Chambre d'honneur aménagée comme une chambre d'apparat du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur aménagée comme une chambre d'apparat du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur aménagée comme une chambre d'apparat du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur aménagée comme une chambre d'apparat du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Chambre d'honneur Chambre d'honneur avec sa boiserie sculptée du 18 ème siècle.
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Salon d'angle transformé en bureau. À l’origine chambre à coucher, Louis Cahen d’Anvers décide d’en faire son bureau. Comme les autres pièces de l’étage, les boiseries conservent les couleurs des années 1960, du temps de De Gaulle.
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Salon d'angle transformé en bureau. Dans cette pièce, Louis privilégie le confort avec le lit de repos contemporain ou les bergères de style Louis XV devant la cheminée.
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Le château de Champs-sur-Marne.
Salon d'angle transformé en bureau. Sous le grand lustre en cristal de roche, trône un large bureau de banquier plat autour duquel sont disposés des fauteuils cannés d’époque Régence et ornés de coquilles (motif typique de l’art rocaille).
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Le château de Champs-sur-Marne.
Salon d'angle transformé en bureau. Les dessus de porte accueillent 4 tableaux d’enfants jouant, thème très courant au XVIIIe siècle. Le thème du jeu et du badinage donne le ton de cette maison de plaisance où l’on vient pour se détendre. Ils sont en cours de restauration.
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Salon d'angle transformé en bureau. Les miroirs sont remplacés par des toiles de Rosa de Tivoli (1655-1706), un Allemand vivant en Italie et spécialisé dans la peinture animalièr
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Salon d'angle transformé en bureau. Les miroirs sont remplacés par des toiles de Rosa de Tivoli (1655-1706), un Allemand vivant en Italie et spécialisé dans la peinture animalièr
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Le château de Champs-sur-Marne.
Salon d'angle transformé en bureau. Un tableau de Louis XIV durant sa minorité est attribué à Jean Nocret (1617-1672).
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Le château de Champs-sur-Marne.
Salon d'angle transformé en bureau. Les boiseries finement sculptées de feuillages, de palmes et d’aigles au-dessus des trumeaux furent réalisées pour le second duc de la Vallière.
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Salon d'angle transformé en bureau.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Cette pièce servit de chambre dès le XVIIIe siècle. Louis Cahen d’Anvers dormit dans cette pièce avant que son fils ne l’occupe en compagnie de sa femme, Suzanne
Lévy, rompant ainsi avec l’usage aristocratique de faire chambre à part. De Gaulle y dormit une nuit avec sa femme en 1963.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Sur la cheminée, la pendule et les deux pots-pourris sont issus de la même manufacture de Meissen.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Le lustre décoré de fleurs en porcelaine de Meissen rappelle l’engouement des grandes familles bourgeoises pour ce type d’objets.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. En 1895, Walter Destailleur fait remettre des boiseries de style XVIIIe siècle, en s’inspirant de la décoration du château. Sur la corniche, Destailleur fait sculpter de nombreux couples de la mythologie grecque :
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Mars et Vénus au-dessus de la cheminée
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Bacchus et Ariane au-dessus du lit.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Diane et Andymion
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Jupiter et Junon servis par Ganymède du côté des fenêtres.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs. Mercure
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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Chambre des anciens propriétaires donateurs.
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La salle de bains de la chambre de Madame. On peut observer un décor floral de style XVIIIe siècle dans cette pièce, qui rappelle encore l’art des jardins. Le fauteuil dont le dossier est plus bas permet de se faire coiffer. Quelques chaises cannées sont présentées. Le décor date des Cahen d’Anvers et la salle de bains avec eau courante et électricité est très avant-gardiste pour l’époque ce qui vaut quelques railleries à Charles Cahen d’Anvers qui transformerait Champs en « maison de santé ».
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La salle de bains de la chambre de Madame. . La niche dans l’angle était déjà là au XVIIIe siècle et accueillait déjà une chaise d’affaires. Sous le plateau en bois, les Cahen d’Anvers aménagent une cuvette de toilette reliée au tout-à-l’égout.
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La chambre bleue et les deux autres pièces qui lui succèdent, forment un appartement pour un couple. Sa dénomination provient de la couleur des boiseries du XVIIIe siècle. Les porcelaines bleue et blanche de Chine étaient collectionnées par Louise Cahen d’Anvers. Les dessus de porte sont des copies de peintures de François Boucher, contemporaines des originaux et qui représentent les plaisirs de l’amour déclinés selon les saisons.
