formule qu'il popularisera ensuite lors des foires et expositions auxquelles il participe.
87
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Atelier de Marguerite. Dans un premier temps, Aristide Bergès utilise l'énergie hydroélectrique pour éclairer son usine, transformant ainsi les rythmes de travail.
Des équipes sont organisées en deux groupes de 12 heures et l'usine fonctionne 24 heures sur 24.
Mais il prend rapidement conscience des nombreux autres usages qu'il peut en faire. Il utilise notamment cette nouvelle énergie pour le blanchiment électrochimique de la pâte à papier, puis, en 1883, pour sa première machine à papier.
La démonstration du transport d'électricité, faite par Deprez, entre Jarrie et Grenoble en 1883, ainsi que la fourniture de plus en plus importante d'électricité à Lancey et aux communes voisines, l'incite à installer une centrale dans son usine en 1892.
Cette centrale lui permet non seulement de distribuer l'électricité alentour, mais surtout de fournir une partie de l'énergie électrique nécessaire à la toute nouvelle Compagnie du Tramway de Grenoble à Chapareillan.
Pour gérer la distribution d'électricité, il crée en 1898 la Société d'éclairage électrique du Grésivaudan qui va alimenter la plupart des communes autour de Villard-Bonnot et jusqu'à La Tronche.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Atelier de Marguerite. Dans un premier temps, Aristide Bergès utilise l'énergie hydroélectrique pour éclairer son usine, transformant ainsi les rythmes de travail. Des équipes sont organisées en deux groupes de 12 heures et l'usine fonctionne 24 heures sur 24. Mais il prend rapidement conscience des nombreux autres usages qu'il peut en faire. Il utilise notamment cette nouvelle énergie pour le blanchiment électrochimique de la pâte à papier, puis, en 1883, pour sa première machine à papier. La démonstration du transport d'électricité, faite par Deprez, entre Jarrie et Grenoble en 1883, ainsi que la fourniture de plus en plus importante d'électricité à Lancey et aux communes voisines, l'incite à installer une centrale dans son usine en 1892. Cette centrale lui permet non seulement de distribuer l'électricité alentour, mais surtout de fournir une partie de l'énergie électrique nécessaire à la toute nouvelle Compagnie du Tramway de Grenoble à Chapareillan. Pour gérer la distribution d'électricité, il crée en 1898 la Société d'éclairage électrique du Grésivaudan qui va alimenter la plupart des communes autour de Villard-Bonnot et jusqu'à La Tronche.
88
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre d'Aristide.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre d'Aristide.
89
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre d'Aristide. Papier peint Art nouveau, au motif de lys entourés de fleurs, sur un fond de fines branches. Dessin de Charles Ruffly.
Bordures haute et basse, au motif de cercles et de feuillages entre deux galons.
Impression au cylindre.
Manufacture J. Zuber et Cie (Rixheim), 1898.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre d'Aristide. Papier peint Art nouveau, au motif de lys entourés de fleurs, sur un fond de fines branches. Dessin de Charles Ruffly. Bordures haute et basse, au motif de cercles et de feuillages entre deux galons. Impression au cylindre. Manufacture J. Zuber et Cie (Rixheim), 1898.
90
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre d'Aristide. Le Printemps, L'Eté, L'Automne, L'Hiver.
Reproduction des dessus-de porte peints par Alfons Mucha et vendus en 1973 lors d'une vente publique.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre d'Aristide. Le Printemps, L'Eté, L'Automne, L'Hiver. Reproduction des dessus-de porte peints par Alfons Mucha et vendus en 1973 lors d'une vente publique.
91
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre d'Aristide. Le Printemps, L'Eté, L'Automne, L'Hiver.
Reproduction des dessus-de porte peints par Alfons Mucha et vendus en 1973 lors d'une vente publique.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre d'Aristide. Le Printemps, L'Eté, L'Automne, L'Hiver. Reproduction des dessus-de porte peints par Alfons Mucha et vendus en 1973 lors d'une vente publique.
92
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre d'Aristide. Le Printemps, L'Eté, L'Automne, L'Hiver.
