Paris 2014

Neuilly sur Seine et la Butte aux Cailles

<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> La façade très sobre de l'église donne sur l'avenue Charles de Gaulle à Neuilly.  L'entrée est surmontée d'un fronton orné d'une horloge de Lepaute datant de 1778, provenant de la Folie Saint-James, au château de Bagatelle.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
La façade très sobre de l'église donne sur l'avenue Charles de Gaulle à Neuilly. L'entrée est surmontée d'un fronton orné d'une horloge de Lepaute datant de 1778, provenant de la Folie Saint-James, au château de Bagatelle.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste a été construite, à l'emplacement de l'église actuelle, non loin des bords de Seine, vers 1540 par Jean-Baptiste de Chantemerle, gentilhomme champenois. Deux siècles plus tard, du fait de l'accroissement de la population, elle est détruite et remplacée par une église, ouverte au culte en 1779. En 1790, elle accueille la réunion du premier Conseil municipal. Jugée une nouvelle fois trop petite, elle est démolie en 1827. L'architecte Jacques Molinos et son fils sont aussitôt chargés d'édifier un nouveau bâtiment. De style néo-classique, il sera achevé en 1831. La guerre de 1870, puis la Commune vont l'endommager gravement. De 1911 à 1918, sous l'impulsion de l'abbé Salomon, l'église est rénovée ; une chapelle annexe et un presbytère l'agrandissent.
D'une grande sobriété architecturale, ce monument est construit suivant un plan basilical.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste a été construite, à l'emplacement de l'église actuelle, non loin des bords de Seine, vers 1540 par Jean-Baptiste de Chantemerle, gentilhomme champenois. Deux siècles plus tard, du fait de l'accroissement de la population, elle est détruite et remplacée par une église, ouverte au culte en 1779. En 1790, elle accueille la réunion du premier Conseil municipal. Jugée une nouvelle fois trop petite, elle est démolie en 1827. L'architecte Jacques Molinos et son fils sont aussitôt chargés d'édifier un nouveau bâtiment. De style néo-classique, il sera achevé en 1831. La guerre de 1870, puis la Commune vont l'endommager gravement. De 1911 à 1918, sous l'impulsion de l'abbé Salomon, l'église est rénovée ; une chapelle annexe et un presbytère l'agrandissent. D'une grande sobriété architecturale, ce monument est construit suivant un plan basilical.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Les fonts baptismaux de l'église Saint-Baptiste datent du XVe siècle. Ils proviennent de l'église Saint-Martin de Villiers-la-Garenne (92). Pierre calcaire. Bas-relief : Baptême du Christ et ange portant le Saint Carême, XVe siècle.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Les fonts baptismaux de l'église Saint-Baptiste datent du XVe siècle. Ils proviennent de l'église Saint-Martin de Villiers-la-Garenne (92). Pierre calcaire. Bas-relief : Baptême du Christ et ange portant le Saint Carême, XVe siècle.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Le maître-autel est enrichi d'éléments de la fin du XVIIe et venant d'un ancien retable. A droite, en haut, tableau représentant Saint Pierre au chant du coq, Huile sur toile, de Jean-Baptiste Charpentier, 1788.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Le maître-autel est enrichi d'éléments de la fin du XVIIe et venant d'un ancien retable. A droite, en haut, tableau représentant Saint Pierre au chant du coq, Huile sur toile, de Jean-Baptiste Charpentier, 1788.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Statue en bois doré d'un ange adorateur sur le maître-autel. Entre 1650 et 1750. (Élément de retable). Sur la porte du tabernacle, le Bon pasteur. Le soubassement du maître-autel (vers 1865). «Jésus et les disciples d'Emmaüs» sont entourés des quatre évangélistes. Saint Luc, saint Mathieu, saint Marc et saint Jean.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Statue en bois doré d'un ange adorateur sur le maître-autel. Entre 1650 et 1750. (Élément de retable). Sur la porte du tabernacle, le Bon pasteur. Le soubassement du maître-autel (vers 1865). «Jésus et les disciples d'Emmaüs» sont entourés des quatre évangélistes. Saint Luc, saint Mathieu, saint Marc et saint Jean.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Soubassement du maître-autel, parties centrale et droite (vers 1865). «Jésus et les disciples d'Emmaüs» sont entourés des quatre évangélistes. Saint Luc, saint Mathieu, saint Marc et saint Jean.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Soubassement du maître-autel, parties centrale et droite (vers 1865). «Jésus et les disciples d'Emmaüs» sont entourés des quatre évangélistes. Saint Luc, saint Mathieu, saint Marc et saint Jean.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Huile sur toile  «La Crucifixion». Entourage de Simon Vouet, vers 1640-1650.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Huile sur toile «La Crucifixion». Entourage de Simon Vouet, vers 1640-1650.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Stalles d'un couvent des Ursulines à Argenteuil.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Stalles d'un couvent des Ursulines à Argenteuil.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Plafond du choeur. A droite, La voûte de l'église et ses beaux caissons carrés bleus
ornés chacun d'une croix grecque.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Plafond du choeur. A droite, La voûte de l'église et ses beaux caissons carrés bleus ornés chacun d'une croix grecque.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> «La Prédication de saint Jean-Baptiste»
attribuée à Jean-Jacques Lagrenée, 2e moitié du XVIIIe siècle. Huile sur toile.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
«La Prédication de saint Jean-Baptiste» attribuée à Jean-Jacques Lagrenée, 2e moitié du XVIIIe siècle. Huile sur toile.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Vitrail dans le côté gauche du chœur « La générosité de saint Martin», médaillon central. Charles Lévêque, vers 1866.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Vitrail dans le côté gauche du chœur « La générosité de saint Martin», médaillon central. Charles Lévêque, vers 1866.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Chapelle absidiale de la Vierge.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Chapelle absidiale de la Vierge.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Vitrail dans la chapelle de la Vierge «Le Couronnement de la Vierge», médaillon central du vitrail. Charles Lévêque, vers 1866.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Vitrail dans la chapelle de la Vierge «Le Couronnement de la Vierge», médaillon central du vitrail. Charles Lévêque, vers 1866.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> «Les disciples d'Emmaüs» par François Saurin, avant 1717. Provient de l'église Saint-Nicolas du Chardonnet.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
«Les disciples d'Emmaüs» par François Saurin, avant 1717. Provient de l'église Saint-Nicolas du Chardonnet.
