Paris 2014

Comédie Française et Cimetière du Père Lachaise.

<center>La Comédie Française</center> Juste devant la Comédie Française, une drôle bouche de métro : c’est le « Kiosque des Noctambules », une œuvre construite en 2000 par Jean-Michel Othoniel pour célébrer le centenaire du métro parisien.  
Othoniel est celui qui a fait la croix de la chapelle de Tadao Ando, au château Lacoste.
La Comédie Française
Juste devant la Comédie Française, une drôle bouche de métro : c’est le « Kiosque des Noctambules », une œuvre construite en 2000 par Jean-Michel Othoniel pour célébrer le centenaire du métro parisien. Othoniel est celui qui a fait la croix de la chapelle de Tadao Ando, au château Lacoste.
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<center>La Comédie Française</center> Les deux dômes rouges et bleus de la bouche de métro représentent le jour et la nuit. Toute en globes de verres enfilés sur une structure d’aluminium et surmontée de deux petites statues de la vierge, cette bouche de métro surprend dans le quartier et son style est controversé.
La Comédie Française
Les deux dômes rouges et bleus de la bouche de métro représentent le jour et la nuit. Toute en globes de verres enfilés sur une structure d’aluminium et surmontée de deux petites statues de la vierge, cette bouche de métro surprend dans le quartier et son style est controversé.
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<center>La Comédie Française</center> Escalier avec les bustes de Corneille, Molière, Racine. La Comédie-Française ou Théâtre-Français est une institution culturelle française fondée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu au cœur du Palais-Royal
La Comédie Française
Escalier avec les bustes de Corneille, Molière, Racine. La Comédie-Française ou Théâtre-Français est une institution culturelle française fondée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu au cœur du Palais-Royal
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<center>La Comédie Française</center> Foyer des artistes.
La Comédie Française
Foyer des artistes.
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<center>La Comédie Française</center> Escalier d'honneur.
La Comédie Française
Escalier d'honneur.
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<center>La Comédie Française</center> Escalier d'honneur.
La Comédie Française
Escalier d'honneur.
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<center>La Comédie Française</center> Le « Fauteuil de Molière » dans lequel il a agonisé alors qu'il interprétait le rôle d'Argan lors d'une représentation de sa dernière pièce Le Malade imaginaire.
La Comédie Française
Le « Fauteuil de Molière » dans lequel il a agonisé alors qu'il interprétait le rôle d'Argan lors d'une représentation de sa dernière pièce Le Malade imaginaire.
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<center>La Comédie Française</center>
La Comédie Française
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<center>La Comédie Française</center> La Salle Richelieu a été construite entre 1786 et 1790 par l’architecte Victor Louis, dans le style néoclassique, et agrandie sous le Second Empire. Elle a connu de nombreuses transformations au cours de son histoire, répondant aux impératifs des XIXe et XXe siècles en quête permanente de confort pour les spectateurs, de technicité et de mise au goût du jour (velours, moquettes, taffetas...). Ces modifications ont entraîné peu à peu une réduction significative des qualités acoustiques de la salle.
La Comédie Française
La Salle Richelieu a été construite entre 1786 et 1790 par l’architecte Victor Louis, dans le style néoclassique, et agrandie sous le Second Empire. Elle a connu de nombreuses transformations au cours de son histoire, répondant aux impératifs des XIXe et XXe siècles en quête permanente de confort pour les spectateurs, de technicité et de mise au goût du jour (velours, moquettes, taffetas...). Ces modifications ont entraîné peu à peu une réduction significative des qualités acoustiques de la salle.
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<center>La Comédie Française</center> La restauration de 2012 a eu pour objectif de retrouver une qualité acoustique, un rythme et des séquences architecturales, un décor plus vif, moins cossu et velouté, en utilisant principalement le bois comme surface réfléchissante du son, et en se référant aux architectures et décors antérieurs de la salle. Matière première des théâtres, à l’instar des instruments à cordes, le bois a été utilisé pour les parquets et les surfaces verticales. Ces travaux de rénovation, confiés à Sophie Bourgeois, directeur du Bâtiment et des Équipements de la Comédie-Française, ont été réalisés par Christophe Bottineau, l’architecte en chef des Monuments historiques.
La Comédie Française
La restauration de 2012 a eu pour objectif de retrouver une qualité acoustique, un rythme et des séquences architecturales, un décor plus vif, moins cossu et velouté, en utilisant principalement le bois comme surface réfléchissante du son, et en se référant aux architectures et décors antérieurs de la salle. Matière première des théâtres, à l’instar des instruments à cordes, le bois a été utilisé pour les parquets et les surfaces verticales. Ces travaux de rénovation, confiés à Sophie Bourgeois, directeur du Bâtiment et des Équipements de la Comédie-Française, ont été réalisés par Christophe Bottineau, l’architecte en chef des Monuments historiques.
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<center>La Comédie Française</center> Salle Richelieu.
La Comédie Française
Salle Richelieu.
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<center>La Comédie Française</center> Salle Richelieu. Plafond peint par Albert Besnard (1919), lustre de 140 ampoules.
La Comédie Française
Salle Richelieu. Plafond peint par Albert Besnard (1919), lustre de 140 ampoules.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> À la suite de la fermeture du cimetière des Innocents le 1er décembre 1780, en application tardive de la loi de 1765 qui interdisait les cimetières en ville, Paris commença à manquer de lieux de sépultures. Au début du XIXe siècle furent ainsi créés plusieurs nouveaux cimetières hors des limites de la capitale : le cimetière de Montmartre au nord, le cimetière de l'Est, le cimetière du Montparnasse au sud et, à l'ouest de la ville, le cimetière de Passy. Le préfet de Paris décréta l'affectation des 17 hectares de Mont-Louis à la création du « cimetière de l'Est ». La conception du cimetière fut confiée à l'architecte néo-classique Alexandre-Théodore Brongniart en 1803. Le cimetière fut ouvert le 21 mai 1804 (1er prairial an XII).
Le cimetière du Père Lachaise
À la suite de la fermeture du cimetière des Innocents le 1er décembre 1780, en application tardive de la loi de 1765 qui interdisait les cimetières en ville, Paris commença à manquer de lieux de sépultures. Au début du XIXe siècle furent ainsi créés plusieurs nouveaux cimetières hors des limites de la capitale : le cimetière de Montmartre au nord, le cimetière de l'Est, le cimetière du Montparnasse au sud et, à l'ouest de la ville, le cimetière de Passy. Le préfet de Paris décréta l'affectation des 17 hectares de Mont-Louis à la création du « cimetière de l'Est ». La conception du cimetière fut confiée à l'architecte néo-classique Alexandre-Théodore Brongniart en 1803. Le cimetière fut ouvert le 21 mai 1804 (1er prairial an XII).
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Mademoiselle MARS 1779-1847. Comédienne française.
Elle entre à la Comédie-Française en 1795. Elle y joue des rôles d'ingénues et d'amoureuses, principalement Molière.
Napoléon lui accorde une entrevue dans un kiosque du jardin de Rambouillet, à la suite de quoi il la protégera. En 1841, elle donne sa représentation d'adieux à la Comédie-Française. Elle a alors 62 ans. Jusqu'à sa mort, en 1847, elle vivra à Paris dans un hôtel particulier. Elle jouera en bourse perdant des sommes énormes, et en prêtant à beaucoup. Mais sa fortune lui permet de telles extravagances. À sa mort elle effacera les dettes qu'on lui devait.
