Paris 2016

Le Désert de Retz et Maxim's.

<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le goût français pour les jardins réguliers subit une brusque évolution dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Dès 1755, le père Laugier, dans son ouvrage « essai sur l'Architecture », avait critiqué l'ordre géométrique des parterres de Versailles apportant l'ennui. Déjà en Angleterre, William Chambers avait réagi à l'occasion de la création des jardins de Kew (1752-1762), considérés comme de véritable paradis terrestres. Les plantations et les fabriques des jardins anglais s'inspiraient notamment de l'art antique et de l'Extrême -Orient la France fut rapidement conquise par ces parcs « à l'anglaise », appelés d'abord jardins chinois ou jardins anglo-chinois. Préfiguration du romantisme, le jardin paysager devint un véritable engouement. Ils s 'émaillaient de ruines et de fabriques parmi les clairières entourées de cours d'eau, enjambées par des ponts rustiques ou chinois, partout, ce ne fut que colonnes trajanes, obélisques, kiosques chinois, cénotaphes et temples ; les buis, les sycomores et les cyprès mettant la dernière touche au décor.
Le Désert de Retz.
Le goût français pour les jardins réguliers subit une brusque évolution dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Dès 1755, le père Laugier, dans son ouvrage « essai sur l'Architecture », avait critiqué l'ordre géométrique des parterres de Versailles apportant l'ennui. Déjà en Angleterre, William Chambers avait réagi à l'occasion de la création des jardins de Kew (1752-1762), considérés comme de véritable paradis terrestres. Les plantations et les fabriques des jardins anglais s'inspiraient notamment de l'art antique et de l'Extrême -Orient la France fut rapidement conquise par ces parcs « à l'anglaise », appelés d'abord jardins chinois ou jardins anglo-chinois. Préfiguration du romantisme, le jardin paysager devint un véritable engouement. Ils s 'émaillaient de ruines et de fabriques parmi les clairières entourées de cours d'eau, enjambées par des ponts rustiques ou chinois, partout, ce ne fut que colonnes trajanes, obélisques, kiosques chinois, cénotaphes et temples ; les buis, les sycomores et les cyprès mettant la dernière touche au décor.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le 12 septembre 1774, François de Monville, petit-fils d'un richissime fermier général, homme aux nombreux talents,  achète une maison de campagne entouré de 13 hectares de terrain à Saint-Jacques-de-Retz, en limite nord de la forêt de Marly. Il agrandira ce terrain par des acquisitions successives jusqu’à constituer un domaine de 38 hectares. Il le nomma Désert, à l’instar de l’Alceste du Misanthrope de Molière, pour évoquer ces endroits solitaires où, dès le XVIIe siècle on aimait à se retirer et à recevoir sans étiquette. En 1775, il y fait bâtir une première fabrique de jardin, le Temple au dieu Pan et commence l’agencement de son jardin.

Il passe commande en 1777 de plusieurs milliers de pieds auprès des pépinières royales. Il collectionne dans ses serres chaudes de multiples essences végétales rares. En 1781 ont lieu la construction de la Colonne détruite qui devient l’habitation du propriétaire, puis de la Glacière pyramide, de la Tente tartare et du Rocher.<br>
Au bord du petit étang, se dresse un magnifique hêtre pourpre.
Le Désert de Retz.
Le 12 septembre 1774, François de Monville, petit-fils d'un richissime fermier général, homme aux nombreux talents, achète une maison de campagne entouré de 13 hectares de terrain à Saint-Jacques-de-Retz, en limite nord de la forêt de Marly. Il agrandira ce terrain par des acquisitions successives jusqu’à constituer un domaine de 38 hectares. Il le nomma Désert, à l’instar de l’Alceste du Misanthrope de Molière, pour évoquer ces endroits solitaires où, dès le XVIIe siècle on aimait à se retirer et à recevoir sans étiquette. En 1775, il y fait bâtir une première fabrique de jardin, le Temple au dieu Pan et commence l’agencement de son jardin. Il passe commande en 1777 de plusieurs milliers de pieds auprès des pépinières royales. Il collectionne dans ses serres chaudes de multiples essences végétales rares. En 1781 ont lieu la construction de la Colonne détruite qui devient l’habitation du propriétaire, puis de la Glacière pyramide, de la Tente tartare et du Rocher.
Au bord du petit étang, se dresse un magnifique hêtre pourpre.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>En juin 1785, le plan « définitif » du Désert de Retz, dressé de la main de François de Monville et publié par Georges-Louis Lerouge, est arrêté : une vingtaine de fabriques sur 38 hectares. Il accueille des visiteurs de renom et de nombreuses manifestations : réceptions, concerts, pièces de théâtre. En 1941, le site est classé monument historique, grâce à l’action de Jean-Charles Moreux et de Colette.
Le Désert de Retz.
En juin 1785, le plan « définitif » du Désert de Retz, dressé de la main de François de Monville et publié par Georges-Louis Lerouge, est arrêté : une vingtaine de fabriques sur 38 hectares. Il accueille des visiteurs de renom et de nombreuses manifestations : réceptions, concerts, pièces de théâtre. En 1941, le site est classé monument historique, grâce à l’action de Jean-Charles Moreux et de Colette.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Au cours du XIXe siècle, la propriété à longtemps appartenu à Frédérique Passy, grand économiste et premier prix Nobel de la Paix. Il y vécut avec sa famille de 1856 jusqu'à sa mort. A ses héritiers, la Société fermière et de participation racheta le domaine. Cet ensemble encore intact se dégrada lentement.
Le désert fut classé monument historique en 1941, grâce à l’action de Jean-Charles Moreux et de Colette, mais la société refusa d'entreprendre les travaux nécessaires à sa conservation. Pour la première fois, le ministre des affaires culturelles appliqua la « Loi Malraux, du 30 décembre 1966, permettant à l’administration d'exécuter d’office des travaux de sauvegarde sur des monuments classés, en cas de carences des propriétaires et d’exproprier ceux-ci. Les travaux de restauration commencèrent en 1973 et se poursuivirent pendant plusieurs décennies.
