Paris 2015

Le Vésinet et Saint-Germain-en-Laye

<center></center><center>Le Vésinet. </center> Le Vésinet est une commune résidentielle de l'ouest parisien, s'ordonnant autour de parcs, lacs et rivières artificielles, desservies par des artères vertes aux arbres plus que centenaires.  Elle présente la particularité d'être née d'un des premiers lotissements créés en région parisienne au XIXe siècle.
Le Vésinet.
Le Vésinet est une commune résidentielle de l'ouest parisien, s'ordonnant autour de parcs, lacs et rivières artificielles, desservies par des artères vertes aux arbres plus que centenaires. Elle présente la particularité d'être née d'un des premiers lotissements créés en région parisienne au XIXe siècle.
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<center></center><center>Le Vésinet. </center> Dans une charte de 704, le roi Childebert III octroyait la terre du Pecq et son annexe Le Vésinet aux moines de l'abbaye de Fontenelle devenue Saint-Wandrille au XIIe siècle. Le territoire actuel du Vésinet était autrefois recouvert par une forêt, une partie de l'ancienne forêt d'Yveline, qui fut acquise par le roi François Ier au XVIe siècle, et resta longtemps un domaine de chasse de la couronne.
Le Vésinet.
Dans une charte de 704, le roi Childebert III octroyait la terre du Pecq et son annexe Le Vésinet aux moines de l'abbaye de Fontenelle devenue Saint-Wandrille au XIIe siècle. Le territoire actuel du Vésinet était autrefois recouvert par une forêt, une partie de l'ancienne forêt d'Yveline, qui fut acquise par le roi François Ier au XVIe siècle, et resta longtemps un domaine de chasse de la couronne.
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<center></center><center>Le Vésinet. </center> En 1837, la nouvelle ligne de chemin de fer de Paris-Saint-Lazare au Pecq est inaugurée. En 1848, le tracé de la ligne est modifié pour permettre son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye. La gare du Vésinet est ouverte en 1862. Le 24 mai 1856 fut fondée la société Pallu et Cie, dont l'objectif était d'urbaniser la forêt du Vésinet afin de créer une ville nouvelle. Le gérant en était Alphonse Pallu qui avait pour associé Charles Auguste de Morny, demi-frère de Napoléon III.
Le Vésinet.
En 1837, la nouvelle ligne de chemin de fer de Paris-Saint-Lazare au Pecq est inaugurée. En 1848, le tracé de la ligne est modifié pour permettre son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye. La gare du Vésinet est ouverte en 1862. Le 24 mai 1856 fut fondée la société Pallu et Cie, dont l'objectif était d'urbaniser la forêt du Vésinet afin de créer une ville nouvelle. Le gérant en était Alphonse Pallu qui avait pour associé Charles Auguste de Morny, demi-frère de Napoléon III.
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<center></center><center>Le Vésinet. </center> La création du plan de la ville est confié au comte Paul de Choulot suivant un plan de cité-jardin « à l'anglaise » avec un plan en damier pour le centre-ville mais des voies courbes en second réseau de circulation, ainsi que des coulées vertes accompagnées de rivières artificielles. Pierre-Joseph Olive, l'architecte attitré de la société Pallu, réalise tous les travaux.
Le Vésinet.
La création du plan de la ville est confié au comte Paul de Choulot suivant un plan de cité-jardin « à l'anglaise » avec un plan en damier pour le centre-ville mais des voies courbes en second réseau de circulation, ainsi que des coulées vertes accompagnées de rivières artificielles. Pierre-Joseph Olive, l'architecte attitré de la société Pallu, réalise tous les travaux.
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<center></center><center>Le Vésinet. </center> La société Pallu aménage ce qui va devenir un des tout premiers lotissements de France et le 10 octobre 1858 commence la vente par adjudication des premiers lots. Un cahier des charges fixe les règles auxquelles doivent se conformer les acquéreurs pour préserver le caractère résidentiel du lotissement. En particulier, sont interdites toutes les activités industrielles, seuls sont autorisés à s'installer les jardiniers et fleuristes. C'est l'un des premiers règlements d'urbanisme établis en France.
Le Vésinet.
La société Pallu aménage ce qui va devenir un des tout premiers lotissements de France et le 10 octobre 1858 commence la vente par adjudication des premiers lots. Un cahier des charges fixe les règles auxquelles doivent se conformer les acquéreurs pour préserver le caractère résidentiel du lotissement. En particulier, sont interdites toutes les activités industrielles, seuls sont autorisés à s'installer les jardiniers et fleuristes. C'est l'un des premiers règlements d'urbanisme établis en France.
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<center></center><center>Le Vésinet. </center> Le Pavillon des Ibis.
Le Vésinet.
Le Pavillon des Ibis.
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<center></center><center>Le Vésinet. </center> Le Pavillon des Ibis.
Le Vésinet.
Le Pavillon des Ibis.
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Le Pavillon des Ibis.
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<center></center><center>Le Vésinet. </center> Le Palais Rose. C'est une villa construite sur le modèle du Grand Trianon de Versailles en 1899 pour l'ingénieur Arthur Schweitzer ; celui-ci ne la conserva que deux ans car ruiné, il dut vendre le bâtiment au milliardaire Pârsî Ratanji Jamsetji Tata. À nouveau vendu, le palais est habité de 1908 à 1921 par le poète et esthète Robert de Montesquiou, qui le laissa à son dernier secrétaire Henri Pinard. Ce dernier le vendit en 1923 à Luisa Amann, marquise Luisa Casati, muse de nombre d'artistes de la première moitié du XXe siècle qui, ruinée, l'abandonna à ses créanciers en 1932.
Le Vésinet.
Le Palais Rose. C'est une villa construite sur le modèle du Grand Trianon de Versailles en 1899 pour l'ingénieur Arthur Schweitzer ; celui-ci ne la conserva que deux ans car ruiné, il dut vendre le bâtiment au milliardaire Pârsî Ratanji Jamsetji Tata. À nouveau vendu, le palais est habité de 1908 à 1921 par le poète et esthète Robert de Montesquiou, qui le laissa à son dernier secrétaire Henri Pinard. Ce dernier le vendit en 1923 à Luisa Amann, marquise Luisa Casati, muse de nombre d'artistes de la première moitié du XXe siècle qui, ruinée, l'abandonna à ses créanciers en 1932.