Reproduction des dessus-de porte peints par Alfons Mucha et vendus en 1973 lors d'une vente publique.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre d'Aristide. Le Printemps, L'Eté, L'Automne, L'Hiver. Reproduction des dessus-de porte peints par Alfons Mucha et vendus en 1973 lors d'une vente publique.
93
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre d'Aristide. Le Printemps, L'Eté, L'Automne, L'Hiver.
Reproduction des dessus-de porte peints par Alfons Mucha et vendus en 1973 lors d'une vente publique.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre d'Aristide. Le Printemps, L'Eté, L'Automne, L'Hiver. Reproduction des dessus-de porte peints par Alfons Mucha et vendus en 1973 lors d'une vente publique.
94
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre d'Aristide. La Science éclairant le monde. Marcel Début (1865-1933). Bronze, 1903. Sur le socle : Au père de l'ouvrier, A. Gergès, 4 7bre 1903. Les ouvriers reconnaissants.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre d'Aristide. La Science éclairant le monde. Marcel Début (1865-1933). Bronze, 1903. Sur le socle : Au père de l'ouvrier, A. Gergès, 4 7bre 1903. Les ouvriers reconnaissants.
95
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Chambre d'Aristide. L’Automatique.
Alfons Mucha (1860-1939).
Variante de l'affiche Rêverie pour le papier photographique Bergès, réalisée entre 1897 et 1902
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Chambre d'Aristide. L’Automatique. Alfons Mucha (1860-1939). Variante de l'affiche Rêverie pour le papier photographique Bergès, réalisée entre 1897 et 1902
96
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Verdun.
Maurice Bergès (1865-1926).
Huile sur toile, vers 1915.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Verdun. Maurice Bergès (1865-1926). Huile sur toile, vers 1915.
97
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
98
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Bibliothèque. Armoire bibliothèque
Meuble provenant de l'ancienne bibliothèque de Lancey, créée par Aristide et Maurice Bergès.
Chêne, début XXe siècle.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Bibliothèque. Armoire bibliothèque Meuble provenant de l'ancienne bibliothèque de Lancey, créée par Aristide et Maurice Bergès. Chêne, début XXe siècle.
99
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Bibliothèque. Dessus-de-porte peints : Brutus,
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Bibliothèque. Dessus-de-porte peints : Brutus,
100
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Bibliothèque. 
Junon,
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Bibliothèque. Junon,
101
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Bibliothèque. Antinous. Huile sur bois.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Bibliothèque. Antinous. Huile sur bois.
102
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Bibliothèque. Papier peint néo-rococo à motif de bouquets de roses.
Manufacture Jules Turquetil & Cie, Paris, 1897-1900 I Papier continu, impression mécanique.
Avec ses bouquets de roses et feuilles d’acanthes, ce papier peint est d’inspiration néo-rococo. Il est accompagné de bordures haute et basse assorties, au motif de roses et volutes entre deux galons.
 <br>Moulages en plâtre.
De gauche à droite : Tête de l'Apollon du Belvédère, Tête de l'Agrippa de Gabies, Tête antique.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Bibliothèque. Papier peint néo-rococo à motif de bouquets de roses. Manufacture Jules Turquetil & Cie, Paris, 1897-1900 I Papier continu, impression mécanique. Avec ses bouquets de roses et feuilles d’acanthes, ce papier peint est d’inspiration néo-rococo. Il est accompagné de bordures haute et basse assorties, au motif de roses et volutes entre deux galons.
Moulages en plâtre. De gauche à droite : Tête de l'Apollon du Belvédère, Tête de l'Agrippa de Gabies, Tête antique.
103
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Andromède.
Etude de Maurice Bergès (1865-1926).
Huile sur toile.

Le matin.
Etude de Maurice Bergès (1865-1926).
Huile sur toile.

Roger et Angélique
Etude de Maurice Bergès (1865-1926)
Huile sur toile.

Médée et Jason.
Etude de Maurice Bergès (1865-1926).