Le Désert de Retz.
Au cours du XIXe siècle, la propriété à longtemps appartenu à Frédérique Passy, grand économiste et premier prix Nobel de la Paix. Il y vécut avec sa famille de 1856 jusqu'à sa mort. A ses héritiers, la Société fermière et de participation racheta le domaine. Cet ensemble encore intact se dégrada lentement. Le désert fut classé monument historique en 1941, grâce à l’action de Jean-Charles Moreux et de Colette, mais la société refusa d'entreprendre les travaux nécessaires à sa conservation. Pour la première fois, le ministre des affaires culturelles appliqua la « Loi Malraux, du 30 décembre 1966, permettant à l’administration d'exécuter d’office des travaux de sauvegarde sur des monuments classés, en cas de carences des propriétaires et d’exproprier ceux-ci. Les travaux de restauration commencèrent en 1973 et se poursuivirent pendant plusieurs décennies.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>L’Orangerie. Située dans le prolongement du jardin de la maison chinoise, elle est décorée avec des portes rehaussées de mats et de clochettes.
Le Désert de Retz.
L’Orangerie. Située dans le prolongement du jardin de la maison chinoise, elle est décorée avec des portes rehaussées de mats et de clochettes.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le Pavillon chinois. Construit vers 1777-1778, ce fut la première habitation de François de Monville dans le Désert, mais aussi la première véritable maison chinoise en Europe. Traduisant l’admiration de son créateur pour le « Céleste Empire », elle s’est écroulée sur elle-même au début des années 1970. Entièrement construite en teck importé d’Inde, elle reposait sur des fondations en pierre. Les façades, composées de panneaux ajourés, étaient peintes de violet et de rouge. Le toit, couvert d’ardoises taillées en écaille de poisson, formait une terrasse d’où se penchait la statue d’un personnage chinois.

À l’intérieur, un appartement complet comprenait au rez-de-chaussée un vestibule, une antichambre, un salon avec alcôve à l’oriental tapissée de papier blanc à motif floral, un office, un cabinet où se trouve un poêle et une garde-robe. Au premier étage, accessible par un escalier dérobé, un bureau-bibliothèque était équipé de rayonnages en acajou massif.

Avec ses dépendances, son jardin particulier clos de portes décorées de mâts et de clochettes, cet ensemble était le premier essai de transcription d’une réalité chinoise dépassant de loin les évocations ponctuelles de l’Orient qu’on connaissait alors.

François Racine de Monville s'y installera en effet dès 1778 avant d'élire domicile en 1782 dans la célèbre Colonne ruinée dont les dimensions du fût cannelé évoquaient les vestiges d'une construction gigantesque
Le Désert de Retz.
Le Pavillon chinois. Construit vers 1777-1778, ce fut la première habitation de François de Monville dans le Désert, mais aussi la première véritable maison chinoise en Europe. Traduisant l’admiration de son créateur pour le « Céleste Empire », elle s’est écroulée sur elle-même au début des années 1970. Entièrement construite en teck importé d’Inde, elle reposait sur des fondations en pierre. Les façades, composées de panneaux ajourés, étaient peintes de violet et de rouge. Le toit, couvert d’ardoises taillées en écaille de poisson, formait une terrasse d’où se penchait la statue d’un personnage chinois. À l’intérieur, un appartement complet comprenait au rez-de-chaussée un vestibule, une antichambre, un salon avec alcôve à l’oriental tapissée de papier blanc à motif floral, un office, un cabinet où se trouve un poêle et une garde-robe. Au premier étage, accessible par un escalier dérobé, un bureau-bibliothèque était équipé de rayonnages en acajou massif. Avec ses dépendances, son jardin particulier clos de portes décorées de mâts et de clochettes, cet ensemble était le premier essai de transcription d’une réalité chinoise dépassant de loin les évocations ponctuelles de l’Orient qu’on connaissait alors. François Racine de Monville s'y installera en effet dès 1778 avant d'élire domicile en 1782 dans la célèbre Colonne ruinée dont les dimensions du fût cannelé évoquaient les vestiges d'une construction gigantesque
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Pas moins de vingt-quatre arbres remarquables ont été identifiés dans le parc à la réouverture du Désert de Retz en 2008. Les variétés sont nombreuses : noyers, châtaigniers, frênes, chênes, cèdres, platanes, cyprès, etc... Les plus beaux arbres que le visiteur peut découvrir datent essentiellement de la seconde moitié du XIXe siècle et sont venus d’Amérique comme les séquoias, à l’initiative de Frédéric Passy et de son fils Pierre.
Le Désert de Retz.
Pas moins de vingt-quatre arbres remarquables ont été identifiés dans le parc à la réouverture du Désert de Retz en 2008. Les variétés sont nombreuses : noyers, châtaigniers, frênes, chênes, cèdres, platanes, cyprès, etc... Les plus beaux arbres que le visiteur peut découvrir datent essentiellement de la seconde moitié du XIXe siècle et sont venus d’Amérique comme les séquoias, à l’initiative de Frédéric Passy et de son fils Pierre.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le séquoia géant, venu de la côte ouest des USA, a été planté après 1850.
Le Désert de Retz.
Le séquoia géant, venu de la côte ouest des USA, a été planté après 1850.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le Théâtre découvert sous un berceau de grands ormes. Aujourd’hui privé de son ombrage, le théâtre a conservé deux pots à feu chinois à pattes de lion encadrant le mur de scène. Ce mur était jadis appareillé d’un bas-relief, en trompe-l'oeil, inspiré du peintre Piat-Joseph sauvage,représentant Bacchus enfant sur son char traîné par deux amours. Dieu romain de la végétation et en particulier de la vigne et du vin, le culte de Bacchus a contribué au développement de la tragédie et de l’art lyrique. Cette scène était abritée jusqu’au milieu du XIXe siècle par de grands ormes formant berceau, vestiges de l’ancienne allée menant à la Porte de Joyenval.

