Paris 2017

Les Serres d'Auteuil, l'Hôtel Arturo Lopez à Neuilly, la Bibliothèque Mazarine.

<center>Les serres d'Auteuil</center>En 1761, Louis XV fait construire un jardin fleuriste décoré, comportant des serres. Le Parc des Princes était la réserve de chasse du bois de Boulogne. En1860, c'est l'absoution des lieus par Paris. Le bord du bois est loti. En 1895, le jardin fleuriste est recréé. L'architecte en chef du service des Promenades et Plantations de la Ville de Paris, Formigé, est chargé par la ville de Paris de créer un lieu de production horticole. La construction dure de 1895 à 1898. Le stade de Roland Garros date de 1928. De 1951 à 1972, la construction du périphérique supprima un tiers de la surface et entraîna le déménagement du centre horticole de la Ville de Paris à Rungis et Fresnes.
Les serres d'Auteuil
En 1761, Louis XV fait construire un jardin fleuriste décoré, comportant des serres. Le Parc des Princes était la réserve de chasse du bois de Boulogne. En1860, c'est l'absoution des lieus par Paris. Le bord du bois est loti. En 1895, le jardin fleuriste est recréé. L'architecte en chef du service des Promenades et Plantations de la Ville de Paris, Formigé, est chargé par la ville de Paris de créer un lieu de production horticole. La construction dure de 1895 à 1898. Le stade de Roland Garros date de 1928. De 1951 à 1972, la construction du périphérique supprima un tiers de la surface et entraîna le déménagement du centre horticole de la Ville de Paris à Rungis et Fresnes.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Square des Poètes. 1954. Ce square prolonge le jardin des serres d’Auteuil Ses allées fleuries sont dédiées aux poètes. Les vers de Villon, Verlaine, Mallarmé, Molière, Boileau, Baudelaire... rythment cette promenade littéraire. On y croise notamment les bustes de Victor Hugo par Rodin ( photo), Théophile Gautier, Alexandre Pouchkine.
Les serres d'Auteuil
Square des Poètes. 1954. Ce square prolonge le jardin des serres d’Auteuil Ses allées fleuries sont dédiées aux poètes. Les vers de Villon, Verlaine, Mallarmé, Molière, Boileau, Baudelaire... rythment cette promenade littéraire. On y croise notamment les bustes de Victor Hugo par Rodin ( photo), Théophile Gautier, Alexandre Pouchkine.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Des grands cèdres, un beau noisetier pleureur et un gros platane ornent ce square.
Les serres d'Auteuil
Des grands cèdres, un beau noisetier pleureur et un gros platane ornent ce square.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Le Cube de Pollen.
Recherche évolutive 1 20 juin 2016-20 septembre 2017
En collaboration avec le Musée national d'Histoire Naturelle Ingrid Paola Amaro - Floral Prévention Office
Une recherche qui s'étale tout au long de la résidence de l'artiste. Le souhait originel était de faire naître des plantes interdites de vente aux herboristes européens àl('intérieur du cube. Des capteurs nous auraient alors indiqué la direction d'envol, ce aurait donné lieu à une création graphique.
Une rencontre avec Vincent Lebreton, enseignant-chercheur orienta l'œuvre vers une recherche sur l'origine des plantes disséminant leurs grains de pollen dans l'environnement de la plaine anglaise jardinée par Laurent R. et son équipe. Non seulement nous connaîtrons les espèces pollinisatrices, mais nous découvrirons les défis que les plantes doivent surmonter lorsque leur espace est retraduit par l'humain, comme ici le jardin des Serres d'Auteuil. Aussi, vous pourrez voir les grains de pollen comme jamais vous ne les a vus à partir d'avril 2017 dans la serre des ficus.
Les serres d'Auteuil
Le Cube de Pollen. Recherche évolutive 1 20 juin 2016-20 septembre 2017 En collaboration avec le Musée national d'Histoire Naturelle Ingrid Paola Amaro - Floral Prévention Office Une recherche qui s'étale tout au long de la résidence de l'artiste. Le souhait originel était de faire naître des plantes interdites de vente aux herboristes européens àl('intérieur du cube. Des capteurs nous auraient alors indiqué la direction d'envol, ce aurait donné lieu à une création graphique. Une rencontre avec Vincent Lebreton, enseignant-chercheur orienta l'œuvre vers une recherche sur l'origine des plantes disséminant leurs grains de pollen dans l'environnement de la plaine anglaise jardinée par Laurent R. et son équipe. Non seulement nous connaîtrons les espèces pollinisatrices, mais nous découvrirons les défis que les plantes doivent surmonter lorsque leur espace est retraduit par l'humain, comme ici le jardin des Serres d'Auteuil. Aussi, vous pourrez voir les grains de pollen comme jamais vous ne les a vus à partir d'avril 2017 dans la serre des ficus.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>
Les serres d'Auteuil
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Entrée du jardin des serres d'Auteuil. Le jardin des Serres d'Auteuil, aménagé en 1898, expose des plantes exotiques de régions tropicales dans les serres ou de régions tempérées à l'extérieur.
Plus d'un hectare de serres est consacré à la présentation et la conservation de collections botaniques, opportunité unique à Paris de découvrir une remarquable diversité végétale.
Les reconstitutions d'écosystèmes et les présentations thématiques du site invitent à comprendre les formidables adaptations des plantes et leurs utilisations dans les différents continents.
Un jardin, quatre sites
Avec plus de quinze mille espèces et variétés de plantes cultivées sur plus de soixante-dix hectares, le Jardin Botanique de Paris exerce ses missions de conservation, d'études, d'échanges et d'éducation dans quatre sites prestigieux : le jardin des Serres d'Auteuil et ses paysages tropicaux, le Parc de Bagatelle et sa roseraie de renommée internationale, le Parc Floral et sa flore régionale, l'Arboretum et ses arbres des régions tempérées du monde entier.
Les serres d'Auteuil
Entrée du jardin des serres d'Auteuil. Le jardin des Serres d'Auteuil, aménagé en 1898, expose des plantes exotiques de régions tropicales dans les serres ou de régions tempérées à l'extérieur. Plus d'un hectare de serres est consacré à la présentation et la conservation de collections botaniques, opportunité unique à Paris de découvrir une remarquable diversité végétale. Les reconstitutions d'écosystèmes et les présentations thématiques du site invitent à comprendre les formidables adaptations des plantes et leurs utilisations dans les différents continents. Un jardin, quatre sites Avec plus de quinze mille espèces et variétés de plantes cultivées sur plus de soixante-dix hectares, le Jardin Botanique de Paris exerce ses missions de conservation, d'études, d'échanges et d'éducation dans quatre sites prestigieux : le jardin des Serres d'Auteuil et ses paysages tropicaux, le Parc de Bagatelle et sa roseraie de renommée internationale, le Parc Floral et sa flore régionale, l'Arboretum et ses arbres des régions tempérées du monde entier.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Sot de loup, avec des mascarons d'Auguste Rodin, récupérés de la Fontaine du Trocadéro de Gabriel Davioud.
Les serres d'Auteuil
Sot de loup, avec des mascarons d'Auguste Rodin, récupérés de la Fontaine du Trocadéro de Gabriel Davioud.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Mascaron d'Auguste Rodin. Vase en fonte peint, imitant la faïence de Rouen (XVIIe).