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Andromède. Etude de Maurice Bergès (1865-1926). Huile sur toile. Le matin. Etude de Maurice Bergès (1865-1926). Huile sur toile. Roger et Angélique Etude de Maurice Bergès (1865-1926) Huile sur toile. Médée et Jason. Etude de Maurice Bergès (1865-1926). Huile sur toile.
104
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Athéna.
Etude de Maurice Bergès (1865-1926).
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Athéna. Etude de Maurice Bergès (1865-1926). Huile sur toile.
105
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Les trois Grâces
Esquisse de Maurice Bergès (1865-1926)
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Les trois Grâces Esquisse de Maurice Bergès (1865-1926) Huile sur toile.
106
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> La lutte.
La chasse.
Etudes de Maurice Bergès (1865-1926)
Ces toiles font partie d’une série de six intitulée La vie des bergères
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
La lutte. La chasse. Etudes de Maurice Bergès (1865-1926) Ces toiles font partie d’une série de six intitulée La vie des bergères Huile sur toile.
107
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Eve cueillant la pomme. 
Maurice Bergès (1865-1926).
Etude pour le tableau admis au Salon de la Société des artistes français en 1905 (cette œuvre a brûlé par la suite)
Huile sur carton, vers 1905.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Eve cueillant la pomme. Maurice Bergès (1865-1926). Etude pour le tableau admis au Salon de la Société des artistes français en 1905 (cette œuvre a brûlé par la suite) Huile sur carton, vers 1905.
108
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Le bain de Diane.
Etude de Maurice Bergès (1865-1926).
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Le bain de Diane. Etude de Maurice Bergès (1865-1926). Huile sur toile.
109
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Les jardins d'Armide
Etude de Maurice Bergès (1865-1926)
Huile sur toile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Les jardins d'Armide Etude de Maurice Bergès (1865-1926) Huile sur toile.
110
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Dessus-de-porte. Vase au perroquet.
Manufacture Hartmann Risler & Cie, Mulhouse (Haut-Rhin), 1795-1796 Dessin de Joseph-Laurent Malaine.
Papier rabouté, fond mat, impression à la planche, plus de 30 couleurs Coll. Musée du Papier peint, Rixheim.
Ce dessus-de-porte est l’œuvre du peintre flamand Joseph-Laurent Malaine. Celui-ci vient de quitter la manufacture des Gobelins pour Mulhouse où il travaille pour le tissu imprimé et le papier peint.
Roses, pavots, tulipes flammées, iris, capucines sont ici réunis dans un somptueux vase de bronze. Avec une palette de trente couleurs, la composition présente un rendu proche de la peinture à l’huile.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Dessus-de-porte. Vase au perroquet. Manufacture Hartmann Risler & Cie, Mulhouse (Haut-Rhin), 1795-1796 Dessin de Joseph-Laurent Malaine. Papier rabouté, fond mat, impression à la planche, plus de 30 couleurs Coll. Musée du Papier peint, Rixheim. Ce dessus-de-porte est l’œuvre du peintre flamand Joseph-Laurent Malaine. Celui-ci vient de quitter la manufacture des Gobelins pour Mulhouse où il travaille pour le tissu imprimé et le papier peint. Roses, pavots, tulipes flammées, iris, capucines sont ici réunis dans un somptueux vase de bronze. Avec une palette de trente couleurs, la composition présente un rendu proche de la peinture à l’huile.
111
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Papier peint, tout un art !
Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019. <br> Fleurs des champs et des jardins. <br>
Destiné à embellir les murs, le papier peint exulte dans l’art du motif, de la couleur et de matière. Parmi les motifs les plus courants, celui de la fleur traverse les modes. Belle, subtile, colorée, cette dernière se prête à merveille au jeu de la composition. Elle permet des combinaisons variées, bien lisibles et adaptées à la planéité des murs. Elle s’adapte à l’étroitesse des lés qui doivent se raccorder latéralement, interdisant ainsi l’usage de motifs larges et amples.
De la fin du XVIIIe siècle jusqu’aux années 1890, la fleur naturelle, qu’elle soit des jardins ou des champs, honore les murs. La rose triomphe au milieu du XIXe siècle et sous le Second Empire, mais la mode des jardins d’hiver incite également les fabricants à imaginer une flore riche et foisonnante aux colorations somptueuses.
