Le mât Val d'Osne posé à l'entrée de cette station a été créé dans les années 1920 pour mieux signaler et éclairer les entrées de métro grâce à un globe blanc éclairé la nuit. Encore très ouvragé, il est entouré d'une frise en fer forgé, mais l'abréviation Métro en caractères coupés remplace déjà le Métropolitain des entourages Art nouveau créés en 1900 par Hector Guimard.
Son nom, Val d'Osne, provient du fondeur qui en assurait la fabrication. Il sera suivi dès 1924 d'un candélabre plus Simple dessiné par Dervaux. Puis, à partir des années 1950, par des totems qui rappellent les antennes radio, jusqu'au célèbre M jaune des années 1970.
Les mâts Val d'Osne ont presque tous disparu aujourd'hui.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
La construction est longue et apporte aux problèmes architecturaux des solutions nouvelles. La construction de l'abbatiale, tour et nef, remonte à l'époque romane (XIe – XIIe siècles) ; elle est considérée comme l'un des plus anciens édifices religieux de Paris qui subsistent à ce jour. Le clocher se compose primitivement de la base, de deux étages avec une baie unique en plein cintre par face, et d'un étage de beffroi ajouré de deux baies abat-son géminées par face. Le quatrième étage a été ajouté ultérieurement, au tout début du XIIe siècle. Les curieux remplages des fenêtres du premier et du second étage sont des inventions de Baltard et ne sont aucunement inspirés par l'architecture d'origine.
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Childebert, fils de Clovis, construit vers 543 une basiliques dédiées à Saint-Vincent et à la Sainte-Croix : elle devient la nécropole des rois mérovingiens (Saint-Symphorien). Saint Germain, qui lui donne son nom, y est lui aussi inhumé en 576. Pillée, par les Normands, l’église est réédifiée à partir de l’an mille. Le clocher-porte en est le témoin. La nef est achevée vers 1050. Pierre de Montreuil ajoute à l'église en 1245 la chapelle de la Vierge et le cloître aujourd'hui disparus.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
La nef est achevée vers 1050. Le chœur en hémicycle est entouré d’un déambulatoire bordé par cinq chapelles rayonnantes voûtées d'ogives (1163). Pierre de Montreuil ajoute à l'église en 1245 la chapelle de la Vierge et le cloître aujourd'hui disparus.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
L’abbaye bénédictine, sous la dépendance directe du pape, adopte en 1631 la règle de Saint-Maur ; elle devient un centre fécond de recherches historiques grâce à ses érudits, tel Dom Mabillon. En 1790 l'abbaye est supprimée. Si les restaurations menées dans l'église au XIXe siècle ne furent pas toujours heureuses, son architecture est désormais remise en valeur.
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Buste de Mabillon, 1632-1707. Jean Mabillon est un religieux et un historien français, né le 23 novembre 1632 à Saint-Pierremont, dans les Ardennes, et mort le 27 décembre 1707 à Saint-Germain-des-Prés. Moine bénédictin de la congrégation réformée de Saint-Maur, cet intellectuel a exercé un rôle déterminant dans la transmission des savoirs au XVIIe siècle.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
Depuis 1607, un porche de style classique précède le portail occidental dans la base du clocher. Il a entraîné la modification de l'archivolte du portail gothique de 1163, et la suppression du tympan qui représentait apparemment un Dieu en majesté flanqué d'un ange et d'animaux symboliques. Le linteau ayant supporté le tympan subsiste néanmoins, mais il est très mutilé. L'on reconnaît encore qu'il comporte une représentation de la Cène. Dix Apôtres sont assis derrière une table couverte d'une nappe et de plats ronds, saint Jean appuie sa tête sur la poitrine du Christ, et Judas Iscariote mutilé se tient de l'autre côté de la table. Le portail était flanqué de huit statues nimbées en grandeur nature, ce qui est assez rare. Détruites en 1793, elles ont dû faire l'admiration des contemporains car décrites et représentées dans plusieurs ouvrages anciens.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
Les statues remplaçaient les colonnettes qui cantonnent habituellement les portails gothiques, et les chapiteaux de ces colonnettes subsistent encore. Ils sont du même style que ceux du déambulatoire et des chapelles rayonnantes, et sont sculptés de feuilles d'acanthe et de fruits d'arum, ainsi que d'harpies et de dragons.
