Paris 2018

La Manufacture Nationale de Sèvres et Enghien-les-Bains.

<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>STELE ARMENIENNE : KHATCHKAR
Les KHATCHKARS (littéralement : croix de pierre), très largement répandus en Arménie, sont l'une des expressions originales de l'art arménien. Ils sont en pierre ou, comme celui-ci, en tuf,. Au centre, la rosace est le symbole de l’éternité et est liée à l’image du paradis terrestre.
Au-dessus, la croix, symbole de la religion chrétienne, prend ses racines dans le paradis terrestre pour s’élever vers le paradis céleste. Les 2 végétaux à 7 branches qui entourent la croix représentent l’arbre fleuri du paradis, l’arbre de vie qui tend vers la vie éternelle.
Manufacture de Sèvres
STELE ARMENIENNE : KHATCHKAR Les KHATCHKARS (littéralement : croix de pierre), très largement répandus en Arménie, sont l'une des expressions originales de l'art arménien. Ils sont en pierre ou, comme celui-ci, en tuf,. Au centre, la rosace est le symbole de l’éternité et est liée à l’image du paradis terrestre. Au-dessus, la croix, symbole de la religion chrétienne, prend ses racines dans le paradis terrestre pour s’élever vers le paradis céleste. Les 2 végétaux à 7 branches qui entourent la croix représentent l’arbre fleuri du paradis, l’arbre de vie qui tend vers la vie éternelle.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>La manufacture fut successivement, au fil des régimes politiques, manufacture royale, impériale puis nationale. Toujours en activité, la manufacture poursuit l'édition d'objets créés depuis 1740. Sa production est aussi largement orientée aujourd'hui vers la création contemporaine. La Manufacture de porcelaine, trop à l’étroit dans ses anciens locaux, s’installe dans de nouveaux bâtiments construits sur le terrain de la Cristallerie et sur une partie du domaine de Saint-Cloud cédée par Napoléon III. L’inauguration a lieu le 17 novembre 1876. Dans le même temps, le Musée de la céramique, fondé en 1812 par Alexandre Brongniart, Directeur de la Manufacture, emménage, sous la direction de Jules Champfleury, dans un bâtiment prestigieux, face à la Seine.
Manufacture de Sèvres
La manufacture fut successivement, au fil des régimes politiques, manufacture royale, impériale puis nationale. Toujours en activité, la manufacture poursuit l'édition d'objets créés depuis 1740. Sa production est aussi largement orientée aujourd'hui vers la création contemporaine. La Manufacture de porcelaine, trop à l’étroit dans ses anciens locaux, s’installe dans de nouveaux bâtiments construits sur le terrain de la Cristallerie et sur une partie du domaine de Saint-Cloud cédée par Napoléon III. L’inauguration a lieu le 17 novembre 1876. Dans le même temps, le Musée de la céramique, fondé en 1812 par Alexandre Brongniart, Directeur de la Manufacture, emménage, sous la direction de Jules Champfleury, dans un bâtiment prestigieux, face à la Seine.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>En 1740, la Manufacture de Vincennes est fondée, grâce au soutien de Louis XV et de Madame de Pompadour, afin de concurrencer les productions de Chantilly et de Meissen. En 1756, la manufacture est transférée à Sèvres dans un bâtiment construit à l'initiative de Madame de Pompadour, à proximité de son château de Bellevue. Long de 130 mètres et haut de quatre étages, il est édifié entre 1753 et 1756 par l'architecte Lindet De part et d'autre du pavillon central, surmonté, à l'étage des combles, d'un fronton sans sculpture portant l'horloge de l'ancienne Verrerie royale, le bâtiment se développe sur deux longues ailes terminées, aux deux extrémités, par des pavillons d'angle. Le pavillon central est précédé d'une cour dite du public, fermée par une grille en fer forgé. Face à la manufacture est aménagée une demi-lune pour permettre le stationnement des carrosses des visiteurs.
Manufacture de Sèvres
En 1740, la Manufacture de Vincennes est fondée, grâce au soutien de Louis XV et de Madame de Pompadour, afin de concurrencer les productions de Chantilly et de Meissen. En 1756, la manufacture est transférée à Sèvres dans un bâtiment construit à l'initiative de Madame de Pompadour, à proximité de son château de Bellevue. Long de 130 mètres et haut de quatre étages, il est édifié entre 1753 et 1756 par l'architecte Lindet De part et d'autre du pavillon central, surmonté, à l'étage des combles, d'un fronton sans sculpture portant l'horloge de l'ancienne Verrerie royale, le bâtiment se développe sur deux longues ailes terminées, aux deux extrémités, par des pavillons d'angle. Le pavillon central est précédé d'une cour dite du public, fermée par une grille en fer forgé. Face à la manufacture est aménagée une demi-lune pour permettre le stationnement des carrosses des visiteurs.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Dans le médaillon : Bernard Palissy
Manufacture de Sèvres
Dans le médaillon : Bernard Palissy
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Le pavillon central, surmonté, à l'étage des combles, d'un fronton sans sculpture portant l'horloge de l'ancienne Verrerie royale
Manufacture de Sèvres
Le pavillon central, surmonté, à l'étage des combles, d'un fronton sans sculpture portant l'horloge de l'ancienne Verrerie royale
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Dans le médaillon : Lucca della Robbia
Manufacture de Sèvres
Dans le médaillon : Lucca della Robbia
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Fondée à Vincennes en 1740.
Manufacture de Sèvres
Fondée à Vincennes en 1740.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Louis-Ernest Barrias (1841-1905).
Bernard Palissy.
Statue restaurée en 2011 grâce au mécénat de la Fondation Sèvres Patrimoine & Culture et du Cercle des Mécènes de la Cité de la céramique. 1880.
Bronze.
Manufacture de Sèvres
Louis-Ernest Barrias (1841-1905). Bernard Palissy. Statue restaurée en 2011 grâce au mécénat de la Fondation Sèvres Patrimoine & Culture et du Cercle des Mécènes de la Cité de la céramique. 1880. Bronze.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>À l'origine, la manufacture produisait une porcelaine tendre. En 1768, le pharmacien bordelais Vilaris et son ami Jean-Baptiste Darnet découvrent le premier gisement de kaolin sur le sol français, à Saint-Yrieix-la-Perche au sud de Limoges. Le 13 février 1771, le Comte de Thy de Milly de l'Académie royale des sciences de Paris, communique à l’académie royale des sciences un mémoire sur la composition de la porcelaine dure. La porcelaine dure est commercialisée à Sèvres dès 1770.

De 1800 à 1847, la manufacture prend son essor et acquiert sa renommée internationale sous la direction d'Alexandre Brongniart, nommé par Claude Berthollet.

