Le n°1, hôtel Gaillard, sur la place du Général-Catroux. Ouverte en 1862 sur l'emplacement d'un parc, cette place garda longtemps le surnom de « place des Trois Dumas », en raison des trois statues des Dumas, qui ornaient le centre de cette place. Elle s'appelait en fait « place Malesherbes » et fut rebaptisée en 1977.
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Gustave Doré, Monument à Alexandre Dumas (père) (1883). Il est inauguré le 4 novembre 1883 en présence d'une foule immense. Une statue de d'Artagnan cantonne la face arrière du piédestal.
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Le Monument au général Thomas Alexandre Dumas, érigé par Alphonse Emmanuel de Moncel de Perrin en 1912, le représentait prenant appui sur un fusil. Il a été envoyé à la fonte sous le régime de Vichy en 1942. La ville de Paris l'a remplacé par Fers, réalisé en 2008 par Driss Sans-Arcidet, représentant une chaîne brisée monumentale en mémoire du général Dumas, né esclave à Haïti.
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Le Monument à Alexandre Dumas fils du sculpteur René de Saint-Marceaux est érigée en 1906. Alexandre Dumas fils est un des premiers écrivains à habiter dans la plaine Monceau, lieu des peintres, acteurs et musiciens. Il résidait au no 98 avenue de Villiers.
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Le Monument à Alexandre Dumas fils du sculpteur René de Saint-Marceaux est érigée en 1906. Alexandre Dumas fils est un des premiers écrivains à habiter dans la plaine Monceau, lieu des peintres, acteurs et musiciens. Il résidait au n°98 avenue de Villiers.
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Le n°1, hôtel Gaillard, construit par Jules Février pour Émile Gaillard, régent de la Banque de France, collectionneur d'art, pour y abriter ses collections de meubles, bibelots, tableaux, etc. Le bâtiment en briques rouge s'inspirant de l'architecture des châteaux de Blois et de Gien est construit de 1878 à 1882. Après la mort d'Émile Gaillard en 1902, ses collections furent dispersées et l'hôtel racheté par la Banque de France en 1919 pour en faire une succursale, à la suite des travaux de l'architecte Alphonse Defrasse et du décorateur Jansen. L'hôtel s'inspire des édifices de la Renaissance française, construits en vallée de la Loire, et, en particulier, des châteaux de Blois et de Gien.En adoptant ce style, l'architecte s'est attaché à mettre en valeur les tableaux et objets d'art d'Émile Gaillard. Il abritera la Cité de l'économie et de la monnaie.
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Le n°1, hôtel Gaillard.
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Le n°1, hôtel Gaillard.
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Le n°1, hôtel Gaillard.
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Le n°1, hôtel Gaillard.
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La Rotonde du parc Monceau.
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La rue Fortuny, du nom d'un peintre espagnol (1838-1874). Avec ses deux rangées d’hôtels particuliers, elle est l’archétype de la rue de la plaine Monceau à la fin du XIXe siècle Elle fut ouverte en 1876 sur des terrains appartenant au peintre animalier Godefroy Jadin
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No 42 : hôtel particulier, construit en 1879 par l'architecte Alfred Boland pour le maître verrier Joseph-Albert Ponsin. manufacture de Saint-Gobain
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Une de ses verrières avait été primée lors de l'Exposition universelle de 1878 qu'il avait fait placer sur la façade de son hôtel. Elle a aujourd'hui disparu, les cariatides existantes sur la façade l'encadraient. Louis Esnault en donnait une description dans l'article « La grande verrière de l'Exposition universelle de 1878 » dans la revue L’Art, revue hebdomadaire de 1880. Joseph Ponsin présenta à l'Exposition universelle de 1900 un « palais lumineux », en verre soufflé et moulé, créé pour la manufacture de Saint-Gobain
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Un magnifique portrait de Bernard Palissy en mosaïque.
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N°35 : hôtel particulier, habité par la tragédienne Sarah Bernhardt, construit par l'architecte et peintre Nicolas-Félix Escalier (1843-1920), en 1876. À la décoration intérieure participèrent, outre l'architecte lui-même, les peintres Godefroy Jadin, Georges Clairin et son ami Ulysse Butin, Ernest Ange Duez, Philippe Parrot et le maître verrier Joseph-Albert Ponsin qui créa les deux grandes verrières représentant la tragédienne respectivement dans le rôle de la reine dans Ruy Blas et dans celui de Zanetto dans Le Passant, passées aux enchères à l'hôtel Drouot en 201019. Sarah Bernhardt, ruinée, dut vendre son bien par adjudication en 1885 (1887 selon d'autres sources) et il fut acheté par Stéphane Dervillé (1848-1925), ancien président du PLM où il y vécut aux nos 35-37 jusqu'à son décès et elle emménagea au 56, boulevard Pereire. En 2012, il a été acquis par l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.
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N°35, qui était le n°37.
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N°35.
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N°35.
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N° 34 : hôtel particulier, construit en 1880, pour lui-même, par l'architecte Albert Lalanne.
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No 27 : hôtel particulier, construit en 1878 pour Englebert par l'architecte Adolphe Viel. On note sur la façade le carrelage qui souligne les différents étages. La Belle Otero y a habité.
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No 29 : hôtel particulier, construit en 1878-1879, pour la veuve Perreau Les n°27 et 29 ont des destins parallèles. Œuvres du même architecte, Adolphe Vieil, ils présentent de nombreux points communs et étaient habités par deux reines des nuits parisiennes : Caroline Otero, surnommée la “Belle Otero" et Geneviève Lantelme, la célèbre comédienne
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N° 19 : hôtel particulier construit en 1891 par Jean Brisson-Duval pour Arsène Picard. Les sculptures sont de Joseph Gustave Chéret (1838-1894), frère cadet de Jules Chéret.