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<center>Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine</center> Vitrail à figures géométriques dans la nef.
Eglise Saint-Jean-Baptiste à Neuilly-sur-Seine
Vitrail à figures géométriques dans la nef.
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<center>Neuilly-sur-Seine</center>Avenue Charles de Gaule.
Neuilly-sur-Seine
Avenue Charles de Gaule.
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<center>Neuilly-sur-Seine</center>Avenue Charles de Gaule. Statue de Eça de Queiroz, écrivain et diplomate portugais, 1845-1900. En 1885, il se rend en France pour rendre visite à Émile Zola et en 1888 il est nommé consul à Paris. La même année le roman Les Maia est publié. Il manifeste contre la condamnation de Dreyfus en 1899. Il meurt à la suite d'une maladie le 16 août 1900 à Neuilly.
Neuilly-sur-Seine
Avenue Charles de Gaule. Statue de Eça de Queiroz, écrivain et diplomate portugais, 1845-1900. En 1885, il se rend en France pour rendre visite à Émile Zola et en 1888 il est nommé consul à Paris. La même année le roman Les Maia est publié. Il manifeste contre la condamnation de Dreyfus en 1899. Il meurt à la suite d'une maladie le 16 août 1900 à Neuilly.
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<center>Neuilly-sur-Seine</center>Avenue du Roule. C'est au Roule que l'on construisit le premier pont sur la Seine en 1606, suite à l'accident de bac qui a failli coûter la vie à Henri IV.
Neuilly-sur-Seine
Avenue du Roule. C'est au Roule que l'on construisit le premier pont sur la Seine en 1606, suite à l'accident de bac qui a failli coûter la vie à Henri IV.
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<center>Neuilly-sur-Seine</center>Avenue du Roule.
Neuilly-sur-Seine
Avenue du Roule.
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<center>Neuilly-sur-Seine</center>Le château de Neuilly était un château français construit en 1751 et situé dans la commune de Neuilly-sur-Seine, à proximité immédiate de Paris. Propriété de la famille d'Orléans à partir de 1819, le château de Neuilly est incendié et pillé durant la Révolution de 1848. Confisqué par Napoléon III en 1852 avec les biens de la maison d'Orléans, le domaine est loti à partir de 1854. Il ne subsiste du château qu'une aile édifiée au XIXe siècle par Pierre-François-Léonard Fontaine, comprise en 1908 dans les bâtiments d'un couvent construit par l'architecte Maurice Humbert pour la Congrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve.
C'est ici qu'aimait vivre Marie d'Orléans, fille de Louis-Philippe, sculpteur, élève de d'Ary Scheffer. elle épousa, en 1837, le prince Alexandre de Wurtemberg. En 1838, la duchesse de Wurtemberg donne la vie à un fils prénommé Philippe en l'honneur de son grand-père. Mais déjà rongée par la tuberculose pulmonaire, elle doit partir pour Pise avec l'espoir que le climat favorisera sa guérison. Son frère, le duc de Nemours, est envoyé auprès d'elle par son père et sa mère et arrive juste avant la mort de la princesse, le 6 janvier 1839. Elle est inhumée dans la chapelle royale de Dreux, nécropole des Orléans.
