Paris 2015

Exposition Osiris.

<center>ISIS</center>
ISIS
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<center>OSIRIS</center>
OSIRIS
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<center>Statuette d'Horus de Bouto </center>26e à la 30e Dynastie (-664/-343). Bronze. Horus, le dieu faucon, est coiffé du pschent - double couronne symbolisant l'unification de la Haute et la Basse Egypte. Sur le sodé reliquaire, la dédicace du donateur exprime le vœu qu'Horus lui accorde longue vie.
Statuette d'Horus de Bouto
26e à la 30e Dynastie (-664/-343). Bronze. Horus, le dieu faucon, est coiffé du pschent - double couronne symbolisant l'unification de la Haute et la Basse Egypte. Sur le sodé reliquaire, la dédicace du donateur exprime le vœu qu'Horus lui accorde longue vie.
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<center>TÊTE DE PHARAON </center>CANOPE. 30e Dynastie (-380 / -343. Granit noir. Le traitement particulier de l’uraeus - cobra protecteur des souverains - suggère qu'il s'agit de Nectanébo Ier (-380 / -362). Les pharaons grecs adopteront cette coutume, tout comme ils célébreront les Mystères.
TÊTE DE PHARAON
CANOPE. 30e Dynastie (-380 / -343. Granit noir. Le traitement particulier de l’uraeus - cobra protecteur des souverains - suggère qu'il s'agit de Nectanébo Ier (-380 / -362). Les pharaons grecs adopteront cette coutume, tout comme ils célébreront les Mystères.
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<center>TÊTE DE PHARAON </center>CANOPE. 26e Dynastie (-664 / -525). Diorite. Au fil des millénaires, la figuration des pharaons connaît une remarquable stabilité, mais le modelé m caractéristique, lisse et précis, de cette effigie permet cependant de la dater de l'époque saïte.
TÊTE DE PHARAON
CANOPE. 26e Dynastie (-664 / -525). Diorite. Au fil des millénaires, la figuration des pharaons connaît une remarquable stabilité, mais le modelé m caractéristique, lisse et précis, de cette effigie permet cependant de la dater de l'époque saïte.
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<center>REINE VÊTUE EN ISIS </center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque ptolémaïque (-305 / -30). Granit n0ir. Peut-être Cléopâtre II ou Cléopâtre III, représentée en Isis, reconnaissable à la perruque et à la robe traditionnelle, avec nœud dit «d'Isis». Les souveraines aiment s'assimiler à la sœur-épouse d’Osiris.
REINE VÊTUE EN ISIS
THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque ptolémaïque (-305 / -30). Granit n0ir. Peut-être Cléopâtre II ou Cléopâtre III, représentée en Isis, reconnaissable à la perruque et à la robe traditionnelle, avec nœud dit «d'Isis». Les souveraines aiment s'assimiler à la sœur-épouse d’Osiris.
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<center>STATUE COLOSSALE DU DIEU HÂPY</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque ptolémaïque (-305 / -30). Granit rose. Ce dieu de la crue et de la fécondité a été trouvé m devant le temple de Thônis-Héracléion, au fond de l'eau, au nord-ouest du delta. La statue brisée en sept morceaux avait fait l'objet de restaurations durant l'Antiquité.
STATUE COLOSSALE DU DIEU HÂPY
THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque ptolémaïque (-305 / -30). Granit rose. Ce dieu de la crue et de la fécondité a été trouvé m devant le temple de Thônis-Héracléion, au fond de l'eau, au nord-ouest du delta. La statue brisée en sept morceaux avait fait l'objet de restaurations durant l'Antiquité.
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<center>STATUE COLOSSALE DU DIEU HÂPY</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque ptolémaïque (-305 / -30). Granit rose. Ce dieu de la crue et de la fécondité a été trouvé m devant le temple de Thônis-Héracléion, au fond de l'eau, au nord-ouest du delta. La statue brisée en sept morceaux avait fait l'objet de restaurations durant l'Antiquité.
STATUE COLOSSALE DU DIEU HÂPY
THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque ptolémaïque (-305 / -30). Granit rose. Ce dieu de la crue et de la fécondité a été trouvé m devant le temple de Thônis-Héracléion, au fond de l'eau, au nord-ouest du delta. La statue brisée en sept morceaux avait fait l'objet de restaurations durant l'Antiquité.
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<center>STATUE DE SÉRAPIS </center>BATN HERIT (L'ANTIQUE THÉADELPHIE). FAYOUM. 3e siècle avant notre. Bois de sycomore. Sérapis est souvent représenté barbu et chevelu - tel Zeus -, ou trônant avec le Cerbère, car il était également assimilé par les Grecs à Hadès, le dieu de l'au-delà. 
Dès leurs premiers contacts avec la terre des pharaons, les Grecs identifient les dieux de l'Egypte avec leurs propres dieux. Osiris par exemple est assimilé à Dionysos. De nouvelles divinités apparaissent aussi, coexistant avec le panthéon en place. 
Sérapis, dieu des morts, de la fertilité, protecteur des marins et guérisseur; est ainsi «inventé» par Ptolémée I (-305 / -283) qui disait en avoir rêvé. C'est une synthèse des dieux égyptiens Osiris et Apis, mais qui intègre également les dieux grecs Zeus, Hadès, Poséidon - un syncrétisme favorisant la conciliation religieuse.
STATUE DE SÉRAPIS
BATN HERIT (L'ANTIQUE THÉADELPHIE). FAYOUM. 3e siècle avant notre. Bois de sycomore. Sérapis est souvent représenté barbu et chevelu - tel Zeus -, ou trônant avec le Cerbère, car il était également assimilé par les Grecs à Hadès, le dieu de l'au-delà. Dès leurs premiers contacts avec la terre des pharaons, les Grecs identifient les dieux de l'Egypte avec leurs propres dieux. Osiris par exemple est assimilé à Dionysos. De nouvelles divinités apparaissent aussi, coexistant avec le panthéon en place. Sérapis, dieu des morts, de la fertilité, protecteur des marins et guérisseur; est ainsi «inventé» par Ptolémée I (-305 / -283) qui disait en avoir rêvé. C'est une synthèse des dieux égyptiens Osiris et Apis, mais qui intègre également les dieux grecs Zeus, Hadès, Poséidon - un syncrétisme favorisant la conciliation religieuse.
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<center>STATUE D’OSIRIS </center>MINIA, HAUTE-ÉGYPTE. Époque ptolémaïque (-305 / -30) Bois de sycomore et traces d'or
Le sycomore est lié à la renaissance d'Osiris. Lors des Mystères, sa gestation (ou plus exactement sa re-gestation) était symboliquement revécue, via une effigie placée dans un sarcophage fait de ce bois.
STATUE D’OSIRIS
MINIA, HAUTE-ÉGYPTE. Époque ptolémaïque (-305 / -30) Bois de sycomore et traces d'or Le sycomore est lié à la renaissance d'Osiris. Lors des Mystères, sa gestation (ou plus exactement sa re-gestation) était symboliquement revécue, via une effigie placée dans un sarcophage fait de ce bois.
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<center>BAGUE AVEC INTAILLE D'UN AIGLE </center>ALEXANDRIE. Fin Ier siècle avant notre ère / 1er siècle. Or, calcédoine. Le motif de l'aigle tenant une couronne dans son bec est relativement recherché. Il peut dans certains cas être mis en relation avec l'idée de force des armées célestes.
BAGUE AVEC INTAILLE D'UN AIGLE
ALEXANDRIE. Fin Ier siècle avant notre ère / 1er siècle. Or, calcédoine. Le motif de l'aigle tenant une couronne dans son bec est relativement recherché. Il peut dans certains cas être mis en relation avec l'idée de force des armées célestes.
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<center>LE NAOS DES DÉCADES</center>Cette chapelle qui date du règne de Nectanébo Ier (-380/-362) est unique en son genre car son décor s'organise selon le calendrier égyptien. Les faces externes sont divisées en trente six cases, des «décades» ou périodes de dix jours inaugurées par les lèvera successifs d'étoiles spécifiques (étoiles-décana), et une trente septième case pour cinq jours de plus - les 365 jours annuels. Chaque décade détaille les fléaux menaçant les ennemis de l'Egypte, et que Chou, dieu de l'air, ferait s'abattre sur eux pour les décimer. Représenté sur le fond du naos par un lion assis, 1 commandait en effet les étoiles-décans chargées d'éliminer le mal. Ce lien entre l'action des étoiles et la destinée humaine dessins les débuts de l'astrologie, et le découpage s en décades préfigure nos «décans» zodiacaux. Mais Is sujet principal du naos reste l'éradication de l'impureté, nécessaire à la bonne marche du cosmos et à la renaissance annuelle d'Osiris. L’histoire archéologique de ce monument est exceptionnelle elle aussi. Le toit est découvert sur terre à Aboukir en 1777. La base et la paroi postérieure sont trouvées par Omar Toussoun, en mer dans la baie d'Aboukir en 1940. Tel un puzzle, le monument sera reconstitué 1999, lorsque, sur le site de l'antique Canope maintenant submergée, quatre nouveaux fragments sont remontés du fonds de l'eau. Le naos aurait été mise en pièces par les chrétiens lors de la destruction des temples, aux premiers siècles de notre ère.
LE NAOS DES DÉCADES
Cette chapelle qui date du règne de Nectanébo Ier (-380/-362) est unique en son genre car son décor s'organise selon le calendrier égyptien. Les faces externes sont divisées en trente six cases, des «décades» ou périodes de dix jours inaugurées par les lèvera successifs d'étoiles spécifiques (étoiles-décana), et une trente septième case pour cinq jours de plus - les 365 jours annuels. Chaque décade détaille les fléaux menaçant les ennemis de l'Egypte, et que Chou, dieu de l'air, ferait s'abattre sur eux pour les décimer. Représenté sur le fond du naos par un lion assis, 1 commandait en effet les étoiles-décans chargées d'éliminer le mal. Ce lien entre l'action des étoiles et la destinée humaine dessins les débuts de l'astrologie, et le découpage s en décades préfigure nos «décans» zodiacaux. Mais Is sujet principal du naos reste l'éradication de l'impureté, nécessaire à la bonne marche du cosmos et à la renaissance annuelle d'Osiris. L’histoire archéologique de ce monument est exceptionnelle elle aussi. Le toit est découvert sur terre à Aboukir en 1777. La base et la paroi postérieure sont trouvées par Omar Toussoun, en mer dans la baie d'Aboukir en 1940. Tel un puzzle, le monument sera reconstitué 1999, lorsque, sur le site de l'antique Canope maintenant submergée, quatre nouveaux fragments sont remontés du fonds de l'eau. Le naos aurait été mise en pièces par les chrétiens lors de la destruction des temples, aux premiers siècles de notre ère.
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<center>Statuettes d’Isis lactans et Osiris.</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. 8e – 1er siècle avant notre ère. Bronze. Osiris avec sceptre et fouet, et Isis, mère universelle et protectrice, coiffée de la couronne composée du disque solaire entre des cornes bovines, et qui donne le sein à leur enfant Horus-Harpocrate.
Statuettes d’Isis lactans et Osiris.
THÔNIS-HÉRACLÉION. 8e – 1er siècle avant notre ère. Bronze. Osiris avec sceptre et fouet, et Isis, mère universelle et protectrice, coiffée de la couronne composée du disque solaire entre des cornes bovines, et qui donne le sein à leur enfant Horus-Harpocrate.
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<center>Statue d’Harpocrate.</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. 8e avant notre ère – 1er siècle. Bronze. Harpocrate est la traduction grecque de l’égyptien Horus l’enfant. La divinité est représentée du, jambes fléchies, et elle porte la Tresse de l’enfance.
Statue d’Harpocrate.
THÔNIS-HÉRACLÉION. 8e avant notre ère – 1er siècle. Bronze. Harpocrate est la traduction grecque de l’égyptien Horus l’enfant. La divinité est représentée du, jambes fléchies, et elle porte la Tresse de l’enfance.
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<center>TÊTE FÉMININE</center>CANOPE. 3e siècle avant notre ère
Diorite. Bérénice II, fille de Ptolémée III (-246 / -221). Suite à sa mort, alors qu'elle est encore jeune, un culte divin lui est rendu, qui se déroule entre les temples d'Héracleion et de Canope, et qui est associé aux Mystères d'Osiris.
