Porte de la cellule de l'abbé Sabattier, arrêté lors de la Commune,le 11 avril 1871 et fusillé le 26 mai 1871.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle dédiée à Saint Hippolyte. Statue de Jeanne d'Arc.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle St Jean et St Hyacinthe. St Hyacinthe ressuscite un noyé, par Johannot.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle St Jean et St Hyacinthe. Stetue de saint Jean l'évangéliste.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle St Jean et St Hyacinthe. St Hyacinthe échappe à un massacre, par Johannot.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. Entourée de quelques carmélites Sainte Thérèse reçoit le sacrement des malades, par Caminade, 1836.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. L'Extase de Sainte Thérèse revêtue de l’habit de l'ordre du Carmel qu'elle vient de réformer, par Langlois.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. Sainte Thérèse d'Avila par Decaisne 1836.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de de Sainte Thérèse d'Avila. L’Apparition de la Vierge à Thérèse par Langlois. Près du lit où sa mère vient de mourir, Thérèse, encore jeune se voue à la vierge Marie qui lui apparaît. Thérèse agenouillée dans une attitude d'intense ferveur accueille la Vierge entourée d'un halo de lumière, l'Enfant Jésus dans son bras droit, tandis que de l'autre elle bénit Thérèse.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Les chapelles latérales de gauche. Chapelle Sainte Geneviève. Ste Genevieve se consacre à Dieu, par Dejuinne.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Sainte Geneviève. Ste Geneviève guérit sa mère ou transportée au ciel, par E. Devéria. Eugène Devéria (1805- 1865) multiplie autour d'elle femmes, enfants et anges.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Sainte Geneviève. Sainte-Geneviève avec à ses pieds un chapelet et un livre de prière. Mme Denarain 1836. Cette chapelle fuit dédiée à Sainte-Geneviève en réparation de la transformation de l'église Sainte-Geneviève au Panthéon (1830)
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Sainte Geneviève. Glorification de Sainte-Geneviève par E. Devéria.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle St Joseph et St Philibert. St Philibert délivre un prisonnier, par Schnetz.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle est dédiée à Saint Joseph sans doute pour le préfet Joseph Gaspard comte de Chabrol qui joua un rôle important dans la construction de l'église et à Saint Philibert pour le préfet Claude Philibert Rambuteau qui lui succéda.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle St Joseph et St Philibert. St Philibert secourt un voyageur, par Schnetz.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Saint-Étienne. St ETIENNE accomplit sa mission de diacre. Il visite une malade veillée par sa fille aux yeux rougis par les larmes, par Champartin, 1836.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Saint-Étienne. Saint-Étienne, la palme du martyre dans la main droite, par Goyet, 1836. Cette chapelle rend hommage au curé de la paroisse de 1833 à 1881, l'abbé Etienne de Rolleau.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Saint-Étienne. St ETIENNE sous le regard haineux d'une jeune fille, est conduit par deux hommes au supplice de la lapidation que s'apprête à commencer une autre jeune fille, par Champartin, 1836.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle Saint-Étienne. Hommes et femmes lapident St ETIENNE à genoux demandant au Seigneur le pardon pour ses bourreaux, par Auguste Couder, 1836.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Les 4 chapelles d'angle. La chapelle de la Vierge dite aussi chapelle du mariage par Victor Orsel est en réfection. Victor Orsel mourut à la tâche dans cette chapelle commandée en 1833. Elle fut terminée en 1854 seulement par son ami et condisciple Victor Périn (1790-1874).
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de la Vierge.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de la Vierge.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. A gauche, nous voyons l'arbre de mort, lignam morlis, autour duquel est enroulé le serpent tentateur. A droite, l'arbre de vie, la croix, au pied de laquelle ont germé le blé et la vigne eucharistique. A gauche, en bas, Satan, jusque-là vainqueur est terrassé au pied d'un labarum portant une croix avec cette inscription : « le Christ est vainqueur, le Christ règne, le Christ commande! ». A droite, le juste ressuscite, de son tombeau nous voyons sortir Job. En haut, l'ange remet au fourreau l'épée dont il s'était armé au jour de la chute, pour expulser Adam et Eve du Paradis Terrestre et les empêcher d'y rentrer. En regard, ce sont les traits d'Orsel qu'on reconnaît dans cette figure souriante et amaigrie qui s'élève à demi enveloppée de son linceul, et dont le regard est empreint d'une espérance et d'une douceur touchante.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur, commandée en 1836 à Victor Périn, mais qui fut terminée par Faivre-Duffer (1837-1878) en 1875. La statue du Christ est l'œuvre d'Antoine Desbœufs (1793-1862).