En 1875, la manufacture est déplacée dans des bâtiments spécialement construits par l'État français, en bordure du parc de Saint-Cloud.
Manufacture de Sèvres
À l'origine, la manufacture produisait une porcelaine tendre. En 1768, le pharmacien bordelais Vilaris et son ami Jean-Baptiste Darnet découvrent le premier gisement de kaolin sur le sol français, à Saint-Yrieix-la-Perche au sud de Limoges. Le 13 février 1771, le Comte de Thy de Milly de l'Académie royale des sciences de Paris, communique à l’académie royale des sciences un mémoire sur la composition de la porcelaine dure. La porcelaine dure est commercialisée à Sèvres dès 1770. De 1800 à 1847, la manufacture prend son essor et acquiert sa renommée internationale sous la direction d'Alexandre Brongniart, nommé par Claude Berthollet. En 1875, la manufacture est déplacée dans des bâtiments spécialement construits par l'État français, en bordure du parc de Saint-Cloud.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Directeur de la Manufacture de Sèvres pendant toute la première moitié du 19e siècle, Alexandre Brongniart (1770-1847), fils de l'architecte de la Bourse, brillant scientifique, chimiste et minéralogiste, est à l'origine de la création du Musée céramique et vitrique qui ouvre en 1824.
Manufacture de Sèvres
Directeur de la Manufacture de Sèvres pendant toute la première moitié du 19e siècle, Alexandre Brongniart (1770-1847), fils de l'architecte de la Bourse, brillant scientifique, chimiste et minéralogiste, est à l'origine de la création du Musée céramique et vitrique qui ouvre en 1824.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Marcel Derny.
Figure allongée. Pièce d’essai. 1964. Grés.
Manufacture de Sèvres
Marcel Derny. Figure allongée. Pièce d’essai. 1964. Grés.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Aspect d'un four de cuisson. Il est construit en briques et fortement ceinturé de fer pour limiter les effets de la dilatation par la chaleur. Sèvres conserve 6 de ses fours à bois du 19e siècle - en briques, de forme ronde et haute de près de 10 mètres ; deux d’entre eux servent toujours de manière occasionnelle, pour des réalisations exceptionnelles de décor de grand feu et pour assurer la transmission de ces savoir-faire.
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Aspect d'un four de cuisson. Il est construit en briques et fortement ceinturé de fer pour limiter les effets de la dilatation par la chaleur. Sèvres conserve 6 de ses fours à bois du 19e siècle - en briques, de forme ronde et haute de près de 10 mètres ; deux d’entre eux servent toujours de manière occasionnelle, pour des réalisations exceptionnelles de décor de grand feu et pour assurer la transmission de ces savoir-faire.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Le bois utilisé pour chauffer les fours est exclusivement du bois de bouleau. Sa combustion forte et rapide est uniforme, sa flamme est longue et il dégage peu de cendres. Ce bois est le seul capable de porter le four aux températures recherchées (petit feu vers 800 °C, grand feu vers 1 300 °C).
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Le bois utilisé pour chauffer les fours est exclusivement du bois de bouleau. Sa combustion forte et rapide est uniforme, sa flamme est longue et il dégage peu de cendres. Ce bois est le seul capable de porter le four aux températures recherchées (petit feu vers 800 °C, grand feu vers 1 300 °C).
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Les petites constructions sur les côtés sont les alandiers, c'est-à-dire les foyers latéraux qui permettent de chauffer le four central. Un four comporte 4, 6 ou 8 alandiers. on a 3 sortes de cuissons : la cuisson de dégourdi à 980 °c, la cuisson finale à 1400 °C et la cuisson d'émaillage entre 650°C et 880°C.
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Les petites constructions sur les côtés sont les alandiers, c'est-à-dire les foyers latéraux qui permettent de chauffer le four central. Un four comporte 4, 6 ou 8 alandiers. on a 3 sortes de cuissons : la cuisson de dégourdi à 980 °c, la cuisson finale à 1400 °C et la cuisson d'émaillage entre 650°C et 880°C.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Fours électriques.
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Fours électriques.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Matières premières utilisées par le laboratoire. Oxydes métalliques, fondant de peinture cru,
Manufacture de Sèvres
Matières premières utilisées par le laboratoire. Oxydes métalliques, fondant de peinture cru,
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Transformation du lingot d'or par voie chimique, l'or sous forme de pourpre de Cassius et fondant de peinture à l'or.
Manufacture de Sèvres
Transformation du lingot d'or par voie chimique, l'or sous forme de pourpre de Cassius et fondant de peinture à l'or.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Gazette (ou Cassette). Etui dans lequel on enferme une pièce avant de la passer au feu, afin de la protéger du conctact direct de la flamme.
Les gazettes destinées à la cuisson des assiettes s’appellent porte-pièces.
Les cerces, quant à elles, sont des cylindres en réfractaire sans fond, de hauteur variable. Il en existe de différentes hauteurs et diamètres. Elles sont poséees sur des rondeaux de même matière.
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Gazette (ou Cassette). Etui dans lequel on enferme une pièce avant de la passer au feu, afin de la protéger du conctact direct de la flamme. Les gazettes destinées à la cuisson des assiettes s’appellent porte-pièces. Les cerces, quant à elles, sont des cylindres en réfractaire sans fond, de hauteur variable. Il en existe de différentes hauteurs et diamètres. Elles sont poséees sur des rondeaux de même matière.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Les moules.
Manufacture de Sèvres
Les moules.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Les moules.
Manufacture de Sèvres
Les moules.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage.
Manufacture de Sèvres
Atelier de grand coulage.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. Barbotine. En céramique et en poterie, la barbotine est de la pâte d'argile délayée dans de l'eau. Elle a de multiples usages en poterie tels qu'assembler des éléments, couler l'argile dans un moule, ou appliquer des couleurs sur un fond de pâte.
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Atelier de grand coulage. Barbotine. En céramique et en poterie, la barbotine est de la pâte d'argile délayée dans de l'eau. Elle a de multiples usages en poterie tels qu'assembler des éléments, couler l'argile dans un moule, ou appliquer des couleurs sur un fond de pâte.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. Réservoirs de barbotine.
Manufacture de Sèvres
Atelier de grand coulage. Réservoirs de barbotine.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. Le principe du coulage est le suivant : de la pâte de porcelaine délayée en barbotine est introduite sous forme fluide dans un moule en plâtre à la forme de la pièce à produire. Au contact du plâtre, l’eau de la barbotine est absorbée par capillarité, une couche de pâte finit par se déposer sur la paroi absorbante du moule.

