Le musée, inauguré en 1997, occupe avec la médiathèque l'aile sur jardin du bâtiment dit Philharmonie 2 — anciennement Cité de la musique —, construit par Christian de Portzamparc, au sein de la Philharmonie de Paris.
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Le Musée de la Musique.
Il est riche de plus de 7 000 instruments et objets liés à la musique, dont 1 000 sont présentés ici, répartis sur 5 plateaux, du XVIIe siècle à nos jours.
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Le Musée de la Musique.
La Rue musicale.
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Le Musée de la Musique.
La Rue musicale.
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Le Musée de la Musique.
Sonnailles. Anonyme. Congo. Début du XXe. Hochet. Anonyme. Gabon. Début du XXe. Trompe ,oliphant. Anonyme. Asie. XIXe. Plurtiac nsambi.Anonyme. Gabon. XXE. Tambour à boules fouetteantes. Anonyme. Mongolie. XIXe. Tambour tronconiques pakhavoj. Anonyme. Bengale. XIXe. Tambour de bronze. Anonyme. DébutXIXe.
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Le Musée de la Musique.
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Le Musée de la Musique.
Flûte en os de vautour. Anonyme. Fouilles du site de l’abri du Veyreau, Aveyron Vers 2500 avant J.- C.
Terre cuite. Anonyme. Fouilles Roman Ghirsham Suse, capitale de l’Elam, Iran XIVe siècle avant J.-C.
Amphore. Anonyme. Athènes. 4e quart du Vie siècle avant J.C.
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Le Musée de la Musique.
Cloche. Anonyme. Viêt-nam. XIXe siècle.
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Le Musée de la Musique.
Orfeo, de Claudio Monteverdi
Cet ensemble instrumental évoque celui utilisé par Claudio Monteverdi lors de la création de son opéra Orfeo, qui eut lieu au Palais Ducal de Mantoue le 24 février 1607. Clavecin. Giovanni Antonio Baffo Venise, 1579.
Théorbe. Wendelio Venere ( ? - après 1611) Padoue, 1606. Contrebasse de viole. Attribuée à Pellegrino de Michelis. Brescia, vers 1550. Il y avait aussi : Cornet à bouquin. Anonyme. Italie, XVIe siècle ?
Trompette. Anton Schnitzer ( ? -1608) Nuremberg, 1599.
Régale. Anonyme. Allemagne, XVIe siècle
Trombone à coulisse George Ehe (1595-1668). Nuremberg, 1619. Orgue positif. Bartolomeo Ravani. Lucques, 1651.
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Le Musée de la Musique.
Clavecin. Giovanni Antonio Baffo Venise, 1579.
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Le Musée de la Musique.
Cornet à bouquin.
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Le Musée de la Musique.
Épinette. Benedetto Floriani. Venise. 1572.
Dépôt du musée des Arts décoratifs. Le décor de cartouche et semis d’or se retrouve sur certaines reliures de livres vénitiens et semble inspiré de l’art oriental.
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Le Musée de la Musique.
Les luths.
Connu depuis l'Antiquité, le luth est apparu en Europe au Moyen Age, transmis per les Arabes, qui le nommaient al ùd (le bois).
À partir du XVIe siècle, l’instrument est largement utilisé, en soliste ou en accompagnement, alors qu'apparaissent les premières partitions imprimées les tablatures.
Monté de six chœurs (paires de cordes) en boyau, il en aura treize au XVIIIe siècle. Les villes du nord de l’Italie sont les grands centres de facture.
Pour s’adapter à la pratique de la basse continue, on construit au XVIIe siècle des archiluths (ténor) et des théorbes (basse) dotés d’un double chevillier renforçant le registre grave.
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Les cornets à bouquin.
Issu de la corne d’animal à laquelle on a ajouté au XVe siècle des trous de jeu et une embouchure séparée, le cornet à bouquin est utilisé dans la musique européenne jusqu’au XVIIIe siècle.