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No 19 : hôtel particulier construit en 1891 par Jean Brisson-Duval pour Arsène Picard. Les sculptures sont de Joseph Gustave Chéret (1838-1894), frère cadet de Jules Chéret.
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N° 13 : hôtel particulier par l'architecte Paul-Casimir Fouquiau en 1879-1880 pour le peintre Paul Vayson (1841-1911). Marcel Pagnol l'a occupé entre 1933 et 1950. La construction est un délicat mélange de pierre et de brique souligné par la mosaïque, le marbre et le fer forgé.
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N° 12 : hôtel particulier, construit en 1892 par l'architecte Henri Grandpierre pour madame Huguet de Chataux.
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No 9 : hôtel particulier construit en 1891 pour M. Benjamin Morel sur les plans de l'architecte Paul-Adrien Gouny. Il est depuis 1997 inscrit aux monuments historiques5. La façade est décorée de céramiques polychromes crées par Jules Paul Loebnitz. Pendant une période, il est occupé par un lycée professionnel de haute couture et d'esthétique, connu sous le nom de lycée Fortuny. En 2010, le site est transféré de l'État au conseil régional d'Île-de-France puis loué à la société de production d'Albert Dupontel, qui y tourne le film 9 mois ferme et des scènes d'Au revoir là-haut ; le bâtiment est rendu à la région, fin 2017, qui prévoit de le vendre.
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N° 8 : hôtel particulier, construit en 1882 pour Émilie Streich, par les architectes Alfred Boland et Auguste Latapy.
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Le n°8 avec sa façade renaissance ornée de statues de pierre.
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Le n°8 avec sa façade renaissance ornée de statues de pierre.
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n°2 : construit par les architectes Alfred Boland et Auguste Latapy, et où résidait Edmond Rostand de 1891 à 1897 et où il a écrit Cyrano de Bergerac.
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Ruer de Prony. Elle porte le nom de Gaspard-Clair-François-Marie Rieche, baron de Prony (1755-1839), ingénieur, hydraulicien et encyclopédiste français.
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N° 25, rue de Chazelles : ancien emplacement d’importants ateliers de couverture, de plomberie, de chaudronnerie, de distribution d’eau en milieu urbain ainsi que de réalisation et de restauration d’ornements en fonte, fer et plomb. Fondée à Saint-Germain-en-Laye avant d’être transférée rue de Chazelles, l’entreprise changea au fil des associations, successions et rachats, plusieurs fois de nom : Monduit et Béchet, Monduit et fils, Gaget, Gauthier et Cie, Mesureur et Monduit fils, etc. Elle fut chargée, entre autres, du martellement des 300 feuilles de cuivre de la statue monumentale La Liberté éclairant le monde d’Auguste Bartholdi, ainsi que de leur assemblage. Celui-ci fut en grande partie réalisé dans les ateliers de la rue de Chazelles avant d’être achevé en juin 1884 sur un terrain attenant. Le 4 juillet 1884, la fanfare des Batignolles entonne les hymnes américains et français : l'ambassadeur des Etats- Unis, Morton, reçoit du colonel Lichtenstein, au nom Grévy, une colossale allégorie, « La Liberté éclairant le monde». Grâce à une souscription lancée par Edouard de Laboulaye, Auguste Bartholdi voit enfin réaliser un grand projet mûri dès depuis 1875 dans les ateliers « Monduit-Gaget-Gauthier», 25, rue de Chazelles.
Pour l’exécution de la charpente de 46 mètres, le sculpteur demande d'abord conseil à son ami Viollet-Le-Duc puis se tourne vers le chef de file de la construction métallique, Gustave Eiffel.
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N° 16 rue Alfred-de-Vigny : très bel immeuble d'angle avec le parc Monceau. Becq de Fouquières écrit en 1954 : « Mme Jean Schneider habite toujours le 16. Bien qu'Américaine — elle est née Marjorie Lane et nous arriva de Chicago —, elle a écrit en langue française des poèmes que j'eus naguère l'avantage de préfacer. Son mari, le colonel Schneider, fut le médecin du Shah de Perse de l'ancienne dynastie. »
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N° 10, rue Alfred-de-Vigny : hôtel Pereire. Construit pour Émile Pereire. « C'est […] la branche catholique de la famille Pereire qui avait élu domicile rue Alfred-de-Vigny. Des fenêtres de la façade qui donne sur le parc Monceau, les propriétaires de l'hôtel du 10 pouvaient apercevoir, par-delà les frondaisons, la demeure des Pereire protestants, qui s'ouvre au 33, boulevard de Courcelles. (Les Pereire restés fidèles à la religion juive avaient, eux, choisi le Faubourg Saint-Honoré)4. » Avant la Seconde Guerre mondiale, un certain baron von Kasper y installa le siège d'une vaste opération d'escroquerie financière2. Abrite aujourd'hui le siège de la Fondation Simone et Cino Del Duca, abritée par l'Institut de France.
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N° 8 : hôtel Menier. Hôtel de style néo-première Renaissance française construit en 1880 par l'architecte Henri Parent pour Henri Menier, fils du fondateur du chocolat Menier.
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L'édifice s'organise autour d'une belle cour d'allure médiévale. Il comporte un grand escalier d'honneur, une vaste salle de bal de 12 mètres de hauteur sous plafond, dotée d'un plafond à caissons, de boiseries de chêne et de fenêtres en vitraux. La façade arrière donne sur le parc Monceau. L'hôtel abrite aujourd'hui le Conservatoire international de musique de Paris fondé en 1925.