Du temps de François de Monville, de nombreuses pièces y étaient jouées. Ce théâtre était aussi destiné à offrir aux spectateurs le décor panoramique d’une nature poétiquement aménagée par l’homme.
Le Désert de Retz.
Le Théâtre découvert sous un berceau de grands ormes. Aujourd’hui privé de son ombrage, le théâtre a conservé deux pots à feu chinois à pattes de lion encadrant le mur de scène. Ce mur était jadis appareillé d’un bas-relief, en trompe-l'oeil, inspiré du peintre Piat-Joseph sauvage,représentant Bacchus enfant sur son char traîné par deux amours. Dieu romain de la végétation et en particulier de la vigne et du vin, le culte de Bacchus a contribué au développement de la tragédie et de l’art lyrique. Cette scène était abritée jusqu’au milieu du XIXe siècle par de grands ormes formant berceau, vestiges de l’ancienne allée menant à la Porte de Joyenval. Du temps de François de Monville, de nombreuses pièces y étaient jouées. Ce théâtre était aussi destiné à offrir aux spectateurs le décor panoramique d’une nature poétiquement aménagée par l’homme.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le Temple au dieu Pan. C'est une des premières fabriques construites François de Monville vers 1775. La construction évoque la Grèce classique, symbole même de la philosophie. Il n’en reste aujourd’hui que la façade. Il se composait d’un avant-corps semi-circulaire orné de colonnes toscanes sur lesquelles étaient peintes des cannelures, donnant accès à une salle de repos presque carrée, dont le sol était carrelé de marbre noir et blanc, et meublée d’un sofa recouvert d’une ottomane. Les niches des deux arcades latérales abritaient une statue.
Le Désert de Retz.
Le Temple au dieu Pan. C'est une des premières fabriques construites François de Monville vers 1775. La construction évoque la Grèce classique, symbole même de la philosophie. Il n’en reste aujourd’hui que la façade. Il se composait d’un avant-corps semi-circulaire orné de colonnes toscanes sur lesquelles étaient peintes des cannelures, donnant accès à une salle de repos presque carrée, dont le sol était carrelé de marbre noir et blanc, et meublée d’un sofa recouvert d’une ottomane. Les niches des deux arcades latérales abritaient une statue.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le Temple au dieu Pan. 
Cette fabrique était le salon de musique de François de Monville, homme aux talents multiples qui touchait à tous les instruments. Il excellait à la harpe pour laquelle il a composé des ariettes.
Le Désert de Retz.
Le Temple au dieu Pan. Cette fabrique était le salon de musique de François de Monville, homme aux talents multiples qui touchait à tous les instruments. Il excellait à la harpe pour laquelle il a composé des ariettes.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le Temple au dieu Pan.
Le Désert de Retz.
Le Temple au dieu Pan.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le Temple au dieu Pan.
Le Désert de Retz.
Le Temple au dieu Pan.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>
Le Désert de Retz.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Visiteurs célèbres du Désert. Au XVIIIe siècle : 
    Madame du Barry
    La reine Marie-Antoinette (à partir du 5 août 1781) ;
    Louis Philippe d’Orléans, futur Philippe Égalité (à partir de 1782) ;
    Le roi Gustave III de Suède (en 1784) ;
    Elisabeth Vigée-Lebrun, la portraitiste de la famille royale (en 1786) ;
    Thomas Jefferson et son amie Maria Cosway (en 1786) ;
    Le prince Charles-Joseph de Ligne.
Le Désert de Retz.
Visiteurs célèbres du Désert. Au XVIIIe siècle : Madame du Barry La reine Marie-Antoinette (à partir du 5 août 1781) ; Louis Philippe d’Orléans, futur Philippe Égalité (à partir de 1782) ; Le roi Gustave III de Suède (en 1784) ; Elisabeth Vigée-Lebrun, la portraitiste de la famille royale (en 1786) ; Thomas Jefferson et son amie Maria Cosway (en 1786) ; Le prince Charles-Joseph de Ligne.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Visiteurs célèbres du Désert. Au XXe siècle : 

    Colette ;
    Izis ;
    André Breton ;
    Guy Debord ;
    Abel Gance ;
    François Mitterrand ;
    André Malraux.
Le Désert de Retz.
Visiteurs célèbres du Désert. Au XXe siècle : Colette ; Izis ; André Breton ; Guy Debord ; Abel Gance ; François Mitterrand ; André Malraux.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La plus importante des fabriques, l'habitation de Racine de Monville, représentait le fut tronqué d'une colonne dorique colossale. Ses trois étages recevaient le jour par des baies pratiquées dans les cannelures et par un vitrage couvrant le diamètre de la colonne, les appartements s’ordonnaient autour d'un escalier à vis en bois décoré de pots de fleurs.
Le Désert de Retz.
La plus importante des fabriques, l'habitation de Racine de Monville, représentait le fut tronqué d'une colonne dorique colossale. Ses trois étages recevaient le jour par des baies pratiquées dans les cannelures et par un vitrage couvrant le diamètre de la colonne, les appartements s’ordonnaient autour d'un escalier à vis en bois décoré de pots de fleurs.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le Petit Autel presque en ruine. Il s’agit d’un autel votif rappelant la Rome antique, situé dans la prairie qui s’étend au sud de la colonne détruite. Il repose sur un socle circulaire surmonté d’un piédestal qui supportait un vase ovoïde. Il était orné dans sa partie supérieure de trois têtes de bélier (ou de bouc) et de guirlandes de fleurs accrochées à leurs oreilles2. François de Monville pouvait le contempler directement depuis son cabinet de travail.
Le Désert de Retz.
