Paris 2018

Les Cabarets de Montmartre, le Martyrium et Histoire de la Presse.

<center></center><center> Les cabarets. </center> Place de Clichy. En 1789 est décidée la création des boulevards extérieurs le long de l’enceinte de Paris, séparée de ses faubourgs jusqu’en 1860 par les barrières d’octroi. De multiples cabarets et guinguettes fleurissent alors le long de ces barrières, car situés à l'extérieur, ils étaient exonérés de la taxe, en particulier le vin était moins cher que dans Paris. Jusqu'au XIXe, un cabaret était un logis, où l'on donnait à boire et à manger. Vers 1860, alors que les faubourgs sont englobés dans Paris et accèdent au statut d’arrondissement, bien des artistes prennent le chemin de la butte Montmartre, des Batignolles. La réputation de Montmartre se fait avec la naissance des “cabarets artistiques“ où l'absinthe coule à flot.  En France pendant la Belle Époque, on assiste à la création de cafés-concerts qui permettent d'abolir, pour un temps, les barrières sociales. Les prix étant bas, on y rencontre des riches comme des ouvriers.
Les cabarets.
Place de Clichy. En 1789 est décidée la création des boulevards extérieurs le long de l’enceinte de Paris, séparée de ses faubourgs jusqu’en 1860 par les barrières d’octroi. De multiples cabarets et guinguettes fleurissent alors le long de ces barrières, car situés à l'extérieur, ils étaient exonérés de la taxe, en particulier le vin était moins cher que dans Paris. Jusqu'au XIXe, un cabaret était un logis, où l'on donnait à boire et à manger. Vers 1860, alors que les faubourgs sont englobés dans Paris et accèdent au statut d’arrondissement, bien des artistes prennent le chemin de la butte Montmartre, des Batignolles. La réputation de Montmartre se fait avec la naissance des “cabarets artistiques“ où l'absinthe coule à flot. En France pendant la Belle Époque, on assiste à la création de cafés-concerts qui permettent d'abolir, pour un temps, les barrières sociales. Les prix étant bas, on y rencontre des riches comme des ouvriers.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Ici s’élevait de 1790 à 1906, la guinguette du père Lathuille, célèbre pour trois raisons : gastronomique, artistique et patriotique. Son lapin sauté, sa matelote d’anguille et le fameux poulet Lathuille faisaient la joie des gourmets parisiens ; dans son tableau « Chez le père Lathuille », conservé au musée de Tournai, Edouard Manet représenta deux amoureux sous une tonnelle de la guinguette : enfin, lors des combats de 1814, le père Lathuille distribua son vin guinguet et ses victuailles au
Les cabarets.
Ici s’élevait de 1790 à 1906, la guinguette du père Lathuille, célèbre pour trois raisons : gastronomique, artistique et patriotique. Son lapin sauté, sa matelote d’anguille et le fameux poulet Lathuille faisaient la joie des gourmets parisiens ; dans son tableau « Chez le père Lathuille », conservé au musée de Tournai, Edouard Manet représenta deux amoureux sous une tonnelle de la guinguette : enfin, lors des combats de 1814, le père Lathuille distribua son vin guinguet et ses victuailles au
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<center></center><center> Les cabarets. </center> A droite, se trouvait le café Guerbois. A partir de 1863, Manet fréquente assidûment ce café, 11, Grande rue des Batignoiles (9, avenue de Clichy), voisin de |a boutique de M. Hennequin, son marchand de peintures et de pinceaux. Progressivement, un groupe de jeunes artistes se forme autour de lui : Bazille, Degas, Renoir, Fantin-Latour, Pissaro, Monet, Cézanne et bien d'autres. Ils se réunissent tous les vendredi soir, toujours à la même place : deux petites tables à gauche de l’entrée. Souvent des amis écrivains comme Zola ou Duranty participent à ces réunions hebdomadaires. Ensemble, ils jettent les bases d'une nouvelle  peinture, vivante, aérée et lumineuse. L'impressionnisme est né. Une page de l'histoire de l’art s'est écrite dans ce café de quartier aujourd’hui disparu.
Les cabarets.
A droite, se trouvait le café Guerbois. A partir de 1863, Manet fréquente assidûment ce café, 11, Grande rue des Batignoiles (9, avenue de Clichy), voisin de |a boutique de M. Hennequin, son marchand de peintures et de pinceaux. Progressivement, un groupe de jeunes artistes se forme autour de lui : Bazille, Degas, Renoir, Fantin-Latour, Pissaro, Monet, Cézanne et bien d'autres. Ils se réunissent tous les vendredi soir, toujours à la même place : deux petites tables à gauche de l’entrée. Souvent des amis écrivains comme Zola ou Duranty participent à ces réunions hebdomadaires. Ensemble, ils jettent les bases d'une nouvelle peinture, vivante, aérée et lumineuse. L'impressionnisme est né. Une page de l'histoire de l’art s'est écrite dans ce café de quartier aujourd’hui disparu.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> A la place du sanglier bleu, se trouvait le cabaret de La truie qui File. On y dansait le quadrille, puis le Cancan. Son nom vient du fait qu'une bergère qui filait la laine fut attaquée par un seigneur. Pour lui écchapper, elle invoqua le Vierge qui la transforma en truie. A côté, le théâtre des Deux Anes. Les deux établissements n'en formaient qu'un.
Les cabarets.
A la place du sanglier bleu, se trouvait le cabaret de La truie qui File. On y dansait le quadrille, puis le Cancan. Son nom vient du fait qu'une bergère qui filait la laine fut attaquée par un seigneur. Pour lui écchapper, elle invoqua le Vierge qui la transforma en truie. A côté, le théâtre des Deux Anes. Les deux établissements n'en formaient qu'un.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Cité Véron, qui fut conseiller municipal puis maire. Ateliers d'artiste (Vian, Apollinaire..)
Les cabarets.
Cité Véron, qui fut conseiller municipal puis maire. Ateliers d'artiste (Vian, Apollinaire..)
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Cité Véron, qui fut conseiller municipal puis maire. Ateliers d'artiste (Vian, Apollinaire..)
Les cabarets.
Cité Véron, qui fut conseiller municipal puis maire. Ateliers d'artiste (Vian, Apollinaire..)
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Le Moulin-Rouge est un cabaret fondé en 1889 par Joseph Oller et Charles Zidler. Il est situé sur le boulevard de Clichy, au pied de la butte Montmartre. Le Moulin-Rouge est détruit lors d’un incendie le 27 février 1915. Ce n’est qu’en 1921 que les travaux de reconstruction du Moulin-Rouge débuteront.
Les cabarets.