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<center></center><center>Le Vésinet. </center> Le Palais Rose. Ce pastiche du grand Trianon de Versailles ne prit le nom de
Le Vésinet.
Le Palais Rose. Ce pastiche du grand Trianon de Versailles ne prit le nom de "Palais Rose" qu'une fois devenu la propriété du poète Robert de MONTESQUIOU-FEZENSAC. Le célèbre dandy, modèle du Charlus de Marcel PROUST, aménagea le jardin à l'ouest du Palais autour du "Temple de l'Amour" et fit construire en 1912 "l’Ermitage" pour abriter sa très riche bibliothèque. Ses réceptions attirèrent au "Palais Rose" le tout Paris artistique et mondain, d'Anna de NOAILLES à Jean COCTEAU.
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Le Vésinet.
Le Palais Rose.
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<center></center><center>Le Vésinet. </center> Le Palais Rose.
Le Vésinet.
Le Palais Rose.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Cette église est placée sous le patronage de saint Germain évêque de Paris au Vlème siècle, l'un des saints les plus populaires au début du Moyen Age. L'église actuelle est la quatrième construite sur le site. Elle a été construite sur l'emplacement d'une ancienne église construite en 1683 par Jules Hardouin-Mansart et devenue trop petite, qui remplaçait elle-même une première église du XIVe siècle. Le projet initial fut donné en 1764 par l'architecte Nicolas Marie Potain, et la première pierre posée le 20 novembre 1766 par le duc de Noailles.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Cette église est placée sous le patronage de saint Germain évêque de Paris au Vlème siècle, l'un des saints les plus populaires au début du Moyen Age. L'église actuelle est la quatrième construite sur le site. Elle a été construite sur l'emplacement d'une ancienne église construite en 1683 par Jules Hardouin-Mansart et devenue trop petite, qui remplaçait elle-même une première église du XIVe siècle. Le projet initial fut donné en 1764 par l'architecte Nicolas Marie Potain, et la première pierre posée le 20 novembre 1766 par le duc de Noailles.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain.  Les travaux furent rapidement arrêtés mais repris sur l'ordre de Louis XVI à la demande de l'assemblée municipale. L'architecte Pierre Rousseau, gendre de Potain, reprit le chantier. En 1789, l'église n'était qu'à moitié construite. La Révolution française provoqua l'abandon du chantier jusqu'en 1823, date à laquelle la construction fut recommencée par l'architecte Jean Aimé Moutier, élève de Percier, et le vérificateur Alexandre Jacques Malpièce. Ces derniers reprirent le projet de Potain et procédèrent à l'achèvement de l'édifice en 1827. La nouvelle église fut bénite le 2 décembre 1827 par l'évêque de Versailles Monseigneur Jean-François-Étienne Borderie. Une restauration de l'édifice fut confiée à l'architecte Joseph Nicolle. Les travaux furent achevés en 1881
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Les travaux furent rapidement arrêtés mais repris sur l'ordre de Louis XVI à la demande de l'assemblée municipale. L'architecte Pierre Rousseau, gendre de Potain, reprit le chantier. En 1789, l'église n'était qu'à moitié construite. La Révolution française provoqua l'abandon du chantier jusqu'en 1823, date à laquelle la construction fut recommencée par l'architecte Jean Aimé Moutier, élève de Percier, et le vérificateur Alexandre Jacques Malpièce. Ces derniers reprirent le projet de Potain et procédèrent à l'achèvement de l'édifice en 1827. La nouvelle église fut bénite le 2 décembre 1827 par l'évêque de Versailles Monseigneur Jean-François-Étienne Borderie. Une restauration de l'édifice fut confiée à l'architecte Joseph Nicolle. Les travaux furent achevés en 1881
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Le roi d'Angleterre, Jacques II (Stuart), exilé en France et accueilli par son cousin Louis XIV, résida et mourut au château de Saint-Germain, où avait vécu Louis XIV quelques décennies auparavant.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Le roi d'Angleterre, Jacques II (Stuart), exilé en France et accueilli par son cousin Louis XIV, résida et mourut au château de Saint-Germain, où avait vécu Louis XIV quelques décennies auparavant.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Elle est de style basilical classique, avec 3 nefs, plafonds à caissons, abside en cul de four.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Elle est de style basilical classique, avec 3 nefs, plafonds à caissons, abside en cul de four.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. En 1849, le Maire, M. de Breuvery, confie la décoration de la nef et de l'abside, puis celle des chapelles latérales, à Amaury-Duval. Elève d’Ingres, le peintre a complété sa formation par de longs séjours en Italie et est influencé par les primitifs florentins et les mosaïques byzantines.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. En 1849, le Maire, M. de Breuvery, confie la décoration de la nef et de l'abside, puis celle des chapelles latérales, à Amaury-Duval. Elève d’Ingres, le peintre a complété sa formation par de longs séjours en Italie et est influencé par les primitifs florentins et les mosaïques byzantines.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. L'autel, en marbre, date de 1900, les chandeliers de cuivre de 1850. L'orgue de chœur a été construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1889.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. L'autel, en marbre, date de 1900, les chandeliers de cuivre de 1850. L'orgue de chœur a été construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1889.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. L'abside, derrière l'autel, est ornée d'un Christ en majesté entouré d'anges accueillant les saints en procession, dont saint Germain et sainte Marie-Madeleine agenouillés.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. L'abside, derrière l'autel, est ornée d'un Christ en majesté entouré d'anges accueillant les saints en procession, dont saint Germain et sainte Marie-Madeleine agenouillés.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Le grand orgue, commandé par Louis XIV à Alexandre Thierry en 1698, Aristide Cavaillé-Coll reconstruit l'orgue en gardant la partie ancienne pouvant être sauvée. En 1903 Charles Mutin refait l'instrument (44 jeux), la plus grande partie de la tuyauterie du XVIII disparait. EN 1967, l'entreprise Haerpfer-Erman effectue une restauration et réinstalle le Positif de dos vidé par Mutin. Il est classé monument historique : buffet en 1930 et partie instrumentale en 1975.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Le grand orgue, commandé par Louis XIV à Alexandre Thierry en 1698, Aristide Cavaillé-Coll reconstruit l'orgue en gardant la partie ancienne pouvant être sauvée. En 1903 Charles Mutin refait l'instrument (44 jeux), la plus grande partie de la tuyauterie du XVIII disparait. EN 1967, l'entreprise Haerpfer-Erman effectue une restauration et réinstalle le Positif de dos vidé par Mutin. Il est classé monument historique : buffet en 1930 et partie instrumentale en 1975.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Chaire baroque donnée par Louis XIV et qui ornait la 3e chapelle du château de Versailles
Saint-Germain-en-Laye.