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La chambre bleue. Le duc de la Vallière imagine pour cette pièce un aménagement innovant : lit en alcôve, cabinet de toilette d’un côté (décoré par Christophe Huet) et garde-robe de l’autre. Au XVIIIe siècle, les chambres du premier sont affectées aux femmes qui n’ont qu’un étage à monter alors que les hommes en ont deux. Sous les Cahen d’Anvers, cette chambre fut occupée par Moïse de Camondo, époux d’Irène Cahen d’Anvers. La marqueterie de cubes sans fond du bureau de dame est typique de l’époque Transition à laquelle appartient ce meuble estampillé vers 1770 par Gérard Péridiez.
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La chambre bleue. François Boucher, Les charmes du Printemps, huile sur toile XVIIIIe siècle.
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Salle de bain de la chambre d'honneur. Cette salle de bains fut aménagée par les Cahen d’Anvers dans une chambre de domestique.
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La chambre grise. Les boiseries de cette chambre à coucher sont réalisées pour le duc de La Vallière dans les années 1740. Leurs lignes courbes et leurs motifs ondulants sont un bon exemple du style rocaille. Des instruments de musique sont sculptés de part et d'autre de l'alcôve, où est disposé le lit Au-dessus des portes, deux toiles du 18e siècle représentent des personnages s'adonnant à la musique et à la danse. Cette chambre est complétée par une salle de bains aux sobres boiseries vertes.
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Le boudoir de Madame conserve devant la fenêtre une grande console qui faisait office de table de toilette. Le verbe « bouder » signifie « se mettre à l’écart » et éclaire bien l’usage de la pièce : une pièce proche d’une chambre servant au repos, à la lecture ou autres distractions. Ayant servi de cabinet de toilette ou de chambre, cette pièce fut utilisée par Suzanne Lévy, l’épouse de Charles Cahen d’Anvers, comme cabinet de toilette. Une porte au fond communique avec la salle de bains, visible depuis la galerie des verdures.
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Le boudoir de Madame. La table de toilette est en fait une console du XVIIIe siècle sur laquelle ont été posés un miroir en bronze doré, deux flacons de parfum et les écrins pour évoquer la parure.
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Le boudoir de Madame. À droite, le meuble est une armoire-bureau du XVIIIe siècle : le bas est une commode et le haut se compose d’un secrétaire dont les deux portes découvrent de petits tiroirs marquetés.
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Sous Paul Poisson de Bourvallais, des tapisseries de verdures ornaient déjà les murs de ce couloir. Il illustre le choix des Cahen d'Anvers de recouvrir la totalité des murs avec des fragments de tapisseries d'Aubusson. Ces verdures du début du XVIIIe siècle représentent des paysages.
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Le couloir illustre le choix des Cahen d'Anvers de recouvrir la totalité des murs avec des fragments de tapisseries d'Aubusson. Ces verdures du XVIIe siècle représentent des paysages.
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Ce couloir était utilisé par les domestiques mais aussi par les maîtres d’où la présence d’un jette-habits en bois, au fond à droite.
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Le couloir illustre le choix des Cahen d'Anvers de recouvrir la totalité des murs avec des fragments de tapisseries d'Aubusson. Ces verdures du XVIIe siècle représentent des paysages.
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Flore.
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Bacchus.
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Bacchus.
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La façade nord. Côté jardin, le château est pourvu d’une rotonde centrale qui ouvre l’édifice sur la perspective formée par les jardins jusqu’à la Marne. Cette rotonde à trois pans évoque le château de Vaux-le-Vicomte construit en 1656 par Louis le Vau. Mais, si à Vaux, l’avant-corps est très imposant et forme à lui seul un édifice à part, à Champs, l’ovale formé par cet avant-corps est renversé dans l’autre sens afin de respecter les proportions d’une demeure plus modeste. Ainsi, cette rotonde à trois pans permet d’ouvrir les pièces du château vers les jardins en faisant passer le nombre de travées de 9 côté cour à 11 côté jardin (en comptant les fenêtres dans la largeur).
Côté jardin, Champs sert ainsi de modèle aux deux avant-corps de l’hôtel Matignon (résidence du Premier ministre) construit dès 1720 sur les plans de Jean Courtonne. De l’Elysée à Matignon, Champs a donc inspiré les plus célèbres demeures de la République mais aussi de nombreux hôtels particuliers à Paris (hôtel Biron, actuel musée Rodin) ou encore des maisons de plaisances en région parisienne (château de Jossigny) et en province (malouinière de la Chipaudière à Paramé, près de Saint-Malo).