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Hôtel Menier.
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Hôtel Menier.
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Hôtel Menier.
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Hôtel Menier.
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Hôtel Menier.
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Entrée du parc Monceau.
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Arrière de l'hôtel Menier.
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Arrière de l'hôtel Menier.
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Le musée Cernuschi est installé dans l'ancien hôtel particulier du donateur, Henri Cernuschi (1821-1896). L'hôtel a été construit par l'architecte William Bouwens van der Boijen (1834-1907). Médaillons de Léonard de Vinci et d'Aristote. Enrico Cernuschi, né le 19 février 1821 à Milan et mort le 11 mai 1896 à Menton, est un banquier, économiste, journaliste et collectionneur d’art français d’origine italienne. l se signale, lors des évènements de 1848, qui voient le Piémont se révolter contre les Autrichiens. Il devient député de la nouvelle république romaine, défendant une conception fédérale de l’unité italienne. Il s’établit en France où, en 1852, il occupe un emploi au Crédit Mobilier avant d’entrer à son conseil d’administration3. Expulsé par Napoléon III en raison de son engagement contre le plébiscite en 1869, il revient après la chute de l’Empire, en septembre 1870. il obtient la nationalité française, le lendemain de l’armistice, le 29 janvier 1871, par un décret signé par Emmanuel Arago, ministre de Justice dans le gouvernement de Défense nationale. Puis il décide de faire le tour du monde avec Duret. De retour en France, il participe, avec Adrien Delahante et Edmond Joubert, à la fondation de la Banque de Paris, qui fusionne en 1872 avec la Banque de crédit et de dépôt des Pays-Bas pour devenir la Banque de Paris et des Pays-Bas, la future Paribas, qu’il préside.
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Brûle-parfum.
Dynastie Qing (1644-1911), XIXe siècle Émaux cloisonnés sur cuivre.
Lorsque le musée Cemuschi ouvrit ses portes au public en 1898, ce brûle-parfum en forme de ding couvert en émaux cloisonnés fut présenté devant le Grand Bouddha de Meguro au premier étage du musée. Il s’agissait de reproduire la disposition habituelle des temples où le ding occupe la place centrale sur l’autel installé devant une divinité et où il est généralement entouré d’une paire de chandeliers et d’une paire de vases.
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Paire de vases. Émaux cloisonnés. Chine, Hebei ou Guangdong XIXe s. Dynastie des Qing (1644 -1911)
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Henri Cernuschi.
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Le hall.
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Le hall, avec dans les médaillon, les noms de l'Asie et de l'Afrique.
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L'Amérique et l'Europe.
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Jarre. Terre culte peinte Gansu. Style de Bansha (vers 2800 - vers 2500 av. J.-C.). Culture de Majiayao.
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Vase Fanglei pour les liquides. Bronze. Époque de Anyang (vers 1300 - vers 1050 av. J.-C.). Dynastie des Shang (vers 1550 - vers 1050 av. J.-C. Elle possède trois anses ; deux d’entre elles, placées à hauteur de l’épaule, permettent de soulever le récipient. Une troisième, en bas de la panse, est ornée d’une tête de bovin. À hauteur de l’épaule, un masque de bélier en fort relief décore la face principale du récipient. Des motifs en très léger relief couvrent le reste de la pièce.
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Tripode You pour la cuisson à la vapeur des céréales. Bronze. Début de la dynastie des Zhou de l'Ouest (vers 1050 - 771 av. J.-C.)
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Vase you pour les boissons fermentées. Bronze. Période d'Erligang (vers 1550 – vers 1300). Vase You pour les boissons fermentées. Bronze. Dynastie des Shang (vers 1550 - vers 1050 av. J.-C.). Des dragons affrontés, de type kui, décorent chacun des registres de cette pièce puissante. Ceux de la panse, à la mâchoire recourbée, à la queue enroulée vers l’extérieur et aux pattes pourvues de griffes, dessinent un masque de taotie aux grands yeux globuleux particulièrement impressionnant. A gauche, vase gu. A droite, vase jia destiné à chauffer des boissons fermentées.
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Vase You pour les boissons fermentées. Bronze. Dynastie des Shang (vers 1550 - vers 1050 av. J.-C.)
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Vase you à conserver les boissons, dit : la Tigresse. Bronze, hors du territoire Shang. Hunan, XIe siècle. La pièce repose sur les deux pattes arrière de l’animal et sur l’extrémité spiralée de sa queue. Un félin, la gueule ouverte, enserre dans ses pattes avant un petit humain blotti contre lui.
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Vase you à conserver les boissons, dit : la Tigresse. Bronze, hors du territoire Shang. Hunan, XIe siècle. L’arrière de l’animal, en forme de protomé d’éléphant, est particulièrement majestueux. Un capridé cornu, aux larges oreilles, surmonte le couvercle. L’anse s’articule à l’arrière de masques animaliers pourvus d’oreilles pointues et d’une trompe recourbée.
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Vase lei pour les liquides. Bronze. Fin XIe s - début Xe s. av. J.C. Dynastie des Zhou de l'Ouest (vers 1050 - 771 av. J.-C.) Quatre masques de taotie sont placés latéralement sur la partie inférieure de la panse et non de manière axiale par rapport aux anses comme on le rencontrait systématiquement à l’époque Shang.
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Bronze. Fabrique de Houma, Shaanxi. Fin VIe s - début Ve s. av. J.C. Fin de l’époque des Printemps et Automnes (770-481 av. J.C.)