Les serres d'Auteuil
Mascaron d'Auguste Rodin. Vase en fonte peint, imitant la faïence de Rouen (XVIIe).
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Mascaron d'Auguste Rodin.
Les serres d'Auteuil
Mascaron d'Auguste Rodin.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>La grande serre de Formigé au fond du jardin à la française. Créé par Jean-Camille Formigé (1845-1926), ce jardin historique est l’un des plus insolites de la capitale il associe l’élégance d'un jardin à la française, le charme d’une architecture audacieuse du 19e siècle et l’exotisme des plantes tropicales abritées dans les serres. Lieu de production horticole jusqu’en 1968, il fait partie des quatre sites qui composent le Jardin Botanique de la Ville de Paris. On y trouve environ 5 500 espèces végétales de collection. Doté de nombreuses serres, il accueille un Palmarium qui culmine à 15,75 m. Le jardin est agrémenté de rosiers, pivoines, parterres fleuris et d’arbres remarquables : arbre aux 40 écus et chêne liège plantés en 1895, ailanthe et ptérocarya de chine, hauts de plus de 30 m.
Les serres d'Auteuil
La grande serre de Formigé au fond du jardin à la française. Créé par Jean-Camille Formigé (1845-1926), ce jardin historique est l’un des plus insolites de la capitale il associe l’élégance d'un jardin à la française, le charme d’une architecture audacieuse du 19e siècle et l’exotisme des plantes tropicales abritées dans les serres. Lieu de production horticole jusqu’en 1968, il fait partie des quatre sites qui composent le Jardin Botanique de la Ville de Paris. On y trouve environ 5 500 espèces végétales de collection. Doté de nombreuses serres, il accueille un Palmarium qui culmine à 15,75 m. Le jardin est agrémenté de rosiers, pivoines, parterres fleuris et d’arbres remarquables : arbre aux 40 écus et chêne liège plantés en 1895, ailanthe et ptérocarya de chine, hauts de plus de 30 m.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>La grande serre de Formigé au fond du jardin à la française.
Les serres d'Auteuil
La grande serre de Formigé au fond du jardin à la française.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Ce ptérocarya de Chine. Planté en 1905, il est remarquable par son âge et par sa taille. De la famille des Juglandaccées, il est originaire de Chine. En 2011, cet arbre mesurait 30 m de hauteur, pour un tronc de 5,30 m de circonférence.
Les serres d'Auteuil
Ce ptérocarya de Chine. Planté en 1905, il est remarquable par son âge et par sa taille. De la famille des Juglandaccées, il est originaire de Chine. En 2011, cet arbre mesurait 30 m de hauteur, pour un tronc de 5,30 m de circonférence.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>La grande serre de Formigé. Les armatures de fonte, peintes dans un bleu-vert typique de l'époque, dessinent d'harmonieux vaisseaux en ogive. La grande serre est un véritable morceau de bravoure technique, puisque sa nef est divisée en trois espaces climatiques différents : un jardin tropical, chaud et humide, une palmeraie, plus sèche et enfin une orangerie, un peu moins chaude.
Les serres d'Auteuil
La grande serre de Formigé. Les armatures de fonte, peintes dans un bleu-vert typique de l'époque, dessinent d'harmonieux vaisseaux en ogive. La grande serre est un véritable morceau de bravoure technique, puisque sa nef est divisée en trois espaces climatiques différents : un jardin tropical, chaud et humide, une palmeraie, plus sèche et enfin une orangerie, un peu moins chaude.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Fontaine de la Bacchanale de Jules Dalou.
Les serres d'Auteuil
Fontaine de la Bacchanale de Jules Dalou.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Vase en fonte peint, imitant la faïence de Rouen (XVIIe).
Les serres d'Auteuil
Vase en fonte peint, imitant la faïence de Rouen (XVIIe).
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Palmarium. Au XIXe siècle, les plantes exotiques arrivent par bateau-à vapeur et font le bonheur des botanistes, horticulteurs et amateurs de dépaysement.
On bâtit pour elles des «cathédrales de verre» lumineuses et chaudes, où s’exprime, comme ici autour d’un bassin; la luxuriance des différents milieux tropicaux. 
Le fer adopte des volutes aériennes, une volière s’ajoute parfois au tableau ; tout concourt à recréer l’ambiance d’un paradis imaginaire.
Les serres d'Auteuil
Palmarium. Au XIXe siècle, les plantes exotiques arrivent par bateau-à vapeur et font le bonheur des botanistes, horticulteurs et amateurs de dépaysement. On bâtit pour elles des «cathédrales de verre» lumineuses et chaudes, où s’exprime, comme ici autour d’un bassin; la luxuriance des différents milieux tropicaux. Le fer adopte des volutes aériennes, une volière s’ajoute parfois au tableau ; tout concourt à recréer l’ambiance d’un paradis imaginaire.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Grande plante herbacée de plus de 3 mètres de haut, Heliconia rostrata est originaire du nord-ouest de l'Amérique du Sud. Ses feuilles ressemblent beaucoup à celles des bananiers ; ses fleurs sont regroupées en épis retombants et sont pollinisées par les colibris dans leur milieu naturel.
Les serres d'Auteuil
Grande plante herbacée de plus de 3 mètres de haut, Heliconia rostrata est originaire du nord-ouest de l'Amérique du Sud. Ses feuilles ressemblent beaucoup à celles des bananiers ; ses fleurs sont regroupées en épis retombants et sont pollinisées par les colibris dans leur milieu naturel.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Aristoloche.
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Aristoloche.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>La volière.
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La volière.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Whitfieldia elongata est une espèce de plantes herbacées à fleurs de la famille des Acanthaceae originaire d'Afrique tropicale.
Les serres d'Auteuil
Whitfieldia elongata est une espèce de plantes herbacées à fleurs de la famille des Acanthaceae originaire d'Afrique tropicale.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Commelina benghalensis est à l’origine une espèce de l’Ancien Monde et s’est naturalisée dans les Amériques et à Hawaï. On le trouve dans toute l’Afrique tropicale du Cap-Vert et du Sénégal à l’Ethiopie et au sud jusqu’à l’Afrique du Sud ; on le trouve aussi à Madagascar et dans les îles Mascareignes.
Les serres d'Auteuil
Commelina benghalensis est à l’origine une espèce de l’Ancien Monde et s’est naturalisée dans les Amériques et à Hawaï. On le trouve dans toute l’Afrique tropicale du Cap-Vert et du Sénégal à l’Ethiopie et au sud jusqu’à l’Afrique du Sud ; on le trouve aussi à Madagascar et dans les îles Mascareignes.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Justicia brandegeeana,
Les serres d'Auteuil
Justicia brandegeeana, "chartreuse".
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Caféier.
Les serres d'Auteuil
Caféier.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Bananier.
Les serres d'Auteuil
Bananier.
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<center>Les serres d'Auteuil</center>Kohleria rouge orangé.
Les serres d'Auteuil
Kohleria rouge orangé.
