Paris 2017

Le Musée de Cluny, les Arènes de Lutèce.

<center></center><center>Le musée de Cluny. </center>À la fin du XVe siècle, le bâtiment construit par Jean III de Bourbon a été agrandi par Jacques d'Amboise, abbé de Cluny (1485-1510).  L'hôtel accueille les abbés de Cluny et quelques dignitaires importants. À partir du XVIIe siècle, l'hôtel sert de nonciature aux légats du pape. Le nonce y réside alors avec sa maison qui se compose d'une vingtaine de personnes dont deux secrétaires.
Le musée de Cluny.
À la fin du XVe siècle, le bâtiment construit par Jean III de Bourbon a été agrandi par Jacques d'Amboise, abbé de Cluny (1485-1510). L'hôtel accueille les abbés de Cluny et quelques dignitaires importants. À partir du XVIIe siècle, l'hôtel sert de nonciature aux légats du pape. Le nonce y réside alors avec sa maison qui se compose d'une vingtaine de personnes dont deux secrétaires.
1
<center></center><center>Le musée de Cluny. </center>
Le musée de Cluny.
2
<center></center><center>Le musée de Cluny. </center>
Le musée de Cluny.
3
<center></center><center>Le musée de Cluny. </center>
Le musée de Cluny.
4
<center></center><center>Le musée de Cluny. </center>
Le musée de Cluny.
5
<center></center><center>Le musée de Cluny. </center>
Le musée de Cluny.
6
<center></center><center>Le musée de Cluny. </center> Les armes d'Amboise, « trois pals alternés d'or et de gueules » ornent les lucarnes ouvragées de la façade.
Le musée de Cluny.
Les armes d'Amboise, « trois pals alternés d'or et de gueules » ornent les lucarnes ouvragées de la façade.
7
<center></center>Saint Jean-Baptiste. Champagne, vers 1350. Calcaire. Provient de l'abbaye du Jard (Seine-et-Marne).
Saint Jean-Baptiste. Champagne, vers 1350. Calcaire. Provient de l'abbaye du Jard (Seine-et-Marne).
8
<center></center>Artiste néerlandais. Concert céleste en l’honneur de la Vierge, offert par le compositeur Antoine Brumel et le chantre Jean Bohier. France, vers 1513. Peinture sur bois de chêne. Autour de la Vierge et de l’Enfant sont rassemblés saint Jean-Baptiste, saint Antoine et saint Job, considéré comme le patron des musiciens, ainsi qu’un chantre et un compositeur.
La profession de ces deux hommes explique la présence forte du thème musical. Sur le panneau de droite le roi David tient une harpe alors qu’un ange pince les cordes d’un luth et qu’un autre souffle dans une chalemie (ancêtre du hautbois). Le compositeur, peut être Antoine Brumel (mort en 1512 ou 1513), tient une partition.
Pour réaliser son tableau, l’artiste s’est largement inspiré des gravures du peintre allemand Albrecht Dürer.
Artiste néerlandais. Concert céleste en l’honneur de la Vierge, offert par le compositeur Antoine Brumel et le chantre Jean Bohier. France, vers 1513. Peinture sur bois de chêne. Autour de la Vierge et de l’Enfant sont rassemblés saint Jean-Baptiste, saint Antoine et saint Job, considéré comme le patron des musiciens, ainsi qu’un chantre et un compositeur. La profession de ces deux hommes explique la présence forte du thème musical. Sur le panneau de droite le roi David tient une harpe alors qu’un ange pince les cordes d’un luth et qu’un autre souffle dans une chalemie (ancêtre du hautbois). Le compositeur, peut être Antoine Brumel (mort en 1512 ou 1513), tient une partition. Pour réaliser son tableau, l’artiste s’est largement inspiré des gravures du peintre allemand Albrecht Dürer.
9
<center></center><center>Retable. </center>Scènes de l’enfance et de la passion du Christ ; volets peints : apôtres et prophètes ; revers des volets : annonciation et saints. Pays-Bas et Champagne (?), Début du XVIe siècle. Bois polychrome et panneaux peints. Provenant de l’église de Chamdeuil (Seine-et-Marne). Panneau bois : le portement de la croix, le linge de Ste Véronique.
Retable.
Scènes de l’enfance et de la passion du Christ ; volets peints : apôtres et prophètes ; revers des volets : annonciation et saints. Pays-Bas et Champagne (?), Début du XVIe siècle. Bois polychrome et panneaux peints. Provenant de l’église de Chamdeuil (Seine-et-Marne). Panneau bois : le portement de la croix, le linge de Ste Véronique.
10
<center></center><center>Retable. </center>Le portement de la croix, le linge de Ste Véronique. La Crucifixion, la Nativité, l'Adoration des Mages. La mise au tombeau. La lance, la croix et la couronne d'épines, la colonne.
Retable.
Le portement de la croix, le linge de Ste Véronique. La Crucifixion, la Nativité, l'Adoration des Mages. La mise au tombeau. La lance, la croix et la couronne d'épines, la colonne.
11
<center></center><center>Retable. </center>Scènes de l’enfance et de la passion du Christ ; volets peints : apôtres et prophètes ; revers des volets : annonciation et saints. Pays-Bas et Champagne (?), Début du XVIe siècle. Bois polychrome et panneaux peints. Provenant de l’église de Chamdeuil (Seine-et-Marne). La mise au tombeau. La lance, la croix et la couronne d'épines, la colonne.
Retable.
Scènes de l’enfance et de la passion du Christ ; volets peints : apôtres et prophètes ; revers des volets : annonciation et saints. Pays-Bas et Champagne (?), Début du XVIe siècle. Bois polychrome et panneaux peints. Provenant de l’église de Chamdeuil (Seine-et-Marne). La mise au tombeau. La lance, la croix et la couronne d'épines, la colonne.
12
<center></center><center>Retable. </center>La Crucifixion, la Nativité, l'Adoration des Mages.
Retable.
La Crucifixion, la Nativité, l'Adoration des Mages.
13
<center></center>Tenture des Arts libéraux. L'Arithmétique. Tournai, vers 1520. Tapisserie : laine et soie. L’Arithmétique représentée sur cette tapisserie est l’un des sept Arts libéraux et, parmi ceux-ci, l’un des quatre « arts » mathématiques, à l’instar de la Géométrie, l’Astronomie et la Musique. Elle est ici personnifiée par une jeune femme comptant des jetons de la main droite et tenant un livre couvert de chiffres de la main gauche, entourée de jeunes gens élégamment vêtus. La scène se situe dans un intérieur dont l'architecture et le mobilier sont soigneusement détaillés.