Le Moulin-Rouge est un cabaret fondé en 1889 par Joseph Oller et Charles Zidler. Il est situé sur le boulevard de Clichy, au pied de la butte Montmartre. Le Moulin-Rouge est détruit lors d’un incendie le 27 février 1915. Ce n’est qu’en 1921 que les travaux de reconstruction du Moulin-Rouge débuteront.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> A la place du monoprix, se trouvait la cabaret de l'Enfer, et à côté le Paradis. Considérés comme les pionniers des cafés-cabarets à thème, ils furent ouverts en 1896 par Antonin, le créateur du « Cabaret du Néant ». Le cabaret avait en fait deux entrées, l’une peinte en bleu et blanc menait au paradis, l’autre en rouge et noir conduisait à l’enfer !
Les cabarets.
A la place du monoprix, se trouvait la cabaret de l'Enfer, et à côté le Paradis. Considérés comme les pionniers des cafés-cabarets à thème, ils furent ouverts en 1896 par Antonin, le créateur du « Cabaret du Néant ». Le cabaret avait en fait deux entrées, l’une peinte en bleu et blanc menait au paradis, l’autre en rouge et noir conduisait à l’enfer !
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Restaurant les Trois Baudets, immeuble Arts Déco.
Les cabarets.
Restaurant les Trois Baudets, immeuble Arts Déco.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Restaurant les Trois Baudets, immeuble Arts Déco.
Les cabarets.
Restaurant les Trois Baudets, immeuble Arts Déco.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Villa des Platanes, architecte Deleuvre.
Les cabarets.
Villa des Platanes, architecte Deleuvre.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Villa des Platanes, architecte Deloeuvre. Ce fut une opération immobilière.
Les cabarets.
Villa des Platanes, architecte Deloeuvre. Ce fut une opération immobilière.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Villa des Platanes, architecte Deloeuvre. Ce fut une opération immobilière.
Les cabarets.
Villa des Platanes, architecte Deloeuvre. Ce fut une opération immobilière.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Villa des Platanes, architecte Deloeuvre. Ce fut une opération immobilière.
Les cabarets.
Villa des Platanes, architecte Deloeuvre. Ce fut une opération immobilière.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Cité du Midi.
Les cabarets.
Cité du Midi.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Cité du Midi. Douches Pigalle.
Les cabarets.
Cité du Midi. Douches Pigalle.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Cité du Midi. Ancien atelier d'artiste.
Les cabarets.
Cité du Midi. Ancien atelier d'artiste.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Place Pigalle.
Les cabarets.
Place Pigalle.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Place Pigalle. De 1812 à 1862, se tenait le marché aux modèles : les grisettes (car elles portaient des blouses grises) s'arrêtaient à la fontaine.
Les cabarets.
Place Pigalle. De 1812 à 1862, se tenait le marché aux modèles : les grisettes (car elles portaient des blouses grises) s'arrêtaient à la fontaine.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Ici se trouvait, en 1862, le cabaret du Rat Mort avec sa verrière. Juste à côté, au 7 avenue Frochot, dans le Montmartre de son enfance, JEAN RENOIR 1894 - 1979 cinéaste, écrivain, vécut de 1937 à 1969, quand il ne séjournait pas aux Etats-Unis. Ce lieu fut un foyer de rencontres et de création, tant pour ses frères et ses neveux que pour les cinéastes des nouvelles générations.
Les cabarets.
Ici se trouvait, en 1862, le cabaret du Rat Mort avec sa verrière. Juste à côté, au 7 avenue Frochot, dans le Montmartre de son enfance, JEAN RENOIR 1894 - 1979 cinéaste, écrivain, vécut de 1937 à 1969, quand il ne séjournait pas aux Etats-Unis. Ce lieu fut un foyer de rencontres et de création, tant pour ses frères et ses neveux que pour les cinéastes des nouvelles générations.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Le Chat noir a été fondé en novembre 1881 par Rodolphe Salis sur le bd Rochechouart. Rodolphe Salis, effrayé par les voyous du quartier, abandonne le cabaret du boulevard Rochechouart en 1885, pour installer le Chat noir rue Victor Massé  dans un immeuble de trois étages. Il y créa, avec l'aide d'Henri Rivière, un théâtre d'ombres.
Les cabarets.
Le Chat noir a été fondé en novembre 1881 par Rodolphe Salis sur le bd Rochechouart. Rodolphe Salis, effrayé par les voyous du quartier, abandonne le cabaret du boulevard Rochechouart en 1885, pour installer le Chat noir rue Victor Massé dans un immeuble de trois étages. Il y créa, avec l'aide d'Henri Rivière, un théâtre d'ombres.
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<center></center><center> Les cabarets. </center> Il déménagea peu après pour s'installer au 68, boulevard de Clichy. Le Chat noir représentait, pour ses clients (des dames de la société, des touristes, des banquiers, des médecins, des artistes, des journalistes, etc.) un lieu où ils pouvaient s'échapper de leur travail. Mais il dut fermer ses portes en 1897, car l'amusement commençait à sembler vulgaire et en raison de la mauvaise situation de l'économie.  Dans le premier Chat Noir se produisait Aristide Bruant en vareuse de velours côtelé noir avec culotte assortie, enfoncée dans de grosses bottes noires, chemise et cache-nez écarlates, en guise de manteau une immense cape noire et, comme couvre-chef, un feutre noir à larges bords. Mais Salist ne le paye pas et se contente de l'autoriser à vendre des sortes de petits formats dans la salle, ce qui ne lui rapporte que de maigres revenus. Quand Salis déménage rue Massé, Bruant s'installe dans un local déserté qu'il baptise le Mirlitond. Par opposition au style affecté de Rodolphe Salis, gentilhomme d'opérette, il choisit la grossièreté. Avec la gloire, la fortune récompensa ses efforts ; aux bénéfices du Mirliton vinrent s'ajouter de confortables droits d'auteur et de gros cachets. Ainsi, après une dizaine d'années, il put s'offrir un château à Courtenay.
Les cabarets.
Il déménagea peu après pour s'installer au 68, boulevard de Clichy. Le Chat noir représentait, pour ses clients (des dames de la société, des touristes, des banquiers, des médecins, des artistes, des journalistes, etc.) un lieu où ils pouvaient s'échapper de leur travail. Mais il dut fermer ses portes en 1897, car l'amusement commençait à sembler vulgaire et en raison de la mauvaise situation de l'économie. Dans le premier Chat Noir se produisait Aristide Bruant en vareuse de velours côtelé noir avec culotte assortie, enfoncée dans de grosses bottes noires, chemise et cache-nez écarlates, en guise de manteau une immense cape noire et, comme couvre-chef, un feutre noir à larges bords. Mais Salist ne le paye pas et se contente de l'autoriser à vendre des sortes de petits formats dans la salle, ce qui ne lui rapporte que de maigres revenus. Quand Salis déménage rue Massé, Bruant s'installe dans un local déserté qu'il baptise le Mirlitond. Par opposition au style affecté de Rodolphe Salis, gentilhomme d'opérette, il choisit la grossièreté. Avec la gloire, la fortune récompensa ses efforts ; aux bénéfices du Mirliton vinrent s'ajouter de confortables droits d'auteur et de gros cachets. Ainsi, après une dizaine d'années, il put s'offrir un château à Courtenay.