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L'architecture de la nef évoque la période romane tardive, et plus précisément le second quart du XIIe siècle, quand le voûtement d'ogives s'impose de plus en plus, mais quand l'emploi des arcs en plein cintre persiste encore. Seuls les formerets sont en arc brisé. La nef remonte bien au début ou au premier quart du XIe siècle, et appartient à l'architecture préromane, mais son aspect a profondément changé lors de son voûtement d'ogives entre 1644 et 1646.
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Sous les Mauristes entre le 6 avril 1644 et le 26 mai 1646, la nef, les bas-côtés et le transept sont voûtés d'ogives. Pour ce remaniement important, l'on imite le style gothique primitif du chœur.
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Bas-côtés droit.
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Le transept. Les grandes fenêtres aux deux extrémités du transept pastichent le style gothique rayonnant, peut-être parce que le style gothique primitif ne propose pas de solution pour des fenêtres de cette envergure.
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Les grandes arcades ont été reprises en sous-œuvre par Étienne-Hippolyte Godde entre 1821 et 1822, et affectent depuis lors une forme en plein cintre légèrement outrepassée.
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Les arcades reposent sur les tailloirs de vingt chapiteaux, dont sept sont historiés. Huit chapiteaux sont d'origine ; douze ont été refaits sous Godde, bien qu'étant encore assez bien conservés à l'époque.
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3e arcade, côté ouest « chapiteau de Samson ».
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3e arcade, côté ouest « chapiteau de Samson ».
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4e arcade, côté est « chapiteau au Christ en majesté ».
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Un des chapiteaux les plus anciens de l'église : le combat de David et Goliath.
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Les chapiteaux hauts sont d'ordre composite, et donc influencés par la Renaissance. Ils sont garnis de deux rangs de feuilles d'acanthe superposés
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Transept sud. Les grandes fenêtres aux deux extrémités du transept pastichent le style gothique rayonnant, peut-être parce que le style gothique primitif ne propose pas de solution pour des fenêtres de cette envergure.
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Transept sud avec l'autel de sainte Marguerite. La statue grandeur nature en marbre de sainte Marguerite, œuvre de Jacques Bourlet, frère lai de l'abbaye au XVIIIe siècle.
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Transept sud. Le monument funéraire en marbre d'Olivier et de Louis Castellan, accompagné de deux statues féminines représentant la Fidélité et la Piété. Œuvre de François Girardon, il date de 1683. L’image des défunts est ici réduite à des portraits en médaillon tenus par les deux allégories.
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Transept nord. Les fresques au-dessus ont été peintes par Sébastien Cornu (XIXe siècle).
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Transept nord. En haut, effigies de St François d'Assise, St Pierre et St Jean à la Croix.
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Transept nord. Le monument funéraire en marbre de Jean II Casimir Vasa, roi de Pologne et abbé commendataire de l'abbaye. Œuvre des frères Gaspard et Balthazar Marsy, il date de 1672 ou un peu après. Bas-relief du Fr. J. THIBAUD.
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Transept nord. Chapelle Saint François Xavier. Autel de saint François Xavier. La statue grandeur nature en marbre de saint François Xavier, œuvre de Guillaume Coustou le jeune, artiste du XVIIIe siècle
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Transept nord. Les grandes fenêtres au nord et au sud datent de 1644-1646. Elles sont d'un faux style gothique. Le remplage consiste de deux lancettes en tiers-point, surmontées d'un oculus.
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À droite, la chaire en marbre blanc est
du XIXe siècle, d'inspiration néo-classique. On aperçoit, à droite, une statue qui est une allégorie de la Loi, sculptée par Georges Jacquot (1784-1874). A gauche, la Foi.
La chaire est surmontée d'un dais soutenu par deux cariatides qui rappellent la mythologie antique.
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St Pierre.
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Le monument commémoratif pour le peintre Hippolyte Flandrin, qui est l'auteur des peintures murales du chœur et de la nef (à ne pas confondre l'ornementation peinte qui les encadre, qui est de Denuelle). Le monument date de 1864 et se trouve dans le bas-côté nord de la nef.