En réaction à cet art naturaliste, le mouvement artistique anglais Arts and Crafts puis celui de l’Art Nouveau introduisent, dans la dernière décennie du XIXe siècle, une esthétique nouvelle basée sur une stylisation poussée des motifs et de leur représentation en deux dimensions. Cette tendance se poursuit dans les années 1925 avec le style Art déco, de façon encore plus exubérante et décorative.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier peint, tout un art ! Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019.
Fleurs des champs et des jardins.
Destiné à embellir les murs, le papier peint exulte dans l’art du motif, de la couleur et de matière. Parmi les motifs les plus courants, celui de la fleur traverse les modes. Belle, subtile, colorée, cette dernière se prête à merveille au jeu de la composition. Elle permet des combinaisons variées, bien lisibles et adaptées à la planéité des murs. Elle s’adapte à l’étroitesse des lés qui doivent se raccorder latéralement, interdisant ainsi l’usage de motifs larges et amples. De la fin du XVIIIe siècle jusqu’aux années 1890, la fleur naturelle, qu’elle soit des jardins ou des champs, honore les murs. La rose triomphe au milieu du XIXe siècle et sous le Second Empire, mais la mode des jardins d’hiver incite également les fabricants à imaginer une flore riche et foisonnante aux colorations somptueuses. En réaction à cet art naturaliste, le mouvement artistique anglais Arts and Crafts puis celui de l’Art Nouveau introduisent, dans la dernière décennie du XIXe siècle, une esthétique nouvelle basée sur une stylisation poussée des motifs et de leur représentation en deux dimensions. Cette tendance se poursuit dans les années 1925 avec le style Art déco, de façon encore plus exubérante et décorative.
112
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Papier peint, tout un art !
Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019. <br>Papier peint à motif de chinoiserie.
Manufacture Réveillon, Paris, vers 1789.
Papier rabouté, sans fond, impression à la planche, 8 couleurs.
Coll. Musée du Papier peint, Rixheim.
Le raffinement caractérise cette composition d'inspiration chinoise. De fines guirlandes de fleurs rejoignent de petits îlots flottants. Un personnage est assis sous un parasol près d'un escalier, dans un environnement végétal constitué de bosquets et d'arbres en fleurs.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier peint, tout un art ! Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019.
Papier peint à motif de chinoiserie. Manufacture Réveillon, Paris, vers 1789. Papier rabouté, sans fond, impression à la planche, 8 couleurs. Coll. Musée du Papier peint, Rixheim. Le raffinement caractérise cette composition d'inspiration chinoise. De fines guirlandes de fleurs rejoignent de petits îlots flottants. Un personnage est assis sous un parasol près d'un escalier, dans un environnement végétal constitué de bosquets et d'arbres en fleurs.
113
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Papier dominoté, À Paris chez les Associé n°157
Papier vergé en feuille, sans fond, imprimé en noir, 5 couleurs au pochoir, vers 1770 Coll. Musée du Papier peint, Rixheim.
D'abord monochromes puis colorés, les papiers dominotés connaissent un certain succès au XVIIIe siècle. Leur répertoire décoratif est large : damiers, losanges, rayures, fleurs, fruits, animaux et personnages.
Ils recouvrent les murs des petits espaces d'habitation mais garnissent aussi des paravents, des intérieurs d'armoires, de placards, de meubles et de coffrets. Ils sont pareillement utilisés comme couverture de boîtes ou de livres.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier dominoté, À Paris chez les Associé n°157 Papier vergé en feuille, sans fond, imprimé en noir, 5 couleurs au pochoir, vers 1770 Coll. Musée du Papier peint, Rixheim. D'abord monochromes puis colorés, les papiers dominotés connaissent un certain succès au XVIIIe siècle. Leur répertoire décoratif est large : damiers, losanges, rayures, fleurs, fruits, animaux et personnages. Ils recouvrent les murs des petits espaces d'habitation mais garnissent aussi des paravents, des intérieurs d'armoires, de placards, de meubles et de coffrets. Ils sont pareillement utilisés comme couverture de boîtes ou de livres.