Il est construit en bois (en deux moitiés creusées puis collées ensemble et recouvertes de cuir), plus rarement en ivoire. Différentes tailles existent afin de satisfaire aux exigences du style polyphonique (musique à plusieurs voix).
Au XIXe, le serpent, dont le nom évoque la forme sinueuse, est l’héritier du cornet basse. Il est utilisé dans les églises pour accompagner les chantres
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Les cistres.
Le cistre existait déjà à la fin du Moyen Âge.
Ses quatre (France, Angleterre) ou six (Italie) paires de cordes métalliques sont pincées par un plectre.
Sa sonorité est brillante et son décor souvent soigné. Plus facile à jouer que le luth dont le répertoire est proche (danses, transcriptions de musiques profanes et sacrées notées en tablature), il convient aux amateurs de la bourgeoisie urbaine.
En déclin à la fin du XVIIe siècle, il connaît un regain de faveur en France et en Angleterre à la fin du XVIIIe siècle. La guitarra portugaise, accompagnatrice obligée du fado, en est l’actuelle descendante.
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Clavecin.
Ioannes Ruckers (1578 – 1642) Anvers, 1612. Ravalé en France au XVIIIe.
Le clavecin a reçu, postérieurement à sa fabrication, un décor de putti sur la caisse.
La peinture flamande d’origine apparait par transparence. Le couvercle présente deux peintures flamandes.
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Les claviers flamands
L’école flamande se développe du milieu du XVe à la fin du XVIIIe siècle. La famille Ruckers, originaire d’Anvers, éclipse tous les autres facteurs. Elle construit différents modèles d’instruments : clavecins à un et deux claviers, virginales dont certaines peuvent être jouées simultanément par un système d’accouplement.
Plus épaisses que celles des clavecins italiens, les caisses reçoivent un décor de peintures ou de papiers peints. Les tables d’harmonie sont ornées d’une rosace en bronze doré portant les initiales du facteur.
À la sonorité brillante et la résonance de ces clavecins répond un vaste répertoire de fantaisies, suites de danses et transcriptions.
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Virginale. Hans Ruckers (vers 1550-1598). Anvers 1583.
Les médailles représentant Catherine de Médicis et Diane de Poitiers sont probablement des copies de médailles originales.
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Alceste, de Jean-Baptiste Lully
Cet ensemble instrumental évoque celui utilisé par Jean-Baptiste Lully lors de la représentation de son opéra Alceste, qui eut lieu dans la cour de Marbre du château de Versailles le 4 juillet 1674.
Alto. Anonyme. France, XVIIIe. Violoncelle. Anonyme Paris, XVIIIe siècle. Basse de viole. Anonyme France, XVIIe siècle
siècle. Angélique. Anonyme. France, fin du XVIIe siècle. Il y avait aussi : Violon anonyme. Pays-Bas ?, XVIIe siècle ? Hautbois. Anonyme. France, début du XVIIIe siècle. Flûte à bec alto. Anonyme. France, début du XVIIIe siècle.
Flûte à bec ténor. Anonyme. France, début du XVIIIe siècle.
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Aux origines de la guitare.
Il existe en Espagne à la fin du XVe siècle deux types de vihuelas (instruments à cordes à caisse en forme de 8) : celles jouées à l’archet, qui évoluent ensuite vers les violes et violons, et celles jouées aux doigts (ou au plectre), dites vihuelas de mano, qui donnent naissance à la guitare. Au XVIe siècle, cette dernière colonise rapidement la France et l’Italie.
Au XVIIe siècle, elle est montée de cinq paires de cordes, avec un dos plat ou bombé comme le luth.
Le plus souvent employée pour accompagner le chant ou la danse, la guitare engendre un riche répertoire solo noté en tablature.
Guitare. Hans Christoph Fleischer. Hambourg 1684.
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Le Musée de la Musique.