L'inscription précise qu’il s’agit d’une représentation de l’art « du nombre, qui explique la proportion des choses ».
Tenture des Arts libéraux. L'Arithmétique. Tournai, vers 1520. Tapisserie : laine et soie. L’Arithmétique représentée sur cette tapisserie est l’un des sept Arts libéraux et, parmi ceux-ci, l’un des quatre « arts » mathématiques, à l’instar de la Géométrie, l’Astronomie et la Musique. Elle est ici personnifiée par une jeune femme comptant des jetons de la main droite et tenant un livre couvert de chiffres de la main gauche, entourée de jeunes gens élégamment vêtus. La scène se situe dans un intérieur dont l'architecture et le mobilier sont soigneusement détaillés. L'inscription précise qu’il s’agit d’une représentation de l’art « du nombre, qui explique la proportion des choses ».
14
<center></center>Vierge à l’enfant. Paris, vers 1400. Calcaire polychrome.
Vierge à l’enfant. Paris, vers 1400. Calcaire polychrome.
15
<center></center><center>Annonciation. </center>
Bois-Héroult (Normandie), vers 1490. Calcaire.
L’attention portée par le sculpteur au réalisme des figures ne fait pas pour autant disparaître la dimension magique et éphémère de cet instant.
La Vierge interrompue dans sa lecture est à moitié tournée vers l’archange dont le mouvement de génuflexion s’achève. La tête légèrement penchée, elle semble accepter par anticipation ce qui va lui être annoncé. Les Amis du musée ont participé à l’acquisition d’une œuvre majeure de la fin du XV siècle.
Annonciation.
Bois-Héroult (Normandie), vers 1490. Calcaire. L’attention portée par le sculpteur au réalisme des figures ne fait pas pour autant disparaître la dimension magique et éphémère de cet instant. La Vierge interrompue dans sa lecture est à moitié tournée vers l’archange dont le mouvement de génuflexion s’achève. La tête légèrement penchée, elle semble accepter par anticipation ce qui va lui être annoncé. Les Amis du musée ont participé à l’acquisition d’une œuvre majeure de la fin du XV siècle.
16
<center></center>Annonciation <center>Annonciation. </center>Bois-Héroult (Normandie), vers 1490. Calcaire.
L’attention portée par le sculpteur au réalisme des figures ne fait pas pour autant disparaître la dimension magique et éphémère de cet instant.
La Vierge interrompue dans sa lecture est à moitié tournée vers l’archange dont le mouvement de génuflexion s’achève. La tête légèrement penchée, elle semble accepter par anticipation ce qui va lui être annoncé. Les Amis du musée ont participé à l’acquisition d’une œuvre majeure de la fin du XV siècle.
Annonciation
Annonciation.
Bois-Héroult (Normandie), vers 1490. Calcaire. L’attention portée par le sculpteur au réalisme des figures ne fait pas pour autant disparaître la dimension magique et éphémère de cet instant. La Vierge interrompue dans sa lecture est à moitié tournée vers l’archange dont le mouvement de génuflexion s’achève. La tête légèrement penchée, elle semble accepter par anticipation ce qui va lui être annoncé. Les Amis du musée ont participé à l’acquisition d’une œuvre majeure de la fin du XV siècle.
17
<center></center>Diptyque : Scènes de la Passion. France, seconde moitié du XIVe siècle. Ivoire.
Attribué à « l’atelier des grands diptyques de la passion ».
Diptyque : Scènes de la vie de la Vierge. Nord de la France, premier tiers du XIVe siècle. Ivoire. Provient peut-être du trésor de l’abbaye de Saint-Denis.
Diptyque : Scènes de la Passion. France, seconde moitié du XIVe siècle. Ivoire. Attribué à « l’atelier des grands diptyques de la passion ». Diptyque : Scènes de la vie de la Vierge. Nord de la France, premier tiers du XIVe siècle. Ivoire. Provient peut-être du trésor de l’abbaye de Saint-Denis.
18
<center></center>Saint-Denis. Île-de-France, XVe siècle. Calcaire avec traces de polychromie.
Saint-Denis. Île-de-France, XVe siècle. Calcaire avec traces de polychromie.
19
<center></center>Élément de retable : scènes de la vie du Christ et de la Vierge.
Venise, fin du XIVe - début du XVe siècle. Os et marqueterie de bois, os, corne. Dijon (Côte-d’Or), chartreuse de Champmol Acquis en 1848. Cette composition de quinze scènes appartenait à l'origine à un retable qui comprenait deux autres panneaux formant triptyque. Elle a été remaniée au début du XIXe siècle par un collectionneur qui n'a pas hésité à la compléter avec des plaquettes provenant de plusieurs coffrets démontés. Ainsi s’explique la présence de trois scènes tirées de l'histoire de Pyrame et Thisbé.
Élément de retable : scènes de la vie du Christ et de la Vierge. Venise, fin du XIVe - début du XVe siècle. Os et marqueterie de bois, os, corne. Dijon (Côte-d’Or), chartreuse de Champmol Acquis en 1848. Cette composition de quinze scènes appartenait à l'origine à un retable qui comprenait deux autres panneaux formant triptyque. Elle a été remaniée au début du XIXe siècle par un collectionneur qui n'a pas hésité à la compléter avec des plaquettes provenant de plusieurs coffrets démontés. Ainsi s’explique la présence de trois scènes tirées de l'histoire de Pyrame et Thisbé.
20
<center></center>Vase à décor héraldique. Manisès. Vers 1465. Céramique à reflets métalliques
Ce vase est une des œuvres les plus spectaculaires de la faïence lustrée hispanique, Son décor, probablement aux armes des Salvi, constitue un exemple du motif de pampres alternant les couleurs bleues et dorées. Un vase de même forme, aux armes des Médicis, est conservé au British Muséum de Londres.
Vase à décor héraldique. Manisès. Vers 1465. Céramique à reflets métalliques Ce vase est une des œuvres les plus spectaculaires de la faïence lustrée hispanique, Son décor, probablement aux armes des Salvi, constitue un exemple du motif de pampres alternant les couleurs bleues et dorées. Un vase de même forme, aux armes des Médicis, est conservé au British Muséum de Londres.
21
<center></center>Pietà de Tarascon. Avignon, 1457 (avant). Peinture sur bois.
Collection de l'Hospice de Tarascon.
Entourée de saint Jean et des trois Marie, la Vierge pleure le Christ mort. Par sa composition, le geste de saint Jean, la scène rappelle la Pietà d’Avignon peinte par Enguerrand Quarton (Louvre). L’artiste n’est pas connu, mais il use d’une intense lumière à la manière d’un peintre provençal. Et, en effet, rapprochée du « retable neuf » de l’inventaire du château de Tarascon de 1457, l’œuvre a très probablement orné la chambre de Jeanne de Laval, épouse du roi René.
Pietà de Tarascon. Avignon, 1457 (avant). Peinture sur bois. Collection de l'Hospice de Tarascon. Entourée de saint Jean et des trois Marie, la Vierge pleure le Christ mort. Par sa composition, le geste de saint Jean, la scène rappelle la Pietà d’Avignon peinte par Enguerrand Quarton (Louvre). L’artiste n’est pas connu, mais il use d’une intense lumière à la manière d’un peintre provençal. Et, en effet, rapprochée du « retable neuf » de l’inventaire du château de Tarascon de 1457, l’œuvre a très probablement orné la chambre de Jeanne de Laval, épouse du roi René.
22
<center></center>Les dalles funéraires gravées sur l'une des formes dominantes de l'art funéraire dès le XIIe siècle.
Les dalles funéraires gravées sur l'une des formes dominantes de l'art funéraire dès le XIIe siècle.
23
<center></center><center>Vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris. </center> A gauche, de haut en bas : Le Christ et une femme. Avant 1248. Baptême. Vers 1200.
Résurrection des morts. Vers 1200.
Puis Crucifixion. Vers 1275.<br> En dessous, trois scènes de l’histoire de Jean-Baptiste : danse de Salomé ; Salomé apporte le chef de Jean-Baptiste à Hérodiade, côte à côte et en dessous, baptême du Christ ; Deuxième moitié du XIIIe siècle. A droite, en haut :  Une femme et un démon et Sara et sa servante
Vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris.
A gauche, de haut en bas : Le Christ et une femme. Avant 1248. Baptême. Vers 1200. Résurrection des morts. Vers 1200. Puis Crucifixion. Vers 1275.
En dessous, trois scènes de l’histoire de Jean-Baptiste : danse de Salomé ; Salomé apporte le chef de Jean-Baptiste à Hérodiade, côte à côte et en dessous, baptême du Christ ; Deuxième moitié du XIIIe siècle. A droite, en haut : Une femme et un démon et Sara et sa servante
24
<center></center><center>Vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris. </center> A gauche : danse de Salomé ; Salomé apporte le chef de Jean-Baptiste à Hérodiade. En bas, baptême du Christ. En bas, Le diable s’en prend aux troupeaux de Job, Joseph vendu par ses frères. A droite, en haut, le roi David et ?
Vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris.
A gauche : danse de Salomé ; Salomé apporte le chef de Jean-Baptiste à Hérodiade. En bas, baptême du Christ. En bas, Le diable s’en prend aux troupeaux de Job, Joseph vendu par ses frères. A droite, en haut, le roi David et ?
25
<center></center><center>Vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris. </center> Panneaux à décor héraldique. Avant 1248. Baptême. Vers 1200.
Résurrection des morts. Vers 1200.
Vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris.
Panneaux à décor héraldique. Avant 1248. Baptême. Vers 1200. Résurrection des morts. Vers 1200.
26
<center></center><center>Vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris. </center> Au centre : Daniel devant Nabuchodonosor.
Jacob et ses fils en route vers l’Égypte.
Quatre personnages.
Un chevalier tue un  roi.
Scène de meurtre.
Adoration d’une idole.<br>
Avant 1248.
A droite : Job et ses fils deuxième moitié du XIIIe siècle.
Deux personnages. Avant 1248 et XVe siècle.
Roi assis. Avant 1248
Vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris.
Au centre : Daniel devant Nabuchodonosor. Jacob et ses fils en route vers l’Égypte. Quatre personnages. Un chevalier tue un roi. Scène de meurtre. Adoration d’une idole.
Avant 1248. A droite : Job et ses fils deuxième moitié du XIIIe siècle. Deux personnages. Avant 1248 et XVe siècle. Roi assis. Avant 1248
27
<center></center><center>Vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris. </center> Daniel devant Nabuchodonosor.
Quatre personnages.
Scène de meurtre. En bas, à ghauche, l’énucléation de Samson.
Vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris.
Daniel devant Nabuchodonosor. Quatre personnages. Scène de meurtre. En bas, à ghauche, l’énucléation de Samson.
28
<center></center>A gauche : Saint Timothée. Neuwiller-lès-Saverne, vers 1160.
Deux moines assistent à la montée de Saint-Benoît au ciel. Église abbatiale de Saint-Denis, 1140 – 1144.
A droite : Deux scènes de la légende de Saint Nicolas : Le juif et la statue de Saint Nicolas et La charité de Saint Nicolas. Collégiale Saint-Étienne de Troyes.
Le Christ consolé par les anges.
A gauche : Saint Timothée. Neuwiller-lès-Saverne, vers 1160. Deux moines assistent à la montée de Saint-Benoît au ciel. Église abbatiale de Saint-Denis, 1140 – 1144. A droite : Deux scènes de la légende de Saint Nicolas : Le juif et la statue de Saint Nicolas et La charité de Saint Nicolas. Collégiale Saint-Étienne de Troyes. Le Christ consolé par les anges.
29
<center></center>A droite : Arbre de Jessé.
Pacte de Théophile avec le diable.
Charité de Saint-Martin. Église de Varennes-Jarcy 1220 - 1230.
A droite : Arbre de Jessé. Pacte de Théophile avec le diable. Charité de Saint-Martin. Église de Varennes-Jarcy 1220 - 1230.
30
<center></center>Légende de Saint Martin.
Miracle du pin.
Apparition du Christ à Sainte-Martin. Église de Varennes-Jarcy 1220 - 1230.
Légende de Saint Martin. Miracle du pin. Apparition du Christ à Sainte-Martin. Église de Varennes-Jarcy 1220 - 1230.
31
<center></center>Fragments d’une verrière de la vie du Christ.
En haut, Annonce aux bergers et La Synagogue..
En bas, 4 anges musiciens.
 Église de Varennes-Jarcy 1220 - 1230.
Fragments d’une verrière de la vie du Christ. En haut, Annonce aux bergers et La Synagogue.. En bas, 4 anges musiciens. Église de Varennes-Jarcy 1220 - 1230.