Neuilly-sur-Seine
Le château de Neuilly était un château français construit en 1751 et situé dans la commune de Neuilly-sur-Seine, à proximité immédiate de Paris. Propriété de la famille d'Orléans à partir de 1819, le château de Neuilly est incendié et pillé durant la Révolution de 1848. Confisqué par Napoléon III en 1852 avec les biens de la maison d'Orléans, le domaine est loti à partir de 1854. Il ne subsiste du château qu'une aile édifiée au XIXe siècle par Pierre-François-Léonard Fontaine, comprise en 1908 dans les bâtiments d'un couvent construit par l'architecte Maurice Humbert pour la Congrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve. C'est ici qu'aimait vivre Marie d'Orléans, fille de Louis-Philippe, sculpteur, élève de d'Ary Scheffer. elle épousa, en 1837, le prince Alexandre de Wurtemberg. En 1838, la duchesse de Wurtemberg donne la vie à un fils prénommé Philippe en l'honneur de son grand-père. Mais déjà rongée par la tuberculose pulmonaire, elle doit partir pour Pise avec l'espoir que le climat favorisera sa guérison. Son frère, le duc de Nemours, est envoyé auprès d'elle par son père et sa mère et arrive juste avant la mort de la princesse, le 6 janvier 1839. Elle est inhumée dans la chapelle royale de Dreux, nécropole des Orléans.
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<center>Neuilly-sur-Seine</center>Le domaine recouvrait un vaste parc de 170 hectares appelé « parc de Neuilly ». le château de Neuilly était à l'origine une construction sans doute bâtie dans le 2e quart du XVIIe siècle, qui appartenait en 1668 à Louis Béchameil de Nointel, surintendant des finances du duc d'Orléans et maître d'hôtel de Louis XIV. En 1741, le comte d'Argenson recueille l'intégralité de la propriété au décès de la duchesse de Biron qui l'avait acquis en 1740 de M. de Sassenaye. Mais, en 1757, d'Argenson est disgracié et exilé dans son château des Ormes. Le 10 juillet 1766, son héritier, le marquis de Paulmy, vend le château de Neuilly au financier Radix de Sainte-Foy, qui le revend au début de 1792 à Mme de Montesson (1738-1806), ancienne épouse morganatique du duc d'Orléans, Louis-Philippe « le Gros ».  La propriété est vendue à Murat le 12 ventôse an XII (4 mars 1804). Murat devenu roi de Naples (1808), tous ses biens sont réunis au domaine extraordinaire de la Couronne. La princesse Pauline Borghèse, sœur de l'Empereur, reçoit la propriété à titre de dotation le 28 octobre 1808.
Neuilly-sur-Seine
Le domaine recouvrait un vaste parc de 170 hectares appelé « parc de Neuilly ». le château de Neuilly était à l'origine une construction sans doute bâtie dans le 2e quart du XVIIe siècle, qui appartenait en 1668 à Louis Béchameil de Nointel, surintendant des finances du duc d'Orléans et maître d'hôtel de Louis XIV. En 1741, le comte d'Argenson recueille l'intégralité de la propriété au décès de la duchesse de Biron qui l'avait acquis en 1740 de M. de Sassenaye. Mais, en 1757, d'Argenson est disgracié et exilé dans son château des Ormes. Le 10 juillet 1766, son héritier, le marquis de Paulmy, vend le château de Neuilly au financier Radix de Sainte-Foy, qui le revend au début de 1792 à Mme de Montesson (1738-1806), ancienne épouse morganatique du duc d'Orléans, Louis-Philippe « le Gros ». La propriété est vendue à Murat le 12 ventôse an XII (4 mars 1804). Murat devenu roi de Naples (1808), tous ses biens sont réunis au domaine extraordinaire de la Couronne. La princesse Pauline Borghèse, sœur de l'Empereur, reçoit la propriété à titre de dotation le 28 octobre 1808.
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<center>Neuilly-sur-Seine</center>En 1818, les châteaux de Neuilly et de Villiers sont acquis par le duc d'Orléans, futur Louis-Philippe Ier. Le duc d'Orléans entre aussitôt en jouissance du château où sa femme donne naissance au prince de Joinville le 14 août 1818. Louis-Philippe fait transformer le château de Neuilly par Pierre-François-Léonard Fontaine. En 1820, l'aile droite du château est agrandie pour recevoir l'appartement du duc d'Orléans et celui de Mme Adélaïde. De 1821 à 1831, des grands travaux y sont accomplis.
La famille d'Orléans aime particulièrement le château de Neuilly, où elle prend ses quartiers d'été. Avec ses bâtiments longs et bas, il conserve une discrétion qui convient à la monarchie bourgeoise. Le parc, traité pour la plus grande partie en futaie, est entouré d'un haut mur d'enceinte qui le dérobe aux regards. Lors de la révolution de 1848, le château est incendié et pillé le 25 février 1848. Confisqué par Napoléon III en 1852 avec les biens de la maison d'Orléans, le parc est divisé en 700 lots qui, après la création de sept boulevards de 30 mètres de largeur et de neuf rues limitées à 15 mètres de largeur, sont l'objet d'adjudications successives à partir de 1854.
