Cette voie tient son nom de la rue Vivienne qui, elle-même, prend le nom de Louis Vivien, seigneur de Saint-Marc, échevin de Paris (1599). Elle est construite en 1823 par le président de la Chambre des notaires, Marchoux, d'après les plans dessinés par l'architecte François-Jacques Delannoy. Elle est Inaugurée en 1826. Elle attire bon nombre de visiteurs avec ses boutiques de tailleur, bottier, marchand de vin, restaurateur, librairie Jousseaume, mercier, confiseur, marchand d’estampes.
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Galerie Vivienne.
François-Jacques Delannoy conçoit un décor de style pompéien néo-classique recouvert d'une verrière élégante, fait de mosaïques, peintures et sculptures exaltant le commerce.
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Galerie Vivienne.
Caducées de Mercure, protecteur du commerce, ancres pour le commerce maritime et cornes d'abondance ornent les fenêtres en demi-lunes .
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Galerie Vivienne.
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Galerie Vivienne.
Déesses et nymphes décorent la rotonde.
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Galerie Vivienne.
Déesses et nymphes décorent la rotonde.
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Galerie Vivienne.
La galerie Vivienne résiste au départ du duc d'Orléans, devenu Louis-Philippe, pour les Tuileries. Toutefois, en 1880 s'installe une épicerie qui deviendra les caves Legrand, ouvertes sur la galerie et sur la rue de la Banque.
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Galerie Vivienne.
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Galerie Vivienne.
Les mosaïques du sol avec fond en terrazzo, sont signées Giandomenico Facchina et Mazzioli.
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Galerie Vivienne.
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Autour de la Place des Victoires.
Les fortifications de Charles V se trouvaient ici, à la place du Palais-Royal. Richelieu a acheté tous ces terrains et fit bâtir le palais de Rambouillet qui devint le Palais-Royal puis les Orléans vont restreindre l'étendue de ce palais en traçant des rues tout autour et en l’urbanisant.
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Autour de la Place des Victoires.
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Autour de la Place des Victoires.
Rue de La Vrillière et, au fonc, la statue de Louiis XIV, place des Victoires.
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Autour de la Place des Victoires.
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Autour de la Place des Victoires.
Emplacement de l'ancien hôtel de Senneterre, avec une copie de la Vierge de Savone.
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Autour de la Place des Victoires.
Cage d'escalier d'un hôtel particulier datanr de Louis XIV.
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Notre-Dame-des-Victoires.
En 1614, Louis XIII vient prononcer dans une église d'Aubervilliers le vœu de construire à Paris une église dédiée à la Vierge s'il remporte une victoire militaire contre les Protestants. Exaucé en 1628 à la suite du siège de la Rochelle, il décide la construction de l'église Notre-Dame-des-Victoire. Le plan de l'église est conçu par l'architecte Pierre Le Muet au bénéfice des Augustins déchaussés, dits les Petits-Pères ; mais les travaux à peine commencés furent suspendus faute de fonds. À partir de 1656, la construction est reprise sous la direction de Libéral Bruant, puis de Gabriel Le Duc. Bien qu'inachevée, l'église est bénie en 1666. À la Révolution, l'église, privée de ses religieux, devient le siège de la Loterie nationale puis Bourse des valeurs sous le Directoire. Elle est rendue au culte en 1802. En décembre 1836, le curé de Notre-Dame des Victoires, l'abbé Desgenettes, consacre sa paroisse au Cœur immaculé de Marie. Le sanctuaire abrite depuis lors une association de prière mariale, l'archiconfrérie du très saint et immaculé Cœur de Marie. En 1927, l'église est élevée au rang de basilique mineure par le pape Pie XI.
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Notre-Dame-des-Victoires.
La façade sud, réalisée par Sylvain Cartaud architecte du duc de Berry, se présente sous la forme d'un portail à deux ordres superposés, l'ionique en bas, le corinthien au-dessus. Ce portail est couronné par un fronton triangulaire avec au tympan, un écusson aux armes de la France surmonté de la couronne royale et entouré du grand cordon du Saint-Esprit.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Ordre corinthien et écusson au armes de la France surmonté de la couronne royale et entouré du grand cordon du Saint-Esprit.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Au premier niveau, ordre ionique et une gloire réalisée en bas-relief figure au-dessus de la porte centrale. Frère Fiacre, l'un des religieux augustins, voit la Vierge Marie portant un enfant lui apparaître en 1637. Dans cette vision, portée à la connaissance de la reine et du roi, la Vierge demande trois neuvaines, à Notre-Dame des Grâces (à Cotignac, en Provence), Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires. Frère Fiacre s'en acquitte du 8 novembre au 5 décembre 1637. Dix mois plus tard, le 5 septembre 1638, Anne d'Autriche donne naissance à un fils, Louis, Dieudonné.
