Paris 2014

Rues de Sèvres et du Cherche-Midi, Saint Ignace, Missions Etrangères, Saint Eustache.

<center>Square Boucicaut</center> Square Boucicaut, 1873. Aristide Boucicaut créateur du Bon Marché, créa le concept de « grands magasins », révolutionnaire pour l'époque. Son principe reposait sur une entrée libre et des prix attractifs. Son succès inspira Emile Zola dans Au bonheur des dames, La charpente du bâtiment, datant de 1876, a été pensée par Gustave Eiffel. Une centaine d'arbres, dont certains centenaires, ombragent les parterres.
Square Boucicaut
Square Boucicaut, 1873. Aristide Boucicaut créateur du Bon Marché, créa le concept de « grands magasins », révolutionnaire pour l'époque. Son principe reposait sur une entrée libre et des prix attractifs. Son succès inspira Emile Zola dans Au bonheur des dames, La charpente du bâtiment, datant de 1876, a été pensée par Gustave Eiffel. Une centaine d'arbres, dont certains centenaires, ombragent les parterres.
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<center>Square Boucicaut</center> Un monument de marbre blanc (1914) rappelle les actions charitables de la pieuse Madame Boucicaut et de son amie la baronne de Hirsch. 
Madame Boucicaut, 1816-1887.
Madame de Hirsch, 1833-1899.
Paul Moreau-Vauthier, statuaire. André Bérard, architecte.
Square Boucicaut
Un monument de marbre blanc (1914) rappelle les actions charitables de la pieuse Madame Boucicaut et de son amie la baronne de Hirsch. Madame Boucicaut, 1816-1887. Madame de Hirsch, 1833-1899. Paul Moreau-Vauthier, statuaire. André Bérard, architecte.
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<center>Square Boucicaut</center> Un monument de marbre blanc (1914) rappelle les actions charitables de la pieuse Madame Boucicaut et de son amie la baronne de Hirsch. 
Madame Boucicaut, 1816-1887.
Madame de Hirsch, 1833-1899.
Paul Moreau-Vauthier, statuaire. André Bérard, architecte.
Square Boucicaut
Un monument de marbre blanc (1914) rappelle les actions charitables de la pieuse Madame Boucicaut et de son amie la baronne de Hirsch. Madame Boucicaut, 1816-1887. Madame de Hirsch, 1833-1899. Paul Moreau-Vauthier, statuaire. André Bérard, architecte.
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<center>Rue de Sèvres</center> Hôtel Le Lutetia. Construit en 1910 à l'initiative de Madame Boucicaut, propriétaire du grand magasin Le Bon Marché « afin que ses importants clients de province fussent logés dans un établissement tout proche et correspondant à leur train de vie, quand ils venaient faire leurs courses à Paris », l'hôtel Lutetia est un hôtel Art nouveau avec un des premiers bars au style Art déco à Paris. Il est conçu par les architectes Louis-Charles Boileau et Henri Tauzin. Les sculptures sont de Léon Binet, puis de Paul Belmondo.
Le 14 juin 1940, l'armée allemande occupe Paris. Le lendemain, l'hôtel est occupé par l'Abwehr, le service de renseignement et de contre-espionnage de l'état-major allemand, qui y installe son quartier général. Le chef de la Geheime Feldpolizei s'y installe aussi. À la Libération, le propriétaire de l'hôtel doit, pour prouver son engagement envers la Résistance, mettre à sa disposition le Lutetia. L'hôtel accueille les déportés à leur retour des camps de concentration nazis. C'est Sabine Zlatin, surnommée la « dame d'Izieu », qui assure la mise sur pied du centre d'accueil, vers lequel convergent les familles à la recherche d'information sur d'éventuels proches déportés. Aujourd'hui, une plaque posée à l'extérieur de l'hôtel rappelle cet épisode
Rue de Sèvres
Hôtel Le Lutetia. Construit en 1910 à l'initiative de Madame Boucicaut, propriétaire du grand magasin Le Bon Marché « afin que ses importants clients de province fussent logés dans un établissement tout proche et correspondant à leur train de vie, quand ils venaient faire leurs courses à Paris », l'hôtel Lutetia est un hôtel Art nouveau avec un des premiers bars au style Art déco à Paris. Il est conçu par les architectes Louis-Charles Boileau et Henri Tauzin. Les sculptures sont de Léon Binet, puis de Paul Belmondo. Le 14 juin 1940, l'armée allemande occupe Paris. Le lendemain, l'hôtel est occupé par l'Abwehr, le service de renseignement et de contre-espionnage de l'état-major allemand, qui y installe son quartier général. Le chef de la Geheime Feldpolizei s'y installe aussi. À la Libération, le propriétaire de l'hôtel doit, pour prouver son engagement envers la Résistance, mettre à sa disposition le Lutetia. L'hôtel accueille les déportés à leur retour des camps de concentration nazis. C'est Sabine Zlatin, surnommée la « dame d'Izieu », qui assure la mise sur pied du centre d'accueil, vers lequel convergent les familles à la recherche d'information sur d'éventuels proches déportés. Aujourd'hui, une plaque posée à l'extérieur de l'hôtel rappelle cet épisode
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<center>Rue de Sèvres</center> En 1935 est construite dans ce bâtiment la piscine Lutetia, sur les plans de l'architecte Lucien Béguet. À l'origine, elle servait de piscine privée à l'hôtel Lutetia voisin, avant que celui-ci ne soit réquisitionné par la Gestapo en 1940. Puis elle devient une piscine publique jusqu'en 1970 où elle est fermée au public.
Rue de Sèvres
En 1935 est construite dans ce bâtiment la piscine Lutetia, sur les plans de l'architecte Lucien Béguet. À l'origine, elle servait de piscine privée à l'hôtel Lutetia voisin, avant que celui-ci ne soit réquisitionné par la Gestapo en 1940. Puis elle devient une piscine publique jusqu'en 1970 où elle est fermée au public.
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<center>Rue Récamier</center> Au n° 6, l'Espace Fondation EDF, un lieu d'expositions temporaires aménagé dans l'ancien bâtiment de la sous-station de Sèvres de la Compagnie parisienne de distribution d'électricité, datant du début du XIXe siècle.
Rue Récamier
Au n° 6, l'Espace Fondation EDF, un lieu d'expositions temporaires aménagé dans l'ancien bâtiment de la sous-station de Sèvres de la Compagnie parisienne de distribution d'électricité, datant du début du XIXe siècle.
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<center>Rue Récamier</center> Elle porte le nom de Juliette Récamier (1777-1849), dite Madame Récamier, qui s'était retirée dans le couvent de l'Abbaye-aux-Bois pour y terminer ses jours. Cette rue est ouverte en 1907 sur l'emplacement du couvent de l'Abbaye-aux-Bois, aujourd'hui disparu, et qui occupait l'emplacement où furent ouverts la rue et l'espace au bout de l'impasse. Cette voie a été transformée en 1972 en square, nommé en 2008 « square Roger-Stéphane ». Immeuble haussmanien.