Guitare. Jean ou Jean-Baptiste Voboam. Paris 1693. L'origine de cette guitare insolite est inconnues. Plusieurs hypotèses : instrument spécialement construit pour la scène (ballet de cour ou opéra) ou pour un cabinet de curiosité. On peut aussi évoquer le nom latin du luth (testudo, tortue) qui aurait pu justifier une telle fantaisie.
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De la vihuela à la viole
La viole apparaît en Espagne à la fin du XVe siècle sous le nom de vihuela de arco (viole à archet).
Ses six cordes de boyau s’accordent, comme le luth, en quarte et tierce. Les riches amateurs apprécient sa sonorité, comparée à la voix humaine. Elle existe en différentes tailles. La basse de viole se nomme en France viole de gambe, car on la tient entre les jambes. Au XVIe siècle en Angleterre, se développe un riche répertoire pour ensemble de violes: le consort.
Au XVIIe siècle, on lui adjoint des cordes dites «sympathiques», qui ne sont pas touchées par l’archet mais vibrent par résonance: c’est la viole d’amour.
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Le Musée de la Musique.
La basse de viole et ses virtuoses
À la fin du XVII* siècle, te basse de viole s’impose en France. Un bridant répertoire soliste fait le renom de virtuoses comme Marin Marais, Forqueray et Sainte-Colombe, à qui Ton attribue l'ajout d’une septième corde et l'usage des premières cordes filées (un fil de métal alourdit la corde pour améliorer les graves).
La basse de viole est également utilisée comme instrument de continuo (ou accompagnement) aux côtés du théorbe et du clavecin. Au XVIIe siècle, malgré l'intérêt que suscitent certains types de violes (dessus, pardessus et quinton), elle cède sa place au violoncelle. Dessus de viole à gauche. Nicolas Bertrand ( ? – 1725). Paris, 1721.
Pardessus de viole à droite. Nicolas Bertrand ( ? – 1725). Paris, 1714.
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Les flûtes traversières
Originaire d’Asie, la flûte traversière arrive en Occident au Moyen Âge. Elle est alors construite en un seul corps percé de six trous latéraux et d’une embouchure. À la fin du XVIIe siècle, sa facture évolue : construite en trois puis quatre corps, munie d’un septième trou fermé par une clef, elle gagne en étendue et en qualité sonore, supplantant la flûte à bec. Au XIXe siècle, l’usage des clefs se généralise.
Vers 1830, grâce au système de clefs inventé par l’Allemand Theobald Boehm, l’instrument acquiert les caractéristiques qu’il possède encore aujourd’hui : justesse, égalité de timbre et possibilités de vélocité.
Flûte traversière. Les 3 du haut.
2 fifres. Paris, début XIXe.
Ecouvillon.
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Les clavecins français
Au XVIIIe siècle, la facture française de clavecins s’affirme de façon décisive.
Les facteurs parisiens Blanchet contribuent à donner aux instruments leurs caractéristiques sonores : tenue de son, douceur et équilibre. Ils sont aussi réputés pour le « ravalement» des clavecins flamands, opération consistant à agrandir la caisse pour augmenter l’étendue musicale.
Parmi les facteurs d'origine allemande installés à Paris, Vater et Hemsch construisent des clavecins très appréciés des musiciens et des amateurs éclairés.
Dans la seconde moitié du siècle, Pascal Taskin propose plusieurs innovations techniques destinées notamment à diversifier le son des instruments.
Clavecin. Antoine Vater (1689-après 1759). Paris l732.
Le clavecin, dans un état proche de l’origine, témoigne de l’évolution de la facture française du début du XVIIIe siècle par son étendue de soixante notes et ses traits de facture flamande. Il possède quelques caractéristiques allemandes en raison de l’origine de Vater.
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Harpe à pédales. Georges Cousineau (1733 - 1800). Paris vers 1770. L'instrument est décoré de peinture et dorure "à la manière de la Chine", c'est-à-dire une imitation de la laque de Coromandel avec des reliefs scuptés.