Toute sa vie, frère Fiacre va mettre sa prière au service de la famille royale mais aussi des pauvres réclamant son intercession, et de la paix, qui sera sa constante préoccupation. Sa notoriété sera immense. Plus tard son portrait ornera un bureau de location de voitures à cheval, qui prendront vite son nom : les fameux « fiacres », ancêtres de nos taxis.
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Notre-Dame-des-Victoires.
La longueur totale de l'église est de 62 mètres pour une largeur de 24,50 mètres. La hauteur de la voûte est de 15 mètres. L'église est de style classique. On remarque la corniche à modillons et roses, et ses pilastres d'ordre ionique. A droite,Le banc d'œuvre. Œuvre de Grienwald, 1864. Sur les pilastres, le chemin de croix, en lave émaillée, date de 1872-1874.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Elévation à deux niveaux : grandes arcades en plein cintre à pilastre ioniques et fenêtres hautes en plein cintre. L'édifice est voûté en berceau avec pénétration des lunettes des fenêtres hautes. Coupole surbaissée sur pendentifs à la croisée du transept.
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Notre-Dame-des-Victoires.
La coupole à la croisée du transept est ornée d'une gloire qui est constituée de têtes d'angelots (œuvre de Charles Rebillé entre 1737 et 1740).
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Notre-Dame-des-Victoires.
L'autel central, dû à Madeleine Diener (1930-2000), est une sculpture sur bois recouverte de feuilles d'or. L'artiste y a représenté onze grandes figures spirituelles du XIXe siècle liées à ND-des-Victoires.
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Notre-Dame-des-Victoires.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Le Christ en croix de l'autel. Crucifix en ivoire du XVIIe siècle.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Au sein du Chœur sont exposées sept toiles monumentales de Charles André (Carle) Van Loo, dont la première, au centre, dépeint le Vœu de Louis XIII pendant le Siège de La Rochelle de 1627-1628, et dont les six autres constituent une série de fresques sur la vie de Saint Augustin. A gauche, La Dispute contre les Donatistes (La conférence de Carthage), 1753 et La Translation des reliques de Saint Augustin, 1748. A droite, Le Sacre de Saint Augustin, 1754 et L'Agonie de Saint Augustin, 1748.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Au centre,le Vœu de Louis XIII. A gauche, la Translation des reliques de Saint Augustin, 1748. A droite, l'Agonie de Saint Augustin, 1748. En remerciement de ce fils tant attendu (Louis-Dieudonné, le futur Louis XIV), Louis XIII fit vœu, le 10 février 1638, de consacrer «sa personne, son État, sa couronne et ses sujets» à la Vierge et de renouveler ce vœu tous les ans à la fête de l'Assomption. Dans le tableau de Carl Vanloo, le roi Louis XIII, lors de son vœu, expose à la Vierge le dessin de la façade de l'église qu'il avait promis de lui édifier.
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Notre-Dame-des-Victoires.
La Prédication de Saint Augustin devant Valère, 1755, La Dispute contre les Donatistes (La conférence de Carthage), 1753. En 1256, le pape Alexandre IV avait décidé de regrouper et d'organiser selon les principes de la Règle de saint Augustin plusieurs groupuscules issus de l'érémitisme du XIIe siècle. L'ordre fut définitivement approuvé lors du deuxième concile de Lyon en 1274. Les Augustins se vouaient surtout à la prédication, rivalisant avec les Dominicains. À Paris, les Grands-Augustins ou Augustins chaussés, établis dès 1259, ne relevaient que de Rome. Les Augustins déchaussés sont les successeurs des Ermites de saint Augustin et de l'Ordre des Grands Augustins, Ordre mendiant issu d'une réforme de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin. En effet, cherchant à imiter la réforme des Carmes, les Ermites voulaient se distinguer des Grands Augustins par le fait de marcher pieds nus. Cette branche, née en 1574 se répandit bientôt en France et les religieux de la congrégation française étaient familièrement appelés Petits Pères pour les distinguer des Grands Augustins.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Le Baptême de Saint Augustin, 1755, Le Sacre de Saint Augustin, 1754 et L'Agonie de Saint Augustin, 1748. Humbles mais déterminés, les « Petits Pères » firent tant et si bien le siège de Louis XIII pour obtenir des subventions, en vue de la construction de leur église que le roi finit par consentir à donner des subsides, à une condition : que la chapelle s'appelât Notre-Dame des Victoires.