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<center>Pavillon d'entrée du Bois de Boulogne</center>De Davioud. Après avoir obtenu le Second Grand Prix de Rome, Davioud est nommé inspecteur général des travaux d'architecture de la ville de Paris, et architecte en chef au service des promenades et plantations. Il devient l'un des collaborateurs du baron Haussmann et édifie de nombreux bâtiments à Paris
Pavillon d'entrée du Bois de Boulogne
De Davioud. Après avoir obtenu le Second Grand Prix de Rome, Davioud est nommé inspecteur général des travaux d'architecture de la ville de Paris, et architecte en chef au service des promenades et plantations. Il devient l'un des collaborateurs du baron Haussmann et édifie de nombreux bâtiments à Paris
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<center>Le Bois de Boulogne</center>Grilles de Davioud.
Le Bois de Boulogne
Grilles de Davioud.
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<center>Stade Jean-Bouin (Paris).</center>Le 8 novembre 2007, le projet de Rudy Ricciotti (grand prix national d'architecture 2006) est retenu par le jury désigné par la ville de Paris, chef de projet Christophe Kays
Stade Jean-Bouin (Paris).
Le 8 novembre 2007, le projet de Rudy Ricciotti (grand prix national d'architecture 2006) est retenu par le jury désigné par la ville de Paris, chef de projet Christophe Kays
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<center>Stade Jean-Bouin (Paris).</center>Le 8 novembre 2007, le projet de Rudy Ricciotti (grand prix national d'architecture 2006) est retenu par le jury désigné par la ville de Paris, chef de projet Christophe Kays
Stade Jean-Bouin (Paris).
Le 8 novembre 2007, le projet de Rudy Ricciotti (grand prix national d'architecture 2006) est retenu par le jury désigné par la ville de Paris, chef de projet Christophe Kays
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<center>Maison de Le Corbusier.</center>
Maison de Le Corbusier.
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<center>Immeuble de Faure Dujarric.</center>Auteur de nombreux immeubles parisiens dont le grand magasin des Trois-Quartiers ou d'hôtels particuliers comme au parc des Princes de Boulogne-Billancourt, il est également le concepteur de grands bâtiments sportifs, notamment l'hippodrome de Buenos Aires, le court central de Roland-Garros et le stade olympique de 1924, à Colombes.
Immeuble de Faure Dujarric.
Auteur de nombreux immeubles parisiens dont le grand magasin des Trois-Quartiers ou d'hôtels particuliers comme au parc des Princes de Boulogne-Billancourt, il est également le concepteur de grands bâtiments sportifs, notamment l'hippodrome de Buenos Aires, le court central de Roland-Garros et le stade olympique de 1924, à Colombes.
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<center>Piscine Molitor. </center>L'architecte Lucien Pollet dessine la piscine Molitor, et, en 1929, la société Les belles piscines de France construit les « Piscines Auteuil-Molitor ». Le 30 octobre 2008, la mairie de Paris annonce avoir retenu le projet du groupement Colony Capital-Accor-Bouygues pour la rénovation complète du lieu, élaboré par les architectes Alain Derbesse, Alain-Charles Perrot et Jacques Rougerie14. Le bail emphytéotique, d'une durée de 54 ans, est établi le 24 novembre 20086. Le projet prévoit initialement, outre les bassins d'hiver et d'été, un hôtel quatre étoiles de quatre-vingt-dix-huit chambres et un centre de santé active (sauna, hammam, musculation, balnéothérapie), un centre médical, des commerces, deux restaurants et un parking de soixante dix places. Malgré son inscription aux monuments historiques depuis 1990, l'ensemble est en grande partie détruit en 2012. Les structures de béton, non entretenues par la municipalité, étaient « trop anciennes » pour être conservées en l'état. À l'exception d'une partie de la façade et de certains éléments de décor il ne reste plus rien du bâtiment de 1929.
Piscine Molitor.
L'architecte Lucien Pollet dessine la piscine Molitor, et, en 1929, la société Les belles piscines de France construit les « Piscines Auteuil-Molitor ». Le 30 octobre 2008, la mairie de Paris annonce avoir retenu le projet du groupement Colony Capital-Accor-Bouygues pour la rénovation complète du lieu, élaboré par les architectes Alain Derbesse, Alain-Charles Perrot et Jacques Rougerie14. Le bail emphytéotique, d'une durée de 54 ans, est établi le 24 novembre 20086. Le projet prévoit initialement, outre les bassins d'hiver et d'été, un hôtel quatre étoiles de quatre-vingt-dix-huit chambres et un centre de santé active (sauna, hammam, musculation, balnéothérapie), un centre médical, des commerces, deux restaurants et un parking de soixante dix places. Malgré son inscription aux monuments historiques depuis 1990, l'ensemble est en grande partie détruit en 2012. Les structures de béton, non entretenues par la municipalité, étaient « trop anciennes » pour être conservées en l'état. À l'exception d'une partie de la façade et de certains éléments de décor il ne reste plus rien du bâtiment de 1929.
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<center>Piscine Molitor. </center>
Piscine Molitor.
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<center>Piscine Molitor. </center>Vitraux Art déco de Louis Barillet, un des rares vestiges du bâtiment original.
Piscine Molitor.
Vitraux Art déco de Louis Barillet, un des rares vestiges du bâtiment original.
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<center></center><center>Neuilly-sur-Seine</center> Maison de Théophile Gautier
En 1 857, quittant la rue de la Grange-Batelière à Paris, l'écrivain Théophile Gautier (Tarbes, 1 81 1 - Neuilly-sur-Seine, 1 872) s'installe au 32, rue de Longchamp, sur les conseils des directeurs du Moniteur universel, journal dont il est l'un des principaux collaborateurs.
Avec sa compagne, Ernesta Grisi, cantatrice d'origine italienne, ses deux filles, Judith et Estelle, ses deux sœurs, ses chats, ses livres et ses objets d'art, il emménage dans cette petite maison de campagne à deux étages, pourvue d'un jardin en contrebas.
C'est ici qu'il fait paraître notamment Le Roman de la Momie (1858), Le Capitaine Fracasse (1 863), des récits de voyages tels que Voyage en Russie (1866), sans oublier ses innombrables critiques dramatiques et artistiques. Sa maison accueille entre ses murs écrivains et artistes : on y côtoie Charles Baudelaire, Alexandre Dumas père et fils, Ernest Feydeau, Gustave Doré, Edmond et Jules de Goncourt, Gustave Flaubert ou Pierre Puvis de Chavannes.
Durant la Commune de Paris, en 1871, la maison subit de lourds dégâts. Réfugié à Versailles, Théophile Gautier regagne Neuilly au printemps 1 871 et entreprend de remettre l'édifice en état. Malade, il y décède le 23 octobre 1 872, entouré des siens.
Entre 1 873 et 1 876, un décor commémoratif dédié à Gautier, est mis en place sur la façade : un buste de l'écrivain et une plaque de marbre signalent au passant l'identité de l'ancien locataire.