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L'église Saint-Germain. Chaire baroque donnée par Louis XIV et qui ornait la 3e chapelle du château de Versailles
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Chaire baroque donnée par Louis XIV et qui ornait la 3e chapelle du château de Versailles
Saint-Germain-en-Laye.
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L'église Saint-Germain. Chaire baroque donnée par Louis XIV et qui ornait la 3e chapelle du château de Versailles
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. La Sacré-Coeur.
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L'église Saint-Germain. La Sacré-Coeur.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Apparition du Sactré-Coeur à sainte Marguerite-Marie Alacoque.
Saint-Germain-en-Laye.
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L'église Saint-Germain. Apparition du Sactré-Coeur à sainte Marguerite-Marie Alacoque.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. La Descente de Croix (1913), par Honoré Icard.
Saint-Germain-en-Laye.
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L'église Saint-Germain. La Descente de Croix (1913), par Honoré Icard.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. De chaque côté du chœur, 2 statues modernes, œuvres de Jean-Paul Luthringer, représentent saint Germain et Notre-Dame de Lourdes.
Saint-Germain-en-Laye.
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L'église Saint-Germain. De chaque côté du chœur, 2 statues modernes, œuvres de Jean-Paul Luthringer, représentent saint Germain et Notre-Dame de Lourdes.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Notre-Dame de Lourdes.
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L'église Saint-Germain. Notre-Dame de Lourdes.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. En haut saint Germain délivre les prisonniers du fisc. En bas, le martyre de saint Vincent. Atelier Mauméjean.
Saint-Germain-en-Laye.
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L'église Saint-Germain. En haut saint Germain délivre les prisonniers du fisc. En bas, le martyre de saint Vincent. Atelier Mauméjean.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Sainte Thérèse de Lisieux. Peintre verrier Albert Martine.
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L'église Saint-Germain. Sainte Thérèse de Lisieux. Peintre verrier Albert Martine.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Chapelle Saint Charles Borromée. Archevêque de Milan, saint Charles est représenté lors d'une épidémie de peste. Il existait à Saint-Germain une confrérie Saint Charles dont le but était l'application des décisions du Concile de Trente.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Chapelle Saint Charles Borromée. Archevêque de Milan, saint Charles est représenté lors d'une épidémie de peste. Il existait à Saint-Germain une confrérie Saint Charles dont le but était l'application des décisions du Concile de Trente.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Chapelle Saint Vincent de Paul « Monsieur Vincent » eut un grand rôle au château et dans la région. Il créa la « Confrérie des Dames de charité ». Il est ici représenté visitant des orphelins avec les dames de la Cour.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Chapelle Saint Vincent de Paul « Monsieur Vincent » eut un grand rôle au château et dans la région. Il créa la « Confrérie des Dames de charité ». Il est ici représenté visitant des orphelins avec les dames de la Cour.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Chapelle de la Sainte-Vierge. Une belle statue de bois doré, la Vierge à l'Enfant.
Saint-Germain-en-Laye.
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L'église Saint-Germain. Chapelle de la Sainte-Vierge. Une belle statue de bois doré, la Vierge à l'Enfant.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. La Descente de Croix (1178), par Benedetto Antelami, identique à celle conservée dans la cathédrale de Parme. Elle fut offerte à l'église par une famille de la ville en 1994. Son origine est discutée : seconde version réalisée par l'artiste, copie plus tardive ? De gauche à droite : Les Saintes Femmes, Marie-Salomé, Marie-Jacobé et Marie-Madeleine ; Saint Jean ; La Vierge Marie tenant la main du Christ ; L'Eglise, sous la forme d'un diacre, tenant un calice ; Joseph d'Arimathie soutenant le corps du Christ ; Le Christ en Croix ; Nicodème sur une échelle, déclouant le bras gauche du Christ ; La Synagogue, tête baissée ; Le Centurion debout avec son bouclier ; Cinq hommes debout, représentant les nations ; Quatre soldats, assis sur des tabourets, se disputant la tunique du Christ. Au-dessus de Saint-Jean et de Marie, l’ange Gabriel met la main droite du Christ dans la main de Marie.
Au-dessus du centurion et des hommes des nations, l’ange Raphaël met la main sur la tête de la Synagogue.
En haut à gauche dans un encadrement végétal : le soleil. A droite dans un encadrement végétal : la lune. 
En haut de la sculpture, en caractères rouges, l’inscription en latin « Au second mois de l’année 1178, le sculpteur a terminé cette œuvre et le sculpteur est Benedetto Antelami ».