Le Petit Autel presque en ruine. Il s’agit d’un autel votif rappelant la Rome antique, situé dans la prairie qui s’étend au sud de la colonne détruite. Il repose sur un socle circulaire surmonté d’un piédestal qui supportait un vase ovoïde. Il était orné dans sa partie supérieure de trois têtes de bélier (ou de bouc) et de guirlandes de fleurs accrochées à leurs oreilles2. François de Monville pouvait le contempler directement depuis son cabinet de travail.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le Petit Autel presque en ruine.
Le Désert de Retz.
Le Petit Autel presque en ruine.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le Rocher. Monsieur de Monville avait obtenu l'autorisation d'accéder au désert de Retz par la forêt royale de Marly, afin de pouvoir y accueillir le roi et la cour lors de chasses. Un puissant portail à appareillage cyclopéen était suivi d'un rocher voûté d'aspect naturel recouvert de végétation et encadré par deux statues de satyres. 
Symbole des débuts de l’humanité, elle soumettait le visiteur à un passage initiatique de l’obscurité à la lumière, de l’obscurantisme à la connaissance. Il débutait ainsi un parcours à travers le temps et l'espace, en découvrant différentes fabriques qui retraçaient l'évolution de la pensée humaine.
Le Désert de Retz.
Le Rocher. Monsieur de Monville avait obtenu l'autorisation d'accéder au désert de Retz par la forêt royale de Marly, afin de pouvoir y accueillir le roi et la cour lors de chasses. Un puissant portail à appareillage cyclopéen était suivi d'un rocher voûté d'aspect naturel recouvert de végétation et encadré par deux statues de satyres. Symbole des débuts de l’humanité, elle soumettait le visiteur à un passage initiatique de l’obscurité à la lumière, de l’obscurantisme à la connaissance. Il débutait ainsi un parcours à travers le temps et l'espace, en découvrant différentes fabriques qui retraçaient l'évolution de la pensée humaine.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Glacière pyramide.

Elle est construite sur 3 niveaux : une cuve, profonde de 6 mètres, en forme de demie barrique et dotée d’un puisard, un soubassement carré et une pyramide. Cette fabrique servait à la conservation des denrées périssables et de la glace, destinée à la confection de sorbet et à refroidir les boissons et des denrées périssables.
Le Désert de Retz.
La Glacière pyramide. Elle est construite sur 3 niveaux : une cuve, profonde de 6 mètres, en forme de demie barrique et dotée d’un puisard, un soubassement carré et une pyramide. Cette fabrique servait à la conservation des denrées périssables et de la glace, destinée à la confection de sorbet et à refroidir les boissons et des denrées périssables.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Glacière pyramide.

Durant l’hiver, neige et blocs de glace étaient entassés au fond de la cave sur un plancher de bois à claire-voie. De l’eau était ajoutée afin de créer un bloc compact, le tout isolé du mur par de la paille de seigle fixée sur une armature légère. Sur un plancher supérieur, calé par de grosses pierres, reposaient les denrées. La porte d’accès, biseautée et orientée au nord, était en bois. L’accès à la glacière se faisait essentiellement en début ou en fin de journée afin de préserver le froid. La pyramide illustre l’Égypte et sa civilisation. Métaphore de la perfection maçonnique, elle a été située volontairement près de l’église gothique ruinée. Symbole également de la conservation, c’est à dessein qu’elle a été placée sur une glacière.
Le Désert de Retz.
La Glacière pyramide. Durant l’hiver, neige et blocs de glace étaient entassés au fond de la cave sur un plancher de bois à claire-voie. De l’eau était ajoutée afin de créer un bloc compact, le tout isolé du mur par de la paille de seigle fixée sur une armature légère. Sur un plancher supérieur, calé par de grosses pierres, reposaient les denrées. La porte d’accès, biseautée et orientée au nord, était en bois. L’accès à la glacière se faisait essentiellement en début ou en fin de journée afin de préserver le froid. La pyramide illustre l’Égypte et sa civilisation. Métaphore de la perfection maçonnique, elle a été située volontairement près de l’église gothique ruinée. Symbole également de la conservation, c’est à dessein qu’elle a été placée sur une glacière.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>L’Église gothique en ruine.

Seule ruine authentique du domaine, la chapelle de l’ancien hameau de Saint-Jacques-de-Retz fut construite au XIIIe siècle. Cependant, dès le début du XVIe siècle, les fidèles la désertèrent et se rendirent à l’abbaye de Joyenval, non loin de là. Cette fabrique symbolise l’Église catholique dépassée par la modernité du XVIIIe siècle.
Le Désert de Retz.
L’Église gothique en ruine. Seule ruine authentique du domaine, la chapelle de l’ancien hameau de Saint-Jacques-de-Retz fut construite au XIIIe siècle. Cependant, dès le début du XVIe siècle, les fidèles la désertèrent et se rendirent à l’abbaye de Joyenval, non loin de là. Cette fabrique symbolise l’Église catholique dépassée par la modernité du XVIIIe siècle.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>L’Église gothique en ruine.  À l’image des tableaux du peintre Hubert Robert, représentant les ruines des villes impériales romaines, avec leurs temples religieux et leurs autels à l’abandon, elle illustre l’idée que pouvoir et religion sont éphémères.
Le Désert de Retz.
L’Église gothique en ruine. À l’image des tableaux du peintre Hubert Robert, représentant les ruines des villes impériales romaines, avec leurs temples religieux et leurs autels à l’abandon, elle illustre l’idée que pouvoir et religion sont éphémères.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Laiterie et la Métairie arrangée.

François de Monville et ses hôtes vivaient sur place dans une quasi-autarcie. La laiterie et la métairie font partie de l’exploitation agricole liée au Désert, qui comprenait un potager en carrés cultivés de fruits et légumes et s’étendait à l’élevage de vaches laitières. Les vaches laitières étaient de couleur blanche, ainsi choisies pour que l'association de leur robe et des pâturages soit « du meilleur effet ».
Le Désert de Retz.