Le cimetière du Père Lachaise
Mademoiselle MARS 1779-1847. Comédienne française. Elle entre à la Comédie-Française en 1795. Elle y joue des rôles d'ingénues et d'amoureuses, principalement Molière. Napoléon lui accorde une entrevue dans un kiosque du jardin de Rambouillet, à la suite de quoi il la protégera. En 1841, elle donne sa représentation d'adieux à la Comédie-Française. Elle a alors 62 ans. Jusqu'à sa mort, en 1847, elle vivra à Paris dans un hôtel particulier. Elle jouera en bourse perdant des sommes énormes, et en prêtant à beaucoup. Mais sa fortune lui permet de telles extravagances. À sa mort elle effacera les dettes qu'on lui devait.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Pierre Abélard, ou Pierre Abailard, ou encore Pierre Abeilard, (né en 1079 au Pallet près de Nantes - mort le 21 avril 1142 , à l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon, près de Chalon-sur-Saône) est un théologien, philosophe et compositeur français. Il est un des principaux acteurs du renouveau des arts du langage du début du XIIe siècle. Après son entrée en religion, ses travaux de théologien suscitent sa condamnation pour hérésie, par les autorités ecclésiastiques (concile de Soissons, 1121 ; concile de Sens, 1140). Il est encore plus célèbre pour sa liaison avec Héloïse et les lettres échangées par le couple.
Le cimetière du Père Lachaise
Pierre Abélard, ou Pierre Abailard, ou encore Pierre Abeilard, (né en 1079 au Pallet près de Nantes - mort le 21 avril 1142 , à l'Abbaye Saint-Marcel-lès-Chalon, près de Chalon-sur-Saône) est un théologien, philosophe et compositeur français. Il est un des principaux acteurs du renouveau des arts du langage du début du XIIe siècle. Après son entrée en religion, ses travaux de théologien suscitent sa condamnation pour hérésie, par les autorités ecclésiastiques (concile de Soissons, 1121 ; concile de Sens, 1140). Il est encore plus célèbre pour sa liaison avec Héloïse et les lettres échangées par le couple.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Le 16 juin 1817, ses restes et ceux d'Héloïse sont transférés au cimetière du Père-Lachaise
Le cimetière du Père Lachaise
Le 16 juin 1817, ses restes et ceux d'Héloïse sont transférés au cimetière du Père-Lachaise
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center>
Le cimetière du Père Lachaise
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Etienne Robert, dit Robertson (1763-1837), fut tout à la fois : peintre, physicien de talent, aérostier persévérant, inventeur génial. Il fut également un mystificateur qui escroqua la société émotive du Directoire. 
Physicien, il publia des articles, se lia avec Volta dont il fut un assistant. Il n’inventa pas -contrairement à ce que l’on lit trop souvent- le parachute, mais le perfectionna. Il créa un lance-flammes qui eut peu de succès. S’intéressant à l’électricité, ses recherches le menèrent à l’invention du fantascope, machine optique permettant de diffuser à travers un rideau, des images mobiles et évanescentes. Dès lors, deux personnes cohabitèrent : Etienne Robert, le savant, le professeur de physique du département de l’Ourthe (où il n’exerça jamais) qui déposa le brevet de son étrange invention. De l’autre, Robertson, le « fantasmagore », effrayant le public de sa salle du Nouveau Tivoli en faisant apparaître à une foule encore traumatisée par la Révolution les fantômes de Marat, Robespierre ou Danton.
Mais Robertson fut également un aérostier qui totalisa 59 ascensions dans toute l’Europe, ainsi qu’en Chine. Il vécut confortablement de ses diverses activités et s’éteignit au Batignolles.
Le cimetière du Père Lachaise
Etienne Robert, dit Robertson (1763-1837), fut tout à la fois : peintre, physicien de talent, aérostier persévérant, inventeur génial. Il fut également un mystificateur qui escroqua la société émotive du Directoire. Physicien, il publia des articles, se lia avec Volta dont il fut un assistant. Il n’inventa pas -contrairement à ce que l’on lit trop souvent- le parachute, mais le perfectionna. Il créa un lance-flammes qui eut peu de succès. S’intéressant à l’électricité, ses recherches le menèrent à l’invention du fantascope, machine optique permettant de diffuser à travers un rideau, des images mobiles et évanescentes. Dès lors, deux personnes cohabitèrent : Etienne Robert, le savant, le professeur de physique du département de l’Ourthe (où il n’exerça jamais) qui déposa le brevet de son étrange invention. De l’autre, Robertson, le « fantasmagore », effrayant le public de sa salle du Nouveau Tivoli en faisant apparaître à une foule encore traumatisée par la Révolution les fantômes de Marat, Robespierre ou Danton. Mais Robertson fut également un aérostier qui totalisa 59 ascensions dans toute l’Europe, ainsi qu’en Chine. Il vécut confortablement de ses diverses activités et s’éteignit au Batignolles.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Il fit faire son tombeau de son vivant. Il est l’œuvre de l’architecte Guillard et est divisée en trois parties : à la base, un gigantesque socle contenant la porte du tombeau proprement dit. Au dessus, un bloc rectangulaire sur lequel figure, outre son nom et ses dates, deux bas-reliefs du sculpteur Hardouin. Le premier figure une séance de fantasmagorie : des squelettes sont projetés à une foule paniquée. La seconde représente l’une des 59 ascensions de Robertson en aérostat. Au sommet de ce tombeau culminant à 4 mètres, un sarcophage à l’antique surmonté d’un dais figure le cénotaphe de Robertson : il est encadré par des figures rappelant la mort (têtes squelettiques, chouettes...).
Le cimetière du Père Lachaise
Il fit faire son tombeau de son vivant. Il est l’œuvre de l’architecte Guillard et est divisée en trois parties : à la base, un gigantesque socle contenant la porte du tombeau proprement dit. Au dessus, un bloc rectangulaire sur lequel figure, outre son nom et ses dates, deux bas-reliefs du sculpteur Hardouin. Le premier figure une séance de fantasmagorie : des squelettes sont projetés à une foule paniquée. La seconde représente l’une des 59 ascensions de Robertson en aérostat. Au sommet de ce tombeau culminant à 4 mètres, un sarcophage à l’antique surmonté d’un dais figure le cénotaphe de Robertson : il est encadré par des figures rappelant la mort (têtes squelettiques, chouettes...).
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Le tombeau de Frédéric Chopin est décoré d'un médaillon et d'une statue de 'la musique en pleurs
Le cimetière du Père Lachaise
Le tombeau de Frédéric Chopin est décoré d'un médaillon et d'une statue de 'la musique en pleurs", représentant Euterpe, muse de la musique, par Clesinger.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> La face antérieure comporte un médaillon qui représente Chopin de profil, d'après un moulage réalisé juste après sa mort.
Le cimetière du Père Lachaise
La face antérieure comporte un médaillon qui représente Chopin de profil, d'après un moulage réalisé juste après sa mort.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon ou Dominique Vivant Denon, né à Chalon-sur-Saône le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français.
Devenu directeur général des musées, il s'illustre particulièrement dans l'organisation du musée du Louvre. À ce titre, il est considéré aujourd'hui comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie.
Sur la tombe de Vivant Denon, une sculpture de Cartellier représentant l'artiste et le conservateur éclairé.
Le cimetière du Père Lachaise
Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon ou Dominique Vivant Denon, né à Chalon-sur-Saône le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. Devenu directeur général des musées, il s'illustre particulièrement dans l'organisation du musée du Louvre. À ce titre, il est considéré aujourd'hui comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. Sur la tombe de Vivant Denon, une sculpture de Cartellier représentant l'artiste et le conservateur éclairé.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Un peu d'humour...ça fait pas de mal.