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Pour la coupole. M. Périn a choisi pour thème cinq lignes d’une prose chantée par l’église le jour de la fête du Saint-Sacrement, écrite par saint Thomas d’Aquin. Dans l’arc placé au-dessus de l’autel (en haut), le Christ sort du tombeau. Les anges descendent, avec la trompette et le feu de l’encensoir. Dans l’arc opposé au précédent, nous voyons le Christ sur son trône déchirant les sceaux du livre de vie. Messagers de sa colère contre les pécheurs, deux anges descendent présentant l’eucharistie sous les deux espèces. A gauche, saint Pierre debout tient et montre les clés. Saint Jean et saint Matthieu, tenant chacun son Evangile, sont assis à ses côtés. En face, saint Paul debout montre la première épître aux Corinthiens. Près de lui, saint Marc et saint Luc tiennent leur Evangile. Dans ces deux compositions, l’auteur a voulu exprimer les bons récompensés. Au-dessus des quatre évangélislcs planent l'ange, l'aigle, le lion et le boeuf, alttributs de chacun des écrivains sacrés.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. La Cène. Devant une table, Jésus est debout : à gauche sont assis S. Pierre, S. Jacques le Mineur, S. Jacques le Majeur, S. Barthélémy, S. Jude et S. André ; à droite, S. Jean. S. Philippe, S. Mathieu, S. Simon, S. Thomas et Judas qui se lève en serrant un sac d'écus dans la main gauche. Ayant à couvrir quatre pendentifs, M. Périn ne pouvait se dispenser de peindre, outre la Foi, l’Espérance et la Charité, une quatrième vertu : il a choisi la Force morale. Pour la Foi, le Christ guérissant les aveugles et les sourds, à gauche ; pour la Force, le Christ couronné d’épines, un bourreau couronne le Christ d’épines, un autre lui donne le roseau, ils rient et l’injurient, à droite. Le visage du personnage principal respire le courage et la résignation.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Pour la Charité, à gauche, le Christ au tombeau, soutenu par saint Joseph d’Arimathie et saint Nicodème. De l’autre côté sont la sainte Vierge et sainte Magdeleine; debout, derrière le Christ, le disciple bien-aimé montre la couronne d’épines et les clous. Pour l’Espérance, la naissance du Christ dans l’étable entre le bœuf et l’âne. La sainte Vierge et saint Joseph adorent sa divinité. Derrière Jésus, un ange tient un lys, symbole de pureté.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. M. Périn a complété le développement de sa pensée en peignant sur les quatre pieds-droits de la chapelle des sujets purement humains. Au-dessous du pendentif de de la Charité, le riche reçoit le pèlerin, prépare son lit et lui lave les pieds. Un jeune homme donne au vieillard pauvre sa seconde tunique, le pauvre donne son morceau de pain à l’estropié, et regarde l’hostie qui est sur l’autel. Un homme amène devant l’autel celui qui voulait l’assassiner, et qui s’est repenti. Le prêtre partage entre eux le pain sacré comme gage de réconciliation. Un jeune homme soutient le mort, tandis que le prêtre prie le Seigneur, au bord de la fosse qu’il a creusée lui-même.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Au-dessous du pendentif de l’Espérance, une mère au pied d’un crucifix apprend à son fils à espérer et à se résigner; un prisonnier garrotté voit la liberté dans le ciel en recevant l’hostie des mains du prêtre; un évêque partage le pain divin entre le pauvre et le roi, tous deux chargés de soucis et de misère; abandonné de tous, un mourant se réfugie en Dieu.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Sous le pendentif de la Force, l’auteur a figuré la confession des fautes, le mépris des richesses, le mépris des douleurs. Agenouillé près du tribunal de la pénitence, un pécheur attend avec anxiété, tandis que le prêtre remet à celui qui s’est confessé et repenti la discipline dont il doit se frapper. Un chrétien plein de confiance dans l’Evangile refuse les richesses que le mahométan lui offre avec le Coran. Un jeune martyr sur le bûcher lève les yeux au ciel, et n’entend plus la voix du prêtre des gentils, qui lui présente la statue de Jupiter. Enfin, au sommet du pied-droit, le tombeau du martyr devient l’autel sur lequel Dieu lui-même s’offre en sacrifice.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Chapelle de l'Eucharistie et du Sacré-Cœur. Sous le pendentif de la Foi, un prêtre est à l'autel et se laveles mains avant de consacrer l'hostie, le prêtre, avant de prendre la sainte hostie, se détourne pour donner le baiser de paix à ses ministres, le prêtre élève l’hostie et la consacre, les acolytes soutiennent ses vêtemens et s’inclinent. En haut, le pape, tenant dans ses mains les saints Evangiles, élève ses regards vers le ciel et y puise ses inspirations et ses décrets
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes, peinte par Adolphe Roger (1800-1880) dont les références sont bien Masaccio et Fra Angelico. Élève du baron Gros, Adolphe Roger séjourne en Italie où il étudie les Primitifs italiens qu'il admire et auxquels il se réfère en employant, entre autres, les fonds d'or. Il est également marqué par l'influence des Nazaréens allemands, mouvement artistique naissant au début du XIXe siècle.