Rue Récamier
Elle porte le nom de Juliette Récamier (1777-1849), dite Madame Récamier, qui s'était retirée dans le couvent de l'Abbaye-aux-Bois pour y terminer ses jours. Cette rue est ouverte en 1907 sur l'emplacement du couvent de l'Abbaye-aux-Bois, aujourd'hui disparu, et qui occupait l'emplacement où furent ouverts la rue et l'espace au bout de l'impasse. Cette voie a été transformée en 1972 en square, nommé en 2008 « square Roger-Stéphane ». Immeuble haussmanien.
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<center>Rue Récamier</center> Situé au bout du cul-de-sac de la rue Récamier, entre deux immeubles haussmaniens, le square Roger-Stéphane anciennement square Récamier, occupe l'emplacement du couvent de l'Abbaye-aux-Bois où Madame Récamier termina ses jours. Le jardin honore aujourd'hui la mémoire de l'écrivain et journaliste Roger Stéphane (19191994)» né Roger Worms, résistant et cofondateur du journal l'Observateur. Roger Stéphane créa également Combat durant la Seconde Guerre mondiale.
Rue Récamier
Situé au bout du cul-de-sac de la rue Récamier, entre deux immeubles haussmaniens, le square Roger-Stéphane anciennement square Récamier, occupe l'emplacement du couvent de l'Abbaye-aux-Bois où Madame Récamier termina ses jours. Le jardin honore aujourd'hui la mémoire de l'écrivain et journaliste Roger Stéphane (19191994)» né Roger Worms, résistant et cofondateur du journal l'Observateur. Roger Stéphane créa également Combat durant la Seconde Guerre mondiale.
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<center>Rue de Sèvres</center> Cette voie doit son nom à la commune de Sèvres à laquelle elle mène.
Rue de Sèvres
Cette voie doit son nom à la commune de Sèvres à laquelle elle mène.
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<center>Rue de Sèvres</center>La statue du Centaure de César, 1985.
Rue de Sèvres
La statue du Centaure de César, 1985.
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<center>Rue de Sèvres</center>La statue du Centaure de César, 1985.
Rue de Sèvres
La statue du Centaure de César, 1985.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> n° 2 à 12 : ancien couvent des Prémontrés, dont l'église fut le siège de la section de la Croix-Rouge puis du Bonnet rouge puis du Bonnet de la liberté, pendant la Révolution française.
Rue du Cherche Midi
n° 2 à 12 : ancien couvent des Prémontrés, dont l'église fut le siège de la section de la Croix-Rouge puis du Bonnet rouge puis du Bonnet de la liberté, pendant la Révolution française.
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<center>Rue du Cherche Midi</center>
Rue du Cherche Midi
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<center>Rue du Cherche Midi</center>
Rue du Cherche Midi
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Au début des années 1930, Pierre-Léon Poilâne, avait créé une boulangerie au 8 rue du Cherche-Midi à Paris, où il vendait son fameux « pain Poilâne ». Au sortir de la seconde Guerre mondiale, la mie de pain blanche était préférée car considérée comme plus « propre ». Pierre ne voulait pas céder à la mode de l'époque et décida d'utiliser de la farine à meule de pierre afin de faire un pain bien plus riche en nutriments.
Rue du Cherche Midi
Au début des années 1930, Pierre-Léon Poilâne, avait créé une boulangerie au 8 rue du Cherche-Midi à Paris, où il vendait son fameux « pain Poilâne ». Au sortir de la seconde Guerre mondiale, la mie de pain blanche était préférée car considérée comme plus « propre ». Pierre ne voulait pas céder à la mode de l'époque et décida d'utiliser de la farine à meule de pierre afin de faire un pain bien plus riche en nutriments.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Cour intérieure d'un hôtel.
Rue du Cherche Midi
Cour intérieure d'un hôtel.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Cour intérieure d'un hôtel.
Rue du Cherche Midi
Cour intérieure d'un hôtel.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Cour intérieure d'un hôtel.
Rue du Cherche Midi
Cour intérieure d'un hôtel.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Hôtel de Saint Simon.
Rue du Cherche Midi
Hôtel de Saint Simon.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Hôtel de Saint Simon.
Rue du Cherche Midi
Hôtel de Saint Simon.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Maisons du XVIIe-XVIIIe siècles.
Rue du Cherche Midi
Maisons du XVIIe-XVIIIe siècles.
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<center>Rue du Cherche Midi</center>  le duc de Saint-Simon y achève la rédaction de ses Mémoires de 1746 à 1750.
Rue du Cherche Midi
le duc de Saint-Simon y achève la rédaction de ses Mémoires de 1746 à 1750.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Maison à l'enseigne Au Cherche midi.  Un bas-relief, situé au-dessus d'un magasin (installé en 1874) remplace une enseigne datant de 1675 au motif identique. Cette enseigne permettait de découvrir un astronome qui relève les degrés d’un cadran avec son compas dont les pointes visent les heures de midi et de quatorze heures. Cette scène est une représentation de l’expression « chercher midi à quatorze heures », qui date du XVIIe siècle et qui se base sur coutume italienne : les heures du jour suivant commençait trente minutes après le coucher du soleil. Selon les saisons, les jours étant plus ou moins longs, le milieu de journée tombait entre 15 h et 19 h mais jamais à 14 h. En conséquence, il est parfaitement futile de « chercher midi à quatorze heures »
Rue du Cherche Midi
Maison à l'enseigne Au Cherche midi. Un bas-relief, situé au-dessus d'un magasin (installé en 1874) remplace une enseigne datant de 1675 au motif identique. Cette enseigne permettait de découvrir un astronome qui relève les degrés d’un cadran avec son compas dont les pointes visent les heures de midi et de quatorze heures. Cette scène est une représentation de l’expression « chercher midi à quatorze heures », qui date du XVIIe siècle et qui se base sur coutume italienne : les heures du jour suivant commençait trente minutes après le coucher du soleil. Selon les saisons, les jours étant plus ou moins longs, le milieu de journée tombait entre 15 h et 19 h mais jamais à 14 h. En conséquence, il est parfaitement futile de « chercher midi à quatorze heures »
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Hôtel de Marsilly. Demeure de Charles-Joseph Lambrechts, ministre de la Justice de 1797 à 1799. C'est lui qui rédigea l'acte de déchéance de Napoléon.