Le cimetière du Père Lachaise
Un peu d'humour...ça fait pas de mal.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Casimir Pierre Perier est né en 1777. Il est le fils de Claude Perier (1742-1801), qui est banquier et industriel. Il aida de ses propres deniers la préparation du coup d’état du dix-huit brumaire. Il fut aussi l’un des fondateurs de la Banque de France en 1801.
Casimir Perier devient député de Troyes en 1827. Il joue un rôle important dans la révolution de 1830. Il est favorable à l’avènement au trône de Louis-Philippe, il succède à Jacques Laffitte, chef de file du parti du « mouvement », en mars 1831 à la tête du gouvernement. C’est un travailleur acharné, soucieux de son état et du rôle de la France en Europe. Mais, en 1832, une terrible épidémie de choléra ravage la France, Casimir Perier est atteint à son tour et succombe à la maladie.
Allégorie de l'Eloquence.
Le cimetière du Père Lachaise
Casimir Pierre Perier est né en 1777. Il est le fils de Claude Perier (1742-1801), qui est banquier et industriel. Il aida de ses propres deniers la préparation du coup d’état du dix-huit brumaire. Il fut aussi l’un des fondateurs de la Banque de France en 1801. Casimir Perier devient député de Troyes en 1827. Il joue un rôle important dans la révolution de 1830. Il est favorable à l’avènement au trône de Louis-Philippe, il succède à Jacques Laffitte, chef de file du parti du « mouvement », en mars 1831 à la tête du gouvernement. C’est un travailleur acharné, soucieux de son état et du rôle de la France en Europe. Mais, en 1832, une terrible épidémie de choléra ravage la France, Casimir Perier est atteint à son tour et succombe à la maladie. Allégorie de l'Eloquence.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Sur trois faces, le socle est orné de statues allégoriques : ici, la Fermeté (la Force), sur les autres faces, l’Eloquence et la Justice.
Le cimetière du Père Lachaise
Sur trois faces, le socle est orné de statues allégoriques : ici, la Fermeté (la Force), sur les autres faces, l’Eloquence et la Justice.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument à Casimir Perier par Lassalle & Rousseau (1899)
On lui élève un superbe tombeau mausolée en 1837, grâce à une souscription publique et à une concession accordée par la Ville de Paris.
Allégorie de la Justice
Le cimetière du Père Lachaise
Monument à Casimir Perier par Lassalle & Rousseau (1899) On lui élève un superbe tombeau mausolée en 1837, grâce à une souscription publique et à une concession accordée par la Ville de Paris. Allégorie de la Justice
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Une imposante statue en pied se dresse sur le support. Vêtu d’une toge de magistrat que recouvre une redingote à col officié galonné, Casimir Périer, le bras tendu, semble s’avancer vers quelque action inspirée par sa Loi, la Charte de 1830, gravée sur une table de pierre que tient l’autre main.
Le cimetière du Père Lachaise
Une imposante statue en pied se dresse sur le support. Vêtu d’une toge de magistrat que recouvre une redingote à col officié galonné, Casimir Périer, le bras tendu, semble s’avancer vers quelque action inspirée par sa Loi, la Charte de 1830, gravée sur une table de pierre que tient l’autre main.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Gaspard Monge, comte de Péluse, né le 9 mai 1746 à Beaune et mort le 28 juillet 1818 à Paris, est un mathématicien français dont l'œuvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique. Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale de l'an III et de l'École polytechnique (en 1794), deux écoles où il enseigne la géométrie. Il concourt également avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'arts et métiers.
Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (1796-1797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (1798-1799).
Le cimetière du Père Lachaise
Gaspard Monge, comte de Péluse, né le 9 mai 1746 à Beaune et mort le 28 juillet 1818 à Paris, est un mathématicien français dont l'œuvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique. Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale de l'an III et de l'École polytechnique (en 1794), deux écoles où il enseigne la géométrie. Il concourt également avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'arts et métiers. Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (1796-1797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (1798-1799).
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de la famille Raspail. Antoine Etex - marbre - 1854.
Le patronyme Raspail dérive de l'ancien occitan raspalh, qui désigne la bale du blé1.
 La famille de François-Vincent Raspail (1794-1878), chimiste et homme politique français :
Ses fils :
 Benjamin Raspail (1823-1899), artiste peintre, graveur, scientifique et homme politique
Camille Raspail (1827-1893), médecin et homme politique.
Émile Raspail (1831-1887), industriel et homme politique.
Xavier Raspail (1840-1926).
Son neveu : Eugène Raspail (1812-1888), homme politique, savant et vigneron
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de la famille Raspail. Antoine Etex - marbre - 1854. Le patronyme Raspail dérive de l'ancien occitan raspalh, qui désigne la bale du blé1. La famille de François-Vincent Raspail (1794-1878), chimiste et homme politique français : Ses fils : Benjamin Raspail (1823-1899), artiste peintre, graveur, scientifique et homme politique Camille Raspail (1827-1893), médecin et homme politique. Émile Raspail (1831-1887), industriel et homme politique. Xavier Raspail (1840-1926). Son neveu : Eugène Raspail (1812-1888), homme politique, savant et vigneron
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de  James Douglas Morrison. C'est un chanteur, cinéaste et poète américain, cofondateur du groupe de rock américain The Doors, dont il fut membre de 1965 à sa mort à 28 ans.
Sur la plaque apposée sur la tombe de Jim Morrison, on peut lire l'inscription en grec :
« ΚΑΤΑ ΤΟΝ ΔΑΙΜΟΝΑ ΕΑΥΤΟΥ » (« Fidèle à son propre démon »).
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de James Douglas Morrison. C'est un chanteur, cinéaste et poète américain, cofondateur du groupe de rock américain The Doors, dont il fut membre de 1965 à sa mort à 28 ans. Sur la plaque apposée sur la tombe de Jim Morrison, on peut lire l'inscription en grec : « ΚΑΤΑ ΤΟΝ ΔΑΙΜΟΝΑ ΕΑΥΤΟΥ » (« Fidèle à son propre démon »).
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument funéraire des Demidoff. La baronne Élisabeth Alexandrovna Strogonoff, madame puis comtesse Nicolas Demidoff, est une aristocrate russe née le 5 février 1779 et morte à Paris le 8 avril 1818
Le cimetière du Père Lachaise
Monument funéraire des Demidoff. La baronne Élisabeth Alexandrovna Strogonoff, madame puis comtesse Nicolas Demidoff, est une aristocrate russe née le 5 février 1779 et morte à Paris le 8 avril 1818
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument funéraire des Demidoff. La famille Demidoff était une des plus riches de Russie jusqu'à la chute du dernier tsar. Elle possédait des forges près d'Ekaterinenbourg depuis 1699, et elle avait dans l'Oural et en Sibérie, plus de mines et de fonderies que la couronne impériale. En 1840, Anatole Demidoff épouse à Paris la princesse Mathilde, fille de Jérôme Bonaparte. C'est l'une de ses parentes, épouse de Pavel Demidoff, mécène de la littérature russe,  qui est inhumée dans le somptueux mausolée du Père Lachaise.
Le journal le
Le cimetière du Père Lachaise
Monument funéraire des Demidoff. La famille Demidoff était une des plus riches de Russie jusqu'à la chute du dernier tsar. Elle possédait des forges près d'Ekaterinenbourg depuis 1699, et elle avait dans l'Oural et en Sibérie, plus de mines et de fonderies que la couronne impériale. En 1840, Anatole Demidoff épouse à Paris la princesse Mathilde, fille de Jérôme Bonaparte. C'est l'une de ses parentes, épouse de Pavel Demidoff, mécène de la littérature russe, qui est inhumée dans le somptueux mausolée du Père Lachaise. Le journal le " Temps " révélait que l'excentrique comtesse russe avait rédigé un curieux testament : ellle léguait toute sa fortune, aussi colossale que son tombeau, à celui ou celle qui durant 365 jours, c'est à dire une année entière, consentirait à venir s'enfermer dans le caveau en compagnie... de sa dépouille. Bien sûr, la comtesse permettait à l'isolé de s'alimenter normalement, de se distraire par la lecture, mais sans jamais quitter la tombe...