Neuilly-sur-Seine
Maison de Théophile Gautier En 1 857, quittant la rue de la Grange-Batelière à Paris, l'écrivain Théophile Gautier (Tarbes, 1 81 1 - Neuilly-sur-Seine, 1 872) s'installe au 32, rue de Longchamp, sur les conseils des directeurs du Moniteur universel, journal dont il est l'un des principaux collaborateurs. Avec sa compagne, Ernesta Grisi, cantatrice d'origine italienne, ses deux filles, Judith et Estelle, ses deux sœurs, ses chats, ses livres et ses objets d'art, il emménage dans cette petite maison de campagne à deux étages, pourvue d'un jardin en contrebas. C'est ici qu'il fait paraître notamment Le Roman de la Momie (1858), Le Capitaine Fracasse (1 863), des récits de voyages tels que Voyage en Russie (1866), sans oublier ses innombrables critiques dramatiques et artistiques. Sa maison accueille entre ses murs écrivains et artistes : on y côtoie Charles Baudelaire, Alexandre Dumas père et fils, Ernest Feydeau, Gustave Doré, Edmond et Jules de Goncourt, Gustave Flaubert ou Pierre Puvis de Chavannes. Durant la Commune de Paris, en 1871, la maison subit de lourds dégâts. Réfugié à Versailles, Théophile Gautier regagne Neuilly au printemps 1 871 et entreprend de remettre l'édifice en état. Malade, il y décède le 23 octobre 1 872, entouré des siens. Entre 1 873 et 1 876, un décor commémoratif dédié à Gautier, est mis en place sur la façade : un buste de l'écrivain et une plaque de marbre signalent au passant l'identité de l'ancien locataire.
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<center></center><center>Neuilly-sur-Seine</center>
Neuilly-sur-Seine
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Communs de l'Hôtel Arturo Lopez, qui est aujourd'hui une médiathèque. En 1899, Paul Rodocanachi (1871-1952), héritier de la branche londonienne d’une grande famille grecque de l’île de Chios, acquiert un terrain à Neuilly, 12 rue du Centre, pour faire construire un hôtel particulier.
Passionné d’architecture et de décoration, il réalise une demeure dans le style Louis XVI où il reçoit de nombreux intellectuels et artistes tels Rodin, Matisse et Zadkine.
Pendant la Première Guerre mondiale, il accueille des soldats convalescents dans les communs transformés en ambulance. En 1927, il vend sa demeure à Arturo Lopez-Willshaw (1900 -1962), riche collectionneur et mécène d’origine chilienne, qui va remanier profondément l’architecture pour en faire l’écrin de sa collection de meubles et d’argenterie et le cadre des fêtes mondaines présidées par son épouse Patricia Huici, connue à cette époque pour ses goût très sûrs en matière de mod.
Hôtel Arturo Lopez
Communs de l'Hôtel Arturo Lopez, qui est aujourd'hui une médiathèque. En 1899, Paul Rodocanachi (1871-1952), héritier de la branche londonienne d’une grande famille grecque de l’île de Chios, acquiert un terrain à Neuilly, 12 rue du Centre, pour faire construire un hôtel particulier. Passionné d’architecture et de décoration, il réalise une demeure dans le style Louis XVI où il reçoit de nombreux intellectuels et artistes tels Rodin, Matisse et Zadkine. Pendant la Première Guerre mondiale, il accueille des soldats convalescents dans les communs transformés en ambulance. En 1927, il vend sa demeure à Arturo Lopez-Willshaw (1900 -1962), riche collectionneur et mécène d’origine chilienne, qui va remanier profondément l’architecture pour en faire l’écrin de sa collection de meubles et d’argenterie et le cadre des fêtes mondaines présidées par son épouse Patricia Huici, connue à cette époque pour ses goût très sûrs en matière de mod.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> 
Épris du XVIIe siècle, Arturo Lopez cherche à évoquer dans sa demeure l’univers des grands châteaux royaux qu’il affectionne. Dans les années 1950, Gérald Van der Kemp, conservateur du château de Versailles, fait appel à sa générosité pour retisser le brocard de la chambre du Roi. Salvador Dali y réside lors de ses séjours parisiens. L’hôtel est acheté en 1971 par la ville de Neuilly-sur-Seine qui y installe un musée et une bibliothèque. Le parc est vendu séparément et loti.<br>
Orné d’une façade divisée en trois travées verticales par des pilastres décorés de chapiteaux corinthiens, le corps de logis répond au type de l’hôtel particulier traditionnel, situé entre cour d’honneur à la vente et jardins à l’arrière.
Au sommet de la façade, le fronton triangulaire est frappé du blason des propriétaires.
Hôtel Arturo Lopez
Épris du XVIIe siècle, Arturo Lopez cherche à évoquer dans sa demeure l’univers des grands châteaux royaux qu’il affectionne. Dans les années 1950, Gérald Van der Kemp, conservateur du château de Versailles, fait appel à sa générosité pour retisser le brocard de la chambre du Roi. Salvador Dali y réside lors de ses séjours parisiens. L’hôtel est acheté en 1971 par la ville de Neuilly-sur-Seine qui y installe un musée et une bibliothèque. Le parc est vendu séparément et loti.
Orné d’une façade divisée en trois travées verticales par des pilastres décorés de chapiteaux corinthiens, le corps de logis répond au type de l’hôtel particulier traditionnel, situé entre cour d’honneur à la vente et jardins à l’arrière. Au sommet de la façade, le fronton triangulaire est frappé du blason des propriétaires.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center>  Arturo López Willshaw, surnommé Arturito, est le fils d'Arturo Lopez Perez, industriel chilien ayant fait fortune dans le commerce du guano, et de sa première femme, Sara Willshaw.
Il épousa sa cousine Patricia López Huici (1912–2010), bien qu'ouvertement homosexuel. Il meurt le 17 mars 1962, laissant à son compagnon depuis vingt ans, Alexis Rosenberg, baron de Rédé, une partie de sa fortune et de sa collection et fut enterré au cimetière du Père-Lachaise.
Hôtel Arturo Lopez
Arturo López Willshaw, surnommé Arturito, est le fils d'Arturo Lopez Perez, industriel chilien ayant fait fortune dans le commerce du guano, et de sa première femme, Sara Willshaw. Il épousa sa cousine Patricia López Huici (1912–2010), bien qu'ouvertement homosexuel. Il meurt le 17 mars 1962, laissant à son compagnon depuis vingt ans, Alexis Rosenberg, baron de Rédé, une partie de sa fortune et de sa collection et fut enterré au cimetière du Père-Lachaise.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center>  Dès l’entrée, on est plongé dans l’atmosphère d’un hôtel particulier du XVIIIe siècle : murs peints imitant le marbre, dorure des mascarons à tête d’Apollon en référence à Louis XIV,  rampe en fer forgé au style rocaille, qui annonçait les splendeurs à venir dans l’appartement d’honneur.
Hôtel Arturo Lopez
Dès l’entrée, on est plongé dans l’atmosphère d’un hôtel particulier du XVIIIe siècle : murs peints imitant le marbre, dorure des mascarons à tête d’Apollon en référence à Louis XIV, rampe en fer forgé au style rocaille, qui annonçait les splendeurs à venir dans l’appartement d’honneur.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center>
Hôtel Arturo Lopez
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center>  La galerie est une réplique miniature de la galerie des Glaces de Versailles avec ses portes en miroir, baguettes de bronze et pilastres corinthiens. Le marbre et le bronze sont évoqués grâce à des peintures en trompe-l'oeil.