La Laiterie et la Métairie arrangée. François de Monville et ses hôtes vivaient sur place dans une quasi-autarcie. La laiterie et la métairie font partie de l’exploitation agricole liée au Désert, qui comprenait un potager en carrés cultivés de fruits et légumes et s’étendait à l’élevage de vaches laitières. Les vaches laitières étaient de couleur blanche, ainsi choisies pour que l'association de leur robe et des pâturages soit « du meilleur effet ».
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>
Le Désert de Retz.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Tilleul,
Le Désert de Retz.
Tilleul, "arbre remarquable".
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Ce tilleul situé à quelques mètres de la Colonne détruite, aux dimensions  impressionnantes, 25 m de hauteur, 9 m de diamètre, couvrant au sol 400 m², a été labélisé «arbre remarquable» en octobre 2010. C'est un arbre énorme dont l'âge est estimé à 450 ans. Son originalité, outre son âge, tient à ses branches qui ont marcotté et pris racine pour donner de nouvelles pousses devenues arbres en cercle autour du tronc principal.
Pour un passionné d'arboriculture et d'horticulture comme Monsieur de Monvllle, créateur du Désert de Retz, quel étrange et merveilleux cadeau que cet arbre déjà centenaire lors de l'acquisition du parc en 1774.
Le Désert de Retz.
Ce tilleul situé à quelques mètres de la Colonne détruite, aux dimensions impressionnantes, 25 m de hauteur, 9 m de diamètre, couvrant au sol 400 m², a été labélisé «arbre remarquable» en octobre 2010. C'est un arbre énorme dont l'âge est estimé à 450 ans. Son originalité, outre son âge, tient à ses branches qui ont marcotté et pris racine pour donner de nouvelles pousses devenues arbres en cercle autour du tronc principal. Pour un passionné d'arboriculture et d'horticulture comme Monsieur de Monvllle, créateur du Désert de Retz, quel étrange et merveilleux cadeau que cet arbre déjà centenaire lors de l'acquisition du parc en 1774.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite. Fabrique principale du Désert de Retz, construite en 1781, elle devint la demeure principale de François de Monville au Désert de Retz, après la Maison chinoise. D’un diamètre de 15 mètres, elle s’élève à 25 mètres environ dans sa partie la plus haute.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite. Fabrique principale du Désert de Retz, construite en 1781, elle devint la demeure principale de François de Monville au Désert de Retz, après la Maison chinoise. D’un diamètre de 15 mètres, elle s’élève à 25 mètres environ dans sa partie la plus haute.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite. Image d’un nouvel intérêt pour le monde romain et son organisation, cette colonne est comme le vestige d’un temple colossal dont on vient de découvrir le premier élément. Monument sans antécédent, élevé à la veille de la Révolution, il pourrait être le symbole de la ruine prochaine d’un ordonnancement propre au monde européen.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite. Image d’un nouvel intérêt pour le monde romain et son organisation, cette colonne est comme le vestige d’un temple colossal dont on vient de découvrir le premier élément. Monument sans antécédent, élevé à la veille de la Révolution, il pourrait être le symbole de la ruine prochaine d’un ordonnancement propre au monde européen.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite. Des appartements étaient disposés avec recherche et symétrie sur quatre niveaux, distribués par un escalier central hélicoïdal éclairé par une verrière.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite. Des appartements étaient disposés avec recherche et symétrie sur quatre niveaux, distribués par un escalier central hélicoïdal éclairé par une verrière.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center> La verrière de l'escalier.
Le Désert de Retz.
La verrière de l'escalier.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center> L'escalier.
Le Désert de Retz.
L'escalier.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite. 1er étage. L’aménagement intérieur était d’un très grand raffinement. Les cheminées en marbre blanc, décorées de feuilles d’acanthes, étaient surmontées de miroirs qui reflétaient le paysage extérieur composé par Monville. Les rideaux étaient en toile de Jouy, les meubles en acajou.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite. 1er étage. L’aménagement intérieur était d’un très grand raffinement. Les cheminées en marbre blanc, décorées de feuilles d’acanthes, étaient surmontées de miroirs qui reflétaient le paysage extérieur composé par Monville. Les rideaux étaient en toile de Jouy, les meubles en acajou.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite. 2éme étage.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite. 2éme étage.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite. 3éme étage. Les fenêtres sont enserrées dans les fausses fissures.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite. 3éme étage. Les fenêtres sont enserrées dans les fausses fissures.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite. Vitres en verre soufflé d'où les défauts.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite. Vitres en verre soufflé d'où les défauts.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Colonne détruite.
Le Désert de Retz.
La Colonne détruite.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Les cuisines étant situées dans les communs, les plats étaient acheminés par un tunnel qui débouchait dans la cave.
Le Désert de Retz.
Les cuisines étant situées dans les communs, les plats étaient acheminés par un tunnel qui débouchait dans la cave.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Les cuisines.
Le Désert de Retz.
Les cuisines.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Le tunnel.
Le Désert de Retz.
Le tunnel.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Marronnier d'Inde.
Le Désert de Retz.
Marronnier d'Inde.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>
Le Désert de Retz.
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Le Désert de Retz.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>
Le Désert de Retz.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>La Tente tartare. Située sur l’Île du Bonheur, cette tente à armature de bois, reconstruite en 1989, est en tôle peinte à larges rayures turquoise et jaunes et se termine par un dôme « fait en matière siamoise ». Tendue à l’intérieur de toile de Jouy, elle servait de salle d’armes. Elle évoque des contrées lointaines inexplorées, des lieux qui incarnent l’exotisme.
Le Désert de Retz.
La Tente tartare. Située sur l’Île du Bonheur, cette tente à armature de bois, reconstruite en 1989, est en tôle peinte à larges rayures turquoise et jaunes et se termine par un dôme « fait en matière siamoise ». Tendue à l’intérieur de toile de Jouy, elle servait de salle d’armes. Elle évoque des contrées lointaines inexplorées, des lieux qui incarnent l’exotisme.