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<center></center><center>L’église Saint-Jean de Montmartre. </center> Place des abbesses où s'éléève l'église St Jean de Montmarte. Le couvent qui s'y trouvait avait mauvaise réputation. Il paraitrait que Henri IV a partagé le lit avec l'abbesse.
L’église Saint-Jean de Montmartre.
Place des abbesses où s'éléève l'église St Jean de Montmarte. Le couvent qui s'y trouvait avait mauvaise réputation. Il paraitrait que Henri IV a partagé le lit avec l'abbesse.
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<center></center><center>Le martyre de Saint Denis. </center> La tradition rapporte qu’au IIIème siècle, Denis premier évêque de Lutèce, aurait été décapité sur le Mons Mercurius, appelé aujourd’hui Montmartre, Mont des Martyrs.
A la fin du Vème siècle, à l’instigation de sainte Geneviève, une chapelle fut construite à l’endroit supposé du martyre. Elle devint au cours des siècles un important lieu de pèlerinage. En 1133 le roi Louis VI le Gros et sa femme Adélaïde de Savoie fondent l’abbaye royale des Bénédictines de Montmartre à laquelle sera  désormais rattachée la chapelle des Martyrs. Celle-ci est un lieu de pèlerinage pour les plus humbles comme pour les plus grands. Bernard de Clairvaux, Pierre le Vénérable les papes Eugène III et Alexandre III, Thomas Beckett et bien d’autres. Les rois de France viennent y témoigner de leur dévotion envers saint Denis, patron du royaume. La chapelle, gravement endommagée lors du siège de Paris par Henri IV, est rebâtie en 1611 par les soins de l’abbesse Marie de Beauvilliers avec le concours de Marie de Médicis et de nombreux bienfaiteurs. C’est  au Martyrium que, le 2 février 1791, en pleine tourmente révolutionnaire, Pierre de Clorivière vient avec cinq compagnons fonder un institut “adapté aux besoins présents de la chrétienté” : la Société du Cœur de Jésus. Un oratoire est construit ici en 1870. La Crypte est rétablie à la fin du 19ème siècle.
Le martyre de Saint Denis.
La tradition rapporte qu’au IIIème siècle, Denis premier évêque de Lutèce, aurait été décapité sur le Mons Mercurius, appelé aujourd’hui Montmartre, Mont des Martyrs. A la fin du Vème siècle, à l’instigation de sainte Geneviève, une chapelle fut construite à l’endroit supposé du martyre. Elle devint au cours des siècles un important lieu de pèlerinage. En 1133 le roi Louis VI le Gros et sa femme Adélaïde de Savoie fondent l’abbaye royale des Bénédictines de Montmartre à laquelle sera désormais rattachée la chapelle des Martyrs. Celle-ci est un lieu de pèlerinage pour les plus humbles comme pour les plus grands. Bernard de Clairvaux, Pierre le Vénérable les papes Eugène III et Alexandre III, Thomas Beckett et bien d’autres. Les rois de France viennent y témoigner de leur dévotion envers saint Denis, patron du royaume. La chapelle, gravement endommagée lors du siège de Paris par Henri IV, est rebâtie en 1611 par les soins de l’abbesse Marie de Beauvilliers avec le concours de Marie de Médicis et de nombreux bienfaiteurs. C’est au Martyrium que, le 2 février 1791, en pleine tourmente révolutionnaire, Pierre de Clorivière vient avec cinq compagnons fonder un institut “adapté aux besoins présents de la chrétienté” : la Société du Cœur de Jésus. Un oratoire est construit ici en 1870. La Crypte est rétablie à la fin du 19ème siècle.
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<center></center><center>Le martyre de Saint Denis. </center>  Pierre sculptée, datée 1253, provenant en toute vraisemblance de l'abbaye bénédictine primitive édifiée sur la butte Montmarte et dont il ne reste que l'église Saint Pierre.
Le martyre de Saint Denis.
Pierre sculptée, datée 1253, provenant en toute vraisemblance de l'abbaye bénédictine primitive édifiée sur la butte Montmarte et dont il ne reste que l'église Saint Pierre.
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<center></center><center>Le martyre de Saint Denis. </center> Dans la matinée du 15 août 1534, Ignace de Loyola (au centre) se rend à Montmartre avec un groupe de six compagnons, étudiants comme lui à l’Université de Paris. Parmi eux se trouve François Xavier (à gauche, de dos). Au cours de la messe présidée par Pierre Favre, chacun, ayant décidé de consacrer sa vie à la gloire de Dieu et au salut des hommes, prononce le vœu qui fait du Martyrium la première étape d’une histoire qui conduira à la fondation de la Compagnie de Jésus, officiellement reconnue par le pape Paul III six ans plus tard.
Le martyre de Saint Denis.
Dans la matinée du 15 août 1534, Ignace de Loyola (au centre) se rend à Montmartre avec un groupe de six compagnons, étudiants comme lui à l’Université de Paris. Parmi eux se trouve François Xavier (à gauche, de dos). Au cours de la messe présidée par Pierre Favre, chacun, ayant décidé de consacrer sa vie à la gloire de Dieu et au salut des hommes, prononce le vœu qui fait du Martyrium la première étape d’une histoire qui conduira à la fondation de la Compagnie de Jésus, officiellement reconnue par le pape Paul III six ans plus tard.
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<center></center><center> La Presse. </center> Par son invention, Gutenberg, en 1450, résout le problème de l’assemblage des caractères et de la presse. Les protestants utilisèrent cette nouvelle technique pour la diffusion de masse : le premier livre imprimé fut la Bible de Mayence.
L’invention est très vite mise en application, d’abord en Allemagne, puis dans toute l’Europe.
En 1470 trois compagnons typographes allemands, issus de l’imprimerie typographique de Mayence, installent en France, à Paris, dans des locaux appartenant à la Sorbonne, la première imprimerie typographique à caractère mobile : ils réalisent les Espitolae de Gasparino Barziza, considérées comme le premier livre imprimé sur le territoire du royaume de France.
Fondée par Théophraste Renaudot, médecin de Louis XIII, La Gazette est considérée comme le premier périodique de la presse française. Protégé de Richelieu, Théophraste Renaudot obtient le privilège d'exploitation de l'information. Le premier numéro de La Gazette, sous-titré Nouvelles de Paris, est publié le 30 mai 1631. Tirée à 800 exemplaires de quatre à douze pages format 15x23 cm, elle paraît chaque vendredi. Son prix est celui d'une
La Presse.