Tout autour de la sculpture une belle frise à entrelacs, surmontée dans sa partie haute d'une guirlande à boutons.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. La Descente de Croix (1178), par Benedetto Antelami, identique à celle conservée dans la cathédrale de Parme. Elle fut offerte à l'église par une famille de la ville en 1994. Son origine est discutée : seconde version réalisée par l'artiste, copie plus tardive ? De gauche à droite : Les Saintes Femmes, Marie-Salomé, Marie-Jacobé et Marie-Madeleine ; Saint Jean ; La Vierge Marie tenant la main du Christ ; L'Eglise, sous la forme d'un diacre, tenant un calice ; Joseph d'Arimathie soutenant le corps du Christ ; Le Christ en Croix ; Nicodème sur une échelle, déclouant le bras gauche du Christ ; La Synagogue, tête baissée ; Le Centurion debout avec son bouclier ; Cinq hommes debout, représentant les nations ; Quatre soldats, assis sur des tabourets, se disputant la tunique du Christ. Au-dessus de Saint-Jean et de Marie, l’ange Gabriel met la main droite du Christ dans la main de Marie. Au-dessus du centurion et des hommes des nations, l’ange Raphaël met la main sur la tête de la Synagogue. En haut à gauche dans un encadrement végétal : le soleil. A droite dans un encadrement végétal : la lune. En haut de la sculpture, en caractères rouges, l’inscription en latin « Au second mois de l’année 1178, le sculpteur a terminé cette œuvre et le sculpteur est Benedetto Antelami ». Tout autour de la sculpture une belle frise à entrelacs, surmontée dans sa partie haute d'une guirlande à boutons.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
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<center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> </center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
L'église Saint-Germain. Dans la nef, 6 fresques inspirées du Nouveau Testament, illustrent, du côté de la chaire, la Parole, la Miséricorde et la Charité, et à droite, la Rédemption, l'Humilité et la Pitié.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Vers 1124, le roi Louis VI le Gros (1081-1137), qui veut imposer son autorité aux seigneurs de l'Île-de-France, fait construire le premier château fort sur l'emplacement du château actuel, face au prieuré Saint-Germain. Le château médiéval réaménagé pour Saint Louis qui fit ériger la chapelle, puis sous Charles V, fut presqu’entièrement reconstruit pour François 1er à partir de 1539, sous la direction de Pierre Chambiges. Le gros œuvre était achevé à la mort du roi en 1547.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Vers 1124, le roi Louis VI le Gros (1081-1137), qui veut imposer son autorité aux seigneurs de l'Île-de-France, fait construire le premier château fort sur l'emplacement du château actuel, face au prieuré Saint-Germain. Le château médiéval réaménagé pour Saint Louis qui fit ériger la chapelle, puis sous Charles V, fut presqu’entièrement reconstruit pour François 1er à partir de 1539, sous la direction de Pierre Chambiges. Le gros œuvre était achevé à la mort du roi en 1547.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Dix ans plus tard, Henri II demanda à Philibert de L'Orme de construire à proximité un édifice qui, à la suite de transformations et d'embellissements successifs sous Charles IX et surtout sous Henri IV, devint le
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Dix ans plus tard, Henri II demanda à Philibert de L'Orme de construire à proximité un édifice qui, à la suite de transformations et d'embellissements successifs sous Charles IX et surtout sous Henri IV, devint le "Château Neuf", résidence principale, tandis que le "Château Vieux" abritait les Enfants de France. En même temps, d'immenses jardins en terrasse, à l'instar des jardins italiens, furent aménagés par Claude Mollet sous la direction d'Etienne du Pérac. L'abandon progressif par la cour de Saint Germain pour Versailles entraîna le déclin du domaine. En 1776, le Comte d'Artois, frère de Louis XVI, fît démolir le "Château Neuf", trop délabré. Après la Révolution, le château servit successivement d'école militaire impériale (1809-1841) et de pénitencier militaire (1836-1855). De plus, une ligne de chemin de fer coupa le Grand Parterre en 1845, saignée compensée par la création du Jardin Anglais, œuvre de l'ingénieur de la couronne Loaisel de Tréogate. En 1862, l'architecte Eugène Millet entreprit de restaurer le château pour y installer le musée des Antiquités Nationales. Il prit le parti de supprimer les adjonctions de Louis XIV, et c'est donc le château de François 1er qui fut à peu près restitué.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château. Louis VI le Gros fait construire dans le premier tiers du XIIe siècle un château fort sur le plateau de Laye entièrement boisé. Le «Chatelet» présente deux avantages : il est un point d'observation et de défense idéal sur une boucle de la Seine, et une réserve de chasse exceptionnelle. Saint Louis l'agrandit et au début du XIIIe siècle il fait élever la chapelle à l'écart des autres constructions. Un mur de protection entoure le tout.
Au XIVe siècle, au cours de la Guerre de Cent ans, les Anglais incendient le Château à l'exception de la Chapelle. Charles V fait raser les bâtiments incendiés et construire, au deuxième tiers du XIVe siècle, un château à l'emplacement des murs de protection de Saint Louis. La chapelle est alors raccordée au bâtiment. On ignore à peu près tout de ces constructions hors le fait que le donjon abritait «Vestude» du souverain.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château. Louis VI le Gros fait construire dans le premier tiers du XIIe siècle un château fort sur le plateau de Laye entièrement boisé. Le «Chatelet» présente deux avantages : il est un point d'observation et de défense idéal sur une boucle de la Seine, et une réserve de chasse exceptionnelle. Saint Louis l'agrandit et au début du XIIIe siècle il fait élever la chapelle à l'écart des autres constructions. Un mur de protection entoure le tout. Au XIVe siècle, au cours de la Guerre de Cent ans, les Anglais incendient le Château à l'exception de la Chapelle. Charles V fait raser les bâtiments incendiés et construire, au deuxième tiers du XIVe siècle, un château à l'emplacement des murs de protection de Saint Louis. La chapelle est alors raccordée au bâtiment. On ignore à peu près tout de ces constructions hors le fait que le donjon abritait «Vestude» du souverain.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château.
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Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château. Eugène Millet est un élève de Viollet-le-Duc ; comme son maître, il fait réaliser des moulages des ; gargouilles afin de les restituer lors de la restauration du XIXe siècle, et notamment celle de la Chapelle. À l'origine, au XIIIe siècle, celles-ci étaient destinées à repousser le Mal, en représentant les figures des démons les plus effrayants, comme Lilith.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. La chapelle, encastrée dans le château. Eugène Millet est un élève de Viollet-le-Duc ; comme son maître, il fait réaliser des moulages des ; gargouilles afin de les restituer lors de la restauration du XIXe siècle, et notamment celle de la Chapelle. À l'origine, au XIIIe siècle, celles-ci étaient destinées à repousser le Mal, en représentant les figures des démons les plus effrayants, comme Lilith.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. François 1er fait abattre la vieille bâtisse en 1539 et en fait reconstruire une autre sur les fondations établies sous Charles V. Après sa mort en 1547, son fils Henri II continue les travaux suivant les mêmes plans. Pierre Chambiges «maître des œuvres de maçonnerie du Roi» dirige les travaux.