Neuilly-sur-Seine
En 1818, les châteaux de Neuilly et de Villiers sont acquis par le duc d'Orléans, futur Louis-Philippe Ier. Le duc d'Orléans entre aussitôt en jouissance du château où sa femme donne naissance au prince de Joinville le 14 août 1818. Louis-Philippe fait transformer le château de Neuilly par Pierre-François-Léonard Fontaine. En 1820, l'aile droite du château est agrandie pour recevoir l'appartement du duc d'Orléans et celui de Mme Adélaïde. De 1821 à 1831, des grands travaux y sont accomplis. La famille d'Orléans aime particulièrement le château de Neuilly, où elle prend ses quartiers d'été. Avec ses bâtiments longs et bas, il conserve une discrétion qui convient à la monarchie bourgeoise. Le parc, traité pour la plus grande partie en futaie, est entouré d'un haut mur d'enceinte qui le dérobe aux regards. Lors de la révolution de 1848, le château est incendié et pillé le 25 février 1848. Confisqué par Napoléon III en 1852 avec les biens de la maison d'Orléans, le parc est divisé en 700 lots qui, après la création de sept boulevards de 30 mètres de largeur et de neuf rues limitées à 15 mètres de largeur, sont l'objet d'adjudications successives à partir de 1854.
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<center>Neuilly-sur-Seine</center>Les premières villas sont construites  sous Napoléon III. Ce pavillon date de 1890, après les destructions de 1848. En 1980, on bâtit des immeubles.
Neuilly-sur-Seine
Les premières villas sont construites sous Napoléon III. Ce pavillon date de 1890, après les destructions de 1848. En 1980, on bâtit des immeubles.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Après 1854, il ne subsiste alors du château qu'une des ailes édifiées par Murat, appelée « aile de Mme Adélaïde », faisant partie des constructions de Fontaine. Elle est occupée de 1863 à 1874 par le pensionnat Notre-Dame-des-Arts, puis de 1874 à 1907 par une maison de travail pour les jeunes filles pauvres dirigée par Mlle Glaudel.
Le domaine est racheté en 1907 par la Congrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve suite à l'expropriation de sa maison de la rue de Sèvres à Paris. Les religieuses confient à l'architecte Maurice Humbert le soin de restaurer les bâtiments et de construire leur nouveau couvent en harmonie avec l'aile subsistante.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Après 1854, il ne subsiste alors du château qu'une des ailes édifiées par Murat, appelée « aile de Mme Adélaïde », faisant partie des constructions de Fontaine. Elle est occupée de 1863 à 1874 par le pensionnat Notre-Dame-des-Arts, puis de 1874 à 1907 par une maison de travail pour les jeunes filles pauvres dirigée par Mlle Glaudel. Le domaine est racheté en 1907 par la Congrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve suite à l'expropriation de sa maison de la rue de Sèvres à Paris. Les religieuses confient à l'architecte Maurice Humbert le soin de restaurer les bâtiments et de construire leur nouveau couvent en harmonie avec l'aile subsistante.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Les sœurs s'y installent le 23 septembre 1908 et demandent à Maurice Humbert de construire une chapelle, la chapelle Notre-Dame de Bonne Délivrance. Cette chapelle est consacrée le 22 juin 1910 et abrite la statue de Notre-Dame de Bonne Délivrance, appelée « la Vierge noire de Paris ».
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Les sœurs s'y installent le 23 septembre 1908 et demandent à Maurice Humbert de construire une chapelle, la chapelle Notre-Dame de Bonne Délivrance. Cette chapelle est consacrée le 22 juin 1910 et abrite la statue de Notre-Dame de Bonne Délivrance, appelée « la Vierge noire de Paris ».
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> La congrégation est fondée par Ange Le Proust (1624-1697), prieur du couvent des ermites de Saint Augustin de Lamballe pour remédier à l'état d'abandon des petits hospices de campagne, inspiré par l'évêque de Saint-Brieuc, Mgr de La Barde. Ange Le Proust invite un groupe de tertiaires augustines, dont il est le père spirituel, à travailler comme sœurs hospitalières infirmières à l'hospice de la Maison-Dieu de Lamballe.
Le contrat entre l'hospice et la communauté date du 16 février 1661, mais c'est le 2 mars suivant (date considérée comme fondatrice) que l'institut se place sous le vocable de saint Thomas de Villeneuve, canonisé récemment en 1658. La Maison-Mère s'installe rue de Sèvres à Paris, en 1698.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
La congrégation est fondée par Ange Le Proust (1624-1697), prieur du couvent des ermites de Saint Augustin de Lamballe pour remédier à l'état d'abandon des petits hospices de campagne, inspiré par l'évêque de Saint-Brieuc, Mgr de La Barde. Ange Le Proust invite un groupe de tertiaires augustines, dont il est le père spirituel, à travailler comme sœurs hospitalières infirmières à l'hospice de la Maison-Dieu de Lamballe. Le contrat entre l'hospice et la communauté date du 16 février 1661, mais c'est le 2 mars suivant (date considérée comme fondatrice) que l'institut se place sous le vocable de saint Thomas de Villeneuve, canonisé récemment en 1658. La Maison-Mère s'installe rue de Sèvres à Paris, en 1698.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> En 1720, quatre équipes de sœurs partent secourir les pestiférés à Marseille. Toutes succomberont des suites de la maladie, se sacrifiant pour leur mission.