Lorsque l’épaisseur de pâte est jugée suffisante, le moule est renversé pour vider l’excédant de barbotine. Après un certain temps la pâte plastique déposée se détache du moule en prenant du retrait, lorsque le raffermissement est suffisant, la pièce peut-être démoulée.
Manufacture de Sèvres
Atelier de grand coulage. Le principe du coulage est le suivant : de la pâte de porcelaine délayée en barbotine est introduite sous forme fluide dans un moule en plâtre à la forme de la pièce à produire. Au contact du plâtre, l’eau de la barbotine est absorbée par capillarité, une couche de pâte finit par se déposer sur la paroi absorbante du moule. Lorsque l’épaisseur de pâte est jugée suffisante, le moule est renversé pour vider l’excédant de barbotine. Après un certain temps la pâte plastique déposée se détache du moule en prenant du retrait, lorsque le raffermissement est suffisant, la pièce peut-être démoulée.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. La barbotine se loge entre la maquette de l'objet et le moule.
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Atelier de grand coulage. La barbotine se loge entre la maquette de l'objet et le moule.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. De gauche à droite : l'objet dans son moule (après avoir vidé la barbotine, la céramique reste sur les parois du moule, on insuffle de l'air dans le moule quelques minutes, on laisse sécher et on démoule), objet après démoulage (on le place sur un tour pour le retoucher),objet en  porcelaine crue que l'on place dans un four à 980 °C, c'est la cuisson de dégourdi qui permet d'obtenir le dernier objet, une porcelaine poreuse ce qui permet ensuite la pose de la couverte incolore appelée émail. À l’atelier d’émaillage par trempage, chaque objet est immergé rapidement dans le bain d’émail ; après séchage et vérification au pinceau, les objets cuisent à haute température (la plus élevée à Sèvres est de 1 380 °C) dans le four dit de blanc. À cette étape, les pièces sont solides, vitrifiées dans la masse et translucides.
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Atelier de grand coulage. De gauche à droite : l'objet dans son moule (après avoir vidé la barbotine, la céramique reste sur les parois du moule, on insuffle de l'air dans le moule quelques minutes, on laisse sécher et on démoule), objet après démoulage (on le place sur un tour pour le retoucher),objet en porcelaine crue que l'on place dans un four à 980 °C, c'est la cuisson de dégourdi qui permet d'obtenir le dernier objet, une porcelaine poreuse ce qui permet ensuite la pose de la couverte incolore appelée émail. À l’atelier d’émaillage par trempage, chaque objet est immergé rapidement dans le bain d’émail ; après séchage et vérification au pinceau, les objets cuisent à haute température (la plus élevée à Sèvres est de 1 380 °C) dans le four dit de blanc. À cette étape, les pièces sont solides, vitrifiées dans la masse et translucides.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Atelier de grand coulage. Le pied du vase est collé après l'avoir trempé dans de la barbotine, cette dernière servant de colle.
Manufacture de Sèvres
Atelier de grand coulage. Le pied du vase est collé après l'avoir trempé dans de la barbotine, cette dernière servant de colle.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. Les métiers de décoration des porcelaines de Sèvres sont  l'émaillage par insufflation, où des techniques diverses sont employées avec les couleurs de grand feu ; la pose des fonds colorés, parmi lesquels le plus célèbre est le bleu de Sèvres avec les couleurs de petit feu ; l’offset ; l’impression, métier précédé par ceux du dessinateur-modéliste  et de la gravure ; le filage et dorure, pour l’application au pinceau des filets et autres garnitures ; le brunissage, étape de lissage à l’agate et aux hématites du décor doré, afin de redonner la brillance à l’or pur rendu mat par la cuisson ; le montage et la ciselure, où le métal est travaillé, notamment pour assembler des éléments entre eux et ciseler des surfaces.
Manufacture de Sèvres
Ateliers de Filage – impression. Les métiers de décoration des porcelaines de Sèvres sont l'émaillage par insufflation, où des techniques diverses sont employées avec les couleurs de grand feu ; la pose des fonds colorés, parmi lesquels le plus célèbre est le bleu de Sèvres avec les couleurs de petit feu ; l’offset ; l’impression, métier précédé par ceux du dessinateur-modéliste et de la gravure ; le filage et dorure, pour l’application au pinceau des filets et autres garnitures ; le brunissage, étape de lissage à l’agate et aux hématites du décor doré, afin de redonner la brillance à l’or pur rendu mat par la cuisson ; le montage et la ciselure, où le métal est travaillé, notamment pour assembler des éléments entre eux et ciseler des surfaces.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. Le motif est gravé au burin ou par eau forte sur une plaque métallique. On met de la pâte (or+huile+suie) sur la plaque chauffée et par une presse taille douce on dépose le motif sur du papier de soie.
Manufacture de Sèvres
Ateliers de Filage – impression. Le motif est gravé au burin ou par eau forte sur une plaque métallique. On met de la pâte (or+huile+suie) sur la plaque chauffée et par une presse taille douce on dépose le motif sur du papier de soie.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On dégraisse l'objet.
Manufacture de Sèvres
Ateliers de Filage – impression. On dégraisse l'objet.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. Les outils. On humidifie le papier sur une plaque de marbre.
Manufacture de Sèvres
Ateliers de Filage – impression. Les outils. On humidifie le papier sur une plaque de marbre.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On pose le papier de soie.
Manufacture de Sèvres
Ateliers de Filage – impression. On pose le papier de soie.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On presse le papier.
Manufacture de Sèvres
Ateliers de Filage – impression. On presse le papier.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On peut utiliser une roulette.
Manufacture de Sèvres
Ateliers de Filage – impression. On peut utiliser une roulette.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On enlève le papier.
Manufacture de Sèvres
Ateliers de Filage – impression. On enlève le papier.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. On recharge le motif avec de la poudre d'or et on enlève l'eau.
Manufacture de Sèvres
Ateliers de Filage – impression. On recharge le motif avec de la poudre d'or et on enlève l'eau.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Ateliers de Filage – impression. Et voilà le résultat....
Manufacture de Sèvres
Ateliers de Filage – impression. Et voilà le résultat....
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>TORCHÈRE Manufacture de Sèvres, Louis- Robert Carrier-Belleuse (1824-1887)
Biscuit de porcelaine dure Sèvres 1883.
Manufacture de Sèvres
TORCHÈRE Manufacture de Sèvres, Louis- Robert Carrier-Belleuse (1824-1887) Biscuit de porcelaine dure Sèvres 1883.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>TORCHÈRE Manufacture de Sèvres, Louis- Robert Carrier-Belleuse (1824-1887)
Biscuit de porcelaine dure Sèvres 1883.
Manufacture de Sèvres
TORCHÈRE Manufacture de Sèvres, Louis- Robert Carrier-Belleuse (1824-1887) Biscuit de porcelaine dure Sèvres 1883.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>VASE NEPTUNE Manufacture nationale de Sèvres Forme : Joseph Nicolle (1810-1887). Porcelaine dure. Sèvres 1867
Manufacture de Sèvres
VASE NEPTUNE Manufacture nationale de Sèvres Forme : Joseph Nicolle (1810-1887). Porcelaine dure. Sèvres 1867
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Vase Neptune. Manufacture de Sèvres. Le plus grand vase produit par Sèvres a été réalisé grâce à l'innovation technique du coulage à air comprimé et présenté au public lors de l'exposition universelle de 1867. Porcelaine dure. Sèvres 1867.
Manufacture de Sèvres
Vase Neptune. Manufacture de Sèvres. Le plus grand vase produit par Sèvres a été réalisé grâce à l'innovation technique du coulage à air comprimé et présenté au public lors de l'exposition universelle de 1867. Porcelaine dure. Sèvres 1867.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Vase Neptune. Manufacture de Sèvres. Le plus grand vase produit par Sèvres a été réalisé grâce à l'innovation technique du coulage à air comprimé et présenté au public lors de l'exposition universelle de 1867. Porcelaine dure. Sèvres 1867.
Manufacture de Sèvres
Vase Neptune. Manufacture de Sèvres. Le plus grand vase produit par Sèvres a été réalisé grâce à l'innovation technique du coulage à air comprimé et présenté au public lors de l'exposition universelle de 1867. Porcelaine dure. Sèvres 1867.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Manufacture de Meissen. Paon faisant la roue. 
Kaendler, Johann Joachim.
Manufacture de Sèvres