Par son invention, Gutenberg, en 1450, résout le problème de l’assemblage des caractères et de la presse. Les protestants utilisèrent cette nouvelle technique pour la diffusion de masse : le premier livre imprimé fut la Bible de Mayence. L’invention est très vite mise en application, d’abord en Allemagne, puis dans toute l’Europe. En 1470 trois compagnons typographes allemands, issus de l’imprimerie typographique de Mayence, installent en France, à Paris, dans des locaux appartenant à la Sorbonne, la première imprimerie typographique à caractère mobile : ils réalisent les Espitolae de Gasparino Barziza, considérées comme le premier livre imprimé sur le territoire du royaume de France. Fondée par Théophraste Renaudot, médecin de Louis XIII, La Gazette est considérée comme le premier périodique de la presse française. Protégé de Richelieu, Théophraste Renaudot obtient le privilège d'exploitation de l'information. Le premier numéro de La Gazette, sous-titré Nouvelles de Paris, est publié le 30 mai 1631. Tirée à 800 exemplaires de quatre à douze pages format 15x23 cm, elle paraît chaque vendredi. Son prix est celui d'une "gazetta", nom d'une monnaie et d'une feuille d'information vénitienne. Organe officieux du gouvernement, La Gazette publie des nouvelles parisiennes et étrangères. Richelieu et le Roi y publient leurs propres communiqués pour expliquer notamment leur politique étrangère. Elle était distribuée par abonnement. Elle a disparu en 1915. Ensuite, d’autres journaux voient le jour sur la rive gauche de la Seine : en 1665, Le Journal des Savants, puis en 1672, Le Mercure Galant devenus Le Mercure de France en 1724. En 1777, le premier quotidien, le Quolibet, s’établit rive droite. 1898 : percement de la deuxième section de la rue Réaumur, et en 1923 l’Intransigeant vient s’établirici, au n°100 de cette rue.
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<center></center><center> La Presse. </center> Immeubles de l'époque de Napoléon III et de la IIIe République. Pendant plus d’un siècle, ce quartier, entre les rues de Richelieu, Saint-Marc, Montmartre et Réaumur fut le royaume de la presse. Rue Richelieu siégeaient « Le Temps », « Le Journal », « L’Aurore », « L’Humanité. « L’intransigeant » passa de la rue  du Croissant à ta rue Réaumur dans un immeuble qui abritait aussi « Paris Soir » puis « France-Soir » ; en face, aux 111 et 113 de la rue Réaumur, se tenaient « La République » et « La Liberté ». Rue Saint-Marc logeait « Le National ». « La France »fut installée au 123 puis au 144 de la rue Montmartre. Au 146, le café
La Presse.
Immeubles de l'époque de Napoléon III et de la IIIe République. Pendant plus d’un siècle, ce quartier, entre les rues de Richelieu, Saint-Marc, Montmartre et Réaumur fut le royaume de la presse. Rue Richelieu siégeaient « Le Temps », « Le Journal », « L’Aurore », « L’Humanité. « L’intransigeant » passa de la rue du Croissant à ta rue Réaumur dans un immeuble qui abritait aussi « Paris Soir » puis « France-Soir » ; en face, aux 111 et 113 de la rue Réaumur, se tenaient « La République » et « La Liberté ». Rue Saint-Marc logeait « Le National ». « La France »fut installée au 123 puis au 144 de la rue Montmartre. Au 146, le café "A la Chope du Croissant" accueillait la clientèle des journalistes : Jaurès, y fut assassiné le 31 juillet 1914.
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<center></center><center> La Presse. </center> L'immeuble du 100 rue Réaumur est à lui seul un résumé de la presse française :
Construit en 1924 par l'architecte Pierre Sardou (fils de Victorien) pour le journal
La Presse.
L'immeuble du 100 rue Réaumur est à lui seul un résumé de la presse française : Construit en 1924 par l'architecte Pierre Sardou (fils de Victorien) pour le journal "L'intransigeant", il sera occupé par les allemands pendant la guerre, puis deviendra le siège du tout nouveau quotidien France-Soir pendant quarante ans.
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<center></center><center> La Presse. </center> Les chapiteaux de la façade abritent deux bas-reliefs de Henri Navarre représentant les métiers de la presse. Navarre avait également exécuté les verrières du journal, mais celles-ci ont disparu. D’un côté l’équipe de rédaction,
La Presse.
Les chapiteaux de la façade abritent deux bas-reliefs de Henri Navarre représentant les métiers de la presse. Navarre avait également exécuté les verrières du journal, mais celles-ci ont disparu. D’un côté l’équipe de rédaction,
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<center></center><center> La Presse. </center> de l’autre l’équipe de typographes. L’immeuble a successivement été le siège de nombreux journaux : dans un premier temps L’Intransigeant, puis Pariser Zeitung sous l’Occupation, puis par plusieurs journaux issus de la Résistance (Défense de la France, Franc-Tireur et Combat, qui resta jusqu'en 1974) et le quotidien France-Soir jusqu’à son départ en 1998 pour Aubervilliers.
La Presse.
de l’autre l’équipe de typographes. L’immeuble a successivement été le siège de nombreux journaux : dans un premier temps L’Intransigeant, puis Pariser Zeitung sous l’Occupation, puis par plusieurs journaux issus de la Résistance (Défense de la France, Franc-Tireur et Combat, qui resta jusqu'en 1974) et le quotidien France-Soir jusqu’à son départ en 1998 pour Aubervilliers.
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<center></center><center> La Presse. </center> La magnifique mosaïque portant encore le nom
La Presse.
La magnifique mosaïque portant encore le nom "L'intransigeant". L'Intransigeant est fondé en juillet 1880 par Eugène Mayer, directeur de La Lanterne, pour le polémiste Henri Rochefort, qui en devient le premier rédacteur en chef. Initialement journal d'opposition de gauche, il est tiré à environ 70 000 exemplaires à sa création en 1880 et totalise 4 pages vendues 5 centimes. Rallié au boulangisme, il évolue rapidement vers des prises de position nationalistes. En 1898, il participe au concert de la presse antisémite hostile à Dreyfus.
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<center></center><center> La Presse. </center> Léon Bailby, nommé par Rochefort rédacteur en chef en octobre 1905, en prend la direction à partir de novembre 1907 et le baptise L'Intransigeant et « le Journal de Paris » (jusqu'en juin 1916, puis en sous-titre) : toujours vendu 5 centimes, il se veut, dans les années 1920, le plus grand quotidien du soir d'opinion de droite, avec un tirage de l'ordre de 400 000 exemplaires. L'Instransigeant cesse sa publication, le 11 juin 1940, après la débâcle de juin 40. 
Il connait une brève reparution, à partir du 13 mai 1947, avec  Paul Gordeaux, rédacteur en chef. Le titre est absorbé le 30 septembre 1948 par Paris-Presse qui prend alors pour titre Paris Presse, L'Intransigeant. À son tour, ce titre est absorbé par France-Soir en 1970.
La Presse.
Léon Bailby, nommé par Rochefort rédacteur en chef en octobre 1905, en prend la direction à partir de novembre 1907 et le baptise L'Intransigeant et « le Journal de Paris » (jusqu'en juin 1916, puis en sous-titre) : toujours vendu 5 centimes, il se veut, dans les années 1920, le plus grand quotidien du soir d'opinion de droite, avec un tirage de l'ordre de 400 000 exemplaires. L'Instransigeant cesse sa publication, le 11 juin 1940, après la débâcle de juin 40. Il connait une brève reparution, à partir du 13 mai 1947, avec Paul Gordeaux, rédacteur en chef. Le titre est absorbé le 30 septembre 1948 par Paris-Presse qui prend alors pour titre Paris Presse, L'Intransigeant. À son tour, ce titre est absorbé par France-Soir en 1970.