En 1789, la Révolution disperse les sœurs qui, pour beaucoup, continuent les soins aux malades sous l’habit séculier. En 1792, les Établissements pour filles pénitentes et les Écoles charitables sont fermés. La congrégation se forme à nouveau après la révolution et elle est reconnue civilement en 1810.
Les religieuses sont expulsées par les lois anti-catholiques de la IIIe République en 1904. Elles ferment leurs écoles et pensionnats et se replient en Angleterre, où elles ouvrent trois pensionnats, et en Belgique, où elles ouvrent une maison. Seules restent en France les religieuses hospitalières non touchées par la loi. Leur Maison-mère est détruite en 1908, à cause du percement du boulevard Raspail et, expropriées, elles s'installent à Neuilly-sur-Seine dans l'aile subsistante du château de Neuilly qu'elles ont acheté en 1907. Les religieuses exilées ont le droit de revenir en France dans les années 1930, où elles ouvrent les premières écoles d'infirmières de la congrégation.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
En 1720, quatre équipes de sœurs partent secourir les pestiférés à Marseille. Toutes succomberont des suites de la maladie, se sacrifiant pour leur mission. En 1789, la Révolution disperse les sœurs qui, pour beaucoup, continuent les soins aux malades sous l’habit séculier. En 1792, les Établissements pour filles pénitentes et les Écoles charitables sont fermés. La congrégation se forme à nouveau après la révolution et elle est reconnue civilement en 1810. Les religieuses sont expulsées par les lois anti-catholiques de la IIIe République en 1904. Elles ferment leurs écoles et pensionnats et se replient en Angleterre, où elles ouvrent trois pensionnats, et en Belgique, où elles ouvrent une maison. Seules restent en France les religieuses hospitalières non touchées par la loi. Leur Maison-mère est détruite en 1908, à cause du percement du boulevard Raspail et, expropriées, elles s'installent à Neuilly-sur-Seine dans l'aile subsistante du château de Neuilly qu'elles ont acheté en 1907. Les religieuses exilées ont le droit de revenir en France dans les années 1930, où elles ouvrent les premières écoles d'infirmières de la congrégation.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Pavillon de Mme Adélaïde, construit en 1804 par l'architecte Fontaine et restauré en 1908. Elle était Jacobine et mourut en 1848.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Pavillon de Mme Adélaïde, construit en 1804 par l'architecte Fontaine et restauré en 1908. Elle était Jacobine et mourut en 1848.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Entrée latérale de la chapelle.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Entrée latérale de la chapelle.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Statue de saint Thomas de Villeneuve.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Statue de saint Thomas de Villeneuve.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Table de Louis-Philippe.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Table de Louis-Philippe.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Au XIe siècle, une vierge noire était abritée dans une petite église près de la rue St Etienne de Grès. Elle était vénérée sous le vocable de Notre-Dame de Bonne Délivrance par les infirmes, les futures mamans, les enfants. Vers la fin du XIVe siècle, la vieille statue de Notre-Dame est remplacée par celle que nous voyons aujourd'hui.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Au XIe siècle, une vierge noire était abritée dans une petite église près de la rue St Etienne de Grès. Elle était vénérée sous le vocable de Notre-Dame de Bonne Délivrance par les infirmes, les futures mamans, les enfants. Vers la fin du XIVe siècle, la vieille statue de Notre-Dame est remplacée par celle que nous voyons aujourd'hui.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center>  En 1806, la Vierge Noire fut remise aux religieuses de Saint-Thomas par Madame de Carignan. Elle fut installée dans la chapelle de la rue de Sèvres. En 1906 la congrégation fut expropriée de la rue de Sèvres. La statue fut hébergée dans la maison de Saint Thomas de la rue Denfert-Rochereau. C'est finalement en 1908 que la congrégation arriva à Neuilly avec la caisse scellée qui contenait la Vierge Noire. En 1910, elle fut installée dans la nouvelle chapelle.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
En 1806, la Vierge Noire fut remise aux religieuses de Saint-Thomas par Madame de Carignan. Elle fut installée dans la chapelle de la rue de Sèvres. En 1906 la congrégation fut expropriée de la rue de Sèvres. La statue fut hébergée dans la maison de Saint Thomas de la rue Denfert-Rochereau. C'est finalement en 1908 que la congrégation arriva à Neuilly avec la caisse scellée qui contenait la Vierge Noire. En 1910, elle fut installée dans la nouvelle chapelle.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> C'est une statue que l'on s'accorde à dater du XIVe siècle. Elle est taillée dans un bloc de calcaire et fut plus tard revêtue de couleurs semblables à celles des manuscrits de l'époque. La peinture que nous voyons aujourd'hui est celle d'origine. Le sculpteur, inconnu, a donné à la Madone tous les insignes de la royauté : la couronne, posée sur la chevelure et le voile de la Vierge, la tunique pourpre symbole de la principauté, le manteau fleurdelisé porté par les rois de France et le sceptre également fleurdelisé. La fleur de lys est un héritage des peuples de la mer d'où descendent les Francs.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
C'est une statue que l'on s'accorde à dater du XIVe siècle. Elle est taillée dans un bloc de calcaire et fut plus tard revêtue de couleurs semblables à celles des manuscrits de l'époque. La peinture que nous voyons aujourd'hui est celle d'origine. Le sculpteur, inconnu, a donné à la Madone tous les insignes de la royauté : la couronne, posée sur la chevelure et le voile de la Vierge, la tunique pourpre symbole de la principauté, le manteau fleurdelisé porté par les rois de France et le sceptre également fleurdelisé. La fleur de lys est un héritage des peuples de la mer d'où descendent les Francs.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Ex-votos.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Ex-votos.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Une haute et large nef, couverte d’un plafond à caissons, s’ouvre de chaque côté sur les collatéraux par six arcades.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Une haute et large nef, couverte d’un plafond à caissons, s’ouvre de chaque côté sur les collatéraux par six arcades.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Le plafond à caissons.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Le plafond à caissons.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> L'Annonciation.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
L'Annonciation.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Le Christ entouré des enfants.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Le Christ entouré des enfants.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> Chemin de croix.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
Chemin de croix.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center>
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center>
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center> R.P Ange le Proust, fondateur des Augustines de Saint Thomas de Villeneuve, 1624-1697.