En 1681, Jules Hardouin-Mansart est chargé d'ajouter cinq pavillons aux angles du château de la Renaissance. Napoléon III, passionné d'archéologie, choisit de créer par décret impérial du 8 mars 1862 un « Musée des antiquités celtiques et gallo-romaines ». Les travaux sont confiés à Eugène Millet (1819-1879) et commencent aussitôt.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. François 1er fait abattre la vieille bâtisse en 1539 et en fait reconstruire une autre sur les fondations établies sous Charles V. Après sa mort en 1547, son fils Henri II continue les travaux suivant les mêmes plans. Pierre Chambiges «maître des œuvres de maçonnerie du Roi» dirige les travaux. En 1681, Jules Hardouin-Mansart est chargé d'ajouter cinq pavillons aux angles du château de la Renaissance. Napoléon III, passionné d'archéologie, choisit de créer par décret impérial du 8 mars 1862 un « Musée des antiquités celtiques et gallo-romaines ». Les travaux sont confiés à Eugène Millet (1819-1879) et commencent aussitôt.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Eugène Millet choisit de restituer l'état Renaissance du Château Vieux tout en adaptant l'agencement intérieur de celui-ci au projet muséal.
Les travaux s'étalent de 1862 à 1907, soit bien après la mort d'Eugène Millet. Joseph-Auguste Lafollye, (1828-1891) poursuit la restauration du château de Saint Germain-en-Laye de 1879 à 1889 et enfin Pierre-Jérôme-Honoré Daumet (1826-1911) entreprend leur achèvement.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Eugène Millet choisit de restituer l'état Renaissance du Château Vieux tout en adaptant l'agencement intérieur de celui-ci au projet muséal. Les travaux s'étalent de 1862 à 1907, soit bien après la mort d'Eugène Millet. Joseph-Auguste Lafollye, (1828-1891) poursuit la restauration du château de Saint Germain-en-Laye de 1879 à 1889 et enfin Pierre-Jérôme-Honoré Daumet (1826-1911) entreprend leur achèvement.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux.
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Le Château-Vieux.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux.
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Le Château-Vieux.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Henri II, né à Saint-Germain-en-Laye, devient roi en 1547. C'est cette même année que se situe l'épisode du coup de Jarnac au cours d'un duel qui se déroule sur l’esplanade du château, le 10 juillet 1547.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Henri II, né à Saint-Germain-en-Laye, devient roi en 1547. C'est cette même année que se situe l'épisode du coup de Jarnac au cours d'un duel qui se déroule sur l’esplanade du château, le 10 juillet 1547.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Copie de la colonne Trajan.
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Le Château-Vieux. Copie de la colonne Trajan.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Copie de la colonne Trajan.
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Le Château-Vieux. Copie de la colonne Trajan.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Le donjon.
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Le Château-Vieux. Le donjon.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Le trophée installé au-dessus de l'entrée était initialement situé à l'entrée de la Rue Thiers. Il a été copié, puis posé au-dessus de l'entrée principale. L'original se trouve au Musée Carnavalet. Inscription : Ce château aété restauré de 1862 à 1906 d'après les dessins d'Eug. Millet Archi.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Le trophée installé au-dessus de l'entrée était initialement situé à l'entrée de la Rue Thiers. Il a été copié, puis posé au-dessus de l'entrée principale. L'original se trouve au Musée Carnavalet. Inscription : Ce château aété restauré de 1862 à 1906 d'après les dessins d'Eug. Millet Archi.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. C’est François Ier qui, ajoutant la brique à la pierre, fait bâtir le château Renaissance tel que vous le découvrez aujourd’hui. Et c’est dans la chapelle palatine qu’il s’unit le 18 mai 1514 à Claude de France.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. C’est François Ier qui, ajoutant la brique à la pierre, fait bâtir le château Renaissance tel que vous le découvrez aujourd’hui. Et c’est dans la chapelle palatine qu’il s’unit le 18 mai 1514 à Claude de France.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Le château s'articule autour d'une cour intérieure en forme de pentagone reprenant le tracé primitif du château de Charles V. Les ailes qui encadrent cette cour portent traditionnellement les noms suivants:

    aile du roi (aile Nord)
    aile de la reine (aile Est)
    aile des enfants du roi (aile Sud-Est)
    aile de la chapelle (aile Sud-Ouest)
    aile de la salle des fêtes (aile Ouest)
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Le château s'articule autour d'une cour intérieure en forme de pentagone reprenant le tracé primitif du château de Charles V. Les ailes qui encadrent cette cour portent traditionnellement les noms suivants: aile du roi (aile Nord) aile de la reine (aile Est) aile des enfants du roi (aile Sud-Est) aile de la chapelle (aile Sud-Ouest) aile de la salle des fêtes (aile Ouest)
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. En 1689, Louis XIV offre l’hospitalité à son cousin Jacques II Stuart, roi d’Angleterre exilé, et à sa famille. Les Jacobites resteront jusqu’en 1713.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. En 1689, Louis XIV offre l’hospitalité à son cousin Jacques II Stuart, roi d’Angleterre exilé, et à sa famille. Les Jacobites resteront jusqu’en 1713.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux.
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Le Château-Vieux.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux.
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Le Château-Vieux.
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Le Château-Vieux.
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Le Château-Vieux.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Les losanges de lave ont été réémaillés et les boules existantes dorées à la feuille d'or, selon les techniques traditionnelles, ainsi que les boules neuves, destinées à remplacer celles perdues, copiées sur le modèle d'origine, et également dorées.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Les losanges de lave ont été réémaillés et les boules existantes dorées à la feuille d'or, selon les techniques traditionnelles, ainsi que les boules neuves, destinées à remplacer celles perdues, copiées sur le modèle d'origine, et également dorées.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux.
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Le Château-Vieux.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. La salamandre.
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Le Château-Vieux. La salamandre.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux. Les cheminées comportent toutes le monogramme du «F» de François 1er. Cette lettrine de près de deux mètres de haut, est formée d'un relief en brique de deux centimètres, dont les joints ont été peints couleur brique.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux. Les cheminées comportent toutes le monogramme du «F» de François 1er. Cette lettrine de près de deux mètres de haut, est formée d'un relief en brique de deux centimètres, dont les joints ont été peints couleur brique.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Château-Vieux.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Château-Vieux.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle gothique. De l'extérieur, les fenêtres sont rectangulaires.
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La chapelle gothique. De l'extérieur, les fenêtres sont rectangulaires.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle.
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La chapelle.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle.
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La chapelle.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle.