Pourquoi ? Parce qu'il venait de gagner la bataille de La Rochelle, sauvegardant ainsi l'unité du royaume. C’est une action de grâce en remerciement de sa victoire, mais aussi un acte d’espérance : Notre Dame des Victoires est pour le roi l’occasion de placer toutes ses victoires à venir entre les mains de Marie.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Les boiseries, sculptées par Bardoux, sont de la fin du XVIIe siècle.
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Notre-Dame-des-Victoires.
L'orgue de chœur.
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Notre-Dame-des-Victoires.
«La Crucifixion» par Lusson. Ce vitrail, daté de 1854, est un ex-voto en remerciement d'une guérison. Il porte les armes de la famille des La Rochefoucauld.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Charles Dufriche-Desgenettes est nommé curé de Notre-Dame des Victoires en 1832. Suivent quatre années d'apostolat sans fruit apparent. Alors qu'il est en proie au découragement, prêt à renoncer à son ministère, le Curé Des- genettes, en célébrant la messe, entend l'ordre suivant, à deux reprises :
« Consacre ta paroisse au Très Saint et Immaculé Cœur de Marie. » Dans un acte de foi, l'abbé remet à la Vierge la réussite pastorale de sa paroisse et crée en quelques jours une association de prières en l'honneur du Cœur Immaculé de la Très Sainte Vierge.
À l’annonce de cette consécration, le 11 décembre 1836, plus de quatre cent personnes se rendent aux Vêpres, alors que la grand-messe du matin n'a réuni qu'une dizaine de paroissiens. En quelques semaines, l’église devient l'un des tout premiers centres de pèlerinage marial du monde chrétien.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Autel de l’Archiconfrérie de Notre-Dame des Victoires. A gauche, l'Assomption, à droite, l'Annonciation de Charles-Louis Müller
(1815-1892)
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Notre-Dame-des-Victoires.
Le 25 mars 1843, le corps de Sainte Aurélie dans sa châsse est installé au pied de l’autel de Notre-Dame, lors de la fête de l’Annonciation.
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Notre-Dame-des-Victoires.
La statue de Notre-Dame des Victoires, installée en 1809, est en plâtre durci, œuvre probable d’un sculpteur italien. Elle remplace la statue de Notre-Dame de Savone, disparue en 1796. Le 9 juillet 1853 la statue fut couronnée par demande du pape Pie IX qui voulait rendre grâce pour la délivrance de Rome par les soldats français en 1849.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle de la Vierge, vitrail « Notre-Dame Refuge des pécheurs ».
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Notre-Dame-des-Victoires.
Les 37 000 ex-voto de ND-des-Victoires sont, avant tout, des plaques de marbre qui recouvrent les bas-côtés et le transept, mais également des milliers de cœurs, des vitraux, des médailles militaires et des décorations.
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Notre-Dame-des-Victoires.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Ex-voto en forme de cœurs.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle Saint-Augustin.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle Saint-Augustin. A gauche, «l'Immaculée Conception. A droite,
«Pie IX proclame le dogme de l'Immaculée Conception» de Jules Pasqualini (v. 1820-1886)
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle Saint-Augustin. Statue de saint Augustin en plâtre par Jean-Bernard
Duseigneur (1849). Elle remplace une statue de Jean-Baptiste Pigalle disparue à la Révolution.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Vitrail dans la chapelle Saint-Augustin
«Le vœu de Louis XIII». Le vitrail du transept représente le roi, accompagné de la reine, Anne d'Autriche, offrant sa couronne et son sceptre à Notre-Dame. Ils sont accompagnés de Saint Louis et de Sainte Anne. La partie basse du vitrail illustre la vision de frère Fiacre
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle Saint-Augustin. A gauche, «l'Immaculée Conception. A droite,
«Pie IX proclame le dogme de l'Immaculée Conception» de Jules Pasqualini (v. 1820-1886)
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle de Notre-Dame des Sept Douleurs, piéta en bas-relief, en pierre de Caen, réalisée par Charles Gonthier (1876).