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Bois peint et cuir. Chine méridionale. Ve –IIIe s av. J.C. Ancien royaume des Chu (XIe s – 223 av. J.C.)
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Cette grande statue de Buddha Amida provient d’un petit temple du quartier de Meguro à Tokyo, le Banryûji. Ce temple dépendait d’un monastère, le Enzanji, de la secte Jôdo du bouddhisme amidiste. Ère Tempô (1829-1844). Amida, figure centrale du bouddhisme de la Terre Pure (Jōdokyō), est représenté la main droite levée, paume en avant, le pouce et l’index se touchant. Une telle position (dharmacakra mudrā) symbolise l’argumentation de la doctrine.
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Le piédestal en forme de lotus et le nimbe comportent des inscriptions mentionnant les supérieurs des temples de l'école Jōdo.
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Ferme fortifiée. Terre cuite. Vietnam, Bac-ninh Nghi, Ve s. Culture de Thanh-hoa (IIIe s av. J.C. – IIIe s ap. J.C.)
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Dame. Terre cuite, Engobe, Couleurs - Pigments. Entre 206 et 220. Statuette, Mingqi. Ce type de statuettes, appelées mingqi, est souvent qualifié de substitut funéraire. L’invention des mingqi sous les Zhou de l’Est (770-256 av. J.-C.) et leur présence croissante dans les tombes serait en effet un moyen de remplacer les sacrifices humains qui accompagnaient les défunts de marque dans l’au-delà à l’Âge du bronze. On reconnaît ainsi sur de multiples statuettes ces vêtements constitués d’une superposition de robes entrecroisées, dont les galons sont ici particulièrement visibles grâce aux restes de polychromie.
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Bœufs, béliers et brebis. Terre cuite. Époque de» Han de l’Ouest (206 av. J.C - 9 ap. J.C.)
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Cheval et cavalier. Terre cuite. Époque des Han de l’Ouest (206 av. J.C - 9 ap. J.C.)
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Verseuse en forme d'oie. Terre cuite peinte. Époque des Han de l'Ouest (206 av. J.C. - 9 ap. J.C.) Les rehauts de polychromie, en grande partie préservés, soulignent le mouvement des pattes et évoquent par de savants entrelacs les plumes du cou et du jabot. Ils jouent avec le fond gris de la terre cuite. La matière de couleur gris foncé laisse supposer une origine septentrionale.
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Au centre, une suivante (Shinü yong). Terre cuite Shaanxi ( ?). Époque des Han de l'Ouest (206 av. J.-C, - 9 ap. J.-C.)
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Hibou. Terre cuite peint. Époque des Han de l'Ouest (206 av. J.-C, - 9 ap. J.-C.) Ce substitut funéraire imite un vase véritable, destiné à contenir des boissons fermentées. Par sa force expressive obtenue par de simples jeux de couleurs, le hibou du Musée Cernuschi constitue l’un des chefs-d’œuvre de la céramique de la dynastie des Han.
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Cavalier.
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Danseuse. Terre cuite. Sichuan. Époque des Han de l'Est (25 - 220)
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Boucle de ceinture. Entre - 299 et - 100.
Bronze, Fonte à la cire perdue, dorure,
Parure, bijou.
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Le Bouddha Amitābha. Marbre. Hebei. Style des Qi du Nord (550-577). Dynastie des Liao (907-1125). Bien que les mains soient brisées, la position des avant-bras laissent supposer que la déité faisait un geste de prédication propre à l’Extrême-Orient, la main droite en argumentation et la gauche répandant ses faveurs. La combinaison de ces deux gestes (yin) est appelée en Chine laiying, bienvenue, et remplace souvent le geste d’enseignement dans l’iconographie bouddhique de l’Extrême-Orient.
Tout autour, cinq petits enfants orants jaillissent de fleurs de lotus. Ce thème évoque la condition de renaissant pour une ultime existence dans la Terre Pure de Sukhāvatī, «l’Heureuse», paradis du buddha de l’Ouest Amitābha (Amida).
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Bodhisattva (Pusa). Bronze doré. XVe-XVIe s Dynastie Ming, période Yongle (1403-1424). En 1996, un nettoyage du socle faisait apparaître la marque de règne de l'empereur Yongle gravée dans les trois langues canoniques du bouddhisme ésotérique chonois. L'écharpe, aux plis presque "naturalistes", les bijoux somptueux dont les triples pendeloques sur la poitrine et sur les jambes, les "chutes" en demi-cercle, attachées par les deux extrémités au collier ou à la ceinture, et le diadème dont les fleurons rappellent des formes népalaises, sont caractéristiques de la production des ateliers impériaux de bronzes bouddhiques des premiers Ming.
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Le Bodhisattva Avalokitesvara assis en position de délassement. Bois. XIVe s. Fin de la dynastie des Yuan (1279 - 1368) - début de la dynastie des Ming (1368 - 1644). La déité est assise en délassement royal (Rājalīlāsana) au sommet de l’île – montagne Potalaka qui lui sert de résidence dans l’Océan du Sud.
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Fonctionnaire militaire. Terre cuite. Début du VIe s. Dynastie des Wei du Nord (386 - 534)
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Chamelier. Terre cuite, Moulage = moulé, Couleurs - Pigments
Statuette, Mingqi. Le chameau est figuré ici bâté, une gourde d’eau à l’arrière droite de la bête. Les rouleaux de soie sont bien visibles sur les côtés. Par l’impression de mouvement saisi sur le vif et la vigueur du modèle, ce mingqi est l’un des plus remarquable de la collection.