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
R.P Ange le Proust, fondateur des Augustines de Saint Thomas de Villeneuve, 1624-1697.
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<center>Notre-Dame-de Bonne-Délivrance. </center>
Notre-Dame-de Bonne-Délivrance.
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<center>La Butte aux cailles</center> La butte aux Cailles est un petit quartier délimité au Nord par le boulevard Auguste Blanqui, au Sud par la rue de Tolbiac, à l'Ouest par la rue Barrault et à l'Est par la rue du Moulin-des-Prés.
A l'origine, c'était une colline recouverte de moulins à vent et où coulait la Bièvre. En 1543, Pierre Caille en devient propriétaire et donne son nom au quartier. On y trouve des petites rues pavées, que l'on appellent passages, bordées par de petites maisons avec jardin.
La Butte aux cailles
La butte aux Cailles est un petit quartier délimité au Nord par le boulevard Auguste Blanqui, au Sud par la rue de Tolbiac, à l'Ouest par la rue Barrault et à l'Est par la rue du Moulin-des-Prés. A l'origine, c'était une colline recouverte de moulins à vent et où coulait la Bièvre. En 1543, Pierre Caille en devient propriétaire et donne son nom au quartier. On y trouve des petites rues pavées, que l'on appellent passages, bordées par de petites maisons avec jardin.
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<center>La Butte aux cailles</center> Si la Butte aux Cailles a gardé son allure de village, c’est notamment parce qu’elle est construite sur des carrières de calcaire, qui empêchent qu’on y construise des bâtiments trop lourds, comme des immeubles.
La Butte aux cailles
Si la Butte aux Cailles a gardé son allure de village, c’est notamment parce qu’elle est construite sur des carrières de calcaire, qui empêchent qu’on y construise des bâtiments trop lourds, comme des immeubles.
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<center>La Butte aux cailles</center> Ce petit quartier commence à prendre vie au 18ème siècle. Comme le dit son nom, le lieu ressemble à une petite colline au milieu de laquelle coulait une rivière aujourd’hui souterraine : la Bièvre. Jean Jacques Rousseau aime venir s’y promener pour admirer les moulins au bord de la rivière et trouver un peu de tranquillité. C’est aussi là que viennent atterrir les montgolfières.
Cependant, la Butte aux Cailles est surtout le quartier des tanneurs. Ces industries commencent à polluer la rivière qui se transforme peu à peu en véritable égout à ciel ouvert. On la recouvre peu à peu entre 1850 et 1950. Elle se trouve encore sous les rues.
La Butte aux cailles
Ce petit quartier commence à prendre vie au 18ème siècle. Comme le dit son nom, le lieu ressemble à une petite colline au milieu de laquelle coulait une rivière aujourd’hui souterraine : la Bièvre. Jean Jacques Rousseau aime venir s’y promener pour admirer les moulins au bord de la rivière et trouver un peu de tranquillité. C’est aussi là que viennent atterrir les montgolfières. Cependant, la Butte aux Cailles est surtout le quartier des tanneurs. Ces industries commencent à polluer la rivière qui se transforme peu à peu en véritable égout à ciel ouvert. On la recouvre peu à peu entre 1850 et 1950. Elle se trouve encore sous les rues.
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<center>La Butte aux cailles</center> Ancien garage de taxis des russes blancs.
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Ancien garage de taxis des russes blancs.
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<center>La Butte aux cailles</center> Ensemble de pavillons à Colombage. Cette étonnante propriété privée du début du 20e siècle se nomme « la Petite Alsace ».
La Butte aux cailles
Ensemble de pavillons à Colombage. Cette étonnante propriété privée du début du 20e siècle se nomme « la Petite Alsace ».