TÊTE FÉMININE
CANOPE. 3e siècle avant notre ère Diorite. Bérénice II, fille de Ptolémée III (-246 / -221). Suite à sa mort, alors qu'elle est encore jeune, un culte divin lui est rendu, qui se déroule entre les temples d'Héracleion et de Canope, et qui est associé aux Mystères d'Osiris.
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<center>BRÛLE-PARFUM</center>THÔNIS-HERACLEION. 6e siècle avant notre ère. Calcaire. Avec ses grands yeux en amande et son sourire sensuel, la sphinge grecque, ailée et couronnée, supporte la coupe à encens avec délicatesse: un contraste saisissant avec les sphinx égyptiens.
BRÛLE-PARFUM
THÔNIS-HERACLEION. 6e siècle avant notre ère. Calcaire. Avec ses grands yeux en amande et son sourire sensuel, la sphinge grecque, ailée et couronnée, supporte la coupe à encens avec délicatesse: un contraste saisissant avec les sphinx égyptiens.
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<center>HÉMISTATÈRE DE CHYPRE</center>THÔNIS-HERACLEION. 4e siècle avant notre ère, Pumiyaton de Kition (ca -355 / -354). Or. Monnaie rare: c'est la seule image grecque d'Héraclès retrouvée sur le site d'Héracléion. À l'avers, le héros, vêtu de la traditionnelle peau de lion, brandit arc et massue. Au revers, un lion bondit sur un cerf.
HÉMISTATÈRE DE CHYPRE
THÔNIS-HERACLEION. 4e siècle avant notre ère, Pumiyaton de Kition (ca -355 / -354). Or. Monnaie rare: c'est la seule image grecque d'Héraclès retrouvée sur le site d'Héracléion. À l'avers, le héros, vêtu de la traditionnelle peau de lion, brandit arc et massue. Au revers, un lion bondit sur un cerf.
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<center>STATUETTE</center>THONIS-HÉ RACLÉION. 5e siècle avant notre ère. Calcaire. Visage lisse, sourire, yeux en amande et couvre-chef n'évoquent pas un dieu égyptien, mais plutôt le dieu phénico-chypriote Baâl, équivalent d'Amon, ou le dieu phénicien Melquart, assimilé à Héraclès.
STATUETTE
THONIS-HÉ RACLÉION. 5e siècle avant notre ère. Calcaire. Visage lisse, sourire, yeux en amande et couvre-chef n'évoquent pas un dieu égyptien, mais plutôt le dieu phénico-chypriote Baâl, équivalent d'Amon, ou le dieu phénicien Melquart, assimilé à Héraclès.
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<center>COUPE</center>THONIS-HÉ RACLÉION. Basse Époque (8e - 4e siècle avant notre ère). La coupe présente un décor de type perse: le griffon, mi-lion mi-aigle, déploie ses ailes. Les Perses avaient envahi l'Egypte en -525, en furent chassés en -404» et y rétablirent leur domination en -342.
COUPE
THONIS-HÉ RACLÉION. Basse Époque (8e - 4e siècle avant notre ère). La coupe présente un décor de type perse: le griffon, mi-lion mi-aigle, déploie ses ailes. Les Perses avaient envahi l'Egypte en -525, en furent chassés en -404» et y rétablirent leur domination en -342.
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<center>STÈLE DE THÔNIS-HÉRACLÉION</center>Cette découverte sous-marine a permis d'affirmer que le Thônis des Égyptiens et l'Héracléion des Grecs ne sont qu'une seule et même ville.
La stéle donna le nom de la ville engloutie en baie d'Aboukir : Thônis (ou la «Honé da Saïs»). Et le lieu de sa découverte, le temple d'Héracléion, fournit une autre preuve queThônis et Héracléion étaiant les deux noms d'une même cité.
Le pharaon Nectanébo Ier (-380/ -362), qui l’a fait ériger an -380, souhaite faire état des liens privilégiés qu'il entretient avec la déesse Neith. Il décide d’augmenter les moyens financiers accordés à son temple de Saïs. Le décret prévoit d'y transférer une partie des fonds issus de droits de douane
Perçus à Thônis, et de taxes prélevées à Naucratis sur le commerce et les fabrications grecques.
Une copie de cette stèle, avec ce même décret, a été exhumée en 1899 a Naucratis - site de l'ancien comptoir grec fondé depuis le 8e siècle avant notre ère, et situé a70 km au sud-est d'Aboukir. Les deux stèles ne diffèrent que par les indications des lieux respectifs où edlles furent érigée, puis retrouvées des siècles plus tard.
Thônis-Héracléion était un poste de douane et une importante zone d'échanges à l'entrée du royaume, «pour tout ce qui provient de la Mer des Grecs».
STÈLE DE THÔNIS-HÉRACLÉION
Cette découverte sous-marine a permis d'affirmer que le Thônis des Égyptiens et l'Héracléion des Grecs ne sont qu'une seule et même ville. La stéle donna le nom de la ville engloutie en baie d'Aboukir : Thônis (ou la «Honé da Saïs»). Et le lieu de sa découverte, le temple d'Héracléion, fournit une autre preuve queThônis et Héracléion étaiant les deux noms d'une même cité. Le pharaon Nectanébo Ier (-380/ -362), qui l’a fait ériger an -380, souhaite faire état des liens privilégiés qu'il entretient avec la déesse Neith. Il décide d’augmenter les moyens financiers accordés à son temple de Saïs. Le décret prévoit d'y transférer une partie des fonds issus de droits de douane Perçus à Thônis, et de taxes prélevées à Naucratis sur le commerce et les fabrications grecques. Une copie de cette stèle, avec ce même décret, a été exhumée en 1899 a Naucratis - site de l'ancien comptoir grec fondé depuis le 8e siècle avant notre ère, et situé a70 km au sud-est d'Aboukir. Les deux stèles ne diffèrent que par les indications des lieux respectifs où edlles furent érigée, puis retrouvées des siècles plus tard. Thônis-Héracléion était un poste de douane et une importante zone d'échanges à l'entrée du royaume, «pour tout ce qui provient de la Mer des Grecs».
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<center>FRAGMENT DE VASE SCULPTÉ</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque ptolémaïque, 3e ou 2e siècle avant notre ère. Trois divinités associées sont représentées sur ce fragment de vase : Bès, Isis, Sérapis. À Canope, des monuments consacrés au dieu-nain Bès jouxtaient d'ailleurs le temple de Sérapis (Osiris-Apis).
FRAGMENT DE VASE SCULPTÉ
THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque ptolémaïque, 3e ou 2e siècle avant notre ère. Trois divinités associées sont représentées sur ce fragment de vase : Bès, Isis, Sérapis. À Canope, des monuments consacrés au dieu-nain Bès jouxtaient d'ailleurs le temple de Sérapis (Osiris-Apis).
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<center>STATUETTE</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque ptolémaïque, 3e ou 2e siècle avant notre ère. Céramique. Bès lève un poignard de sa main droite. il devait tenir dans l'autre main un bouclier, comme le montre un exemplaire de ce type mais complet, conservé au British Museum. Sur sa coiffure: le dieu Apis.
STATUETTE
THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque ptolémaïque, 3e ou 2e siècle avant notre ère. Céramique. Bès lève un poignard de sa main droite. il devait tenir dans l'autre main un bouclier, comme le montre un exemplaire de ce type mais complet, conservé au British Museum. Sur sa coiffure: le dieu Apis.
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<center>VASES FIGURANT BÈS</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Fin 5e siècle avant notre ère - milieu 4e siècle avant notre ère. Plomb et bronze. Osiris est assimilé par les Grecs à Dionysos, «seigneur de l'ivresse». Bès, le danseur égyptien, sonne quant à lui la fête des beuveries sacrées.
VASES FIGURANT BÈS
THÔNIS-HÉRACLÉION. Fin 5e siècle avant notre ère - milieu 4e siècle avant notre ère. Plomb et bronze. Osiris est assimilé par les Grecs à Dionysos, «seigneur de l'ivresse». Bès, le danseur égyptien, sonne quant à lui la fête des beuveries sacrées.
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<center>VASES FIGURANT BÈS</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Fin 5e siècle avant notre ère - milieu 4e siècle avant notre ère. Plomb et bronze. Osiris est assimilé par les Grecs à Dionysos, «seigneur de l'ivresse». Bès, le danseur égyptien, sonne quant à lui la fête des beuveries sacrées.
VASES FIGURANT BÈS
THÔNIS-HÉRACLÉION. Fin 5e siècle avant notre ère - milieu 4e siècle avant notre ère. Plomb et bronze. Osiris est assimilé par les Grecs à Dionysos, «seigneur de l'ivresse». Bès, le danseur égyptien, sonne quant à lui la fête des beuveries sacrées.
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<center>VASES FIGURANT BÈS</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Fin 5e siècle avant notre ère - milieu 4e siècle avant notre ère. Plomb et bronze. Osiris est assimilé par les Grecs à Dionysos, «seigneur de l'ivresse». Bès, le danseur égyptien, sonne quant à lui la fête des beuveries sacrées.
VASES FIGURANT BÈS
THÔNIS-HÉRACLÉION. Fin 5e siècle avant notre ère - milieu 4e siècle avant notre ère. Plomb et bronze. Osiris est assimilé par les Grecs à Dionysos, «seigneur de l'ivresse». Bès, le danseur égyptien, sonne quant à lui la fête des beuveries sacrées.
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<center>STATUETTES D’ISIS</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Basse Époque-époque ptolémaïque. Bronze, céramique. Assise sur un trône Isis donne le sein à l’enfant Horus-Harpocrate. Il est nu et porte la tresse traditionnelle de l'enfance.
STATUETTES D’ISIS
THÔNIS-HÉRACLÉION. Basse Époque-époque ptolémaïque. Bronze, céramique. Assise sur un trône Isis donne le sein à l’enfant Horus-Harpocrate. Il est nu et porte la tresse traditionnelle de l'enfance.
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<center>STATUETTES D’ISIS</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Basse Époque-époque ptolémaïque. Bronze, céramique. Assise sur un trône Isis donne le sein à l’enfant Horus-Harpocrate. Il est nu et porte la tresse traditionnelle de l'enfance.
STATUETTES D’ISIS
THÔNIS-HÉRACLÉION. Basse Époque-époque ptolémaïque. Bronze, céramique. Assise sur un trône Isis donne le sein à l’enfant Horus-Harpocrate. Il est nu et porte la tresse traditionnelle de l'enfance.
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<center>FRAGMENT DE TRÔNE</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Basse Époque-époque ptolémaïque. Bronze, céramique.
FRAGMENT DE TRÔNE
THÔNIS-HÉRACLÉION. Basse Époque-époque ptolémaïque. Bronze, céramique.
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<center>TÊTE DE CANARD</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Basse Époque - époque ptolémaïque, 7e-1er siècle avant notre ère. Bronze. Décor probable du manche d'un instrument. Isis avait parcouru les marais du delta à la recherche des fragments d'Osiris, et plus tard y avait caché son fils Horus.
TÊTE DE CANARD
THÔNIS-HÉRACLÉION. Basse Époque - époque ptolémaïque, 7e-1er siècle avant notre ère. Bronze. Décor probable du manche d'un instrument. Isis avait parcouru les marais du delta à la recherche des fragments d'Osiris, et plus tard y avait caché son fils Horus.
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<center>STATUETTE D’OSIRIS</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Basse Époque (7e - 4e siècle avant notre ère). Bronze. La silhouette momiforme du dieu assassiné a été représentée durant près de neuf siècles sans que ses attributs varient beaucoup: la couronne atef, la houlette du berger et le fouet chasse-mouches.
STATUETTE D’OSIRIS
THÔNIS-HÉRACLÉION. Basse Époque (7e - 4e siècle avant notre ère). Bronze. La silhouette momiforme du dieu assassiné a été représentée durant près de neuf siècles sans que ses attributs varient beaucoup: la couronne atef, la houlette du berger et le fouet chasse-mouches.
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<center>STATUETTE D’OSIRIS</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque-époque 7° -1er siècle avant notre ère. Bronze .La plupart de ces statuettes sont fabriquées à la « cire perdue». Un modèle en cire est enveloppé d’argile. À la cuisson, la cire fond; reste le moule d’argile. On y coule alors le bronze en fusion.