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<center></center><center> La Presse. </center> Les grilles du plus pur style Art déco, par Edgard Brandt (1880-1960), ferronnier d’art et industriel, avec les attributs de la modernité d'alors (1924) : le dirigeable, l'avion, le train
La Presse.
Les grilles du plus pur style Art déco, par Edgard Brandt (1880-1960), ferronnier d’art et industriel, avec les attributs de la modernité d'alors (1924) : le dirigeable, l'avion, le train
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<center></center><center> La Presse. </center> la montgolfière, le bateau et l'automobile.
La Presse.
la montgolfière, le bateau et l'automobile.
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<center></center><center> La Presse. </center> Pendant cinq siècles, ce lieu s'est appelé Cour des Miracles. La rumeur de ses assemblées a laissé des échos dans l'histoire de Paris. Léon Bailby vint y construire sur les derniers vestiges du passé la maison de l'Intransigeant, journal de Paris, et l'inaugura au soleil de juillet 1924.
La Presse.
Pendant cinq siècles, ce lieu s'est appelé Cour des Miracles. La rumeur de ses assemblées a laissé des échos dans l'histoire de Paris. Léon Bailby vint y construire sur les derniers vestiges du passé la maison de l'Intransigeant, journal de Paris, et l'inaugura au soleil de juillet 1924.
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<center></center><center> La Presse. </center> Au sous-sol se trouvait la salle des bobines, qui accueillit ensuite les presses, remplacées  par les rotatives. <br>La Lanterne est un journal satirique dirigé par Henri Rochefort, créé en 1868. L’éditorial du premier numéro débutait par cette formule, restée célèbre : « La France contient […] trente-six millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement. »  Il finit de paraître en novembre 1869. La Marseillaise lui succède et parait pour la première fois le 19 décembre 1869. C'est un journal frondeur, critiquant la personne de l’empereur Napoléon III ainsi que le pouvoir en place. Il proteste contre l'assassinat en 1870 de son collaborateur Victor Noir par le prince Bonaparte.<br>
Louis-François Bertin, dit Bertin l'Aîné, devient directeur du Journal des débats, qu'il rachète en 1799 au lendemain du 18 brumaire dans le but de défendre les idées conservatrices et qui s’oppose à l’Empire. Bertin est considéré comme le premier patron de presse moderne.
La Presse.
Au sous-sol se trouvait la salle des bobines, qui accueillit ensuite les presses, remplacées par les rotatives.
La Lanterne est un journal satirique dirigé par Henri Rochefort, créé en 1868. L’éditorial du premier numéro débutait par cette formule, restée célèbre : « La France contient […] trente-six millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement. » Il finit de paraître en novembre 1869. La Marseillaise lui succède et parait pour la première fois le 19 décembre 1869. C'est un journal frondeur, critiquant la personne de l’empereur Napoléon III ainsi que le pouvoir en place. Il proteste contre l'assassinat en 1870 de son collaborateur Victor Noir par le prince Bonaparte.
Louis-François Bertin, dit Bertin l'Aîné, devient directeur du Journal des débats, qu'il rachète en 1799 au lendemain du 18 brumaire dans le but de défendre les idées conservatrices et qui s’oppose à l’Empire. Bertin est considéré comme le premier patron de presse moderne.
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<center></center><center> La Presse. </center> Dans la petite rue des forges, à l'emplacement de la cour des miracles, l'entrée annexe où jadis étaient livrés les énormes rouleaux se papier. Au pied de la muraille de Charles V se trouvait le principal repaire de mendiants et de voleurs, la plus grande des cours des miracles parisiennes- Elle occupait l’espace circonscrit par les rues de Damiette et des Forges. Cette population de filous et de prostituées possède un roi
La Presse.
Dans la petite rue des forges, à l'emplacement de la cour des miracles, l'entrée annexe où jadis étaient livrés les énormes rouleaux se papier. Au pied de la muraille de Charles V se trouvait le principal repaire de mendiants et de voleurs, la plus grande des cours des miracles parisiennes- Elle occupait l’espace circonscrit par les rues de Damiette et des Forges. Cette population de filous et de prostituées possède un roi "qui prend d'ordinaire le nom de Coesre, quelquefois le roi de Thunes", flanqué d'une caricature de cour, officiers nommés Archisuppôts de l'Argot, Cagoux, Coquillarts, Courteaux de Boutanche, Calots, Capons, Francsmitoux, Malingreux, Marcandiers, etc. Détruite en 1667 sur ordre du lieutenant de police La Reynie, cette cour des miracles se reconstitua, car elle figure sur les plans du premier tiers du XVIIIe siècle.
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<center></center><center> La Presse. </center> Immeubles du XVIIe. Le 1er juillet 1836, Emile de Girardin lance La Presse, un quotidien d’un genre nouveau. Le modèle dominant est alors celui d’une presse d’opinion réservée à un lectorat limité et aisé, dont Le Constitutionnel et le Journal des débats sont les principaux représentants. Girardin baisse de moitié le prix de l’abonnement, qui passe de 80 à 40 francs. Il introduit progressivement la publicité pour compenser cette perte et ouvre largement ses colonnes au roman-feuilleton pour élargir et fidéliser son public. Ces feuilletons des œuvres de fiction dont les auteurs sont les plus prometteurs de son époque. La Comtesse de Salisbury d’Alexandre Dumas paraît du 15 juillet au 11 septembre 1836.
La Presse.
Immeubles du XVIIe. Le 1er juillet 1836, Emile de Girardin lance La Presse, un quotidien d’un genre nouveau. Le modèle dominant est alors celui d’une presse d’opinion réservée à un lectorat limité et aisé, dont Le Constitutionnel et le Journal des débats sont les principaux représentants. Girardin baisse de moitié le prix de l’abonnement, qui passe de 80 à 40 francs. Il introduit progressivement la publicité pour compenser cette perte et ouvre largement ses colonnes au roman-feuilleton pour élargir et fidéliser son public. Ces feuilletons des œuvres de fiction dont les auteurs sont les plus prometteurs de son époque. La Comtesse de Salisbury d’Alexandre Dumas paraît du 15 juillet au 11 septembre 1836.
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<center></center><center> La Presse. </center> Cette colline artificielle a été créée par l’entassement des poubelles de la ville du XIe au XIIIe. Elle devint plus haute que la muraille. D’ailleurs, Henri IV y installa une batterie de canons lors de son siège de Paris. Il l’intégrera ensuite dans la ville.
La Presse.