Hôtel Arturo Lopez
La galerie est une réplique miniature de la galerie des Glaces de Versailles avec ses portes en miroir, baguettes de bronze et pilastres corinthiens. Le marbre et le bronze sont évoqués grâce à des peintures en trompe-l'oeil.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez/center>  La galerie est une réplique miniature de la galerie des Glaces de Versailles. Le marbre et le bronze sont évoqués grâce à des peintures en trompe-l'oeil.
Hôtel Arturo Lopez/center> La galerie est une réplique miniature de la galerie des Glaces de Versailles. Le marbre et le bronze sont évoqués grâce à des peintures en trompe-l'oeil.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center>  La galerie est une réplique miniature de la galerie des Glaces de Versailles. Le marbre et le bronze sont évoqués grâce à des peintures en trompe-l'oeil.
Hôtel Arturo Lopez
La galerie est une réplique miniature de la galerie des Glaces de Versailles. Le marbre et le bronze sont évoqués grâce à des peintures en trompe-l'oeil.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center>  Le salon Louis XVI. La boiserie de ce salon évoque les décors de la fin du XVIIIe siècle. Une cheminée (visible, à gauche, dans la glace) aux jambages avec cannelures, rosaces aux angles et bandeaux sculptés à tête d’homme complète cette référence au style Louis XVI.
Hôtel Arturo Lopez
Le salon Louis XVI. La boiserie de ce salon évoque les décors de la fin du XVIIIe siècle. Une cheminée (visible, à gauche, dans la glace) aux jambages avec cannelures, rosaces aux angles et bandeaux sculptés à tête d’homme complète cette référence au style Louis XVI.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center>  En haut des panneaux, des bouquets de fleurs au naturel tenu par des rubans noués sont caractéristiques du style Louis XVI. A l’origine, cette boiserie était légèrement bleutée et des colombes se tenaient sur des corniches de bronze à mi-hauteur des panneaux.
Hôtel Arturo Lopez
En haut des panneaux, des bouquets de fleurs au naturel tenu par des rubans noués sont caractéristiques du style Louis XVI. A l’origine, cette boiserie était légèrement bleutée et des colombes se tenaient sur des corniches de bronze à mi-hauteur des panneaux.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center>
Hôtel Arturo Lopez
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center>  La salle à manger. Cette pièce servit de cadre à la prestigieuse collection d’argenteries XVIIIe siècle d’Arturo Lopez, installée dans une niche faisant face à la porte. La boiserie de style rocaille complétait l’ensemble. Sur un des murs une citation latine est empruntée au recueil d’Ovide, Triste, et signifie
Hôtel Arturo Lopez
La salle à manger. Cette pièce servit de cadre à la prestigieuse collection d’argenteries XVIIIe siècle d’Arturo Lopez, installée dans une niche faisant face à la porte. La boiserie de style rocaille complétait l’ensemble. Sur un des murs une citation latine est empruntée au recueil d’Ovide, Triste, et signifie "tant que tu seras".
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Le Salon chinois est un témoin de l'intéret d'Arturo Lopez pour les arts d'Extrême Orient. Pour la pièce la plus prestigieuse de sa demeure, il fit exécuter une copie d’une boiserie célèbre du XVIIIe siècle créée pour l’hôtel du financier Antoine Crozat, place Vendôme. Chaque panneau présente des chinoiseries et des singeries.
Hôtel Arturo Lopez
Le Salon chinois est un témoin de l'intéret d'Arturo Lopez pour les arts d'Extrême Orient. Pour la pièce la plus prestigieuse de sa demeure, il fit exécuter une copie d’une boiserie célèbre du XVIIIe siècle créée pour l’hôtel du financier Antoine Crozat, place Vendôme. Chaque panneau présente des chinoiseries et des singeries.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Le Salon chinois.
Hôtel Arturo Lopez
Le Salon chinois.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Le Salon chinois. Chaque panneau présente des chinoiseries et des singeries, agrémentées d’animaux réels ou fantastiques.
Hôtel Arturo Lopez
Le Salon chinois. Chaque panneau présente des chinoiseries et des singeries, agrémentées d’animaux réels ou fantastiques.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Le Salon chinois.
Hôtel Arturo Lopez
Le Salon chinois.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Le Salon chinois.
Hôtel Arturo Lopez
Le Salon chinois.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Le Salon chinois.
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Le Salon chinois.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Le Salon chinois.
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Le Salon chinois.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Le Salon chinois.
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Le Salon chinois.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez/center> Le Salon chinois. Dans les voussures, Arturo Lopez a fait ajouter son chiffre composé d’un A et d’un L entrecroisés.
Hôtel Arturo Lopez/center> Le Salon chinois. Dans les voussures, Arturo Lopez a fait ajouter son chiffre composé d’un A et d’un L entrecroisés.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez/center> Le Salon chinois. Les lucarnes reprennent le dessin de celle de l’antichambre dite de l’œil-de-bœuf du château de Versailles.
Hôtel Arturo Lopez/center> Le Salon chinois. Les lucarnes reprennent le dessin de celle de l’antichambre dite de l’œil-de-bœuf du château de Versailles.
77
<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> La chambre d’Arturo Lopez. Ce sont les Grands Appartements de Versailles créés en 1680 qui ont cette fois servie de modèle à ce décor, reprenant les colonnes et les marbres polychromes du salon de Vénus. La corniche est une réplique de celle du salon de l’Abondance. À la différence de Versailles, marbres et bronzes sont traités en trompe-l’œil. Le lit était présenté de façon royale, derrière une balustrade et sur une estrade, sous un décor d’angelots qui soulèvent au ras du plafond le blason d’Arturo Lopez. Au fond de la pièce, à gauche, une porte dérobée permettait à celui-ci d’accéder à sa salle de bains et à une petite pièce où il conservait sa très belle collection de bijoux.
Hôtel Arturo Lopez
La chambre d’Arturo Lopez. Ce sont les Grands Appartements de Versailles créés en 1680 qui ont cette fois servie de modèle à ce décor, reprenant les colonnes et les marbres polychromes du salon de Vénus. La corniche est une réplique de celle du salon de l’Abondance. À la différence de Versailles, marbres et bronzes sont traités en trompe-l’œil. Le lit était présenté de façon royale, derrière une balustrade et sur une estrade, sous un décor d’angelots qui soulèvent au ras du plafond le blason d’Arturo Lopez. Au fond de la pièce, à gauche, une porte dérobée permettait à celui-ci d’accéder à sa salle de bains et à une petite pièce où il conservait sa très belle collection de bijoux.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> La chambre d’Arturo Lopez.
Hôtel Arturo Lopez
La chambre d’Arturo Lopez.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Décor d’angelots qui dévoilent le blason d’Arturo Lopez.
Hôtel Arturo Lopez
Décor d’angelots qui dévoilent le blason d’Arturo Lopez.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> La chambre d’Arturo Lopez.
Hôtel Arturo Lopez
La chambre d’Arturo Lopez.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> La chambre d'Arturo Lopez. La lettre L de Lopez.
Hôtel Arturo Lopez
La chambre d'Arturo Lopez. La lettre L de Lopez.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Entre la chambnre et le Salon chinois.
Hôtel Arturo Lopez
Entre la chambnre et le Salon chinois.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Le jardin caladé.