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument funéraire des Demidoff. « Ici reposent les cendres d'Elisabeth Démidoff née Baronne de Strogonoff. Décédée le 8 avril 1818. »
Le cimetière du Père Lachaise
Monument funéraire des Demidoff. « Ici reposent les cendres d'Elisabeth Démidoff née Baronne de Strogonoff. Décédée le 8 avril 1818. »
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument funéraire des Demidoff.  Têtes de loups, loutres, marteaux de mineurs, draperies taillées dans la pierre, font le tour du temple de marbre blanc.
Le cimetière du Père Lachaise
Monument funéraire des Demidoff. Têtes de loups, loutres, marteaux de mineurs, draperies taillées dans la pierre, font le tour du temple de marbre blanc.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombeau de la famille Œhmichen. Étienne Edmond Œhmichen, né à Châlons-sur-Marne le 15 octobre 1884 et mort à Paris le 10 juillet 1953, est un ingénieur et biologiste français. Il est considéré comme l'un des pionniers du stroboscope, de l'invention de l'hélicoptère - dont il établit le premier record homologué par la FAI en 1924 - et l'un des précurseurs de la biomécanique.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombeau de la famille Œhmichen. Étienne Edmond Œhmichen, né à Châlons-sur-Marne le 15 octobre 1884 et mort à Paris le 10 juillet 1953, est un ingénieur et biologiste français. Il est considéré comme l'un des pionniers du stroboscope, de l'invention de l'hélicoptère - dont il établit le premier record homologué par la FAI en 1924 - et l'un des précurseurs de la biomécanique.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de l'amiral Bruat et de sa femme, par Hippolyte Maindron. Armand Joseph Bruat, né à Colmar le 27 mars 1796 et mort le 19 novembre 1855 à Messine en Italie, est un officier de marine français. Il sert dans la Marine française pendant la première moitié du XIXe siècle et parvient à la dignité d'Amiral de France.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de l'amiral Bruat et de sa femme, par Hippolyte Maindron. Armand Joseph Bruat, né à Colmar le 27 mars 1796 et mort le 19 novembre 1855 à Messine en Italie, est un officier de marine français. Il sert dans la Marine française pendant la première moitié du XIXe siècle et parvient à la dignité d'Amiral de France.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument du général Foy. Son tombeau, fut surmonté en 1831 d'un grandiose monument dont Léon Vaudoyer fut l'architecte. Les bas-reliefs retraçant sa carrière furent sculptés par David d'Angers.
Maximilien Sébastien Foy est un général du Premier Empire et un homme politique français né à Ham (Somme) le 3 février 1775 et mort à Paris le 28 novembre 1825.
Le cimetière du Père Lachaise
Monument du général Foy. Son tombeau, fut surmonté en 1831 d'un grandiose monument dont Léon Vaudoyer fut l'architecte. Les bas-reliefs retraçant sa carrière furent sculptés par David d'Angers. Maximilien Sébastien Foy est un général du Premier Empire et un homme politique français né à Ham (Somme) le 3 février 1775 et mort à Paris le 28 novembre 1825.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe du prince de Valachie Bibesco. Georges Bibesco, (roumain: Gheorghe Bibescu), (né en 1802 à Craiova, mort à Paris le 1er juin 1873, fut hospodar de Valachie de 1843 à 1848, et, comme membre du Divan, chargé de la réorganisation de la Moldo-Valachie (1857), se montra partisan de l'union des deux principautés sous la souveraineté d'un prince étranger.
Le tombeau de Georges Bibesco, prince de Valachie (autrefois la Roumanie..) et que certains illuminés confondent avec Vlad III l'Empaleur prince de Valachie, lui aussi (le comte Dracula). Du coup, ce magnifique tombeau a souvent été profané.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe du prince de Valachie Bibesco. Georges Bibesco, (roumain: Gheorghe Bibescu), (né en 1802 à Craiova, mort à Paris le 1er juin 1873, fut hospodar de Valachie de 1843 à 1848, et, comme membre du Divan, chargé de la réorganisation de la Moldo-Valachie (1857), se montra partisan de l'union des deux principautés sous la souveraineté d'un prince étranger. Le tombeau de Georges Bibesco, prince de Valachie (autrefois la Roumanie..) et que certains illuminés confondent avec Vlad III l'Empaleur prince de Valachie, lui aussi (le comte Dracula). Du coup, ce magnifique tombeau a souvent été profané.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe du maréchal Ney. En 1903, lorsque la Troisième République française décide de donner au maréchal Ney une sépulture digne, le fossoyeur qui ouvre le cercueil constate que le cercueil est vide. La mauvaise qualité du cercueil en sapin, qui s'effrite facilement, avait fait que le squelette s'était retrouvé recouvert par ces fragments de sapin. Ney était depuis 1815 enterré sous une simple dalle. On construit donc l'actuelle tombe, massive et digne.
Le médaillon est signé Cruchet.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe du maréchal Ney. En 1903, lorsque la Troisième République française décide de donner au maréchal Ney une sépulture digne, le fossoyeur qui ouvre le cercueil constate que le cercueil est vide. La mauvaise qualité du cercueil en sapin, qui s'effrite facilement, avait fait que le squelette s'était retrouvé recouvert par ces fragments de sapin. Ney était depuis 1815 enterré sous une simple dalle. On construit donc l'actuelle tombe, massive et digne. Le médaillon est signé Cruchet.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, parfait représentant de l’homme des Lumières. Écrivain, musicien, homme d’affaires et à l’occasion escroc, Beaumarchais est taillé sur le même modèle que Casanova ou le chevalier d’Éon. Sa vie est un tumulte permanent, aussi échevelée qu’une de ses pièces de théâtre. Faux aristocrate et simple fils d’un horloger, il prend de son propre chef le nom de Beaumarchais et se lance ainsi à la cour de Louis XV.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, parfait représentant de l’homme des Lumières. Écrivain, musicien, homme d’affaires et à l’occasion escroc, Beaumarchais est taillé sur le même modèle que Casanova ou le chevalier d’Éon. Sa vie est un tumulte permanent, aussi échevelée qu’une de ses pièces de théâtre. Faux aristocrate et simple fils d’un horloger, il prend de son propre chef le nom de Beaumarchais et se lance ainsi à la cour de Louis XV.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Cénotaphe de Larrey. En épitaphe, un extrait du testament de Napoléon : A Larrey, l'homme le plus vertueux que j'aie connu.
Dominique-Jean Larrey, baron Larrey et de l'Empire, est un médecin et chirurgien militaire français, père de la médecine d'urgence, né le 7 juillet 1766 à Beaudéan (Hautes-Pyrénées) et mort à Lyon le 25 juillet 1842. Chirurgien en chef de la Grande Armée, Dominique Larrey suivit Napoléon Ier dans toutes ses campagnes. Il fut un précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles.
Le cimetière du Père Lachaise
Cénotaphe de Larrey. En épitaphe, un extrait du testament de Napoléon : A Larrey, l'homme le plus vertueux que j'aie connu. Dominique-Jean Larrey, baron Larrey et de l'Empire, est un médecin et chirurgien militaire français, père de la médecine d'urgence, né le 7 juillet 1766 à Beaudéan (Hautes-Pyrénées) et mort à Lyon le 25 juillet 1842. Chirurgien en chef de la Grande Armée, Dominique Larrey suivit Napoléon Ier dans toutes ses campagnes. Il fut un précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Masséna.  Le médaillon qui orne sa tombe est une œuvre de Bosio et de Jacques. 