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Tout autour du chœur et de la nef, Hippolyte Flandrin, le plus célèbre des élèves d'Ingres, a peint à la cire une suite de compositions tirées de l'Ancien (à droite) et du Nouveau Testament (à gauche). Fresques du XIXe siècle. Côté gauche. En haut, Adam et Eve, Abel et Enoch. A gauche, l'Annonciation, à droite, le Buisson Ardent.
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Noé, Abraham et Isaac, Melchisedech. La Nativité et Adam et Eve.
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Jacob, Joseph et Moïses, Job. L'Adoration des Mages et les oracles de Balaam et le Veau d'or.
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Aaron, Josué et Marie, Jahel et Deborah. Le Baptême de Jésus et la Traversée de la mer Rouge.
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Judirh, Gédéon et Samson. L'Eucharistie et Melchisédek
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Côté droit. Samuel et David et Salomon. Le Baiser de Judas et Joseph vendu par ses frères.
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Isaïe, Ezechias et Jérémie, Baruch. La Crucifixion et le Sacrifice d'Abraham.
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Ezechiel, Daniel et Elias, Elisée. La Résurrection et Jonas.
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Habacuc, Sophonias et Oseas, Joel. Remise des clés à St Pierre, mission des apôtres et Babel.
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Michée et Amos Malachie Nahum. l'Ascension et l'Apocalypse.
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En 1802 on rendit le rang de paroisse à l'église de l'ancienne abbaye Saint Germain. On y installa l'orgue de St Victor, abbatiale démolie à la fin du XVIII. Après plusieurs restaurations, la manufacture Haerpfer-Erman en 1973 le rendit compatible, aussi bien pour la musique français que pour l'interprétation de musiques d'un autre style.
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Une peinture «mays de St Germain» de 1718 due à la corporation des orfèvres : le baptême de l'eunuque de la reine Candace par BERTIN, 1718.
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Peinture de Laurent LA HYRE (XVIIe) : L'entrée de Jésus à Jérusalem.
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Peinture de VERDIER (1677): La résurrection de Lazare.
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Fonts baptismaux. Cuve de marbre XVIIIe provenant de Saint-Landry.
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La statue grandeur nature en marbre de la Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame-de-Consolation, datant du XIVe siècle. Elle provient de la chapelle Saint Jean Baptiste de la cathédrale Notre-Dame de Paris et a été confiée à l'église en 1802. On la trouve à l'extrémité occidentale du bas-côté sud, devant l'arcade bouchée vers la chapelle Saint-Symphorien, sous un dais de M. Lassus.
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La chapelle Saint-Symphorien a été bâtie sous l'abbé Morard, en même temps que le clocher-porche, et sans doute un peu avant la nef, à la fin du Xe siècle. Cette chapelle est d'une grande simplicité, et sa luminosité contraste agréablement avec l'ambiance sombre de la nef.Elle bénéficie d'une profonde restauration en 1690. Des boiseries sont posées en 1696. Plus aucune trace ne subsiste à l'intérieur des travaux de 1619, qui ont porté sur une restauration, mais aussi sur une adaptation de l'aménagement intérieur au goût du jour. Les boiseries ont été retirées lors d'un récente restauration.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
Chapelle Saint-Symphorien. En 756, les restes de Saint Germain furent transférés à l'intérieur de la basilique, mais le souvenir du premier emplacement de ce tombeau se perpétua à travers la chapelle Saint- Symphorien, dont la date de la construction reste au demeurant douteuse.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
Chapelle Saint-Symphorien. Plafond plat en bois, comme devait l'être celui de la nef, celui de Philibert Delorme, au XVIe.
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Chapelle Saint-Symphorien. Les fenêtres en plein cintre sont situées très haut sur les murs, et elles sont fortement ébrasées.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
Chapelle Saint-Symphorien. Chapiteau encastré dans le mur oriental.
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Chapelle Saint-Symphorien.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
Chapelle Saint-Symphorien. En septembre 1792, une cinquantaine de prisonniers, prêtres pour la plupart, y sont enfermés avant d’être massacrés dans la prison de l'abbaye. Ce tracé rouge marque l'emplacement de la prison.
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Eglise Saint-Germain-des-Prés.
Chapelle Saint-Symphorien. De l'abside orientée vers le sud, ne subsiste plus que l'arc triomphal, en plein cintre et à simple rouleau, décoré seulement d'impostes. L'intrados est agrémenté de peintures murales très anciennes, réalisé avec de l'ocre marron, rouge et jaune. On peut voir le Christ entouré de l'homme de St Matthieu et de l'aigle de St Jean.