Manufacture de Meissen. Paon faisant la roue. Kaendler, Johann Joachim.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Les animaux en porcelaine de Meissen.
Ces animaux font partie d’une commande exceptionnelle du fondateur de la manufacture de Meissen, Auguste II le Fort, prince électeur de Saxe et roi de Pologne.
Ils étaient destinés à son Palais japonais de Dresde pour affirmer la suprématie de la porcelaine de Saxe.
La commande qui représentait un véritable défi technique fut conçue entre 1731 et 1736 par les sculpteurs, Johann Gottlieb Kirchner et Johann Joachim Kaendler, en s’inspirant des animaux vivants des collections royales.
La plupart des pièces de cette commande sont conservées dans la collection de porcelaine du musée de Dresde. Sèvres en possède cinq, envoyées en 1837 dans le cadre d’un échange. Ces œuvres ont été restaurées récemment afin de restituer leur caractère authentique avec notamment la mise au jour des fentes de cuisson.
Manufacture de Sèvres
Les animaux en porcelaine de Meissen. Ces animaux font partie d’une commande exceptionnelle du fondateur de la manufacture de Meissen, Auguste II le Fort, prince électeur de Saxe et roi de Pologne. Ils étaient destinés à son Palais japonais de Dresde pour affirmer la suprématie de la porcelaine de Saxe. La commande qui représentait un véritable défi technique fut conçue entre 1731 et 1736 par les sculpteurs, Johann Gottlieb Kirchner et Johann Joachim Kaendler, en s’inspirant des animaux vivants des collections royales. La plupart des pièces de cette commande sont conservées dans la collection de porcelaine du musée de Dresde. Sèvres en possède cinq, envoyées en 1837 dans le cadre d’un échange. Ces œuvres ont été restaurées récemment afin de restituer leur caractère authentique avec notamment la mise au jour des fentes de cuisson.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Porcelaine tendre de Saint-Cloud. 1680-1730. Bien que fabriquée sans kaolin la pâte de la porcelaine tendre est très blanche et résiste à la cuisson. La substitution de la pâte dure à la pâte tendre date des années 1770. Le kaolin donnait aux porcelaines de Chine et de Saxe un éclat que n'avait pas la porcelaine de Sèvres. Fine et translucide, la porcelaine possède une pâte naturellement blanche, à base de kaolin, de feldspath et de quartz. Un biscuit est une faïence cuite entre 980 et 1040 °C sans glaçure (sans émaillage), une porcelaine tendre ou dure, cuite sans glaçure à haute température (de 1 200 à 1 400 °C) Les premières exécutions en biscuit de porcelaine ont été faites à la moitié du XVIIIe siècle à la manufacture de Sèvres afin de se démarquer des productions polychromes de la manufacture de Meissen
Manufacture de Sèvres
Porcelaine tendre de Saint-Cloud. 1680-1730. Bien que fabriquée sans kaolin la pâte de la porcelaine tendre est très blanche et résiste à la cuisson. La substitution de la pâte dure à la pâte tendre date des années 1770. Le kaolin donnait aux porcelaines de Chine et de Saxe un éclat que n'avait pas la porcelaine de Sèvres. Fine et translucide, la porcelaine possède une pâte naturellement blanche, à base de kaolin, de feldspath et de quartz. Un biscuit est une faïence cuite entre 980 et 1040 °C sans glaçure (sans émaillage), une porcelaine tendre ou dure, cuite sans glaçure à haute température (de 1 200 à 1 400 °C) Les premières exécutions en biscuit de porcelaine ont été faites à la moitié du XVIIIe siècle à la manufacture de Sèvres afin de se démarquer des productions polychromes de la manufacture de Meissen
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>SALIERE. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1700
BOITE A SAVON. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1710
SOUCOUPE. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1700
PORTE-HUILIER. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud,
Manufacture de Sèvres
SALIERE. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1700 BOITE A SAVON. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1710 SOUCOUPE. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud, Hauts-de-Seine Vers 1700 PORTE-HUILIER. Manufacture de Saint-Cloud. Porcelaine tendre Saint-Cloud,
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>BOL SEIN. Manufacture nationale de Sèvres. Forme attribuée à Jean-Jacques Lagrenée (1739-1821). Service de la reine Marie-Antoinette pour la laiterie du château de Rambouillet. Porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine 1786.
Manufacture de Sèvres
BOL SEIN. Manufacture nationale de Sèvres. Forme attribuée à Jean-Jacques Lagrenée (1739-1821). Service de la reine Marie-Antoinette pour la laiterie du château de Rambouillet. Porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine 1786.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>L’AMOUR SANS QUARTIER Manufacture royale de Sèvres Modèle conçu sous la direction de Louis-Simon Boizot (1743-1809). Biscuit de porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine Date du modèle : 1781
Manufacture de Sèvres
L’AMOUR SANS QUARTIER Manufacture royale de Sèvres Modèle conçu sous la direction de Louis-Simon Boizot (1743-1809). Biscuit de porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine Date du modèle : 1781
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>LES CYMBALES. Surtout du Triomphe de Bacchus. Manufacture royale de Sèvres. Biscuit de porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1773
Manufacture de Sèvres
LES CYMBALES. Surtout du Triomphe de Bacchus. Manufacture royale de Sèvres. Biscuit de porcelaine dure Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1773
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>THÉIÈRE OEUF ET SERPENT. Manufacture impériale de Sèvres. Porcelaine dure Sèvres. Vers 1810.
Manufacture de Sèvres
THÉIÈRE OEUF ET SERPENT. Manufacture impériale de Sèvres. Porcelaine dure Sèvres. Vers 1810.
55
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Service des Arts Industriels. Fabrication des glaces, le polissage. Manufacture royale de Sèvres. Porcelaine dure, peinture par Develly. Sèvres 1827.
Manufacture de Sèvres
Service des Arts Industriels. Fabrication des glaces, le polissage. Manufacture royale de Sèvres. Porcelaine dure, peinture par Develly. Sèvres 1827.
56
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Bureau secrétaire. Secrétaire des Muses. Manufacture royale de Sèvres. Porcelaine dure, montée en bronze doré sur bâti de bois, peinture par Leguay.
Sèvres Vers 1820.
Manufacture de Sèvres
Bureau secrétaire. Secrétaire des Muses. Manufacture royale de Sèvres. Porcelaine dure, montée en bronze doré sur bâti de bois, peinture par Leguay. Sèvres Vers 1820.
57
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>PENDULE. Manufacture de Meissen. Porcelaine dure Saxe, Allemagne Vers 1760
Manufacture de Sèvres
PENDULE. Manufacture de Meissen. Porcelaine dure Saxe, Allemagne Vers 1760
58
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>APOTHÉOSE. Monument en l'honneur de l'Électeur palatin Charles Théodore (1724-1799) et de son épouse Manufacture de Franckenthal Modèle : Franz Conrad Link (1730-1793). Sept princes germaniques, appelés Electeurs, avaient le privilège d'élire l’Empereur du Saint-Empire romain-germanique. Porcelaine dure Palatinat, Allemagne. Vers 1770.
Manufacture de Sèvres
APOTHÉOSE. Monument en l'honneur de l'Électeur palatin Charles Théodore (1724-1799) et de son épouse Manufacture de Franckenthal Modèle : Franz Conrad Link (1730-1793). Sept princes germaniques, appelés Electeurs, avaient le privilège d'élire l’Empereur du Saint-Empire romain-germanique. Porcelaine dure Palatinat, Allemagne. Vers 1770.
59
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>CONSOLE. Manufacture de Capodimonte Décor de chinoiserie. Porcelaine tendre. Naples, 1756-1758.
Manufacture de Sèvres
CONSOLE. Manufacture de Capodimonte Décor de chinoiserie. Porcelaine tendre. Naples, 1756-1758.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>CONSOLE. Manufacture de Capodimonte Décor de chinoiserie. Porcelaine tendre. Naples, 1756-1758.
Manufacture de Sèvres
CONSOLE. Manufacture de Capodimonte Décor de chinoiserie. Porcelaine tendre. Naples, 1756-1758.
61
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>BUSTE DE MADAME DU BARRY (1793-1793) Manufacture royale de Sèvres. Modèle : Augustin Pajou (1730-1809).
La comtesse du Barry fut la dernière maîtresse de Louis XV, de 1768 à 1774.
Biscuit de porcelaine tendre Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1771
Manufacture de Sèvres
BUSTE DE MADAME DU BARRY (1793-1793) Manufacture royale de Sèvres. Modèle : Augustin Pajou (1730-1809). La comtesse du Barry fut la dernière maîtresse de Louis XV, de 1768 à 1774. Biscuit de porcelaine tendre Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1771
62
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>BUSTE DU ROI LOUIS XV (1710-1774)
Manufacture royale de Sèvres Modèle : Jean-Baptiste II Le Moyne (1704-1778). Biscuit de porcelaine tendre. Sèvres, Hauts-de-Seine Vers 1760.
Manufacture de Sèvres