Rue du Cherche Midi
Hôtel de Marsilly. Demeure de Charles-Joseph Lambrechts, ministre de la Justice de 1797 à 1799. C'est lui qui rédigea l'acte de déchéance de Napoléon.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Statue de François Mauriac. Le sculpteur allemand Haim Kern a rendu hommage au poète et romancier français François Mauriac en lui érigeant une statue de bronze en 1990. Discrète, cette statue fait dos à un mur - de bronze également - sur lequel ont été gravés des citations de François Mauriac.
Rue du Cherche Midi
Statue de François Mauriac. Le sculpteur allemand Haim Kern a rendu hommage au poète et romancier français François Mauriac en lui érigeant une statue de bronze en 1990. Discrète, cette statue fait dos à un mur - de bronze également - sur lequel ont été gravés des citations de François Mauriac.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Emplacement de la prison militaire du Cherche-Midi, siège du Conseil de guerre à partir de 1800. C'est là que furent jugés le général Malet après sa tentative de coup d'État, les insurgés de juin 1848, et le capitaine Dreyfus en décembre 1894. Aujourd'hui, Maison des Sciences de l'Homme.
Rue du Cherche Midi
Emplacement de la prison militaire du Cherche-Midi, siège du Conseil de guerre à partir de 1800. C'est là que furent jugés le général Malet après sa tentative de coup d'État, les insurgés de juin 1848, et le capitaine Dreyfus en décembre 1894. Aujourd'hui, Maison des Sciences de l'Homme.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Hôtel du Conseil de Guerre. Hôtel bâti par la communauté des Carmes de Vaugirard.
Rue du Cherche Midi
Hôtel du Conseil de Guerre. Hôtel bâti par la communauté des Carmes de Vaugirard.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Hôtel du Conseil de Guerre. Hôtel bâti par la communauté des Carmes de Vaugirard.
Rue du Cherche Midi
Hôtel du Conseil de Guerre. Hôtel bâti par la communauté des Carmes de Vaugirard.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Hôtel de Rochambeau : demeure de Jean Baptiste Donatien De Vimeur, Comte De Rochambeau Maréchal De France 1725-1807, qui reçut le commandement de l'armée envoyée par le roi Louis XVI en Amérique, en  1780, pour soutenir les insurgées américains. Il fut l'un des artisans de la victoire de Yorktown qui mit fin à la guerre d'indépendance américaine.
Rue du Cherche Midi
Hôtel de Rochambeau : demeure de Jean Baptiste Donatien De Vimeur, Comte De Rochambeau Maréchal De France 1725-1807, qui reçut le commandement de l'armée envoyée par le roi Louis XVI en Amérique, en 1780, pour soutenir les insurgées américains. Il fut l'un des artisans de la victoire de Yorktown qui mit fin à la guerre d'indépendance américaine.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> Ancien atelier d'Auguste Labouret.
Rue du Cherche Midi
Ancien atelier d'Auguste Labouret.
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<center>Rue du Cherche Midi</center> n° 44 : Demeure de Dominique Joseph Garat, successeur de Danton au ministère de la Justice. C'est lui qui prononça l'arrêt de mort de Louis XVI en 1793.
Egalement demeure d'enfance de Victor Hugo, 2, rue des Vieilles-Tuileries. Il vécut là en 1813 avec Mme Hugo mère et ses deux frères.
Demeure encore, à partir de 1820, de l'abbé Grégoire, chef de l'Église constitutionnelle pendant la Révolution, défenseur des Juifs et des esclaves noirs. Il mourut ici en 1831.
Rue du Cherche Midi
n° 44 : Demeure de Dominique Joseph Garat, successeur de Danton au ministère de la Justice. C'est lui qui prononça l'arrêt de mort de Louis XVI en 1793. Egalement demeure d'enfance de Victor Hugo, 2, rue des Vieilles-Tuileries. Il vécut là en 1813 avec Mme Hugo mère et ses deux frères. Demeure encore, à partir de 1820, de l'abbé Grégoire, chef de l'Église constitutionnelle pendant la Révolution, défenseur des Juifs et des esclaves noirs. Il mourut ici en 1831.
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<center>Rue de l'abbé Grégoire</center> Maison Henri IV.
L’abbé Grégoire (1750-1831). Vers 1820 se retire ici l'une des figures les plus originales de la Révolution : Henri Grégoire, député du clergé aux Etats-Généraux en 1789. Rallié au Tiers état et siégeant à la gauche de l’Assemblée, il est l’un des premiers à prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1790. Evêque constitutionnel de Blois, élu à la Convention, il y fait voter l'émancipation des juifs et l’abolition de l’esclavage dans les colonies (il publie même sa correspondance avec Toussaint Louverture dans les
Rue de l'abbé Grégoire
Maison Henri IV. L’abbé Grégoire (1750-1831). Vers 1820 se retire ici l'une des figures les plus originales de la Révolution : Henri Grégoire, député du clergé aux Etats-Généraux en 1789. Rallié au Tiers état et siégeant à la gauche de l’Assemblée, il est l’un des premiers à prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1790. Evêque constitutionnel de Blois, élu à la Convention, il y fait voter l'émancipation des juifs et l’abolition de l’esclavage dans les colonies (il publie même sa correspondance avec Toussaint Louverture dans les "Annales ecclésiastiques"). L'abbé Grégoire contribue encore à la fondation de l'Institut, dont il devient membre, et à la création du Conservatoire national des Arts et Métiers. Membre des Cinq-Cents, du Corps législatif puis du Sénat, il s'oppose au despotisme napoléonien et démissionne de son évêché après le Concordat. De nouveau élu député en 1819, il est empêché de siéger par les Ultras, et quitte alors la vie politique. Ses funérailles n'en sont pas moins l'objet d'une grande manifestation républicaine en 1831, et depuis 1989, ses cendres reposent au Panthéon.
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<center>Saint Ignace</center> L'église Saint-Ignace est une grande chapelle catholique située au 33 rue de Sèvres dans le 6e arrondissement de Paris. Elle est dédiée à saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus. Construite en 1855, elle est de style néo-gothique. Cette chapelle, dont les services pastoraux et liturgiques sont assurés par les jésuites sans qu'elle soit pour autant une paroisse, jouxte le Centre Sèvres, faculté de philosophie et de théologie des jésuites de France. Elle ne possède pas de façade apparente sur rue.
Les peintures murales sont dues à Jules Vibert, 1868.
Saint Ignace
L'église Saint-Ignace est une grande chapelle catholique située au 33 rue de Sèvres dans le 6e arrondissement de Paris. Elle est dédiée à saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus. Construite en 1855, elle est de style néo-gothique. Cette chapelle, dont les services pastoraux et liturgiques sont assurés par les jésuites sans qu'elle soit pour autant une paroisse, jouxte le Centre Sèvres, faculté de philosophie et de théologie des jésuites de France. Elle ne possède pas de façade apparente sur rue. Les peintures murales sont dues à Jules Vibert, 1868.