Hôtel Arturo Lopez
Le jardin caladé.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Façade côté jardin.
Hôtel Arturo Lopez
Façade côté jardin.
85
<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> Arturo Lopez sera aussi le généreux mécène de la restauration de la chaumière des coquillages dans le parc du château de Rambouillet. Sa dernière création dans son hôtel de Neuilly sera d’ailleurs une salle de bal, dite salle des coquillages, reprenant les motifs décoratifs de coquillages et de nacre des décors de Rambouillet.
Hôtel Arturo Lopez
Arturo Lopez sera aussi le généreux mécène de la restauration de la chaumière des coquillages dans le parc du château de Rambouillet. Sa dernière création dans son hôtel de Neuilly sera d’ailleurs une salle de bal, dite salle des coquillages, reprenant les motifs décoratifs de coquillages et de nacre des décors de Rambouillet.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> La salle des coquillages. Directement inspiré de la chaumière des Coquillages créés pour la princesse de Lamballe dans le parc du château de Rambouillet, ce décor témoigne du goût pour les grottes à coquillages, très en vogue au XVIIe et XVIIIe siècles. Les équipes de restaurations qui ont travaillé à Rambouillet dans les années 1950 sous la férule d’Arturo Lopez, ont ensuite reproduit le même ensemble dans l’hôtel de Neuilly. Parmi les plus beaux et célèbres exemples parc à fabrique se trouvent le hameau de Marie-Antoinette à Trianon et le parc de la folie du financier Baudart de Saint-James à Neuilly-sur-Seine.
Hôtel Arturo Lopez
La salle des coquillages. Directement inspiré de la chaumière des Coquillages créés pour la princesse de Lamballe dans le parc du château de Rambouillet, ce décor témoigne du goût pour les grottes à coquillages, très en vogue au XVIIe et XVIIIe siècles. Les équipes de restaurations qui ont travaillé à Rambouillet dans les années 1950 sous la férule d’Arturo Lopez, ont ensuite reproduit le même ensemble dans l’hôtel de Neuilly. Parmi les plus beaux et célèbres exemples parc à fabrique se trouvent le hameau de Marie-Antoinette à Trianon et le parc de la folie du financier Baudart de Saint-James à Neuilly-sur-Seine.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center>
Hôtel Arturo Lopez
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> La salle des buffets. Adjacente à la salle des coquillages, cette salle servait de pièce des buffets lors des fabuleux bals donnés par le couple Lopez. Son décor évoque le château de Fontainebleau, notamment par les figures de femmes encadrant les portes, dans la manière des artistes Rosso et Primatice.
Hôtel Arturo Lopez
La salle des buffets. Adjacente à la salle des coquillages, cette salle servait de pièce des buffets lors des fabuleux bals donnés par le couple Lopez. Son décor évoque le château de Fontainebleau, notamment par les figures de femmes encadrant les portes, dans la manière des artistes Rosso et Primatice.
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<center></center><center>Hôtel Arturo Lopez</center> La salle des buffets. Adjacente à la salle des coquillages, cette salle servait de pièce des buffets lors des fabuleux bals donnés par le couple Lopez. Son décor évoque le château de Fontainebleau, notamment par les figures de femmes encadrant les portes, dans la manière des artistes Rosso et Primatice.
Hôtel Arturo Lopez
La salle des buffets. Adjacente à la salle des coquillages, cette salle servait de pièce des buffets lors des fabuleux bals donnés par le couple Lopez. Son décor évoque le château de Fontainebleau, notamment par les figures de femmes encadrant les portes, dans la manière des artistes Rosso et Primatice.
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<center></center><center>Neuilly-sur-Seine</center>Maisons Jaoul
En 1951, les maisons A et B sont commandées par l'industriel et grand amateur d'art, André Jaoul et son fils Michel, à l'architecte Charles-Edouard Jeanneret-Gris dit Le Corbusier
(1887-1965).
Bien qu'elles n'aient été construites qu'entre 1953 et 1955, en association avec les architectes André Wogenscky, German Samper et Jacques Michel, les maisons Jaoul ont été imaginées dans les années 30. Elles sont l'un des premiers exemples du courant brutaliste des années 50 et s'appuient sur le principe du « Modulor ».
Construites en briques, bois et béton sur un terrain de 1000 m2, les deux maisons, de plan assez semblable, ont des logements séparés mais sont reliées par des parties communes : un sous-sol composé d'un garage, de caves et du chauffage central, une terrasse et un jardin.
Perpendiculaires l'une à l'autre, elles sont désignées par les lettres A et B. La maison A, qui donne sur la rue, est prévue pour André Jaoul et son épouse, tandis que la maison B, sur l'arrière, est destinée à son fils cadet, Michel, et à sa famille.
Les façades et les couvertures des deux maisons ont été inscrites au titre des Monuments Historiques par arrêté du 29 juin 1966.
En 1987, les maisons sont vendues par la famille Jaoul à un millionnaire anglais, Lord Palumbo, qui les fait restaurer quelques années plus tard. Revendues à la fin des années 1990, elles sont aujourd'hui encore des propriétés privées.
Neuilly-sur-Seine
Maisons Jaoul En 1951, les maisons A et B sont commandées par l'industriel et grand amateur d'art, André Jaoul et son fils Michel, à l'architecte Charles-Edouard Jeanneret-Gris dit Le Corbusier (1887-1965). Bien qu'elles n'aient été construites qu'entre 1953 et 1955, en association avec les architectes André Wogenscky, German Samper et Jacques Michel, les maisons Jaoul ont été imaginées dans les années 30. Elles sont l'un des premiers exemples du courant brutaliste des années 50 et s'appuient sur le principe du « Modulor ». Construites en briques, bois et béton sur un terrain de 1000 m2, les deux maisons, de plan assez semblable, ont des logements séparés mais sont reliées par des parties communes : un sous-sol composé d'un garage, de caves et du chauffage central, une terrasse et un jardin. Perpendiculaires l'une à l'autre, elles sont désignées par les lettres A et B. La maison A, qui donne sur la rue, est prévue pour André Jaoul et son épouse, tandis que la maison B, sur l'arrière, est destinée à son fils cadet, Michel, et à sa famille. Les façades et les couvertures des deux maisons ont été inscrites au titre des Monuments Historiques par arrêté du 29 juin 1966. En 1987, les maisons sont vendues par la famille Jaoul à un millionnaire anglais, Lord Palumbo, qui les fait restaurer quelques années plus tard. Revendues à la fin des années 1990, elles sont aujourd'hui encore des propriétés privées.
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<center></center><center>Neuilly-sur-Seine</center>Pavillon d'entrée du Bois de Boulogne de Davioud.
Neuilly-sur-Seine
Pavillon d'entrée du Bois de Boulogne de Davioud.
101
<center></center><center>Neuilly-sur-Seine</center>Maison Charcot
Dissimulée parmi les arbres, cette demeure est celle de Jean-Martin Charcot (1825-1893), illustre neurologue, précurseur de la psychopathologie et professeur de Sigmund Freud, ainsi que de son fils Jean-Baptiste Charcot (né à Neuilly-sur-Seine en 1867-décédé en 1936), médecin et explorateur des zonés polaires où il mena des recherches océanographiques.