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Orchestre de huit cavalières-musiciennes. Terre cuite. Début VIIIe s. Dynastie des Tang (618-907). Sept des jeunes femmes du musée Cernuschi jouent chacune d'un instrument différent : flûte droite à embouchure verticale (dizi), petite harpe (konghou), flûte traversière (hengdi), luth (pipa) de forme inusitée, tambour-sablier (yaogu), flûte de pan (paixiao), orgue à bouche à bec courbe (sheng). La huitième cavalière, dépourvue d'instrument, a pu tenir un attribut aujourd'hui disparu, peut-être une grande harpe, montée sur un support qui aurait laissé une trace en creux, visible sur la cuisse droite.
Ces cavalières, vêtues d'un vêtement d'inspiration occidentale (huyi), possèdent des têtes rondes aux joues pleines. Ce facièsl préfigure les formes épanouies mises à la mode, au milieu du VIIIe siècle, par la concubine Yang Yuhuan. Leurs cheveux sont disposés en deux nattes, remontées à la hauteur des tempes à la manière des garçons. Les yeux incisés d'un simple trait et une petite bouche confèrent à chacune une expression différente mais toujours avenante et souriante.
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Suivantes. Entre 618 et 907. Terre cuite, Engobe, Polychromie. Statuette, Mingqi
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Barbare tenant un pichet. Danseur étranger. Terre cuite. Dynastie des Tang (618-907)
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Avalokiteśvara. Entre 1115 et 1200. Bois (matériau), Polychromie. Statue. Parmi les empires « barbares » qui, à la chute des Tang, règnent sur la partie la plus septentrionale de la Chine, les Jin (1115-1234) sont de grands protecteurs du bouddhisme. Ils favorisent le développement d’une sculpture en bois remarquable. Ces bodhisattvas sont les assistants du Buddha de l’Ouest dans ses prêches en sa « terre pure » de Sukhāvatī. Dans cette hypothèse, la statue du buddha que les deux déités devaient entourer ne peut être qu’Amitābha. Un examen plus attentif de l’ornement du diadème de la seconde divinité, permet de distinguer un flacon au col allongé, sans doute l’amṛta kalasa, attribut du bodhisattva Maitreya. Les deux bodhisattvas ont pu encadrer une statue de buddha assis, mais il est plus probable qu’ils aient appartenu à un ensemble de huit bodhisattvas, groupe canonique dans le bouddhisme mahāyāna placé sur les murs latéraux des
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Gardien de tombe. 206. Terre cuite, Moulage, Polychromie. Statuette, Mingqi. Cet impressionnant personnage courroucé, au visage particulièrement expressif, à la pose véhémente, tenait autrefois un glaive de la main droite. On notera la présence d'éléments fortement en saillie, telles les cornes qui ornent les épaulières et les sourcils broussailleux du personnage.
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Cheval dansant. Terre cuite. Dynastie des Tang (618-907). La richesse de l'iconographie équine dans les tombes chinoises témoigne de l'importance qu'accordaient les aristocrates aux haras et aux arts équestres. Qu'il s'agisse des chevaux en liberté de l'époque Han, des chevaux harnachés de l'époque Wei ou des chevaux au dressage de l'époque Tang, les potiers ont eux-aussi apporté un soin tout particulier au rendu des poses, des races et des expressions des animaux. Chevaux au dressage, comme c'est le cas sur les deux céramiques du musée Cernuschi, chevaux harnachés, en liberté, au galop, montés par des guerriers, des fauconniers, des danseuses, des musiciennes ou des joueuses de polo, tout est prétexte à figuration.
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Joueuse de polo. Céramique « trois couleurs » (sancai). Shaanxi ou Henan (?) Dynastie des Tang (618 - 907).
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Chameau. Entre 700 et 750. Terre cuite, Moulage = moulé, Glaçure sancai
Ronde-bosse, Mingqi. Les statuettes de chameaux se répartissent en quatre grands groupes : les chameaux sans charge à l'arrêt, les chameaux bâtés et immobiles, les chameaux libres de tout bagages mais en marche, enfin les chameaux chargés et en mouvement. Celui du musée Cernuschi appartient à ce dernier type. Deux grandes fontes, originellement en cuir, dont le décor de masque grimaçant a parfois été interprété comme la marque d'une destination funéraire, un tortillon de soie filée et une gourde plate, allusionà la vie nomade, sont portés par le large bât. L'intensité du mouvement de la patte avant droite, l'expression de la tête relevée et blatérante, la bordure du tapie de selle, tantôt froncée, tantôt soulignée d'un simple galon plat, la précision du dessin des poils du col ou du haut des pattes, sont aurant de critères de qualités.
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Vase funéraire (longhuping ou guiyiping). Porcelaine à couverte « blanc-bleuté ». Chine méridionale. XIIIe s. Époque des Song du Sud (1127-1279). Ayant rarement gardé son couvercle surmonté d'un oiseau, le vase funéraire classique des Song montre à la partie supérieure une rangée de personnages statiques, debout - souvent douze comme les branches terrestres et souvent assimilées aux signes horaires -, sous un dragon enroulé autour du col avec le disque solaire. La porcelaine est plus souvent blanc crème que blanc bleuté, bien que cette porcelaine blanc bleuté soit la marque des pièces funéraires de l'époque.
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Parure funéraire féminine. Bronze et argent dorés. Chine septentrionale (Mongolie intérieure ?) 1er quart du XIIe s. Dynastie des Liao (907 - 1125). Chacun des masques du musée Cernuschi fut réalisé dans une seule feuille de bronze mise en forme par martelage ; le soin tout particulier apporté au polissage fut ensuite complété par la dorure. Leurs paupières closes dessinent une élégante ligne onduleuse. Les perforations ménagées sur le rebord des masques permettaient de les rattacher à un linceul de mailles métalliques. Le lobe des oreilles devait être orné de boucles d’oreilles dont une seule, en forme de félin, est encore en place sur le masque féminin. La coiffe féminine, en bronze doré, est flanquée de hautes ailes verticales, soulignée par un bandeau dont le décor de rinceau est comparable à celui d’une coiffe découverte dans la bannière d’Ar Horqin, et présente un décor de phénix parmi les nuages soigneusement rehaussé d’incisions.