32
<center></center>Quatre apôtres : Saint-Jean, Saint-Jacques, Saint-Paul, Saint-Pierre. Avant 1270.
Quatre apôtres : Saint-Jean, Saint-Jacques, Saint-Paul, Saint-Pierre. Avant 1270.
33
<center></center>Portail de St Germain des Prés. Démonté en 1802 puis remonté en 1980 dans les locaux mêmes du musée de Cluny, le portail est l'un des rares éléments subsistant de la chapelle de la Vierge. Il se compose de deux piédroits soutenant des voussures en arc brisé et d’un linteau supporté par un trumeau. Le tympan était ouvert d’une rose dont le vitrail, de style gothique rayonnant, a disparu. La Vierge à l’Enfant qui occupait le trumeau a elle aussi probablement été détruite pendant la Révolution.
Portail de St Germain des Prés. Démonté en 1802 puis remonté en 1980 dans les locaux mêmes du musée de Cluny, le portail est l'un des rares éléments subsistant de la chapelle de la Vierge. Il se compose de deux piédroits soutenant des voussures en arc brisé et d’un linteau supporté par un trumeau. Le tympan était ouvert d’une rose dont le vitrail, de style gothique rayonnant, a disparu. La Vierge à l’Enfant qui occupait le trumeau a elle aussi probablement été détruite pendant la Révolution.
34
<center></center>Les têtes des rois de Juda. Paris, vers 1220.
Calcaire lutétien une avec traces de polychromie. Paris, Notre-Dame, galerie des rois.
Les têtes des rois de Juda. Paris, vers 1220. Calcaire lutétien une avec traces de polychromie. Paris, Notre-Dame, galerie des rois.
35
<center></center>Arbre de Jessé.
Abbatiale de Saint-Denis, 1140 – 1144. Verre coloré, Plomb. Suger conçoit le premier vitrail de l’arbre de Jessé, qui accorde à la vierge et au Christ une généalogie royale. Complète, la baie atteint 4 m de haut sur 2 m de large, une taille sans précédent pour l’époque. Les figures se détachent sur un remarquable fond bleu. Vers 1147, l’abbé de Saint-Denis se félicite d’avoir rassemblé « la quantité suffisante de verre saphir » et nous fait comprendre qu’il a consommé la moitié du budget de la construction à la réalisation des verrières.
Arbre de Jessé. Abbatiale de Saint-Denis, 1140 – 1144. Verre coloré, Plomb. Suger conçoit le premier vitrail de l’arbre de Jessé, qui accorde à la vierge et au Christ une généalogie royale. Complète, la baie atteint 4 m de haut sur 2 m de large, une taille sans précédent pour l’époque. Les figures se détachent sur un remarquable fond bleu. Vers 1147, l’abbé de Saint-Denis se félicite d’avoir rassemblé « la quantité suffisante de verre saphir » et nous fait comprendre qu’il a consommé la moitié du budget de la construction à la réalisation des verrières.
36
<center></center>Exposition sur la verrerie.
Exposition sur la verrerie.
37
<center></center>Vierge à l’Églantine.
Sebastiano Mainardi.
Toscane (Italie), vers 1480.
Huile sur bois Lille, Palais des Beaux-Arts
Vierge à l’Églantine. Sebastiano Mainardi. Toscane (Italie), vers 1480. Huile sur bois Lille, Palais des Beaux-Arts
38
<center></center><center>Les thermes gallo-romains de Cluny </center> Ils comptent parmi les vestiges antiques les plus monumentaux du nord de l’Europe, notamment grâce à la préservation d’une vaste salle voûtée, le frigidarium.
Les thermes gallo-romains de Cluny
Ils comptent parmi les vestiges antiques les plus monumentaux du nord de l’Europe, notamment grâce à la préservation d’une vaste salle voûtée, le frigidarium.
39
<center></center><center>Les thermes gallo-romains de Cluny </center> La chronologie des bâtiments des thermes reste incertaine, mais on peut proposer une édification au tournant des Ier et IIe siècles de notre ère. Les murs conservés se caractérisent par leur qualité d’exécution, alternance de moellons de calcaire et d’assises de briques horizontales, selon la technique de l’opus vittatum mixtum.
Les thermes gallo-romains de Cluny
La chronologie des bâtiments des thermes reste incertaine, mais on peut proposer une édification au tournant des Ier et IIe siècles de notre ère. Les murs conservés se caractérisent par leur qualité d’exécution, alternance de moellons de calcaire et d’assises de briques horizontales, selon la technique de l’opus vittatum mixtum.
40
<center></center><center>Les thermes gallo-romains de Cluny </center> Il ne subsiste aujourd'hui que le frigidarium, salle monumentale donnant une idée des prouesses techniques de la construction romaine. Ses voûtes s'élèvent à plus de 14 mètres de hauteur. Elles comptent  parmi les mieux conservées du nord de la France. Le décor est perdu aujourd’hui, à l’exception des consoles du frigidarium, aux reliefs figurant des navires.
Les thermes gallo-romains de Cluny
Il ne subsiste aujourd'hui que le frigidarium, salle monumentale donnant une idée des prouesses techniques de la construction romaine. Ses voûtes s'élèvent à plus de 14 mètres de hauteur. Elles comptent parmi les mieux conservées du nord de la France. Le décor est perdu aujourd’hui, à l’exception des consoles du frigidarium, aux reliefs figurant des navires.
41
<center></center>Les thermes gallo-romains de Cluny. <center>Les thermes gallo-romains de Cluny </center>Dans le frigidarium, l’espace le plus spectaculaire de nos jours, le visiteur peut découvrir ces parements mais aussi une partie du sol d’origine et la voûte d’arêtes, qui culmine à près de 14 mètres de hauteur et possède encore en partie ses enduits originaux.
Les thermes gallo-romains de Cluny.
Les thermes gallo-romains de Cluny
Dans le frigidarium, l’espace le plus spectaculaire de nos jours, le visiteur peut découvrir ces parements mais aussi une partie du sol d’origine et la voûte d’arêtes, qui culmine à près de 14 mètres de hauteur et possède encore en partie ses enduits originaux.
42
<center></center><center>Les thermes gallo-romains de Cluny </center>
Les thermes gallo-romains de Cluny
43
<center></center><center>Les thermes gallo-romains de Cluny </center>Pilier des nautes
Pierre “ aux huit divinités ” : Mars et une déesse ; Vénus (?) et une déesse ; une déesse et Fortuna ; une déesse et Mercure Ile-de-France, entre 14 et 37 ap. J.-C.
Pierre (calcaire)
Blocs découverts en 1711 sous le chœur de Notre-Dame de Paris
Les thermes gallo-romains de Cluny
Pilier des nautes Pierre “ aux huit divinités ” : Mars et une déesse ; Vénus (?) et une déesse ; une déesse et Fortuna ; une déesse et Mercure Ile-de-France, entre 14 et 37 ap. J.-C. Pierre (calcaire) Blocs découverts en 1711 sous le chœur de Notre-Dame de Paris
44
<center></center>L’empereur Julien dit l’Apostat. Empire romaine, entre 361 et la fin du IVe siècle. Marbre grec (de Naxos ?).
L’empereur Julien dit l’Apostat. Empire romaine, entre 361 et la fin du IVe siècle. Marbre grec (de Naxos ?).
45
<center></center>Enseigne : Sirène au miroir et au peigne
Prov. Paris, dragage de la Seine
France, Ière moitié du XVe siècle
Plomb moulé.
Enseigne : Sirène au miroir et au peigne Prov. Paris, dragage de la Seine France, Ière moitié du XVe siècle Plomb moulé.
46
<center></center>Tableau reliquaire : Crucifixion.
France, milieu du XIVe siècle. Argent doré, émaux translucides et opaques sur basse taille, gemmes, verre coloré. À la fin du XVe siècle, les ateliers d’émailleurs de Limoges connaissent une nouvelle floraison (après celle des XIIe et XIIIe siècles), avec le succès de l’émail peint sur cuivre. Cette technique est mise au service des tableaux de dévotion, qui répondent au goût de l’époque pour les objets de piété personnelle. Ce tableau, qui déploie une riche palette de bleus et de verts, figure la Crucifixion. Le registre inférieur présente deux donateurs, un laïc et un clerc. Les inscriptions, aujourd’hui presque illisibles, qui accompagnent les figures, donnent le nom du clerc, celui de l’émailleur, Nardon Pénicaud, et la date de l’œuvre, 1er avril 1503. Cette date et les écus, France et Anjou qui accompagnent le donateur laïc témoignent d’un lien entre cette plaque et les affaires du royaume de Naples au cours du règne de Louis XII.
Tableau reliquaire : Crucifixion. France, milieu du XIVe siècle. Argent doré, émaux translucides et opaques sur basse taille, gemmes, verre coloré. À la fin du XVe siècle, les ateliers d’émailleurs de Limoges connaissent une nouvelle floraison (après celle des XIIe et XIIIe siècles), avec le succès de l’émail peint sur cuivre. Cette technique est mise au service des tableaux de dévotion, qui répondent au goût de l’époque pour les objets de piété personnelle. Ce tableau, qui déploie une riche palette de bleus et de verts, figure la Crucifixion. Le registre inférieur présente deux donateurs, un laïc et un clerc. Les inscriptions, aujourd’hui presque illisibles, qui accompagnent les figures, donnent le nom du clerc, celui de l’émailleur, Nardon Pénicaud, et la date de l’œuvre, 1er avril 1503. Cette date et les écus, France et Anjou qui accompagnent le donateur laïc témoignent d’un lien entre cette plaque et les affaires du royaume de Naples au cours du règne de Louis XII.
47
<center></center>Miroir parabolique « des Conseils »
Empire germanique, vers 1500
Verre, plomb, bois, parchemin
Miroir parabolique « des Conseils » Empire germanique, vers 1500 Verre, plomb, bois, parchemin
48
<center></center>L'Escamoteur.
Jérôme Bosch (attribué à)
Pays-Bas, fin du XVe siècle
Peinture à l'huile sur bois.
L'Escamoteur. Jérôme Bosch (attribué à) Pays-Bas, fin du XVe siècle Peinture à l'huile sur bois.
49
<center></center>Coffret : prophètes et saints.
Cologne, vers 1200. Os sur âme de bois, bronze doré. Provient de l’abbaye Saint-Yved  de Braine (Aisne).
Coffret : prophètes et saints. Cologne, vers 1200. Os sur âme de bois, bronze doré. Provient de l’abbaye Saint-Yved de Braine (Aisne).
50
<center></center>Vierge à l'Enfant trônant. Vallée de la Meuse (Liège ?) vers 1220-1230 Ivoire d’éléphant.
Vierge à l'Enfant trônant. Vallée de la Meuse (Liège ?) vers 1220-1230 Ivoire d’éléphant.
51
<center></center><center>Chapiteau. Scènes de l’histoire de Noé </center> L'embarquement des animaux dans l'arche,
Chapiteau. Scènes de l’histoire de Noé
L'embarquement des animaux dans l'arche,
52
<center></center><center>Chapiteau. Scènes de l’histoire de Noé </center> Noé taillant les bordages de l'arche,
Chapiteau. Scènes de l’histoire de Noé
Noé taillant les bordages de l'arche,
53
<center></center><center>Chapiteau. Scènes de l’histoire de Noé </center> La récolte du raisin,
Chapiteau. Scènes de l’histoire de Noé
La récolte du raisin,
54
<center></center><center>Chapiteau. Scènes de l’histoire de Noé </center> L'ivresse de Noé.
Chapiteau. Scènes de l’histoire de Noé
L'ivresse de Noé.
55
<center></center><center>Chapiteau. Scènes de l’histoire d’Abraham </center> Abraham prosterné devant les trois anges au pied du chêne de Mambré, l
Chapiteau. Scènes de l’histoire d’Abraham
Abraham prosterné devant les trois anges au pied du chêne de Mambré, l
56
<center></center><center>Chapiteau. Scènes de l’histoire d’Abraham </center>L’hospitalité d’Abraham,
Chapiteau. Scènes de l’histoire d’Abraham
L’hospitalité d’Abraham,
57
<center></center><center>Chapiteau. Scènes de l’histoire d’Abraham </center> Les serviteurs d’Abraham,
Chapiteau. Scènes de l’histoire d’Abraham
Les serviteurs d’Abraham,
58
<center></center><center>Chapiteau. Scènes de l’histoire d’Abraham </center> Le sacrifice d'Isaac.
Chapiteau. Scènes de l’histoire d’Abraham
Le sacrifice d'Isaac.
59
<center></center>Vierge à l'Enfant en majesté. 
Auvergne, dernier quart XIIe siècle. Bois polychrome
Vierge à l'Enfant en majesté. Auvergne, dernier quart XIIe siècle. Bois polychrome
60
<center></center>Triptyque.
Scènes de l’Enfance et de la Passion du Christ. Paris, fin du XIIIe siècle. Ivoire d’éléphant Eglise de Saint-Sulpice (Tarn).C hef-d'œuvre de l'art des ivoiriers parisiens, ce triptyque à volets mobiles allie équilibre des compositions, monumentalité des figures de la plaque centrale, dégagées en quasi ronde-bosse dans une épaisse plaque d'ivoire, science du bas-relief dans la sculpture des volets.