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<center>Saint Ignace</center> Chapelle des martyrs. Au centre, saint Paul Miki, à gauche, saint Jean de Goto, à droite, saint Jacques Kisaï
Saint Ignace
Chapelle des martyrs. Au centre, saint Paul Miki, à gauche, saint Jean de Goto, à droite, saint Jacques Kisaï
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<center>Saint Ignace</center> Chapelle des martyrs. Le Bienheureux Ignace de Azevedo, portugais, massacré sur le bateau qui l'emmène au Brésil, le 15 juillet 1570.
Saint Ignace
Chapelle des martyrs. Le Bienheureux Ignace de Azevedo, portugais, massacré sur le bateau qui l'emmène au Brésil, le 15 juillet 1570.
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<center>Saint Ignace</center> Chapelle des martyrs. Exécution des jésuites japonais crucifiés à Nagasaki en 1597
Saint Ignace
Chapelle des martyrs. Exécution des jésuites japonais crucifiés à Nagasaki en 1597
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<center>Saint Ignace</center> Chapelle des ouvriers apostoliques. Au centre, saint François Régis, à gauche saint François Borgia, à droite, saint François de Géronimo.
Saint Ignace
Chapelle des ouvriers apostoliques. Au centre, saint François Régis, à gauche saint François Borgia, à droite, saint François de Géronimo.
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<center>Saint Ignace</center> Chapelle des ouvriers apostoliques. St François Régis dans les montagnes du Velay.
Saint Ignace
Chapelle des ouvriers apostoliques. St François Régis dans les montagnes du Velay.
38
<center>Saint Ignace</center> Chapelle des ouvriers apostoliques. Mort de St François Régis à la Louvesc.
Saint Ignace
Chapelle des ouvriers apostoliques. Mort de St François Régis à la Louvesc.
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<center>Saint Ignace</center> Chapelle des trois jeunes saints.  La statue, au centre de la chapelle, représente saint Louis de Gonzague, à gauche, saint Stanislas Kostka, à droite, saint Jean Berchmans.
Saint Ignace
Chapelle des trois jeunes saints. La statue, au centre de la chapelle, représente saint Louis de Gonzague, à gauche, saint Stanislas Kostka, à droite, saint Jean Berchmans.
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<center>Saint Ignace</center> Chapelle des trois jeunes saints. 1ère communion de St Louis de Gonzague.
Saint Ignace
Chapelle des trois jeunes saints. 1ère communion de St Louis de Gonzague.
41
<center>Saint Ignace</center> Chapelle des trois jeunes saints. Mort de St Stanislas Kostka.
Saint Ignace
Chapelle des trois jeunes saints. Mort de St Stanislas Kostka.
42
<center>Saint Ignace</center> Chapelle de saint Ignace.  La statue, au centre de la chapelle, représente saint Ignace, à ses pieds un angelot lui présente le livre des Constitutions de la Compagnie de Jésus. La peinture murale représente l'Apparition du Seigneur à saint Ignace.
Saint Ignace
Chapelle de saint Ignace. La statue, au centre de la chapelle, représente saint Ignace, à ses pieds un angelot lui présente le livre des Constitutions de la Compagnie de Jésus. La peinture murale représente l'Apparition du Seigneur à saint Ignace.
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<center>Saint Ignace</center> Chapelle de saint François Xavier.  La statue, au centre de la chapelle, représente saint François Xavier en train d’évangéliser un jeune indien.
Saint Ignace
Chapelle de saint François Xavier. La statue, au centre de la chapelle, représente saint François Xavier en train d’évangéliser un jeune indien.
44
<center>Saint Ignace</center> Chapelle de saint François Xavier. Les adieux de saint François Xavier à saint Ignace.
Saint Ignace
Chapelle de saint François Xavier. Les adieux de saint François Xavier à saint Ignace.
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<center>Saint Ignace</center>
Saint Ignace
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<center>Missions étrangères</center>Les Missions étrangères de Paris (MEP) sont une société de vie apostolique catholique basée à Paris ayant pour but le travail d'évangélisation dans les pays non chrétiens. À ce titre, elle ne constitue, au sens canonique du terme, ni une congrégation ni un ordre, pas plus que ses membres ne sont considérés comme des religieux.
L’objectif de cette société est l’évangélisation des peuples, par la fondation d’églises et le développement d'un clergé local sous la juridiction d’évêques. Afin de recruter et de former des missionnaires volontaires, une maison fut fondée en 1663 rue du Bac à Paris, où elle est toujours située actuellement. Connue sous le nom de « Séminaire des Missions étrangères », elle reçut l'approbation du pape Alexandre VII et la reconnaissance légale du gouvernement français.
Missions étrangères
Les Missions étrangères de Paris (MEP) sont une société de vie apostolique catholique basée à Paris ayant pour but le travail d'évangélisation dans les pays non chrétiens. À ce titre, elle ne constitue, au sens canonique du terme, ni une congrégation ni un ordre, pas plus que ses membres ne sont considérés comme des religieux. L’objectif de cette société est l’évangélisation des peuples, par la fondation d’églises et le développement d'un clergé local sous la juridiction d’évêques. Afin de recruter et de former des missionnaires volontaires, une maison fut fondée en 1663 rue du Bac à Paris, où elle est toujours située actuellement. Connue sous le nom de « Séminaire des Missions étrangères », elle reçut l'approbation du pape Alexandre VII et la reconnaissance légale du gouvernement français.
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<center>Missions étrangères</center>La construction de la chapelle de la société des Missions étrangères débute en 1683 sous la direction de l’architecte Lambert. Auparavant, elle occupe l’une des salles du rez-de-chaussée du bâtiment principal, béni le 27 octobre 1663 en présence de l’évêque de Babylone mais aussi de Bossuet qui prononce un sermon de circonstance.
Lors de la cérémonie de la pose de la première pierre le 24 avril 1683, une médaille à l’effigie de Louis XIV est placée dans les fondations marquant officiellement la bienveillance du roi envers le séminaire. Le 7 août 1683, la crypte est bénie et, sous le nom de Chapelle de l’Épiphanie (première manifestation de Jésus aux Gentils), devient chapelle provisoire.
La construction s’achève en 1697.
Missions étrangères
La construction de la chapelle de la société des Missions étrangères débute en 1683 sous la direction de l’architecte Lambert. Auparavant, elle occupe l’une des salles du rez-de-chaussée du bâtiment principal, béni le 27 octobre 1663 en présence de l’évêque de Babylone mais aussi de Bossuet qui prononce un sermon de circonstance. Lors de la cérémonie de la pose de la première pierre le 24 avril 1683, une médaille à l’effigie de Louis XIV est placée dans les fondations marquant officiellement la bienveillance du roi envers le séminaire. Le 7 août 1683, la crypte est bénie et, sous le nom de Chapelle de l’Épiphanie (première manifestation de Jésus aux Gentils), devient chapelle provisoire. La construction s’achève en 1697.