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<center>La Butte aux cailles</center> La petite Alsace est un ensemble de 40 maisons de ville, des pavillons ouvriers en briques à colombages, dans un style « alsacien ». Les pavillons sont organisés sur le pourtour d'une cour centrale rectangulaire d'environ 500 m².
La Butte aux cailles
La petite Alsace est un ensemble de 40 maisons de ville, des pavillons ouvriers en briques à colombages, dans un style « alsacien ». Les pavillons sont organisés sur le pourtour d'une cour centrale rectangulaire d'environ 500 m².
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<center>La Butte aux cailles</center> La Petite Alsace.
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La Petite Alsace.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Petite Alsace.
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La Petite Alsace.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
La Butte aux cailles
La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
La Butte aux cailles
La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
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La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
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<center>La Butte aux cailles</center> La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
La Butte aux cailles
La Villa Daviel, allée bordée de jolies petites maisons particulières.
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<center>La Butte aux cailles</center> Télécom ParisTech (anciennement école nationale supérieure des télécommunications), qui occupe l'espace entre les rues Barrault, Vergniaud, Tolbiac et Daviel, sur la pente occidentale. À l'époque École supérieure des postes & télégraphes (ESPT), elle intègre en 1934 les locaux libérés par la manufacture de gants Noblet, comme en témoigne le logo constitué d'un N et de deux C inversés plusieurs fois répété sur la façade.
La Butte aux cailles
Télécom ParisTech (anciennement école nationale supérieure des télécommunications), qui occupe l'espace entre les rues Barrault, Vergniaud, Tolbiac et Daviel, sur la pente occidentale. À l'époque École supérieure des postes & télégraphes (ESPT), elle intègre en 1934 les locaux libérés par la manufacture de gants Noblet, comme en témoigne le logo constitué d'un N et de deux C inversés plusieurs fois répété sur la façade.
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<center>La Butte aux cailles</center> Logo constitué d'un N et de deux C inversés de Charles Noblet.
La Butte aux cailles
Logo constitué d'un N et de deux C inversés de Charles Noblet.
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<center>La Butte aux cailles</center> Bas-relief daté de 1962 et dû au sculpteur Félix Joffre (1903-1989) et à l'architecte Marcel Chappey. Il comporte l'inscription suivante : « L'homme au cours des âges utilise les forces élémentaires pour les transmissions ». Six personnages y utilisent symboliquement chacun une forme de transmission à distance : la vue, les pigeons voyageurs, une trompette, le feu - sans doute sous forme de signaux de fumée - la frappe dans les mains et le cri.
La Butte aux cailles
Bas-relief daté de 1962 et dû au sculpteur Félix Joffre (1903-1989) et à l'architecte Marcel Chappey. Il comporte l'inscription suivante : « L'homme au cours des âges utilise les forces élémentaires pour les transmissions ». Six personnages y utilisent symboliquement chacun une forme de transmission à distance : la vue, les pigeons voyageurs, une trompette, le feu - sans doute sous forme de signaux de fumée - la frappe dans les mains et le cri.
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<center>La Butte aux cailles</center> Bas-relief daté de 1962 et dû au sculpteur Félix Joffre (1903-1989) et à l'architecte Marcel Chappey. Il comporte l'inscription suivante : « L'homme au cours des âges utilise les forces élémentaires pour les transmissions ». Six personnages y utilisent symboliquement chacun une forme de transmission à distance : la vue, les pigeons voyageurs, une trompette, le feu - sans doute sous forme de signaux de fumée - la frappe dans les mains et le cri.
La Butte aux cailles
Bas-relief daté de 1962 et dû au sculpteur Félix Joffre (1903-1989) et à l'architecte Marcel Chappey. Il comporte l'inscription suivante : « L'homme au cours des âges utilise les forces élémentaires pour les transmissions ». Six personnages y utilisent symboliquement chacun une forme de transmission à distance : la vue, les pigeons voyageurs, une trompette, le feu - sans doute sous forme de signaux de fumée - la frappe dans les mains et le cri.
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<center>La Butte aux cailles</center> Un autre bas-relief de plus petite taille, dû au même sculpteur, porte l'inscription « De la terre au cosmos » et représente des empreintes de pieds humains ainsi que plusieurs étoiles.
La Butte aux cailles
Un autre bas-relief de plus petite taille, dû au même sculpteur, porte l'inscription « De la terre au cosmos » et représente des empreintes de pieds humains ainsi que plusieurs étoiles.
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<center>La Butte aux cailles</center> Église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles.  Sa construction débute en août 1894, et avance lentement, faute de moyens. Elle est consacrée en avril 1896, mais les travaux étaient loin d'être terminés. La façade définitive a été construite à partir de 1898, grâce à un don de la famille des chocolatiers Lombart, ce qui lui vaudra son surnom de « façade chocolat ». Les tours et les cloches ont été terminées en 1900 pour l'exposition universelle de 1900.
La Butte aux cailles
Église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles. Sa construction débute en août 1894, et avance lentement, faute de moyens. Elle est consacrée en avril 1896, mais les travaux étaient loin d'être terminés. La façade définitive a été construite à partir de 1898, grâce à un don de la famille des chocolatiers Lombart, ce qui lui vaudra son surnom de « façade chocolat ». Les tours et les cloches ont été terminées en 1900 pour l'exposition universelle de 1900.