BUSTE DU ROI LOUIS XV (1710-1774) Manufacture royale de Sèvres Modèle : Jean-Baptiste II Le Moyne (1704-1778). Biscuit de porcelaine tendre. Sèvres, Hauts-de-Seine Vers 1760.
63
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>LE CONCERT ESPAGNOL.
Manufacture royale de Sèvres. Modèle François-Joseph Duret (1729-1816. Surtout de la Conversation espagnole. Biscuit de porcelaine dure. Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1772.
Manufacture de Sèvres
LE CONCERT ESPAGNOL. Manufacture royale de Sèvres. Modèle François-Joseph Duret (1729-1816. Surtout de la Conversation espagnole. Biscuit de porcelaine dure. Sèvres, Hauts-de-Seine. Date du modèle : 1772.
64
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>PLAT. Les Islettes, Meuse. XIXe siècle (1er quart).
Cette girafe surnommée ZARAFA fut offerte au roi de France Charles X par le vice-roi d’Égypte Mehemet Ali Pacha. Elle débarqua à Marseille le 14 novembre 1826 et fut conduite à Paris à pied, à partir du printemps 1827, accompagnée par le directeur du Jardin des Plantes et d'une ribambelle de chèvres dont elle buvait le lait. Arrivée le 30 juin, elle fut pendant trois ans une des principales attractions de la capitale. Au cours de l'été 1827 elle reçut 600 000 visiteurs.
Manufacture de Sèvres
PLAT. Les Islettes, Meuse. XIXe siècle (1er quart). Cette girafe surnommée ZARAFA fut offerte au roi de France Charles X par le vice-roi d’Égypte Mehemet Ali Pacha. Elle débarqua à Marseille le 14 novembre 1826 et fut conduite à Paris à pied, à partir du printemps 1827, accompagnée par le directeur du Jardin des Plantes et d'une ribambelle de chèvres dont elle buvait le lait. Arrivée le 30 juin, elle fut pendant trois ans une des principales attractions de la capitale. Au cours de l'été 1827 elle reçut 600 000 visiteurs.
65
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>TERRINE. Manufacture de Sceaux. Jacques Chapelle (1721-1773).
Faïence stannifère, décor de petit feu polychrome. Sceaux, Hauts-de-Seine, vers 1750-1755.
Manufacture de Sèvres
TERRINE. Manufacture de Sceaux. Jacques Chapelle (1721-1773). Faïence stannifère, décor de petit feu polychrome. Sceaux, Hauts-de-Seine, vers 1750-1755.
66
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>PLAT. Faïence stannifère. Décor de grand feu polychrome. Moustiers-Sainte-Marie. 18e siècle.
Manufacture de Sèvres
PLAT. Faïence stannifère. Décor de grand feu polychrome. Moustiers-Sainte-Marie. 18e siècle.
67
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Marseille, manufacture de Fauchier. Vers 1750. Terrine à décor de broderie, en jaune.
Manufacture de Sèvres
Marseille, manufacture de Fauchier. Vers 1750. Terrine à décor de broderie, en jaune.
68
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>PLAT. Représentation de Suzanne et les vieillards, en bleu et manganèse, accompagné d’une bordure de semis de fleurs. Marseille. Faubourg Saint-Jean-du-Désert. Manufacture de Clérissy. 1679-1722.
Manufacture de Sèvres
PLAT. Représentation de Suzanne et les vieillards, en bleu et manganèse, accompagné d’une bordure de semis de fleurs. Marseille. Faubourg Saint-Jean-du-Désert. Manufacture de Clérissy. 1679-1722.
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<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>Aiguière. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1680.
Plat. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1708.
Aiguière. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. XVIIe.
Pot de pharmacie. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1700.
Manufacture de Sèvres
Aiguière. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1680. Plat. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1708. Aiguière. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. XVIIe. Pot de pharmacie. Faïence stannifère. Décor de grand feu. Nevers , Nièvre. 1700.
70
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>VASQUE-RAFRAÎCHISSOIR. Scènes de Bacchanales.
Le décor est exécuté d’après le registre des graveurs français : à l’intérieur, Actéon surprend Diane au bain (François Chauveau, 1613-1676), à l’extérieur, scènes de Bacchanales (Michel Dorigny, 1617-1665). Faïence stannifère, décor de grand feu polychrome Nevers, Nièvre. Vers 1680-1685.
Manufacture de Sèvres
VASQUE-RAFRAÎCHISSOIR. Scènes de Bacchanales. Le décor est exécuté d’après le registre des graveurs français : à l’intérieur, Actéon surprend Diane au bain (François Chauveau, 1613-1676), à l’extérieur, scènes de Bacchanales (Michel Dorigny, 1617-1665). Faïence stannifère, décor de grand feu polychrome Nevers, Nièvre. Vers 1680-1685.
71
<center></center><center>Manufacture de Sèvres</center>PAIRE DE VASES PYRAMIDE.
Ces vases à goulots, dits piramides dans les archives hollandaises, sont des vases d'intérieur pour fleurs coupées. Faïence stannifère, décor de grand feu en camaïeu bleu. Delft, Pays-Bas. Vers 1720.
Manufacture de Sèvres
PAIRE DE VASES PYRAMIDE. Ces vases à goulots, dits piramides dans les archives hollandaises, sont des vases d'intérieur pour fleurs coupées. Faïence stannifère, décor de grand feu en camaïeu bleu. Delft, Pays-Bas. Vers 1720.
72
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> La villa « Mon rêve », architecte Émile Thion, au no 43 de la rue de l'Arrivée est typique de la période de 1870 à 1920 : elle possède un traitement polychromique de ses façades, d'inspiration byzantine, « baroque » et presque « art nouveau » et une composition d'ensemble rationnelle.
Enghien-les-Bains.
La villa « Mon rêve », architecte Émile Thion, au no 43 de la rue de l'Arrivée est typique de la période de 1870 à 1920 : elle possède un traitement polychromique de ses façades, d'inspiration byzantine, « baroque » et presque « art nouveau » et une composition d'ensemble rationnelle.
73
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> La période de 1870 à 1920 marque un renouveau de l'architecture à Enghien. Un éclectisme de styles, une grande variété de matériaux, brique, pierre, meulière, caractérisent les constructions de cette période.
Enghien-les-Bains.
La période de 1870 à 1920 marque un renouveau de l'architecture à Enghien. Un éclectisme de styles, une grande variété de matériaux, brique, pierre, meulière, caractérisent les constructions de cette période.
74
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center>
Enghien-les-Bains.
75
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Fin XIXe, les briques vernissées font leur apparition.
Enghien-les-Bains.
Fin XIXe, les briques vernissées font leur apparition.
76
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Les jardins des villas s'étendent jusqu'au lac.
Enghien-les-Bains.
Les jardins des villas s'étendent jusqu'au lac.
77
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> La Villa du Lac. L’opposition des deux façades est très marquée. Du côté rue, la façade en briques rouges est décorée par une guirlande en briques blanches. Le perron est surmonté d’une marquise semi-cylindrique. Cette façade « urbaine » est ajoutée à la construction originale : on « double » l’édifice en 1928 par ce corps de bâtiment en briques.
Enghien-les-Bains.
La Villa du Lac. L’opposition des deux façades est très marquée. Du côté rue, la façade en briques rouges est décorée par une guirlande en briques blanches. Le perron est surmonté d’une marquise semi-cylindrique. Cette façade « urbaine » est ajoutée à la construction originale : on « double » l’édifice en 1928 par ce corps de bâtiment en briques.
78
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> La Villa du Lac. La façade donnant sur le lac est complètement à l’opposée : c’est celle d’une villa-château. L’enduit est blanc, et la façade est décorée avec des éléments de style classique. Elle est caractérisée par sa symétrie : de chaque côté de la partie centrale en saillie, deux travées sont composées de baies rectangulaires à l’étage et arrondies par des arcs en rez-de-chaussée. Un garde-corps entoure la terrasse en partie basse, et le même est rappelé au-dessus de l’étage.
Enghien-les-Bains.
La Villa du Lac. La façade donnant sur le lac est complètement à l’opposée : c’est celle d’une villa-château. L’enduit est blanc, et la façade est décorée avec des éléments de style classique. Elle est caractérisée par sa symétrie : de chaque côté de la partie centrale en saillie, deux travées sont composées de baies rectangulaires à l’étage et arrondies par des arcs en rez-de-chaussée. Un garde-corps entoure la terrasse en partie basse, et le même est rappelé au-dessus de l’étage.
79
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Au Moyen Âge, Enghien était une petite seigneurie du comté de Hainaut, située près de Bruxelles, en Belgique. Marie de Luxembourg (1462-1546), hérite du fief en 1526 et l'apporte en dot lors de son mariage avec François de Bourbon, comte de Vendôme. C'est le cadet de ses petits-fils, Louis Ier de Bourbon-Condé, qui fut le premier duc d'Enghien en 1566. Mais le titre, qui n'a pas été enregistré, s'éteint avec lui en 1569.