Deux autres peintres attachés à ce courant (Victor Orsel et Alphonse Périn) sont retenus avec lui en 1832 pour orner trois des chapelles de l'église.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. L'iconographie, très riche, se concentre sur le sacrement et la liturgie du baptême telle quelle était pratiquée au début du XIXe siècle : certains rites ont disparu de nos jours. Des personnages historiques liés à ce thème tel l'empereur romain Constantin ou le roi mérovingien Clovis, mais aussi des représentants de populations converties plus récemment au catholicisme en Amérique du Sud (Pérou) et en Afrique (Éthiopie) viennent étoffer ce programme et rappeler l'importance de ce sacrement, porte d'entrée dans la vie chrétienne. De haut en bas et de gauche à droite : la Trinité, Père, fils et Esprit, couronnent l'âme du nouveau baptisé qu'ils accueillent dans leur lumière. Le péché originel, le baptême du Christ, Adam et Eve chassés du paradis. A gauche, baptême d'un éthiopien. A droite, conversion ou baptême de Constantin par St Sylvestre.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Le Péché originel et le baptême du Christ. Habituellement, les artistes utilisent pour des décors religieux de cette ampleur la peinture à l'huile ou la fresque. Orsel et Roger considèrent ces procédés inadaptés à un climat trop humide : ils élaborent une technique spécifique capable de résister aux conditions climatiques de l'église, la peinture à la "cire froide". Cette dernière se veut comparable à la fresque par la matité et la fraîcheur de ses tons tout en conservant de la peinture à l'encaustique (ou cire chaude) le caractère hydrofugé propre à préserver leurs œuvres contre une éventuelle humidité des murs.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. le Baptême du Christ et Adam et Eve chassés du Paradis.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Cette chapelle abrite des fonts baptismaux en bronze. Saint Jean-Baptiste, sculpté par Francisque Duret (1804-1865), y est représenté debout sur la cuve. Le décor de la cuve est fait de têtes de brebis et de guirlandes.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. La coupole : en bas, la sagesse, à droite, l'ange gardien, à gauche, l'innocence et en haut, l'intelligence.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. A droite, l' exorcisme, lebaptême d'un péruvien par St François Solano, qui avait des dons divinatoires puisqu'il sut prédire la date de sa mort et le tremblement de terre qui dévasta le Pérou. A gauche, le sel de la sagesse, la conversion de Constantin par St Sylvestre. Dans l'azrcature, le baptême : l'effusion d'eau. A l'origine le baptisé était plongé dans l'eau, symbole de la mort de l'homme ancien et naissance de l'homme nouveau.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Humilité.
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La chapelle des baptêmes. Foi.
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La chapelle des baptêmes. Saint Jean
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La chapelle des baptêmes. saint Luc.