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Le Musée de la Musique.
Cymbales. Anonyme. France XVIIIe. Ces cymbales sont ornées du chifftre de Louis Ferdinand Armand du Plessis, duc de Richelieu, mécène et amateur de musique. Sa liaison avec Madame de La Pouplinière, claveciniste et élève de Rameau, provoqua la rupture du ménage et indirectement la disgrace du compositeur. Tympanon. Ferrand. Paris Vers 1780. Acquis en 1861. Cet instrument, dont on frappe les cordes avec des baguettes, connut un certain succès au XVIIIe siècle. La Pouplinière en possédait un.
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Clavecin. loannes Couchet (1615-1655). Anvers, 1652. Ravalé en France en 1701
Le clavecin, réalisé par Couchet, successeur des Ruckers, n’a subi qu’un petit ravalement. La caisse présente encore un motif flamand de faux marbre. Le décor doré, dit « à la Bérain » et le piétement, de style français, sont du début du XVIIIe siècle.
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Le Musée de la Musique.
Clavecin. Jean-Claude Goujon / Jacques Joachim Swanen. Paris Avant 1749 / 1784.
La vogue des clavecins flamands était telle que l’on a construit des instruments neufs « façon de Flandres ». Une fausse signature Ruckers a été apposée sur ce clavecin, alors que la signature de Goujon se trouve dans la caisse.
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Le Musée de la Musique.
Le verre musical
Objet d’expériences physiques et acoustiques, le verre suscite un intérêt musical au XVIIIe siècle.
Reprenant le principe des verres musicaux, sont ainsi | créés plusieurs instruments comme le séraphin et le glassharmonica. Leur son cristallin est apprécié du public des salons, amateur de timbres nouveaux.
En raison de cette sonorité qualifiée de « céleste », on finit par attribuer au glassharmonica des pouvoirs surnaturels et il est associé aux expériences d’hypnose. Cette réputation provoquera son interdiction au XIXe siècle et son déclin. Glassharmonica. Anonyme France ? Fin du XVIIIe siècle.
Imaginé par Benjamin Franklin, cet instrument s'inspire du principe des verres musicaux. Des coupelles de verre de diamètre décroissant tournent sur un axe et sont frottées par les doigts mouillés du musicien.
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Le Musée de la Musique.
Glass harmonicon. David Ironmonger. Londres vers 1830.e la fin du XVIIIe siècle.
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Les mandolines
Elles ont pour origine l’ancienne mandore, de la famille des luths. Au XVIIIe siècle, coexistent la mandoline milanaise à six paires de cordes en boyau, pincées avec les doigts, et la mandoline napolitaine, plus récente, à quatre cordes doubles en boyau puis en métal, pincées au plectre.
Cette dernière est très en vogue à Paris à la fin du siècle, autant chez les amateurs qu’en concert.
À la fin du XIXe siècle se constituent de véritables orchestres de mandolines, les estudiantinas, comprenant plusieurs tailles (soprano, ténor et basse) dont le répertoire se compose d’airs populaires et classiques. A gauche, mandoline milanaise, à droite, napolitaine.
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Mandore. Anonyme. Italie XVIIe siècle.
La mandore, très appréciée au XVIe siècle, est le plus petit instrument de la famille des luths.
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Les musiques pastorales
Dès le XVIe siècle, on introduit des airs d’origine populaire dans la musique instrumentale.
Au XVIIIe siècle, scènes champêtres et bergers galants envahissent la musique, la peinture et la littérature. Cette mode s'accompagne de l'utilisation d’instruments d’origine populaire dans la musique savante. Principalement utilisé dans le sud de la France, le tambourin, associé au galoubet, donne son nom à une danse rapide et rythmée, fréquemment employée dans la musique instrumentale.
Rameau l’utilise dans certaines scènes de ses opéras pour renforcer le caractère pastoral.