Cette colline artificielle a été créée par l’entassement des poubelles de la ville du XIe au XIIIe. Elle devint plus haute que la muraille. D’ailleurs, Henri IV y installa une batterie de canons lors de son siège de Paris. Il l’intégrera ensuite dans la ville.
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<center></center><center> La Presse. </center> Au croisement entre la rue d'Aboukir et celle des Petits Carreaux dans le IIe arrondissement, on peut admirer le travail du botaniste Patrick Blanc. 7600 plantes et 237 espèces sont réparties sur 25 mètres de hauteur, créant une oasis miniature au milieu de la ville. Il a fallu sept semaines à l'artiste pour réaliser cette création.
La Presse.
Au croisement entre la rue d'Aboukir et celle des Petits Carreaux dans le IIe arrondissement, on peut admirer le travail du botaniste Patrick Blanc. 7600 plantes et 237 espèces sont réparties sur 25 mètres de hauteur, créant une oasis miniature au milieu de la ville. Il a fallu sept semaines à l'artiste pour réaliser cette création.
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<center></center><center> La Presse. </center>
La Presse.
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<center></center><center> La Presse. </center> 97, rue Réaumur, bâtiment à vocation industrielle et commerciale, construit en 1900 par les architectes Ph. Jolivald et Ch. Devillard, structure métallique et pierres de taille, Les travées latérales sont saillantes et supportées par d’imposantes consoles de pierre au premier étage.
La décoration sculptée dans la pierre est un peu lourde, guirlandes de feuillage, cartouches et mascarons.
La Presse.
97, rue Réaumur, bâtiment à vocation industrielle et commerciale, construit en 1900 par les architectes Ph. Jolivald et Ch. Devillard, structure métallique et pierres de taille, Les travées latérales sont saillantes et supportées par d’imposantes consoles de pierre au premier étage. La décoration sculptée dans la pierre est un peu lourde, guirlandes de feuillage, cartouches et mascarons.
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La Presse.
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<center></center><center> La Presse. </center> 118, rue Réaumur, un très bel immeuble en pierres de taille et structure métallique construit en 1906 par l’architecte Joseph-Charles de Montarnal (1867-1947), primé au concours des façades de la ville de Paris. Immense baie vitrée métallique sur trois niveaux encadrée par de la pierre en anse de papier. Volutes de pierre et de métal très Art nouveau par le sculpteur Anciaux (1870-1944).
La Presse.
118, rue Réaumur, un très bel immeuble en pierres de taille et structure métallique construit en 1906 par l’architecte Joseph-Charles de Montarnal (1867-1947), primé au concours des façades de la ville de Paris. Immense baie vitrée métallique sur trois niveaux encadrée par de la pierre en anse de papier. Volutes de pierre et de métal très Art nouveau par le sculpteur Anciaux (1870-1944).
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<center></center><center> La Presse. </center> Le bâtiment du 116, rue Réaumur, en pierre de taille, à l’éclectisme tardif, arborant une foisonnante richesse décorative, fut construit en 1897 par l’architecte Albert Walwein (1851-1916), pour la maison Storch, fabricant de flanelle et molleton. Il fut primé au concours des façades de la ville de Paris en 1898.
Seuls le rez-de-chaussée et l’entresol conservent leur état d’origine. Au-dessus de la porte d'entrée, de puissantes sculptures d'atlantes drapés dans des peaux de lion et engainés dans une volute reposant sur le mufle de l’animal, soutiennent la corniche supérieure. Un fronton, bas relief à sujet mythologique (Diane avec deux amours), néo rocaille avec caducées (Mercure, le commerce) et cornes d’abondance.
La Presse.
Le bâtiment du 116, rue Réaumur, en pierre de taille, à l’éclectisme tardif, arborant une foisonnante richesse décorative, fut construit en 1897 par l’architecte Albert Walwein (1851-1916), pour la maison Storch, fabricant de flanelle et molleton. Il fut primé au concours des façades de la ville de Paris en 1898. Seuls le rez-de-chaussée et l’entresol conservent leur état d’origine. Au-dessus de la porte d'entrée, de puissantes sculptures d'atlantes drapés dans des peaux de lion et engainés dans une volute reposant sur le mufle de l’animal, soutiennent la corniche supérieure. Un fronton, bas relief à sujet mythologique (Diane avec deux amours), néo rocaille avec caducées (Mercure, le commerce) et cornes d’abondance.
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<center></center><center> La Presse. </center> Destination première de ce remarquable immeuble, au 124, rue Réaumur, construit en 1904, abriter un consortium de fabricant en soieries qui nécessitait un éclairage maximal et des planchers solides ; puis de 1944 à 1973 siège du quotidien « Le Parisien Libéré ». En avril 1903, l’architecte Georges Chedanne (1861-1940 - architecte du plus ancien bâtiment des Galeries Lafayette du boulevard Haussmann 1906-1907 dépose des plans avec la demande d'autorisation de construire. De minces poutrelles métalliques animent verticalement la façade et en assurent l’armature, ossature apparente en acier riveté. Jusqu’au 4ème étage, la surface plane de chaque niveau est séparée des autres niveaux par une large bande de tôle. Trois exceptionnels bow-windows reposent sur des consoles métalliques qui contrastent soudainement avec la planéité de la façade.
Briques et pierres sont renvoyées au cinquième et dernier étage, balcons posés sur les bow-windows, sous les combles à lucarnes. Ce magnifique immeuble revendique également une inspiration Art Nouveau évidente avec un jeu de courbes et contre-courbes métalliques au rez-de-chaussée.
La Presse.
Destination première de ce remarquable immeuble, au 124, rue Réaumur, construit en 1904, abriter un consortium de fabricant en soieries qui nécessitait un éclairage maximal et des planchers solides ; puis de 1944 à 1973 siège du quotidien « Le Parisien Libéré ». En avril 1903, l’architecte Georges Chedanne (1861-1940 - architecte du plus ancien bâtiment des Galeries Lafayette du boulevard Haussmann 1906-1907 dépose des plans avec la demande d'autorisation de construire. De minces poutrelles métalliques animent verticalement la façade et en assurent l’armature, ossature apparente en acier riveté. Jusqu’au 4ème étage, la surface plane de chaque niveau est séparée des autres niveaux par une large bande de tôle. Trois exceptionnels bow-windows reposent sur des consoles métalliques qui contrastent soudainement avec la planéité de la façade. Briques et pierres sont renvoyées au cinquième et dernier étage, balcons posés sur les bow-windows, sous les combles à lucarnes. Ce magnifique immeuble revendique également une inspiration Art Nouveau évidente avec un jeu de courbes et contre-courbes métalliques au rez-de-chaussée.
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<center></center><center> La Presse. </center>
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<center></center><center> La Presse. </center> N° 37 rue du Louvre. Ancien siège du Figaro jusqu'en août 2005, construit en 1934 par Jean Prouvost. Fut auparavant le siège conjoint de L'Humanité et de Le Soir.
La Presse.