Général en 1793, il combattit victorieusement pendant la campagnes d’Italie, puis écrasa les Russes à Zurich. En 1800, il défendit Gênes contre les Autrichiens : il reçut alors le bâton de maréchal et fut surnommé « l’Enfant chéri de la victoire ». Envoyé en Espagne, il connut alors des revers qui mécontentèrent Napoléon qui le mit à l’écart. Il mourut duc de Rivoli et prince d’Essling. Il fut en outre gouverneur des Etats Romains, gouverneur de Toulon puis de Paris.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Masséna. Le médaillon qui orne sa tombe est une œuvre de Bosio et de Jacques. Général en 1793, il combattit victorieusement pendant la campagnes d’Italie, puis écrasa les Russes à Zurich. En 1800, il défendit Gênes contre les Autrichiens : il reçut alors le bâton de maréchal et fut surnommé « l’Enfant chéri de la victoire ». Envoyé en Espagne, il connut alors des revers qui mécontentèrent Napoléon qui le mit à l’écart. Il mourut duc de Rivoli et prince d’Essling. Il fut en outre gouverneur des Etats Romains, gouverneur de Toulon puis de Paris.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Masséna repose auprès de son compagnon d’armes Lefebvre, duc de Dantzig, Maréchal d'Empire.
François Joseph Lefebvre, né le 25 octobre 1755 à Rouffach et mort le 14 septembre 1820) à Paris, est un militaire français dont la carrière débuta peu avant la Révolution française pendant laquelle il combat au sein de l'armée du Rhin puis à celle de Sambre-et-Meuse, ce qui lui vaut d'être promu général de division. Nommé maréchal d'Empire en 1804, il est l'un des deux maréchaux honoraires (avec Kellermann) que l'Empereur emploiera à des postes militaires, et le seul qui commandera un corps d'armée sur les champs de batailles de l'Empire. Il est également le premier des maréchaux de Napoléon à obtenir un titre ducal (celui de duc de Dantzig). Fait pair de France par le roi à la Première Restauration, il se joint à Napoléon pendant les Cent-Jours.
Le cimetière du Père Lachaise
Masséna repose auprès de son compagnon d’armes Lefebvre, duc de Dantzig, Maréchal d'Empire. François Joseph Lefebvre, né le 25 octobre 1755 à Rouffach et mort le 14 septembre 1820) à Paris, est un militaire français dont la carrière débuta peu avant la Révolution française pendant laquelle il combat au sein de l'armée du Rhin puis à celle de Sambre-et-Meuse, ce qui lui vaut d'être promu général de division. Nommé maréchal d'Empire en 1804, il est l'un des deux maréchaux honoraires (avec Kellermann) que l'Empereur emploiera à des postes militaires, et le seul qui commandera un corps d'armée sur les champs de batailles de l'Empire. Il est également le premier des maréchaux de Napoléon à obtenir un titre ducal (celui de duc de Dantzig). Fait pair de France par le roi à la Première Restauration, il se joint à Napoléon pendant les Cent-Jours.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument, sépulture familiale et  servant de cénotaphe à  Joachim Murat et à sa femme, orné d'un médaillon le représentant. On remarquera à l'arrière-plan l'imposante tombe d'un autre amiral, Decrès. 
Joachim Murat, né le 25 mars 1767 à Labastide-Fortunière (de nos jours Labastide-Murat, près de Cahors, dans le département du Lot) et mort le 13 octobre 1815 à Pizzo (Calabre) est un maréchal d'Empire, de 1806 à 1808 grand-duc de Berg et de Clèves, prince français et roi de Naples de 1808 à 1815.
Il est aussi le beau-frère de Napoléon Ier, par son mariage avec Caroline Bonaparte.
Le cimetière du Père Lachaise
Monument, sépulture familiale et servant de cénotaphe à Joachim Murat et à sa femme, orné d'un médaillon le représentant. On remarquera à l'arrière-plan l'imposante tombe d'un autre amiral, Decrès. Joachim Murat, né le 25 mars 1767 à Labastide-Fortunière (de nos jours Labastide-Murat, près de Cahors, dans le département du Lot) et mort le 13 octobre 1815 à Pizzo (Calabre) est un maréchal d'Empire, de 1806 à 1808 grand-duc de Berg et de Clèves, prince français et roi de Naples de 1808 à 1815. Il est aussi le beau-frère de Napoléon Ier, par son mariage avec Caroline Bonaparte.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Cambaceres. Jean-Jacques Régis de Cambacérès, duc de Parme, deuxième Consul, puis archichancelier de l'Empire, est un homme politique français, né le 18 octobre 1753 à Montpellier et mort le 8 mars 1824 à Paris.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Cambaceres. Jean-Jacques Régis de Cambacérès, duc de Parme, deuxième Consul, puis archichancelier de l'Empire, est un homme politique français, né le 18 octobre 1753 à Montpellier et mort le 8 mars 1824 à Paris.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Parmentier. C'est l'oeuvre de l'architecte Périer de Latour. Son tombeau reproduit en bas-relief les objets relatifs à la culture de la pomme de terre. Un médaillon anonyme et des bas-reliefs de Noël-Etienne Fessard l’ornent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Le comte Jean-Louis Greffulhe fait édifier la première chapelle d’importance du cimetière. ean-Henry-Louis, comte Greffulhe (21 mai 1774, Amsterdam - 23 février 1820, Paris), est un banquier et homme politique français.
Le cimetière du Père Lachaise
Le comte Jean-Louis Greffulhe fait édifier la première chapelle d’importance du cimetière. ean-Henry-Louis, comte Greffulhe (21 mai 1774, Amsterdam - 23 février 1820, Paris), est un banquier et homme politique français.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Marie Trintignant.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Marie Trintignant.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Frank Alamo, Jean-François Grandin, fils d'un grand fabricant de téléviseurs.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Frank Alamo, Jean-François Grandin, fils d'un grand fabricant de téléviseurs.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Gilbert Bécaud.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Gilbert Bécaud.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Georges Moustaki.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Georges Moustaki.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Sarah Bernhardt. Sarah Bernhardt est une actrice française née le 25 septembre 18442 à Paris et morte le 26 mars 1923 à Paris.
Elle fut surnommée « la Voix d'or » (expression de Victor Hugo) ou « la Divine » mais aussi « la Scandaleuse ». Considérée par beaucoup, avec Rachel, comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle, elle fut la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l'expression de « monstre sacré ».
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Sarah Bernhardt. Sarah Bernhardt est une actrice française née le 25 septembre 18442 à Paris et morte le 26 mars 1923 à Paris. Elle fut surnommée « la Voix d'or » (expression de Victor Hugo) ou « la Divine » mais aussi « la Scandaleuse ». Considérée par beaucoup, avec Rachel, comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXe siècle, elle fut la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l'expression de « monstre sacré ».
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe d'Auguste Blanqui. Décidemment obsédé par le corps masculin, Jules Dalou, a réitéré pour le gisant de Blanqui ce qu’il avait attribué à Victor Noir : une virilité triomphante.
Auguste Blanqui 1805-1881. Homme politique français.  Révolutionnaire, Blanqui s’est battu pour des idées neuves à son époque notamment pour le suffrage universel (Un homme, une voix), pour l'égalité homme/femme, la suppression du travail des enfants etc. Il doit son surnom l’Enfermé au fait qu'il passa la plus grande partie de son existence (près de 37 années !…) en prison. Il est à l'origine du blanquisme.Il parcourt  la France et diffuse ses idées dans son journal « Ni Dieu ni maître ».