114
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Papier peint, tout un art !
Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019. <br> Papier peint à motif de raisins et de fruits.
Société française des Papiers peints, Balagny-sur-Thérain (Oise), 1925.
Papier continu, fond gris clair, impression mécanique, 4 couleurs dont poudre dorée.
Coll. Bibliothèque Forney, Paris.
Les fruits remplacent ici les fleurs. Les motifs sont rehaussés de poudre dorée qui donne à la composition un aspect précieux. L'art naturaliste du XIXe siècle
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier peint, tout un art ! Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019.
Papier peint à motif de raisins et de fruits. Société française des Papiers peints, Balagny-sur-Thérain (Oise), 1925. Papier continu, fond gris clair, impression mécanique, 4 couleurs dont poudre dorée. Coll. Bibliothèque Forney, Paris. Les fruits remplacent ici les fleurs. Les motifs sont rehaussés de poudre dorée qui donne à la composition un aspect précieux. L'art naturaliste du XIXe siècle
115
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Papier peint, tout un art !
Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019. <br> Paravent de quatre feuilles à décor de papier peint panoramique Palais Royal.
Manufacture inconnue, France, 1810-1820.
Papier rabouté, fond mat, impression à la planche, 5 couleurs.
Coll. Musée du Papier peint, Rixheim.
L’usage de paravents en papier peint est courant aux XVIIIe et XIXe siècles. Chaque feuille présente une composition similaire: aplat de couleur bleue en partie basse, scène en camaïeu de gris au centre, arcade de feuillage en partie haute, le tout flanqué de fines colonnettes autour desquelles vient s’enrouler une branche de feuillage. Les quatre lés assemblés sont une partie d’un panoramique de vingt lés, représentation amusante et vivante des jardins du Palais Royal à Paris.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier peint, tout un art ! Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019.
Paravent de quatre feuilles à décor de papier peint panoramique Palais Royal. Manufacture inconnue, France, 1810-1820. Papier rabouté, fond mat, impression à la planche, 5 couleurs. Coll. Musée du Papier peint, Rixheim. L’usage de paravents en papier peint est courant aux XVIIIe et XIXe siècles. Chaque feuille présente une composition similaire: aplat de couleur bleue en partie basse, scène en camaïeu de gris au centre, arcade de feuillage en partie haute, le tout flanqué de fines colonnettes autour desquelles vient s’enrouler une branche de feuillage. Les quatre lés assemblés sont une partie d’un panoramique de vingt lés, représentation amusante et vivante des jardins du Palais Royal à Paris.
116
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Papier peint, tout un art !
Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019. <br> L’art de l’imitation. Indiennes, soieries, damas.
Dès le XVIIIe siècle, les fabricants de papiers peints cherchent à imiter les tissus d’ameublement, alors réservés à l*aristocratie car très coûteux. Les nombreux brevets d’invention déposés entre la fin du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle, témoignent d’une véritable dynamique en matière d’innovation et de perfectionnement dans ce domaine.
Les productions se diversifient et offrent des rendus, des textures et des modelés de plus en plus subtils et réalistes qui répondent aux demandes d’une bourgeoisie éprise d’un luxe ostentatoire, à moindre coût
L’impression en “tontisse” mise au point au début du XVIIIe siècle, permet l’imitation des velours de Gêne, alors réputés; l’impression en taille-douce, celle de tulle ou de tapisserie. Les fonds irisés (dégradés) ouvrent la voie à la copie des soieries lyonnaises, en restituant leur aspect soyeux et vibrant. Enfin, les techniques de lissage, satinage et gaufrage apportent brillance, reflet et profondeur aux motifs de damas, passementerie, broderies ou autres étoffes façonnées.
Grâce à leur savoir-faire, les manufactures parisiennes Jean-Baptiste Réveillon (1753-1792), joseph Dufour (1797-1822) et Paul (1863-1898), acquièrent une solide réputation dans cet art de l'imitation.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier peint, tout un art ! Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019.