N° 37 rue du Louvre. Ancien siège du Figaro jusqu'en août 2005, construit en 1934 par Jean Prouvost. Fut auparavant le siège conjoint de L'Humanité et de Le Soir.
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<center></center><center> La Presse. </center> Le 15 janvier 1826, sous la Restauration, parait Le Figaro, un quotidien satirique à Paris, sous l'impulsion d'un chansonnier, Maurice Alhoy, et d'un écrivain et homme politique, Étienne Arago. En avril 1854, sous l'impulsion d'Hippolyte de Villemessant, Le Figaro est repris. Le journal est surtout parisien et littéraire. Le 16 novembre 1866, Le Figaro devient un quotidien Il connaît aussitôt du succès grâce à des contenus variés et de qualité. À cette époque, Le Figaro est l'un des premiers journaux à publier des grands reportages réalisés sur place, en France ou à l'étranger, par ses propres journalistes Lors de la Commune de Paris, le journal prend position contre celle-ci. 
En 1922, le journal, devenu société par actions, passe aux mains du parfumeur François Coty. Thuriféraire du fascisme mussolinien et antisémite notoire, Coty fait mener dans son journal des campagnes contre les impôts, la franc-maçonnerie et le communisme international. Le ton populiste, proche de l'extrême droite, et antiparlementaire, font perdre au journal les trois quarts de ses lecteurs
En 1958, la femme de François Coty vend toutes ses parts. Jean Prouvost récupère le reste des actions Coty et devient ainsi l'actionnaire majoritaire du journal. En 1975, le journal est racheté par Robert Hersant et vient s'installer ici. En 1985, L'Aurore est complètement intégré dans Le Figaro.
La Presse.
Le 15 janvier 1826, sous la Restauration, parait Le Figaro, un quotidien satirique à Paris, sous l'impulsion d'un chansonnier, Maurice Alhoy, et d'un écrivain et homme politique, Étienne Arago. En avril 1854, sous l'impulsion d'Hippolyte de Villemessant, Le Figaro est repris. Le journal est surtout parisien et littéraire. Le 16 novembre 1866, Le Figaro devient un quotidien Il connaît aussitôt du succès grâce à des contenus variés et de qualité. À cette époque, Le Figaro est l'un des premiers journaux à publier des grands reportages réalisés sur place, en France ou à l'étranger, par ses propres journalistes Lors de la Commune de Paris, le journal prend position contre celle-ci. En 1922, le journal, devenu société par actions, passe aux mains du parfumeur François Coty. Thuriféraire du fascisme mussolinien et antisémite notoire, Coty fait mener dans son journal des campagnes contre les impôts, la franc-maçonnerie et le communisme international. Le ton populiste, proche de l'extrême droite, et antiparlementaire, font perdre au journal les trois quarts de ses lecteurs En 1958, la femme de François Coty vend toutes ses parts. Jean Prouvost récupère le reste des actions Coty et devient ainsi l'actionnaire majoritaire du journal. En 1975, le journal est racheté par Robert Hersant et vient s'installer ici. En 1985, L'Aurore est complètement intégré dans Le Figaro.
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<center></center><center> La Presse. </center> N° 28 de la rue Notre-Dame-des-Victoires : emplacement de l'hôtel particulier ayant appartenu au financier Samuel Bernard puis à sa famille, jusqu'à son petit-fils, Gabriel Henri Bernard de Boulainvilliers, prévôt de Paris, qui le vend en 1785 au Roi Louis XVI. Ce dernier y installe les bureaux des Messageries royales. Les Messageries disparaissent après l'ouverture de nombreuses lignes de chemin de fer, au milieu du XIXe siècle, et l'hôtel est démoli au percement de la rue Réaumur, en 1896.
La Presse.
N° 28 de la rue Notre-Dame-des-Victoires : emplacement de l'hôtel particulier ayant appartenu au financier Samuel Bernard puis à sa famille, jusqu'à son petit-fils, Gabriel Henri Bernard de Boulainvilliers, prévôt de Paris, qui le vend en 1785 au Roi Louis XVI. Ce dernier y installe les bureaux des Messageries royales. Les Messageries disparaissent après l'ouverture de nombreuses lignes de chemin de fer, au milieu du XIXe siècle, et l'hôtel est démoli au percement de la rue Réaumur, en 1896.
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<center></center><center> La Presse. </center> Restaurant italien à la mode.
La Presse.
Restaurant italien à la mode.
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<center></center><center> La Presse. </center> Le 121, rue Réaumur, un immeuble d'angle, de type commercial et habitation, en pierres de taille à l’intersection entre la rue Réaumur et la rue Notre-Dame-des-Victoires.
Le bâtiment construit en 1900 par Charles Ruzé conserve les proportions Haussmanniennes largement agrémentées de ces nouvelles libertés.

Baies vitrées, scandées par des colonnes et des consoles ouvragées, ligne de fenêtres ondoyantes et balcons galbées à la ferronnerie ouvragées donnant sur la place de la Bourse, rotonde d’angle en forme de trèfle avec trois colonnes de bow windows (luminosité pour jardins d’hiver et volume conquis sur espace pub
La Presse.
Le 121, rue Réaumur, un immeuble d'angle, de type commercial et habitation, en pierres de taille à l’intersection entre la rue Réaumur et la rue Notre-Dame-des-Victoires. Le bâtiment construit en 1900 par Charles Ruzé conserve les proportions Haussmanniennes largement agrémentées de ces nouvelles libertés. Baies vitrées, scandées par des colonnes et des consoles ouvragées, ligne de fenêtres ondoyantes et balcons galbées à la ferronnerie ouvragées donnant sur la place de la Bourse, rotonde d’angle en forme de trèfle avec trois colonnes de bow windows (luminosité pour jardins d’hiver et volume conquis sur espace pub
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<center></center><center> La Presse. </center>
La Presse.
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<center></center><center> La Presse. </center> Rue Réaumur, vers la Bourse. Fondée en 1876, La Petite République est d'abord un quotidien populaire républicain, lié à La République française de Léon Gambetta. De 1893 à 1903, La Petite République sera dirigée tour à tour par Alexandre Millerand, Jules Guesde, Alfred Léon Gérault-Richard et Jean Jaurès. Elle est rebaptisée La Petite République socialiste en 1898. Elle est à l'époque, et jusqu'à la création par Jaurès de L'Humanité, le journal principal des socialistes. Après les élections de 1898, Jean Jaurès devient codirecteur de La Petite République. En publiant sous la signature de Jean Jaurès une série d'articles sur l'Affaire Dreyfus, tous titrés Les preuves, le journal acquiert une forte notoriété.
La Presse.
Rue Réaumur, vers la Bourse. Fondée en 1876, La Petite République est d'abord un quotidien populaire républicain, lié à La République française de Léon Gambetta. De 1893 à 1903, La Petite République sera dirigée tour à tour par Alexandre Millerand, Jules Guesde, Alfred Léon Gérault-Richard et Jean Jaurès. Elle est rebaptisée La Petite République socialiste en 1898. Elle est à l'époque, et jusqu'à la création par Jaurès de L'Humanité, le journal principal des socialistes. Après les élections de 1898, Jean Jaurès devient codirecteur de La Petite République. En publiant sous la signature de Jean Jaurès une série d'articles sur l'Affaire Dreyfus, tous titrés Les preuves, le journal acquiert une forte notoriété.