Après avoir prononcé un discours au cours d'un meeting révolutionnaire à Paris, fin 1880, il meurt d’une crise d'apoplexie le 1er janvier 1881. Ses obsèques sont suivies par cent mille personnes.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe d'Auguste Blanqui. Décidemment obsédé par le corps masculin, Jules Dalou, a réitéré pour le gisant de Blanqui ce qu’il avait attribué à Victor Noir : une virilité triomphante. Auguste Blanqui 1805-1881. Homme politique français. Révolutionnaire, Blanqui s’est battu pour des idées neuves à son époque notamment pour le suffrage universel (Un homme, une voix), pour l'égalité homme/femme, la suppression du travail des enfants etc. Il doit son surnom l’Enfermé au fait qu'il passa la plus grande partie de son existence (près de 37 années !…) en prison. Il est à l'origine du blanquisme.Il parcourt la France et diffuse ses idées dans son journal « Ni Dieu ni maître ». Après avoir prononcé un discours au cours d'un meeting révolutionnaire à Paris, fin 1880, il meurt d’une crise d'apoplexie le 1er janvier 1881. Ses obsèques sont suivies par cent mille personnes.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Victor Noir. En 1891, le sculpteur Jules Dallou édifiera sur sa tombe un flatteur gisant de bronze. Doté d’un attribut viril assez prononcée, on prétend que s’y frotter favoriserait la fertilité des femmes.
Yvan Salmon, dit Victor Noir, né le 27 juillet 1848 à Attigny et mort à Paris1 le 10 janvier 1870, est un journaliste français tué à l'âge de 21 ans d'un coup de feu par un parent de Napoléon III.
Son meurtre suscita une forte indignation populaire et renforça l’hostilité envers le Second Empire.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Victor Noir. En 1891, le sculpteur Jules Dallou édifiera sur sa tombe un flatteur gisant de bronze. Doté d’un attribut viril assez prononcée, on prétend que s’y frotter favoriserait la fertilité des femmes. Yvan Salmon, dit Victor Noir, né le 27 juillet 1848 à Attigny et mort à Paris1 le 10 janvier 1870, est un journaliste français tué à l'âge de 21 ans d'un coup de feu par un parent de Napoléon III. Son meurtre suscita une forte indignation populaire et renforça l’hostilité envers le Second Empire.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Victor Noir.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Victor Noir.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Victor Noir.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Victor Noir.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Frédéric Cournet. a tombe est ornée d
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Frédéric Cournet. a tombe est ornée d"un buste en bronze par Marguerite Syamour, 1886. Frédéric Cournet (1837-1885) : rédacteur au Réveil, il fut chef d’un bataillon de la Garde nationale de Montmartre pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870, mars 1871). Il participa au mouvement insurrectionnel du 31 octobre 1870, contre la politique jugée capitularde du Gouvernement de la Défense nationale. Le 8 février, il fut élu député du XIXe arrondissement de Paris à l’Assemblée nationale. Après le soulèvement parisien du 18 mars, il tenta, avec les autres députés et maires de Paris, une infructueuse conciliation entre les Communards et le gouvernement. Le 26 mars 1871, il fut élu au Conseil de la Commune par le XIXe arrondissement, il démissionna de sa fonction de député.Pendant la Semaine sanglante, il tenta de s’opposer au massacre des otages de la rue Haxo. Réfugié à Londres, il fut condamné à mort par contumace. Il revint en France après l’amnistie de 1880, continua de militer dans les rangs blanquistes et reprit le journalisme.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe d'Henri et Jacqueline Salvador.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe d'Henri et Jacqueline Salvador.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe d'Edith Piaf, de son père et de Théophanis Lamboukas (Théo Sarapo).
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe d'Edith Piaf, de son père et de Théophanis Lamboukas (Théo Sarapo).
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Caveau du journal L'Humanité. Un seul nom est inscrit dessus, celui d'André Wurmser, né à Paris le 27 avril 1899 et mort à Paris le 6 avril 1984. C'est un journaliste et écrivain français. Militant communiste, il a collaboré à plusieurs journaux proches du Parti communiste français, L'Humanité, Ce Soir et Les Lettres françaises. Il a été l'un des protagonistes du procès opposant ce dernier journal à Victor Kravtchenko en 1949.
Le cimetière du Père Lachaise
Caveau du journal L'Humanité. Un seul nom est inscrit dessus, celui d'André Wurmser, né à Paris le 27 avril 1899 et mort à Paris le 6 avril 1984. C'est un journaliste et écrivain français. Militant communiste, il a collaboré à plusieurs journaux proches du Parti communiste français, L'Humanité, Ce Soir et Les Lettres françaises. Il a été l'un des protagonistes du procès opposant ce dernier journal à Victor Kravtchenko en 1949.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Maurice Thorez. Maurice Thorez (né à Noyelles-Godault, Pas-de-Calais, le 28 avril 1900 et mort en mer Noire, le 11 juillet 1964) a été secrétaire général du PCF de 1930 à 1964, ministre de la Fonction publique de 1945 à 1947 et vice-président du Conseil en 1947.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Maurice Thorez. Maurice Thorez (né à Noyelles-Godault, Pas-de-Calais, le 28 avril 1900 et mort en mer Noire, le 11 juillet 1964) a été secrétaire général du PCF de 1930 à 1964, ministre de la Fonction publique de 1945 à 1947 et vice-président du Conseil en 1947.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Paul Eluard. Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952.
En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée.
Il est connu également sous les noms de plume de Didier Desroches et de Brun.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Paul Eluard. Eugène Émile Paul Grindel, dit Paul Éluard, est un poète français né à Saint-Denis le 14 décembre 1895 et mort à Charenton-le-Pont le 18 novembre 1952. En 1916, il choisit le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhère au dadaïsme et devient l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée. Il est connu également sous les noms de plume de Didier Desroches et de Brun.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Mur des Fédérés. Le mur des Fédérés est une partie de l'enceinte du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, devant laquelle, le 28 mai 1871, cent quarante-sept Fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur par les Versaillais.
Le cimetière du Père Lachaise
Mur des Fédérés. Le mur des Fédérés est une partie de l'enceinte du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, devant laquelle, le 28 mai 1871, cent quarante-sept Fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur par les Versaillais.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Mur des Fédérés. Le mur des Fédérés est une partie de l'enceinte du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, devant laquelle, le 28 mai 1871, cent quarante-sept Fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur par les Versaillais.
Le cimetière du Père Lachaise
Mur des Fédérés. Le mur des Fédérés est une partie de l'enceinte du cimetière du Père-Lachaise, à Paris, devant laquelle, le 28 mai 1871, cent quarante-sept Fédérés, combattants de la Commune, ont été fusillés et jetés dans une fosse ouverte au pied du mur par les Versaillais.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Tombe de Jean Baptiste Clément. Jean Baptiste Clément est un chansonnier, montmartrois et communard français né à Boulogne-Billancourt le 31 mai 1836, mort à Paris le 23 février 1903. La plus grande partie de son répertoire est aujourd'hui oubliée, excepté quelques chansons et en particulier les très célèbres Le Temps des cerises et La Semaine sanglante. Et dans un registre différent, la célèbre ronde enfantine Dansons la capucine.