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La chapelle.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle Saint-Louis est un chef-d'œuvre de style gothique rayonnant. Par son plan et son architecture, elle est la préfiguration de la grande Sainte-Chapelle que saint Louis fera bâtir dans l'enceinte du Palais de la Cité à Paris de 1240 à 1248. Il confie ces deux chantiers à son architecte favori, Pierre de Montreuil, qui adapte à Paris des formules architecturales inventées à Saint-Germain : une nef à vaisseau unique, terminée par un chevet à pans, de très hautes verrières découpant la quasi-totalité des murs et des contreforts adossés à l'extérieur, entre les travées. Le soubassement nu est placé en retrait derrière une arcature basse isolée. Le volume de l'édifice est donc libéré de tout support intérieur.
Saint-Germain-en-Laye.
La chapelle Saint-Louis est un chef-d'œuvre de style gothique rayonnant. Par son plan et son architecture, elle est la préfiguration de la grande Sainte-Chapelle que saint Louis fera bâtir dans l'enceinte du Palais de la Cité à Paris de 1240 à 1248. Il confie ces deux chantiers à son architecte favori, Pierre de Montreuil, qui adapte à Paris des formules architecturales inventées à Saint-Germain : une nef à vaisseau unique, terminée par un chevet à pans, de très hautes verrières découpant la quasi-totalité des murs et des contreforts adossés à l'extérieur, entre les travées. Le soubassement nu est placé en retrait derrière une arcature basse isolée. Le volume de l'édifice est donc libéré de tout support intérieur.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle. Les ogives de la voûte retombent sur des colonnettes qui descendent jusqu'au sol, entre les baies.
Saint-Germain-en-Laye.
La chapelle. Les ogives de la voûte retombent sur des colonnettes qui descendent jusqu'au sol, entre les baies.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle. A l'intérieur, les fenêtres sont habillées par un encadrement ogival.
Saint-Germain-en-Laye.
La chapelle. A l'intérieur, les fenêtres sont habillées par un encadrement ogival.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle. Le mur ouest est orné d'une grande rose de style gothique rayonnant, autrefois garnie de verres peints. Cette appellation renvoie aux rayons des fines rosaces laissant filtrer, par leurs vitraux, la lumière qui, de Dieu, pénètre jusqu'aux clercs puis aux fidèles. Le percement maximum des murs est permis par la technique de la pierre armée. Des éléments de métal sont intégrés à la structure des murs afin d'assurer la stabilité des pierres. C'est dans la chapelle royale de Saint-Germain que Baudoin II, empereur de Constantinople, remet à saint Louis, en 1238 les reliques de la Couronne d'épines du Christ. Ces reliques sont destinées à la Sainte-Chapelle de Paris qui, elle, ne sera consacrée qu'en avril 1248.
Saint-Germain-en-Laye.
La chapelle. Le mur ouest est orné d'une grande rose de style gothique rayonnant, autrefois garnie de verres peints. Cette appellation renvoie aux rayons des fines rosaces laissant filtrer, par leurs vitraux, la lumière qui, de Dieu, pénètre jusqu'aux clercs puis aux fidèles. Le percement maximum des murs est permis par la technique de la pierre armée. Des éléments de métal sont intégrés à la structure des murs afin d'assurer la stabilité des pierres. C'est dans la chapelle royale de Saint-Germain que Baudoin II, empereur de Constantinople, remet à saint Louis, en 1238 les reliques de la Couronne d'épines du Christ. Ces reliques sont destinées à la Sainte-Chapelle de Paris qui, elle, ne sera consacrée qu'en avril 1248.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle.
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La chapelle.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle. Porte du déambulatoire.
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La chapelle. Porte du déambulatoire.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle. Louis IX, portrait en 1238-39 à l'âge de 24-25 ans.
Saint-Germain-en-Laye.
La chapelle. Louis IX, portrait en 1238-39 à l'âge de 24-25 ans.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle. Croisée d'ogive.
Saint-Germain-en-Laye.
La chapelle. Croisée d'ogive.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle. Les angles des croisées d’ogive sont décorées de sept têtes en ronde-bosse parmi lesquelles on reconnaît saint Louis et sa mère Blanche de Castille.
Saint-Germain-en-Laye.
La chapelle. Les angles des croisées d’ogive sont décorées de sept têtes en ronde-bosse parmi lesquelles on reconnaît saint Louis et sa mère Blanche de Castille.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle. Blanche de Castille ?
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La chapelle. Blanche de Castille ?
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle. Saint Louis ?
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La chapelle. Saint Louis ?
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La chapelle.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Henri II demanda à Philibert de L'Orme de construire à proximité du château de Fran,çois Ier un édifice qui, à la suite de transformations et d'embellissements successifs sous Charles IX et surtout sous Henri IV, devint le
Saint-Germain-en-Laye.
Henri II demanda à Philibert de L'Orme de construire à proximité du château de Fran,çois Ier un édifice qui, à la suite de transformations et d'embellissements successifs sous Charles IX et surtout sous Henri IV, devint le "Château Neuf", résidence principale, tandis que le "Château Vieux" abritait les Enfants de France. Le "Château Neuf", délaissé pendant la Fronde, se dégrada rapidement à cause de la fragilité du sol. En 1660, un éboulement détruisit en partie les deux terrasses supérieures, l'escalier en demi-cercle et les grottes attenantes. En 1776, le Comte d'Artois, frère de Louis XVI, fît démolir le "Château Neuf", trop délabré.
116
<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Aménagé à l'origine pour Henri II par Philibert de l'Orme, puis par Le Primatice, afin d'abriter une « Maison du Théâtre et de la Baignerie » en 1556, le Château-Neuf était devenu sous Henri IV, une vaste demeure de plaisance dont l'intérêt principal résidait en un site à la vue exceptionnelle et des jardins descendant par six terrasses successives jusqu'au bord de la Seine. Le règne d'Henri IV marqua l'apogée de ce palais auquel collaborèrent les artistes les plus prestigieux :
Simon Vouet pour les décors peints, Claude Mollet pour les parterres de broderies et Thomas Francini pour les grottes artificielles abritant de merveilleux automates. Mais cette période faste fut relativement courte et la mort de Louis XIII, provoqua le déclin du domaine qu'accélérèrent les troubles de La Fronde.
La Rampe des Grottes et le Mur des Lions constituent, avec les Pavillons Henri IV (oratoire du Roi) et Sully (situé sur la commune du Pecq) les seuls témoins subsistant du CHATEAU NEUF et de la magnifique composition de Jardins en Terrasses organisée sur la pente, et réunis par des escaliers de formes variées.