STATUETTE D’OSIRIS
THÔNIS-HÉRACLÉION. Époque-époque 7° -1er siècle avant notre ère. Bronze .La plupart de ces statuettes sont fabriquées à la « cire perdue». Un modèle en cire est enveloppé d’argile. À la cuisson, la cire fond; reste le moule d’argile. On y coule alors le bronze en fusion.
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<center>SPHINX NECTANEBO II</center>THÔNIS-HÉRACLÉION. 4e siècle avant notre ère. Granit noir. Somptueux lion à tête humaine, dans une posture traditionnelle. La présence de l'uraeus sur sa coiffe et le traitement du némès prouvent qu'il s'agit d'un sphinx royal, probablement Nectanébo II (-360 / -343).
SPHINX NECTANEBO II
THÔNIS-HÉRACLÉION. 4e siècle avant notre ère. Granit noir. Somptueux lion à tête humaine, dans une posture traditionnelle. La présence de l'uraeus sur sa coiffe et le traitement du némès prouvent qu'il s'agit d'un sphinx royal, probablement Nectanébo II (-360 / -343).
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<center>COURONNE DE KHONSOU</center>Fin Basse Époque - époque ptolémaïque, 4e-1er siècle avant notre ère. Bronze. Appelée tant-Mm» lai coiffe sophistiquée se compose de deux cornes de bélier, sur lesquelles se placent trots bottes de papyrus» surmontées du disque solaire et encadrées de plumes et de serpents dressés.
COURONNE DE KHONSOU
Fin Basse Époque - époque ptolémaïque, 4e-1er siècle avant notre ère. Bronze. Appelée tant-Mm» lai coiffe sophistiquée se compose de deux cornes de bélier, sur lesquelles se placent trots bottes de papyrus» surmontées du disque solaire et encadrées de plumes et de serpents dressés.
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<center>STATUETTES DE KHONSOU</center>Basse Époque (7e - 4e siècle avant notre ère). Bronze. La plus grande des statuettes, ce superbe Khonsou, porte une coiffe surmontée d'un disque lunaire.
STATUETTES DE KHONSOU
Basse Époque (7e - 4e siècle avant notre ère). Bronze. La plus grande des statuettes, ce superbe Khonsou, porte une coiffe surmontée d'un disque lunaire.
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<center>STATUETTES DE KHONSOU</center>Basse Époque (7e - 4e siècle avant notre ère). Bronze. La plus grande des statuettes, ce superbe Khonsou, porte une coiffe surmontée d'un disque lunaire.
STATUETTES DE KHONSOU
Basse Époque (7e - 4e siècle avant notre ère). Bronze. La plus grande des statuettes, ce superbe Khonsou, porte une coiffe surmontée d'un disque lunaire.
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<center>PLAQUES</center>Période saïte, 26e Dynastie (-664/-525). Les très beaux hiéroglyphes classiques restent bien lisibles - les deux cartouches du pharaon Amasis (-571 /-526), et le nom du dieu auquel le sanctuaire était consacré: Khonsou-Thot. Faucon coiffé de la double couronne, perché sur la rectangle où sont inscrits les noms d'Horus des rois (ici, Psammétique Ier (-664 / -610)), au-dessus de l’image d'une façade de palais, en partie disparue.
PLAQUES
Période saïte, 26e Dynastie (-664/-525). Les très beaux hiéroglyphes classiques restent bien lisibles - les deux cartouches du pharaon Amasis (-571 /-526), et le nom du dieu auquel le sanctuaire était consacré: Khonsou-Thot. Faucon coiffé de la double couronne, perché sur la rectangle où sont inscrits les noms d'Horus des rois (ici, Psammétique Ier (-664 / -610)), au-dessus de l’image d'une façade de palais, en partie disparue.
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<center>ÉLÉMENT DE MOBILIER ET TÊTE DE STATUETTE</center>Période saïte, 26e Dynastie (-6647-535). Bronze. Visage de la déesse Neith. Sur l'un des côtés de ce qui semble un renforcement de coin de meuble, les hiéroglyphes évoquent son nom. Sur l’autret ils exaltent les qualités guerrières d'un souverain.
ÉLÉMENT DE MOBILIER ET TÊTE DE STATUETTE
Période saïte, 26e Dynastie (-6647-535). Bronze. Visage de la déesse Neith. Sur l'un des côtés de ce qui semble un renforcement de coin de meuble, les hiéroglyphes évoquent son nom. Sur l’autret ils exaltent les qualités guerrières d'un souverain.
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<center>PETITS SARCOPHAGES D'OISEAUX</center>Période saïte, 26e Dynastie (-664 / -525). Calcaire. Sans doute ces sarcophages abritaient-Ils des momies d'ibis (lié à Thot) ou de faucon (lié à Khonsou), ou bien encore les deux ensemble, comme animaux sacrés de Khonsou-Thot. Une douzaine a été dégagée à ce jour.
PETITS SARCOPHAGES D'OISEAUX
Période saïte, 26e Dynastie (-664 / -525). Calcaire. Sans doute ces sarcophages abritaient-Ils des momies d'ibis (lié à Thot) ou de faucon (lié à Khonsou), ou bien encore les deux ensemble, comme animaux sacrés de Khonsou-Thot. Une douzaine a été dégagée à ce jour.
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<center>LE NAOS DÉDIÉ A AMON </center>Ses Inscriptions permettent d'Identifier la divinité qu'il abritait : Amon, en une de ses formes particulières - Amon Géreb. L'existence d'un temple lui étant consacré, que mentionne le décret de Canope, était ainsi confirmée par les fouilles. Les Grecs assimilent Khonsou, fils d'Amon, à Héraclès. Le culte de Khonsou/Héraclès va devenir prééminent au fil du temps, donnant son nom au temple, et finalement à la ville toute entière : Héraclélon.	Dans les temps anciens, le héros légendaire grec aurait fait étape dans le delta.
LE NAOS DÉDIÉ A AMON
Ses Inscriptions permettent d'Identifier la divinité qu'il abritait : Amon, en une de ses formes particulières - Amon Géreb. L'existence d'un temple lui étant consacré, que mentionne le décret de Canope, était ainsi confirmée par les fouilles. Les Grecs assimilent Khonsou, fils d'Amon, à Héraclès. Le culte de Khonsou/Héraclès va devenir prééminent au fil du temps, donnant son nom au temple, et finalement à la ville toute entière : Héraclélon. Dans les temps anciens, le héros légendaire grec aurait fait étape dans le delta.
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<center></center>Au moyen empire déjà, à Abydos, des cérémonies commémoraient le martyre d'Osiris et glorifiaient son retour à la vie. Ces rites osiriens ont connu à la Basse Époque une large diffusion dans tous les temples d'Egypte. Cela se passait pendant le mois de Khoiak, du 12 au 30.Des prêtres venant de toute l'Égypte, les bras chargés d'offrandes, convergeaient vers des chapelles où se déroulait le drame sacré, où se rejouait cette sorte de «passion» -le meurtre d'Osiris par son frère Seth et, assisté par sa sœur-épouse Isis, sa regénération. A une date précise, le 12 du mois de Khoaik, les officiants déposaient dans une « cuve-jardin » une figurine momiforme d'Osiris, qu'ils avaient confectionnée avec de l'orge et du limon noir charrié par la crue du Nil. Arrosé entre le 12 et le 21, jusqu'à germination, cet «Osiris végétant» symbolisait la renaissance du dieu. Une autre figurine, « Osiris Sokaris » était fabriquée, avec principalement des pierres précieuses et des résines.
Les deux simulacres passaient par diverses manipulations. Puis les vénérables effigies étaient transférées religieusement vers un tombeau provisoire, où elles demeuraient un an, prenant la place de celles de l’année précédente - qui étaient alors inhumées dans leur tombeau définitif. Les bas-reliefs des chapelles de Dendara (près de Louxor), gravés sous le règne de Cléopâtre VII (ca 50 avant notre ère), ont livré des témoignages très précieux sur les rites en particulier sur les techniques de fabrication des figurines
Au moyen empire déjà, à Abydos, des cérémonies commémoraient le martyre d'Osiris et glorifiaient son retour à la vie. Ces rites osiriens ont connu à la Basse Époque une large diffusion dans tous les temples d'Egypte. Cela se passait pendant le mois de Khoiak, du 12 au 30.Des prêtres venant de toute l'Égypte, les bras chargés d'offrandes, convergeaient vers des chapelles où se déroulait le drame sacré, où se rejouait cette sorte de «passion» -le meurtre d'Osiris par son frère Seth et, assisté par sa sœur-épouse Isis, sa regénération. A une date précise, le 12 du mois de Khoaik, les officiants déposaient dans une « cuve-jardin » une figurine momiforme d'Osiris, qu'ils avaient confectionnée avec de l'orge et du limon noir charrié par la crue du Nil. Arrosé entre le 12 et le 21, jusqu'à germination, cet «Osiris végétant» symbolisait la renaissance du dieu. Une autre figurine, « Osiris Sokaris » était fabriquée, avec principalement des pierres précieuses et des résines. Les deux simulacres passaient par diverses manipulations. Puis les vénérables effigies étaient transférées religieusement vers un tombeau provisoire, où elles demeuraient un an, prenant la place de celles de l’année précédente - qui étaient alors inhumées dans leur tombeau définitif. Les bas-reliefs des chapelles de Dendara (près de Louxor), gravés sous le règne de Cléopâtre VII (ca 50 avant notre ère), ont livré des témoignages très précieux sur les rites en particulier sur les techniques de fabrication des figurines
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<center>LA CUVE-JARDIN</center>Pendant les Mystères, dès le 12 du mois de Khoiak, l'effigie de la divinité faite d'orge et de limon noir, l'«Osiris végétant», était placée dans un «cuve-jardin», où elle allait germer. Avec une situle en or, la figurine divine était arrosée de l'eau du lac ou du canal sacrés, jusqu'au 21 de Khoiak. Les humeurs d'Osiris végétant s'écoulaient de la cuve-Jardin et étaient pieusement récoltées. La cuve-jardin de Thônis-Héracléion a été trouvée près du naos d'Amon Géreb. Elle est creusée dans du granit rose.
LA CUVE-JARDIN
Pendant les Mystères, dès le 12 du mois de Khoiak, l'effigie de la divinité faite d'orge et de limon noir, l'«Osiris végétant», était placée dans un «cuve-jardin», où elle allait germer. Avec une situle en or, la figurine divine était arrosée de l'eau du lac ou du canal sacrés, jusqu'au 21 de Khoiak. Les humeurs d'Osiris végétant s'écoulaient de la cuve-Jardin et étaient pieusement récoltées. La cuve-jardin de Thônis-Héracléion a été trouvée près du naos d'Amon Géreb. Elle est creusée dans du granit rose.
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<center>L'EFFIGIE « OSIRIS VEGETANT »</center>Le 12 du mois de Khoiak, une figurine d'Osiris était modelée dans de la terre ensemencée d'orge et de blé, et gorgée de l'eau du Nil. Le prêtre utilisait un moule, et, autre instrument sacré, une louche rituelle, puisette d'origine égyptienne dont le nom latin est «simpulum». La germination de cet Osiris végétant, image de la vie éternellement renouvelée, s'accompagnait de paroles et de gestes sacrés, accomplis par les officiants. Le simulacre, après germination, était séché au soleil et entouré de bandelettes, puis mis dans son tombeau provisoire.
L'EFFIGIE « OSIRIS VEGETANT »
Le 12 du mois de Khoiak, une figurine d'Osiris était modelée dans de la terre ensemencée d'orge et de blé, et gorgée de l'eau du Nil. Le prêtre utilisait un moule, et, autre instrument sacré, une louche rituelle, puisette d'origine égyptienne dont le nom latin est «simpulum». La germination de cet Osiris végétant, image de la vie éternellement renouvelée, s'accompagnait de paroles et de gestes sacrés, accomplis par les officiants. Le simulacre, après germination, était séché au soleil et entouré de bandelettes, puis mis dans son tombeau provisoire.
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<center>L'EFFIGIE «OSIRIS SOKARIS »</center>À l’aide d'un moule, une deuxième effigie était fabriquée â partir du 14 de Khoiak, faite de terre détrempée par l'eau sacrée, â laquelle se mêlaient en quantités très précises aromates et minéraux précieux broyés. La figurine divine était mise à sécher au soleil, et ointe - entre le 19 et le 23 du mois de Khoiak -, puis emmaillotée dans des bandes d'étoffé spécialement tissées et teintes pour le rituel. Une procession lui ferait ensuite rejoindre le lieu de son inhumation dans le tombeau provisoire.