La maison, construite au début du XIXe siècle, est louée dès 1867, puis acquise en 1883 par Jean-Martin Charcot.
Il transforme la petite propriété en une grande et belle villa, dont le style anglo-normand témoigne du goût architectural de la bourgeoisie du XIXe siècle. L'architecte René Simonet construit un avant-corps à pan de bois sur la façade ouest.
Du mobilier et de nombreux souvenirs du professeur Charcot et de son fils Jean-Baptiste sont conservés à l'intérieur.
La maison est inscrite au titre des Monuments Historiques en 1987.
Neuilly-sur-Seine
Maison Charcot Dissimulée parmi les arbres, cette demeure est celle de Jean-Martin Charcot (1825-1893), illustre neurologue, précurseur de la psychopathologie et professeur de Sigmund Freud, ainsi que de son fils Jean-Baptiste Charcot (né à Neuilly-sur-Seine en 1867-décédé en 1936), médecin et explorateur des zonés polaires où il mena des recherches océanographiques. La maison, construite au début du XIXe siècle, est louée dès 1867, puis acquise en 1883 par Jean-Martin Charcot. Il transforme la petite propriété en une grande et belle villa, dont le style anglo-normand témoigne du goût architectural de la bourgeoisie du XIXe siècle. L'architecte René Simonet construit un avant-corps à pan de bois sur la façade ouest. Du mobilier et de nombreux souvenirs du professeur Charcot et de son fils Jean-Baptiste sont conservés à l'intérieur. La maison est inscrite au titre des Monuments Historiques en 1987.
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<center></center><center>Neuilly-sur-Seine</center>Pavillons d'entrée du Bois de Boulogne de Davioud.
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Pavillons d'entrée du Bois de Boulogne de Davioud.
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<center></center><center>Neuilly-sur-Seine</center>
Neuilly-sur-Seine
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<center></center><center>La Folie Saint-James </center> En 1922, le site est classé au titre des Monuments Historiques. Le jardin clos du Temple de l'Amour est alors aménagé. En 1952, l'Etat rachète le domaine et un lycée y est construit entre 1956 et 1959. La Folie Saint-James et son parc sont aujourd'hui la propriété du Conseil général des Hauts-de-Seine.
La Folie Saint-James
En 1922, le site est classé au titre des Monuments Historiques. Le jardin clos du Temple de l'Amour est alors aménagé. En 1952, l'Etat rachète le domaine et un lycée y est construit entre 1956 et 1959. La Folie Saint-James et son parc sont aujourd'hui la propriété du Conseil général des Hauts-de-Seine.
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<center></center><center>La Folie Saint-James </center> Façade arrière, côté parc.
La Folie Saint-James
Façade arrière, côté parc.
106
<center></center><center>La Folie Saint-James </center>Une rivière agrémentée de ponts et de cascades serpentait dans le parc où étaient édifiées de nombreuses fabriques : temple, rocher artificiel, grotte, belvédère, laiterie, pavillons chinois et gothiques, etc.. Le pont dit palladien est le seul pont qui subsiste des treize ponts du jardin dessiné par François-Joseph Bélanger.
La Folie Saint-James
Une rivière agrémentée de ponts et de cascades serpentait dans le parc où étaient édifiées de nombreuses fabriques : temple, rocher artificiel, grotte, belvédère, laiterie, pavillons chinois et gothiques, etc.. Le pont dit palladien est le seul pont qui subsiste des treize ponts du jardin dessiné par François-Joseph Bélanger.
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<center></center><center>La Folie Saint-James </center>
La Folie Saint-James
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<center></center><center>La Folie Saint-James </center>
La Folie Saint-James
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<center></center><center>La Folie Saint-James </center>Le Grand Rocher, fabrique remarquable âgée de plus de deux siècles et qui abrite un temple dorique.
La Folie Saint-James
Le Grand Rocher, fabrique remarquable âgée de plus de deux siècles et qui abrite un temple dorique.
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<center></center><center>La Folie Saint-James </center>Le Grand Rocher, fabrique remarquable âgée de plus de deux siècles et qui abrite un temple dorique. Les blocs de pierre viennent de Fontainebleau.
La Folie Saint-James
Le Grand Rocher, fabrique remarquable âgée de plus de deux siècles et qui abrite un temple dorique. Les blocs de pierre viennent de Fontainebleau.
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<center></center><center>La Folie Saint-James </center>Le Grand Rocher, fabrique remarquable âgée de plus de deux siècles et qui abrite un temple dorique.
La Folie Saint-James
Le Grand Rocher, fabrique remarquable âgée de plus de deux siècles et qui abrite un temple dorique.
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<center></center><center>La Folie Saint-James </center>
La Folie Saint-James
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center> Bibliothèque Mazarine. <br> Buste de Gabriel Naudé, par raymond Gayrard. Marbre, 1824. Depuis la fin de l'année 1642, Gabriel Naudé était entré au servicede Mazarin et avait entrepris pour son nouveau maître de concevoir et de développer la plus belle et la plus volumineuse bibliothèque que l'Europe ait connue.
La bibliothèque Mazarine.
Bibliothèque Mazarine.
Buste de Gabriel Naudé, par raymond Gayrard. Marbre, 1824. Depuis la fin de l'année 1642, Gabriel Naudé était entré au servicede Mazarin et avait entrepris pour son nouveau maître de concevoir et de développer la plus belle et la plus volumineuse bibliothèque que l'Europe ait connue.
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>La bibliothèque Mazarine
Buste de Mazarin, par Louis Lerambert. Marbre, vers 1664.
La bibliothèque Mazarine.
La bibliothèque Mazarine Buste de Mazarin, par Louis Lerambert. Marbre, vers 1664.
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center> Salle d'entrée.
La bibliothèque Mazarine.
Salle d'entrée.
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>Salle d'entrée.
La bibliothèque Mazarine.
Salle d'entrée.
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>
La bibliothèque Mazarine.
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center> La petite salle. La bibliothèque Mazarine, bibliothèque patrimoniale d'étude et de recherche dépendant du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, est placée sous l'autorité administrative de l’Institut de France qui occupe, depuis 1805, les anciens bâtiments du collège des Quatre-Nations.
Elle est, depuis 1643, publique et ouverte à tous. La consultation des collections se fait sur place uniquement et celle des ouvrages rares et précieux est soumise à conditions.
La bibliothèque Mazarine.
La petite salle. La bibliothèque Mazarine, bibliothèque patrimoniale d'étude et de recherche dépendant du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, est placée sous l'autorité administrative de l’Institut de France qui occupe, depuis 1805, les anciens bâtiments du collège des Quatre-Nations. Elle est, depuis 1643, publique et ouverte à tous. La consultation des collections se fait sur place uniquement et celle des ouvrages rares et précieux est soumise à conditions.
119
<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>  La grande salle. La bibliothèque compte aujourd'hui environ 600 000 volumes, dont 40 000 en salle. Si son très riche fonds ancien — près de 200 000 volumes — est encyclopédique, son fonds moderne est lui spécialisé en histoire, notamment l'histoire religieuse, littéraire et culturelle du Moyen Âge (XIIe - XVe siècles) et des XVIe - XVIIe siècles, l'histoire du livre et l'histoire locale et régionale de la France.
La bibliothèque Mazarine.