Vielle à roue. Pierre Louvet (1709-1784). Paris 1740.
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Le Musée de la Musique.
Vielle à roue. Jean-Nicolas Lambert (1708-1759). Paris 1742.
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Le Musée de la Musique.
Musette de cour. Chedeville.
Les musettes à soufflet, dérivées des cornemuses populaires, étaient rarement signées. Celle-ci fait exception, Chedeville appartenant à une célèbre dynastie de facteurs et musiciens.
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Le Musée de la Musique.
Tambourin de Provence. Anonyme. Provence XVIIIe siècle
Galoubet. Gilles Lot. (1721 – après 1775). Paris XVIIIe siècle.
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Le Musée de la Musique.
Les pianos. La seconde moitié du XVIIIe siècle voit coexister le clavecin, instrument à cordes pincées, et le piano, instrument à cordes frappées.
Certains facteurs (Taskin, Érard) construisent l’un et l’autre : une grande partie de la musique est écrite indifféremment pour les deux instruments.
Le piano, qui offre alors un toucher léger, permet des nuances expressives, du piano au forte, directement contrôlées par l’interprète.
Il apporte la réponse attendue aux recherches de diversification du son. La fin du siècle voit ainsi l’essor incomparable de l’instrument qui deviendra, au XIXe siècle, le piano moderne.
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Le Musée de la Musique.
Les clavircordes. Les cordes du clavicorde sont frappées par des languettes en métal (ou tangentes) fixées à l’extrémité des touches. Cette mécanique légère, qui offre un contrôle du son par le toucher, permet de réaliser des nuances, limitées cependant par le faible volume de l’instrument.
Instrument de l’intimité, le clavicorde connaît une faveur nouvelle à partir du milieu du XVIIIe siècle. L’instrument évolue : la caisse est plus volumineuse, le nombre de cordes augmente. Ses possibilités expressives sont particulièrement appréciées et exploitées en Allemagne, notamment par Carl Philipp Emanuel Bach. Clavicorde. Ecole germanique ?
Ce clavicorde, dit « lié », comprend moins de cordes que de touches, la même corde pouvant être frappée par plusieurs tangentes.
La hauteur de la note dépend de l'emplacement du point de frappe sur la corde.
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Piano à queue. Erard frères. Paris 1802. Ce piano est pourvu d'une mécanique à échappement simple. Joseph Haydn et Ludwig van Beethoven ont possédé un instrument similaire.
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Piano carré. Erard frères. Paris 1809. Cet instrument, qui présente un décor exceptionnel a appartenu à Mme Savary, duchesse de Rovigo et femme du ministre de la Police sous Napoléon Ier.
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Le Musée de la Musique.
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Le Musée de la Musique.
Chirogymnaste. Casimir Martin France Après 1840. Cet instrument permettait d’effectuer un programme complet d’exercices de la main censé améliorer l’extension, la souplesse et la musculation des doigts.
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Le Musée de la Musique.
Piano à queue. Ignace Pleyel & Cie. Paris 1839.
La tradition veut que ce piano ait appartenu à Chopin les deux dernières années de sa vie. Il fut plus vraisemblablement loué au compositeur par la maison Pleyel entre 1839 et 1841.
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Le Musée de la Musique.
Octobasse. Jean-Baptiste Vuillaume (1798-1875). Paris Vers 1850
Cet instrument gigantesque ne descend que d’une tierce au-dessous de la contrebasse mais a un son beaucoup plus puissant.
Présenté à l’Exposition universelle de 1855, il reçoit les éloges de Berlioz.
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Le Musée de la Musique.
Orchestre piphat mon
Ce type d'ensemble instrumental, essentiellement composé de gongs, de métallophones et de xylophones, est répandu en Asie du Sud-Est et en Indonésie.