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Le cimetière du Montparnasse.
Il (1824) couvre une superficie de 18,72 hectares. Planté de 1244 arbres de 40 essences différentes (sophoras, érables, tilleuls...), c’est un espace vert important de la capitale, riche en œuvres d’art anciennes et modernes. Parmi les 38000 sépultures figurent d’illustres défunts du monde des arts et des lettres. Le cimetière du Montparnasse a été créé au début du XIXe siècle, dans le sud de la capitale, en même temps que plusieurs autres cimetières situés à l'époque en dehors des limites de la ville : le cimetière de Passy, à l'ouest de la ville, le cimetière de Montmartre au nord et le cimetière du Père-Lachaise à l'est. L 'emplacement était autrefois occupé par trois anciennes fermes, mais au XVIIe siècle, ce terrain devint la nécropole privée des religieux de Saint-Jean-de-Dieu. Au début du XIXe siècle Nicolas Frochot, préfet de la Seine, fit acheter les terrains de la ville pour y ouvrir l'un des trois cimetières extra-muros de Paris. La première inhumation eut lieu le 25 juillet 1824.
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Le cimetière du Montparnasse.
L'entrée du cimetière.
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Le cimetière du Montparnasse.
L'entrée du cimetière.
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Le cimetière du Montparnasse.
Simone de BEAUVOIR. 1908-1986. Romancière et essayiste française. Inhumée avec son compagnon, Jean-Paul Sartre.
102
Le cimetière du Montparnasse.
Pierre LAFUE
1895-1975
Écrivain français.
103
Le cimetière du Montparnasse.
Famille Louis Delage
104
Le cimetière du Montparnasse.
Marie-Berthe Aurenche, ex compagne de Max Ernst et l'ultime compagne du peintre Soutine, arrivé en France en 1913, où il rejoint l’immigration artistique à la Ruche. Il est inhumé dans ce caveau.
105
Le cimetière du Montparnasse.
Porfirio DÍAZ. 1830-1915. Homme d’État et militaire mexicain.
106
Le cimetière du Montparnasse.
Delphine SEYRIG. 1932-1990. Comédienne française.
107
Le cimetière du Montparnasse.
Charles BAUDELAIRE. 1821-1867. Poète français. Caveau de son beau-père Jacques Aupick et de sa mère.
108
Le cimetière du Montparnasse.
André Almo DEL DEBBIO. 1908-2010. Sculpteur français d’origine italienne. Hommage à Léonard de Vinci, toscan comme lui.
109
Le cimetière du Montparnasse.
Henri LAURENS
1885-1954
Sculpteur français. Sa tombe est décorée de l’une de ses œuvres, La Douleur.
110
Le cimetière du Montparnasse.
Paul DESCHANEL
1855-1922
Homme d’État français.
111
Le cimetière du Montparnasse.
Le chat de Ricardo, sculpture de Niki de Saint Phalle.
112
Le cimetière du Montparnasse.
Leopold KRETZ
1907-1990
Sculpteur français d’origine polonaise. Le 4 février 1991, sa sculpture « Le Prophète « (bronze), est installée sur sa tombe.
113
Le cimetière du Montparnasse.
Pierre LAROUSSE
1817-1875
Lexicographe et éditeur français. Buste de Perraud, 1876.
114
Le cimetière du Montparnasse.
La décoration cinématographique de la tombe d'Henri Langlois (6e division) illustre la fondation en 1936 de la Cinémathèque française. 1817-1875
Lexicographe et éditeur français.
115
Le cimetière du Montparnasse.
GUS
(Gustave Erlich)
1911-1997
Dessinateur de presse français d’origine polonaise.
116
Le cimetière du Montparnasse.
Pavillon de l'octroi.
117
Le cimetière du Montparnasse.
Maryse BASTIÉ
1898-1952
Aviatrice française.
118
Le cimetière du Montparnasse.
Famille Guiot, avec les médailles d'André Guiot.
119
Le cimetière du Montparnasse.
Sylvia Lopez, morte à 26 ans en 1959. Actrice et mannequin française, épouse du compositeur Francis Lopez.
120
Le cimetière du Montparnasse.
Antoine-Laurent-Thomas Vaudoyer. 1756-1846. Architecte français. Léon Vaudoyer,son fils. 1803-1872. Architecte et historien de l'architecture français, on lui doit la cathédrale Sainte-Marie-Majeure de Marseille (à partir de 1852).
121
Le cimetière du Montparnasse.
Camille Raspail, 1827- 1893. Homme politique et médecin français. Commandant en chef des forts du sud de Paris 1870-1871. Il est élu député du Var de 1885 à 1893 (extrême gauche).
122
Le cimetière du Montparnasse.
Eugène IONESCO
1909-1994
Écrivain roumain et français.
123
Le cimetière du Montparnasse.
La tour Montparnasse.
124
Le cimetière du Montparnasse.
Honoré CHAMPION
1846-1913
Libraire et éditeur français. Sa tombe est l'œuvre du sculpteur Albert Bartholomé.
Gérard OURY
(Max-Gérard Houry-Tannenbaum)
1919-2006
Réalisateur français.
Inhumé avec son épouse, Michèle Morgan.