L'EFFIGIE «OSIRIS SOKARIS »
À l’aide d'un moule, une deuxième effigie était fabriquée â partir du 14 de Khoiak, faite de terre détrempée par l'eau sacrée, â laquelle se mêlaient en quantités très précises aromates et minéraux précieux broyés. La figurine divine était mise à sécher au soleil, et ointe - entre le 19 et le 23 du mois de Khoiak -, puis emmaillotée dans des bandes d'étoffé spécialement tissées et teintes pour le rituel. Une procession lui ferait ensuite rejoindre le lieu de son inhumation dans le tombeau provisoire.
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<center>SITULE</center>Epoque ptolémaïque (-305 / -30). Bronze. La situle, petit récipient en forme de cloche et muni d'une anse, servait à transporter l'eau sacrée du Nil.
SITULE
Epoque ptolémaïque (-305 / -30). Bronze. La situle, petit récipient en forme de cloche et muni d'une anse, servait à transporter l'eau sacrée du Nil.
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<center>PASSOIRES, LOUCHE</center>6e-2e siècle avant notre ère. Bronze. Les passoires servaient entre autre à filtrer des mélanges. Une tête de cygne est finement sculptée sur l’une d'elles. Au bout du manche de la louche rituelle, un motif de tête de canard.
PASSOIRES, LOUCHE
6e-2e siècle avant notre ère. Bronze. Les passoires servaient entre autre à filtrer des mélanges. Une tête de cygne est finement sculptée sur l’une d'elles. Au bout du manche de la louche rituelle, un motif de tête de canard.
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<center>LAMPE A HUILE ET SON MANCHE</center>Époque ptolémaïque (-305 /-30). Bronze. Les lampes à huile éclairaient les temples ou faisaient l'objet d'offrandes aux dieux. Celle-ci est singulière avec son corps en forme de barque, ses pieds en pattes de félin, et la tête de canard qui termine son manche.
LAMPE A HUILE ET SON MANCHE
Époque ptolémaïque (-305 /-30). Bronze. Les lampes à huile éclairaient les temples ou faisaient l'objet d'offrandes aux dieux. Celle-ci est singulière avec son corps en forme de barque, ses pieds en pattes de félin, et la tête de canard qui termine son manche.
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<center>PHIALE</center>6e -2e siècle avant notre ère. Or. Coupe peu profonde utilisée pour les libations ou pour des offrandes.
PHIALE
6e -2e siècle avant notre ère. Or. Coupe peu profonde utilisée pour les libations ou pour des offrandes.
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<center>TÊTE DE PRÊTRE</center>ALEXANDRIE (PORT ORIENTAL). Époque ptolémaïque (-305 / -30). Granit noir.Un bel homme mûr, au crâne probablement rasé, en signe de pureté comme il convenait pour les prêtres. Les yeux évidés devaient être incrustés.
TÊTE DE PRÊTRE
ALEXANDRIE (PORT ORIENTAL). Époque ptolémaïque (-305 / -30). Granit noir.Un bel homme mûr, au crâne probablement rasé, en signe de pureté comme il convenait pour les prêtres. Les yeux évidés devaient être incrustés.
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<center>BRULE-ENCENS</center>Époque ptolémaïque (-305 / -30). Bronze. L'encens, parfum des dieux... Le brûle encens, objet de culte fondamental, prend parfois la forme d'un petit brasero ou d'une coupe tripode.
BRULE-ENCENS
Époque ptolémaïque (-305 / -30). Bronze. L'encens, parfum des dieux... Le brûle encens, objet de culte fondamental, prend parfois la forme d'un petit brasero ou d'une coupe tripode.
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<center>LOUCHE RITUELLE</center>6e -2e siècle avant notre ère. Bronze. La louche rituelle, ou simpulum, servait à doser l'eau du Nil ou du lac sacré, utilisée lors du rituel. Au bout du manche de celle-ci : un volatile aux traits détaillés - peut-être un vautour ?
LOUCHE RITUELLE
6e -2e siècle avant notre ère. Bronze. La louche rituelle, ou simpulum, servait à doser l'eau du Nil ou du lac sacré, utilisée lors du rituel. Au bout du manche de celle-ci : un volatile aux traits détaillés - peut-être un vautour ?
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<center>CUILLER</center>Époque ptolémaïque (-305 / -30). Bronze. Cette cuiller servait peut-être à chauffer des huiles parfumées au-dessus d'un brasero.
CUILLER
Époque ptolémaïque (-305 / -30). Bronze. Cette cuiller servait peut-être à chauffer des huiles parfumées au-dessus d'un brasero.
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<center>BOITE, BOL</center>Époque ptolémaïque (-305 / -30). Bronze.<br>
BOITE, BOL
Époque ptolémaïque (-305 / -30). Bronze.
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<center>STÈLE DE CANOPE</center>Comme dans toute l'Egypte, ils étaient célébrés annuellement. Mais la stèle de Canope mentionne qu'à la fin des cérémonies, le 29 Khoaik, une navigation avait lieu entre les sanctuaires des deux villes. Lors des fouilles archéologiques sous-marines sur ces sites antiques, et le long du Grand Canal les reliant, de nombreux instruments du culte furent mis au jour, vraisemblablement utilisés lors des Mystères. Les louches rituelles, coupes, plats à offrandes, lampes à huile, brûle-encens, flacons, vases et statuettes d'Osiris se comptent par dizaines; elles datent des six derniers siècles avant notre ère. Ces témoignages matériels résonnent avec les descriptions connues du déroulement des célébrations. Fait particulier, le fond des voies d'eau processionnelles, en particulier le Grand Canal, était jalonné de barques votives en plomb, qui semblaient l'écho de celles en papyrus qui naviguaient à la surface des eaux sacrées. Pendant les Mystères, des processions nautiques avaient en effet lieu, dont celle du 22 Khoiak sur le Grand Canal d'Héracléion, et une autre le 29 qui se concluait à Canope, au sérapéion -le temple dédié à Sérapis (forme d'Osiris).
Osiris avait eu besoin des hommes pour sortir du linceul dans lequel il dormait, et de ce contrat naquirent des rites paroles et actions symboliques qui intégraient les hommes au sein de l'univers.
STÈLE DE CANOPE
Comme dans toute l'Egypte, ils étaient célébrés annuellement. Mais la stèle de Canope mentionne qu'à la fin des cérémonies, le 29 Khoaik, une navigation avait lieu entre les sanctuaires des deux villes. Lors des fouilles archéologiques sous-marines sur ces sites antiques, et le long du Grand Canal les reliant, de nombreux instruments du culte furent mis au jour, vraisemblablement utilisés lors des Mystères. Les louches rituelles, coupes, plats à offrandes, lampes à huile, brûle-encens, flacons, vases et statuettes d'Osiris se comptent par dizaines; elles datent des six derniers siècles avant notre ère. Ces témoignages matériels résonnent avec les descriptions connues du déroulement des célébrations. Fait particulier, le fond des voies d'eau processionnelles, en particulier le Grand Canal, était jalonné de barques votives en plomb, qui semblaient l'écho de celles en papyrus qui naviguaient à la surface des eaux sacrées. Pendant les Mystères, des processions nautiques avaient en effet lieu, dont celle du 22 Khoiak sur le Grand Canal d'Héracléion, et une autre le 29 qui se concluait à Canope, au sérapéion -le temple dédié à Sérapis (forme d'Osiris). Osiris avait eu besoin des hommes pour sortir du linceul dans lequel il dormait, et de ce contrat naquirent des rites paroles et actions symboliques qui intégraient les hommes au sein de l'univers.
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<center>STATUETTE D’ISIS PORTANT LA FIGURINE OSIRIENNE </center>ABYDOS. Basse époque, milieu époque kouchite (-751 / -666). Calcaire ocré. Isis, presque souriante, est assise-accroupie et porte sur ses cuisses son protégé osirien, gisant, gainé. Elle accomplira le «mystérieux travail» nécessaire à la régénération de son frère-époux bien aimé.
STATUETTE D’ISIS PORTANT LA FIGURINE OSIRIENNE
ABYDOS. Basse époque, milieu époque kouchite (-751 / -666). Calcaire ocré. Isis, presque souriante, est assise-accroupie et porte sur ses cuisses son protégé osirien, gisant, gainé. Elle accomplira le «mystérieux travail» nécessaire à la régénération de son frère-époux bien aimé.
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<center>BRÛLE-ENCENS ET CUILLER</center>Époque ptolémaïque (-305 / -30). Bronze. Les brûle-parfums et encensoirs rappellent l'importance des fumigations dans les pratiques rituelles: elles purifient l'air autour de la divinité.
BRÛLE-ENCENS ET CUILLER
Époque ptolémaïque (-305 / -30). Bronze. Les brûle-parfums et encensoirs rappellent l'importance des fumigations dans les pratiques rituelles: elles purifient l'air autour de la divinité.
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<center></center>Au long des millénaires, l’art égyptien, de nature principalement religieuse, intègre des notions mythologiques complexes. Ce faisant, il assure la continuité de certaines valeurs, et contribuet au bon fonctionnement de la société. Ainsi en est-il aussi pour les mystères d'Osiris. Les chefs-d’œuvre présentés dans cette enceinte montrent comment les idées et les croyances liées à ces Mystères sont rendues visuellement Intelligibles, et combien, parées moyens artistiques, elles s'expriment avec netteté.
Ces pièces proviennent d'une part du fameux musée égyptien du Caire, dont la création remonte à 1858. À l'époque, le  Service des Antiquités du gouvernement égyptien avait réuni à Boulaq, sous la houlette de l'archéologue français Auguste Mariette, le produit des fouilles et découvertes faites dans le pays par des savants du monde entier. Il s'agissait alors d'enrayer l'exportation de ce patrimoine et de le partager avec la population. En 1900, c'est au Caire, place Tahrir, que le musée trouve ses locaux définitifs. Il abrite la plus exceptionnelle collection d'antiquités pharaoniques du monde. Le musée gréco-romain d'Alexandrie, qui dispose d'une collection d'art remontant aux origines de la ville antique (.-332). a bien voulu, d'autre part, prêter ces deux imposants Osiris-Canope.
Sur Les cloisons, sont reproduits quelques relevés des gravures d'une des chapelles osiriennes de Dendara. Ces dessins forment un remarquable story-bord des Mytères ; certains
éléments sous vitrine y figurent.
Au long des millénaires, l’art égyptien, de nature principalement religieuse, intègre des notions mythologiques complexes. Ce faisant, il assure la continuité de certaines valeurs, et contribuet au bon fonctionnement de la société. Ainsi en est-il aussi pour les mystères d'Osiris. Les chefs-d’œuvre présentés dans cette enceinte montrent comment les idées et les croyances liées à ces Mystères sont rendues visuellement Intelligibles, et combien, parées moyens artistiques, elles s'expriment avec netteté. Ces pièces proviennent d'une part du fameux musée égyptien du Caire, dont la création remonte à 1858. À l'époque, le Service des Antiquités du gouvernement égyptien avait réuni à Boulaq, sous la houlette de l'archéologue français Auguste Mariette, le produit des fouilles et découvertes faites dans le pays par des savants du monde entier. Il s'agissait alors d'enrayer l'exportation de ce patrimoine et de le partager avec la population. En 1900, c'est au Caire, place Tahrir, que le musée trouve ses locaux définitifs. Il abrite la plus exceptionnelle collection d'antiquités pharaoniques du monde. Le musée gréco-romain d'Alexandrie, qui dispose d'une collection d'art remontant aux origines de la ville antique (.-332). a bien voulu, d'autre part, prêter ces deux imposants Osiris-Canope. Sur Les cloisons, sont reproduits quelques relevés des gravures d'une des chapelles osiriennes de Dendara. Ces dessins forment un remarquable story-bord des Mytères ; certains éléments sous vitrine y figurent.