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<center>Missions étrangères</center>Intérieur de la chapelle de l'Épiphanie des Missions étrangères. Le choeur est dominé par l’étoile des mages au dessus d’un tableau représentant l’épiphanie, l’adoration de l’enfant Jésus par les mages venus d’Orient , entre les statues de St Joseph et d'un saint missionnaire
Missions étrangères
Intérieur de la chapelle de l'Épiphanie des Missions étrangères. Le choeur est dominé par l’étoile des mages au dessus d’un tableau représentant l’épiphanie, l’adoration de l’enfant Jésus par les mages venus d’Orient , entre les statues de St Joseph et d'un saint missionnaire
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<center>Missions étrangères</center>Tout au long du XVIIIe siècle, elle voit partir des missionnaires.
Caserne de la garde nationale pendant la Révolution, elle est déclarée en 1798 bien national (comme le séminaire) ; mise en vente, elle est discrètement rachetée.
En 1802, elle ouvre à nouveau ses portes sous le nom d’église Saint-François-Xavier, église succursale de la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin, et voit augmenter le nombre et l’importance des départs en mission.
Le 8 juillet 1848, elle accueille les obsèques de l’un de ses paroissiens : François-René de Chateaubriand, en présence de Victor Hugo, Sainte-Beuve, Honoré de Balzac et presque tout l’Institut.
En 1851, Charles Gounod, organiste attitré, compose la musique du Chant pour le départ des missionnaires, puis celle du Chant pour l’anniversaire des Martyrs. En 1874, la construction d’une nouvelle église paroissiale place du Président-Mithouard, l’église Saint-François-Xavier-des-Missions-étrangères, s’achève.
La chapelle de la rue du Bac revient alors à sa première destination et reprend son nom d’origine.
Missions étrangères
Tout au long du XVIIIe siècle, elle voit partir des missionnaires. Caserne de la garde nationale pendant la Révolution, elle est déclarée en 1798 bien national (comme le séminaire) ; mise en vente, elle est discrètement rachetée. En 1802, elle ouvre à nouveau ses portes sous le nom d’église Saint-François-Xavier, église succursale de la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin, et voit augmenter le nombre et l’importance des départs en mission. Le 8 juillet 1848, elle accueille les obsèques de l’un de ses paroissiens : François-René de Chateaubriand, en présence de Victor Hugo, Sainte-Beuve, Honoré de Balzac et presque tout l’Institut. En 1851, Charles Gounod, organiste attitré, compose la musique du Chant pour le départ des missionnaires, puis celle du Chant pour l’anniversaire des Martyrs. En 1874, la construction d’une nouvelle église paroissiale place du Président-Mithouard, l’église Saint-François-Xavier-des-Missions-étrangères, s’achève. La chapelle de la rue du Bac revient alors à sa première destination et reprend son nom d’origine.
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<center>Missions étrangères</center>Le Départ, 1868. Toile offerte par l'auteur, Charles-Louis de Frédy de Coubertin, le père de Pierre.
On célèbre le départ des Missionnaires qui se préparent à partir en outre-mer.
Sont représentés sur ce tableau : Mgr Jacques Thomine-Demazures, vicaire apostolique du Tibet. Quatre missionnaires qui seront martyrs en Corée : Just de Bretenières, serrant la main à un zouave ; Henri Dorie, les bras croisés ; Louis Beaulieu, embrassant le compositeur Charles Gounod, Luc Huin. Etienne Albrand, supérieur du Séminaire. Henri Lacordaire (tonsure), Charles de Coubertin, le peintre, avec sa mère Caroline de Pardieu ; son épouse Marie Marcelle de Crisenoy ; ses enfants : Paul, Marie qui tient Pierre, son jeune frère âgé de 5 ans, d’une manière protectrice par la main.
Missions étrangères
Le Départ, 1868. Toile offerte par l'auteur, Charles-Louis de Frédy de Coubertin, le père de Pierre. On célèbre le départ des Missionnaires qui se préparent à partir en outre-mer. Sont représentés sur ce tableau : Mgr Jacques Thomine-Demazures, vicaire apostolique du Tibet. Quatre missionnaires qui seront martyrs en Corée : Just de Bretenières, serrant la main à un zouave ; Henri Dorie, les bras croisés ; Louis Beaulieu, embrassant le compositeur Charles Gounod, Luc Huin. Etienne Albrand, supérieur du Séminaire. Henri Lacordaire (tonsure), Charles de Coubertin, le peintre, avec sa mère Caroline de Pardieu ; son épouse Marie Marcelle de Crisenoy ; ses enfants : Paul, Marie qui tient Pierre, son jeune frère âgé de 5 ans, d’une manière protectrice par la main.
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<center>Missions étrangères</center>
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<center>Missions étrangères</center>Dans la crypte a été aménagée une chapelle très dépouillée
Cette crypte contient les reliques de très nombreux martyrs. Elles sont conservées dans des reliquaires de tailles différentes . Certains concernent des missionnaires martyrs canonisés ou béatifiés. D’autres , plus discrets sont regroupés dans un grand ensemble à tiroirs sur lequel leur liste est gravée.
Premiers Vicaires apostoliques fondateurs de la société des Missions Étrangères
François Pallu, né à Tours (Indre-et-Loire) le 21 août 1626, décédé le 29 octobre 1684 à Muyang (Chine).
Pierre Lambert de la Motte, né à La Boissière (Calvados) le 16 janvier 1624, décédé le 15 juin 1679 à Juthia (Siam).
Ignace Cotolendi, né à Brignoles (Var) le 23 mars 1630, décédé le 16 août 1662 près de Masulipatam (Inde).
François de Laval de Montmorency, | a Montigny-sur-Avre (Eure-et-Loir) le 30 avril 1622, décédé le 6 mai 1708 près du séminaire de Québec (Canada).
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Dans la crypte a été aménagée une chapelle très dépouillée Cette crypte contient les reliques de très nombreux martyrs. Elles sont conservées dans des reliquaires de tailles différentes . Certains concernent des missionnaires martyrs canonisés ou béatifiés. D’autres , plus discrets sont regroupés dans un grand ensemble à tiroirs sur lequel leur liste est gravée. Premiers Vicaires apostoliques fondateurs de la société des Missions Étrangères François Pallu, né à Tours (Indre-et-Loire) le 21 août 1626, décédé le 29 octobre 1684 à Muyang (Chine). Pierre Lambert de la Motte, né à La Boissière (Calvados) le 16 janvier 1624, décédé le 15 juin 1679 à Juthia (Siam). Ignace Cotolendi, né à Brignoles (Var) le 23 mars 1630, décédé le 16 août 1662 près de Masulipatam (Inde). François de Laval de Montmorency, | a Montigny-sur-Avre (Eure-et-Loir) le 30 avril 1622, décédé le 6 mai 1708 près du séminaire de Québec (Canada).