130
Le cimetière du Montparnasse.
Léon-Alexandre Delhomme, 1841 à Tournon-sur-Rhône (Ardèche)-1895 à Paris. Ssculpteur français.
131
Le cimetière du Montparnasse.
Philippe NOIRET
1930-2006
Comédien français.
132
Le cimetière du Montparnasse.
Jean POIRET
(Jean Poiré)
1926-1992
Comédien et auteur dramatique français.
133
Le cimetière du Montparnasse.
134
Le cimetière du Montparnasse.
Célestin Adolphe Pégoud. 1889 -1915. Aviateur français de la Première Guerre mondiale, mort dans un combat aérien.
135
Le cimetière du Montparnasse.
Georges WOLINSKI
1934-2015
Dessinateur de presse français.
136
Le cimetière du Montparnasse.
La séparation du couple.
137
Le cimetière du Montparnasse.
Bories, Goubin, Pommier et Raoulx sont Les Quatre Sergents de La Rochelle accusés sous la Restauration d'avoir voulu renverser la monarchie et guillotinés, en place de Grève, le 21 septembre 1822. En réalité il ont refusé de crier « Vive le Roi ».
138
Le cimetière du Montparnasse.
Alexandre ALEKHINE
1892-1946. Joueur d’échecs russe naturalisé français.
139
Le cimetière du Montparnasse.
Chapour BAKHTIAR
1914-1991
Homme politique iranien.
140
Le cimetière du Montparnasse.
Colonel Amoros. 1770-1848. Fondateur de la gymnastique en France.
141
Le cimetière du Montparnasse.
Louis HACHETTE
1800-1864
Éditeur français.
142
Le cimetière du Montparnasse.
Antoine Chrysostome QUATREMÈRE de QUINCY. 1755-1849. Archéologue, architecte et homme politique français. En tant qu'architecte, il transforma l'église de Sainte-Geneviève en un bâtiment laïc, le Panthéon. En tant qu'urbaniste, il est à l'origine du sauvetage et du transfert de la fontaine des Innocents à Paris. Il est surtout le penseur et le promoteur de la théorie de l'isolement des monuments dans le tissu urbain, beaucoup pratiquée au XIXe siècle.
143
Le cimetière du Montparnasse.
Antoine Bourdelle. 1861-1929. Sculpteur français.
144
Le cimetière du Montparnasse.
Le monument dédié au contre-amiral Jules Dumont d'Urville (15e division) a été l'occasion pour la société de géographie de célébrer les expéditions de cet explorateur, qui identifia en particulier sur l'Antarctique la terre Adélie, qui porte le nom de sa femme et où la France entretient encore aujourd'hui une base permanente.
145
Le cimetière du Montparnasse.
Le monument dédié au contre-amiral Jules Dumont d'Urville.
146
Le cimetière du Montparnasse.
Baltasar LOBO
1910-1993
Sculpteur espagnol. Une de ses oeuvres.
147
Le cimetière du Montparnasse.
Tristan TZARA
(Samuel Rosenstock)
1896-1963
Écrivain français d’origine roumaine. C'est l'un des fondateurs du mouvement Dada.
148
Le cimetière du Montparnasse.
La tour du Moulin de la Charité. C'est la tour de l'un des nombreux moulins à farine des quartiers du Parc de Montsouris et du Montparnasse.
149
Le cimetière du Montparnasse.
Jean DUTOURD
1920-2011
Écrivain français.
150
Le cimetière du Montparnasse.
Roger Bezombes, 1913- 1994. C'est un artiste peintre, graveur (lithographe et aquafortiste) et sculpteur français de la seconde École de Paris. Médaillon de César.
Antoine-Denis Chaudet, 1763 - 1810, est un sculpteur et peintre néo-classique français. Sa statue de Napoléon Ier en imperator érigée en 1810 à Paris et couronnant la colonne de la Grande Armée, place Vendôme sera remplacée en 1863 par une figure d'Auguste Dumont.
153
Le cimetière du Montparnasse.
Antoine Haumont est un géographe français né le 7 mars 1935 à Paris et mort à Paris le 16 août 2016.
Henri TROYAT
(Lev Tarassov)
1911-2007
Écrivain français d’origine russe.
156
Le cimetière du Montparnasse.
Gérard Barthélémy, connu sous le nom de Barthélémyn, 1937 - 2002, est un peintre français. Statue de Denis Mondineu.
157
Le cimetière du Montparnasse.
Gérard Barthélémy, connu sous le nom de Barthélémyn, 1937 - 2002, est un peintre français. Statue de Denis Mondineu.
158
Le cimetière du Montparnasse.
Adrien de Jussieu (1797-1853). Président de l'Académie des sciences en 1853. Antoine-Laurent de Jussieu, né à Lyon le 12 avril 1748 et mort à Paris le 17 septembre 1836, est un botaniste français. Il développe les idées de son oncle Bernard de Jussieu sur la classification des végétaux suivant un système basé sur la morphologie des plantes, qui ne suit pas la classification de Linné,.
159
Le cimetière du Montparnasse.
François GÉRARD
1770-1837
Peintre d'histoire français, l fut en effet le portraitiste de toutes les familles souveraines européennes.
160
Le cimetière du Montparnasse.
François RUDE
1784-1855
Sculpteur français. Le Départ des volontaires de 1792, ou La Marseillaise, 1836, Paris, arc de triomphe de l'Étoile.
161
Le cimetière du Montparnasse.
Louis Oscar Roty est un sculpteur et médailleur français, 1846 - 1911. Il est surtout connu pour la figure de sa Semeuse, utilisée en France sur les pièces de monnaie et les timbres postaux.