En 1689, les princes de Condé obtiennent de Louis XIV de commuer le duché de Montmorency, qu'ils détiennent depuis 1633, en duché d’Enghien. Officiellement, la ville de Montmorency, sa vallée et son étang doivent s’appeler « Enghien ». L’usage conserve à Montmorency son nom d’origine mais son étang s'appelle « étang (ou lac) d’Enghien ».
Enghien-les-Bains.
Au Moyen Âge, Enghien était une petite seigneurie du comté de Hainaut, située près de Bruxelles, en Belgique. Marie de Luxembourg (1462-1546), hérite du fief en 1526 et l'apporte en dot lors de son mariage avec François de Bourbon, comte de Vendôme. C'est le cadet de ses petits-fils, Louis Ier de Bourbon-Condé, qui fut le premier duc d'Enghien en 1566. Mais le titre, qui n'a pas été enregistré, s'éteint avec lui en 1569. En 1689, les princes de Condé obtiennent de Louis XIV de commuer le duché de Montmorency, qu'ils détiennent depuis 1633, en duché d’Enghien. Officiellement, la ville de Montmorency, sa vallée et son étang doivent s’appeler « Enghien ». L’usage conserve à Montmorency son nom d’origine mais son étang s'appelle « étang (ou lac) d’Enghien ».
80
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Barques avec, au fond, le château écossais. En 1766, Louis Cotte, alors jeune curé oratorien de Montmorency et féru de sciences, découvre au cours de ses promenades un ruisseau « puant », en fait sulfureux, s'échappant à proximité du déversoir de l'étang. Il y réalise plusieurs expériences scientifiques, plonge des pièces de divers métaux, constate que des canards vivent dans cette eau sans en être affectés, éléments qu'il soumet dans un mémoire à l'Académie royale des sciences. La nature sulfureuse des eaux est confirmée par Pierre Joseph Macquer, un chimiste académicien. Dès 1772, le prince de Condé accorde à Louis-Guillaume Le Veillard, exploitant des eaux de Passy et futur premier maire de la commune de Passy, la concession de la source sulfureuse pour quatre ans, mais il ne put de fait exploiter la source, faute d'obtention des autorisations nécessaires auprès de la Faculté de Médecine. Une nouvelle concession lui est accordée, cette fois-ci pour soixante ans.
Enghien-les-Bains.
Barques avec, au fond, le château écossais. En 1766, Louis Cotte, alors jeune curé oratorien de Montmorency et féru de sciences, découvre au cours de ses promenades un ruisseau « puant », en fait sulfureux, s'échappant à proximité du déversoir de l'étang. Il y réalise plusieurs expériences scientifiques, plonge des pièces de divers métaux, constate que des canards vivent dans cette eau sans en être affectés, éléments qu'il soumet dans un mémoire à l'Académie royale des sciences. La nature sulfureuse des eaux est confirmée par Pierre Joseph Macquer, un chimiste académicien. Dès 1772, le prince de Condé accorde à Louis-Guillaume Le Veillard, exploitant des eaux de Passy et futur premier maire de la commune de Passy, la concession de la source sulfureuse pour quatre ans, mais il ne put de fait exploiter la source, faute d'obtention des autorisations nécessaires auprès de la Faculté de Médecine. Une nouvelle concession lui est accordée, cette fois-ci pour soixante ans.
81
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Un article écrit par deux médecins paraît dans Le journal de Paris du 24 mai 1787 et décrit comment le secrétaire des commandements du prince de Condé s'est trouvé guéri d'un mal qui le rongeait depuis dix ans par la vertu des eaux d'Enghien. L'article contribue à accroître la notoriété grandissante de la station thermale naissante. En 1800, madame Gauthier, sœur de Benjamin Delessert, créateur de la caisse d'épargne, acquiert les thermes d'Enghien et fonde le premier établissement thermal à la fin du Premier Empire. Jean-Baptiste Péligot, administrateur en chef des hôpitaux et hospices de Paris, arrive sur les rives du lac en 1821. Il abandonne alors ses fonctions parisiennes et consacre sa vie et sa fortune personnelle au développement de la jeune station thermal. C'est avec l'eau d'Enghien sur les conseils de son médecin personnel, le baron Antoine Portal, que Louis XVIII guérit en 1823 d'un ulcère à la jambe… Les eaux de la ville deviennent alors subitement à la mode. La ville est officiellement créée par une loi promulguée le 7 août 1850, son territoire étant délimité aux dépens des communes de Soisy-sous-Montmorency (62,4 ha), Deuil (27,6 ha), Épinay (15,2 ha) et Saint-Gratien (37,8 ha).
Enghien-les-Bains.
Un article écrit par deux médecins paraît dans Le journal de Paris du 24 mai 1787 et décrit comment le secrétaire des commandements du prince de Condé s'est trouvé guéri d'un mal qui le rongeait depuis dix ans par la vertu des eaux d'Enghien. L'article contribue à accroître la notoriété grandissante de la station thermale naissante. En 1800, madame Gauthier, sœur de Benjamin Delessert, créateur de la caisse d'épargne, acquiert les thermes d'Enghien et fonde le premier établissement thermal à la fin du Premier Empire. Jean-Baptiste Péligot, administrateur en chef des hôpitaux et hospices de Paris, arrive sur les rives du lac en 1821. Il abandonne alors ses fonctions parisiennes et consacre sa vie et sa fortune personnelle au développement de la jeune station thermal. C'est avec l'eau d'Enghien sur les conseils de son médecin personnel, le baron Antoine Portal, que Louis XVIII guérit en 1823 d'un ulcère à la jambe… Les eaux de la ville deviennent alors subitement à la mode. La ville est officiellement créée par une loi promulguée le 7 août 1850, son territoire étant délimité aux dépens des communes de Soisy-sous-Montmorency (62,4 ha), Deuil (27,6 ha), Épinay (15,2 ha) et Saint-Gratien (37,8 ha).
82
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Le lac Nord.
Enghien-les-Bains.
Le lac Nord.
83
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center>
Enghien-les-Bains.
84
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center>
Enghien-les-Bains.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Grille du Château écossais.
Enghien-les-Bains.
Grille du Château écossais.
86
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Château écossais. Émile de Labédolière, journaliste écrivain et traducteur de renom dans les années 1850 ne se doutait sûrement pas qu'il laisserait une empreinte dans l'histoire d'Enghien. En effet, il a décrit le château néo-féodal érigé au bord du lac comme « exporté de l'humide Ecosse ou de la brumeuse Angleterre ». Ainsi… la villa des deux tourelles est devenue…  le château Ecossais ! L'influence du Moyen-âge a guidé l'architecte Pasquier qui a construit ce château en 1845 pour le compte de Jules Robin, maire d'Enghien de l'époque. Ensuite, nous retrouvons l'incontournable Emile de Girardin, conseiller municipal qui a fait fortune dans la presse : il rachète le château en 1860.
Enghien-les-Bains.