L’art de l’imitation. Indiennes, soieries, damas. Dès le XVIIIe siècle, les fabricants de papiers peints cherchent à imiter les tissus d’ameublement, alors réservés à l*aristocratie car très coûteux. Les nombreux brevets d’invention déposés entre la fin du XVIIIe et le milieu du XIXe siècle, témoignent d’une véritable dynamique en matière d’innovation et de perfectionnement dans ce domaine. Les productions se diversifient et offrent des rendus, des textures et des modelés de plus en plus subtils et réalistes qui répondent aux demandes d’une bourgeoisie éprise d’un luxe ostentatoire, à moindre coût L’impression en “tontisse” mise au point au début du XVIIIe siècle, permet l’imitation des velours de Gêne, alors réputés; l’impression en taille-douce, celle de tulle ou de tapisserie. Les fonds irisés (dégradés) ouvrent la voie à la copie des soieries lyonnaises, en restituant leur aspect soyeux et vibrant. Enfin, les techniques de lissage, satinage et gaufrage apportent brillance, reflet et profondeur aux motifs de damas, passementerie, broderies ou autres étoffes façonnées. Grâce à leur savoir-faire, les manufactures parisiennes Jean-Baptiste Réveillon (1753-1792), joseph Dufour (1797-1822) et Paul (1863-1898), acquièrent une solide réputation dans cet art de l'imitation.
117
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Papier peint, tout un art !
Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019. <br> Papier peint à motif d'indienne. La Danse des noirs.
Manufacture Réveillon, Paris, 1787.
Papier rabouté, sans fond, impression à ta planche, 6 couleurs Coll Musée du Papier peint, Rixheim.
Importés des Indes dès la fin du XVIIe siècle, les chintz ou indiennes sont des cotonnades à motifs peints, très à la mode en Europe au XVIIIe siècle.
La manufacture Oberkampf à Jouy-en-Josas, près de Paris, se distingue dans la fabrication de ce produit de luxe connu sous le nom de toile de Jouy.
Ce papier peint reprend le dessin d’une toile de Jouy créée en 1784. Cinq personnages au visage coloré font la ronde autour d’un palmier, accompagnés d’un musicien. La présence des deux drapeaux et du bonnet au sommet de l’arbre laisserait penser qu’il s’agit là d’une scène d’affranchissement d’esclaves. Le décor composé d’arbres exotiques, d'une hutte et d’un pécheur sur une pirogue, contribue à situer cette scène dans une contrée tropicale.
Pour donner l’illusion de la toile, le motif a été imprimé directement sur le papier brut, sans coloris de fond.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier peint, tout un art ! Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019.
Papier peint à motif d'indienne. La Danse des noirs. Manufacture Réveillon, Paris, 1787. Papier rabouté, sans fond, impression à ta planche, 6 couleurs Coll Musée du Papier peint, Rixheim. Importés des Indes dès la fin du XVIIe siècle, les chintz ou indiennes sont des cotonnades à motifs peints, très à la mode en Europe au XVIIIe siècle. La manufacture Oberkampf à Jouy-en-Josas, près de Paris, se distingue dans la fabrication de ce produit de luxe connu sous le nom de toile de Jouy. Ce papier peint reprend le dessin d’une toile de Jouy créée en 1784. Cinq personnages au visage coloré font la ronde autour d’un palmier, accompagnés d’un musicien. La présence des deux drapeaux et du bonnet au sommet de l’arbre laisserait penser qu’il s’agit là d’une scène d’affranchissement d’esclaves. Le décor composé d’arbres exotiques, d'une hutte et d’un pécheur sur une pirogue, contribue à situer cette scène dans une contrée tropicale. Pour donner l’illusion de la toile, le motif a été imprimé directement sur le papier brut, sans coloris de fond.
118
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Papier peint, tout un art !
Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019. <br> Papier peint à motif de damas.
Manufacture Réveillon, Paris, 1781.
Papier rabouté, fond lissé, impression à la planche, 2 couleurs Coll. Musée du Papier peint, Rixheim.