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<center>OSIRIS SUR SA COUCHE FUNÈBRE</center>ABYDOS. Moyen Empire, 13e Dynastie, époque du roi Khendjer (-1747). Diorite noire. «Isis est venue ; Nephthys est venue. L'une de l'ouest, l’autre de l'est. L'une en sterne, l'autre en milan. Elles ont trouvé Osiris comme son frère Seth l'avait étendu. » (Textes des Pyramides, traduction Guilhou 1998)
OSIRIS SUR SA COUCHE FUNÈBRE
ABYDOS. Moyen Empire, 13e Dynastie, époque du roi Khendjer (-1747). Diorite noire. «Isis est venue ; Nephthys est venue. L'une de l'ouest, l’autre de l'est. L'une en sterne, l'autre en milan. Elles ont trouvé Osiris comme son frère Seth l'avait étendu. » (Textes des Pyramides, traduction Guilhou 1998)
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<center>OSIRIS SUR SA COUCHE FUNÈBRE</center>Aux coins: des faucons nommés « Horus, le vengeur de son père», Isis, sous forme d'oiselle, posée sur le membre viril de son bel Osiris» sera fécondée par lui - mort, mais le sexe en érection, car réanimé par les battements d'ailes de sa sœur- épouse. Horus naîtra de cet accouplement. Les sœurs Isis et Nephthys menèrent le deuil et accomplirent les rites funéraires, lavèrent le corps de leur frère, entourèrent la dépouille de toutes les précautions solennelles. Elles pleurèrent, elles glorifièrent Osiris et son âme. Elles assurèrent sa protection et garantirent sa revivification...
OSIRIS SUR SA COUCHE FUNÈBRE
Aux coins: des faucons nommés « Horus, le vengeur de son père», Isis, sous forme d'oiselle, posée sur le membre viril de son bel Osiris» sera fécondée par lui - mort, mais le sexe en érection, car réanimé par les battements d'ailes de sa sœur- épouse. Horus naîtra de cet accouplement. Les sœurs Isis et Nephthys menèrent le deuil et accomplirent les rites funéraires, lavèrent le corps de leur frère, entourèrent la dépouille de toutes les précautions solennelles. Elles pleurèrent, elles glorifièrent Osiris et son âme. Elles assurèrent sa protection et garantirent sa revivification...
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<center>OSIRIS-CANOPE</center>TEMPLE DE BAS EL SODA. Deuxième siècle. Marbre. La couronne atef est ici stylisée. Sur le drapé, la forme géométrique peut être un simple collier, ou représenter des bandelettes de momification. Ces deux Osiris – Canope furent créés à l'époque romaine.
OSIRIS-CANOPE
TEMPLE DE BAS EL SODA. Deuxième siècle. Marbre. La couronne atef est ici stylisée. Sur le drapé, la forme géométrique peut être un simple collier, ou représenter des bandelettes de momification. Ces deux Osiris – Canope furent créés à l'époque romaine.
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<center>OSIRIS-CANOPE</center>TEMPLE DE BAS EL SODA. Deuxième siècle. Marbre. Coiffe nemes avec plumes entourant le disque solaire et flanquées de cobra. Sur la panse : divinité, scarabée ailés poussant un autre disque solaire, surmonté d'un pectoral où perchent deux faucons.
OSIRIS-CANOPE
TEMPLE DE BAS EL SODA. Deuxième siècle. Marbre. Coiffe nemes avec plumes entourant le disque solaire et flanquées de cobra. Sur la panse : divinité, scarabée ailés poussant un autre disque solaire, surmonté d'un pectoral où perchent deux faucons.
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<center>AIGUIÈRE</center>TANIS. 21e Dynastie (vers -900). Or. Vase sacré pour libations et consécrations. L'inscription l'attribue au roi pour lequel il a été fait, et au dieu qui l'accueille: «Le dieu parfait Amenemopé-aimé-d’Amon, aimé d'Osiris seigneur d'Abydos. »
AIGUIÈRE
TANIS. 21e Dynastie (vers -900). Or. Vase sacré pour libations et consécrations. L'inscription l'attribue au roi pour lequel il a été fait, et au dieu qui l'accueille: «Le dieu parfait Amenemopé-aimé-d’Amon, aimé d'Osiris seigneur d'Abydos. »
64
<center>SISTRE</center>Période ptolémaïque (-305/-30). Or. «Isis [...] la grande au ciel et sur terre, maîtresse de toutes les femmes, maîtresse des sistres pour apaiser Celui-qui-s'est-éveillé-sauf [Osiris].» (Temple de Dendara, traduction Mathieu 1998)
SISTRE
Période ptolémaïque (-305/-30). Or. «Isis [...] la grande au ciel et sur terre, maîtresse de toutes les femmes, maîtresse des sistres pour apaiser Celui-qui-s'est-éveillé-sauf [Osiris].» (Temple de Dendara, traduction Mathieu 1998)
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<center>PECTORAL</center>TANIS, TOMBES DE PSOUSENNÈS Ier ET CHÉCHANQ II. 22e Dynastie, règne de Chéchanq II (-945 / -925). Or, lapis-lazuli.
PECTORAL
TANIS, TOMBES DE PSOUSENNÈS Ier ET CHÉCHANQ II. 22e Dynastie, règne de Chéchanq II (-945 / -925). Or, lapis-lazuli.
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<center>PECTORAL</center>TANIS, TOMBES DE PSOUSENNÈS Ier ET CHÉCHANQ II. 22e Dynastie, règne de Chéchanq II (-945 / -925). Or, lapis-lazuli. La barque solaire vogue sur les eaux primordiales en dessous d'un ciel étoile. Le soleil, bleu, est protégé par les ailes déployées d’Isis et de Nephthys. Gravé dans celui-ci : Maât en adoration devant Amon-Rê.
PECTORAL
TANIS, TOMBES DE PSOUSENNÈS Ier ET CHÉCHANQ II. 22e Dynastie, règne de Chéchanq II (-945 / -925). Or, lapis-lazuli. La barque solaire vogue sur les eaux primordiales en dessous d'un ciel étoile. Le soleil, bleu, est protégé par les ailes déployées d’Isis et de Nephthys. Gravé dans celui-ci : Maât en adoration devant Amon-Rê.
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<center>AMULETTE</center>TANIS. 22e Dynastie (vers -860). Or. Petite figure plate découpée dans une feuille d'or montrant un Osiris classique, avec sceptre, fouet» barbe et couvre-chef, emmailloté, et bien droit sur un socle qui symbolise Maât, l’ordre universel.
AMULETTE
TANIS. 22e Dynastie (vers -860). Or. Petite figure plate découpée dans une feuille d'or montrant un Osiris classique, avec sceptre, fouet» barbe et couvre-chef, emmailloté, et bien droit sur un socle qui symbolise Maât, l’ordre universel.
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<center>AMULETTE</center>TANIS. 22e Dynastie (vers -860). Or. Petite figure plate découpée dans une feuille d'or montrant un Osiris classique, avec sceptre, fouet» barbe et couvre-chef, emmailloté, et bien droit sur un socle qui symbolise Maât, l’ordre universel.
AMULETTE
TANIS. 22e Dynastie (vers -860). Or. Petite figure plate découpée dans une feuille d'or montrant un Osiris classique, avec sceptre, fouet» barbe et couvre-chef, emmailloté, et bien droit sur un socle qui symbolise Maât, l’ordre universel.
69
<center>STATUETTE D'OSIRIS VÉGÉTANT EMMAILLOTÉE, DANS SARCOPHAGE DE SYCOMORE</center>TEHNEH EL GEBEL. Basse Époque (-664 / -332). BoiS, limon, terre, grain et lin. « Ô Osiris, [...] Tu viens en esprit glorieux» tu sors en tant que momie» tu reposes sur ton cadavre à l’intérieur de ton sarcophage.» (Chapelle osirienne de Dendara, traduction Cauville 1997)
STATUETTE D'OSIRIS VÉGÉTANT EMMAILLOTÉE, DANS SARCOPHAGE DE SYCOMORE
TEHNEH EL GEBEL. Basse Époque (-664 / -332). BoiS, limon, terre, grain et lin. « Ô Osiris, [...] Tu viens en esprit glorieux» tu sors en tant que momie» tu reposes sur ton cadavre à l’intérieur de ton sarcophage.» (Chapelle osirienne de Dendara, traduction Cauville 1997)
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<center>STATUE - LE RÉVEIL D'OSIRIS</center>HORBEIT. 26e Dynastie (-664 / -525). GneiSS, Or, électrum, bronze. Osiris se redresse et s'éveille. Son visage d'une intemporelle beauté, empreint de sérénité» est coiffé d'une couronne tchénj, en métal précieux. Osiris est coiffé de la haute couronne-tchenj (terme qui signifie «soulever, exhausser») des Osiris renaissants, orfévrée en métaux précieux. Les plumes d'autruche posées sur des cornes ovines torsadées symbolisent la luminosité et l'air. Cette coiffure (au centre de laquelle figure un globe astral) est souvent mise en rapport avec le soleil levant. Les matières qui la composent (or, électrum, bronze) évoquent ses radiations: Osiris est devenu Rê, le dieu Soleil.
STATUE - LE RÉVEIL D'OSIRIS
HORBEIT. 26e Dynastie (-664 / -525). GneiSS, Or, électrum, bronze. Osiris se redresse et s'éveille. Son visage d'une intemporelle beauté, empreint de sérénité» est coiffé d'une couronne tchénj, en métal précieux. Osiris est coiffé de la haute couronne-tchenj (terme qui signifie «soulever, exhausser») des Osiris renaissants, orfévrée en métaux précieux. Les plumes d'autruche posées sur des cornes ovines torsadées symbolisent la luminosité et l'air. Cette coiffure (au centre de laquelle figure un globe astral) est souvent mise en rapport avec le soleil levant. Les matières qui la composent (or, électrum, bronze) évoquent ses radiations: Osiris est devenu Rê, le dieu Soleil.
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<center>STATUE - LE RÉVEIL D'OSIRIS</center>HORBEIT. 26e Dynastie (-664 / -525). GneiSS, Or, électrum, bronze. Sa tête, parée de la barbe divine, se redresse pour symboliser que le dieu est revenu à la vie. Son visage exprime la jeunesse renouvelée. Son expression empreinte de sérénité se colore de la suavité du style raffiné de l'époque saïte, évoquant un portrait idéalisé du pharaon Apriès (589-570 avant notre ère). Conforme à la mesure sacrée d'une coudée (52,5 cm), le dieu est allongé de tout son long sur le ventre. Son corps est gainé d'un fourreau rappelant la forme reptilienne du dieu créateur Atoum. Ce monument sur base rectangulaire était peut-être autrefois encastré dans un lit d'apparat léonin et l'ensemble placé dans un édifice protecteur de type chapelle ou naos - salle ultime du temple -à niche horizontale. Il intégrait ainsi un espace sacré pour y reposer sur sa couche à l'intérieur du «Saint des Saints».
STATUE - LE RÉVEIL D'OSIRIS
HORBEIT. 26e Dynastie (-664 / -525). GneiSS, Or, électrum, bronze. Sa tête, parée de la barbe divine, se redresse pour symboliser que le dieu est revenu à la vie. Son visage exprime la jeunesse renouvelée. Son expression empreinte de sérénité se colore de la suavité du style raffiné de l'époque saïte, évoquant un portrait idéalisé du pharaon Apriès (589-570 avant notre ère). Conforme à la mesure sacrée d'une coudée (52,5 cm), le dieu est allongé de tout son long sur le ventre. Son corps est gainé d'un fourreau rappelant la forme reptilienne du dieu créateur Atoum. Ce monument sur base rectangulaire était peut-être autrefois encastré dans un lit d'apparat léonin et l'ensemble placé dans un édifice protecteur de type chapelle ou naos - salle ultime du temple -à niche horizontale. Il intégrait ainsi un espace sacré pour y reposer sur sa couche à l'intérieur du «Saint des Saints».
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<center>STATUETTE DE BASTET</center>6e-2e siècle avant notre ère. Bronze. Les statuettes de chatte, courantes en Basse Egypte, figurent la déesse Bastet, déesse de la maison, de la chaleur, du soleil et de la Joie - mais qui peut être aussi une divinité dangereuse.
STATUETTE DE BASTET
6e-2e siècle avant notre ère. Bronze. Les statuettes de chatte, courantes en Basse Egypte, figurent la déesse Bastet, déesse de la maison, de la chaleur, du soleil et de la Joie - mais qui peut être aussi une divinité dangereuse.