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle de sainte Anne couverte d'ex voto.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle de sainte Anne. Bas-relief (sainte Anne et Marie enfant). Le bas-relief centra, de Jacquier daté de 1878,l illustrant Sainte Anne et Marie enfant, intitulée « L'Éducation de la Vierge », de facture quelconque, est encadré par deux colonnes de marbre rouge et surmonté d’un petit chapiteau et d’une croix. Les peintures extérieures, sur lesquelles figurent des arabesques végétales, affichent chacune en son centre les lettres SA, c'est-à-dire les initiales de sainte Anne
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Notre-Dame-des-Victoires.
L'autel de la chapelle du Sacré-Cœur. Bas-relief : L'apparition du Sacré-Cœur à Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le Monail. Œuvre de Jacquier (1870)
Les boiseries datent du XVIIe siècle.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle en mémoire de sainte Thérèse de Lisieux surmontée du vitrail des ateliers Mauméjean, «Le Pèlerinage de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus à la Basilique en 1887» (daté de 1931). En 1887, avant de partir à Rome pour demander au pape l'autorisation d'entrer au carmel de Lisieux, la jeune fille vient prier à Notre-Dame-des-Victoires avec son père et sa sœur.
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Notre-Dame-des-Victoires.
L'autel de la chapelle Saint-Jean l'Évangéliste.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Chapelle Saint-Joseph.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Rentrant d'une mission royale en Italie, où il a découvert Notre-Dame de Savone, vénérée comme « Refuge des pécheurs », frère Fiacre lui érige une chapelle à Notre-Dame des Victoires. Désormais l'église parisienne change son nom : ce sera « Notre- Dame des Victoires Refuge des pécheurs ». Louis XIV finance la construction de cette nouvelle chapelle, bénie le 2 avril 1674. Mais la statue (vêtue d'un manteau blanc et portant une couronne d'or) disparaît pendant la Révolution avec les trésors du couvent.
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Notre-Dame-des-Victoires.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Lors de la pose de la première pierre de la chapelle, une statue portant sceptre et couronne, sculptée dans le chêne de Notre-Dame de Montaigu, en Belgique, où la Vierge s'était manifestée en 1505, fut installée dans la chapelle du couvent, à l'initiative du jeune frère Fiacre. Elle suscita aussitôt une grande dévotion chez les fidèles. En effet, lors de la construction, en 1602, à Montaigu d'une modeste chapelle le Chêne qui avait porté la statuette de Notre-Dame de Montaigu, fut coupé. Son bois, ses branches, furent conservées et servirent à faire de nombreuses statuettes de la Vierge, dont celle qui assista à la cérémonie de la pose de la première pierre de Notre-Dame des Victoires.
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Notre-Dame-des-Victoires.
La chaire à prêcher du XVIIIe siècle, œuvre du maître-sculpteur Louis-Alexandre Régnier ; elle accueillit le père Lacordaire entre 1848 et 1850.
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Notre-Dame-des-Victoires.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Bénitier en marbre du XVIIe siècle.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Buste dit de Lulli attribué à Coysevox (XVIIe siècle).
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Notre-Dame-des-Victoires.
Cénotaphe de Jean-Baptiste Lulli (1632-1687). Lulli habitait rue des Petits-Champs et fut enterré dans l'église. Son tombeau, exécuté en 1687 sous la direction de Pierre Cotton, a été démoli lors de la Commune.
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Notre-Dame-des-Victoires.
À gauche et à droite sont assises deux pleureuses représentant la Poésie et la Musique.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Sur le socle supérieur : deux statues d'enfants (ou génies pleurant). Au sommet trône le buste de Lulli en bronze, œuvre attribuée à Jean Collignon.
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Notre-Dame-des-Victoires.
Deux des derniers ex-voto.
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Notre-Dame-des-Victoires.