Saint-Germain-en-Laye.
Aménagé à l'origine pour Henri II par Philibert de l'Orme, puis par Le Primatice, afin d'abriter une « Maison du Théâtre et de la Baignerie » en 1556, le Château-Neuf était devenu sous Henri IV, une vaste demeure de plaisance dont l'intérêt principal résidait en un site à la vue exceptionnelle et des jardins descendant par six terrasses successives jusqu'au bord de la Seine. Le règne d'Henri IV marqua l'apogée de ce palais auquel collaborèrent les artistes les plus prestigieux : Simon Vouet pour les décors peints, Claude Mollet pour les parterres de broderies et Thomas Francini pour les grottes artificielles abritant de merveilleux automates. Mais cette période faste fut relativement courte et la mort de Louis XIII, provoqua le déclin du domaine qu'accélérèrent les troubles de La Fronde. La Rampe des Grottes et le Mur des Lions constituent, avec les Pavillons Henri IV (oratoire du Roi) et Sully (situé sur la commune du Pecq) les seuls témoins subsistant du CHATEAU NEUF et de la magnifique composition de Jardins en Terrasses organisée sur la pente, et réunis par des escaliers de formes variées.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Au fond, les tours de la Défense.
Saint-Germain-en-Laye.
Au fond, les tours de la Défense.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Pavillon Sully était le Pavillon du Jardinier. Il fut bâti après 1605 et habité par le jardinier du roi et ses descendants. Comme à l'origine, ses jardins sont agrémentés de dentelles et bordures de buis, de massifs fleuris, de boulingrins et de statues. La vue sur la vallée historique est unique et fut appréciée par les rois, de Henri II à Louis XVI.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Pavillon Sully était le Pavillon du Jardinier. Il fut bâti après 1605 et habité par le jardinier du roi et ses descendants. Comme à l'origine, ses jardins sont agrémentés de dentelles et bordures de buis, de massifs fleuris, de boulingrins et de statues. La vue sur la vallée historique est unique et fut appréciée par les rois, de Henri II à Louis XVI.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Plaque de nivellement, avec les armes de la ville.
Saint-Germain-en-Laye.
Plaque de nivellement, avec les armes de la ville.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Plaque de nivellement, avec les armes de la ville.
Saint-Germain-en-Laye.
Plaque de nivellement, avec les armes de la ville.
121
<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Pavillon Henri IV. La construction qui abrite cet établissement comprend une partie historique, le pavillon de l'oratoire du roi, l'un des vestiges subsistant de l'ancien Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye.  Charles X entreprit de détruire ce monument alors délabré en vue de le reconstruire, mais la Révolution mit fin prématurément à ce projet. Ce qui en restait fut alors vendu comme bien national. En 1825, un entrepreneur du nom de Barthélémy Planté l'acheta avant de le restaurer et de l'agrandir, puis le céda à la compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Le bâtiment fut ensuite loué à Jean-Louis-François Collinet, chef cuisinier, qui le transforma en restaurant. Ce restaurant acquit rapidement une certaine célébrité grâce à ce chef à qui on doit la création des pommes soufflées et de la sauce béarnaise.
Saint-Germain-en-Laye.
Pavillon Henri IV. La construction qui abrite cet établissement comprend une partie historique, le pavillon de l'oratoire du roi, l'un des vestiges subsistant de l'ancien Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye. Charles X entreprit de détruire ce monument alors délabré en vue de le reconstruire, mais la Révolution mit fin prématurément à ce projet. Ce qui en restait fut alors vendu comme bien national. En 1825, un entrepreneur du nom de Barthélémy Planté l'acheta avant de le restaurer et de l'agrandir, puis le céda à la compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Le bâtiment fut ensuite loué à Jean-Louis-François Collinet, chef cuisinier, qui le transforma en restaurant. Ce restaurant acquit rapidement une certaine célébrité grâce à ce chef à qui on doit la création des pommes soufflées et de la sauce béarnaise.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center>
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le Pavillon Henri IV, situé au Nord, abritait un oratoire à l'étage (où Louis XIV fut ondoyé) et au rez-de-chaussée, une fausse grotte aux murs garnis de coquillages dans le style des nymphées. Le pavillon a conservé son matériau d'origine, brique et pierre et ardoise en couverture, ainsi que son volume général.
Saint-Germain-en-Laye.
Le Pavillon Henri IV, situé au Nord, abritait un oratoire à l'étage (où Louis XIV fut ondoyé) et au rez-de-chaussée, une fausse grotte aux murs garnis de coquillages dans le style des nymphées. Le pavillon a conservé son matériau d'origine, brique et pierre et ardoise en couverture, ainsi que son volume général.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La vigne en automne. Au fond le Pavillon Henri IV.
Saint-Germain-en-Laye.
La vigne en automne. Au fond le Pavillon Henri IV.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La vigne et les grandes terrasses.
Saint-Germain-en-Laye.
La vigne et les grandes terrasses.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La vigne et la « demi-lune ».
Saint-Germain-en-Laye.
La vigne et la « demi-lune ».
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye a été créée par André Le Nôtre sur demande de Louis XIV entre 1669 et 1674. Elle fut construite afin d'agrémenter les jardins du Château-Neuf, dont c'est l'un des seuls vestiges. La Grande Terrasse s'étend sur 2,400 km jusqu'au Château du Val.
Saint-Germain-en-Laye.
La grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye a été créée par André Le Nôtre sur demande de Louis XIV entre 1669 et 1674. Elle fut construite afin d'agrémenter les jardins du Château-Neuf, dont c'est l'un des seuls vestiges. La Grande Terrasse s'étend sur 2,400 km jusqu'au Château du Val.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La grande terrasse possède une « demi-lune » au premier tiers de sa longueur.
Saint-Germain-en-Laye.
La grande terrasse possède une « demi-lune » au premier tiers de sa longueur.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La grande terrasse possède une « demi-lune » au premier tiers de sa longueur.
Saint-Germain-en-Laye.
La grande terrasse possède une « demi-lune » au premier tiers de sa longueur.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La terrasse vue du Boulingrin.
Saint-Germain-en-Laye.
La terrasse vue du Boulingrin.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La terrasse vue du Boulingrin.
Saint-Germain-en-Laye.