Il y accompagne les représentations théâtrales, les spectacles dansés, les répertoires du théâtre d'ombre ainsi que des pièces de pur divertissement Cet orchestre thaïlandais piphat mon est plus spécifiquement dédié à la célébration de rites funéraires et se distingue par la présence de gongs disposés sur des châssis verticaux en demi-lune. Somptueusement décoré et doré à la feuille, il a appartenu à une famille de musiciens professionnels.
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Le Musée de la Musique.
Instruments africains.
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Notre-Dame de La Salette.
Elle se trouve dans le XVe, 38 Rue de Cronstadt. La Congrégation des Religieux de Saint-Vincent de Paul a été fondée le 3 mars 1845 par trois laïcs engagés dans des actions de charité, Jean-Léon Le Prévost. C’est à la suite d'une promesse faite par Jean-Léon Le Prévost qu'un modeste sanctuaire a été édifié de 1856 à 1858 : le fondateur voulait ainsi exprimer à la Vierge de La Salette sa reconnaissance pour plusieurs bienfaits obtenus, dont les plus signalés sont : la guérison de trois orphelins en 1852 et 1855. La façade de la chapelle comporte trois éléments : une double porte centrale en forme d'arche dont les vitres s'ornent de motifs rappelant les ondes lumineuses émises par la source de La Salette et qui entouraient la Vierge; une porte latérale et un vitrail.
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Notre-Dame de La Salette.
Deux fondateurs : Clément Myionnet (1812-1886) et Maurice Maignen (1822-1890.)
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Notre-Dame de La Salette.
Saint-Vincent de Paul (1581-1660) et le troisième fondateur Jean- Léon Le Prévost (12803-1874).
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Notre-Dame de La Salette.
Mathieu-Henri Planchat (1823-181), premier prêtre.
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Notre-Dame de La Salette.
L'édifice repose sur des piliers et des colonnes totalisant 46 chapiteaux tous différents par leur ornementation de motifs végétaux. Parmi ces motifs, figurent notamment la pomme de pin, signe de vie éternelle, et la grappe de raisin évoquant la vigne, symbole du Christ et de l'Eucharistie. La nef est séparée des bas-côtés par 4 piliers en pierre décorés de colonnettes à chapiteaux.
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Notre-Dame de La Salette.
Au fond du chœur se trouvent l'autel d'origine et son retable réalisés dans une belle pierre de couleur claire. Au centre du retable, le tabernacle est encadré par deux petites colonnes de porphyre. À son fronton figurent deux anges tenant un phylactère avec une inscription latine « Melior fructus Meus Aura » signifiant : « Mon Fruit est meilleur que l'or ». De part et d'autre du tabernacle, des médaillons de bronze doré représentent des scènes de la vie de la Vierge : Annonciation, Crucifixion, Marie au Ciel dans son rôle de réconciliatrice, Apparition de Notre- Dame à La Salette. À la base du tabernacle, un médaillon renferme une petite pierre provenant de la sainte Montagne de l'Apparition. Au-dessus de l’autel, le groupe de l'Apparition, présent dès l'origine du sanctuaire, représente la Vierge Marie coiffée d'une couronne de roses surmontée d'un diadème et portant sur la poitrine un grand crucifix. Elle est debout, entourée de Mélanie et Maximin
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Notre-Dame de La Salette.
Un grand renfoncement abrite la tombe du Vénérable Jean-Léon Le Prévost. La fresque à l'arrière de la tombe retrace les principaux épisodes de la vie du fondateur de la Congrégation dont l'essentiel de la biographie figure dans le chapitre suivant.
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Notre-Dame de La Salette.
Un grand renfoncement abrite la tombe du Vénérable Jean-Léon Le Prévost. La fresque à l'arrière de la tombe retrace les principaux épisodes de la vie du fondateur de la Congrégation dont l'essentiel de la biographie figure dans le chapitre suivant.
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Notre-Dame de La Salette.
Un grand renfoncement abrite la tombe du Père Henri Planchât, apôtre de la charité et fusillé rue Haxo lors de la Commune de Paris. La fresque à l'arrière de la tombe retrace les principaux épisodes de la vie du Père Planchât .