La Passion et l’Enfance du Christ sont représentées en cinq scènes sur deux registres. Au centre du registre inférieur, la Vierge (qui tenait autrefois l'Enfant) est entourée de deux anges.
Triptyque. Scènes de l’Enfance et de la Passion du Christ. Paris, fin du XIIIe siècle. Ivoire d’éléphant Eglise de Saint-Sulpice (Tarn).C hef-d'œuvre de l'art des ivoiriers parisiens, ce triptyque à volets mobiles allie équilibre des compositions, monumentalité des figures de la plaque centrale, dégagées en quasi ronde-bosse dans une épaisse plaque d'ivoire, science du bas-relief dans la sculpture des volets. La Passion et l’Enfance du Christ sont représentées en cinq scènes sur deux registres. Au centre du registre inférieur, la Vierge (qui tenait autrefois l'Enfant) est entourée de deux anges.
61
<center></center>Valve de boîte à miroir « L’Assemblée »
Paris, vers 1300. Ivoire d'éléphant.
Valve de boîte à miroir « L’Assemblée » Paris, vers 1300. Ivoire d'éléphant.
62
<center></center>Scène d'écoleFrance (?), début du XVIe siècle Bois peint et doré.
Scène d'écoleFrance (?), début du XVIe siècle Bois peint et doré.
63
<center></center>Livres d'heures, recueil de sermons, etc
Livres d'heures, recueil de sermons, etc
64
<center></center>Le musée de Cluny possède trois aquamaniles, la plupart de fabrication germanique, datant de la période allant du XIIIe au XIVe siècles.