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Chapelle Saint-Joseph. Une des chapelles carrées du déambulatoire.
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Chapelle Saint-Joseph. Le monument funéraire en marbre pour Guillaume Douglas, prince d'Écosse, mort en 1611. C'est une œuvre de Michel Bourdin père.
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Chapiteaux à l'entrée d'une chapelle carrée.
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Chapiteaux à l'entrée d'une chapelle carrée.
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Chapelle St-Pierre-et-St-Paul. Plaque funéraire de Nicolas Boileau.
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Chapelle St-Pierre-et-St-Paul. La mission de Saint Pierre, d'Etienne JEAURAT (1763).
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Chapelle St-Pierre-et-St-Paul. Les chapelles carrées, ou plutôt rectangulaires, sont très sobres mais harmonieuses. Des faisceaux de trois colonnettes sont logés dans les angles près du mur extérieur, et correspondent aux ogives et formerets. Les chapiteaux des ogives sont placés de biais, comme dans les collatéraux et le déambulatoire. Le profil des ogives est une fois de plus une arête entre deux tores. Les formerets sont des tores simples. Ils sont en arc à peine brisé sur les murs latéraux, mais en plein cintre sur le mur de fond. Les ogives sont elles aussi en plein cintre.
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Chapelle du Sacré-Cœur. Une statue grandeur nature en plâtre du Christ, datant du XIXe siècle
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Chapelle du Sacré-Cœur. Une statue grandeur nature de Saint Vincent de Paul, copie non datée d'après Jean-Baptiste Stouf.
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Chapelle St-Germain. Arcatures plaquées des chapelles rayonnantes.
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Chapelle St-Germain. Statue de Saint Germain en bois, par Muriel PULITZER (1961).
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Chapelle de la Vierge. La chapelle d'axe, élevée par Pierre de Montreuil dans les années 1245-1255, a été démolie en 1819 et remplacée par une chapelle plus grande, dessinée par Godde. Le décor architectural est inspiré de la Renaissance ; il se compose d'une frise de rinceaux sous une corniche de dentelures. Le retable de la Vierge est intégré dans ce décor qui s'y poursuit ; ici, la corniche est surmontée d'un fronton triangulaire, et la frise repose sur deux colonnes corinthiennes, qui encadrent la niche abritant une statue de la Vierge à l'Enfant (marbre de DUPATY 1822). Les deux grisailles de HEIM (1828) représentent la Nativité et la Présentation de Jésus au Temple, et sont uniquement exécutées en plusieurs teints de gris.
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Chapelle de la Vierge. La Présentation de Jésus au Temple.
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Chapelle de la Vierge. La Nativité.
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Chapelle Sainte Geneviève.
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Chapelle Sainte Geneviève. Cette statue de la Vierge à l'Enfant est constituée de trois fragments de pierre découverts lors d'un chantier de fouilles, rue de Furstenberg, en 1999.
La sculpture, vraisemblablement destinée à orner le portail de l'ancienne chapelle de la Vierge a probablement été laissée inachevée par suite d'un accident de taille et réemployée dans les fondations d'un mur.
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Chapelle Sainte Geneviève. Le caractère ébauché de la couronne et des traits dessinant le visage de la Vierge, la tête légèrement inclinée vers l'avant font de cette œuvre un témoignage à la fois émouvant et de grande qualité de la sculpture parisienne du milieu du XIIIe siècle.
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Vitrail de la chapelle Sainte-Geneviève. Ces vitraux sont caractéristiques de la production du XIIIe siècle et du règne de saint Louis. Ils sont constitués à partir de fragments de vitraux de la chapelle de la Vierge et du réfectoire des moines. Les Œuvres de miséricorde.
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Vitrail de la chapelle Sainte-Geneviève. Sainte Anne et saint Joachim (en bas). L'Annonciation et le Mariage de la Vierge (en haut).
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Chapelle Sainte Geneviève.
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Chapelle Ste-Geneviève. Statue de Ste Geneviève.
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Chapelle Ste-Geneviève. Statue de Ste Théodosie. À Constantinople, au VIIIe siècle, sainte Théodosie, moniale. Pour avoir pris la défense d’une antique image du Christ, que l’empereur Léon l’Isaurien avait ordonné de retirer de la Porte d’airain du palais impérial, elle subit le martyre.