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La chapelle des baptêmes. Certains rites, qui ont disparu de nos jours, constituaient la liturgie du baptême au début du XIXe siècle. En haut, l'ange gardien. A gauche, l'exorcisme : le prêtre souffle sur la tête du bébé afin de chasser au loin le mal. Le peintre a représenté au-dessus l'ange du Mal, un serpent enroulé autour de lui, poursuivi par le bon ange qui tape dans les mains. A droite, la salive de l'intelligence : le prêtre mouille son doigt de salive et touche les oreilles et les narines de l'enfant.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. En haut, l'intelligence. A gauche, la salive de l’intelligence, le baptême de Clovis. A droite, remise du vêtement blanc, avec l'huile sainte, le signe de croix est tracé sur le crâne de l'enfant. Le baptême d’un éthiopien.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. A gauche, le baptême de Clovis par St Rémi, en présence de Ste Clotilde, avec intervention volatile de l'Esprit Saint qui bénit le Saint chrême et l'ampoule qui servira à oindre les rois de France! En bas, saint Marc.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. Saint Marc
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle des baptêmes. A droite, le baptême d’un éthiopien par St Philippe. Saint Matthieu
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La chapelle des baptêmes. Saint Matthieu.
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La chapelle de la Mort et de la Résurrection.
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La chapelle de la Mort et de la Résurrection.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle de la Mort et de la Résurrection.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
La chapelle de la Mort et de la Résurrection. La Mort de l'enfant. — Un enfant baptisé (il porte au cou une petite croix), vient de mourir. La mère presse dans ses bras le petit cadavre et lui baise la poitrine, tandis qu'un ange dépose sur sa tête une couronne de fleurs.
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La chaire à prêcher est en chêne. Elle a été créée par Elshoëcht.
Deux grands séraphins soutiennent l'abat-voix.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Statue en chêne de la Vierge à l'Enfant
par Jean-Jacques Elshoëcht (1797-1856). Elle ornait le banc d'œuvre qui occupait ce même emplacement. Ce meuble était destiné à accueillir les membres de la Fabrique durant les offices. La pose de la Vierge est élégante. Elle écrase le serpent à ses pieds, les chairs de l'Enfant sont délicates.
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Les bénitiers de l'église sont des valves de tridacne géant, reposant sur des têtes.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le vitrail de l'Assomption est le seul vitrail historié de l'église Notre-Dame-de-Lorette. Tous les autres sont en verre blanc. Il a été dessiné par Jérôme-Marie Delorme et réalisé par la Manufacture de porcelaine de Sèvres à la demande du préfet Chabrol.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le vitrail de l'Assomption. Le préfet Chabrol avait encouragé les recherches de Ferdinand Mortelèque sur la méthode de peinture à l'émail sur lave. Plusieurs devants d'autel à Notre-Dame-de-Lorette sont réalisés dans ce nouveau matériau, qui conserve deux siècles plus tard la fraîcheur des coloris d'origine. Le vitrail ne se compose pas de plusieurs éléments de verres colorés assemblés par des plombs. Il s'agit ici de grandes plaques de verre blanc couvertes de peinture vitrifiée aux multiples coloris, cette technique rivalise ainsi avec la peinture à l'huile.
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Église Notre-Dame-de-Lorette.
Le vitrail de l'Assomption. Le préfet Chabrol avait encouragé les recherches de Ferdinand Mortelèque sur la méthode de peinture à l'émail sur lave. Plusieurs devants d'autel à Notre-Dame-de-Lorette sont réalisés dans ce nouveau matériau, qui conserve deux siècles plus tard la fraîcheur des coloris d'origine. Le vitrail ne se compose pas de plusieurs éléments de verres colorés assemblés par des plombs. Il s'agit ici de grandes plaques de verre blanc couvertes de peinture vitrifiée aux multiples coloris, cette technique rivalise ainsi avec la peinture à l'huile.
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Quartier de ND de Lorette.
Quartier de ND de Lorette.
Maison, rue de Châteaudun.
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Quartier de ND de Lorette.
Maison, rue de Châteaudun.
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Maison, rue de Châteaudun.
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Maison, rue de Châteaudun.
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Le terme lorette (grisette) désignait une courtisane débutante, à l'inverse du terme lionne qui désignait une courtisane confirmée comme la Païva. En effet, dans la paroisse de l'église, on dénombrait beaucoup de « petites maisons » au XIXe siècle.
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Médaillon renaissance.
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Maison où a habité, de 1835 à 1848, le général San Martin, libérateur de l'Argentine, du Chili et du Pérou.