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<center>Missions étrangères</center>
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<center>Missions étrangères</center>Martyre des saint Nam, Mi et Dich. En bas, à gauche, les soldats serbes le village de Vinh-Tri. À droite, dans la citadelle de Nam-Dinh, les prisonniers comparaissent devant le vice-roi. En haut, à gauche, supplice des martyrs. Au bas du tableau, un cortège de gens ramène les corps.
Tableau de droite : décapitation de saint Borie (1838). Dans le préfet lui signifie à la décision impériale le condamnant à mort, il dit : « je ne me suis prosterné que devant Dieu. Mais maintenant, je demande à remercier le grand mandarin pour l'insigne faveur dont il me fait part. »
Missions étrangères
Martyre des saint Nam, Mi et Dich. En bas, à gauche, les soldats serbes le village de Vinh-Tri. À droite, dans la citadelle de Nam-Dinh, les prisonniers comparaissent devant le vice-roi. En haut, à gauche, supplice des martyrs. Au bas du tableau, un cortège de gens ramène les corps. Tableau de droite : décapitation de saint Borie (1838). Dans le préfet lui signifie à la décision impériale le condamnant à mort, il dit : « je ne me suis prosterné que devant Dieu. Mais maintenant, je demande à remercier le grand mandarin pour l'insigne faveur dont il me fait part. »
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<center>Missions étrangères</center>Martyre des saint Nam, Mi et Dich. En bas, à gauche, les soldats serbes le village de Vinh-Tri. À droite, dans la citadelle de Nam-Dinh, les prisonniers comparaissent devant le vice-roi. En haut, à gauche, supplice des martyrs. Au bas du tableau, un cortège de gens ramène les corps.
Missions étrangères
Martyre des saint Nam, Mi et Dich. En bas, à gauche, les soldats serbes le village de Vinh-Tri. À droite, dans la citadelle de Nam-Dinh, les prisonniers comparaissent devant le vice-roi. En haut, à gauche, supplice des martyrs. Au bas du tableau, un cortège de gens ramène les corps.
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<center>Missions étrangères</center>Salle des Martyrs aux Missions étrangères de Paris. Ce qui ressemble à une échelle au milieu est la cangue qu'a portée Pierre Dumoulin-Borie en captivité.
Missions étrangères
Salle des Martyrs aux Missions étrangères de Paris. Ce qui ressemble à une échelle au milieu est la cangue qu'a portée Pierre Dumoulin-Borie en captivité.
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<center>Missions étrangères</center>
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<center>Missions étrangères</center>
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<center>Missions étrangères</center>Entrée du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
Missions étrangères
Entrée du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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<center>Missions étrangères</center>Entrée du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
Missions étrangères
Entrée du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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<center>Missions étrangères</center>Vue du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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Vue du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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<center>Missions étrangères</center>Vue du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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Vue du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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<center>Missions étrangères</center>Vue du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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Vue du séminaire des Missions étrangères de Paris, rue du Bac.
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<center>Missions étrangères</center>
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<center>Le Palais Royal.</center> Entrée du Conseil d'État.
Le Palais Royal.
Entrée du Conseil d'État.
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<center>Le Palais Royal.</center> Entrée du Conseil d'État.
Le Palais Royal.
Entrée du Conseil d'État.
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<center>Le ministère de la culture.</center> Salle des conflits.
Le ministère de la culture.
Salle des conflits.
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<center>Galerie Véro-Dodat</center> La galerie Véro-Dodat est un passage couvert parisien situé dans le 1er arrondissemt, entre la rue Jean-Jacques-Rousseau à l'est et la rue du Bouloi à l'ouest. Les entrées de la galerie sont des arcades ioniques fermées par des grilles. Les entrées sont couronnées d'un balcon. La façade de la galerie sur la rue du Bouloi est décorée de deux statues dans des niches, qui représentent Hermès avec son casque ailé et un caducée à la main, dieu des commerçants, et le Satyre au repos d'après Praxitèle. La galerie porte le nom des promoteurs Benoît Véro et le financier Dodat, qui l'ont ouverte en 1826.
Galerie Véro-Dodat
La galerie Véro-Dodat est un passage couvert parisien situé dans le 1er arrondissemt, entre la rue Jean-Jacques-Rousseau à l'est et la rue du Bouloi à l'ouest. Les entrées de la galerie sont des arcades ioniques fermées par des grilles. Les entrées sont couronnées d'un balcon. La façade de la galerie sur la rue du Bouloi est décorée de deux statues dans des niches, qui représentent Hermès avec son casque ailé et un caducée à la main, dieu des commerçants, et le Satyre au repos d'après Praxitèle. La galerie porte le nom des promoteurs Benoît Véro et le financier Dodat, qui l'ont ouverte en 1826.
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<center>Galerie Véro-Dodat</center> Le passage est aménagé de façon à donner une illusion de profondeur par la trame diagonale du carrelage noir et blanc, par la faible hauteur du plafond orné de peintures de paysages là où il n'est pas vitré et par l'alignement des boutiques sur un strict plan horizontal. Il offrait un raccourci plaisant entre le Palais-Royal et les Halle, alors très fréquentés, et fut rapidement adopté par le public.
Galerie Véro-Dodat
Le passage est aménagé de façon à donner une illusion de profondeur par la trame diagonale du carrelage noir et blanc, par la faible hauteur du plafond orné de peintures de paysages là où il n'est pas vitré et par l'alignement des boutiques sur un strict plan horizontal. Il offrait un raccourci plaisant entre le Palais-Royal et les Halle, alors très fréquentés, et fut rapidement adopté par le public.
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<center>Bourse de Commerce</center>Colonne astrologique. Peut-être utilisée comme observatoire par les astrologues de Catherine de Médicis, cette colonne faisait partie de l'hôtel édifié par Jean Bullant entre 1572 et 1584, et communiquait avec les appartements de  la reine par une porte située à la hauteur du premier étage. L'hôtel dit de la reine, s'appela ensuite de Soissons car il fut acheté en 1606, restauré et agrandi par Charles de Bourbon-Condé, comte de Soissons. Transformé en maison de jeux au début du XVIIIe siècle, ce vaste édifice fut détruit en 1748. La colonne, vendue séparément, fut acquise par Louis Petit de Bachaumont qui en fit ensuite don à la Ville de Paris.