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Triple plaque commémorative de Mabillon, Descartes et Bernard de Montfaucon.
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La chapelle Ste-Anne. sur l'autel, deux bas-reliefs en marbre blanc représentant la Vierge et le Christ, datant du XIXe siècle. Un groupe sculpté grandeur nature en plâtre représentant l'Éducation de la Vierge par sainte Anne, datant du XIXe siècle.
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Tête d'ange.
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Emplacement du cloitre.
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Emplacement du cloitre.
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Restes du réfectoire de 1230
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Restes du réfectoire de 1230
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Reconstruction du cloitre par les mauristes
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Base du clocher démonté par Godde.
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Vestiges du deuxième pilier de la Chapelle de la Vierge construite au milieu du XIIIe par Pierre de Montreuil, dit aussi Pierre de Montereau.
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Vestiges du deuxième pilier de la Chapelle de la Vierge construite au milieu du XIIIe par Pierre de Montreuil, dit aussi Pierre de Montereau.
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A gauche d'Apollon, reste de la tour de St Benoit qui marquait l'entrée de l'abbaye.
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Le clocher.
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Palais abbatial.
Le palais abbatial est toujours visible au 3, rue de l'Abbaye. Restauré dans les années 1970 il abrite désormais la Faculté d'Éducation de l'Institut catholique de Paris et différents centres de formation de l'enseignement catholique. Le palais abbatial situé rue de l'Abbaye fut construit pour le cardinal de Bourbon en 1586, son architecte fut probablement Guillaume Marchant. Par son alternance de brique et de pierre, il constitue l'un des premiers bâtiments qui annoncent l'architecture de Louis XIII. Modifié une première fois par le cardinal Guillaume-Egon de Furstenberg, après l'autorisation du Grand Conseil le 21 août 1698, puis le comte de Clermont en 1737-1741 avec Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, le palais connait une dernière grande intervention avec Roland Simounnet dans les années 1970.
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Palais abbatial.
Les embrasures des fenêtres sont harpées.
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Palais abbatial.
Escalier et rampe du XIVe.
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Palais abbatial.
Escalier et rampe du XIVe.
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Quartier latin.
La place de Furstenberg et la rue Cardinale correspondent à l'ancienne cour d'honneur, allée et écuries du palais (le musée Delacroix est installé dans ces dernières), précédés d'un portique avec fronton triangulaire de Guillaume Marchand.
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Quartier latin.
La place de Furstenberg
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Quartier latin.
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Quartier latin.
La rue Jacob est tracée sur l'emplacement de l'ancien fossé.
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Quartier latin.
Rue Jacob.
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Quartier latin.
Rue Jacob. Escalier XVIIe
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Quartier latin.
Rue Jacob. Escalier XVIIe
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Quartier latin.
Rue de l'échaudée.
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Quartier latin.
Rue de l'échaudée. Maison XVIIe.
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Quartier latin.
Rue de l'échaudée. Enseigne XVIIe.
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Quartier latin.
Rue de l'échaudée. Enseigne XVIIe.
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La Sorbonne.
La Sorbonne Nouvelle disposait d’une tour astronomique, surplombant les bâtiments édifiés en bordure de la rue Saint-Jacques. Cet ancien observatoire des étudiants comprend une coupole principale, qui offre toujours une vision du ciel à 360°, et une coupole secondaire, qui abritait une lunette méridienne. La rue St Jacques est l'ancien cardo romain.
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Lycée Louis-Legrand.