La terrasse vue du Boulingrin.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye. De ce promontoire dominant la Seine et la boucle de Montesson, on aperçoit au loin la tour Eiffel et les tours de La Défense.
Saint-Germain-en-Laye.
La grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye. De ce promontoire dominant la Seine et la boucle de Montesson, on aperçoit au loin la tour Eiffel et les tours de La Défense.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> La grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye.
Saint-Germain-en-Laye.
La grande terrasse de Saint-Germain-en-Laye.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Les jardins du domaine national de Saint-Germain-en-Laye, d'une étendue de 60 hectares, s'étendent entre le château et la forêt. Composés d'une partie de jardin à la française, œuvre de Le Notre et d'un jardin anglais créé en 1848 lors de l'arrivée du chemin de fer. Les jardins furent entièrement remodelés entre 1669 et 1673 par Le Nôtre qui créa le Boulingrin, le Grand Parterre, les Broderies et établit la Grande Terrasse qui s'étend sur 2,400 km jusqu'au Château du Val.
Saint-Germain-en-Laye.
Les jardins du domaine national de Saint-Germain-en-Laye, d'une étendue de 60 hectares, s'étendent entre le château et la forêt. Composés d'une partie de jardin à la française, œuvre de Le Notre et d'un jardin anglais créé en 1848 lors de l'arrivée du chemin de fer. Les jardins furent entièrement remodelés entre 1669 et 1673 par Le Nôtre qui créa le Boulingrin, le Grand Parterre, les Broderies et établit la Grande Terrasse qui s'étend sur 2,400 km jusqu'au Château du Val.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Jusqu'aux interventions de Le Nôtre, il n'existait face au Château-Vieux que des parterres en carrés, le potager du roi créé sous François 1er ainsi qu'une grande partie boisée. Le Nôtre rasa les murs qui délimitaient l'ancien potager et créa un nouvel axe au centre de la façade nord du Château-Vieux. Le plan du bâtiment - un pentagone irrégulier - contraignit le jardinier à établir le parterre en diagonale, eu égard à la façade.
Le Nôtre dessina alors deux grandes pièces de broderies décorées de rinceaux de buis. Ce végétal persistant fut utilisé pour la première fois en France à Saint-Germain-en-Laye par Etienne Dupérac avec la réalisation des jardins en terrasse. Des plates-bandes garnies de fleurs à toutes saisons et d'ifs taillés en cônes, en boules ou en cylindres entouraient les rebords de ces broderies. Une allée médiane de 10 toises de large; (19,50 mètres), prolongée par l'avenue des Loges (1663 - 1670), séparait les deux pièces de buis. Le sable qui était de nuances et de couleurs différentes la recouvrait, avant qu'elle ne soit pavée en 1764. Grâce à l'harmonie des perspectives et aux jeux des bassins, le Nôtre établit un équilibre qui pouvait être admiré des fenêtres hautes du château. Des palissades de charmilles et d'ormilles encadraient cette composition à l'Est et à l'Ouest.
Saint-Germain-en-Laye.
Jusqu'aux interventions de Le Nôtre, il n'existait face au Château-Vieux que des parterres en carrés, le potager du roi créé sous François 1er ainsi qu'une grande partie boisée. Le Nôtre rasa les murs qui délimitaient l'ancien potager et créa un nouvel axe au centre de la façade nord du Château-Vieux. Le plan du bâtiment - un pentagone irrégulier - contraignit le jardinier à établir le parterre en diagonale, eu égard à la façade. Le Nôtre dessina alors deux grandes pièces de broderies décorées de rinceaux de buis. Ce végétal persistant fut utilisé pour la première fois en France à Saint-Germain-en-Laye par Etienne Dupérac avec la réalisation des jardins en terrasse. Des plates-bandes garnies de fleurs à toutes saisons et d'ifs taillés en cônes, en boules ou en cylindres entouraient les rebords de ces broderies. Une allée médiane de 10 toises de large; (19,50 mètres), prolongée par l'avenue des Loges (1663 - 1670), séparait les deux pièces de buis. Le sable qui était de nuances et de couleurs différentes la recouvrait, avant qu'elle ne soit pavée en 1764. Grâce à l'harmonie des perspectives et aux jeux des bassins, le Nôtre établit un équilibre qui pouvait être admiré des fenêtres hautes du château. Des palissades de charmilles et d'ormilles encadraient cette composition à l'Est et à l'Ouest.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> L'arrivée du train à partir de 1845 entraîna sa destruction totale : un nouveau parterre carré fut alors aménagé tandis que la gare empiétait sur l'un des bassins. Les parterres actuels sont le résultat de deux campagnes de restauration : l'une en 1872 - 1874 par Eugène Millet, l'autre en 1972 par l'architecte en chef des Monuments historiques Louis Blanchet lorsque la nouvelle gare du RER rut enterrée. Aujourd'hui le grand bassin est marqué par une simple dénivellation. L'un des bassins proches du Château a été remis en eau en 1988 ;
Saint-Germain-en-Laye.
L'arrivée du train à partir de 1845 entraîna sa destruction totale : un nouveau parterre carré fut alors aménagé tandis que la gare empiétait sur l'un des bassins. Les parterres actuels sont le résultat de deux campagnes de restauration : l'une en 1872 - 1874 par Eugène Millet, l'autre en 1972 par l'architecte en chef des Monuments historiques Louis Blanchet lorsque la nouvelle gare du RER rut enterrée. Aujourd'hui le grand bassin est marqué par une simple dénivellation. L'un des bassins proches du Château a été remis en eau en 1988 ;
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Le second bassin se caractérise par un massif circulaire dominé par la statue L'Amour et la Folie.
Saint-Germain-en-Laye.
Le second bassin se caractérise par un massif circulaire dominé par la statue L'Amour et la Folie.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center> Statue L'Amour et la Folie (Daubefeuille, 1900).
Saint-Germain-en-Laye.
Statue L'Amour et la Folie (Daubefeuille, 1900).
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center>
Saint-Germain-en-Laye.
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<center></center><center>Saint-Germain-en-Laye. </center>
Saint-Germain-en-Laye.
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<center></center><center>Conflans-Sainte-Honorine.</center>  Tour Montjoie. Pour défendre Paris des Normands.
Conflans-Sainte-Honorine.
Tour Montjoie. Pour défendre Paris des Normands.
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