Bourse de Commerce
Colonne astrologique. Peut-être utilisée comme observatoire par les astrologues de Catherine de Médicis, cette colonne faisait partie de l'hôtel édifié par Jean Bullant entre 1572 et 1584, et communiquait avec les appartements de la reine par une porte située à la hauteur du premier étage. L'hôtel dit de la reine, s'appela ensuite de Soissons car il fut acheté en 1606, restauré et agrandi par Charles de Bourbon-Condé, comte de Soissons. Transformé en maison de jeux au début du XVIIIe siècle, ce vaste édifice fut détruit en 1748. La colonne, vendue séparément, fut acquise par Louis Petit de Bachaumont qui en fit ensuite don à la Ville de Paris.
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<center>Bourse de Commerce</center>Après la destruction de l’hôtel de Soissons,  la municipalité fit édifier à son emplacement un bâtiment à usage d’entrepôt et de magasin de vente des blés et des farines. De forme circulaire, construit par Le Camus de Mézières entre 1763 et 1766, cet édifice fut coiffé en 1782-1783 par une coupole en bois couvrant la cour, conçue par Le grand et Molinos, assemblée par le charpentier Roubo, et percée de 25 fenêtres et d'une baie à son sommet. Elle brûla le 16 octobre 1802, et fut remplacée en 1811 par une coupole en fer. Victime d'un  nouvel incendie en 1854, la halle au blé a été remplacée par l’actuelle Bourse de  commerce, construite par Blondel entre 1887 et 1899.
Bourse de Commerce
Après la destruction de l’hôtel de Soissons, la municipalité fit édifier à son emplacement un bâtiment à usage d’entrepôt et de magasin de vente des blés et des farines. De forme circulaire, construit par Le Camus de Mézières entre 1763 et 1766, cet édifice fut coiffé en 1782-1783 par une coupole en bois couvrant la cour, conçue par Le grand et Molinos, assemblée par le charpentier Roubo, et percée de 25 fenêtres et d'une baie à son sommet. Elle brûla le 16 octobre 1802, et fut remplacée en 1811 par une coupole en fer. Victime d'un nouvel incendie en 1854, la halle au blé a été remplacée par l’actuelle Bourse de commerce, construite par Blondel entre 1887 et 1899.
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<center>Saint Eustache</center> Le projet initial, qui comprenait deux tours à deux étages reliées entre elles par une galerie, se vit transformé par le lourd fronton qui écrase la façade en 1754. En 1790, l'architecte Moreau en termina l'exécution. La tour sud reste encore inachevée jusqu'à aujourd'hui.
Saint Eustache
Le projet initial, qui comprenait deux tours à deux étages reliées entre elles par une galerie, se vit transformé par le lourd fronton qui écrase la façade en 1754. En 1790, l'architecte Moreau en termina l'exécution. La tour sud reste encore inachevée jusqu'à aujourd'hui.
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<center>Saint Eustache</center> <center> Verrière du transept sud : La Nativité (XIXe siècle).
Saint Eustache
Verrière du transept sud : La Nativité (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center> En haut, saint Mathieu, saint Marc, la Sainte Trinité, saint Luc et saint Jean. En bas, l'Annonciation.
Saint Eustache
En haut, saint Mathieu, saint Marc, la Sainte Trinité, saint Luc et saint Jean. En bas, l'Annonciation.
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<center>Saint Eustache</center>  Verrière du transept sud : La Nativité (XIXe siècle).
Saint Eustache
Verrière du transept sud : La Nativité (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
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<center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
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<center>Saint Eustache</center> L'église Saint-Eustache relève stylistiquement du gothique flamboyant et du style Renaissance. Elle impressionne tout particulièrement le visiteur par la hauteur de sa nef (33 m) supérieure à celle de Notre-Dame (29 m).
Saint Eustache
L'église Saint-Eustache relève stylistiquement du gothique flamboyant et du style Renaissance. Elle impressionne tout particulièrement le visiteur par la hauteur de sa nef (33 m) supérieure à celle de Notre-Dame (29 m).
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<center>Saint Eustache</center> La clé pendante du chœur.
Saint Eustache
La clé pendante du chœur.
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<center>Saint Eustache</center> Loge royale.
Saint Eustache
Loge royale.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle Saint-Louis avec son vitrail XIX siècle (Champigneulle Fils) sur l'éducation de Louis IX.
Saint Eustache
La chapelle Saint-Louis avec son vitrail XIX siècle (Champigneulle Fils) sur l'éducation de Louis IX.
87
<center>Saint Eustache</center> Chapelle Saint-Vincent de Paul. Les peintures murales sont, vraisemblablement, dues à Simon Vouet. Saint Joachim, Présentation de Marie au Temple et la donatrice Anne de Mousigot, veuve de Nicolas de Bourlon, échevin de Paris, propriétaire de la Chapelle. 1634
Saint Eustache
Chapelle Saint-Vincent de Paul. Les peintures murales sont, vraisemblablement, dues à Simon Vouet. Saint Joachim, Présentation de Marie au Temple et la donatrice Anne de Mousigot, veuve de Nicolas de Bourlon, échevin de Paris, propriétaire de la Chapelle. 1634
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Saint-Vincent de Paul. Toile due vraisembleblement à Simon Vouet. Sur le mur Ouest, l'espace est réparti de manière cruciforme. A la base du bras vertical de la croix, la naissance de la Vierge inaugure l'Evangile, tandis qu'à son sommet la vision de Saint Jean dans l'Apocalypse nous fait entrer dans l'histoire de la lutte du bien et du mal. Horizontalement on passe de la gauche avec Saint Jean Baptiste montrant l'agneau, à Saint Louis à droite. L’Eglise, symbolisée par Sainte Marguerite victorieuse du dragon, occupe le centre du système.
Saint Eustache
Chapelle Saint-Vincent de Paul. Toile due vraisembleblement à Simon Vouet. Sur le mur Ouest, l'espace est réparti de manière cruciforme. A la base du bras vertical de la croix, la naissance de la Vierge inaugure l'Evangile, tandis qu'à son sommet la vision de Saint Jean dans l'Apocalypse nous fait entrer dans l'histoire de la lutte du bien et du mal. Horizontalement on passe de la gauche avec Saint Jean Baptiste montrant l'agneau, à Saint Louis à droite. L’Eglise, symbolisée par Sainte Marguerite victorieuse du dragon, occupe le centre du système.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Saint-Louis-de-Gonzague. La chapelle familiale des Colbert contient un monument incomplet. Tel que l'avait conçu son créateur, le peintre Lebrun, il comportait entre autres une arcade d'où descendait un ange tenant la Bible ouverte : ainsi Colbert priait-il l'Ecriture. Son effigie est l'œuvre de Coysevox, auteur du Louis XIV du chœur de Notre-Dame. Les deux figures allégoriques qui entourent le ministre du Roi Soleil représentent, à gauche, la Fidélité (aux Lys et à Rome), œuvre du même sculpteur, et à droite, la Foi, dite parfois de l'Abondance, associant la flamme de la Pentecôte et la richesse, œuvre de son confrère Tuby. Tout le monument est en mouvement : la fameuse torsion baroque, à la fois manifestée et cachée par les draperies, anime les trois figures.