L'architecte de la façade actuelle est Charles Le Cœur, élève de Labrouste. Son origine remonte au XVIe siècle, puisqu'il fut fondé en 1550 comme collège jésuite dans l'hôtel parisien de Guillaume du Prat, évêque de Clermont (d'où son nom d'origine : Collège de Clermont). Le nouveau collège, tout en ayant une orientation pédagogique moderne et adaptée à la demande humaniste de l'époque, a décidé de donner à ses externes un enseignement gratuit. Le résultat est immédiat: on accuse les jésuites de dépeupler les collèges de l'Université de Paris. En 1594, le roi Henri IV est frappé d'un coup de couteau par Jean Châtel et on découvre que l'auteur de ce geste a été autrefois élève du collège de Clermont. Malgré les vives protestations de Jean Châtel lui-même, les membres du Parlement décident que les jésuites sont responsables de son crime. La Compagnie de Jésus est interdite une première fois, ses membres bannis, leur collège mis sous séquestre, les biens et les meubles vendus. En 1603, le roi accorde à nouveau aux jésuites la permission de s'établir en France. En 1606, ils reprennent possession de leur collège de la rue Saint-Jacques, mais à condition de ne pas y enseigner. Enfin, des lettres patentes du 20 août 1610 accordent au Collège de Clermont le droit de s'engager dans toutes les branches de l'enseignement. Toujours opposée à la Compagnie de Jésus l'université de Paris engage une vigoureuse action auprès du Parlement de Paris qui, dans un arrêt du 22 décembre 1611, interdit aux jésuites d'enseigner à Paris: il faudra attendre le 15 février 1618 pour que soit enfin autorisée, conformément aux lettres patentes de 1610, la réouverture du collège.
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Lycée Louis-Legrand.
Dès lors, bénéficiant de la protection officieuse du roi, le Collège de Clermont s'achemine, de 1618 à 1682, vers son apogée. En 1682, le Collège parvient à la consécration suprême. Le Roi-Soleil lui accorde son patronage officiel : l'établissement reçoit le nom de Collegium Ludovici Magni, Collège de Louis le Grand. Dès lors, l'établissement, bien qu'il n'ait encore jamais été agréé par l'Université de Paris, donne un enseignement fort apprécié à plus de 3 000 élèves. Toute l'organisation de l'enseignement secondaire est mise au point à cette époque suivant le Ratio Studiorum des Jésuites, avec la répartition en 6 classes de niveau, le découpage disciplinaire, des cours de physique et de chimie. L’École des Jeunes de langues a été établie en 1669 par Colbert pour former des interprètes en turc, arabe et persan. Elle est rattachée au Collège de Clermont (futur Lycée Louis-le-Grand) en 1700, puis absorbée en 1873 par l'École spéciale des Langues orientales. L'année 1762 voit la victoire du Parlement de Paris et de l'Université sur Louis le Grand. À la suite de la banqueroute du père Antoine Lavalette, la Compagnie de Jésus est rendue responsable des dettes du père. Le 21 novembre 1763, Louis-le-Grand est consacré chef-lieu de l'université de Paris. 28 collèges de Paris sont rassemblés à Louis le Grand. Bien qu'il partage avec le Recteur les vastes locaux de la rue Saint-Jacques, le nouveau principal décide d’entreprendre une véritable révolution pédagogique qui va relancer la guerre avec l’université de Paris. En 1766, il institue le concours de l'agrégation, qui est testé d’octobre à décembre à Louis-le-Grand. Allant plus loin encore, il organise dans les locaux du collège royal une École normale, préparant à l’agrégation. À cette époque, les élèves restent au collège pour toute la durée de leurs études : après le baccalauréat, ils ont la possibilité de choisir entre la préparation de l’agrégation, les études de médecine, les études de droit et celles de théologie.
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Lycée Louis-Legrand.
Trace de l'impact d'un obus. De 1792 à 1794, une partie des locaux du collège nouvellement rebaptisé collège Égalité est occupée par trois mille soldats, puis par une prison politique où les victimes de la Terreur attendent le départ pour l’échafaud. Dès le début de la Révolution, tous les collèges de Paris avaient été fermés, à la seule exception du Collège Égalité. En 1797, il devient l'Institut central des boursiers sous le nom de Prytanée français et tout ce qui reste des quarante collèges parisiens de l’Ancien Régime y est regroupé. En 1801, le Premier Consul, Napoléon Bonaparte, rend visite à l'établissement que l’on appelait le Collège de Paris depuis la division du Prytanée en plusieurs collèges en 1800. En 1802, sur proposition du ministre de l’intérieur Jean-Antoine Chaptal, l’établissement reçoit le titre de « lycée de Paris ». Premier établissement en France à recevoir ce titre de lycée, il devient en 1805 le « Lycée impérial ». Désormais, les appellations vont se modifier au rythme des secousses de l’histoire de France : lycée Louis le Grand à la Première Restauration, l’établissement redevient collège royal de Louis le Grand à la Seconde Restauration. Dès 1849, cependant, un arrêté ministériel rétablit l’ancien titre : lycée Louis le Grand.