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En 1832, Jacques Maurice Grosjean « écrête » les combles et les remplace par un toit en terrasse à l'italienne bordée d'une balustrade d'un effet assez malheureux, mais les combles à la Mansart d'origine sont restitués à partir de 1895-1896 pour les Cahen d'Anvers par l'architecte Walter-André Destailleur, qui travaille à partir des sept planches gravées publiées par Mariette, non sans modifier légèrement le profil de la toiture de la rotonde.
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Le duc de La Vallière apporte seulement quelques changements à la façade sur le jardin, dont témoignent les planches publiées par Mariette. Des putti remplacent les griffons au-dessus de la fenêtre centrale du premier étage tandis que le toit du pavillon central est percé d'ouvertures ovales.
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De chaque côté se trouvent le parterre d'Apollon , Dieu des arts et de la lumière, copie de « l’Apollon du Belvédère » du Vatican
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et le parterre de Diane, Déesse de la chasse et de la nature, copie de « la Diane à la biche » du musée du Louvre.
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En 1895, Louis Cahen d’Anvers fait appel à Henri Duchêne pour le parc. Pour cette recréation, Henri Duchêne s’inspire de tracés du XVIIIe siècle.
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Le bassin de Scylla s’inspire d’un dessin de Le Brun destiné au domaine de Sceaux.
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Le parcours Molière.
L'inscription que l'on peut lire aujourd'hui sur une façade au 31 rue du Pont-Neuf sous un buste de Molière est erronée. Molière n'est pas né dans cette maison. Wagner, qui a habité cette maison en 1839, le croyait et en était fier. Il fut baptisé à Saint-Eustache en 1622. Son père, Jean Poquelin, marchand tapissier, avait installé son fonds de commerce deux ans plus tôtdans le quartier des Halles avant d’épouser sa mère Marie Cressé. Son grand-père paternel et son grand-père maternel, tous deux marchands tapissiers, exercent leur métier dans le voisinage, rue de la Lingerie. Les Poquelin et les Cressé sont des bourgeois riches qui vivent à leur aise dans des demeures confortables et agréablement meublées. Son grand-père Louis était violon du Roi. Son père rachète, en 1631, à son frère cadet la fonction de tapissier du Roi, en ayant l'idée de la céder à son fils aîné Jean-Baptiste, mais ce dernier, en 1643, s’associe avec les trois Béjart et quelques amis, la plupart « fils de famille » comme lui, en tout six hommes et quatre femmes, pour constituer une nouvelle troupe de comédiens, « l’Illustre Théâtre ». C’est la troisième à Paris, après la Troupe royale de l’Hôtel de Bourgogne et « la troupe du roi au Marais », à laquelle Pierre Corneille donnait toutes ses pièces depuis 1629.
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Le parcours Molière.
C'est Louis VI qui ordonne le transfert des deux marchés (marché Palu de l’île de la Cité et marché central de la place de Grève, devenus insuffisants face à l'accroissement de la ville) vers le centre de Paris, au lieu-dit Les Champeaux (« Petits Champs »), à l’endroit d’anciens marécages situés alors extra-muros, à l'emplacement actuel, y faisant construire une grande halle au croisement stratégique de trois voies importantes, la rue Saint-Denis, la rue Montmartre et la rue Saint-Honoré. Philippe-Auguste fait élever deux bâtiments couvertspour assainir le nouveau marché en 1183. Compte tenu de l'augmentation des échanges, Philippe-Auguste fait construire les premières halles pour les drapiers et tisserands, mais le marché continue de s'étendre, de telle sorte qu'en 1269 Saint Louis fait construire trois nouvelles halles : deux marchés sont affectés aux drapiers, le troisième aux merciers et aux corroyeurs.
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Ces immeubles, datant de 1659, sont les premières "HLM".
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Les arcades datent de la restauration, mais ces immeubles sont situés sur le tracé du mur de Philippe-Auguste.
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C'est ici que fut assassiné Henri IV le 14 mai 1610.
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Ce grand complexe privé date du XVIe siècle. Au fond, l'hôtel particulier de Claude de l'Aubespine (un des membres de la famille fut chancelier de France). Une de ses filles, Madeleine, égérie de la Pléïade, épousa en 1559 Nicolas de Neufville, seigneur de Villeroy
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Escalier du XVIIIe.
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Escalier du XVIIIe.
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Côte à côte, un immeuble du XVIIe et un du XIXe.
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Immeuble du XVIIe.
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Immeuble du XIXe.
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Immeuble du XIIIe.
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Immeuble du XIIIe.
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Immeuble du XVIIe sur fondation médièvale.
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Immeuble du XVIIe sur fondation médièvale.
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Rue des Prouvaires : au XIIIe siècle, les prêtres de Saint-Eustache logeaient dans une rue du Ier arrondissement qui menait à l'église. Jadis, on disait « provoires » pour désigner les prêtres. C’est rue des Prouvaires que naquit, en 1619, Savinien-Hercule Cyrano de Bergerac
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Rue Saint-Honoré, avant rue de la chausseterie de 1300 au XVIIe.
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Façade XVIIe, avec un escalier qui dessert tous les étages.
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Boutique de l'apothicaire d'Henri IV dans laquelle celui-ci aurait reçu des soins après son assassinat le 14 mai 1610. La façade porte encore aujourd'hui l'enseigne « Au Bourdon d'or », rendue célèbre par la photographie qu'en fit Eugène Atget en 1908.
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Le parcours Molière.
Molière est né au coin de la rue Sauval (anciennement des Vieilles-Étuves) et de la rue Saint-Honoré, à l'emplacement de cette maison. Toute la famille habitait le quartier des Halles.
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Le parcours Molière.
Carrefour de la Croix du Trahoir, un des plus animés de Paris pendant des siècles. Station des chaises à porteurs, créée en 1639. Il s'y trouve une fontaine depuis 1359. Celle que l'on voit aujourd'hui est de 1776. Le bâtiment est de Soufflot. C'est là qu'a lieu l'arrestation de Pierre Broussel, conseiller au parlement de Paris. Elle va constituer le point de départ de la Fronde, le 26 août 1648.
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Rue de l'Arbre-Sec. Ce nom vient peut être du surnom d'Arbre sec donné à la potence qui servait à pendre les condamnés et qui se trouvait à l'extrémité nord de la rue.
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Hôtel de Trudon, sommelier et cirier de Louis XV. XVIIIe.
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Hôtel de Trudon.
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Le parcours Molière.
A l'arrière de l'hôtel, maisons de rapports.
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Rue Bailleul, XVIIe. Des réunions académiques avaient lieu tous les jeudis dans cette rue, derrière l'hôtel d'Aligre, chez Beauchamps, maître des ballets du roi Louis XIV et chancelier de l'Académie royale de la danse.
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Le parcours Molière.
Église Saint-Germain-l'Auxerrois. Molière y épouse Armande Béjart, fille de Madeleine, de vingt ans sa cadette, le 20 février 1662. La façade comprend un porche à cinq baies de style gothique flamboyant construit en 1435-1439 par Jean Gaussel, à une époque où Paris était occupé par les Anglais.
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Église Saint-Germain-l'Auxerrois. Beffroi construit seulement au XIXe siècle entre l'église et la mairie du 1er arrondissement.
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Le parcours Molière.
Église Saint-Germain-l'Auxerroi. Le choeur élevé en gothique flamboyant est doté de quatre travées et de doubles collatéraux.
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Église Saint-Germain-l'Auxerrois
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Église Saint-Germain-l'Auxerrois. Au nord, la quatrième travée est occupée par un banc d'honneur, ou banc d'œuvre, surmonté d'un dais, tous deux en bois. Destiné à Louis XIV et à la famille royale, ce banc est sculpté par Mercier en 1682-1684 d'après les dessins de Perrault et de Lebrun. Mutilé en 1831 lors de la dévastation de l’église, ce banc est restauré sous Louis-Philippe en respectant la conception originelle.
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Église Saint-Germain-l'Auxerrois. Chapelle de la Vierge.
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Église Saint-Germain-l'Auxerrois. Chapelle de la Vierge du collatéral sud. Le côté est de cette chapelle est fermé par un mur sur lequel Amaury-Duval, élève d'Ingres, a peint le Couronnement de la Vierge. Au centre de cette fresque, a été placée une statue (XIVe siècle) de Marie, reine du Ciel, avec sa couronne et son habit bleu.
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Église Saint-Germain-l'Auxerrois
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Église Saint-Germain-l'Auxerrois. Saint-Germain l’Auxerrois. Sainte Marie d'Égypte, original de la fin du XVe siècle.
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Église Saint-Germain-l'Auxerrois. Il ne reste aucune trace de ce qu'ont été les grandes orgues de la Paroisse royale avant la Révolution. On sait seulement que Louis-Claude Daquin en fut organiste autour de 1738. L'orgue actuel fut transporté en juillet 1791 depuis la Sainte-Chapelle, où il avait été construit vingt ans auparavant par François-Henri Clicquot, dans un buffet dessiné par Pierre-Noël Rousset.
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La colonnade du Louvre.
De 1645 à 1658, Molière et sa troupe sont en province, en particulier à Pézenas en 1653, résidence d'Armand de Bourbon, prince de Conti, gouverneur du Languedoc. En 1658, Philippe d'Orléans, dit Monsieur, frère unique du roi, a 18 ans. Il faut lui donner un train de vie à la hauteur de son rôle politique. On lui achète le château de Saint-Cloud. Il doit avoir une troupe de théâtre. Ce sera celle de Molièren. On offre à la troupe la gratuité du théâtre du Petit-Bourbon, une salle vaste et bien équipée, en alternance avec la troupe italienne de Scaramouche. Le 11 octobre 1660, la troupe se trouve brusquement à la rue, car on démolit le théâtre du Petit-Bourbon pour bâtir la colonnade du Louvre.
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La cour carrée.
Aile Lescot, côté Ouest. A gauche, fronton, Paix ou Abondance. Encadrant la fenêtre, Neptune, Bacchus, Pan et Cérès. Dessus de fenêtre, Diane aux chiens. De Jean Goujon. Oculus et statues : Renommée et Gloire du Roi de Jean Goujon ; Architecture,. Onésyme Aristide Croisy, 1892 ; Euripyle, Henri Frédéric Iselin, 1860. Au centre, fronton, Deux Victoires couronnant le chiffre du roi Henri II, Jean Goujon. Encadrant la fenêtre, Mars, deux Prisonniers, Bellone, de Goujon. Dessus de fenêtre : Diane aux lions, Jean Goujon. Oculus et statues : La Guerre et la Paix. Jean Goujon ; Hélène, Pâris, Antoine Etex, 1859
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Le ministère de la culture. Emplacement de la collégiale Saint-Honoré.
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Ragueneau de l'Estang, qui s'était enrichi comme pâtissier dans le quartier du Palais Royal, était un passionné de théâtre au point qu'il a tout abandonné pour jouer les utilités dans la troupe de Molière.
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Le 26 octobre 1660, Molière joue chez le cardinal Mazarin, malade, en présence du roi, qui lui attribue une nouvelle salle appartenant à la couronne, et donc gratuite elle aussi, celle du Palais-Royal. Le théâtre, construit par le cardinal Richelieu vingt ans plus tôt, est délabré ; la salle doit être refaite. Philippe d'Orléans convainc le Roi de la restaurer et de l'attribuer à la troupe de Molière. Après des travaux effectués sous la direction d’Antoine de Ratabon, surintendant général des bâtiments, elle rouvre le 20 janvier 1661. En 1673, mort de Molière et disparition de son théâtre, remplacé par l'opéra de Lulli. Cette salle se trouvait vraisemblablement à l'emplacement de l'actuelle salle du contentieux du conseil d'état.
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Le Palais Royal. Les colonnes de Buren. Cette sculpture est intitulée "les deux plateaux".
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Le Palais Royal. Les sphères de Pol Bury.
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Le parcours Molière.
Le Palais Royal. Emplacement de l'ancienne galerie d'Orléans. Les deux fontaines horizontales à boules métalliques, lentement mobiles, de Pol Bury furent placées en 1985 sur le parvis de la cour d'Orléans, entre le Conseil constitutionnel et le ministère de la Culture à Paris.
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Autour du Palais Royal. Immeuble de rapport néo-classique construit vers 1769-1770 à l'emplacement de la maison où est mort Molière en 1673.
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Autour du Palais Royal. Arrière d'une maison semblable à celle de Molière.
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Autour du Palais Royal. La fontaine Molière. Édifiée en 1844, la fontaine est l'œuvre de plusieurs sculpteurs sous la direction de l'architecte Louis Tullius Joachim Visconti et de l'entrepreneur Antoine Vivenel qui réaliseront aussi la fontaine de la place Saint-Sulpice. Au niveau inférieur des mascarons à tête de lion crachent l'eau dans une vasque semi-circulaire.
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Le parcours Molière.
Autour du Palais Royal. La statue principale en bronze, trônant sous un portique à fronton imposant, représente Molière assis et est due au sculpteur Bernard-Gabriel Seurre (1795 - 1875), et réalisée par la fonderie Eck et Durand. Deux femmes en marbre, la Comédie sérieuse, à gauche, et la Comédie légère, à droite, sont disposées en contrebas de chaque côté et sont l'œuvre de Jean-Jacques Pradier (1792 - 1852) : elles tiennent chacune un parchemin où sont listées les œuvres du grand dramaturge.