L'orgue a été exécuté par Lesclop, facteur du XVIIIe siècle et le buffet par Louis-Alexandre Régnier, maître menuisier à Paris et membre de l'Académie Saint-Luc depuis 1735. Le buffet, en bois taillé et décoré dans la masse, est constitué d'un grand corps à cinq tourelles et d'un positif de dos à trois tourelles. Il possède des décors en bas relief et en ronde bosse, notamment des vases, des trophées et des instruments de musique ; la tourelle centrale est couronnée par un ange qui tient sur les genoux un livre ouvert. Les culs de lampe des tourelles sont ornés de têtes de chérubins à mi-corps. Il date de 1739. L'orgue a été restauré par Alfred Kern en 1973.
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Notre-Dame-des-Victoires.
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Notre-Dame-des-Victoires.
A droite, l'Annonciation. Au centre, armoiries papales et à gauche le mariage de la Vierge.
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Notre-Dame-des-Victoires.
A droite, vitrail «La Vierge aux Sept Douleurs». A gauche, Saint Jean
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Cité de la musique
La Rue musicale. Inaugurée en 1995, la Cité de la musique a été conçue par l’architecte Christian de Portzamparc. Celui-ci l’a voulue en forme de « ville onirique », espace invitant au mouvement, ouvert sur la cité, lieu de rencontre.
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Cité de la musique
la Philharmonie 2.
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Cité de la musique
la Philharmonie 2.
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Cité de la musique
la Philharmonie 2.
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Cité de la musique
la Philharmonie 2, constituée de deux salles de concert de respectivement 900 et 250 places. Pièce maîtresse de la Cité de la musique, la Salle des concerts a été conçue par Christian de Portzamparc pour que tous les genres musicaux puissent y être joués.
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Cité de la musique
la Philharmonie 2. La Salle des concerts a été conçue pour accueillir des œuvres spatialisées tout comme des implantations plus traditionnelles. Elle est dotée d’une excellente acoustique et sait s’adapter aux exigences de chaque répertoire, des formations symphoniques aux spectacles de danse, des concerts de musique de chambre aux musiques amplifiées. Elle offre ainsi, selon la configuration adoptée, de 650 à 1 600 places
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Cité de la musique
la Philharmonie 2.
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Cité de la musique
la Philharmonie 2.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. Le maître d’ouvrage, la « Philharmonie de Paris », a confié le projet du nouveau bâtiment aux Ateliers Jean Nouvel en avril 2007 à l’issue du concours de maîtrise d’œuvre. Ce nouvel édifice vient compléter l'actuelle Cité de la musique conçue par Christian de Portzamparc et inaugurée en 1995. La grande salle est la partie qui ressemble à une peau de serpent.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. La Grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie invente un nouveau modèle, celui d’une salle enveloppante et modulable. Une innovation à la fois architecturale, scénographique et acoustique. L’une des spécificités de la Grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie réside dans sa modularité : elle est en mesure de s’adapter à différents genres musicaux tout en offrant à chaque fois le meilleur confort visuel et auditif. 2 400 places
en configuration symphonique et 3 500 places.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. Jean Nouvel, assisté de Métra et associés (associés à la salle de concert), a développé avec Marshall Day Acoustics et Ducks Scéno un système audacieux de balcons en porte-à-faux et de nuages flottants alliant enveloppement, intimité et spatialité.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. La Grande salle Pierre Boulez comprend également un orgue, fabriqué par la manufacture Rieger, destiné tout particulièrement au répertoire symphonique.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. La scène offre la possibilité d’accueillir tous les types de formations orchestrales, même les plus imposantes. En configuration symphonique, les spectateurs entourent l’orchestre. Les places situées derrière la scène, en gradin, accueillent un chœur si l’œuvre interprétée l’exige ou, le plus souvent, du public. Ces gradins arrière sont escamotables, ce qui permet de reculer la scène et d’agrandir le parterre
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. L’acousticien sous-traitant de Jean Nouvel est le Néo-Zélandais Sir Harold Marshall de la société Marshall Day Acoustics. Jean Nouvel a d’autre part bénéficié de l’expertise personnelle du Japonais Yasuhisa Toyota.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. Le programme (établi par Kahle Acoustics) exigeait une réponse acoustique combinant haute clarté sonore et ample réverbération. Il nécessitait aussi une approche favorisant les réflexions latérales et une grande intimité, le tout dans une typologie de salle nouvelle. La solution se trouve dans un système audacieux de balcons flottants qui créent un espace intime et un volume extérieur allongeant la réverbération. Ce nouveau modèle unit réflexions latérales, son direct et réverbération pour aboutir à une acoustique mêlant clarté et chaleur.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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Philharmonie de Paris
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La Philharmonie 1.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1.