Ces récipients avec un bec verseur contenaient de l’eau et servaient aux lavements des mains avant la messe, ou à table avant les repas. Cette pratique commune à la sphère religieuse et civile, entrait toutefois dans un cadre davantage symbolique qu'hygiénique.

Composés de céramique, d’alliages cuivreux ou de métal précieux, ils présentent une diversité de formes témoignant de la créativité de leurs concepteurs, à l’instar du buste de femme ou bien de la licorne, entre autres animaux chimériques
Le musée de Cluny possède trois aquamaniles, la plupart de fabrication germanique, datant de la période allant du XIIIe au XIVe siècles. Ces récipients avec un bec verseur contenaient de l’eau et servaient aux lavements des mains avant la messe, ou à table avant les repas. Cette pratique commune à la sphère religieuse et civile, entrait toutefois dans un cadre davantage symbolique qu'hygiénique. Composés de céramique, d’alliages cuivreux ou de métal précieux, ils présentent une diversité de formes témoignant de la créativité de leurs concepteurs, à l’instar du buste de femme ou bien de la licorne, entre autres animaux chimériques
65
<center></center>Rose de Sienne.
Rose : Avignon, 1330 ; nœud filigrané : troisième quart du XIIIe siècle ; pieds et écus émaillés : après 1330 ; or, argent doré, verre coloré, émail, champlevé sur argent.
Commandée par le pape Jean XXII et offerte à Rodolphe III de Nidau ; trésor de le cathédrale de Bâle. Chaque année, le quatrième dimanche de Carême, le pape offrait une rose d’or à l’un de ses fidèles qu'il voulait distinguer tout particulièrement pour des raisons religieuses ou politiques.

Sans épines comme celles qui embaumaient le Paradis, elle était le symbole de la Passion du Christ et de sa Résurrection.

Cette rose, que le comte de Neuchâtel reçut du pape Jean XXII en 1330, est la plus ancienne rose d'or conservée. Les archives du Vatican ont permis d’identifier son auteur, l'orfèvre siennois Minucchio, actif à Avignon.
Rose de Sienne. Rose : Avignon, 1330 ; nœud filigrané : troisième quart du XIIIe siècle ; pieds et écus émaillés : après 1330 ; or, argent doré, verre coloré, émail, champlevé sur argent. Commandée par le pape Jean XXII et offerte à Rodolphe III de Nidau ; trésor de le cathédrale de Bâle. Chaque année, le quatrième dimanche de Carême, le pape offrait une rose d’or à l’un de ses fidèles qu'il voulait distinguer tout particulièrement pour des raisons religieuses ou politiques. Sans épines comme celles qui embaumaient le Paradis, elle était le symbole de la Passion du Christ et de sa Résurrection. Cette rose, que le comte de Neuchâtel reçut du pape Jean XXII en 1330, est la plus ancienne rose d'or conservée. Les archives du Vatican ont permis d’identifier son auteur, l'orfèvre siennois Minucchio, actif à Avignon.
66
<center></center>Couronne votive avec croix à inscription. Espagne wisigothique, VIIe siècle Or, saphirs, émeraudes, perles, cristaux de roche, verroteries, améthystes. Découverte en 1858 dans le trésor de Guarrazar. Acquisition, 1859. Objets votifs, ces couronnes ornaient probablement les autels d'une ou plusieurs églises de Tolède, en signe de soumission des rois wisigoths à l'église catholique romaine et à sa hiérarchie.

De fait, ces bijoux exceptionnels sont le témoignage de l'art précieux des artistes des cours des princes « barbares » des peuples des grandes migrations des IVe-VIIe siècles.
Couronne votive avec croix à inscription. Espagne wisigothique, VIIe siècle Or, saphirs, émeraudes, perles, cristaux de roche, verroteries, améthystes. Découverte en 1858 dans le trésor de Guarrazar. Acquisition, 1859. Objets votifs, ces couronnes ornaient probablement les autels d'une ou plusieurs églises de Tolède, en signe de soumission des rois wisigoths à l'église catholique romaine et à sa hiérarchie. De fait, ces bijoux exceptionnels sont le témoignage de l'art précieux des artistes des cours des princes « barbares » des peuples des grandes migrations des IVe-VIIe siècles.
67
<center></center>Calice et patène.
Espagne (?), XVe siècle. Cuivre doré.
Calice et patène. Espagne (?), XVe siècle. Cuivre doré.
68
<center></center>Pyxide.
Inscription : « Benedictus qui venit in nomme Domyni »
Pyxide. Inscription : « Benedictus qui venit in nomme Domyni »
69
<center></center>Colombe eucharistique.
Limoges, milieu du XIIIe siècle. Cuivre champlevé, émaillé et doré ; cabochons.
Colombe eucharistique. Limoges, milieu du XIIIe siècle. Cuivre champlevé, émaillé et doré ; cabochons.
70
<center></center>Grande châsse de Sainte Fauste.
Vie et martyre de sainte Fauste. Limoges, deuxième quart du XIIIe siècle Cuivre champlevé, gravé, ciselé, émaillé et doré
Provient de l'église de Ségry (Indre), près d’Issoudun Acquisition, 1858.
Grande châsse de Sainte Fauste. Vie et martyre de sainte Fauste. Limoges, deuxième quart du XIIIe siècle Cuivre champlevé, gravé, ciselé, émaillé et doré Provient de l'église de Ségry (Indre), près d’Issoudun Acquisition, 1858.
71
<center></center>Au centre ; Châsse.
Crucifixion ; Christ en majesté. Limoges, début du XIIIe siècle. Cuivre champlevé, émaillé et doré.<br> A gauche et à droite ; Cette châsse contenait l’une des nombreuses reliques de Thomas Becket, qui furent distribuées dans toute l'Europe.
Du point de vue politique, on peut y voir une accusation des abus du pouvoir temporel sur le clergé. Le reliquaire montre en effet le martyre et l’inhumation du chancelier d'Angleterre et archevêque de Cantorbéry, assassiné dans sa cathédrale par les émissaires du roi en 1170 et canonisé dès 1173.
Il est typique des productions des ateliers limousins, spécialisés dans la technique de l'émail champlevé, dont le musée de Cluny possède de nombreux exemples.  Lieu de production : Limoges. Périodes : 4e quart du XIIe siècle; 1er quart du XIIIe siècle. <br> En haut, trois plaques de châsse. Christ en Majesté.
Au centre ; Châsse. Crucifixion ; Christ en majesté. Limoges, début du XIIIe siècle. Cuivre champlevé, émaillé et doré.
A gauche et à droite ; Cette châsse contenait l’une des nombreuses reliques de Thomas Becket, qui furent distribuées dans toute l'Europe. Du point de vue politique, on peut y voir une accusation des abus du pouvoir temporel sur le clergé. Le reliquaire montre en effet le martyre et l’inhumation du chancelier d'Angleterre et archevêque de Cantorbéry, assassiné dans sa cathédrale par les émissaires du roi en 1170 et canonisé dès 1173. Il est typique des productions des ateliers limousins, spécialisés dans la technique de l'émail champlevé, dont le musée de Cluny possède de nombreux exemples. Lieu de production : Limoges. Périodes : 4e quart du XIIe siècle; 1er quart du XIIIe siècle.
En haut, trois plaques de châsse. Christ en Majesté.
72
<center></center>Portement de croix.
Chapelle de l’hôtel de Cluny. Paris, vers 1500.
Portement de croix. Chapelle de l’hôtel de Cluny. Paris, vers 1500.
73
<center></center>Devant d'autel.
Scènes de la vie de la Vierge. Angleterre (Suffolk), vers 1335 Peinture sur bois (chêne). Provenant d'une église dominicaine anglaise, cette œuvre peinte sur bois est un rare exemple de peinture médiévale datant du XIVe siècle.

Sur le panneau sont relatés plusieurs épisodes de la vie de la Vierge, successivement :  la Nativité, la Mort de la Vierge, l'Adoration des mages. La dernière scène, à droite, est plus  rarement représentée : il s'agit de son Éducation, dispensée par sa mère, sainte Anne.