Le cimetière du Père Lachaise
Tombe de Jean Baptiste Clément. Jean Baptiste Clément est un chansonnier, montmartrois et communard français né à Boulogne-Billancourt le 31 mai 1836, mort à Paris le 23 février 1903. La plus grande partie de son répertoire est aujourd'hui oubliée, excepté quelques chansons et en particulier les très célèbres Le Temps des cerises et La Semaine sanglante. Et dans un registre différent, la célèbre ronde enfantine Dansons la capucine.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> A côte de la stèle de Flossenburg, se trouve la stèle de Mathausen. La base du monument est constituée d’une stèle de granit extraite de la carrière du camp, posée verticalement. Au bas de la stèle, sont esquissées les marches de l’escalier menant à la carrière. Au sommet, en granit rouge, le triangle des déportés politiques français. Au pied, quelques blocs à peine taillés provenant également de la carrière. Ce monument révèle le souci pédagogique de l’amicale de Flossenbürg, de par sa conception très simple et la présence d’une carte de localisation du camp.
Le KL Flossenbürg ouvre en mai 1938, près de Weiden, non loin de la frontière actuelle entre l’Allemagne et la République tchèque. Plus de 115 000 détenus (dont 16 000 femmes) sont passés dans le camp central et dans ses 95 Kommandos. 70 000 sont morts.
Le cimetière du Père Lachaise
A côte de la stèle de Flossenburg, se trouve la stèle de Mathausen. La base du monument est constituée d’une stèle de granit extraite de la carrière du camp, posée verticalement. Au bas de la stèle, sont esquissées les marches de l’escalier menant à la carrière. Au sommet, en granit rouge, le triangle des déportés politiques français. Au pied, quelques blocs à peine taillés provenant également de la carrière. Ce monument révèle le souci pédagogique de l’amicale de Flossenbürg, de par sa conception très simple et la présence d’une carte de localisation du camp. Le KL Flossenbürg ouvre en mai 1938, près de Weiden, non loin de la frontière actuelle entre l’Allemagne et la République tchèque. Plus de 115 000 détenus (dont 16 000 femmes) sont passés dans le camp central et dans ses 95 Kommandos. 70 000 sont morts.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle de Mathausen. Le monument de Mauthausen est une évocation de la carrière du camp où sont morts tant de déportés. L’homme de bronze, sculpté par Gérard Choain et fondu par Hohwiller, est la représentation d’un déporté nu et décharné, devant porter une pierre toujours trop lourde pour des corps épuisés jusqu’au sommet de l’escalier, taillé dans du granit extrait de la carrière de Mauthausen. Figé au pied des marches, l’homme semble ne pas pouvoir aller plus loin. Ce monument est d’abord un hommage des survivants à leurs camarades disparus.
Le KL Mauthausen ouvre en août 1938, près de Linz, après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie. Près de 200 000 hommes et 5 000 femmes passent par le camp central et la quarantaine de Kommandos. Environ 5 000 détenus sont gazés à Mauthausen et à Gusen et 6 000 autres dans la chambre à gaz du centre d’euthanasie d’Hartheim, où périssent 30 000 autres personnes. Au total, près de 120 000 détenus sont morts à Mauthausen.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle de Mathausen. Le monument de Mauthausen est une évocation de la carrière du camp où sont morts tant de déportés. L’homme de bronze, sculpté par Gérard Choain et fondu par Hohwiller, est la représentation d’un déporté nu et décharné, devant porter une pierre toujours trop lourde pour des corps épuisés jusqu’au sommet de l’escalier, taillé dans du granit extrait de la carrière de Mauthausen. Figé au pied des marches, l’homme semble ne pas pouvoir aller plus loin. Ce monument est d’abord un hommage des survivants à leurs camarades disparus. Le KL Mauthausen ouvre en août 1938, près de Linz, après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie. Près de 200 000 hommes et 5 000 femmes passent par le camp central et la quarantaine de Kommandos. Environ 5 000 détenus sont gazés à Mauthausen et à Gusen et 6 000 autres dans la chambre à gaz du centre d’euthanasie d’Hartheim, où périssent 30 000 autres personnes. Au total, près de 120 000 détenus sont morts à Mauthausen.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle de Neuengamme. Sculpté par Pierre Honoré, grand prix de Rome, dans de la pierre de Vilhonneur, le monument de Neuengamme représente une figure de femme accroupie, les bras posés sur un bloc gravé. Le regard perdu au loin, elle symbolise le maintien de l’espoir et l’humanité ayant vaincu la force brute. Le style rappelle celui de certains monuments de la Grande Guerre, mais la silhouette féminine montre les traces de l’amaigrissement et de l’épuisement des déportés. Sur l’avant du bloc, sont sculptées trois silhouettes en à-plat appuyées les unes contre les autres. Elles témoignent de la fragilité de la condition des déportés, mais elles soulignent également l’importance de la solidarité pour maintenir la survie. Au pied du monument, est posée une pierre sculptée en hommage aux victimes du Cap Arcona.
Le KL Neuengamme ouvre en juin 1940, près de Hambourg. Neuengamme est le principal camp d’Allemagne du Nord. Près de 106 000 détenus sont immatriculés à Neuengamme et dans ses 80 Kommandos. 55 000 environ y périssent.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle de Neuengamme. Sculpté par Pierre Honoré, grand prix de Rome, dans de la pierre de Vilhonneur, le monument de Neuengamme représente une figure de femme accroupie, les bras posés sur un bloc gravé. Le regard perdu au loin, elle symbolise le maintien de l’espoir et l’humanité ayant vaincu la force brute. Le style rappelle celui de certains monuments de la Grande Guerre, mais la silhouette féminine montre les traces de l’amaigrissement et de l’épuisement des déportés. Sur l’avant du bloc, sont sculptées trois silhouettes en à-plat appuyées les unes contre les autres. Elles témoignent de la fragilité de la condition des déportés, mais elles soulignent également l’importance de la solidarité pour maintenir la survie. Au pied du monument, est posée une pierre sculptée en hommage aux victimes du Cap Arcona. Le KL Neuengamme ouvre en juin 1940, près de Hambourg. Neuengamme est le principal camp d’Allemagne du Nord. Près de 106 000 détenus sont immatriculés à Neuengamme et dans ses 80 Kommandos. 55 000 environ y périssent.
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Le cimetière du Père Lachaise
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle de Ravensbrück. Sculptés par Emile Morlaix dans le granit, deux énormes avant-bras surgissent d’un chaos rocheux devant un mur aux blocs parfaitement taillés. L’ensemble traduit la brutalité et l’oppression à la fois organisées et arbitraires de l’univers concentrationnaire. Les poignets sont liés en signe d’asservissement. Une des mains, qui retombe vers le sol, évoque l’affaiblissement et la mort de nombre de déportées. L’autre, paume tournée vers le ciel, dressée mais contractée sous l’effet d’une violence invisible, rappelle la permanence de l’espoir et la quête de liberté.
Le KL Ravensbrück ouvre en mai 1939 au nord de Berlin pour les femmes allemandes puis européennes victimes de la répression nazie. Plus de 120 000 femmes et 20 000 hommes sont internés à Ravensbrück, plus de 60 000 périssent.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle de Ravensbrück. Sculptés par Emile Morlaix dans le granit, deux énormes avant-bras surgissent d’un chaos rocheux devant un mur aux blocs parfaitement taillés. L’ensemble traduit la brutalité et l’oppression à la fois organisées et arbitraires de l’univers concentrationnaire. Les poignets sont liés en signe d’asservissement. Une des mains, qui retombe vers le sol, évoque l’affaiblissement et la mort de nombre de déportées. L’autre, paume tournée vers le ciel, dressée mais contractée sous l’effet d’une violence invisible, rappelle la permanence de l’espoir et la quête de liberté. Le KL Ravensbrück ouvre en mai 1939 au nord de Berlin pour les femmes allemandes puis européennes victimes de la répression nazie. Plus de 120 000 femmes et 20 000 hommes sont internés à Ravensbrück, plus de 60 000 périssent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle de Buchenwald-Dora. La sculpture en bronze de Louis Bancel (ancien résistant du Vercors), installée sur une dalle de granit par l’architecte M. Romer (déporté à Buchenwald), rassemble dans une composition saisissante un groupe de trois déportés. La maigreur des trois hommes témoigne de la déchéance physique où conduit le système concentrationnaire. L’attitude de chacun des déportés renvoie à une symbolique précise : souffrance (homme renversé, figé dans la mort), solidarité (homme soutenant son compagnon), résistance et dignité (homme debout face à ses bourreaux).