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La Philharmonie 1.
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Réservoir d'eau de Montsouris.
La Philharmonie 1. Situé à 37 mètres au-dessus du sol, le Belvédère de la Philharmonie offre un point de vue unique sur l’ensemble du nord-est du bassin parisien.
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La Philharmonie 1.
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La Philharmonie 1.
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La Philharmonie 1.
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La Philharmonie 1.
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. Le Studio. À la fois salle de répétition et de concert, le Studio se prête à une multitude de configurations.
La scène du Studio, identique à celle de la Grande salle Pierre Boulez, offre aux orchestres symphoniques un espace de répétition privilégié. L’un de ses murs dispose de gradins amovibles pouvant accueillir un chœur ou du public. Le Studio est également une salle de concert idéale pour la musique de chambre, les musiques actuelles et des projets spéciaux (danse, vidéo, etc.).
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Philharmonie de Paris
La Philharmonie 1. Le Studio.
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Nouveau Palais de Justice .
« Répartie sur plus de 25 sites, la juridiction parisienne n'était plus en mesure de relever les défis de la Justice du XXIe siècle. Le regroupement de tous les services devenait indispensable tant pour garantir un accueil de qualité aux justiciables que pour améliorer les conditions d'exercice de la justice » ont déclaré conjointement François Molins, Procureur de la République et Jean-Michel Hayat, Président du TGI.
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Nouveau Palais de Justice .
Adieu donc les anciennes et historiques pierres de l'île de la Cité, direction le géant de verre des Batignolles, conçu par le plus parisien des architectes italiens, Renzo Piano et à qui l'on doit déjà la réalisation de Beaubourg - avec Richard Rogers- et de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé (13e).
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Nouveau Palais de Justice.
Ce site constitue le plus grand complexe de tribunaux de droit en Europe. En effet, le bâtiment regroupe le Tribunal de Grande Instance de Paris, le Tribunal de police, Le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (TASS) et enfin les vingt Tribunaux d’instance rassemblés en une seule entité. Le changement majeur est en effet la fusion des 20 Tribunaux d’instance en vue de la création d’un seul et unique Tribunal d’instance compétent sur les 20 arrondissements de Paris
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Nouveau Palais de Justice.
Maison des avocats, en face du palais de justice.
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Nouveau Palais de Justice.
C'est tout en lumière et en hauteur que s'érige la tour imaginée par l'architecte. En trois parties superposées et de taille décroissante, ses 38 étages la font culminer à 160m au dessus du quartier des Batignolles (17e arrondissement), à la porte de Clichy, le long du périphérique. C'est désormais le deuxième bâtiment habité, le plus haut de Paris, derrière la Tour Montparnasse et ses 210m.
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Nouveau Palais de Justice.
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Nouveau Palais de Justice.
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Nouveau Palais de Justice.
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Parc Martin-Luther-King.
Le parc Martin-Luther-King est le plus grand espace vert du Nord- Ouest parisien. Il se décline autour de trois thèmes: les saisons, le sport et l'eau. Son nom rend hommage au pasteur Martin Luther King (1929-1968), prix Nobel de la paix en 1964. Le parc Clichy-Batignolles est le fruit d'une large réflexion commencée en 2002. La paysagiste Jacqueline Osty et son équipe travaillent depuis 2004 à la conception de ce parc.
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Parc Martin-Luther-King.
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Parc Martin-Luther-King.
L'ancienne forge, le bâtiment de l'horloge et le belvédère en surplomb de la Petite Ceinture racontent l’histoire ferroviaire du lieu.
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Immeuble avec maisons encastrées.
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Square des Batignolles.
Au début du XIXe siècle, le hameau des Batignolles était situé en dehors de Paris. Des commerçants y construisirent leur résidence secondaire. Il est rattaché à la Commune de Paris en 1860. D’une superficie de près de 1,7 hectare, c’est l’un des 24 jardins créés par Jean- Chartes Alphand dans le nouveau Paris dessiné par Haussmann. La grotte, la cascade, la rivière et le lac illustrent bien le parti pris paysager de l’époque.
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Square des Batignolles.
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Square des Batignolles.
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Square des Batignolles.
En 1871, une fosse a étté creusée pour y mettre les corps des communards fusillés sous le kiosque à musique.