Saint Eustache
Chapelle Saint-Louis-de-Gonzague. La chapelle familiale des Colbert contient un monument incomplet. Tel que l'avait conçu son créateur, le peintre Lebrun, il comportait entre autres une arcade d'où descendait un ange tenant la Bible ouverte : ainsi Colbert priait-il l'Ecriture. Son effigie est l'œuvre de Coysevox, auteur du Louis XIV du chœur de Notre-Dame. Les deux figures allégoriques qui entourent le ministre du Roi Soleil représentent, à gauche, la Fidélité (aux Lys et à Rome), œuvre du même sculpteur, et à droite, la Foi, dite parfois de l'Abondance, associant la flamme de la Pentecôte et la richesse, œuvre de son confrère Tuby. Tout le monument est en mouvement : la fameuse torsion baroque, à la fois manifestée et cachée par les draperies, anime les trois figures.
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<center>Saint Eustache</center> 6ème chapelle chœur nord. Colbert fut inhumé à st Eustache en 1683.
Reposent également dans cette église :j le duc de la Feuillade, l'amiral de Tourville, Voiture. Vaugelas, Scaramouche, Marivaux, l'arlequin Dominique et Rameau.
La Fontaine, Mirabeau, et la mère de Mozart y eurent leurs obsèques.
Richelieu, Molière et madame de Pompadour y furent baptisés.
Louis XIV y a fait sa première communion.
Lulli s'y est marié en 1662.
Saint Eustache
6ème chapelle chœur nord. Colbert fut inhumé à st Eustache en 1683. Reposent également dans cette église :j le duc de la Feuillade, l'amiral de Tourville, Voiture. Vaugelas, Scaramouche, Marivaux, l'arlequin Dominique et Rameau. La Fontaine, Mirabeau, et la mère de Mozart y eurent leurs obsèques. Richelieu, Molière et madame de Pompadour y furent baptisés. Louis XIV y a fait sa première communion. Lulli s'y est marié en 1662.
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<center>Saint Eustache</center>  Sainte Cécile trône tout en haut du buffet du grand orgue. A droite, le roi David joue de la harpe, sculpture due à Eugène Guillaume (1822-1905)
Saint Eustache
Sainte Cécile trône tout en haut du buffet du grand orgue. A droite, le roi David joue de la harpe, sculpture due à Eugène Guillaume (1822-1905)
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Sainte-Agnès. Copie de La Déposition du Christ, d'après Luca Giordano, de Théophile Vauchelet (XIXe siècle).
Saint Eustache
Chapelle Sainte-Agnès. Copie de La Déposition du Christ, d'après Luca Giordano, de Théophile Vauchelet (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Sainte-Agnès. Le Martyre de sainte Agnès, de Théophile Vauchelet (XIXe siècle).
Saint Eustache
Chapelle Sainte-Agnès. Le Martyre de sainte Agnès, de Théophile Vauchelet (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Saints-Anges. Peintures murales du XVIIe siècle. Cette chapelle fit l’objet en 1633 d’un marché de décoration passé entre la famille des du Val et le peintre Antoine Ricard (1600-1652). En bas ,tableau d'Armand Cambon, Les Saints Anges portant à Dieu les prières des hommes, exposé au Salon de 1866. Christ apparaissant dans une gloire, à ses pieds, sainte Radegonde, sainte Lucrèce et quatre donateurs, écussons des familles Duval et Lesecq (au-dessous de la peinture qui représente les donateurs de la chapelle, Charles du Val, son épouse Lucrèce de Montivilliers, son fils Claude en ecclésiastique ainsi que ses gendres).
Saint Eustache
Chapelle des Saints-Anges. Peintures murales du XVIIe siècle. Cette chapelle fit l’objet en 1633 d’un marché de décoration passé entre la famille des du Val et le peintre Antoine Ricard (1600-1652). En bas ,tableau d'Armand Cambon, Les Saints Anges portant à Dieu les prières des hommes, exposé au Salon de 1866. Christ apparaissant dans une gloire, à ses pieds, sainte Radegonde, sainte Lucrèce et quatre donateurs, écussons des familles Duval et Lesecq (au-dessous de la peinture qui représente les donateurs de la chapelle, Charles du Val, son épouse Lucrèce de Montivilliers, son fils Claude en ecclésiastique ainsi que ses gendres).
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Charcutiers (anciennement chapelle de Saint-André). Isidore Pils, Le Martyre de saint André, 1854.
Saint Eustache
Chapelle des Charcutiers (anciennement chapelle de Saint-André). Isidore Pils, Le Martyre de saint André, 1854.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle des Charcutiers (ou Saint-André). Le ravissement de saint André, Isidore Pils.
Saint Eustache
La chapelle des Charcutiers (ou Saint-André). Le ravissement de saint André, Isidore Pils.
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<center>Saint Eustache</center> 5ème chapelle chœur sud. La Chapelle du Souvenir, dite des Charcutiers, placée sous le patronage de l'Association le Souvenir de la Charcuterie Française, vient d'être aménagée par l'artiste suisse John Armleder, dans la continuité du programme Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France.
Fondée en 1230, cette chapelle fut entre1648 et1692 celle de la Confrérie de la communauté des peintres et sculpteurs, noyau de la future Académie des Beaux-Arts avant d'être attribuée à la corporation des charcutiers au cours du XVIIe siècle.
En haut du mur Ouest, la peinture murale de Pils (auteur du plafond du grand escalier du Palais Garnier) montre un cavalier romain repoussant une chrétienne venue pour recueillir le sang de Saint André crucifié, geste manifestant l'importance des reliques.
Saint Eustache
5ème chapelle chœur sud. La Chapelle du Souvenir, dite des Charcutiers, placée sous le patronage de l'Association le Souvenir de la Charcuterie Française, vient d'être aménagée par l'artiste suisse John Armleder, dans la continuité du programme Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France. Fondée en 1230, cette chapelle fut entre1648 et1692 celle de la Confrérie de la communauté des peintres et sculpteurs, noyau de la future Académie des Beaux-Arts avant d'être attribuée à la corporation des charcutiers au cours du XVIIe siècle. En haut du mur Ouest, la peinture murale de Pils (auteur du plafond du grand escalier du Palais Garnier) montre un cavalier romain repoussant une chrétienne venue pour recueillir le sang de Saint André crucifié, geste manifestant l'importance des reliques.
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