Château écossais. Émile de Labédolière, journaliste écrivain et traducteur de renom dans les années 1850 ne se doutait sûrement pas qu'il laisserait une empreinte dans l'histoire d'Enghien. En effet, il a décrit le château néo-féodal érigé au bord du lac comme « exporté de l'humide Ecosse ou de la brumeuse Angleterre ». Ainsi… la villa des deux tourelles est devenue… le château Ecossais ! L'influence du Moyen-âge a guidé l'architecte Pasquier qui a construit ce château en 1845 pour le compte de Jules Robin, maire d'Enghien de l'époque. Ensuite, nous retrouvons l'incontournable Emile de Girardin, conseiller municipal qui a fait fortune dans la presse : il rachète le château en 1860.
87
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Château écossais.
Enghien-les-Bains.
Château écossais.
88
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Château écossais.
Enghien-les-Bains.
Château écossais.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center>
Enghien-les-Bains.
90
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Le néogothique voit ses plus beaux exemples sur le rivage nord-ouest du lac avec château d'Enghien et le château Léon, tous deux édifiés en 1845 par l'architecte Pasquier pour Jules Robin, second maire de la commune, et rachetés par Émile de Girardin en 1860. Leur richesse ornementale, inspirée du style Louis XII en appareillage de briques et pierres, est peu commune.
Enghien-les-Bains.
Le néogothique voit ses plus beaux exemples sur le rivage nord-ouest du lac avec château d'Enghien et le château Léon, tous deux édifiés en 1845 par l'architecte Pasquier pour Jules Robin, second maire de la commune, et rachetés par Émile de Girardin en 1860. Leur richesse ornementale, inspirée du style Louis XII en appareillage de briques et pierres, est peu commune.
91
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Le château Léon, de style néogothique, possède des gargouilles, des gâbles en accolades, etc., autrefois réservés aux édifices religieux. Les deux édifices sont actuellement intégrés aux constructions du lycée d'Enghien. L'établissement a été fondé en octobre 1946, à l'initiative de Gustave Monod, en tant que lycée expérimental, annexe du lycée Claude-Bernard de Paris. Agrégé de philosophie, ancien directeur de cabinet du ministre de l'Éducation nationale, ancien inspecteur général et chargé de la Direction de l'enseignement du second degré au ministère après la Seconde Guerre mondiale, Gustave Monod entendait rompre avec les méthodes d'enseignement qui avaient prévalu jusqu'alors et lança les « classes nouvelles de la Libération ». L'établissement est devenu un lycée classique à partir de 1979.
Enghien-les-Bains.
Le château Léon, de style néogothique, possède des gargouilles, des gâbles en accolades, etc., autrefois réservés aux édifices religieux. Les deux édifices sont actuellement intégrés aux constructions du lycée d'Enghien. L'établissement a été fondé en octobre 1946, à l'initiative de Gustave Monod, en tant que lycée expérimental, annexe du lycée Claude-Bernard de Paris. Agrégé de philosophie, ancien directeur de cabinet du ministre de l'Éducation nationale, ancien inspecteur général et chargé de la Direction de l'enseignement du second degré au ministère après la Seconde Guerre mondiale, Gustave Monod entendait rompre avec les méthodes d'enseignement qui avaient prévalu jusqu'alors et lança les « classes nouvelles de la Libération ». L'établissement est devenu un lycée classique à partir de 1979.
92
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Sous le Second Empire, la ville est célèbre pour ses fêtes fastueuses, prenant le plus souvent le lac pour cadre. L'installation de la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, dans la commune voisine de Saint-Gratien fit encore croître l'engouement pour la ville thermale. Elle y reçoit en effet les auteurs les plus brillants de cette époque. Le chemin de fer de la compagnie du Nord Paris-frontière belge dessert la commune depuis le 11 juillet 1846 à raison d'un train à la demi-heure. Le 18 juillet 1865, les eaux d'Enghien sont reconnues par décret d'utilité publique.
Enghien-les-Bains.
Sous le Second Empire, la ville est célèbre pour ses fêtes fastueuses, prenant le plus souvent le lac pour cadre. L'installation de la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, dans la commune voisine de Saint-Gratien fit encore croître l'engouement pour la ville thermale. Elle y reçoit en effet les auteurs les plus brillants de cette époque. Le chemin de fer de la compagnie du Nord Paris-frontière belge dessert la commune depuis le 11 juillet 1846 à raison d'un train à la demi-heure. Le 18 juillet 1865, les eaux d'Enghien sont reconnues par décret d'utilité publique.
93
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> En 1870 et 1871, les Prussiens occupent la région. En 1875, Hippolyte de Villemessant, fondateur du Figaro devient actionnaire de la société des eaux de la ville et parvient à faire autoriser en 1877 une salle de jeux : mais seuls les petits chevaux sont acceptés avec une mise réduite. L'hippodrome est inauguré en juin 1879. En 1891, un théâtre d'hiver est édifié, la saison se prolonge toute l'année.
Enghien-les-Bains.
En 1870 et 1871, les Prussiens occupent la région. En 1875, Hippolyte de Villemessant, fondateur du Figaro devient actionnaire de la société des eaux de la ville et parvient à faire autoriser en 1877 une salle de jeux : mais seuls les petits chevaux sont acceptés avec une mise réduite. L'hippodrome est inauguré en juin 1879. En 1891, un théâtre d'hiver est édifié, la saison se prolonge toute l'année.
94
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center>
Enghien-les-Bains.
95
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> L'esplanade Patenôtre-Desnoyers et le casino. En juillet 1904, un garde-corps métallique de deux cent soixante-trois mètres de long remplace l'ancienne barrière en bois de la chaussée du lac qui menaçait de s'effondrer. En 1911, cette barrière est à son tour remplacée par l'actuelle jetée-promenade avec balustrade en fer forgé de neuf mètres de large, en encorbellement sur le lac.
Enghien-les-Bains.
L'esplanade Patenôtre-Desnoyers et le casino. En juillet 1904, un garde-corps métallique de deux cent soixante-trois mètres de long remplace l'ancienne barrière en bois de la chaussée du lac qui menaçait de s'effondrer. En 1911, cette barrière est à son tour remplacée par l'actuelle jetée-promenade avec balustrade en fer forgé de neuf mètres de large, en encorbellement sur le lac.
96
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Le casino.
Enghien-les-Bains.
Le casino.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Le casino.
Enghien-les-Bains.
Le casino.
98
<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> C’est à l’époque du Docteur Péligot que les Thermes se développent véritablement. La guérison du roi Louis XVIII d’un ulcère à la jambe, grâce à un traitement aux eaux sulfurées d’Enghien-les-Bains, amène la bonne société parisienne … c’est la « Belle époque », et la ville connait un développement sans précédent !