La grande salle. La bibliothèque compte aujourd'hui environ 600 000 volumes, dont 40 000 en salle. Si son très riche fonds ancien — près de 200 000 volumes — est encyclopédique, son fonds moderne est lui spécialisé en histoire, notamment l'histoire religieuse, littéraire et culturelle du Moyen Âge (XIIe - XVe siècles) et des XVIe - XVIIe siècles, l'histoire du livre et l'histoire locale et régionale de la France.
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>  La grande salle. Si la collection de manuscrits de Mazarin est aujourd'hui — du fait d'un « échange », en 1668, avec la Bibliothèque royale — à la Bibliothèque nationale de France, la bibliothèque compte malgré tout plus de 5 000 manuscrits (dont environ 1 500 manuscrits médiévaux parmi lesquels de nombreux manuscrits enluminés), provenant essentiellement de saisies révolutionnaires ; 2 700 incunables (premiers livres imprimés de 1452 à 1501), dont un exemplaire de la bible de Gutenberg — connu sous le nom de bible Mazarine —, et la plus importante collection au monde de Mazarinades.
La bibliothèque Mazarine.
La grande salle. Si la collection de manuscrits de Mazarin est aujourd'hui — du fait d'un « échange », en 1668, avec la Bibliothèque royale — à la Bibliothèque nationale de France, la bibliothèque compte malgré tout plus de 5 000 manuscrits (dont environ 1 500 manuscrits médiévaux parmi lesquels de nombreux manuscrits enluminés), provenant essentiellement de saisies révolutionnaires ; 2 700 incunables (premiers livres imprimés de 1452 à 1501), dont un exemplaire de la bible de Gutenberg — connu sous le nom de bible Mazarine —, et la plus importante collection au monde de Mazarinades.
121
<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center> A gauche, Marc-Aurèle, d'après l'antique XVIIe s. A droite, Septime-Sévère, d'après l'antique XVIIe s.
La bibliothèque Mazarine.
A gauche, Marc-Aurèle, d'après l'antique XVIIe s. A droite, Septime-Sévère, d'après l'antique XVIIe s.
122
<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>  Faisceaux de licteur et armoiries de Mazarin.
La bibliothèque Mazarine.
Faisceaux de licteur et armoiries de Mazarin.
123
<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>
La bibliothèque Mazarine.
124
<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center> Pendule du cabinet de travail de Louis XVI aux Tuileries.
La bibliothèque Mazarine.
Pendule du cabinet de travail de Louis XVI aux Tuileries.
125
<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>  Lustre de la petite salle aux armes de La Pompadour.
La bibliothèque Mazarine.
Lustre de la petite salle aux armes de La Pompadour.
126
<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>  Lustre de la petite salle.
La bibliothèque Mazarine.
Lustre de la petite salle.
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>  Lustre de la grande salle.
La bibliothèque Mazarine.
Lustre de la grande salle.
128
<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>  Lettre qui confirme le don de quatre lustres pour la bibliothèque des quatre Nations.
La bibliothèque Mazarine.
Lettre qui confirme le don de quatre lustres pour la bibliothèque des quatre Nations.
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>
La bibliothèque Mazarine.
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>
La bibliothèque Mazarine.
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<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>  Cortège pour l'accueil de la reine Christine de Suède après son abdication, ce qui a posé des problèmes de protocole.
La bibliothèque Mazarine.
Cortège pour l'accueil de la reine Christine de Suède après son abdication, ce qui a posé des problèmes de protocole.
132
<center></center><center>La bibliothèque Mazarine. </center>  Cortège pour l'accueil de la reine Christine de Suède qui se trouve en tête.
La bibliothèque Mazarine.
Cortège pour l'accueil de la reine Christine de Suède qui se trouve en tête.
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<center></center><center>Le Pont Neuf. </center>
Le Pont Neuf.
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<center></center><center>Le Pont Neuf. </center>
Le Pont Neuf.
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<center></center><center>Le Pont Neuf. </center>
Le Pont Neuf.
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<center></center><center>L'Institut de France. </center>
L'Institut de France.
137
<center></center><center>L'Institut de France. </center>
L'Institut de France.
138
<center></center><center>Le Louvre.</center> Le Pavillon des arts qui ouvre sur la cour carrée.
Le Louvre.
Le Pavillon des arts qui ouvre sur la cour carrée.
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<center></center><center>Le Louvre.</center> La colonnade du Louvre. Elle constitue la façade orientale du palais du Louvre. Elle a été édifiée entre 1667 et 1670 et passe pour un des chefs-d'œuvre du classicisme français. Sa conception étant le fruit de multiples influences, dont celles de Louis Le Vau, architecte du roi, Charles Le Brun, premier peintre du roi, et Claude Perrault, architecte. Sur un soubassement s'élève un étage composé d'une colonnade de style corinthien puis un attique couronné d'une balustrade. Le fronton de François-Frédéric Lemot : au centre le buste de Napoléon ceint d’une couronne de lauriers. A côté de lui Minerve s’appuie d’un bras sur le buste, et de l’autre sur un bouclier frappé des abeilles et de l’aigle impérial. Elle rassemble des Muses qui viennent en choeur rendre grâce au Héros. L’une des Muses, avec le burin de l’histoire, grave ces mots : “Napoléon a terminé le Louvre”.
Quand Louis XVIII arrive au pouvoir, on remplace le buste de Napoléon par celui de Louis XIV. On garde le visage de l’empereur, on le débarrasse de sa couronne, et on la remplace par une perruque bouclée ! On change aussi l’inscription gravée en l’honneur de Napoléon, par une nouvelle qui rend hommage au roi soleil : “Ludovico Magno”.  Le tympan central : La Victoire sur un quadrige distribue des couronnes, Pierre Cartellier, 1810.
Le Louvre.
La colonnade du Louvre. Elle constitue la façade orientale du palais du Louvre. Elle a été édifiée entre 1667 et 1670 et passe pour un des chefs-d'œuvre du classicisme français. Sa conception étant le fruit de multiples influences, dont celles de Louis Le Vau, architecte du roi, Charles Le Brun, premier peintre du roi, et Claude Perrault, architecte. Sur un soubassement s'élève un étage composé d'une colonnade de style corinthien puis un attique couronné d'une balustrade. Le fronton de François-Frédéric Lemot : au centre le buste de Napoléon ceint d’une couronne de lauriers. A côté de lui Minerve s’appuie d’un bras sur le buste, et de l’autre sur un bouclier frappé des abeilles et de l’aigle impérial. Elle rassemble des Muses qui viennent en choeur rendre grâce au Héros. L’une des Muses, avec le burin de l’histoire, grave ces mots : “Napoléon a terminé le Louvre”. Quand Louis XVIII arrive au pouvoir, on remplace le buste de Napoléon par celui de Louis XIV. On garde le visage de l’empereur, on le débarrasse de sa couronne, et on la remplace par une perruque bouclée ! On change aussi l’inscription gravée en l’honneur de Napoléon, par une nouvelle qui rend hommage au roi soleil : “Ludovico Magno”. Le tympan central : La Victoire sur un quadrige distribue des couronnes, Pierre Cartellier, 1810.
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<center>St Germain l'Auxerrois.</center>
St Germain l'Auxerrois.
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