Les scènes d'un style raffiné influencé par la peinture parisienne
Devant d'autel. Scènes de la vie de la Vierge. Angleterre (Suffolk), vers 1335 Peinture sur bois (chêne). Provenant d'une église dominicaine anglaise, cette œuvre peinte sur bois est un rare exemple de peinture médiévale datant du XIVe siècle. Sur le panneau sont relatés plusieurs épisodes de la vie de la Vierge, successivement : la Nativité, la Mort de la Vierge, l'Adoration des mages. La dernière scène, à droite, est plus rarement représentée : il s'agit de son Éducation, dispensée par sa mère, sainte Anne. Les scènes d'un style raffiné influencé par la peinture parisienne
74
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le toucher, le goût, l'odorat, l'ouïe et la vue... Ces six tapisseries, tissées autour de 1500, représentent les cinq sens sur un fond rouge habité d'une nature foisonnante. Ces tapisseries « millefleurs » se caractérisent par une flore abondante: fleurs, orangers, pins, houx ou chênes et sont peuplées d'un bestiaire paisible (singe, chiens, lapins, héron).  Dans cette nature paradisiaque qui invite à la contemplation, la licorne est tantôt actrice et tantôt simple spectatrice. Accompagnée d'un lion, elle porte sur chaque scène les armoiries de la famille Le Viste.
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le toucher, le goût, l'odorat, l'ouïe et la vue... Ces six tapisseries, tissées autour de 1500, représentent les cinq sens sur un fond rouge habité d'une nature foisonnante. Ces tapisseries « millefleurs » se caractérisent par une flore abondante: fleurs, orangers, pins, houx ou chênes et sont peuplées d'un bestiaire paisible (singe, chiens, lapins, héron). Dans cette nature paradisiaque qui invite à la contemplation, la licorne est tantôt actrice et tantôt simple spectatrice. Accompagnée d'un lion, elle porte sur chaque scène les armoiries de la famille Le Viste.
75
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> La vue : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame. La licorne est le symbole de la pureté. On prêtait à sa corne des vertus magiques, en particulier dêtre un antidote contre les poisons. Le lion symbolise la justice, la force, la sagess.
Tapisseries de la Dame à la licorne
La vue : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame. La licorne est le symbole de la pureté. On prêtait à sa corne des vertus magiques, en particulier dêtre un antidote contre les poisons. Le lion symbolise la justice, la force, la sagess.
76
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une fleur dont il s'est emparée ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une fleur dont il s'est emparée ;
77
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, à l'arrière plan, un singe respire le parfum d'une fleur dont il s'est emparée ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, à l'arrière plan, un singe respire le parfum d'une fleur dont il s'est emparée ;
78
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> L'ouïe : la dame joue de l'orgue ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
L'ouïe : la dame joue de l'orgue ;
79
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> L'ouïe : la dame joue de l'orgue ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
L'ouïe : la dame joue de l'orgue ;
80
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
81
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d'un étendard.
82
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le goût : la dame prend ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le goût : la dame prend ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau ;
83
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le goût : la dame prend ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau ;
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le goût : la dame prend ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante et l'offre à un oiseau ;
84
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Reste le sixième sens, commenté par l'inscription « À mon seul désir », qui a inspiré de nombreuses hypothèses. Sans exclure une signification dans le registre de l'amour courtois, il pourrait désigner le libre-arbitre : la femme à la coiffe apprêtée et aux vêtements recherchés renonce aux plaisirs temporels (elle dépose des bijoux).
Tapisseries de la Dame à la licorne
Reste le sixième sens, commenté par l'inscription « À mon seul désir », qui a inspiré de nombreuses hypothèses. Sans exclure une signification dans le registre de l'amour courtois, il pourrait désigner le libre-arbitre : la femme à la coiffe apprêtée et aux vêtements recherchés renonce aux plaisirs temporels (elle dépose des bijoux).
85
<center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Reste le sixième sens, commenté par l'inscription « À mon seul désir », qui a inspiré de nombreuses hypothèses. Sans exclure une signification dans le registre de l'amour courtois, il pourrait désigner le libre-arbitre : la femme à la coiffe apprêtée et aux vêtements recherchés renonce aux plaisirs temporels (elle dépose des bijoux).
Tapisseries de la Dame à la licorne
Reste le sixième sens, commenté par l'inscription « À mon seul désir », qui a inspiré de nombreuses hypothèses. Sans exclure une signification dans le registre de l'amour courtois, il pourrait désigner le libre-arbitre : la femme à la coiffe apprêtée et aux vêtements recherchés renonce aux plaisirs temporels (elle dépose des bijoux).
86
<center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center></center><center>Tapisseries de la Dame à la licorne  </center> Le blason se trouvant sur les différentes tapisseries les ont fait attribuer à un membre de la famille Le Viste. Le consensus a conduit à admettre qu'elles avaient été commandées par Jean IV Le Viste, magistrat de haut rang d'origine lyonnaise, président de la Cour des Aides de Paris depuis 1484, mort en 1500. À la suite d'héritages successifs11, elles passèrent des Le Viste aux Robertet, aux La Roche-Aymon, puis aux Rilhac, qui les firent transporter dans le courant du XVIIIe siècle dans leur château de Boussac où elles furent récupérées par Mérimée, après que George Sand en ait parlées en 1844.
Tapisseries de la Dame à la licorne
Tapisseries de la Dame à la licorne
Le blason se trouvant sur les différentes tapisseries les ont fait attribuer à un membre de la famille Le Viste. Le consensus a conduit à admettre qu'elles avaient été commandées par Jean IV Le Viste, magistrat de haut rang d'origine lyonnaise, président de la Cour des Aides de Paris depuis 1484, mort en 1500. À la suite d'héritages successifs11, elles passèrent des Le Viste aux Robertet, aux La Roche-Aymon, puis aux Rilhac, qui les firent transporter dans le courant du XVIIIe siècle dans leur château de Boussac où elles furent récupérées par Mérimée, après que George Sand en ait parlées en 1844.
87
<center></center><center>Stalles de Beauvais. </center>  Tenture de l’histoire de saint Étienne. Cet ensemble exceptionnel de douze tapisseries présente en vingt-trois scènes la vie, le martyre et les miracles post mortem d'Étienne, saint patron de la cathédrale d'Auxerre. C'est pour cet édifice qu'il a été commandé par l'évêque Jean III Baillet, dont les armoiries apparaissent à de nombreuses reprises.
Les modèles de la tenture sont attribués à un peintre nordique installé à Paris, Gaultier de Campes.
De son élection parmi les diacres jusqu'à son ensevelissement à Rome, les épisodes de la vie de saint Étienne sont décrits dans des compositions riches de détails évocateurs, commentées par des légendes tissées au bas de chaque scène. Architectures, mobiliers, personnages vêtus à la mode du temps, animaux et monstres servent l’illustration d’un récit où le merveilleux intervient sous des formes variées jusqu’à l’épisode final où le saint diacre Laurent fait place dans son tombeau au corps d’Étienne.
Commandée par Jean III Baillet, évêque d'Auxerre (1477-1513).
Stalles de Beauvais.
Tenture de l’histoire de saint Étienne. Cet ensemble exceptionnel de douze tapisseries présente en vingt-trois scènes la vie, le martyre et les miracles post mortem d'Étienne, saint patron de la cathédrale d'Auxerre. C'est pour cet édifice qu'il a été commandé par l'évêque Jean III Baillet, dont les armoiries apparaissent à de nombreuses reprises. Les modèles de la tenture sont attribués à un peintre nordique installé à Paris, Gaultier de Campes. De son élection parmi les diacres jusqu'à son ensevelissement à Rome, les épisodes de la vie de saint Étienne sont décrits dans des compositions riches de détails évocateurs, commentées par des légendes tissées au bas de chaque scène. Architectures, mobiliers, personnages vêtus à la mode du temps, animaux et monstres servent l’illustration d’un récit où le merveilleux intervient sous des formes variées jusqu’à l’épisode final où le saint diacre Laurent fait place dans son tombeau au corps d’Étienne. Commandée par Jean III Baillet, évêque d'Auxerre (1477-1513).
88
<center></center><center>Stalles de Beauvais. </center>   Tenture de l’histoire de saint Étienne. Cette longue rangée de sièges solidaires entre eux a été commandée par l’abbé Antoine du Bois (1492-1507) pour l’abbaye de Saint-Lucien de Beauvais.

Les stalles permettaient deux positions, assise et semi-assise, de manière à ce que les moines puissent se reposer tout en ayant l'air de se tenir debout.