Les eaux ayant servies à soigner le roi sont issues de la 1ere source découverte par le Père Cotte en 1766. Suite à la guérison royale, elle est rebaptisée « Source du Roy ».

Le pavillon visible aujourd’hui est le seul vestige de l’ensemble thermal de 1935. La source était surtout utilisée pour les cures de boissons. Elle est aujourd’hui tombée en désuétude, et ne coule plus.

Sur la frise située au-dessus de la petite colonnade, on peut lire le nom des sources découvertes à Enghien à l’époque.

Repères: 

1766 : Découverte des eaux sulfurées ;

1772 : Première concession accordée pour l'exploitation des eaux ;

1823 : Arrivée du Docteur Péligot à la direction de l'Etablissement Thermal, construction d'un nouvel établissement ;

1934 : Âge d'or de la station thermale, construction d'un nouvel établissement ;

2004 : Destruction du Thermal de 1934.
Enghien-les-Bains.
C’est à l’époque du Docteur Péligot que les Thermes se développent véritablement. La guérison du roi Louis XVIII d’un ulcère à la jambe, grâce à un traitement aux eaux sulfurées d’Enghien-les-Bains, amène la bonne société parisienne … c’est la « Belle époque », et la ville connait un développement sans précédent ! Les eaux ayant servies à soigner le roi sont issues de la 1ere source découverte par le Père Cotte en 1766. Suite à la guérison royale, elle est rebaptisée « Source du Roy ». Le pavillon visible aujourd’hui est le seul vestige de l’ensemble thermal de 1935. La source était surtout utilisée pour les cures de boissons. Elle est aujourd’hui tombée en désuétude, et ne coule plus. Sur la frise située au-dessus de la petite colonnade, on peut lire le nom des sources découvertes à Enghien à l’époque. Repères: 1766 : Découverte des eaux sulfurées ; 1772 : Première concession accordée pour l'exploitation des eaux ; 1823 : Arrivée du Docteur Péligot à la direction de l'Etablissement Thermal, construction d'un nouvel établissement ; 1934 : Âge d'or de la station thermale, construction d'un nouvel établissement ; 2004 : Destruction du Thermal de 1934.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Les nouveaux thermes modernisés en octobre 2006.
Enghien-les-Bains.
Les nouveaux thermes modernisés en octobre 2006.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Ce n'est qu'en 1878 qu'Auguste de Villemessant lance les jeux de hasard. Encore ne s'agit-il que d'un petit manège de 9 chevaux numérotés sur lesquels 9 joueurs misent chacun 0,50 franc ! En 1902, un véritable casino est inauguré. Comme il est édifié sur les rives du lac, on lui donne astucieusement une forme de bateau. L'un des premiers visiteurs de marque est le shah de Perse mais le casino-bateau prend vite l'eau et, dès 1908, il est démoli.
Enghien-les-Bains.
Ce n'est qu'en 1878 qu'Auguste de Villemessant lance les jeux de hasard. Encore ne s'agit-il que d'un petit manège de 9 chevaux numérotés sur lesquels 9 joueurs misent chacun 0,50 franc ! En 1902, un véritable casino est inauguré. Comme il est édifié sur les rives du lac, on lui donne astucieusement une forme de bateau. L'un des premiers visiteurs de marque est le shah de Perse mais le casino-bateau prend vite l'eau et, dès 1908, il est démoli.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Un nouvel établissement voit le jour en 1910, mais il déchaîne aussitôt les oppositions, notamment celles des commerçants parisiens. La campagne d'opinion est assez puissante en tout cas pour convaincre la Chambre des députés et le Sénat de voter une loi qui interdit les jeux dans un périmètre de 100 kilomètres autour de Paris. Cette interdiction est levée en 1931  sous l’impulsion d’un député habitant la ville, Henri Patenôtre-Desnoyers, mais la boule et la roulette restent interdites à Enghien, ce qui freine l'essor du casino. Nouveau coup dur, en 1986, lorsque les cercles parisiens décident d'accepter la clientèle féminine. Heureuse compensation, la roulette fait son apparition en 1993. En 1988, le groupe Lucien Barrière obtient la concession de l’établissement thermal et du casino. Mais c'est l'autorisation des machines à sous, en 2001, qui lance définitivement le casino. Aujourd'hui, le casino d'Enghien-les-Bains est le plus proche de Paris, le seul à moins de cent kilomètres de la capitale et le premier de France pour ses recettes (135 millions d'euros en 2006). Il est même en passe de devenir le premier casino d'Europe.
Enghien-les-Bains.
Un nouvel établissement voit le jour en 1910, mais il déchaîne aussitôt les oppositions, notamment celles des commerçants parisiens. La campagne d'opinion est assez puissante en tout cas pour convaincre la Chambre des députés et le Sénat de voter une loi qui interdit les jeux dans un périmètre de 100 kilomètres autour de Paris. Cette interdiction est levée en 1931 sous l’impulsion d’un député habitant la ville, Henri Patenôtre-Desnoyers, mais la boule et la roulette restent interdites à Enghien, ce qui freine l'essor du casino. Nouveau coup dur, en 1986, lorsque les cercles parisiens décident d'accepter la clientèle féminine. Heureuse compensation, la roulette fait son apparition en 1993. En 1988, le groupe Lucien Barrière obtient la concession de l’établissement thermal et du casino. Mais c'est l'autorisation des machines à sous, en 2001, qui lance définitivement le casino. Aujourd'hui, le casino d'Enghien-les-Bains est le plus proche de Paris, le seul à moins de cent kilomètres de la capitale et le premier de France pour ses recettes (135 millions d'euros en 2006). Il est même en passe de devenir le premier casino d'Europe.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> L'aspect extérieur actuel, dont la structure de base est celle du casino construit en 1909, est le résultat d'une succession de transformations et de reconstructions. On peut citer, en 1973, le remaniement de la façade sur l'avenue de Ceinture qui est alors recouverte d'un parement de pierre. La dernière restauration importante date de 2005, commande du groupe Lucien Barrière, gestionnaire de l’établissement depuis 1988.
L'architecte Louis Soors a dressé une façade de verre pour établir un immense « atrium » d'entrée, décoré sur le thème de la mer par le décorateur Jacques Garcia.
Enghien-les-Bains.
L'aspect extérieur actuel, dont la structure de base est celle du casino construit en 1909, est le résultat d'une succession de transformations et de reconstructions. On peut citer, en 1973, le remaniement de la façade sur l'avenue de Ceinture qui est alors recouverte d'un parement de pierre. La dernière restauration importante date de 2005, commande du groupe Lucien Barrière, gestionnaire de l’établissement depuis 1988. L'architecte Louis Soors a dressé une façade de verre pour établir un immense « atrium » d'entrée, décoré sur le thème de la mer par le décorateur Jacques Garcia.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> 1842 : Ouverture d'un chalet de bois dénommé
Enghien-les-Bains.
1842 : Ouverture d'un chalet de bois dénommé "casino" (sans jeux) ; 1850 : Création de la commune d'Enghien-les-Bains 1864 : Des jeux de société sont organisés au "casino" / projet de construction d'un kursaal 1872 : Construction d'un nouveau casino sur l'emplacement du chalet en bois 1897-1902 : Extension du casino par l'architecte Autan 1910 : Nouveau Casino et ouverture du théâtre en 1911 1920 : Arrêté ministériel interdisant les jeux à Enghien-les-Bains 1931 : La loi autorise Enghien à exploiter bacarra, chemin de fer et banque ouverte 1934 : Nouveau Casino 1988 : Le Groupe Barrière obtient la concession des Thermes et du Casino 2005 : Dernière restauration du Casino
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center>
Enghien-les-Bains.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> L'hôtel de ville.
Enghien-les-Bains.
L'hôtel de ville.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Immeuble « rococo »,  typique des années 1900, rue du Général-de-Gaulle.
Enghien-les-Bains.
Immeuble « rococo », typique des années 1900, rue du Général-de-Gaulle.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> 1842 : Ouverture d'un chalet de bois dénommé
Enghien-les-Bains.
1842 : Ouverture d'un chalet de bois dénommé "casino" (sans jeux) ; 1850 : Création de la commune d'Enghien-les-Bains ; 1864 : Des jeux de société sont organisés au "casino" / projet de construction d'un kursaal ; 1872 : Construction d'un nouveau casino sur l'emplacement du chalet en bois ; 1897-1902 : Extension du casino par l'architecte Autan ; 1910 : Nouveau Casino et ouverture du théâtre en 1911 ; 1920 : Arrêté ministériel interdisant les jeux à Enghien-les-Bains ; 1931 : La loi autorise Enghien à exploiter bacarra, chemin de fer et banque ouverte ; 1934 : Nouveau Casino ; 1988 : Le Groupe Barrière obtient la concession des Thermes et du Casino ; 2005 : Dernière restauration du Casino.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center>
Enghien-les-Bains.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> La place Mistinguett, à la gare d'Enghien : une fausse façade peinte en un trompe-l'œil saisissant par Dominique Antony.
Enghien-les-Bains.
La place Mistinguett, à la gare d'Enghien : une fausse façade peinte en un trompe-l'œil saisissant par Dominique Antony.
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<center></center><center>Enghien-les-Bains. </center> Maison où est née Jeanne Bougeois (dite Mistinguett) le 03-04-1875.
Enghien-les-Bains.
Maison où est née Jeanne Bougeois (dite Mistinguett) le 03-04-1875.
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