Ce motif de damas reprend un modèle de soierie lyonnaise. Il a été imprimé par la manufacture Jean-Baptiste Réveillon à Paris, alors très réputée, qui devient manufacture royale en 1783.
Le lissage donne ici l'illusion de l'aspect brillant de la soie. Cette opération consiste à polir, sur toute ta surface, l’envers du papier avec une pierre d’agate ou un galet de cuivre.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier peint, tout un art ! Fin XVIIIe - début XXe siècle, du 3 mai au 3 novembre 2019.
Papier peint à motif de damas. Manufacture Réveillon, Paris, 1781. Papier rabouté, fond lissé, impression à la planche, 2 couleurs Coll. Musée du Papier peint, Rixheim. Ce motif de damas reprend un modèle de soierie lyonnaise. Il a été imprimé par la manufacture Jean-Baptiste Réveillon à Paris, alors très réputée, qui devient manufacture royale en 1783. Le lissage donne ici l'illusion de l'aspect brillant de la soie. Cette opération consiste à polir, sur toute ta surface, l’envers du papier avec une pierre d’agate ou un galet de cuivre.
119
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center> Papier peint en arabesques (panneau).
Manufacture Réveillon, Paris, vers 1790.
Papier rabouté, impression à la planche, plus de 20 couleurs.
Coll. Musée de la Révolution française, Domaine de Vizille.
Ce panneau faisait partie d’un décor complet qui ornait le salon d’un château de la vallée du Grésivaudan. Le principe du décor en arabesques est de s’adapter à des intérieurs et à des pratiques de poses diversifiées. Seize panneaux en arabesques entourés de galons et bordures, deux dessus-de-porte imprimés en grisaille, deux petits tableaux forment ici un élégant décor aux couleurs chatoyantes.
Le répertoire ornemental est composé de statues à l’antique, bas-reliefs, oiseaux, vases étrusques, masques, palmettes et bas-reliefs. Celui-ci est inspiré des découvertes archéologiques d’Herculanum et de Pompéi, alors récentes.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier peint en arabesques (panneau). Manufacture Réveillon, Paris, vers 1790. Papier rabouté, impression à la planche, plus de 20 couleurs. Coll. Musée de la Révolution française, Domaine de Vizille. Ce panneau faisait partie d’un décor complet qui ornait le salon d’un château de la vallée du Grésivaudan. Le principe du décor en arabesques est de s’adapter à des intérieurs et à des pratiques de poses diversifiées. Seize panneaux en arabesques entourés de galons et bordures, deux dessus-de-porte imprimés en grisaille, deux petits tableaux forment ici un élégant décor aux couleurs chatoyantes. Le répertoire ornemental est composé de statues à l’antique, bas-reliefs, oiseaux, vases étrusques, masques, palmettes et bas-reliefs. Celui-ci est inspiré des découvertes archéologiques d’Herculanum et de Pompéi, alors récentes.
120
<center>Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.</center>Papier peint Abbaye de Jumièges.
Manufacture Isidore Leroy, Paris, 1845.
Papier continu, fond bleu mauve irisé, impression à la planche, 8 couleurs Coll. Bibliothèque Forney, Paris.
Ce papier peint représente les ruines de l’abbaye de Jumièges en Normandie.
Sa composition étonnante traduit l’intérêt de cette période pour le Moyen Âge et son art. Le style gothique imprègne l’architecture, tout comme l’ornementation du mobilier de culte, dont la présence est pour le moins surprenante.
Villard-Bonnot : Maison Bergès et Musée de la Houille Blanche.
Papier peint Abbaye de Jumièges. Manufacture Isidore Leroy, Paris, 1845. Papier continu, fond bleu mauve irisé, impression à la planche, 8 couleurs Coll. Bibliothèque Forney, Paris. Ce papier peint représente les ruines de l’abbaye de Jumièges en Normandie. Sa composition étonnante traduit l’intérêt de cette période pour le Moyen Âge et son art. Le style gothique imprègne l’architecture, tout comme l’ornementation du mobilier de culte, dont la présence est pour le moins surprenante.
121