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Notre-Dame de La Salette.
Les huit vitraux qui ornent les murs du chœur illustrent des épisodes majeurs de l'histoire de la Congrégation des Religieux de Saint-Vincent de Paul. Le vitrail intitulé « Au service des pauvres » représente les trois fondateurs et le Père Henri Planchât recevant la bénédiction de Mgr Angebault dans la chapelle des Lazaristes, rue de Sèvres. En haut, au service du Pape.
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Notre-Dame de La Salette.
En haut, enfants de Pie X. En bas, Le 22 décembre 1860, célébration de l'ordination sacerdotale de Jean-Léon Le Prévost.
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Notre-Dame de La Salette.
En haut, au service de l'Eglise. En bas, « Le prêtre de Marie », le Père Bellanger, entouré de militaires priant Notre- Dame du Bon Conseil.
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Notre-Dame de La Salette.
V.isite de Mr Le Prévost au curé d'Ars le 17 mai 1859.
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Notre-Dame de La Salette.
En haut, Notre- Dame de La Salette protectrice de Paris lors des deux sièges subis par la ville pendant la guerre franco-allemande puis la Commune. En bas, Ste Philomène guide des pélerinages nationaux à La Salette 1871-1872.
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Notre-Dame de La Salette.
L'apparition. Le vitrail représente les deux jeunes bergers écoutant le message de la Vierge qui leur apparaît debout dans une mandorle de lumière. À leurs pieds, coule la source de La Salette.
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Notre-Dame de La Salette.
Approbation définitive, 1914-1924. Tous les vitraux sont de L. Delbeke.
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Notre-Dame de La Salette.
L'église paroissiale moderne qui a été construite en 1969. Les architectes Henri Colboc et Jean Dionis du Séjour conçoivent une sorte de rotonde en béton armé revêtu de ciment.
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Notre-Dame de La Salette.
Portail de l'entrée principale. Il se compose de deux vantaux en noyer massif ornés d'un bas-relief de Jean-Marie Baumel (1911-1978).
Celui-ci représente, à gauche, la Vierge de la Salette et les deux enfants, témoins de l'apparition.
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Notre-Dame de La Salette.
Les vitraux abstraits sont l'œuvre de Michel Martinaud et Joseph Archepel.
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Notre-Dame de La Salette.
Le chœur très dépouillé de Notre-Dame-de-la-Salette et son béton armé revêtu de ciment.
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Notre-Dame de La Salette.
Les vitraux abstraits sont l'œuvre de Michel Martinaud et Joseph Archepel.
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Notre-Dame de La Salette.
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Notre-Dame de La Salette.
En face, petite statue de saint Joseph.
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Notre-Dame de La Salette.
L'orgue, installé dans le déambulatoire.
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Notre-Dame de La Salette.
«La Vierge de la Salette en pleurs», bois exotique. Œuvre de Jean-Marie Baume. La Vierge est présentée telle qu'elle est
apparue sur la montagne. Derrière, le
«globe de feu» qui l'accompagnait.
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Notre-Dame de La Salette.
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Le parc Georges-Brassens.
Le parc Georges-Brassens se trouve sur l'emplacement des anciens abattoirs de Vaugirard. Ouvert en 1985, il couvre une superficie de 8,7 hectares sur un terrain en dénivelé qui abritait au XVIIIe siècle le vignoble de Périchaux, relayés par des cultures maraîchères au siècle suivant. De 1894 à 1974, les cultures laissent place aux abattoirs. En 1975, les abattoirs ont été fermés et certains éléments architecturaux ont été installés en référence à l'activité : les sculptures représentant les taureaux d'Isidore Bonheur, le porteur de viande, etc.
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Le parc Georges-Brassens.