Mais ceux-ci pouvaient également se divertir des petits panneaux sculptés et fixés au revers des sièges mobiles, qui témoignent du style plein de verve des ateliers picards. Ces miséricordes
Stalles de Beauvais.
Tenture de l’histoire de saint Étienne. Cette longue rangée de sièges solidaires entre eux a été commandée par l’abbé Antoine du Bois (1492-1507) pour l’abbaye de Saint-Lucien de Beauvais. Les stalles permettaient deux positions, assise et semi-assise, de manière à ce que les moines puissent se reposer tout en ayant l'air de se tenir debout. Mais ceux-ci pouvaient également se divertir des petits panneaux sculptés et fixés au revers des sièges mobiles, qui témoignent du style plein de verve des ateliers picards. Ces miséricordes
89
<center><center>La chapelle</center></center><center>La chapelle</center>La chapelle, joyau de l’hôtel, occupe un emplacement singulier, à l’arrière du bâtiment, qui marque son caractère privé. De plan presque carré, elle déploie à partir de son unique pilier central un dense réseau de nervures. Elle fonctionnait aussi comme une rotule de distribution et permettait à l’abbé d’accéder au jardin de plain-pied par un escalier à vis desservant un espace voûté. A droite,  le cul-de-four, où figurent les statues de Dieu le Père et du Christ en croix entouré d'anges portant les instruments de la Passion fonctionne de la même manière
La chapelle
La chapelle
La chapelle, joyau de l’hôtel, occupe un emplacement singulier, à l’arrière du bâtiment, qui marque son caractère privé. De plan presque carré, elle déploie à partir de son unique pilier central un dense réseau de nervures. Elle fonctionnait aussi comme une rotule de distribution et permettait à l’abbé d’accéder au jardin de plain-pied par un escalier à vis desservant un espace voûté. A droite, le cul-de-four, où figurent les statues de Dieu le Père et du Christ en croix entouré d'anges portant les instruments de la Passion fonctionne de la même manière
90
<center></center><center>La chapelle</center>Détails de la voûte, mouchettes et soufflets. Les parois de la chapelle sont occupées par des consoles* surmontées de dais*. Ces derniers, véritables dentelles de pierre, sont au nombre de douze. Ils n'abritaient cependant pas un collège apostolique comme il serait attendu mais les membres de la famille de Jacques d'Amboise les plus influents, représentés en priants (dont son frère Georges, cardinal et ministre de Louis XII).
La chapelle
Détails de la voûte, mouchettes et soufflets. Les parois de la chapelle sont occupées par des consoles* surmontées de dais*. Ces derniers, véritables dentelles de pierre, sont au nombre de douze. Ils n'abritaient cependant pas un collège apostolique comme il serait attendu mais les membres de la famille de Jacques d'Amboise les plus influents, représentés en priants (dont son frère Georges, cardinal et ministre de Louis XII).
91
<center></center><center>La chapelle</center>
La chapelle
92
<center></center><center>La chapelle</center>Un groupe sculpté représentant la Vierge portant le Christ mort sur ses genoux, accompagnée de saint Jean l'Évangéliste et Joseph d'Arimathie, était placé sur l'autel. La grossière encoche encore visible sur l'appui de la baie correspondait à la mise en place de l’œuvre. Ce groupe sculpté était en relation avec les deux figures de femme (Marie Cléophas et Marie Salomé peintes de chaque côté de l'autel par un artiste italien. Ce peintre est probablement Guido Mazzoni, artiste originaire de Modène, qui a travaillé notamment pour Georges d'Amboise. Les encadrements peints simulant une architecture en trompe l’œil s'inscrivent dans le courant antique dans lequel la Renaissance puisait son vocabulaire ornemental.         Marie Salomé
La chapelle
Un groupe sculpté représentant la Vierge portant le Christ mort sur ses genoux, accompagnée de saint Jean l'Évangéliste et Joseph d'Arimathie, était placé sur l'autel. La grossière encoche encore visible sur l'appui de la baie correspondait à la mise en place de l’œuvre. Ce groupe sculpté était en relation avec les deux figures de femme (Marie Cléophas et Marie Salomé peintes de chaque côté de l'autel par un artiste italien. Ce peintre est probablement Guido Mazzoni, artiste originaire de Modène, qui a travaillé notamment pour Georges d'Amboise. Les encadrements peints simulant une architecture en trompe l’œil s'inscrivent dans le courant antique dans lequel la Renaissance puisait son vocabulaire ornemental. Marie Salomé
93
<center></center><center>La chapelle</center>Marie Cléophas. <br>Selon la tradition Anne eut trois filles toutes prénommées Marie :
    De Joachim, elle eut une fille, la Vierge Marie, qu'elle donna en mariage à Joseph.
    Puis après la mort de Joachim, elle épousa Cléophas, frère de Joseph, de qui elle eut une autre fille, également appelée Marie, et donnée plus tard en mariage à Alphée. Cette seconde Marie eut d'Alphée quatre fils, Jacques le Mineur, Joseph le Juste, Simon et Jude.
    Enfin, de son troisième mariage avec Salomé, Anne eut encore une fille, également appelée Marie qui épousa Zébédée. Et c'est de cette troisième Marie et de Zébédée que sont nés Jacques le Majeur et Jean l'Evangéliste.
La chapelle
Marie Cléophas.
Selon la tradition Anne eut trois filles toutes prénommées Marie : De Joachim, elle eut une fille, la Vierge Marie, qu'elle donna en mariage à Joseph. Puis après la mort de Joachim, elle épousa Cléophas, frère de Joseph, de qui elle eut une autre fille, également appelée Marie, et donnée plus tard en mariage à Alphée. Cette seconde Marie eut d'Alphée quatre fils, Jacques le Mineur, Joseph le Juste, Simon et Jude. Enfin, de son troisième mariage avec Salomé, Anne eut encore une fille, également appelée Marie qui épousa Zébédée. Et c'est de cette troisième Marie et de Zébédée que sont nés Jacques le Majeur et Jean l'Evangéliste.
94
<center></center>Devant d'autel
Christ, saint Benoit et les trois archanges : Michel, Gabriel, Raphaël.
Fulda (?), début du XIe siècle. Or sur âme de bois (chêne), pierres précieuses et semi-précieuses, perles, verroteries
Commandé par l'empereur Henri II (1002-1024, représenté avec l'impératrice Cunégonde aux pieds du Christ) pour une abbaye très importante, puis donné à la cathédrale de Bâle ; trésor de la cathédrale de Bâle. La richesse de l’or, à la fois matière précieuse et lumière pour le Moyen Âge, travaillé dans la technique du « repoussé » en bas-relief, magnifie le Christ entouré des archanges et de saint Benoît. Les Vertus sont représentées en buste dans des médaillons.