Claude François CHAUVEAU-LAGARDE
1756-1841
Avocat français, célèbre pour avoir notamment défendu Marie-Antoinette et Charlotte Corday. .
165
Le cimetière du Montparnasse.
Charles GARNIER
1825-1898
Architecte français. 1862-1874. Palais-Garnier, place de l'Opéra.
166
Le cimetière du Montparnasse.
Samuel BECKETT
1906-1989
Écrivain irlandais.
167
Le cimetière du Montparnasse.
Cénotaphe de Charles Baudelaire. 1821-1867
Poète français.
168
Le cimetière du Montparnasse.
L'acteur Bruno Cremer qui a incarné à l'écran le commissaire Maigret repose avec inscrit sur sa tombe "ceci est un trou de mémoire", 1929-2010. Comédien français.
169
Le cimetière du Montparnasse.
Jacques Vergès, 1925-2013.
Avocat français.
170
Le cimetière du Montparnasse.
Urbain Le Verrier, 1811 - 1877, astronome et mathématicien français spécialisé en mécanique céleste, découvreur de la planète Neptune par le calcul et fondateur de la météorologie moderne française.
171
Le cimetière du Montparnasse.
Henri FANTIN-LATOUR
1836-1904
Peintre français.
172
Le cimetière du Montparnasse.
Une colonne brisée est le symbole d'une mort violente.
173
Le cimetière du Montparnasse.
Henri Poincaré est un mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français, 1854 - 1912. il est aussi un précurseur majeur de la théorie de la relativité restreinte. Il est considéré comme un des derniers grands savants universels, maîtrisant l'ensemble des branches des mathématiques de son époque et certaines branches de la physique.
174
Le cimetière du Montparnasse.
MIREILLE
(Mireille Hartuch)
1906-1996
Chanteuse et animatrice de télévision française.
Inhumée avec son mari, le philosophe Emmanuel Berl.
175
Le cimetière du Montparnasse.
Guy de MAUPASSANT
1850-1893
Écrivain français.
176
Le cimetière du Montparnasse.
César FRANCK
1822-1890
Compositeur et organiste d’origine belge, naturalisé français.
Théophile Bader, 1864 - 1942. Il fut le cofondateur des Galeries Lafayette.
180
Le cimetière du Montparnasse.
Alfred DREYFUS
1859-1935
Officier français, victime d’une erreur judiciaire.
181
Le cimetière du Montparnasse.
Auguste BARTHOLDI
1834-1904
Sculpteur français.
182
Le cimetière du Montparnasse.
Gustave Jundt ou Gustave Adolphe Jundt, 1830- 1884,est un peintre paysagiste et peintre de genre, dessinateur, illustrateur et graveur français. Auguste Bartholdi réalisa le buste et le décor en bronze.
183
Le cimetière du Montparnasse.
André CITROËN
1878-1935
Industriel français.
184
Le cimetière du Montparnasse.
Joseph Kessel, 18981 - 1979, est un romancier français.
185
Le cimetière du Montparnasse.
Charles Pigeon, 1838 - 1915, est un inventeur et entrepreneur français. Il fut le premier à produire et commercialiser un appareil d'éclairage portatif à essence breveté, ininflammable et inexplosible, reconnaissable par le dessin d'un pigeon posé sur un globe terrestre tenant en son bec une lampe. Charles Pigeon est enterré avec sa femme (décédée en 1909) dans une tombe de marbre particulièrement originale : les deux époux y sont représentés en tenue de ville (manteau pour l'un, robe élégante et coiffe pour l'autre), sur un lit à colonnades. Elle est étendue et lui à demi-allongé à sa gauche, tourné vers elle en appui sur un coude, comme s'il lui faisait la lecture du livre qu'il tient de la main gauche. Au-dessus du lit, un ange veille sur eux.
186
Le cimetière du Montparnasse.
Un « oiseau pour Jean-Jacques qui s'est envolé» de Niki de Saint-Phalle.
187
Le cimetière du Montparnasse.
Yves MOUROUSI
1943-1998
Journaliste français.
188
Le cimetière du Montparnasse.
Maurice COUVE de MURVILLE
1907-1999
Homme politique français.
189
Le cimetière du Montparnasse.
Louis-Pierre BALTARD
1764-1846
Architecte, peintre et graveur français. Il est le père de l'architecte Victor Baltard, le créateur des Halles
190
Le cimetière du Montparnasse.
Charles FLAMMARION, Éditeur 1884-1967
191
Le cimetière du Montparnasse.
Constantin BRANCUSI
1876-1957
Sculpteur roumain.
192
Le cimetière du Montparnasse.
Jean SEBERG
1938-1979
Actrice américaine.
193
Le cimetière du Montparnasse.
Aristide Boucicaut, 18101 - 1877, est un entrepreneur et homme d'affaires français.
Fondateur en 1852 à Paris du premier grand magasin, le Bon Marché, il est le pionnier du commerce moderne
194
Le cimetière du Montparnasse.
Aristide Boucicaut, 18101 - 1877, est un entrepreneur et homme d'affaires français.
Fondateur en 1852 à Paris du premier grand magasin, le Bon Marché, il est le pionnier du commerce moderne
195
Le cimetière du Montparnasse.
Olivier-Clément Cacoub, 1920 - 2008, est un architecte français d'origine juive tunisienne
196
Le cimetière du Montparnasse.
Marguerite DURAS
(Marguerite Donnadieu)
1914-1996
Femme de lettres et réalisatrice française.
197
Le cimetière du Montparnasse.
Raymond BARRE
1924-2007
Économiste et homme d’État français.