Totalement repensé dans les années 1980 par les architectes Alexandre Ghiulamila et Jean-Michel Milliex avec le paysagiste Daniel Collin, le parc a été ouvert au public en 1985. S'il porte le nom de « parc Georges-Brassens », c'est en hommage à Georges Brassens qui a vécu l'essentiel de sa vie parisienne à quelques centaines de mètres du lieu, au 9, impasse Florimont (14e), puis au 42, rue Santos-Dumont (15e).
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Le parc Georges-Brassens.
Certaines structures architecturales des abattoirs sont encore visibles aujourd'hui, ici, le beffroi du marché à la criée.
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Le parc Georges-Brassens.
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Le parc Georges-Brassens.
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Le parc Georges-Brassens.
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Le parc Georges-Brassens.
Voie ferrée de ceinture.
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Le parc Georges-Brassens.
Jardin pédagogique pour les élèves des écoles alentour. Jardin pédagogique pour les élèves des écoles alentour.
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Le parc Georges-Brassens.
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Le parc Georges-Brassens.
Le porteur de viande d'Albert Bouquillon.
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Le parc Georges-Brassens.
G. Just et E. Denis, architectes, 1907.
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Le parc Georges-Brassens.
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La Ruche.
La Ruche est née en 1900 de la générosité du sculpteur Alfred Boucher (1850-1934), passé d’une condition modeste au statut d’artiste devenu célèbre et fortuné. La Ruche a été créée pour aider de jeunes artistes sans ressources. En 1900, il acquiert un terrain de 5000m2 passage Dantzig puis, l’Exposition Universelle de 1900 achevée, il achète aux enchères le pavillon des vins de Gironde conçu par Gustave Eiffel. La Ruche a été de tout temps financée par un mécénat privé et des aides publiques. Aujourd’hui, la Fondation La Ruche-Seydoux, créée en 1985 grâce à la donation de Geneviève Seydoux et reconnue d’utilité publique en 1985, en assure la gestion et l’entretien.
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La Ruche.
Les cariatides de la Rotonde proviennet du pavillon de l'Indonésie. Parmi ses occupants historiques : Fernand Léger, Chaïm Soutine, Zadkine, Archipenko, Marc Chagall, Michel Kikoïne, Jacques Chapiro, Jacques Lipchitz, Henri Laurens, Blaise Cendrars… et bien sûr Alfred Boucher.
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La Ruche.
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La Ruche.
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La Ruche.
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La Ruche.
Le pavillon des vins, de forme octogonale, occupe le centre de la propriété. S'élevant sur trois étages, il est composé de nombreux petits ateliers d'une trentaine de mètres carrés. Les façades et toitures du bâtiment sont inscrites aux monuments historiques par un arrêté du 19 janvier 1972.
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La Ruche.
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La Ruche.
Actuellement, la Ruche compte une soixantaine d'ateliers de toutes tailles, où résident encore de nombreux artistes, tous locataires et qui, pour la plupart, y restent toute leur vie.
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La Ruche.
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La Ruche.
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La Ruche.
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La Ruche.
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La Ruche.
Surnommée La Ruche par le sculpteur Alfred Boucher, cette cité doit son nom à la disposition particulière des ateliers en alvéoles autour de l'escalier central du bâtiment principal octogonal. Ancien pavillon de l'Alimentation et des Vins de la ville de Bordeaux lors de l'Exposition Universelle de 1900, acquis à moindre coût aux enchères, celui-ci est remonté sur un terrain vague de Vaugirard.
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La Ruche.
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La Ruche.
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Rue Santos -Dumont, maisons ouvrières.
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Rue Santos -Dumont, maisons ouvrières.
Au 42 vécut Georges Brassens.
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Rue Santos -Dumont, maisons ouvrières.
L'entrée de la villa Santos-Dumont.
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La villa Santos-Dumont.
C'est une voie privée située dans le 15e arrondissement de Paris. Elle compte des maisons indépendantes avec jardins ainsi que des lofts d’artistes avec verrière. Les 25 maisons de cette voie datent du début des années 1920.