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<center></center><center>Le Désert de Retz. </center>Au bord du petit étang, se dresse un magnifique hêtre pourpre.
Le Désert de Retz.
Au bord du petit étang, se dresse un magnifique hêtre pourpre.
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<center></center><center>Maxim's. </center> L'immeuble en pierre de taille du 3, rue Royale est la propriété du duc de Richelieu au XVIIe siècle. La famille italienne Imoda en fait un glacier à la fin des années 1880. Maxime Gaillard, garçon de café qui travaillait à l'époque dans le Reynolds, bar américain voisin, et son ami Georges Everaert en font, en 1893, un café-glacier à l'enseigne de Maxim's et Georg's (anglicisation de leurs prénoms). Pour son inauguration, le petit bistrot attire le jour du Prix de Diane, le 21 mai 1893, Arnold de Contades, un des représentants de la jeunesse dorée de l’époque et la comédienne Irma de Montigny, intrigués par l’enseigne à l’anglaise. Enthousiasmée par ce qu’elle découvre, elle affirme à Maxime Gaillard : « je vais lancer votre bouchon ». Elle tient parole et la légende s’installe…Le maître d'hôtel du restaurant Eugène Cornuché, qui l'a racheté à Maxime Gaillard endetté par sa clientèle mondaine qui oublie souvent de payer les factures, fait appel en 1900 aux artistes en vogue de l’école de Nancy et à Louis Marnez pour redécorer l'établissement (notamment la fameuse verrière) dans le style Art nouveau à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris : fresques murales marouflées de Léon Sonnier, bois d'acajou, miroirs biseautés, feuillages et ornements en bronze et cuivre, etc. Le maître d'hôtel sollicite les courtisanes, pour qui sont créées des « chambres d'amour » à l'étage et sont dédiés des plats (pommes Cocottes, Lorette, selle d'agneau Belle Otéro), qui attirent toute l'élite de la galanterie française, têtes couronnées et grandes fortunes.
Maxim's.
L'immeuble en pierre de taille du 3, rue Royale est la propriété du duc de Richelieu au XVIIe siècle. La famille italienne Imoda en fait un glacier à la fin des années 1880. Maxime Gaillard, garçon de café qui travaillait à l'époque dans le Reynolds, bar américain voisin, et son ami Georges Everaert en font, en 1893, un café-glacier à l'enseigne de Maxim's et Georg's (anglicisation de leurs prénoms). Pour son inauguration, le petit bistrot attire le jour du Prix de Diane, le 21 mai 1893, Arnold de Contades, un des représentants de la jeunesse dorée de l’époque et la comédienne Irma de Montigny, intrigués par l’enseigne à l’anglaise. Enthousiasmée par ce qu’elle découvre, elle affirme à Maxime Gaillard : « je vais lancer votre bouchon ». Elle tient parole et la légende s’installe…Le maître d'hôtel du restaurant Eugène Cornuché, qui l'a racheté à Maxime Gaillard endetté par sa clientèle mondaine qui oublie souvent de payer les factures, fait appel en 1900 aux artistes en vogue de l’école de Nancy et à Louis Marnez pour redécorer l'établissement (notamment la fameuse verrière) dans le style Art nouveau à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris : fresques murales marouflées de Léon Sonnier, bois d'acajou, miroirs biseautés, feuillages et ornements en bronze et cuivre, etc. Le maître d'hôtel sollicite les courtisanes, pour qui sont créées des « chambres d'amour » à l'étage et sont dédiés des plats (pommes Cocottes, Lorette, selle d'agneau Belle Otéro), qui attirent toute l'élite de la galanterie française, têtes couronnées et grandes fortunes.
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<center></center><center>Maxim's. </center> En 1932, Octave Vaudable, restaurateur auvergnat, rachète le restaurant. C'est dans les années 1950 à 70 que Maxim's, sous la direction du fils d'Octave Vaudable, Louis Vaudable, gastronome lettré, devient le restaurant le plus célèbre du monde. En novembre 1977, Louis Vaudable et Pierre Cardin s'associent pour créer la « griffe » Maxim’s. François Vaudable, secondant son père depuis des années, poursuit l'œuvre de sa famille qui a assuré le prestige du restaurant depuis près d'un demi-siècle. En mai 1981, plus attiré par le milieu scientifique que par celui de la jet set et ne voulant pas que son restaurant soit acquis par des investisseurs étrangers, il vend Maxim's à Pierre Cardin. À partir de 1981, Cardin développe son aspect international en ouvrant sept autres restaurants Maxim's. Il transforme les trois étages supérieurs de l’immeuble en un musée consacré à l’Art nouveau.
Maxim's.
En 1932, Octave Vaudable, restaurateur auvergnat, rachète le restaurant. C'est dans les années 1950 à 70 que Maxim's, sous la direction du fils d'Octave Vaudable, Louis Vaudable, gastronome lettré, devient le restaurant le plus célèbre du monde. En novembre 1977, Louis Vaudable et Pierre Cardin s'associent pour créer la « griffe » Maxim’s. François Vaudable, secondant son père depuis des années, poursuit l'œuvre de sa famille qui a assuré le prestige du restaurant depuis près d'un demi-siècle. En mai 1981, plus attiré par le milieu scientifique que par celui de la jet set et ne voulant pas que son restaurant soit acquis par des investisseurs étrangers, il vend Maxim's à Pierre Cardin. À partir de 1981, Cardin développe son aspect international en ouvrant sept autres restaurants Maxim's. Il transforme les trois étages supérieurs de l’immeuble en un musée consacré à l’Art nouveau.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Première salle. Les fresques murales marouflées sont de Léon Sonnier.
Maxim's.
Première salle. Les fresques murales marouflées sont de Léon Sonnier.
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<center></center><center>Maxim's. </center> La grande salle mythique, temple de l’Art nouveau, est située au rez-de-chaussée et se compose de 3 espaces pouvant accueillir 350 personnes en cocktail (piste de danse/scène) et 200 personnes en dîner assis.