L’empereur germanique Henri II (ou Henri III), donateur, et son épouse sont représentés prosternés aux pieds du Christ. Une façon de signifier leur dévotion personnelle.
Devant d'autel Christ, saint Benoit et les trois archanges : Michel, Gabriel, Raphaël. Fulda (?), début du XIe siècle. Or sur âme de bois (chêne), pierres précieuses et semi-précieuses, perles, verroteries Commandé par l'empereur Henri II (1002-1024, représenté avec l'impératrice Cunégonde aux pieds du Christ) pour une abbaye très importante, puis donné à la cathédrale de Bâle ; trésor de la cathédrale de Bâle. La richesse de l’or, à la fois matière précieuse et lumière pour le Moyen Âge, travaillé dans la technique du « repoussé » en bas-relief, magnifie le Christ entouré des archanges et de saint Benoît. Les Vertus sont représentées en buste dans des médaillons. L’empereur germanique Henri II (ou Henri III), donateur, et son épouse sont représentés prosternés aux pieds du Christ. Une façon de signifier leur dévotion personnelle.
95
<center></center>Crucifixion et saints.
Italie du Nord, fin du XIe – début du XIIe siècle. Ivoire d’éléphant.
Crucifixion et saints. Italie du Nord, fin du XIe – début du XIIe siècle. Ivoire d’éléphant.
96
<center></center>Tenture de la vie de la Vierge.
Annonciation, visitation, Marie et Joseph à Nazareth.
Offerte par le chancelier Léon conseil à la cathédrale de Bayeux en 1499.
Tapisserie : laine et soie.
Tenture de la vie de la Vierge. Annonciation, visitation, Marie et Joseph à Nazareth. Offerte par le chancelier Léon conseil à la cathédrale de Bayeux en 1499. Tapisserie : laine et soie.
97
<center></center>La Famille Jouvenel des Ursins en prière
Provient de la chapelle saint Guillaume, chevet de Notre-Dame de Paris, Paris, entre 1775 et 1449. Peinture sur bois. Jean Jouvenel des Ursins ou Jean Juvénal des Ursins, né vers 1360 et mort en 1431, est un avocat et homme politique français des XIVe et XVe siècles. Il fut conseiller de Charles VII. Lui et sa femme, Michelle de Vitry, nièce de Jean Le Mercier, conseiller financier du gouvernement des Marmousets du roi Charles VI, sont à gauche. De cette union naquirent seize enfants dont neuf garçons, parmi lesquelsdux &vêques.
La Famille Jouvenel des Ursins en prière Provient de la chapelle saint Guillaume, chevet de Notre-Dame de Paris, Paris, entre 1775 et 1449. Peinture sur bois. Jean Jouvenel des Ursins ou Jean Juvénal des Ursins, né vers 1360 et mort en 1431, est un avocat et homme politique français des XIVe et XVe siècles. Il fut conseiller de Charles VII. Lui et sa femme, Michelle de Vitry, nièce de Jean Le Mercier, conseiller financier du gouvernement des Marmousets du roi Charles VI, sont à gauche. De cette union naquirent seize enfants dont neuf garçons, parmi lesquelsdux &vêques.
98
<center></center>Triptyque
Messe de saint Grégoire ; volets : donateurs (volets peints par le peintre anonyme dit le franciscain de Korbach)
Westphalie, fin du XVe siècle. Peinture sur bois.
Triptyque Messe de saint Grégoire ; volets : donateurs (volets peints par le peintre anonyme dit le franciscain de Korbach) Westphalie, fin du XVe siècle. Peinture sur bois.
99
<center></center><center>Tenture de la vie seigneuriale </center> Le bain.
Pays-Bas du Sud, vers 1500 – 1520.
Tapisserie : laine et soie. <br> Cet ensemble de six tapisseries à fonds de millefleurs animés d’oiseaux dépeint la vie en plein air des élites aristocratiques et de leurs serviteurs. Les scènes appartiennent pour la plupart au registre de la « courtoisie » : la broderie, le bain, la promenade, la lecture, scènes galantes. Les lissiers ont utilisé le procédé du remploi de silhouettes types, sans chercher à les mettre en relation dans une narration ou une représentation. Les personnages semblent ainsi souvent s’ignorer. Il se dégage néanmoins de ces compositions une atmosphère poétique et vivante, servie par la précision de détails, anecdotiques et savoureux tels les canards barbotant dans la mare (« le Bain »).
Tenture de la vie seigneuriale
Le bain. Pays-Bas du Sud, vers 1500 – 1520. Tapisserie : laine et soie.
Cet ensemble de six tapisseries à fonds de millefleurs animés d’oiseaux dépeint la vie en plein air des élites aristocratiques et de leurs serviteurs. Les scènes appartiennent pour la plupart au registre de la « courtoisie » : la broderie, le bain, la promenade, la lecture, scènes galantes. Les lissiers ont utilisé le procédé du remploi de silhouettes types, sans chercher à les mettre en relation dans une narration ou une représentation. Les personnages semblent ainsi souvent s’ignorer. Il se dégage néanmoins de ces compositions une atmosphère poétique et vivante, servie par la précision de détails, anecdotiques et savoureux tels les canards barbotant dans la mare (« le Bain »).
100
<center></center><center>Tenture de la vie seigneuriale </center> La lecture.
Pays-Bas du Sud, vers 1500 – 1520.
Tapisserie : laine et soie ou le chaton tirant le fil (« la Lecture » à gauche).
Tenture de la vie seigneuriale
La lecture. Pays-Bas du Sud, vers 1500 – 1520. Tapisserie : laine et soie ou le chaton tirant le fil (« la Lecture » à gauche).
101
<center></center>Scène de l’histoire du Busant : tournoi et départ des époux.
Rhin supérieur, vers 1480.
Tapisserie : laine, laine, soie et fils d’argent. Cette tapisserie représente l’ultime épisode d’un poème courtois germanique, l’« Histoire du busant » qui narre les aventures d’un couple princier auquel l’oiseau (busard, ou « busant ») vole un anneau.

Divisée en deux parties, la pièce montre le tournoi auquel assiste le jeune couple, puis le départ de celui-ci.
Scène de l’histoire du Busant : tournoi et départ des époux. Rhin supérieur, vers 1480. Tapisserie : laine, laine, soie et fils d’argent. Cette tapisserie représente l’ultime épisode d’un poème courtois germanique, l’« Histoire du busant » qui narre les aventures d’un couple princier auquel l’oiseau (busard, ou « busant ») vole un anneau. Divisée en deux parties, la pièce montre le tournoi auquel assiste le jeune couple, puis le départ de celui-ci.
102
<center></center>La chasse
Loisir et exercice d'un privilège, la  chasse nécessite de bonnes aptitudes physiques ainsi qu'une organisation sociale dépendant du type de gibier traqué. Le grand gibier se chasse à courre en forêt, le petit est capturé par des oiseaux de proie dressés, activité collective dans les deux cas, elle est l'un des principaux moments de la sociabilité aristocratique : chacun, seigneur, écuyer, dame, valet y remplit le rôle qu’implique son statut, comme le suggèrent les deux tapisseries présentées ici.
La chasse Loisir et exercice d'un privilège, la chasse nécessite de bonnes aptitudes physiques ainsi qu'une organisation sociale dépendant du type de gibier traqué. Le grand gibier se chasse à courre en forêt, le petit est capturé par des oiseaux de proie dressés, activité collective dans les deux cas, elle est l'un des principaux moments de la sociabilité aristocratique : chacun, seigneur, écuyer, dame, valet y remplit le rôle qu’implique son statut, comme le suggèrent les deux tapisseries présentées ici.
103
<center></center>La chasse
La chasse
104
<center></center><center>Place de la Contre-Escarpe.</center>
Place de la Contre-Escarpe.
105
<center></center><center>Rue Mouffetard. </center>Enseigne qui prête à débats..
Rue Mouffetard.
Enseigne qui prête à débats..
106
<center></center><center>Les arènes de Lutèce. </center> Entre 1860 et 1869, l'ouverture de la rue Monge permit à Théodore Vacquer de mettre au jour et relever les premières traces de la partie nord des arènes. Elles furent réellement dégagées dans leur partie sud par les travaux de terrassement de la Compagnie générale des omnibus entre 1883 et 1885, qui souhaitait construire un dépôt de tramways. Le 27 juillet 1883, Hugo adressa une lettre au président du conseil municipal de Paris pour défendre les arènes de Lutèce, menacées de destruction. Les gradins pouvaient recevoir 17 000 spectateurs.
Les arènes de Lutèce.
Entre 1860 et 1869, l'ouverture de la rue Monge permit à Théodore Vacquer de mettre au jour et relever les premières traces de la partie nord des arènes. Elles furent réellement dégagées dans leur partie sud par les travaux de terrassement de la Compagnie générale des omnibus entre 1883 et 1885, qui souhaitait construire un dépôt de tramways. Le 27 juillet 1883, Hugo adressa une lettre au président du conseil municipal de Paris pour défendre les arènes de Lutèce, menacées de destruction. Les gradins pouvaient recevoir 17 000 spectateurs.
107
<center></center><center>Les arènes de Lutèce. </center>L'emplacement de la scène était à gauche.
Les arènes de Lutèce.
L'emplacement de la scène était à gauche.
108
<center></center><center>Le jardin des plantes. </center>  Le grandes serres. Les principales constructions actuelles sont l'œuvre des architectes Rohault de Fleury, précurseur de l'architecture métallique en France (serres « mexicaine » et « australienne » bâties en 1834–18362) et René-Félix Berger (« grand jardin d'hiver » de style art déco, achevé en 1937, cette photo).
Le jardin des plantes.
Le grandes serres. Les principales constructions actuelles sont l'œuvre des architectes Rohault de Fleury, précurseur de l'architecture métallique en France (serres « mexicaine » et « australienne » bâties en 1834–18362) et René-Félix Berger (« grand jardin d'hiver » de style art déco, achevé en 1937, cette photo).
109
<center></center><center>Le jardin des plantes. </center>   Le grandes serres.
Le jardin des plantes.
Le grandes serres.
110
<center></center><center>Le jardin des plantes. </center>  Grande galerie de l'Évolution (dont le nom était « galerie de Zoologie » entre 1889 et 1994). Le bâtiment est l'oeuvre de l'architecte Louis-Jules André.
Le jardin des plantes.
Grande galerie de l'Évolution (dont le nom était « galerie de Zoologie » entre 1889 et 1994). Le bâtiment est l'oeuvre de l'architecte Louis-Jules André.
111
<center></center><center>Le jardin des plantes. </center>  Jean Robin arboriste et simpliciste sous Henri IV, reçu d’Amérique du Nord quelques graines de robinier qu’il sema dans son jardin de l’île de la cité vers 1600. Son fils Vespasien transplanta le robinier de son père à son emplacement actuel vers 1630. Il s’agit d’un des premiers robiniers introduits en Europe.
Le jardin des plantes.
Jean Robin arboriste et simpliciste sous Henri IV, reçu d’Amérique du Nord quelques graines de robinier qu’il sema dans son jardin de l’île de la cité vers 1600. Son fils Vespasien transplanta le robinier de son père à son emplacement actuel vers 1630. Il s’agit d’un des premiers robiniers introduits en Europe.
112
<center></center><center>Le jardin des plantes. </center>   Galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée. Le bâtiment a été conçu entre 1892 et 1898 par l'architecte Ferdinand Dutert.
Le jardin des plantes.
Galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée. Le bâtiment a été conçu entre 1892 et 1898 par l'architecte Ferdinand Dutert.
113