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<center>La Butte aux cailles</center> Une fontaine Wallace, sur la place de la Commune-de-Paris.
La Butte aux cailles
Une fontaine Wallace, sur la place de la Commune-de-Paris.
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<center>La Butte aux cailles</center> Le Temps des cerises. Ici c’est une coopérative de production qui fait restaurant donc pas de patron, pas de course au profit et pas de portable ! En revanche on y trouve une ambiance gouailleuse en or, des bonnes vibrations et des plats de bistrot très corrects (confit, petit salé).
La Butte aux cailles
Le Temps des cerises. Ici c’est une coopérative de production qui fait restaurant donc pas de patron, pas de course au profit et pas de portable ! En revanche on y trouve une ambiance gouailleuse en or, des bonnes vibrations et des plats de bistrot très corrects (confit, petit salé).
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<center>La Butte aux cailles</center> Fabrique de chaussures et galoches de H. Lefevre.
La Butte aux cailles
Fabrique de chaussures et galoches de H. Lefevre.
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<center>La Butte aux cailles</center> Place Paul Verlaine. Cette charmante place a tous les airs d’une petite place de village, atmosphère à laquelle contribue grandement le terrain de pétanque qui se trouve en son centre.  Il y a également une fontaine d’eau publique. À cet emplacement se trouvait au début du 20e siècle un puits artésien profond de 582 mètres (c’est-à-dire un puits duquel l’eau jaillit spontanément). Une eau très pure, donc, où les habitants du quartier viennent se ravitailler tout au long de la journée !
La Butte aux cailles
Place Paul Verlaine. Cette charmante place a tous les airs d’une petite place de village, atmosphère à laquelle contribue grandement le terrain de pétanque qui se trouve en son centre. Il y a également une fontaine d’eau publique. À cet emplacement se trouvait au début du 20e siècle un puits artésien profond de 582 mètres (c’est-à-dire un puits duquel l’eau jaillit spontanément). Une eau très pure, donc, où les habitants du quartier viennent se ravitailler tout au long de la journée !
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<center>La Butte aux cailles</center> Afin d'alimenter les maisons.de la butte (situées à une altitude de 62 mètres) mais aussi pour augmenter le débit de la Bièvre, le forage d'un puits de grande profondeur est décidé en 1863. En 1872, l'entreprise est abandonnée à 532 mètres. Après plus de vingt ans, le chantier est. repris : l’eau jaillit enfin, à 582 mètres, légèrement sulfureuse et tiède (28°), très abondante, près de 6000 m3 par jour en 1903. Entre-temps, les travaux ont perdu leur utilité : en effet, la Bièvre s'est trouvée peu à peu recouverte, et les habitations sont le plus souvent dotées de l'eau courante. Vingt ans passent à nouveau, jusqu'à la construction de cette piscine alimentée par le puits artésien, en 1924.
La Butte aux cailles
Afin d'alimenter les maisons.de la butte (situées à une altitude de 62 mètres) mais aussi pour augmenter le débit de la Bièvre, le forage d'un puits de grande profondeur est décidé en 1863. En 1872, l'entreprise est abandonnée à 532 mètres. Après plus de vingt ans, le chantier est. repris : l’eau jaillit enfin, à 582 mètres, légèrement sulfureuse et tiède (28°), très abondante, près de 6000 m3 par jour en 1903. Entre-temps, les travaux ont perdu leur utilité : en effet, la Bièvre s'est trouvée peu à peu recouverte, et les habitations sont le plus souvent dotées de l'eau courante. Vingt ans passent à nouveau, jusqu'à la construction de cette piscine alimentée par le puits artésien, en 1924.
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<center>La Butte aux cailles</center> 1883 : création de la Protection Mutuelle des Agents des Chemins de Fer Français, ancêtre de la MGC. A sa création elle compte 2 000 sociétaires.
Sur la place de l'Abbé-Georges-Hénocque elle-même, on peut noter l'immeuble en briques jaunes, caractéristique du style de cette époque, construit entre 1913 et 1921 par l'architecte Henri Viet en tant qu'Institut d'hygiène sociale pour la Protection mutuelle des chemins de fer, aujourd'hui Mutuelle générale des cheminots.
La Butte aux cailles
1883 : création de la Protection Mutuelle des Agents des Chemins de Fer Français, ancêtre de la MGC. A sa création elle compte 2 000 sociétaires. Sur la place de l'Abbé-Georges-Hénocque elle-même, on peut noter l'immeuble en briques jaunes, caractéristique du style de cette époque, construit entre 1913 et 1921 par l'architecte Henri Viet en tant qu'Institut d'hygiène sociale pour la Protection mutuelle des chemins de fer, aujourd'hui Mutuelle générale des cheminots.
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<center>La Butte aux cailles</center> Au fronton, une locomotive à vapeur.
La Butte aux cailles
Au fronton, une locomotive à vapeur.
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