Maxim's.
La grande salle mythique, temple de l’Art nouveau, est située au rez-de-chaussée et se compose de 3 espaces pouvant accueillir 350 personnes en cocktail (piste de danse/scène) et 200 personnes en dîner assis.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Les décors intérieurs s’inspirent de la faune, de la flore et du charme féminin. Tout est grâce et ondulation. On retrouve le coquelicot rouge, le lys, l’iris et les feuilles de marronnier, les libellules, les papillons, les insectes et les oiseaux. L’Art Nouveau bannit tous les angles et les lignes droites au profit des courbes, des formes sensuelles et rondes, qui s’enroulent, se déroulent et s’enchevêtrent.
De grands artistes tels que Gallé, Guimard, Majorelle, Tiffany, Macintosh ont été les chefs de file de cette mouvance artistique. À la fin des années 1950, des ouvriers devant remplacer les célèbres banquettes rouges y découvrent des louis d’or, des bagues, des diamants et des rubis.
Maxim's.
Les décors intérieurs s’inspirent de la faune, de la flore et du charme féminin. Tout est grâce et ondulation. On retrouve le coquelicot rouge, le lys, l’iris et les feuilles de marronnier, les libellules, les papillons, les insectes et les oiseaux. L’Art Nouveau bannit tous les angles et les lignes droites au profit des courbes, des formes sensuelles et rondes, qui s’enroulent, se déroulent et s’enchevêtrent. De grands artistes tels que Gallé, Guimard, Majorelle, Tiffany, Macintosh ont été les chefs de file de cette mouvance artistique. À la fin des années 1950, des ouvriers devant remplacer les célèbres banquettes rouges y découvrent des louis d’or, des bagues, des diamants et des rubis.
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<center></center><center>Maxim's. </center>
Maxim's.
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<center></center><center>Maxim's. </center> La verrière, qui surplombe la grande salle du restaurant date de 1893.
Elle est composée de 180 éléments réunis entre eux par des joints de plombs. Sur chaque élément de verre dépoli, des fleurs, des fruits et feuilles d’orangers et de citronniers sont réalisés par des émaux cuits au four.
En juillet 1979, le Gouvernement français a décidé d’inscrire le décor de Maxim’s à l’inventaire des Monuments Historiques.
Maxim's.
La verrière, qui surplombe la grande salle du restaurant date de 1893. Elle est composée de 180 éléments réunis entre eux par des joints de plombs. Sur chaque élément de verre dépoli, des fleurs, des fruits et feuilles d’orangers et de citronniers sont réalisés par des émaux cuits au four. En juillet 1979, le Gouvernement français a décidé d’inscrire le décor de Maxim’s à l’inventaire des Monuments Historiques.
69
<center></center><center>Maxim's. </center> Mais la botte secrète du maître d’hôtel ce sont les courtisanes, il a l’habitude de dire : « jamais de salle vide. Toujours quelques belles figurantes que l’on place en vitrine, côté rue ». Et c’est ainsi que Cornuché recevra chez Maxim’s l’élite de la galanterie française. Jean Cocteau dira un soir de 1913 en parlant de ces belles de nuit : « Vu ce soir Otéro et Cavalieri dîner chez Maxim’s, c’était un amoncellement de velours, dentelles, rubans, diamants et que sais-je encore » et il terminait en disant « Déshabiller une de ces femmes était une entreprise qu’il fallait prévoir avec trois semaines d’avance comme un déménagement ».
Maxim's.
Mais la botte secrète du maître d’hôtel ce sont les courtisanes, il a l’habitude de dire : « jamais de salle vide. Toujours quelques belles figurantes que l’on place en vitrine, côté rue ». Et c’est ainsi que Cornuché recevra chez Maxim’s l’élite de la galanterie française. Jean Cocteau dira un soir de 1913 en parlant de ces belles de nuit : « Vu ce soir Otéro et Cavalieri dîner chez Maxim’s, c’était un amoncellement de velours, dentelles, rubans, diamants et que sais-je encore » et il terminait en disant « Déshabiller une de ces femmes était une entreprise qu’il fallait prévoir avec trois semaines d’avance comme un déménagement ».
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<center></center><center>Maxim's. </center> Les têtes couronnées, les fortunes et les grands noms du Tout Paris de ce début de siècle se croisent chez Maxim’s : Edouard VII, Marcel Proust, Feydeau qui écrivit « la Dame de Chez Maxim’s », l’exquise Yvonne Printemps, Sacha Guitry et son bel esprit, Greta Garbo, Marlène Dietrich…
Maxim's.
Les têtes couronnées, les fortunes et les grands noms du Tout Paris de ce début de siècle se croisent chez Maxim’s : Edouard VII, Marcel Proust, Feydeau qui écrivit « la Dame de Chez Maxim’s », l’exquise Yvonne Printemps, Sacha Guitry et son bel esprit, Greta Garbo, Marlène Dietrich…
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<center></center><center>Maxim's. </center> Toutefois l’époque la plus faste reste la décennie des années cinquante. Chaque soir Onassis, Callas, les Windsor, le cinéaste Max Ophuls, la richissime Barbara Huton, héritière des magasins Woolworth, alors mariée à Cary Grant. C’est le tout Hollywood qui dîne sur les banquettes de la grande salle.
Maxim's.
Toutefois l’époque la plus faste reste la décennie des années cinquante. Chaque soir Onassis, Callas, les Windsor, le cinéaste Max Ophuls, la richissime Barbara Huton, héritière des magasins Woolworth, alors mariée à Cary Grant. C’est le tout Hollywood qui dîne sur les banquettes de la grande salle.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Dans les années 70, Brigitte Bardot provoquera un scandale en entrant pieds nus dans le restaurant. Sylvie Vartan dansera avec John Travolta et l’on y apercevra Jeanne Moreau, Barbara Streisand, Barbara Hendricks et Pierre Cardin.
Maxim's.