Le KL Buchenwald ouvre en juillet 1937, près de Weimar. Près de 240 000 détenus sont immatriculés à Buchenwald, dont 30 000 femmes, et près de 60 000 y meurent. 
Ouvert en septembre 1943, le camp de Dora, situé près de la ville de Nordhausen, est d’abord un Kommando de Buchenwald. Il est associé à la construction des tunnels destinés à abriter les usines souterraines de fabrication des fusées V1 et V2.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle de Buchenwald-Dora. La sculpture en bronze de Louis Bancel (ancien résistant du Vercors), installée sur une dalle de granit par l’architecte M. Romer (déporté à Buchenwald), rassemble dans une composition saisissante un groupe de trois déportés. La maigreur des trois hommes témoigne de la déchéance physique où conduit le système concentrationnaire. L’attitude de chacun des déportés renvoie à une symbolique précise : souffrance (homme renversé, figé dans la mort), solidarité (homme soutenant son compagnon), résistance et dignité (homme debout face à ses bourreaux). Le KL Buchenwald ouvre en juillet 1937, près de Weimar. Près de 240 000 détenus sont immatriculés à Buchenwald, dont 30 000 femmes, et près de 60 000 y meurent. Ouvert en septembre 1943, le camp de Dora, situé près de la ville de Nordhausen, est d’abord un Kommando de Buchenwald. Il est associé à la construction des tunnels destinés à abriter les usines souterraines de fabrication des fusées V1 et V2.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle d'Oranienburg-Sachsenhausen. La sculpture en cuivre martelé de Jean-Baptiste Leducq s’impose à tous les visiteurs par son ampleur et sa force. La couronne hérissée à la base du monument représente la clôture barbelée des camps. Les poteaux de la clôture portent des racines qui donnent naissance à un arbre de douleur dont le sommet se change en flamme du souvenir. Au centre, s’élève comme un cri vers le ciel, l’image tragique d’un déporté, le corps tendu dans l’espoir de renaître et de vivre dans la mémoire des hommes qui le regardent.
Le KL Sachsenhausen ouvre en août 1936 au nord de Berlin. Il succède au camp d’Oranienburg ouvert en mars 1933, peu après l’arrivée au pouvoir des nazis. Près de 200 000 détenus sont immatriculés et 100 000 y meurent.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle d'Oranienburg-Sachsenhausen. La sculpture en cuivre martelé de Jean-Baptiste Leducq s’impose à tous les visiteurs par son ampleur et sa force. La couronne hérissée à la base du monument représente la clôture barbelée des camps. Les poteaux de la clôture portent des racines qui donnent naissance à un arbre de douleur dont le sommet se change en flamme du souvenir. Au centre, s’élève comme un cri vers le ciel, l’image tragique d’un déporté, le corps tendu dans l’espoir de renaître et de vivre dans la mémoire des hommes qui le regardent. Le KL Sachsenhausen ouvre en août 1936 au nord de Berlin. Il succède au camp d’Oranienburg ouvert en mars 1933, peu après l’arrivée au pouvoir des nazis. Près de 200 000 détenus sont immatriculés et 100 000 y meurent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Stèle d'Oranienburg-Sachsenhausen. La sculpture en cuivre martelé de Jean-Baptiste Leducq s’impose à tous les visiteurs par son ampleur et sa force. La couronne hérissée à la base du monument représente la clôture barbelée des camps. Les poteaux de la clôture portent des racines qui donnent naissance à un arbre de douleur dont le sommet se change en flamme du souvenir. Au centre, s’élève comme un cri vers le ciel, l’image tragique d’un déporté, le corps tendu dans l’espoir de renaître et de vivre dans la mémoire des hommes qui le regardent.
Le KL Sachsenhausen ouvre en août 1936 au nord de Berlin. Il succède au camp d’Oranienburg ouvert en mars 1933, peu après l’arrivée au pouvoir des nazis. Près de 200 000 détenus sont immatriculés et 100 000 y meurent.
Le cimetière du Père Lachaise
Stèle d'Oranienburg-Sachsenhausen. La sculpture en cuivre martelé de Jean-Baptiste Leducq s’impose à tous les visiteurs par son ampleur et sa force. La couronne hérissée à la base du monument représente la clôture barbelée des camps. Les poteaux de la clôture portent des racines qui donnent naissance à un arbre de douleur dont le sommet se change en flamme du souvenir. Au centre, s’élève comme un cri vers le ciel, l’image tragique d’un déporté, le corps tendu dans l’espoir de renaître et de vivre dans la mémoire des hommes qui le regardent. Le KL Sachsenhausen ouvre en août 1936 au nord de Berlin. Il succède au camp d’Oranienburg ouvert en mars 1933, peu après l’arrivée au pouvoir des nazis. Près de 200 000 détenus sont immatriculés et 100 000 y meurent.
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<center>Le cimetière du Père Lachaise </center> Monument de Buna-Monowitz-Auschwitz III. Sur un socle de granit, le sculpteur Louis Mitelberg, dit Tim (ancien Français libre) a disposé cinq figures longilignes en bronze. Leurs silhouettes affaissées témoignent de la souffrance et de l’épuisement des déportés. Le corps transporté dans la brouette rappelle la forte mortalité dans le camp de concentration de Buna-Monowitz. La lumière qui passe au travers des personnages et dessine les rayures de leur tenue de déportés souligne la fragilité de leur existence et leur situation de morts en sursis.
Ouvert fin octobre 1941 à proximité des usines Buna fabricant du caoutchouc synthétique pour l’entreprise IG-Farben, le camp de Monowitz est rattaché à celui d’Auschwitz. En novembre 1943, Monowitz devient un camp autonome sous le nom d’Auschwitz III, auquel sont rattachés près d’une quarantaine de Kommandos travaillant pour l’industrie allemande implantée en Haute-Silésie. Les détenus sont pour la plupart des Juifs. Les conditions de travail sont extrêmement dures et des sélections envoient dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau ceux qui s’épuisent le plus vite.
Le cimetière du Père Lachaise
Monument de Buna-Monowitz-Auschwitz III. Sur un socle de granit, le sculpteur Louis Mitelberg, dit Tim (ancien Français libre) a disposé cinq figures longilignes en bronze. Leurs silhouettes affaissées témoignent de la souffrance et de l’épuisement des déportés. Le corps transporté dans la brouette rappelle la forte mortalité dans le camp de concentration de Buna-Monowitz. La lumière qui passe au travers des personnages et dessine les rayures de leur tenue de déportés souligne la fragilité de leur existence et leur situation de morts en sursis. Ouvert fin octobre 1941 à proximité des usines Buna fabricant du caoutchouc synthétique pour l’entreprise IG-Farben, le camp de Monowitz est rattaché à celui d’Auschwitz. En novembre 1943, Monowitz devient un camp autonome sous le nom d’Auschwitz III, auquel sont rattachés près d’une quarantaine de Kommandos travaillant pour l’industrie allemande implantée en Haute-Silésie. Les détenus sont pour la plupart des Juifs. Les conditions de travail sont extrêmement dures et des sélections envoient dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau ceux qui s’épuisent le plus vite.
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