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<center></center><center> La Presse. </center> La République du Croissant est une expression qui désigne, dès la fin du XIXe siècle, le quartier de la presse à Paris, situé entre Réaumur et Opéra, où sont réunis la plupart des grands journaux. Le centre de ce quartier est l'intersection entre la rue du Croissant et la rue Montmartre. L’immeuble du 142 rue Montmartre, élevé en 1883 pour le siège du journal « La France » par l’architecte Ferdinand Bal. L’immeuble était l’imprimerie de Paul Dupont et différents journaux (Le Radical, l’Aurore, l’Univers, Le Jockey, La Patrie, La Presse, l’Echo de l’armée) y eurent leur siège jusqu’en 1914.
Une plaque apposée sur la façade indique qu’à cet endroit  fut publié dans l'Aurore, le texte « J’accuse » écrit par l’écrivain Emile Zola, qui avait pris position pour l’innocence du capitaine Dreyfus. A cet emplacement se tenait un ancien marché, le marché Saint Joseph (1806), restauré en 1843 et détruit en 1882. Auparavant existait à cet endroit un ancien cimetière où fut enterré Molière en 1673 et La Fontaine, en 1695.
La Presse.
La République du Croissant est une expression qui désigne, dès la fin du XIXe siècle, le quartier de la presse à Paris, situé entre Réaumur et Opéra, où sont réunis la plupart des grands journaux. Le centre de ce quartier est l'intersection entre la rue du Croissant et la rue Montmartre. L’immeuble du 142 rue Montmartre, élevé en 1883 pour le siège du journal « La France » par l’architecte Ferdinand Bal. L’immeuble était l’imprimerie de Paul Dupont et différents journaux (Le Radical, l’Aurore, l’Univers, Le Jockey, La Patrie, La Presse, l’Echo de l’armée) y eurent leur siège jusqu’en 1914. Une plaque apposée sur la façade indique qu’à cet endroit fut publié dans l'Aurore, le texte « J’accuse » écrit par l’écrivain Emile Zola, qui avait pris position pour l’innocence du capitaine Dreyfus. A cet emplacement se tenait un ancien marché, le marché Saint Joseph (1806), restauré en 1843 et détruit en 1882. Auparavant existait à cet endroit un ancien cimetière où fut enterré Molière en 1673 et La Fontaine, en 1695.
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<center></center><center> La Presse. </center> La rue Montmartre était la rue de la presse, voisine de la Bourse, de la Poste et de Havas. L’agence Havas, comme l’agence Reuter, communiquait par pigeons voyageurs les nouvelles en provenance des journaux étrangers, mais dès 1845, elle utilisa le télégraphe.Sur la façade p ncipale, deux atlantes, réalistes, revêtus d’une dépouille de lion et deux figures de cariatides symbolisant, à gauche le Journalisme et à droite la Typographie mettent en valeur l’enseigne du journal située sous le balcon du premier étage. Les sculpteurs de talent, Louis Lefèvre et Ernest Hiolle ont innové et bousculé les canons habituels de la sculpture de l’époque.
La Presse.
La rue Montmartre était la rue de la presse, voisine de la Bourse, de la Poste et de Havas. L’agence Havas, comme l’agence Reuter, communiquait par pigeons voyageurs les nouvelles en provenance des journaux étrangers, mais dès 1845, elle utilisa le télégraphe.Sur la façade p ncipale, deux atlantes, réalistes, revêtus d’une dépouille de lion et deux figures de cariatides symbolisant, à gauche le Journalisme et à droite la Typographie mettent en valeur l’enseigne du journal située sous le balcon du premier étage. Les sculpteurs de talent, Louis Lefèvre et Ernest Hiolle ont innové et bousculé les canons habituels de la sculpture de l’époque.
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<center></center><center> La Presse. </center> Louis Lefèvre a transformé les atlantes en portefaix, le corps tourné vers l’immeuble, mais faisant néanmoins face à la rue et les mains saisissant la corniche afin d’en supporter la charge. Ils sont engainés. Les cariatides « vivantes »  et harmonieuses, sculptées par Ernest Hiolle ont des attitudes bien dynamiques, les attributs de la profession se trouvent derrière celle qui figure la typographie.
La Presse.
Louis Lefèvre a transformé les atlantes en portefaix, le corps tourné vers l’immeuble, mais faisant néanmoins face à la rue et les mains saisissant la corniche afin d’en supporter la charge. Ils sont engainés. Les cariatides « vivantes » et harmonieuses, sculptées par Ernest Hiolle ont des attitudes bien dynamiques, les attributs de la profession se trouvent derrière celle qui figure la typographie.
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<center></center><center> La Presse. </center> La rue du Croissant était une rue spécialisée dans l'impression de la presse. Au n° 16, dans cet hôtel du XVIII, en 1876, la société Debons imprima L'Ordre, Le Pays, La République française, La Patrie. Il a aussi abrité l'imprimerie du journal La Presse, le journal de Girardin. Puis, Jean Jaurès y installe l'Humanité, qui se trouvait au 142 rue Montmartre.
La Presse.
La rue du Croissant était une rue spécialisée dans l'impression de la presse. Au n° 16, dans cet hôtel du XVIII, en 1876, la société Debons imprima L'Ordre, Le Pays, La République française, La Patrie. Il a aussi abrité l'imprimerie du journal La Presse, le journal de Girardin. Puis, Jean Jaurès y installe l'Humanité, qui se trouvait au 142 rue Montmartre.
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<center></center><center> La Presse. </center> En fin d'après-midi du vendredi 31 juillet 1914, Jaurès se rend à son journal L'Humanité au 16 rue du Croissant pour rédiger un article, qu'il conçoit comme un nouveau « J'accuse…! ». Avant la nuit de travail qui s'annonce, il descend avec ses collaborateurs pour dîner au Café du Croissant au 146, rue Montmartre. Vers 21 h 40, un étudiant nationaliste, Raoul Villain, tire deux coups de feu par la fenêtre ouverte du café et abat Jaurès à bout portant.
La Presse.
En fin d'après-midi du vendredi 31 juillet 1914, Jaurès se rend à son journal L'Humanité au 16 rue du Croissant pour rédiger un article, qu'il conçoit comme un nouveau « J'accuse…! ». Avant la nuit de travail qui s'annonce, il descend avec ses collaborateurs pour dîner au Café du Croissant au 146, rue Montmartre. Vers 21 h 40, un étudiant nationaliste, Raoul Villain, tire deux coups de feu par la fenêtre ouverte du café et abat Jaurès à bout portant.
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<center></center><center> La Presse. </center> Intérieur du café.
La Presse.
Intérieur du café.
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