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<center>TÊTE DU DIEU AMON</center>6e -2e siècle avant notre ère. Bronze. Ici, le dieu Amon est représenté sous sa forme humaine. il règne à la fois sur les hommes et l'univers terrestre, et sur les dieux.
TÊTE DU DIEU AMON
6e -2e siècle avant notre ère. Bronze. Ici, le dieu Amon est représenté sous sa forme humaine. il règne à la fois sur les hommes et l'univers terrestre, et sur les dieux.
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<center>TÊTE DE NEKHBET </center>6e-2e siècle avant notre ère. Bronze.Tête de la déesse vautour Nekhbet, avec la couronne atef. La tête était insérée dans le corps de la statue de la déesse.
TÊTE DE NEKHBET
6e-2e siècle avant notre ère. Bronze.Tête de la déesse vautour Nekhbet, avec la couronne atef. La tête était insérée dans le corps de la statue de la déesse.
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<center>SOCLE D'UNE STATUETTE DE LA DÉESSE MAÂT</center>6e - 2e siècle avant notre ère. Bronze. Les restes de la plume d'autruche et la position accroupie permettent d'identifier la déesse Maât, qui personnifie l'harmonie cosmique, le droit et la vérité.
SOCLE D'UNE STATUETTE DE LA DÉESSE MAÂT
6e - 2e siècle avant notre ère. Bronze. Les restes de la plume d'autruche et la position accroupie permettent d'identifier la déesse Maât, qui personnifie l'harmonie cosmique, le droit et la vérité.
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<center>ENSEIGNE D'ANUBIS</center>6e-2e siècle avant notre ère. Bronze. Anubis, l'ouvreur des chemins, introduit les morts vers l'Occident, dans l'autre monde. Patron des embauneurs, il a aidé Isis à embaumer Osiris.
ENSEIGNE D'ANUBIS
6e-2e siècle avant notre ère. Bronze. Anubis, l'ouvreur des chemins, introduit les morts vers l'Occident, dans l'autre monde. Patron des embauneurs, il a aidé Isis à embaumer Osiris.
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<center>FIGURE DE PROUE</center>Basse Époque-époque ptolémaïque,
7e – 1er siècle avant notre ère. Bronze. Sans doute est-ce une proue de barque. Le canard, un animal des régions humides et des marais, est un motif bien attesté à Héracléion, ville du delta du Nil.
FIGURE DE PROUE
Basse Époque-époque ptolémaïque, 7e – 1er siècle avant notre ère. Bronze. Sans doute est-ce une proue de barque. Le canard, un animal des régions humides et des marais, est un motif bien attesté à Héracléion, ville du delta du Nil.
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<center>BARQUES PROCESSIONNELLES VOTIVES</center>Basse Époque - époque ptolémaïque, 7e-1er siècle avant notre ère. Plomb. 
Pour consacrer un lieu ou célébrer un dieu, certaines pratiques rituelles consistent à immerger une offrande et/ou à volontairement l'endommager comme quelques-unes de ces barques processionnelles votives.
BARQUES PROCESSIONNELLES VOTIVES
Basse Époque - époque ptolémaïque, 7e-1er siècle avant notre ère. Plomb. Pour consacrer un lieu ou célébrer un dieu, certaines pratiques rituelles consistent à immerger une offrande et/ou à volontairement l'endommager comme quelques-unes de ces barques processionnelles votives.
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<center>BARQUE PROCESSIONNELLE
VOTIVE AVEC TRÔNE
</center>Basse Époque - époque ptolémaïque, 7e-1er siècle avant notre ère. Plomb. Les barques votives d'Héracléion sont de véritables maquettes, réalistes. Le cannage en papyrus est finement ciselé dans le plomb. Sur le trône, une statuette divine était posée.
BARQUE PROCESSIONNELLE VOTIVE AVEC TRÔNE
Basse Époque - époque ptolémaïque, 7e-1er siècle avant notre ère. Plomb. Les barques votives d'Héracléion sont de véritables maquettes, réalistes. Le cannage en papyrus est finement ciselé dans le plomb. Sur le trône, une statuette divine était posée.
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<center>CLOCHETTES</center>6e – 2e siècle avant notre ère. Bronze. Ces clochettes pouvaient être soit des offrandes, soit participer aux liesses suivant la résurrection du dieu.
CLOCHETTES
6e – 2e siècle avant notre ère. Bronze. Ces clochettes pouvaient être soit des offrandes, soit participer aux liesses suivant la résurrection du dieu.
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<center>ARCEAU DE SISTRE</center>6e – 2e siècle avant notre ère. Bronze. Le chat, visible en haut du cadre du sistre, est une figuration de la déesse Bastet.
ARCEAU DE SISTRE
6e – 2e siècle avant notre ère. Bronze. Le chat, visible en haut du cadre du sistre, est une figuration de la déesse Bastet.
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<center>ÉTENDARDS D'ANUBIS</center>6e -2e siècle avant notre ère
Bronze. Le chien ou chacal symbolise le dieu Anubis, «celui qui ouvre les chemins» de l'au-delà, et dieu de la momification, dont on dit qu'elle fut inventée pour Osiris, par Isis...
ÉTENDARDS D'ANUBIS
6e -2e siècle avant notre ère Bronze. Le chien ou chacal symbolise le dieu Anubis, «celui qui ouvre les chemins» de l'au-delà, et dieu de la momification, dont on dit qu'elle fut inventée pour Osiris, par Isis...
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<center>BARQUE PROCESSIONNELLE VOTIVE
</center>Epoque ptolémaïque (-305/-30). Plomb. Barque votive volontairement tordue, après qu'elle a servi à un usage sacré et jetée à l’eau, afin de la rendre inutilisable et la protéger d'une éventuelle profanation.
BARQUE PROCESSIONNELLE VOTIVE
Epoque ptolémaïque (-305/-30). Plomb. Barque votive volontairement tordue, après qu'elle a servi à un usage sacré et jetée à l’eau, afin de la rendre inutilisable et la protéger d'une éventuelle profanation.
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<center>LOUCHES RITUELLES</center>Période ptolémaïque (-305/-30)
Bronze. Plus d'une centaine de louches rituelles à long manche ont été retrouvées au fond de canaux, notamment le Grand Canal qui se prolongeait à l'ouest vers Canope. Elles avaient été jetées i l'eau, rituellement.
LOUCHES RITUELLES
Période ptolémaïque (-305/-30) Bronze. Plus d'une centaine de louches rituelles à long manche ont été retrouvées au fond de canaux, notamment le Grand Canal qui se prolongeait à l'ouest vers Canope. Elles avaient été jetées i l'eau, rituellement.
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<center>TABLE D OFFRANDE</center>2e siècle avant notre ère-4e siècle. Granit noir. Les bassins et la rigole servaient aux libations : on y versait divers liquides en l'honneur des dieux. Bière, viande, fleurs leur étaient offertes. Le décor floral en relief évoque des lotus.
TABLE D OFFRANDE
2e siècle avant notre ère-4e siècle. Granit noir. Les bassins et la rigole servaient aux libations : on y versait divers liquides en l'honneur des dieux. Bière, viande, fleurs leur étaient offertes. Le décor floral en relief évoque des lotus.
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<center>TÊTE DE SÉRAPIS AVEC CALATHOS</center>CANOPE. 3e siècle avant notre ère. Marbre. Divinité créée vers -305, mêlant Osiris et Apis. Le couvre-chef, dit calathos, est initialement une mesure à grain. Symbole de fertilité, souvent décoré de rameaux d'olivier ou d'épis de blé, il devient son attribut.
TÊTE DE SÉRAPIS AVEC CALATHOS
CANOPE. 3e siècle avant notre ère. Marbre. Divinité créée vers -305, mêlant Osiris et Apis. Le couvre-chef, dit calathos, est initialement une mesure à grain. Symbole de fertilité, souvent décoré de rameaux d'olivier ou d'épis de blé, il devient son attribut.
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<center>STATUE DE REINE</center>3e siècle avant notre ère. Granit. Le nœud Joignant les extrémités du châle identifie probablement Isis incarnée par Arsinoé Il, manifestation d'Aphrodite, la déesse de la beauté. Ptolémée II (-309 / -246), son époux et frère, en imposa le culte.
STATUE DE REINE
3e siècle avant notre ère. Granit. Le nœud Joignant les extrémités du châle identifie probablement Isis incarnée par Arsinoé Il, manifestation d'Aphrodite, la déesse de la beauté. Ptolémée II (-309 / -246), son époux et frère, en imposa le culte.
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<center></center>Des phénomènes naturels ont entraîné la disparition de Canope et d'Héracléion sous les eaux - au 8e siècle.
La région canopique est en effet soumise à de puissants mouvements géologiques: la croûte terrestre connaît un lent enfoncement et, d'autre part, l'élévation du niveau de la mer favorise la submersion progressive de la ligne côtière. Les terrains argileux des cités subissent aussi des affaissements accidentels, dûs en particulier au poids des monuments.
À ces phénomènes réguliers s'ajoutent des catastrophes ponctuelles. La Méditerranée orientale connaît une forte activité sismique provoquant tremblements de terre et raz-de-marée. Plusieurs ont été recensés: en -221 et -38, puis en 93, en 320, en 365... Celui du 18 janvier 746, après la conquête arabe, semble avoir été particulièrement violent.
Jusqu'à ce jour, les fouilles sous-marines n'ont révélé aucun élément postérieur à l'an 750. Cela semble prouver que les cités d’Héracléion et de Canope ont définitivement disparu lors de cette catastrophe. Le Grand Port antique d’Alexandrie, situé à 30 km, a sans doute connu le même destin.
Des phénomènes naturels ont entraîné la disparition de Canope et d'Héracléion sous les eaux - au 8e siècle. La région canopique est en effet soumise à de puissants mouvements géologiques: la croûte terrestre connaît un lent enfoncement et, d'autre part, l'élévation du niveau de la mer favorise la submersion progressive de la ligne côtière. Les terrains argileux des cités subissent aussi des affaissements accidentels, dûs en particulier au poids des monuments. À ces phénomènes réguliers s'ajoutent des catastrophes ponctuelles. La Méditerranée orientale connaît une forte activité sismique provoquant tremblements de terre et raz-de-marée. Plusieurs ont été recensés: en -221 et -38, puis en 93, en 320, en 365... Celui du 18 janvier 746, après la conquête arabe, semble avoir été particulièrement violent. Jusqu'à ce jour, les fouilles sous-marines n'ont révélé aucun élément postérieur à l'an 750. Cela semble prouver que les cités d’Héracléion et de Canope ont définitivement disparu lors de cette catastrophe. Le Grand Port antique d’Alexandrie, situé à 30 km, a sans doute connu le même destin.
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<center>BUSTE D'UN DIEU, PROBABLEMENT LE DIEU NIL</center>CANOPE. Époque romaine, 2e siècle. Grauwacke. Sculpture typiquement romaine de dieu-fleuve. Ces pièces en pierre sombre à reflets verts étaient autant prisées par une clientèle locale que romaine.
BUSTE D'UN DIEU, PROBABLEMENT LE DIEU NIL
CANOPE. Époque romaine, 2e siècle. Grauwacke. Sculpture typiquement romaine de dieu-fleuve. Ces pièces en pierre sombre à reflets verts étaient autant prisées par une clientèle locale que romaine.
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<center>OSIRIS-CANOPE</center>CANOPE. 2e-1er siècle avant notre ère Marbre. La panse de ce vase en marbre plein est décorée d'un scarabée tenant un disque solaire, entouré de deux cobras. Deux divinités enfantines, derrière lesquelles apparaissent Isis et Nephthys, encadrent un naos.
OSIRIS-CANOPE
CANOPE. 2e-1er siècle avant notre ère Marbre. La panse de ce vase en marbre plein est décorée d'un scarabée tenant un disque solaire, entouré de deux cobras. Deux divinités enfantines, derrière lesquelles apparaissent Isis et Nephthys, encadrent un naos.
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<center>OSIRIS-CANOPE</center>CANOPE. 2e-1er siècle avant notre ère Marbre. La panse de ce vase en marbre plein est décorée d'un scarabée tenant un disque solaire, entouré de deux cobras. Deux divinités enfantines, derrière lesquelles apparaissent Isis et Nephthys, encadrent un naos.
