Paris 2015

Parc de Bagatelle, Folie Saint-James, Conciergerie, Tours de la Conciergerie, Place Dauphine, Statue d'Henri IV.

<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Enceinte du parc le long de la Route de Sèvres-à-Neuilly.
Parc de Bagatelle.
Enceinte du parc le long de la Route de Sèvres-à-Neuilly.
1
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Enceinte du parc le long de la Route de Sèvres-à-Neuilly.
Parc de Bagatelle.
Enceinte du parc le long de la Route de Sèvres-à-Neuilly.
2
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Le parc et le château de Bagatelle1, également dénommé la « Folie d'Artois », ont été construits en soixante-quatre jours seulement, à la suite d'un pari entre Marie-Antoinette et le comte d'Artois, acquéreur du domaine en 1775. François-Joseph Bélanger a conçu le parc et Thomas Blaikie a assuré sa réalisation dans un style anglo-chinois, très en vogue à l'époque. Après avoir failli disparaître sous la Révolution française, le parc a été doté de l'orangerie, de la grille d'honneur et des écuries en 1835, puis des pavillons des gardes, du Trianon et des deux terrasses en 1870.
Parc de Bagatelle.
Le parc et le château de Bagatelle1, également dénommé la « Folie d'Artois », ont été construits en soixante-quatre jours seulement, à la suite d'un pari entre Marie-Antoinette et le comte d'Artois, acquéreur du domaine en 1775. François-Joseph Bélanger a conçu le parc et Thomas Blaikie a assuré sa réalisation dans un style anglo-chinois, très en vogue à l'époque. Après avoir failli disparaître sous la Révolution française, le parc a été doté de l'orangerie, de la grille d'honneur et des écuries en 1835, puis des pavillons des gardes, du Trianon et des deux terrasses en 1870.
3
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>. En 1835, le domaine est racheté par un aristocrate anglais, Lord Seymour, marquis d'Hertford. Il l'agrandit de 10 ha et fait redessiner le parc par Varé, dans le style à l'anglaise, typique de cette époque. Héritier de Lord Seymour, Richard Wallace habitera le domaine jusqu'à sa mort en 1890. La Ville de Paris le rachète en 1905 et confie la réhabilitation du parc au conservateur du bois de Boulogne, Jean-Claude Nicolas Forestier. La création du concours de roses en 1907 contribuera à la renommée de Bagatelle dans le monde entier. Au fil des ans, le parc, un des quatre sites du Jardin botanique de la Ville de Paris, s'enrichit de plusieurs collections horticoles et botaniques pour s'étendre sur 25 hectares.
Parc de Bagatelle.
. En 1835, le domaine est racheté par un aristocrate anglais, Lord Seymour, marquis d'Hertford. Il l'agrandit de 10 ha et fait redessiner le parc par Varé, dans le style à l'anglaise, typique de cette époque. Héritier de Lord Seymour, Richard Wallace habitera le domaine jusqu'à sa mort en 1890. La Ville de Paris le rachète en 1905 et confie la réhabilitation du parc au conservateur du bois de Boulogne, Jean-Claude Nicolas Forestier. La création du concours de roses en 1907 contribuera à la renommée de Bagatelle dans le monde entier. Au fil des ans, le parc, un des quatre sites du Jardin botanique de la Ville de Paris, s'enrichit de plusieurs collections horticoles et botaniques pour s'étendre sur 25 hectares.
4
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Les anciennes écuries, qui datent de 1864, sont aujourd'hui le restaurant Les Jardins de Bagatelle.
Parc de Bagatelle.
Les anciennes écuries, qui datent de 1864, sont aujourd'hui le restaurant Les Jardins de Bagatelle.
5
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Les anciennes écuries, qui datent de 1864, sont aujourd'hui le restaurant Les Jardins de Bagatelle.
Parc de Bagatelle.
Les anciennes écuries, qui datent de 1864, sont aujourd'hui le restaurant Les Jardins de Bagatelle.
6
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Les anciennes écuries, qui datent de 1864, sont aujourd'hui le restaurant Les Jardins de Bagatelle.
Parc de Bagatelle.
Les anciennes écuries, qui datent de 1864, sont aujourd'hui le restaurant Les Jardins de Bagatelle.
7
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
8
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Cour circulaire. Les statues ont été retrouvées il y a quelques années au château de Bonnemare, dans l'Eure. Elles ont été acquises, restaurées et rapportées à Bagatelle apres un siècle d'absence grâce à feu l'Association des Amis de Bagatelle qui en a fait don à la ville de Paris.
Parc de Bagatelle.
Cour circulaire. Les statues ont été retrouvées il y a quelques années au château de Bonnemare, dans l'Eure. Elles ont été acquises, restaurées et rapportées à Bagatelle apres un siècle d'absence grâce à feu l'Association des Amis de Bagatelle qui en a fait don à la ville de Paris.
9
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Cour circulaire.
Parc de Bagatelle.
Cour circulaire.
10
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> En 1775, le comte d'Artois (futur Charles X), frère de Louis XVI, acquiert un petit château construit vers 1720 dans le bois de Boulogne, et qui avait été un lieu de libertinage bien connu, d'où son surnom. Le comte paria avec Marie-Antoinette 100 000 livres qu'il ferait reconstruire le château en deux mois. Commencé le 21 septembre 1777, neuf cents ouvriers travailleront nuit et jour sur le chantier, le comte dépensera plus d’un millions de livres, le chantier fut achevé à temps pour l'inauguration le 26 novembre. Le château fut dessiné par Bélanger.
Parc de Bagatelle.
En 1775, le comte d'Artois (futur Charles X), frère de Louis XVI, acquiert un petit château construit vers 1720 dans le bois de Boulogne, et qui avait été un lieu de libertinage bien connu, d'où son surnom. Le comte paria avec Marie-Antoinette 100 000 livres qu'il ferait reconstruire le château en deux mois. Commencé le 21 septembre 1777, neuf cents ouvriers travailleront nuit et jour sur le chantier, le comte dépensera plus d’un millions de livres, le chantier fut achevé à temps pour l'inauguration le 26 novembre. Le château fut dessiné par Bélanger.
11
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Originellement, un pavillon des pages avait été bâti à cet emplacement par Louis-Alexandre Bélanger, l'architecte du Comte d'Artois, peu apres l'achèvement de la Folie. Il était plus vaste que le chateau et abritait les services et les dépendances. Restauré par Lord Seymour, son fils adoptif, Sir Richard Wallace l'a fait détruire pour agrandir le cour d'honneur et l'a fait remplacer par les deux pavillons actuels, construits par Léon de Sauge ou Desanges, ainsi que le Trianon et les deux terrasses.  L'un porte une rose des vents,
Parc de Bagatelle.
Originellement, un pavillon des pages avait été bâti à cet emplacement par Louis-Alexandre Bélanger, l'architecte du Comte d'Artois, peu apres l'achèvement de la Folie. Il était plus vaste que le chateau et abritait les services et les dépendances. Restauré par Lord Seymour, son fils adoptif, Sir Richard Wallace l'a fait détruire pour agrandir le cour d'honneur et l'a fait remplacer par les deux pavillons actuels, construits par Léon de Sauge ou Desanges, ainsi que le Trianon et les deux terrasses. L'un porte une rose des vents,
12
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> l'autre une horloge.
Parc de Bagatelle.
l'autre une horloge.
13
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> La cour d'honneur. A une certaine époque, deux pelouses (amovibles) ornaient le centre de la cour. Six sphinx et sphinges gardent trois côtés de la cour, devant le château, le trianon et l'escalier. Un autre duo de sphinges se trouve derrière le château. A coté de chaque pavillon se trouve deux arbres remarquables, un Platane commun - Platanus x acerifolia, à droite et un Platane d'Orient - Platanus orientalis à gauche. Notez la différence dans le contour des deux arbres. Le tronc du platane d'Orient est plus tortueux.
Parc de Bagatelle.
La cour d'honneur. A une certaine époque, deux pelouses (amovibles) ornaient le centre de la cour. Six sphinx et sphinges gardent trois côtés de la cour, devant le château, le trianon et l'escalier. Un autre duo de sphinges se trouve derrière le château. A coté de chaque pavillon se trouve deux arbres remarquables, un Platane commun - Platanus x acerifolia, à droite et un Platane d'Orient - Platanus orientalis à gauche. Notez la différence dans le contour des deux arbres. Le tronc du platane d'Orient est plus tortueux.
14
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Sir Wallace fit faire, par Montebianco,  d'importants travaux en 1872, et fit construire pour son fils unique ou pour abriter ses collections ce bâtiment appelé « Le Trianon ».
Parc de Bagatelle.
Sir Wallace fit faire, par Montebianco, d'importants travaux en 1872, et fit construire pour son fils unique ou pour abriter ses collections ce bâtiment appelé « Le Trianon ».
15
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> L'arrière du trianon.
Parc de Bagatelle.
L'arrière du trianon.
16
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> L'arrière du trianon.
Parc de Bagatelle.
L'arrière du trianon.
17
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Le château que vous pouvez admirer aujourd'hui n'est pas exactement tel que le visita Marie-Antoinette. L'un des propriétaires du domaine, le Marquis d'Hertford, a fait modifier le premier étage et les combles au XIXème siècle. L'attique a été surélevée. Si on se réfère aux aquarelles de l'architecte Bélanger telles qu'elles furent approuvées par le conte d'Artois en 1777, la folie avait, à l'origine un toit plus triangulaire côté cour d'honneur, et l'attique était plus dégagée, mise plus en valeur. Si certains spécialistes considèrent que ces travaux on cassé l'harmonie de l'ensemble, l'aspect extérieur du chateau reste néanmoins très agréable.
Parc de Bagatelle.
Le château que vous pouvez admirer aujourd'hui n'est pas exactement tel que le visita Marie-Antoinette. L'un des propriétaires du domaine, le Marquis d'Hertford, a fait modifier le premier étage et les combles au XIXème siècle. L'attique a été surélevée. Si on se réfère aux aquarelles de l'architecte Bélanger telles qu'elles furent approuvées par le conte d'Artois en 1777, la folie avait, à l'origine un toit plus triangulaire côté cour d'honneur, et l'attique était plus dégagée, mise plus en valeur. Si certains spécialistes considèrent que ces travaux on cassé l'harmonie de l'ensemble, l'aspect extérieur du chateau reste néanmoins très agréable.
18
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Un des deux sphinx d'une des terrasses latérales qui sont des moulages conçus pour réaliser un ensemble symétrique. Ceux devant le trianon portent une plaque expliquant que cette paire de sphinx a été commandée à Lhuillier en 1778 par Bélanger, architecte du conte d'Artois, pour le perron du château de Bagatelle, et que Lhuillier en sous-traita la sculpture à Phillippe-Laurent ROLAND (1746-1816). Ils furent livrés en 1781.
Parc de Bagatelle.
Un des deux sphinx d'une des terrasses latérales qui sont des moulages conçus pour réaliser un ensemble symétrique. Ceux devant le trianon portent une plaque expliquant que cette paire de sphinx a été commandée à Lhuillier en 1778 par Bélanger, architecte du conte d'Artois, pour le perron du château de Bagatelle, et que Lhuillier en sous-traita la sculpture à Phillippe-Laurent ROLAND (1746-1816). Ils furent livrés en 1781.
19
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Un des deux sphinx du devant le château
Parc de Bagatelle.
Un des deux sphinx du devant le château
20
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Le château avec ses motifs floraux .
Parc de Bagatelle.
Le château avec ses motifs floraux .
21
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> L'inscription latine figurant sur la façade du chateau
Parc de Bagatelle.
L'inscription latine figurant sur la façade du chateau "Parva sed apta", "Petite mais commode".
22
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
23
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> L'arrière de la folie est également très beau, faisant face à un jardin à la française.
Parc de Bagatelle.
L'arrière de la folie est également très beau, faisant face à un jardin à la française.
24
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
25
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
26
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
27
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Une des maîtresses du prince, Rosalie Duthé, de l'Opéra, souvent court vêtue, aurait prêté ses traits à l'une des deux sphinges en marbre ornant la façade sur jardin. Chaque sphinge est chevauchée par un amour.
Parc de Bagatelle.
Une des maîtresses du prince, Rosalie Duthé, de l'Opéra, souvent court vêtue, aurait prêté ses traits à l'une des deux sphinges en marbre ornant la façade sur jardin. Chaque sphinge est chevauchée par un amour.
28
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Une des maîtresses du prince, Rosalie Duthé, de l'Opéra, souvent court vêtue, aurait prêté ses traits à l'une des deux sphinges en marbre ornant la façade sur jardin. Chaque sphinge est chevauchée par un amour.
Parc de Bagatelle.
Une des maîtresses du prince, Rosalie Duthé, de l'Opéra, souvent court vêtue, aurait prêté ses traits à l'une des deux sphinges en marbre ornant la façade sur jardin. Chaque sphinge est chevauchée par un amour.
29
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
30
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Le Jardin francais, juste derrière la Folie de Bagatelle, est un espace rectangulaire, bordé de bancs et d'un massif d'un coté, et ouvrant sur la grande pelouse de l'autre. L'espace central est composé d'une pelouse bordée de plantes et de fleurs, dont la composition et l'arrangement varie selon les saisons, avec une petite pièce d'eau au centre. On peut parcourir ce jardin par une petite allée longeant les bordures dont les compositions florales sont souvent renouvellées, en accord avec la saison.
Parc de Bagatelle.
Le Jardin francais, juste derrière la Folie de Bagatelle, est un espace rectangulaire, bordé de bancs et d'un massif d'un coté, et ouvrant sur la grande pelouse de l'autre. L'espace central est composé d'une pelouse bordée de plantes et de fleurs, dont la composition et l'arrangement varie selon les saisons, avec une petite pièce d'eau au centre. On peut parcourir ce jardin par une petite allée longeant les bordures dont les compositions florales sont souvent renouvellées, en accord avec la saison.
31
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
32
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
33
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Pièce d'eau des nymphéas.
Parc de Bagatelle.
Pièce d'eau des nymphéas.
34
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Le parc de Bagatelle fut conçu par Bélanger et réalisé par Thomas Blaikie, dans un style anglo-chinois typique de cette époque.
Parc de Bagatelle.
Le parc de Bagatelle fut conçu par Bélanger et réalisé par Thomas Blaikie, dans un style anglo-chinois typique de cette époque.
35
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> L'art du jardin vivait alors de profonds changements, en réaction à l'extrême rigorisme des jardins à la française du 17e siècle. On inventait des paysages théâtraux inspirés des peintures oniriques de Nicolas Poussin ou du Lorrain. Les commerçants, ou les missionnaires jésuites qui revenaient de Chine, rapportaient des images de pagodes chinoises, que l'on voulait immédiatement retrouver dans son jardin.
Parc de Bagatelle.
L'art du jardin vivait alors de profonds changements, en réaction à l'extrême rigorisme des jardins à la française du 17e siècle. On inventait des paysages théâtraux inspirés des peintures oniriques de Nicolas Poussin ou du Lorrain. Les commerçants, ou les missionnaires jésuites qui revenaient de Chine, rapportaient des images de pagodes chinoises, que l'on voulait immédiatement retrouver dans son jardin.
36
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
37
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Le parc de Bagatelle est ponctué de petits jardins regroupant les fleurs par espèces : le jardin des iris, le jardin des plantes vivaces, le jardin des Présentateurs, où ont lieu des expositions horticoles.
Parc de Bagatelle.
Le parc de Bagatelle est ponctué de petits jardins regroupant les fleurs par espèces : le jardin des iris, le jardin des plantes vivaces, le jardin des Présentateurs, où ont lieu des expositions horticoles.
38
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
39
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
40
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
41
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> La cascade du Grand Rocher.
Parc de Bagatelle.
La cascade du Grand Rocher.
42
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
43
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
44
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
45
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
46
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Grotte des 4 vents.
Parc de Bagatelle.
Grotte des 4 vents.
47
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
48
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
49
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
50
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Pièce d'eau des oies du Magellan.
Parc de Bagatelle.
Pièce d'eau des oies du Magellan.
51
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Pièce d'eau des oies du Magellan.
Parc de Bagatelle.
Pièce d'eau des oies du Magellan.
52
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Fausses ruines de l'abbaye de Longchamp.
Parc de Bagatelle.
Fausses ruines de l'abbaye de Longchamp.
53
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> La  pagode de style chinois datant du 19e siècle. Lors de la vente des objets et des oeuvres d'art du jardin en 1906, elle fut achetée par un anglais, lord Astor, qui l'installa dans sa propriété de Cliveden, près de Windsor. C'est là-bas qu'il fallut en refaire les plans pour la reconstruire à l'identique il y a quelques années.
Parc de Bagatelle.
La pagode de style chinois datant du 19e siècle. Lors de la vente des objets et des oeuvres d'art du jardin en 1906, elle fut achetée par un anglais, lord Astor, qui l'installa dans sa propriété de Cliveden, près de Windsor. C'est là-bas qu'il fallut en refaire les plans pour la reconstruire à l'identique il y a quelques années.
54
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center>
Parc de Bagatelle.
55
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> le Jardin des Présentateurs est situé entre la maison du chef jardinier et les anciennes écuries qui abrite aujourd'hui un restaurant. Vous y trouverez des rosiers grimpants, des clématites, des glycines, des lavandes, des asters ... l'arrangement floral des parterres change très souvent. Les asters offrent de belles fleurs très décoratives et peuvent être présentés en bordure, massif, pot, jardinière... Ce sont des plantes vivaces à feuillage caduc.
La collection d'asters de Bagatelle est à floraison automnale. Elle est présentée dans cette partie du jardin de la mi-septembre à la mi-novembre, le long du mur de gauche (quand vous faites face à la maison du chef-jardinier).
Parc de Bagatelle.
le Jardin des Présentateurs est situé entre la maison du chef jardinier et les anciennes écuries qui abrite aujourd'hui un restaurant. Vous y trouverez des rosiers grimpants, des clématites, des glycines, des lavandes, des asters ... l'arrangement floral des parterres change très souvent. Les asters offrent de belles fleurs très décoratives et peuvent être présentés en bordure, massif, pot, jardinière... Ce sont des plantes vivaces à feuillage caduc. La collection d'asters de Bagatelle est à floraison automnale. Elle est présentée dans cette partie du jardin de la mi-septembre à la mi-novembre, le long du mur de gauche (quand vous faites face à la maison du chef-jardinier).
56
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> C'est dans le Jardin des Présentateurs que, depuis Forestier, l'on présente les nouvelles variétés de plantes vivaces ou annuelles. Son style est inspiré des jardins de la Renaissance.
Parc de Bagatelle.
C'est dans le Jardin des Présentateurs que, depuis Forestier, l'on présente les nouvelles variétés de plantes vivaces ou annuelles. Son style est inspiré des jardins de la Renaissance.
57
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Le Jardin des Présentateurs.
Parc de Bagatelle.
Le Jardin des Présentateurs.
58
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Le Jardin des Présentateurs. Aconit.
Parc de Bagatelle.
Le Jardin des Présentateurs. Aconit.
59
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> La maison du chef jardinier. Elle sépare le jardin des présentateurs et le potager. Elle a été construite vers 1860 pendant la période anglaise de Bagatelle
Parc de Bagatelle.
La maison du chef jardinier. Elle sépare le jardin des présentateurs et le potager. Elle a été construite vers 1860 pendant la période anglaise de Bagatelle
60
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> La maison du chef jardinier. Elle sépare le jardin des présentateurs et le potager. Elle a été construite vers 1860 pendant la période anglaise de Bagatelle
Parc de Bagatelle.
La maison du chef jardinier. Elle sépare le jardin des présentateurs et le potager. Elle a été construite vers 1860 pendant la période anglaise de Bagatelle
61
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> La maison du chef jardinier. Elle sépare le jardin des présentateurs et le potager. Elle a été construite vers 1860 pendant la période anglaise de Bagatelle
Parc de Bagatelle.
La maison du chef jardinier. Elle sépare le jardin des présentateurs et le potager. Elle a été construite vers 1860 pendant la période anglaise de Bagatelle
62
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Le parc fut racheté par la Ville de Paris en 1905, qui confia sa réhabilitation au conservateur des jardins de Paris, Jean-Claude-Nicolas Forestier. Il s'attacha à faire du parc un jardin de collections botaniques, sans détruire l'harmonie des aménagements précédents. Il transforma les zones vivrières en jardins de présentation, pour y exposer des collections de roses, d'iris, de plantes vivaces, de clématites, de pivoines. C'est à lui que nous devons la célèbre roseraie de Bagatelle, qui donne lieu chaque année à un concours international, et cela depuis 1907.
Parc de Bagatelle.
Le parc fut racheté par la Ville de Paris en 1905, qui confia sa réhabilitation au conservateur des jardins de Paris, Jean-Claude-Nicolas Forestier. Il s'attacha à faire du parc un jardin de collections botaniques, sans détruire l'harmonie des aménagements précédents. Il transforma les zones vivrières en jardins de présentation, pour y exposer des collections de roses, d'iris, de plantes vivaces, de clématites, de pivoines. C'est à lui que nous devons la célèbre roseraie de Bagatelle, qui donne lieu chaque année à un concours international, et cela depuis 1907.
63
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> Kiosque de l'impératrice.
Parc de Bagatelle.
Kiosque de l'impératrice.
64
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> L'orangerie date de 1865.
Parc de Bagatelle.
L'orangerie date de 1865.
65
<center></center><center>Parc de Bagatelle. </center> L'orangerie date de 1865.
Parc de Bagatelle.
L'orangerie date de 1865.
66
<center></center><center>La Folie Saint-James </center> Claude Baudard de Vaudésir, baron de Sainte-James (sur Loire), trésorier général de la Marine et des Colonies (1738-1787) achète le domaine de la Chambre en 1772. La demeure de briques et de pierres habillée d'une façade de style néoclassique qu'il fait réaliser est sans doute l'œuvre de l'architecte Jean-Michel Chevotet et de son gendre, Jean-Baptiste Chaussard.
Afin de rivaliser avec le château de Bagatelle construit pour le comte d'Artois, le baron de Sainte-James fait appel lui aussi à l'architecte François-Joseph Bélanger. Ce dernier conçoit un magnifique jardin, typique des folies du XVIIIe siècle, qui s'étendait sur 12 hectares, de part et d'autre de l'actuelle rue de Longchamp.
La Folie Saint-James
Claude Baudard de Vaudésir, baron de Sainte-James (sur Loire), trésorier général de la Marine et des Colonies (1738-1787) achète le domaine de la Chambre en 1772. La demeure de briques et de pierres habillée d'une façade de style néoclassique qu'il fait réaliser est sans doute l'œuvre de l'architecte Jean-Michel Chevotet et de son gendre, Jean-Baptiste Chaussard. Afin de rivaliser avec le château de Bagatelle construit pour le comte d'Artois, le baron de Sainte-James fait appel lui aussi à l'architecte François-Joseph Bélanger. Ce dernier conçoit un magnifique jardin, typique des folies du XVIIIe siècle, qui s'étendait sur 12 hectares, de part et d'autre de l'actuelle rue de Longchamp.
67
<center></center><center>La Folie Saint-James </center> Au XIXe siècle, le domaine, morcelé puis loti, disparaît peu à peu. En 1844, le docteur Casimir Pinel, spécialiste des maladies nerveuses, installe une maison de santé dans la propriété. Le peintre Toulouse-Lautrec y séjourne d'ailleurs en 1899. Les descendants du médecin, les Sémelaigne, poursuivent son œuvre jusqu'en 1920, quand la famille Lebel acquiert le domaine.
La Folie Saint-James
Au XIXe siècle, le domaine, morcelé puis loti, disparaît peu à peu. En 1844, le docteur Casimir Pinel, spécialiste des maladies nerveuses, installe une maison de santé dans la propriété. Le peintre Toulouse-Lautrec y séjourne d'ailleurs en 1899. Les descendants du médecin, les Sémelaigne, poursuivent son œuvre jusqu'en 1920, quand la famille Lebel acquiert le domaine.
68
<center></center><center>La Folie Saint-James </center> Le pont qu'imagina et dessina Palladio, Andréa di Pietro délia Gondola (dit Andréa Palladio), dans son traité d'architecture, n'a pas manqué de séduire les créateurs de jardins du XVIIIe par sa noblesse, la rigueur de ses formes et la richesse de son architecture.
La Folie Saint-James
Le pont qu'imagina et dessina Palladio, Andréa di Pietro délia Gondola (dit Andréa Palladio), dans son traité d'architecture, n'a pas manqué de séduire les créateurs de jardins du XVIIIe par sa noblesse, la rigueur de ses formes et la richesse de son architecture.
69
<center></center><center>La Folie Saint-James </center>Le Grand Rocher, fabrique remarquable âgée de plus de deux siècles et qui abrite un temple dorique.
La Folie Saint-James
Le Grand Rocher, fabrique remarquable âgée de plus de deux siècles et qui abrite un temple dorique.
70
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes. La Conciergerie tient son nom du concierge, à qui le roi confie les droits de Justice sur la demeure royale et ses dépendances. Du palais capétien de Philippe le Bel subsistent de rares salles gothiques, témoins des fastes royaux du XIVe siècle. Les salles dites «révolutionnaires» évoquent le régime de la Terreur avec, en particulier, la cellule reconstituée de la reine Marie Antoinette.
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes. La Conciergerie tient son nom du concierge, à qui le roi confie les droits de Justice sur la demeure royale et ses dépendances. Du palais capétien de Philippe le Bel subsistent de rares salles gothiques, témoins des fastes royaux du XIVe siècle. Les salles dites «révolutionnaires» évoquent le régime de la Terreur avec, en particulier, la cellule reconstituée de la reine Marie Antoinette.
71
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes. Au VIe siècle, Clovis, premier roi des Francs, installe sur l'île de la Cité sa demeure royale. Cinq siècles plus tard, Hugues Capet, premier roi capétien, établit son conseil et son administration dans le palais de la Cité qui devient ainsi le siège du pouvoir royal. Au XIVe siècle, poursuivant l'œuvre de son grand père Saint Louis, Philippe IV le Bel fait du Palais un prestigieux symbole de la monarchie, qui deviendra le siège du Parlement de Paris. À la fin du XIVe siècle, Charles V quitte la demeure royale de la Cité pour l'hôtel Saint-Pol, détruit depuis, après l'assassinat des conseillers de son père. Il charge un intendant ou « concierge », doté de pouvoirs de justice, d'administrer le Palais et la prison. De nombreux prisonniers d'Etat y séjournent tel Ravaillac, meurtrier d'Henri IV. Plus tard, le Tribunal révolutionnaire siège au Palais et en renforce le caractère carcéral. 
Les parties basses, seules subsistantes aujourd'hui, étaient réservées à la garde royale et aux nombreux personnels (clercs, officiers et domestiques) au service du souverain et de sa famille, soit environ 2 000 personnes. Le sol des salles médiévales est resté au niveau du XIVe siècle.
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes. Au VIe siècle, Clovis, premier roi des Francs, installe sur l'île de la Cité sa demeure royale. Cinq siècles plus tard, Hugues Capet, premier roi capétien, établit son conseil et son administration dans le palais de la Cité qui devient ainsi le siège du pouvoir royal. Au XIVe siècle, poursuivant l'œuvre de son grand père Saint Louis, Philippe IV le Bel fait du Palais un prestigieux symbole de la monarchie, qui deviendra le siège du Parlement de Paris. À la fin du XIVe siècle, Charles V quitte la demeure royale de la Cité pour l'hôtel Saint-Pol, détruit depuis, après l'assassinat des conseillers de son père. Il charge un intendant ou « concierge », doté de pouvoirs de justice, d'administrer le Palais et la prison. De nombreux prisonniers d'Etat y séjournent tel Ravaillac, meurtrier d'Henri IV. Plus tard, le Tribunal révolutionnaire siège au Palais et en renforce le caractère carcéral. Les parties basses, seules subsistantes aujourd'hui, étaient réservées à la garde royale et aux nombreux personnels (clercs, officiers et domestiques) au service du souverain et de sa famille, soit environ 2 000 personnes. Le sol des salles médiévales est resté au niveau du XIVe siècle.
72
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes, construite dès 1302, sous Philippe le Bel, est un exemple unique en Europe d'architecture civile gothique. Composée de quatre « nefs » voûtées d'ogives, la salle était largement éclairée par des baies géminées dont les traces sont visibles sur le mur de gauche. Quatre travées Nord-Est: dédoublement des colonnes de renfort.
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes, construite dès 1302, sous Philippe le Bel, est un exemple unique en Europe d'architecture civile gothique. Composée de quatre « nefs » voûtées d'ogives, la salle était largement éclairée par des baies géminées dont les traces sont visibles sur le mur de gauche. Quatre travées Nord-Est: dédoublement des colonnes de renfort.
73
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes. Piliers médians et grandes arcades: supports et arcs renforcés.
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes. Piliers médians et grandes arcades: supports et arcs renforcés.
74
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes.
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes.
75
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes.
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes.
76
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes. La Grand'Salle d'apparat du palais, située à l'étage, aujourd'hui disparue, était desservie par des escaliers en vis dont subsiste un exemple sur le côté droit de la salle.
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes. La Grand'Salle d'apparat du palais, située à l'étage, aujourd'hui disparue, était desservie par des escaliers en vis dont subsiste un exemple sur le côté droit de la salle.
77
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes. Vestiges de l'escalier médiéval qui assurait la communication entre la Grand'salle Haute et la Salle Basse du Palais de la Cité.
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes. Vestiges de l'escalier médiéval qui assurait la communication entre la Grand'salle Haute et la Salle Basse du Palais de la Cité.
78
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes. Sur le mur de gauche est encore présenté un fragment de la table de marbre noir utilisée lors des fastueuses réceptions que la monarchie capétienne donnait dans la Grand'Salle d'apparat du palais, située à l'étag
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes. Sur le mur de gauche est encore présenté un fragment de la table de marbre noir utilisée lors des fastueuses réceptions que la monarchie capétienne donnait dans la Grand'Salle d'apparat du palais, située à l'étag
79
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes.
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes.
80
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gens d'armes. Quatre cheminées chauffaient ce vaste réfectoire.
La Conciergerie.
La salle des Gens d'armes. Quatre cheminées chauffaient ce vaste réfectoire.
81
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Salle des gardes. XIVe s. Réaménagements dans la seconde moitié du XIXe s. Cette salle constitue le soubassement de la Grand'Chambre. Elle communiquait à l’origine avec le Préau du Roi ou « petit-Jardin», situé à l’Ouest.
La Conciergerie.
Salle des gardes. XIVe s. Réaménagements dans la seconde moitié du XIXe s. Cette salle constitue le soubassement de la Grand'Chambre. Elle communiquait à l’origine avec le Préau du Roi ou « petit-Jardin», situé à l’Ouest.
82
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La salle des Gardes est contemporaine de la salle des Gens d'armes. Les chapiteaux du pilier central figureraient Eloïse et Abélard. Cette salle servait d'antichambre à la Grand' chambre du roi à l'étage, aujourd'hui disparue, où celui-ci tenait son conseil et les « lits de justice ». Le Tribunal révolutionnaire y siégea en 1793.
La Conciergerie.
La salle des Gardes est contemporaine de la salle des Gens d'armes. Les chapiteaux du pilier central figureraient Eloïse et Abélard. Cette salle servait d'antichambre à la Grand' chambre du roi à l'étage, aujourd'hui disparue, où celui-ci tenait son conseil et les « lits de justice ». Le Tribunal révolutionnaire y siégea en 1793.
83
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Salle des gardes.
La Conciergerie.
Salle des gardes.
84
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Salle des gardes.
La Conciergerie.
Salle des gardes.
85
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La rue de Paris tire son nom de monsieur de Paris, bourreau de l'époque révolutionnaire, et servit à l'incarcération des pailleux. Cet espace faisait autrefois partie intégrante de la salle des Gens d'armes, mais fut isolé et surélevé au XVe siècle.
La Conciergerie.
La rue de Paris tire son nom de monsieur de Paris, bourreau de l'époque révolutionnaire, et servit à l'incarcération des pailleux. Cet espace faisait autrefois partie intégrante de la salle des Gens d'armes, mais fut isolé et surélevé au XVe siècle.
86
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La rue de Paris tire son nom de monsieur de Paris, bourreau de l'époque révolutionnaire, et servit à l'incarcération des pailleux. Cet espace faisait autrefois partie intégrante de la salle des Gens d'armes, mais fut isolé et surélevé au XVe siècle.
La Conciergerie.
La rue de Paris tire son nom de monsieur de Paris, bourreau de l'époque révolutionnaire, et servit à l'incarcération des pailleux. Cet espace faisait autrefois partie intégrante de la salle des Gens d'armes, mais fut isolé et surélevé au XVe siècle.
87
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Le concierge.
Le responsable de la Conciergerie portait le simple titre de gardien ou de concierge. Il veillait à la sécurité, à la salubrité et à l'approvisionnement de la prison. La nourriture venait de l'extérieur, mais il avait la charge de la distribution, qui était complexe (il y eut ici jusqu'à 800 prisonniers). La place de gardien était dangereuse. En mai 1794, le concierge d'une prison de Paris sera condamné à mort pour concussion et mauvais traitements envers les détenus.
La Conciergerie.
Le concierge. Le responsable de la Conciergerie portait le simple titre de gardien ou de concierge. Il veillait à la sécurité, à la salubrité et à l'approvisionnement de la prison. La nourriture venait de l'extérieur, mais il avait la charge de la distribution, qui était complexe (il y eut ici jusqu'à 800 prisonniers). La place de gardien était dangereuse. En mai 1794, le concierge d'une prison de Paris sera condamné à mort pour concussion et mauvais traitements envers les détenus.
88
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La
La Conciergerie.
La "salle de la toilette" était celle où les aides du bourreau (les fameux Sanson pendant la Révolution) préparaient les condamnés à l'exécution. Elle était peut-être située ici, mais plus probablement juste derrière la grille murée (à votre droite) aujourd'hui l'extrémité du corridor central. C'est là que les condamnés remettaient les derniers objets en leur possession, puis on leur liait les mains derrière le dos, on les tondait à ras de la nuque et on échancrait largement le col de leur chemise. Ensuite on les dirigeait vers la cour du Mai où attendaient les charrettes qui devaient les conduire à la guillotine. Cette grille marque remplacement du guichet du greffe (aujourd'hui muré), qui constituait aux XVIIe et XVIIIe siècles l'unique entrée de la Conciergerie.
89
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Cette grille marque remplacement du guichet du greffe (aujourd'hui muré), qui constituait aux XVIIe et XVIIIe siècles l'unique entrée de la Conciergerie.
C'est par la cour principale du palais, dite cour du Mai, qu’on accédait, en contrebas de l'escalier, à l'entrée de la prison.
C'est là notamment qu'attendaient les charrettes emmenant les condamnés au lieu de leur exécution.
La Conciergerie.
Cette grille marque remplacement du guichet du greffe (aujourd'hui muré), qui constituait aux XVIIe et XVIIIe siècles l'unique entrée de la Conciergerie. C'est par la cour principale du palais, dite cour du Mai, qu’on accédait, en contrebas de l'escalier, à l'entrée de la prison. C'est là notamment qu'attendaient les charrettes emmenant les condamnés au lieu de leur exécution.
90
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  À l'étage, dans une pièce à gauche de l'escalier, figure la liste des prisonniers incarcérés à la Conciergerie pendant la Terreur
La Conciergerie.
À l'étage, dans une pièce à gauche de l'escalier, figure la liste des prisonniers incarcérés à la Conciergerie pendant la Terreur
91
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Le couloir des prisonniers constituait l'axe principal de la prison, dans lequel les détenus circulaient à leur guise. Sombre et étroit, il distribuait sur son parcours de nombreuses pièces : la salle du guichet, le bureau du concierge, le greffe, l’arrière-greffe, le parloir, une pièce de repos pour les guichetiers, l’infirmerie, la chapelle, quelques cellules pour femmes... On y a reconstitué le bureau du greffier, chargé d'inscrire les mouvements de détenus sur les registres ; celui du concierge devenu, sous la Révolution, responsable des prisonniers ; la salle de la toilette où les condamnés étaient dépouillés de leurs objets personnels avant leur exécution.
La Conciergerie.
Le couloir des prisonniers constituait l'axe principal de la prison, dans lequel les détenus circulaient à leur guise. Sombre et étroit, il distribuait sur son parcours de nombreuses pièces : la salle du guichet, le bureau du concierge, le greffe, l’arrière-greffe, le parloir, une pièce de repos pour les guichetiers, l’infirmerie, la chapelle, quelques cellules pour femmes... On y a reconstitué le bureau du greffier, chargé d'inscrire les mouvements de détenus sur les registres ; celui du concierge devenu, sous la Révolution, responsable des prisonniers ; la salle de la toilette où les condamnés étaient dépouillés de leurs objets personnels avant leur exécution.
92
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La pistole.
Moyennant finance, les prisonniers pouvaient obtenir une place dans une
La Conciergerie.
La pistole. Moyennant finance, les prisonniers pouvaient obtenir une place dans une " chambre à la pistole " généralement de petites dimensions, dans laquelle étaient disposés quelques lits. Ces " privilégiés " pouvaient du moins dormir en évitant la promiscuité et les odeurs du quartier des " pailleux "
93
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La pistole.
Moyennant finance, les prisonniers pouvaient obtenir une place dans une
La Conciergerie.
La pistole. Moyennant finance, les prisonniers pouvaient obtenir une place dans une " chambre à la pistole " généralement de petites dimensions, dans laquelle étaient disposés quelques lits. Ces " privilégiés " pouvaient du moins dormir en évitant la promiscuité et les odeurs du quartier des " pailleux "
94
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Les pailleux.
Le quartier des ''pailleux'', situé au rez-de-chaussée, était constitué d'une suite de vastes salles dans lesquelles on pénétrait par la
La Conciergerie.
Les pailleux. Le quartier des ''pailleux'', situé au rez-de-chaussée, était constitué d'une suite de vastes salles dans lesquelles on pénétrait par la " rue de Paris ''. Couchaient chez les '' pailleux ", c'est-à-dire sur la paille, tous ceux qui n'avaient pas les moyens d'obtenir - à grand prix - une chambre '' à la pistole ''. Les prisonniers s'y entassaient par centaines, dans une atmosphère pestilentielle. La présente cellule veut seulement évoquer l'inconfort de cet ancien quartier de la prison.
95
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Prisonniers de marque.
Les prisonniers célèbres, ou très riches, pouvaient obtenir une chambre individuelle, où il leur était possible de lire ou de travailler.
On connaît, par les dessins d'Hubert Robert ou de Mariaval (musée Carnavalet) l'aspect intérieur de ce type de cellules, telles qu'elles^ existaient dans les prisons Lazare ou des Madelonnettes...
Il n'est pas certain qu'il y en eût à la Conciergerie car cette prison était normalement réservée aux prévenus comparaissant devant le Tribunal révolutionnaire. Ceux-ci n'y restaient guère car leur exécution était souvent immédiate.
La Conciergerie.
Prisonniers de marque. Les prisonniers célèbres, ou très riches, pouvaient obtenir une chambre individuelle, où il leur était possible de lire ou de travailler. On connaît, par les dessins d'Hubert Robert ou de Mariaval (musée Carnavalet) l'aspect intérieur de ce type de cellules, telles qu'elles^ existaient dans les prisons Lazare ou des Madelonnettes... Il n'est pas certain qu'il y en eût à la Conciergerie car cette prison était normalement réservée aux prévenus comparaissant devant le Tribunal révolutionnaire. Ceux-ci n'y restaient guère car leur exécution était souvent immédiate.
96
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La chapelle dite « des Girondins » occupe l'emplacement de l'oratoire médiéval du roi. Les 21 députés girondins y banquetèrent avant leur exécution le 30 octobre 1793.
La Conciergerie.
La chapelle dite « des Girondins » occupe l'emplacement de l'oratoire médiéval du roi. Les 21 députés girondins y banquetèrent avant leur exécution le 30 octobre 1793.
97
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Le souvenir girondin.
Dans la nuit du 29 au 30 octobre 1793, vingt et un députés attendirent leur mort peut-être dans cette chapelle. Condamnés quelques heures auparavant par le Tribunal révolutionnaire, ils appartenaient au groupe que l’on nommilt Girondin. Certains étaient célèbres et avaient, un temps - jusqu'au 31 mai 1793 - mené le mouvement révolutionnaire tels Brissot, Vergniaud ou Gensonné,
Une tradition veut que cette nuit-là, ils se soient réunis en un fraternel banquet, sans doute dans la chapelle de la prison, tandis que l'un des leurs, Dufriche-Valazé, gisait inerte, suicidé d'un coup de stylet dans le cœur.
Au siècle suivant, le Romantisme reprit cette légende dans ses écrits (Lamartine ou Michelet) ou ses peintures comme les deux toiles exposées ici.
LE DERNIER ADIEU DES GIRONDINS 31-X-1793 PAR PAUL DELAROCHE (1797-1856)
LE DERNIER BANQUET DES GIRONDINS
La Conciergerie.
Le souvenir girondin. Dans la nuit du 29 au 30 octobre 1793, vingt et un députés attendirent leur mort peut-être dans cette chapelle. Condamnés quelques heures auparavant par le Tribunal révolutionnaire, ils appartenaient au groupe que l’on nommilt Girondin. Certains étaient célèbres et avaient, un temps - jusqu'au 31 mai 1793 - mené le mouvement révolutionnaire tels Brissot, Vergniaud ou Gensonné, Une tradition veut que cette nuit-là, ils se soient réunis en un fraternel banquet, sans doute dans la chapelle de la prison, tandis que l'un des leurs, Dufriche-Valazé, gisait inerte, suicidé d'un coup de stylet dans le cœur. Au siècle suivant, le Romantisme reprit cette légende dans ses écrits (Lamartine ou Michelet) ou ses peintures comme les deux toiles exposées ici. LE DERNIER ADIEU DES GIRONDINS 31-X-1793 PAR PAUL DELAROCHE (1797-1856) LE DERNIER BANQUET DES GIRONDINS " PAR JUIJEN-LÉOPOLD BOILLY (1796-1874)
98
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  L'appel des dernières victimes de la terreur.
Charles-Louis Müller (1815-1892)
Réplique réduite du grand tableau commandé par l'Etat, exposé au Salon de 1850-1851, puis à l'Exposition Universelle de 1855, et maintenant conservé au Musée National de Versailles et de Trianon. Pour cette composition, Müller, qui s'est inspiré de l'œuvre d'Alfred de Vigny, STELLO, parue en 1832, a insisté sur la force dramatique de la scène en représentant les dernières victimes de la Terreur et en rassemblant en une seule les trois journées précédant la chute de Robespierre.
Durant ces trois jours (7, 8, 9 thermidor an II - 25, 26, 27 juillet 1794), le Tribunal révolutionnaire a prononcé 133 condamnations à mort, immédiatement exécutées (21 femmes et 112 hommes).
La Conciergerie.
L'appel des dernières victimes de la terreur. Charles-Louis Müller (1815-1892) Réplique réduite du grand tableau commandé par l'Etat, exposé au Salon de 1850-1851, puis à l'Exposition Universelle de 1855, et maintenant conservé au Musée National de Versailles et de Trianon. Pour cette composition, Müller, qui s'est inspiré de l'œuvre d'Alfred de Vigny, STELLO, parue en 1832, a insisté sur la force dramatique de la scène en représentant les dernières victimes de la Terreur et en rassemblant en une seule les trois journées précédant la chute de Robespierre. Durant ces trois jours (7, 8, 9 thermidor an II - 25, 26, 27 juillet 1794), le Tribunal révolutionnaire a prononcé 133 condamnations à mort, immédiatement exécutées (21 femmes et 112 hommes).
99
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La chapelle commémorative de Marie-Antoinette fut aménagée en 1815, à l'emplacement précis de la cellule de la reine.
La Conciergerie.
La chapelle commémorative de Marie-Antoinette fut aménagée en 1815, à l'emplacement précis de la cellule de la reine.
100
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La Chapelle Expiatoire. La cellule que Marie-Antoinette avait occupée à la Conciergerie n'existe pratiquement plus : elle a été transformée en chapelle expiatoire sous la Restauration, conformément aux intentions de Louis XVIII et aux directives du Comte (depuis Duc) Decazes alors Ministre de la Police Générale. Les travaux réalisés par l'architecte Peyre le neveu, l'ont rendue si méconnaissable qu'il a paru impossible de la rétablir dans son état ancien.
La Conciergerie.
La Chapelle Expiatoire. La cellule que Marie-Antoinette avait occupée à la Conciergerie n'existe pratiquement plus : elle a été transformée en chapelle expiatoire sous la Restauration, conformément aux intentions de Louis XVIII et aux directives du Comte (depuis Duc) Decazes alors Ministre de la Police Générale. Les travaux réalisés par l'architecte Peyre le neveu, l'ont rendue si méconnaissable qu'il a paru impossible de la rétablir dans son état ancien.
101
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La Chapelle Expiatoire. Dans le vestibule : deux stèles à la mémoire de Louis XVI (médaillon refait) et de Madame Elisabeth
La Conciergerie.
La Chapelle Expiatoire. Dans le vestibule : deux stèles à la mémoire de Louis XVI (médaillon refait) et de Madame Elisabeth
102
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La Chapelle Expiatoire. Dans le vestibule : deux stèles à la mémoire de Louis XVI (médaillon refait) et de Madame Elisabeth
La Conciergerie.
La Chapelle Expiatoire. Dans le vestibule : deux stèles à la mémoire de Louis XVI (médaillon refait) et de Madame Elisabeth
103
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La Chapelle Expiatoire. Dans l'oratoire proprement dit : un cénotaphe de marbre (situé dans l'axe du vestibule) où sont gravés une dédicace latine (composée par Louis XVIII) et un extrait du
La Conciergerie.
La Chapelle Expiatoire. Dans l'oratoire proprement dit : un cénotaphe de marbre (situé dans l'axe du vestibule) où sont gravés une dédicace latine (composée par Louis XVIII) et un extrait du "testament" de Marie-Antoinette.
104
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La Chapelle Expiatoire. Dédicace latine (composée par Louis XVIII) et un extrait du
La Conciergerie.
La Chapelle Expiatoire. Dédicace latine (composée par Louis XVIII) et un extrait du "testament" de Marie-Antoinette. Sol d'origine avec des tuiles posées sur la tranche.
105
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La Chapelle Expiatoire. Au fond de la cellule (face à la fenêtre) un autel entouré de trois tableaux datant de 1817. Ce sont de gauche à droite : Marie-Antoinette séparée de sa famille, au Temple, pour être conduite à la Conciergerie, par J.-A. Pajou.
La Conciergerie.
La Chapelle Expiatoire. Au fond de la cellule (face à la fenêtre) un autel entouré de trois tableaux datant de 1817. Ce sont de gauche à droite : Marie-Antoinette séparée de sa famille, au Temple, pour être conduite à la Conciergerie, par J.-A. Pajou.
106
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La Chapelle Expiatoire. La Reine à la Conciergerie après avoir reçu les secours de la Religion, par Gervais Simon
La Conciergerie.
La Chapelle Expiatoire. La Reine à la Conciergerie après avoir reçu les secours de la Religion, par Gervais Simon
107
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La Chapelle Expiatoire. La dernière communion de la Reine, par M.-M. Drolling.
La Conciergerie.
La Chapelle Expiatoire. La dernière communion de la Reine, par M.-M. Drolling.
108
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La cour des femmes, entourée par deux étages de cachots de prisonnières, présente encore la fontaine où celles-ci lavaient leur linge, une des tables de pierre où elles prenaient les repas et « le coin des douze » ou des derniers adieux. C'est ici que les condamnés, par groupe de 12, attendaient la charrette pour leur départ vers l'échafaud.
La Conciergerie.
La cour des femmes, entourée par deux étages de cachots de prisonnières, présente encore la fontaine où celles-ci lavaient leur linge, une des tables de pierre où elles prenaient les repas et « le coin des douze » ou des derniers adieux. C'est ici que les condamnés, par groupe de 12, attendaient la charrette pour leur départ vers l'échafaud.
109
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La cour des femmes.
La Conciergerie.
La cour des femmes.
110
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La fontaine où les femmes lavaient leur linge.
La Conciergerie.
La fontaine où les femmes lavaient leur linge.
111
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Grille des adieux.
La Conciergerie.
Grille des adieux.
112
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La cellule de Marie-Antoinette
La Conciergerie.
La cellule de Marie-Antoinette
113
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La cellule de Marie-Antoinette a été reconstituée sur une partie du véritable cachot de la reine.
La Conciergerie.
La cellule de Marie-Antoinette a été reconstituée sur une partie du véritable cachot de la reine.
114
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La cellule de Marie-Antoinette. A son arrivée à la Conciergerie, Marie-Antoinette fut enfermée dans une pièce dite la chambre du Consei. Fut-elle transférée dans une cellule plus sûre à la suite de la tentative d'évasion dite affaire de l’œillet ? Rien ne le prouve.
La cellule était divisée en deux parties égales, dont l'ouverture était fermée par un paravent. D'un côté se tenait la prisonnière, de l’autre les gendarmes chargés de sa surveillance.
La Conciergerie.
La cellule de Marie-Antoinette. A son arrivée à la Conciergerie, Marie-Antoinette fut enfermée dans une pièce dite la chambre du Consei. Fut-elle transférée dans une cellule plus sûre à la suite de la tentative d'évasion dite affaire de l’œillet ? Rien ne le prouve. La cellule était divisée en deux parties égales, dont l'ouverture était fermée par un paravent. D'un côté se tenait la prisonnière, de l’autre les gendarmes chargés de sa surveillance.
115
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La cellule de Marie-Antoinette. Tous les meubles visibles ici (acquis en 1989) sont anciens, mais étrangers à l'ancienne conciergerie comme à Marie-Antoinette : ils n’ont été choisis que pour leur conformité probable au mobilier de 1793.
La Conciergerie.
La cellule de Marie-Antoinette. Tous les meubles visibles ici (acquis en 1989) sont anciens, mais étrangers à l'ancienne conciergerie comme à Marie-Antoinette : ils n’ont été choisis que pour leur conformité probable au mobilier de 1793.
116
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  La cellule de Marie-Antoinette. Deux gendarmes assuraient en permanence sa surveillance.
La Conciergerie.
La cellule de Marie-Antoinette. Deux gendarmes assuraient en permanence sa surveillance.
117
<center></center><center>La Conciergerie.</center>  Le greffier était chargé de tenir le registre d'écrou de la prison, dans lequel étaient consignés les mouvements de prisonniers, avec généralement, leur qualité et les motifs de leur condamnation.
Cent trente registres d'écrou originaux de la Conciergerie sont encore conservés, couvrant la période de 1564 à 1795 (Archives de la Préfecture de Police), mais les deux volumes les plus précieux ont disparu pendant la Commune...
La Conciergerie.
Le greffier était chargé de tenir le registre d'écrou de la prison, dans lequel étaient consignés les mouvements de prisonniers, avec généralement, leur qualité et les motifs de leur condamnation. Cent trente registres d'écrou originaux de la Conciergerie sont encore conservés, couvrant la période de 1564 à 1795 (Archives de la Préfecture de Police), mais les deux volumes les plus précieux ont disparu pendant la Commune...
118
<center></center><center>Le palais de la Cité. </center> Emplacement de la chapelle Saint-Michel où fut baptisé Philippe II Auguste.
Le palais de la Cité.
Emplacement de la chapelle Saint-Michel où fut baptisé Philippe II Auguste.
119
<center></center><center>Le palais de la Cité. </center> Plaque rappelant la chapelle Saint-Michel où fut baptisé Philippe II Auguste.
Le palais de la Cité.
Plaque rappelant la chapelle Saint-Michel où fut baptisé Philippe II Auguste.
120
<center></center><center>Le palais de la Cité. </center> Aau nord-est, le roi Jean II le Bon (1350-1364) fit édifier entre 1350 et 1353, sur un ancien terrain marécageux, une tour dont le beffroi était dominé par un lanternon et qui devint par la suite la tour de l'Horloge du palais de la Cité. De forme Carrée, haute de 47m, elle accueillit vers 1370 la première horloge publique à Paris.
Le palais de la Cité.
Aau nord-est, le roi Jean II le Bon (1350-1364) fit édifier entre 1350 et 1353, sur un ancien terrain marécageux, une tour dont le beffroi était dominé par un lanternon et qui devint par la suite la tour de l'Horloge du palais de la Cité. De forme Carrée, haute de 47m, elle accueillit vers 1370 la première horloge publique à Paris.
121
<center></center><center>Le palais de la Cité. </center> L'horloge du palais de la Cité.
Le palais de la Cité.
L'horloge du palais de la Cité.
122
<center></center><center>Le palais de la Cité. </center>
Le palais de la Cité.
123
<center></center><center>Le palais de la Cité. </center> Au milieu se trouvent deux tours jumelles: la tour d'Argent (à droite) et la tour de César (à gauche). Toutes deux remontent au règne de Philippe le Bel et, contrairement à la tour Bonbec, n’ont jamais été crénelées.
Le palais de la Cité.
Au milieu se trouvent deux tours jumelles: la tour d'Argent (à droite) et la tour de César (à gauche). Toutes deux remontent au règne de Philippe le Bel et, contrairement à la tour Bonbec, n’ont jamais été crénelées.
124
<center></center><center>Le palais de la Cité. </center> Au milieu se trouvent deux tours jumelles: la tour d'Argent (à droite) et la tour de César (à gauche). Toutes deux remontent au règne de Philippe le Bel et, contrairement à la tour Bonbec, n’ont jamais été crénelées.
Le palais de la Cité.
Au milieu se trouvent deux tours jumelles: la tour d'Argent (à droite) et la tour de César (à gauche). Toutes deux remontent au règne de Philippe le Bel et, contrairement à la tour Bonbec, n’ont jamais été crénelées.
125
<center></center><center>Le palais de la Cité. </center> La tour de droite, vers l’ouest en aval de la Seine porte le nom de tour Bonbec. Cette tour est la plus ancienne puisque ses oubassements remontent au règne de Saint-Louis. Elle fut surhaussée au XVIe siècle et reçut alors une toiture en poivrière.
Le palais de la Cité.
La tour de droite, vers l’ouest en aval de la Seine porte le nom de tour Bonbec. Cette tour est la plus ancienne puisque ses oubassements remontent au règne de Saint-Louis. Elle fut surhaussée au XVIe siècle et reçut alors une toiture en poivrière.
126
<center></center><center>Le palais de la Cité. </center> Cour de cassation. Les locaux de la cour de cassation ont été construit par l'architecte Joseph-Louis Duc de 1861 à 1892.
Le palais de la Cité.
Cour de cassation. Les locaux de la cour de cassation ont été construit par l'architecte Joseph-Louis Duc de 1861 à 1892.
127
<center></center><center>Le palais de la Cité. </center> Cour de cassation. Le dôme du pavillon central prévu par Lenormand était plus élevé que celui qui fut érigé et dont les formes légèrement convexes s’harmonisent avec le fronton. Les sculptures furent réalisées dans les années 1865-1866 sous la direction de Hayon, qui demeurait place Dauphine. Les enfants entourant le médaillon, au-dessus du balcon d’honneur seraient dus au ciseau d’Henri-Michel-Antoine Chapu (1833-1891) et les cariatides à celui d’Eugène-Louis Lequesne (1815-1887). Les sculptures du fronton représentent, à gauche, la loi protégeant l’innocence, et à droite, la loi punissant le crime, entourant les armes de l’Empire.
Le palais de la Cité.
Cour de cassation. Le dôme du pavillon central prévu par Lenormand était plus élevé que celui qui fut érigé et dont les formes légèrement convexes s’harmonisent avec le fronton. Les sculptures furent réalisées dans les années 1865-1866 sous la direction de Hayon, qui demeurait place Dauphine. Les enfants entourant le médaillon, au-dessus du balcon d’honneur seraient dus au ciseau d’Henri-Michel-Antoine Chapu (1833-1891) et les cariatides à celui d’Eugène-Louis Lequesne (1815-1887). Les sculptures du fronton représentent, à gauche, la loi protégeant l’innocence, et à droite, la loi punissant le crime, entourant les armes de l’Empire.
128
<center></center><center>Les bords de Seine. </center>
Les bords de Seine.
129
<center></center><center>Les bords de Seine. </center>
Les bords de Seine.
130
<center></center><center>Palais de Justice. </center> La façade sud néo-gothique., rythmée par 8 colonnes et deux demi colonnes doriques, évoque un temple antique par son coté longitudinal (et non par sa façade). La porte centrale est de forme trapézoïdale, plus évasée en bas qu’en haut, ce qui rappelle l’architecture égyptienne. Duc dira s’être inspiré de la façade du temple de Denderah en Egypte. Les lions de l’escalier ont été sculptés par Isidore Bonheur car le célèbre sculpteur animalier Antoine-Louis Barye avait refusé cette commande. A la base de la façade on trouve des figures allégoriques de grande sévérité afin d’en imposer. Ces figures représentent des vertus qui sont encensées en un lieu de justice. De gauche à droite en regardant la façade, on trouve  : la prudence et la vérité (d’Augustin Dumont), le châtiment et la protection (de François Jouffroy), la force et l’équité (de Jean-Louis Jaley).
Palais de Justice.
La façade sud néo-gothique., rythmée par 8 colonnes et deux demi colonnes doriques, évoque un temple antique par son coté longitudinal (et non par sa façade). La porte centrale est de forme trapézoïdale, plus évasée en bas qu’en haut, ce qui rappelle l’architecture égyptienne. Duc dira s’être inspiré de la façade du temple de Denderah en Egypte. Les lions de l’escalier ont été sculptés par Isidore Bonheur car le célèbre sculpteur animalier Antoine-Louis Barye avait refusé cette commande. A la base de la façade on trouve des figures allégoriques de grande sévérité afin d’en imposer. Ces figures représentent des vertus qui sont encensées en un lieu de justice. De gauche à droite en regardant la façade, on trouve : la prudence et la vérité (d’Augustin Dumont), le châtiment et la protection (de François Jouffroy), la force et l’équité (de Jean-Louis Jaley).
131
<center></center><center>Square de la place Dauphine. </center>La place Dauphine naît de la fusion de plusieurs îlots. Décidée par Henri IV, sa construction débute en 1607. D'abord appelée place royale, elle est baptisée place Dauphine en l’honneur du dauphin, le futur Louis XIII, né en 1601. Débaptisée à la Révolution, elle devient, entre 1792 et 1814, la place de Thionville. Elle s’ouvre, d'un côté, sur le Palais de Justice et, de l’autre, sur la statue équestre d'Henri IV. L'actuel n°26 correspondrait à l'emplacement du bûcher sur lequel périt, le 11 ou le 18 mars 1314, Jacques de Molay, le dernier maître de l'Ordre du Temple.
Square de la place Dauphine.
La place Dauphine naît de la fusion de plusieurs îlots. Décidée par Henri IV, sa construction débute en 1607. D'abord appelée place royale, elle est baptisée place Dauphine en l’honneur du dauphin, le futur Louis XIII, né en 1601. Débaptisée à la Révolution, elle devient, entre 1792 et 1814, la place de Thionville. Elle s’ouvre, d'un côté, sur le Palais de Justice et, de l’autre, sur la statue équestre d'Henri IV. L'actuel n°26 correspondrait à l'emplacement du bûcher sur lequel périt, le 11 ou le 18 mars 1314, Jacques de Molay, le dernier maître de l'Ordre du Temple.
132
<center></center><center>Square de la place Dauphine. </center>Par un bail à cens et à rentes du 10 mars 1607, le roi fit don à son fidèle et vieux serviteur Achille Ier de Harlay, premier président à mortier du parlement de Paris, des terrains formant l'extrémité occidentale de l'île, en récompense de ses loyaux services pendant la Ligue. Il reçoit l'autorisation de créer une place triangulaire, la seconde place royale de Paris aménagée au XVIIe siècle. À charge pour lui de construire ces nouveaux bâtiments dans l'esprit de la Place Royale et conformes au plan imposé par le roi et le Grand Voyer Sully : un « promenoir » entouré de maisons « d’un même ordre », comprenant deux étages, dont les trumeaux seraient décorés de tables de pierre se détachant sur la brique, et dont les arcades du rez-de-chaussée abriteraient les boutiques.
Square de la place Dauphine.
Par un bail à cens et à rentes du 10 mars 1607, le roi fit don à son fidèle et vieux serviteur Achille Ier de Harlay, premier président à mortier du parlement de Paris, des terrains formant l'extrémité occidentale de l'île, en récompense de ses loyaux services pendant la Ligue. Il reçoit l'autorisation de créer une place triangulaire, la seconde place royale de Paris aménagée au XVIIe siècle. À charge pour lui de construire ces nouveaux bâtiments dans l'esprit de la Place Royale et conformes au plan imposé par le roi et le Grand Voyer Sully : un « promenoir » entouré de maisons « d’un même ordre », comprenant deux étages, dont les trumeaux seraient décorés de tables de pierre se détachant sur la brique, et dont les arcades du rez-de-chaussée abriteraient les boutiques.
133
<center></center><center>Square de la place Dauphine. </center>Les bâtiments furent, soit modifiés, démolis, reconstruits, ou rehaussés, à partir du XVIIIe siècle.
Square de la place Dauphine.
Les bâtiments furent, soit modifiés, démolis, reconstruits, ou rehaussés, à partir du XVIIIe siècle.
134
<center></center><center>Square de la place Dauphine. </center>Place Dauphine : passage ouest, le seul qui subsiste. Des trente-deux maisons uniformes d'origine, il ne reste intacts que ces deux pavillons d'angle sur le Pont Neuf.
Square de la place Dauphine.
Place Dauphine : passage ouest, le seul qui subsiste. Des trente-deux maisons uniformes d'origine, il ne reste intacts que ces deux pavillons d'angle sur le Pont Neuf.
135
<center></center><center>La statue équestre d'Henri IV. </center> Elle est située derrière la place Dauphine, sur le Pont Neuf. Le monument est une statue équestre de bronze représentant le roi de France Henri IV en armure, couronné de laurier et tenant un sceptre à fleurs de lys dans sa main droite. Henri IV regarde dans la direction du quai des Orfèvres, tandis que le cheval regarde le quai de l'Horloge.
La statue équestre d'Henri IV.
Elle est située derrière la place Dauphine, sur le Pont Neuf. Le monument est une statue équestre de bronze représentant le roi de France Henri IV en armure, couronné de laurier et tenant un sceptre à fleurs de lys dans sa main droite. Henri IV regarde dans la direction du quai des Orfèvres, tandis que le cheval regarde le quai de l'Horloge.
136
<center></center><center>La statue équestre d'Henri IV. </center> La statue est posée sur un piédestal sur lequel sont des bas-reliefs. Celui de gauche représente Henri IV faisant entrer des vivres dans Paris assiégé.
La statue équestre d'Henri IV.
La statue est posée sur un piédestal sur lequel sont des bas-reliefs. Celui de gauche représente Henri IV faisant entrer des vivres dans Paris assiégé.
137
<center></center><center>L'île aux Juifs.</center> C'est sur cette dernière qu'a été brûlé le 11 mars 1314 Jacques de Molay, grand maître des Templiers.
L'île aux Juifs.
C'est sur cette dernière qu'a été brûlé le 11 mars 1314 Jacques de Molay, grand maître des Templiers.
138
<center></center><center>Tribunal correctionnel.</center> Les locaux du Tribunal correctionnel ont été construit, par l'architecte Albert Tournaire, de 1907 à 1914.
Tribunal correctionnel.
Les locaux du Tribunal correctionnel ont été construit, par l'architecte Albert Tournaire, de 1907 à 1914.
139
<center></center><center>Tribunal correctionnel.</center> Sur la tour, un cadran solaire orné d'un bas-relief: le Temps et 1a Justice, sculpté par Jean-Antonin Injalbert.
Tribunal correctionnel.
Sur la tour, un cadran solaire orné d'un bas-relief: le Temps et 1a Justice, sculpté par Jean-Antonin Injalbert.
140
<center></center><center>Tribunal correctionnel.</center>L'architecte a orné la façade de quatre statues allégoriques représentant la Vérité,  de Henri Lombard
Tribunal correctionnel.
L'architecte a orné la façade de quatre statues allégoriques représentant la Vérité, de Henri Lombard
141
<center></center><center>Tribunal correctionnel.</center>la Loi, de André Allar
Tribunal correctionnel.
la Loi, de André Allar
142
<center></center><center>Tribunal correctionnel.</center>l'Eloquence de Raoul Verlet
Tribunal correctionnel.
l'Eloquence de Raoul Verlet
143
<center></center><center>Tribunal correctionnel.</center>et la Clémence  de Jules Coutan.
Tribunal correctionnel.
et la Clémence de Jules Coutan.
144