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Quartier de ND de Lorette.
Au n° 35 de la rue Saint Georges se trouvait l'atelier de Renoir de 1873 à 1876 et son logement jusqu'en 1884.
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Enseigne, style troubadour.
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Au n°41 habita Suzanne Valadon
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Atelier de musique de Sax.
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Le quartier Saint-Georges fut loti de 1821 en 1824 par une société financière présidée par M. Dosne, futur beau-père de Thiers.
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La fontaine centrale de la place Saint Georges date de 1824, elle servit d'abord d'abreuvoir à chevaux, fut tari en 1906 par la construction du métro Nord-Sud et remise en eau le 10 mai 1995. Le buste de Gavarni, peintre des « lorettes », surmonte la fontaine de depuis 1911, il est l'œuvre de Puech et Guillaume.
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Sur le piédestal, un peintre et des "lorettes".
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C'est en 1840 que l'architecte Renaud construisit cet immeuble dans un style gothique et renaissance. Thérèse Lachmann, demi-mondaines en vue qui venait d'épouser le marquis Païva y Arunjo, vint y habiter en 1851, puis elle fit construire un nouvel hôtel aux Champs-Élysées. Elle devint une courtisane adulée sous le second empire, sous le nom de « la Païva ».
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Ce square porte le nom d’Alex Biscarre, conseiller de Paris en 1959. Il a été créé sur une partie du jardin de l’hôtel particulier acquis par Alexis Dosne, agent de change, en 1832.
Adolphe Thiers épouse sa fille en 1833 et s’installe dans ces lieux à partir de 1840.
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Quartier de ND de Lorette.
C’est ici qu’Adolphe Thiers rédige sa monumentale Histoire du Consulat et de l’Empirer. Détruit pendant la Commune, l’hôtel particulier est reconstruit entre 1873 et 1875, par l’architecte Alfred Aldrophe (1834-1895).
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Quartier de ND de Lorette.
En 1905, Félicie Dosne, belle-sœur de Thiers, en fait don à l’Institut de France « pour qu’il soit affecté à la création d’une bibliothèque moderne et plus particulièrement d’histoire de France ». Comme l’hôtel particulier, le jardin appartient toujours à l’Institut de France qui le met à la disposition du public, dans le cadre d’une convention avec la Ville de Paris.
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Quartier de ND de Lorette.
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Quartier de ND de Lorette.
Place G. Toudouze. Une fontaine Wallace. En 1857, les kiosques à journaux de la ville de Paris ont été conçus par l'architecte français Gabriel Davioud. En 2016, la maire de Paris Anne Hidalgo propose de les remplacer par de nouveaux modèles plus modernes et fonctionnels.
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Quartier de ND de Lorette.
Rue H. Monnier.
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Quartier de ND de Lorette.
Au n° 7 de la rue H. Monnier, vécut une lorette.
213
Quartier de ND de Lorette.
Au n°9 de la rue des martyrs, superposition de styles.
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Quartier de ND de Lorette.
Maison de Pissarro et de Géricault.
215
Quartier de ND de Lorette.
Maison de Pissarro.
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Quartier de ND de Lorette.
Maison de Gauguin.
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Quartier de ND de Lorette.
Au fond, maison où se retrouvaient Victor Hugo et Juliette Drouet.
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Au 37 rue Victor Massé vécut Degas.
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Les cabarets.
D'abord villégiature "au grand air" construite en 1837 pour de riches bourgeois parisiens, cet hôtel particulier sera en 1920 converti en cabaret, le "Shanghai". C'est à cette époque que sera installé ce magnifique vitrail arts déco, inspiré du peintre japonais Hokusai, où l'on aperçoit le mont Fuji assailli par les eaux.ris, l'immense vitrail japonisant de l'ancien cabaret "le Shangai".
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Au n°25 de la rue Victor Massé, Berthe Weill ouvrit au rez de chaussée une galerie d'art où elle exposa Derain, Vlaminck Matisse... Elle est la première femme galeriste à Paris et c'est elle qui fait connaître les Fauves. C'est encore elle qui consacre à Modigliani la seule exposition qu'a connue ce peintre avant 1907 ! Elle est la première à avoir pressenti le génie de Picasso et c'est elle qui organisa l'exposition de Diego Rivera à Paris.