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Lycée Louis-Legrand.
Poutre du petit parloir, de l'époque de Louis XIV.
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Lycée Louis-Legrand.
La cour Victor-Hugo. Au fond, la coupole du Panthéon.
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Lycée Louis-Legrand.
La cour Victor-Hugo.
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Lycée Louis-Legrand.
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Lycée Louis-Legrand.
Le lycée étant établi sur une colline, il y a plusieurs niveaux de bâtiments.
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Lycée Louis-Legrand.
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Lycée Louis-Legrand.
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Lycée Louis-Legrand.
Le bas des bâtiments date du XVIIIe.
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Lycée Louis-Legrand.
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Lycée Louis-Legrand.
En haut, le plus ancien cadran solaire.
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Lycée Louis-Legrand.
La tour nord a été une prison à la Révolution.
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Lycée Louis-Legrand.
Incription de Lepage.
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Lycée Louis-Legrand.
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Lycée Louis-Legrand.
Cour Molière.
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Lycée Louis-Legrand.
Cour Molière. Au fond, le collège Sainte Barbe, construit par les Labrouste.
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Lycée Louis-Legrand.
Cour Molière.
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L'église Saint-Étienne-du-Mont.
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Place du Panthéon.
Lycée Henri IV, où fut enterré Clovis, et sa tour du XIIe. L'église Saint-Étienne-du-Mont. A gauche se trouve la bibliothèque Sainte-Geneviève. Construite par Labrouste de 1844 à 1850, elle occupe l’emplacement d’un des plus célèbres collège da la montagne Sainte-Geneviève, connu surtout pour la sévérité de sa règle ; au collège de Montaigu, fondé au XIV siècle, Erasme, Calvin et Ignace de Loyola firent une partie de leurs humanités. Derrière sa façade très austère se cache une vaste salle de lecture à deux vaisseaux supportés par une arcade métallique, préfiguration de la salle des Imprimés à la Bibliothèque nationale. La bibliothèque conserve des fonds précieux, hérités de l’ancienne abbaye des génovéfains, sa voisine, actuellement lycée Henri IV : manuscrits et partitions musicales uniques du moyen Age au XVIIIe siècle.
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La tour de Calvin, rue Valette.
A cet emplacement s’élevaient jusqu’au XIXe siècle les bâtiments du collège fondé en 1394 par Pierre Fortet, chamoine de Notre-Dame de Paris. Il subsiste, au fond de la cour, une tour qui permit à Calvin, encore étudiant, de s’enfuire par les toits des maisons voisines : en effet, il faillit être arrêté à la fin de l’année 1533, à la suite d’un concours suspect de son ami Nicolas Cop, recteur de l’Université de Paris. Réfugié à Nérac, auprès de Marguerite de Navarre, sœur de François 1er, il y prépara « l’institution de la religion chrétienne ». en 1585, la Sainte Ligue est fondée au collège de Fortet, et donne naissance au conseil des Seize (quartiers de Paris), responsable de la journée des Barricades qui livre la capitale aux partisans du duc de Guise le 12 mai 1588.
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Collège Sainte-Barbe, rue Valette.
En 1460, un ancien régent de grammaire au Collège de Navarre, Geoffroy Lenormant, ouvre un établissement où viennent étudier Ignace de Loyola et François-Xavier, futurs fondateurs de l’ordre des jésuites, et peut-être aussi Calvin. Le curé Saint-Hilaire, Robert Dugast, dote en 1556 ce collège des revenus nécessaires à la subsistance de quatre boursiers, un principal, en économe et un chapelain. Après des fortunes diverses, les bâtiments sont rachetés en 1798 par un ancien ecclésiastique rallié à la Révolution, Victor de Lanneau de Marcy (1758-1830), qui rebaptise l’institution « Collège des Sciences et des Arts, ci-devant Sainte-Barbe » et lui redonne un nouvel essor. Reçu à l’agrégation en 1821, Michelet y enseigne l’histoire entre 1822 et 1826 ; il prononce en 1825 un « Discours sur l(unité de la Science » resté célèbre. Alexandre Labrouste dirige l’établissement de 1838 à sa mort, en 1866, et ses frères édifient les bâtiments neufs, juste avant ceux de la bibliothèque Sainte-Geneviève.