Dans les années 70, Brigitte Bardot provoquera un scandale en entrant pieds nus dans le restaurant. Sylvie Vartan dansera avec John Travolta et l’on y apercevra Jeanne Moreau, Barbara Streisand, Barbara Hendricks et Pierre Cardin.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Aujourd’hui, le restaurant s’ouvre au monde artistique contemporain et l’affiche est exquise. D’Alexander McQueen à Andréa Casighari, de Jean Michel Villemotte à Sophie Calle, Renée Fleming, Gloria Von Turn Und Taxi, Diat Von Teese, Lady Gaga.
Maxim's.
Aujourd’hui, le restaurant s’ouvre au monde artistique contemporain et l’affiche est exquise. D’Alexander McQueen à Andréa Casighari, de Jean Michel Villemotte à Sophie Calle, Renée Fleming, Gloria Von Turn Und Taxi, Diat Von Teese, Lady Gaga.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Le bar impérial. Situé au 1er étage, le bar dans la continuité de l’esprit Maxim’s offre un cadre plus confidentiel.
Maxim's.
Le bar impérial. Situé au 1er étage, le bar dans la continuité de l’esprit Maxim’s offre un cadre plus confidentiel.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Le bar impérial.
Maxim's.
Le bar impérial.
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Maxim's.
Le bar impérial.
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Le bar impérial.
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Le bar impérial.
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Le bar impérial.
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Le bar impérial.
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Le bar impérial.
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Maxim's.
Le bar impérial.
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Maxim's.
Le bar impérial.
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Maxim's.
Le bar impérial.
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Maxim's.
Le bar impérial.
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Maxim's.
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<center></center><center>Maxim's. </center> 2éme étage. Le bar.
Maxim's.
2éme étage. Le bar.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Le bar. Au fond, terrasse couverte/fumoir.
Maxim's.
Le bar. Au fond, terrasse couverte/fumoir.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Le bar.
Maxim's.
Le bar.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Le bar.
Maxim's.
Le bar.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Salon Bleu.
Maxim's.
Salon Bleu.
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Salon Bleu.
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Salon bleu.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Salon Vénitien.
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Salon Vénitien.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Salon Vénitien.
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Salon Vénitien.
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Salon Vénitien.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Alcôve.
Maxim's.
Alcôve.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Grand salon n°5.
Maxim's.
Grand salon n°5.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Grand salon n°5.
Maxim's.
Grand salon n°5.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Petit salon n°5.
Maxim's.
Petit salon n°5.
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Maxim's.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Pierre Cardin propriétaire depuis 1981 du restaurant Maxim’s, symbole de l’Art Nouveau, collectionne depuis 60 ans les chefs d’œuvres les plus caractéristiques de la Belle Époque et les expose en recréant l’appartement d’une grande courtisane sur les derniers étages de l’hôtel particulier. Plus de 550 pièces venues du monde entier, signées des plus prestigieux créateurs tels que Marjorelle, Tiffany, Gallé, Massier…sont enfin présentées au public.
Maxim's.
Pierre Cardin propriétaire depuis 1981 du restaurant Maxim’s, symbole de l’Art Nouveau, collectionne depuis 60 ans les chefs d’œuvres les plus caractéristiques de la Belle Époque et les expose en recréant l’appartement d’une grande courtisane sur les derniers étages de l’hôtel particulier. Plus de 550 pièces venues du monde entier, signées des plus prestigieux créateurs tels que Marjorelle, Tiffany, Gallé, Massier…sont enfin présentées au public.
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<center></center><center>Maxim's. </center>
Maxim's.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Passionnées d’Art Nouveau les grandes courtisanes se font offrir par leurs nombreux admirateurs les plus beaux meubles venus de toute l’Europe.
Maxim's.
Passionnées d’Art Nouveau les grandes courtisanes se font offrir par leurs nombreux admirateurs les plus beaux meubles venus de toute l’Europe.
115
<center></center><center>Maxim's. </center> Sofa inspiré de Gaudi, faïence brillante de la riviera, desserte en marqueterie précieuse de Majorelle, tout est fait pour séduire.
Maxim's.
Sofa inspiré de Gaudi, faïence brillante de la riviera, desserte en marqueterie précieuse de Majorelle, tout est fait pour séduire.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Buste de Sem.
Maxim's.
Buste de Sem.
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<center></center><center>Maxim's. </center> La chambre, c’est le saint des saints de nos belles de la rue Royale. Lit de Majorelle ruisselant d’iris et de nénuphars, lampes translucides de Tiffany, biscuits évanescents de Karlsbad, c’est ici que les courtisanes apportent une dernière retouche aux armes de leur beauté : coiffures, robes, chapeaux et bijoux.
Maxim's.
La chambre, c’est le saint des saints de nos belles de la rue Royale. Lit de Majorelle ruisselant d’iris et de nénuphars, lampes translucides de Tiffany, biscuits évanescents de Karlsbad, c’est ici que les courtisanes apportent une dernière retouche aux armes de leur beauté : coiffures, robes, chapeaux et bijoux.
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Maxim's.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Présentoir de biscuits.
Maxim's.
Présentoir de biscuits.
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Maxim's.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Coiffeuse de Sarah Bernhardt
Maxim's.
Coiffeuse de Sarah Bernhardt
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<center></center><center>Maxim's. </center> Affiche de Toulouse-Lautrec.
Maxim's.
Affiche de Toulouse-Lautrec.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Caricature de Sem.
Maxim's.
Caricature de Sem.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Caricature de Sem.
Maxim's.
Caricature de Sem.
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Maxim's.
Caricature de Sem.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Caricature de Sem.
Maxim's.
Caricature de Sem.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Caricature de Sem. A droite, Cornuché.
Maxim's.
Caricature de Sem. A droite, Cornuché.
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<center></center><center>Maxim's. </center> Trois vases Art Nouveaun un Art Déco.
Maxim's.
Trois vases Art Nouveaun un Art Déco.
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<center></center><center>Maxim's. </center>
Maxim's.
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