OSIRIS-CANOPE
CANOPE. 2e-1er siècle avant notre ère Marbre. La panse de ce vase en marbre plein est décorée d'un scarabée tenant un disque solaire, entouré de deux cobras. Deux divinités enfantines, derrière lesquelles apparaissent Isis et Nephthys, encadrent un naos.
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<center>AMULETTE DU TEMPLE D'ISIS OU DE SERAPIS</center>CANOPE. Époque ptolémaïque (-305 / -30)
Plomb. Les fidèles venaient chercher la guérison dans le temple de Sérapis. L'amulette symbolise cette profonde dévotion et cet espoir.
AMULETTE DU TEMPLE D'ISIS OU DE SERAPIS
CANOPE. Époque ptolémaïque (-305 / -30) Plomb. Les fidèles venaient chercher la guérison dans le temple de Sérapis. L'amulette symbolise cette profonde dévotion et cet espoir.
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<center>AMULETTE EN FORME D'OSIRIS-CANOPE</center>CANOPE. Epoque romaine (1er -4e siècle). Bronze. Cet Osiris-Canope miniature montre la divinité coiffée de la couronne atef.
AMULETTE EN FORME D'OSIRIS-CANOPE
CANOPE. Epoque romaine (1er -4e siècle). Bronze. Cet Osiris-Canope miniature montre la divinité coiffée de la couronne atef.
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<center>APIS</center>ALEXANDRIE. Époque romaine (1er-4e siècle), règne d'Hadrien (117 /138). Basalte «L'Osiris Grand Taureau noir [...] pendant le grand mystère de la fête du piochage de la terre [...] s'éveille bien portant. » (Chapelle osirienne de Dendara, traduction Cauville 1997). Le taureau sacré Apis, image du dieu Ptah, était un animal vivant, élevé dans le temple de Memphis. Lorsqu'il venait à décéder, il était inhumé selon un rituel précis. Sa momification et ses funérailles rappellent en tout point celles d'Osiris. Et Sérapis est la divinité précisément née de la fusion d'Osiris et d'Apis. Cette splendide sculpture romaine représentant Apis fut découverte dans les galeries souterraines du sérapéion d'Alexandrie (réplique de celui de Saqqara). Elle exprime l'ambivalence de l'animal sacré, à la fois symbole de la succession royale et de la renaissance osirienne.
APIS
ALEXANDRIE. Époque romaine (1er-4e siècle), règne d'Hadrien (117 /138). Basalte «L'Osiris Grand Taureau noir [...] pendant le grand mystère de la fête du piochage de la terre [...] s'éveille bien portant. » (Chapelle osirienne de Dendara, traduction Cauville 1997). Le taureau sacré Apis, image du dieu Ptah, était un animal vivant, élevé dans le temple de Memphis. Lorsqu'il venait à décéder, il était inhumé selon un rituel précis. Sa momification et ses funérailles rappellent en tout point celles d'Osiris. Et Sérapis est la divinité précisément née de la fusion d'Osiris et d'Apis. Cette splendide sculpture romaine représentant Apis fut découverte dans les galeries souterraines du sérapéion d'Alexandrie (réplique de celui de Saqqara). Elle exprime l'ambivalence de l'animal sacré, à la fois symbole de la succession royale et de la renaissance osirienne.
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<center>APIS</center>ALEXANDRIE.
APIS
ALEXANDRIE.
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<center>SÉRAPIS AVEC CALATHOS</center>ALEXANDRIE. Époque romaine (1er-4e siècle). Marbre. Barbu et trônant, à l'image de Zeus, Hadès ou Asclépios, le nouveau venu du panthéon égyptien est la divinité alexandrine par excellence. Un sanctuaire lui était dédié dans la capitale, tout comme à Canope.
SÉRAPIS AVEC CALATHOS
ALEXANDRIE. Époque romaine (1er-4e siècle). Marbre. Barbu et trônant, à l'image de Zeus, Hadès ou Asclépios, le nouveau venu du panthéon égyptien est la divinité alexandrine par excellence. Un sanctuaire lui était dédié dans la capitale, tout comme à Canope.
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<center>SÉRAPIS</center>Époque romaine (1er - 4e siècle). Marbre. Les ailettes au-dessus des tempes de ce Sérapis, portant un bandeau, le rapprochent d'Hermanubis, divinité unissant le grec Hermès et l'Égyptien Anubis, qui conduit les morts dans l'autre monde.
SÉRAPIS
Époque romaine (1er - 4e siècle). Marbre. Les ailettes au-dessus des tempes de ce Sérapis, portant un bandeau, le rapprochent d'Hermanubis, divinité unissant le grec Hermès et l'Égyptien Anubis, qui conduit les morts dans l'autre monde.
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<center>GOBELET </center>ASHMOUNEIN (L'ANTIQUE HERMOPOLIS). 1er siècle. Argent. Dionysos est allongé. Satyres et Éros jouent de la musique, coupent des grappes de raisin, et les pressent.
GOBELET
ASHMOUNEIN (L'ANTIQUE HERMOPOLIS). 1er siècle. Argent. Dionysos est allongé. Satyres et Éros jouent de la musique, coupent des grappes de raisin, et les pressent.
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<center>STATUE D'HADRIEN</center>2e siècle. Bronze. À l'époque romaine, l'empereur et pharaon Hadrien, qui règne de 117 à 138, participe à l'engouement croissant pour les Mystères d’Isis et d'Osiris.<br>
ADRIEN ET ANTINOUS
A Tivoli, près de Rome, la villa de l'empereur Hadrien est celle d'un égyptomane. L'aménagement donnait à voir en réduction la vallée du Nil. Les jardins arborés, dotés de fontaines, exèdres, décors sculptés égyptisants... dessinent tout un «Canope», avec un temple de Sérapis et une évocation du canal reliant la ville à Alexandrie, Isis était représentée posant le pied sur un crocodile et étreignant un serpent.
Hadrien associa le dieu Nil à sa théologie impériale, à la suite de la mort de son favori Antinoüs dans les eaux du fleuve. Ce dernier fut divinisé en Osiris-Antinoüs et adoré dans toute l'Égypte.
STATUE D'HADRIEN
2e siècle. Bronze. À l'époque romaine, l'empereur et pharaon Hadrien, qui règne de 117 à 138, participe à l'engouement croissant pour les Mystères d’Isis et d'Osiris.
ADRIEN ET ANTINOUS A Tivoli, près de Rome, la villa de l'empereur Hadrien est celle d'un égyptomane. L'aménagement donnait à voir en réduction la vallée du Nil. Les jardins arborés, dotés de fontaines, exèdres, décors sculptés égyptisants... dessinent tout un «Canope», avec un temple de Sérapis et une évocation du canal reliant la ville à Alexandrie, Isis était représentée posant le pied sur un crocodile et étreignant un serpent. Hadrien associa le dieu Nil à sa théologie impériale, à la suite de la mort de son favori Antinoüs dans les eaux du fleuve. Ce dernier fut divinisé en Osiris-Antinoüs et adoré dans toute l'Égypte.
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<center>STATUE D'ANTINOUS</center>2e siècle. Calcaire. Antinoüs, le giton d'Hadrien, est divinisé pour avoir connu le même sort qu'Osiris, une mort dans les eaux du Nil. Le nouveau dieu Osiris-Antinoüs prendra de multiples aspects, dont celui du taureau Apis.
STATUE D'ANTINOUS
2e siècle. Calcaire. Antinoüs, le giton d'Hadrien, est divinisé pour avoir connu le même sort qu'Osiris, une mort dans les eaux du Nil. Le nouveau dieu Osiris-Antinoüs prendra de multiples aspects, dont celui du taureau Apis.
101
<center>VASE À BOIRE</center>ALEXANDRIE (PORT ORIENTAL). Fin 1er siècle avant notre ère-milieu 1er siècle. Céramique. Nez épaté, cheveux en arrière, protubérances sur un front plissé et bouche grande ouverte: ce visage peut être celui d'un Silène, qui accompagne les Ménades durant les cérémonies en l'honneur de Dionysos.
VASE À BOIRE
ALEXANDRIE (PORT ORIENTAL). Fin 1er siècle avant notre ère-milieu 1er siècle. Céramique. Nez épaté, cheveux en arrière, protubérances sur un front plissé et bouche grande ouverte: ce visage peut être celui d'un Silène, qui accompagne les Ménades durant les cérémonies en l'honneur de Dionysos.
102
<center>LÉCYTHE, PYXIDE ET VASE</center>Fin 5e – 4e siècle avant notre ère. Céramique. Sur le lécythe une panthère, sur la pyxide une ménade un tambourin à la main, et sur le vase des motifs de vendange; de musique et de danse: ces décors relèvent de l’iconographie dionysiaque grecque.
LÉCYTHE, PYXIDE ET VASE
Fin 5e – 4e siècle avant notre ère. Céramique. Sur le lécythe une panthère, sur la pyxide une ménade un tambourin à la main, et sur le vase des motifs de vendange; de musique et de danse: ces décors relèvent de l’iconographie dionysiaque grecque.
103
<center>MIROIR MINIATURE</center>CANOPE. Époque romaine (1er-4e siècle). Plomb. Ce miroir miniature est une offrande. Au dos, les Trois Grâces. Les jeunes filles personnifient la jeunesse, la beauté et la pureté, un thème familier du monde hellénistique et romain.
MIROIR MINIATURE
CANOPE. Époque romaine (1er-4e siècle). Plomb. Ce miroir miniature est une offrande. Au dos, les Trois Grâces. Les jeunes filles personnifient la jeunesse, la beauté et la pureté, un thème familier du monde hellénistique et romain.
104
<center>FIGURINES EROTIQUES</center>Époque ptolémaïque (-305 / -30). Calcaire. Juché sur l'épaule d'une femme enceinte, un enfant ou un nain brandit son phallus démesuré. Là, c'est une lampe à huile avec une scène érotique. Ici, un phallus. Ces ex-voto associent érotisme et fécondité.
FIGURINES EROTIQUES
Époque ptolémaïque (-305 / -30). Calcaire. Juché sur l'épaule d'une femme enceinte, un enfant ou un nain brandit son phallus démesuré. Là, c'est une lampe à huile avec une scène érotique. Ici, un phallus. Ces ex-voto associent érotisme et fécondité.
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<center>SPHINX</center>PORT ORIENTAL D'ALEXANDRIE. 1er siècle avant notre ère. Diorite, granit gris. Ces deux sphinx ont été découverts à proximité l'un de l'autre, au fond de l'eau. Ils accompagnaient probablement le prêtre à l'Osiris-Canope, dans un petit sanctuaire dédié à Isis ou à Osiris.
SPHINX
PORT ORIENTAL D'ALEXANDRIE. 1er siècle avant notre ère. Diorite, granit gris. Ces deux sphinx ont été découverts à proximité l'un de l'autre, au fond de l'eau. Ils accompagnaient probablement le prêtre à l'Osiris-Canope, dans un petit sanctuaire dédié à Isis ou à Osiris.
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<center>PRÊTRE PORTANT UN VASE</center>PORT ORIENTAL D'ALEXANDRIE. Fin du1er siècle. Granit noir. Le jeune prêtre porte le vase d'où émerge Osiris, dont le culte s'est répandu chez les Romains. L'expression de son visage est complexe : un mélange de tendresse, de ferveur et de crainte...
PRÊTRE PORTANT UN VASE
PORT ORIENTAL D'ALEXANDRIE. Fin du1er siècle. Granit noir. Le jeune prêtre porte le vase d'où émerge Osiris, dont le culte s'est répandu chez les Romains. L'expression de son visage est complexe : un mélange de tendresse, de ferveur et de crainte...
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<center>PRÊTRE PORTANT UN VASE</center>PORT ORIENTAL D'ALEXANDRIE. Fin du1er siècle. Granit noir. Le jeune prêtre porte le vase d'où émerge Osiris, dont le culte s'est répandu chez les Romains. L'expression de son visage est complexe : un mélange de tendresse, de ferveur et de crainte...
PRÊTRE PORTANT UN VASE
PORT ORIENTAL D'ALEXANDRIE. Fin du1er siècle. Granit noir. Le jeune prêtre porte le vase d'où émerge Osiris, dont le culte s'est répandu chez les Romains. L'expression de son visage est complexe : un mélange de tendresse, de ferveur et de crainte...
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<center>SPHINX</center>PORT ORIENTAL D'ALEXANDRIE. 1er siècle avant notre ère. Granit gris. Les cheveux du sphinx semblent dépasser sous le bandeau, le nez est aquilin et le menton pointu: autant d'expressions hellénistiques. Il s'agit peut-être de l'effigie du père de Cléopâtre, Ptolémée XII (-80 / -51).
SPHINX
PORT ORIENTAL D'ALEXANDRIE. 1er siècle avant notre ère. Granit gris. Les cheveux du sphinx semblent dépasser sous le bandeau, le nez est aquilin et le menton pointu: autant d'expressions hellénistiques. Il s'agit peut-être de l'effigie du père de Cléopâtre, Ptolémée XII (-80 / -51).
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<center>STATUE DE LA DÉESSE THOUÉRIS</center>Période saïte, 26e Dynastie (-664 / -525) Grauwacke. Les pattes antérieures sont posées sur un grand hiéroglyphe dont le sens est «protection». Sur le pilier dorsal, il est demandé à la déesse Thouéris de protéger Nitocris, la fille de Psammétique Ier (-664 / -610). L'hippopotame debout avec pattes de lion, mamelles pendantes et ventre arrondi, représente la très populaire divinité de la maternité et de la fécondité. Cette «mère universelle» est aussi une ferme de Nout (la déesse du Ciel) et d'Opet, mère d'Osiris. Lorsqu'elle est déesse du ciel, elle peut être désignée par Reret, «la Truie»: le soir elle avale le soleil et met au monde les étoiles. Le matin, elle fait naître le soleil et disparaître les étoiles. Sur les images astronomiques, Thouéris tient en laisse la constellation de la Grande Ourse, symbolisant le fait qu'elle empêche Seth de nuire à Osiris.
STATUE DE LA DÉESSE THOUÉRIS
Période saïte, 26e Dynastie (-664 / -525) Grauwacke. Les pattes antérieures sont posées sur un grand hiéroglyphe dont le sens est «protection». Sur le pilier dorsal, il est demandé à la déesse Thouéris de protéger Nitocris, la fille de Psammétique Ier (-664 / -610). L'hippopotame debout avec pattes de lion, mamelles pendantes et ventre arrondi, représente la très populaire divinité de la maternité et de la fécondité. Cette «mère universelle» est aussi une ferme de Nout (la déesse du Ciel) et d'Opet, mère d'Osiris. Lorsqu'elle est déesse du ciel, elle peut être désignée par Reret, «la Truie»: le soir elle avale le soleil et met au monde les étoiles. Le matin, elle fait naître le soleil et disparaître les étoiles. Sur les images astronomiques, Thouéris tient en laisse la constellation de la Grande Ourse, symbolisant le fait qu'elle empêche Seth de nuire à Osiris.
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<center>STÈLE FIGURANT ISIS-THERMOUTIS</center>CANOPE. Époque romaine, 2e siècle. Marbre. Cette représentation populaire d’Isis à l'époque romaine est Isis-Thermoutis, souvent assortis à l'Agatho Daïmon, dieu protecteur d'Alexandrie, apparaissant sous les traits d'un serpent lové sur lui-même.
mopv*
STÈLE FIGURANT ISIS-THERMOUTIS
CANOPE. Époque romaine, 2e siècle. Marbre. Cette représentation populaire d’Isis à l'époque romaine est Isis-Thermoutis, souvent assortis à l'Agatho Daïmon, dieu protecteur d'Alexandrie, apparaissant sous les traits d'un serpent lové sur lui-même. mopv*
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<center>FAUCON PROTÉGEANT UN ROI</center>30e Dynastie (ca -350). Quartzite. Cette probable représentation du pharaon Nectanébo II suggère qu'il est simultanément le dieu faucon Horus, et le souverain humain qui règne sur l'Égypte et la protège.
FAUCON PROTÉGEANT UN ROI
30e Dynastie (ca -350). Quartzite. Cette probable représentation du pharaon Nectanébo II suggère qu'il est simultanément le dieu faucon Horus, et le souverain humain qui règne sur l'Égypte et la protège.
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<center>STATUETTE D'UN PHARAON </center>PSAMMETIQUE II (-595 / - 589) ? Période Saïte, 26e Dynastie ? Bronze. Découvert au sud-ouest du temple d'Amon, ce pharaon, coiffé de la «couronne bleue»» ceint du pagne ou shendjyt traditionnel, est dans l'attitude de la marche. Son identification est encore incertaine.
STATUETTE D'UN PHARAON
PSAMMETIQUE II (-595 / - 589) ? Période Saïte, 26e Dynastie ? Bronze. Découvert au sud-ouest du temple d'Amon, ce pharaon, coiffé de la «couronne bleue»» ceint du pagne ou shendjyt traditionnel, est dans l'attitude de la marche. Son identification est encore incertaine.
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<center>STÈLE À LA BUTTE OSIRIENNE</center>KARNAK. 30e Dynastie (-380 / -343) - Époque ptolémaïque (-305 / -30). Grès. Représentation schématique de la «butte d'Osiris», structure funéraire où étaient exhumées, dans des alvéoles, les figurines du dieu façonnées durant les Mystères. Sous la ligne courbe: le dessin du nom d'Osiris.<br> L'OEIL D'HORUS
Le fils d'Osiris, le dieu faucon Horus, fut blessé à l'œil par son oncle le dieu Seth, et fut guéri par le dieu Thot. L’oudjat, ou œil complet, évoque donc la guérison des blessures. Mais il est aussi Ie symbole de la lune dont le disque se reconstitue progressivement, et celui de la restitution de l'intégrité du corps d'Osiris - morcelé en 14 morceaux, comme les 14 Jours de la lune montante.
STÈLE À LA BUTTE OSIRIENNE
KARNAK. 30e Dynastie (-380 / -343) - Époque ptolémaïque (-305 / -30). Grès. Représentation schématique de la «butte d'Osiris», structure funéraire où étaient exhumées, dans des alvéoles, les figurines du dieu façonnées durant les Mystères. Sous la ligne courbe: le dessin du nom d'Osiris.
L'OEIL D'HORUS Le fils d'Osiris, le dieu faucon Horus, fut blessé à l'œil par son oncle le dieu Seth, et fut guéri par le dieu Thot. L’oudjat, ou œil complet, évoque donc la guérison des blessures. Mais il est aussi Ie symbole de la lune dont le disque se reconstitue progressivement, et celui de la restitution de l'intégrité du corps d'Osiris - morcelé en 14 morceaux, comme les 14 Jours de la lune montante.
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<center>OSIRIS, LA PREMIÈRE MOMIE ?</center>La légende veut qu'lsis, aidée de Nephthys et d'Anubis, ait inventé les gestes de la momification pour Osiris. Les viscères du cadavre furent prélevés et placés dans des vases. Le corps fut embaumé et emmailloté dans des bandelettes de tissu, §1 blanches et vertes, entre lesquelles des amulettes furent glissées.
Sur un plan symbolique, la momie évoque la chrysalide et donc la métamorphose, la transmutation. Certains voient aussi une analogie entre les fluides corporels issus de la putréfaction, arrêtés par la momification, et la crue du Nil, endiguée pour rendre les champs cultivables.
OSIRIS, LA PREMIÈRE MOMIE ?
La légende veut qu'lsis, aidée de Nephthys et d'Anubis, ait inventé les gestes de la momification pour Osiris. Les viscères du cadavre furent prélevés et placés dans des vases. Le corps fut embaumé et emmailloté dans des bandelettes de tissu, §1 blanches et vertes, entre lesquelles des amulettes furent glissées. Sur un plan symbolique, la momie évoque la chrysalide et donc la métamorphose, la transmutation. Certains voient aussi une analogie entre les fluides corporels issus de la putréfaction, arrêtés par la momification, et la crue du Nil, endiguée pour rendre les champs cultivables.
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<center>OSIRIS LE PLUS HUMAIN DES DIEUX</center>La Passion du dieu égyptien, peut-être la plus émouvante de l'Antiquité, apparaît sans conteste comme la plus humaine: Osiris connaît la trahison de son frère, et la mort. Grâce à l'amour de son épouse, il triomphe de l'un, et de l'autre. Il est d'ailleurs intéressant de noter que le mythe osirien est antérieur - de bien des siècles - à l'histoire biblique de Caïn et Abel. Dans les premiers siècles de notre ère, non moins intéressante est l'observation de certaines proximités avec la religion chrétienne - entre la divinité masculine et le Christ, ressuscitant lui aussi ; entre la divinité féminine et Marie, mère allaitante universelle, à l'instar d'Isis.
Les rites accomplis sur le cadavre d'Osiris, et métaphoriquement ensuite sur son effigie, lors des Mystères, constituent sans doute un moyen pour conjurer l'emprise de la mort. Le destin du dieu s'associe dans la conscience et la sensibilité populaire à la promesse d'une vie renouvelée.
«Ainsi, lorsque nous contemplons la statue du dieu Osiris, étroitement gainé dans son habit collant, les bras croisés sur la poitrine, serrant le sceptre et le fouet, la tête coiffée de la mitre blanche flanquée des deux grandes plumes, une double Image nait-elle devant nous; l'une très humaine, et très proche de notre sensibilité, nous montre un être bienfaisant qui subit l'épreuve de la mort et en triompha, apportant du même coup, le salut aux hommes. L'autre, beaucoup plus primitive, mais non moins séduisante, évoque un être divin qui incarne la terre égyptienne et sa végétation, Périodiquement détruite par le soleil et périodiquement renaissante.» Serge Sauneron
OSIRIS LE PLUS HUMAIN DES DIEUX
La Passion du dieu égyptien, peut-être la plus émouvante de l'Antiquité, apparaît sans conteste comme la plus humaine: Osiris connaît la trahison de son frère, et la mort. Grâce à l'amour de son épouse, il triomphe de l'un, et de l'autre. Il est d'ailleurs intéressant de noter que le mythe osirien est antérieur - de bien des siècles - à l'histoire biblique de Caïn et Abel. Dans les premiers siècles de notre ère, non moins intéressante est l'observation de certaines proximités avec la religion chrétienne - entre la divinité masculine et le Christ, ressuscitant lui aussi ; entre la divinité féminine et Marie, mère allaitante universelle, à l'instar d'Isis. Les rites accomplis sur le cadavre d'Osiris, et métaphoriquement ensuite sur son effigie, lors des Mystères, constituent sans doute un moyen pour conjurer l'emprise de la mort. Le destin du dieu s'associe dans la conscience et la sensibilité populaire à la promesse d'une vie renouvelée. «Ainsi, lorsque nous contemplons la statue du dieu Osiris, étroitement gainé dans son habit collant, les bras croisés sur la poitrine, serrant le sceptre et le fouet, la tête coiffée de la mitre blanche flanquée des deux grandes plumes, une double Image nait-elle devant nous; l'une très humaine, et très proche de notre sensibilité, nous montre un être bienfaisant qui subit l'épreuve de la mort et en triompha, apportant du même coup, le salut aux hommes. L'autre, beaucoup plus primitive, mais non moins séduisante, évoque un être divin qui incarne la terre égyptienne et sa végétation, Périodiquement détruite par le soleil et périodiquement renaissante.» Serge Sauneron
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<center>STATUE D'OSIRIS</center>MEDINET HABU. 26e Dynastie (-664 / -525). Grauwacke. Emmailloté de bandelettes, coiffé de la couronne atef, portant la crosse héqa et le fouet nékhakha croisés sur sa poitrine: ainsi était représenté en pierre, en bois ou en bronze, le souverain de l'au-delà, le superbe Osiris.
STATUE D'OSIRIS
MEDINET HABU. 26e Dynastie (-664 / -525). Grauwacke. Emmailloté de bandelettes, coiffé de la couronne atef, portant la crosse héqa et le fouet nékhakha croisés sur sa poitrine: ainsi était représenté en pierre, en bois ou en bronze, le souverain de l'au-delà, le superbe Osiris.
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<center>STATUE D'OSIRIS</center>MEDINET HABU. 26e Dynastie (-664 / -525). Grauwacke.
STATUE D'OSIRIS
MEDINET HABU. 26e Dynastie (-664 / -525). Grauwacke.
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<center>STATUE D'OSIRIS</center>MEDINET HABU. 26e Dynastie (-664 / -525). Grauwacke.
STATUE D'OSIRIS
MEDINET HABU. 26e Dynastie (-664 / -525). Grauwacke.
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