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Collège Sainte-Barbe, rue Valette.
Médaillons de Labrouste et de de Lanneau. À la fin de la Révolution, Sainte-Barbe renaît grâce à l’initiative de Victor de Lanneau, directeur-adjoint du Prytanée depuis 1797, qui, l’année suivante, rachète les locaux de l’ancien collège. À partir de 1831, le collège Sainte-Barbe est confronté à un problème d’ordre financier ; les créanciers sont nombreux et pressants et le collège est au bord de la faillite. Sainte-Barbe est relevée financièrement lorsque Alexandre Labrouste, le 3 avril 1838, est appelé au poste de directeur. Une des premières mesures que le nouveau directeur met en place est la reconstruction du collège.
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Collège Sainte-Barbe, rue Valette.
La reconstruction 1840-1898. Ce sont les frères du directeur, Théodore et Henri Labrouste, tous deux architectes, qui dirigent les travaux et font les plans du nouveau collège. Uls utilisérent la pierre de meulière et les briques.
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Collège Sainte-Barbe, rue Valette.
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Ancien collège des Grassins.
Fondé en 1569 par un conseiller au Parlement du, nom de Pierre Grassin, il est à l'origine prévu pour abriter dix-huit boursiers originaire du diocèse de Sens ; un siècle de prospérité lui permet de devenir l'un des établissements les plus importants de la montagne - Sainte-Geneviève, et l'un des dix grands collèges de l'Université de Paris. Ses premiers bâtiments sont édifiés grâce à Thierry -Grassin, frère du fondateur, qui acquiert une partie de l'ancien hôtel d'Albret et deux maisons voisines, rue des Sept-Voies (actuelle rue Valette). Quatre autres s'y: ajoutent peu après, et la chapelle dédiée à la Vierge est consacrée en 1578 par l'évêque de Digne. Au début du XVIIIe siècle le Parlement doit intervenir pour mettre un terme aux dettes accumulées, mais sa renommée se maintient : Chamfort y est élève .en 1755.
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Ancien collège des Grassins.
Des bâtiments démantelés pour permettre, en 1844, l'ouverture de la rue de l'Ecole polytechnique, subsiste cette porte du XVIIe siècle.
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Collège des Trente-Trois.
Il a pris son nom de trente-trois Bourses, ou places qui y font fondées, pour procurer à autant de pauvres écoliers l'avantage de faire dans l'université de Paris leurs études de Philosophie et de Théologie. Ce Séminaire fut institué en 1633 par Claude Bernard, Prêtre dont la charité a si fort éclaté dans Paris. Touché de compassion pour de pauvres écoliers qu'il visitait souvent, il résolut d'en ramasser un certain nombre, et de leur procurer une vie moins dure, et des instructions plus solides et plus salutaires.
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Collège des Trente-Trois.
Il fit ensuite connaître cette institution à Anne d'Autriche Reine de France, qui étant devenue Régente du Royaume, ordonna que tous les jours on donnât trente-trois livres de pain à ces pauvres ecoliers, et cette charité leur fut continuée sur le même pied pendant plusieurs années, après lesquelles cette aumône fut commuée en une pension de neuf cens livres sur le Trésor Royal. Le Clergé de France leur a fait longtemps, à chaque Assemblée, un don de mille cinq cens livres.
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Collège des Trente-Trois.
Escalier du XVIIIe.
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Collège des Trente-Trois.
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Le Panthéon.
Guéri en 1744 d’une grave maladie, louis XV décide la construction d’une église dédiée à Sainte Geneviève. Soufflot en est l’architecte. Le chantier, commencé en 1764,fut très long, et l’édifice faillit s’écrouler sous la Révolution. En 1791, on transforme l’église en Panthéon destiné à recevoir la dépouille des grands hommes : Voltaire et Rousseau y sont transférés en grande pompe. Rendu au culte sous le premier Empire, le Panthéon retrouve définitivement sa vocation de nécropole à la mort de Victor Hugo, en 1885. Depuis 1907, y repose également une femme : il s’agit de l’épouse de Marcelin Berthelot. Morts le même jour, ils ont choisi de rester unis dans la tombe. En 1995, Pierre et marie Curie. En 2015, Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz.