Paris 2013

Le Marais Juif, son Musée, le cabinet des Médailles.

<center>Quartier juif du Marais.</center> Rue des Rosiers, tracée sur l'ancien chemin de ronde de la muraille de Philippe Auguste, et où se trouvaient des rosiers.
Quartier juif du Marais.
Rue des Rosiers, tracée sur l'ancien chemin de ronde de la muraille de Philippe Auguste, et où se trouvaient des rosiers.
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<center>Quartier juif du Marais.</center> Rue Vieille-du-Temple, maison du XVIIe. La rue Vieille-du-Temple est le chemin qui menait, dès le XIIIe siècle, vers la maison du Temple et sa tour. Elle était coupée en deux par le mur de Philippe Auguste. Au fond, l'actuel hôtel Amelot de Bisseuil, dit « hôtel des ambassadeurs de Hollande » devant lequel le duc d'Orléans fut assassiné le 23 novembre 1407. L’hôtel est dû à l'architecte Pierre Cottard, architecte de Louis XIV. Le portail est surmonté d'un arc en plein cintre qui entoure un bas-relief représentant deux renommées, deux divinités ailées, sculptées par Thomas Regnaudin (1660).
Quartier juif du Marais.
Rue Vieille-du-Temple, maison du XVIIe. La rue Vieille-du-Temple est le chemin qui menait, dès le XIIIe siècle, vers la maison du Temple et sa tour. Elle était coupée en deux par le mur de Philippe Auguste. Au fond, l'actuel hôtel Amelot de Bisseuil, dit « hôtel des ambassadeurs de Hollande » devant lequel le duc d'Orléans fut assassiné le 23 novembre 1407. L’hôtel est dû à l'architecte Pierre Cottard, architecte de Louis XIV. Le portail est surmonté d'un arc en plein cintre qui entoure un bas-relief représentant deux renommées, deux divinités ailées, sculptées par Thomas Regnaudin (1660).
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<center>Quartier juif du Marais.</center>
Quartier juif du Marais.
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<center>Quartier juif du Marais.</center>
Quartier juif du Marais.
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<center>Quartier juif du Marais.</center> Rue des Escouffes.
Quartier juif du Marais.
Rue des Escouffes.
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<center>Quartier juif du Marais.</center>
Quartier juif du Marais.
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<center>Fondation Roger Fleischman.</center> L'oratoire a été créé en 1930 par Armand Fleischman (1886-1973) en souvenir de son fils Roger, étudiant en médecine, mort à l'âge de 19 ans (1911-1930). Il a été inauguré en 1931 et avait pour objectif d'apporter des cours d'instruction religieuse et d'hébreu à la population yiddishophone du quartier, en particulier les enfants. À l'origine et jusque dans les années 1950, l'oratoire était indépendant et de rite ashkénaze ; il est actuellement de rite séfarade et est devenu consistorial.
Fondation Roger Fleischman.
L'oratoire a été créé en 1930 par Armand Fleischman (1886-1973) en souvenir de son fils Roger, étudiant en médecine, mort à l'âge de 19 ans (1911-1930). Il a été inauguré en 1931 et avait pour objectif d'apporter des cours d'instruction religieuse et d'hébreu à la population yiddishophone du quartier, en particulier les enfants. À l'origine et jusque dans les années 1950, l'oratoire était indépendant et de rite ashkénaze ; il est actuellement de rite séfarade et est devenu consistorial.
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<center>Fondation Roger Fleischman.</center> L'endroit surélevé, équivalent de l'autel à l'époque du Tabernacle et des Temples, s'appelle la Tevah chez les séfarades et Bimah chez les ashkénazes ; c'est là que se tient l'officiant et qu'on lit la Torah. Traditionnellement elle est située au milieu de la prière.
Fondation Roger Fleischman.
L'endroit surélevé, équivalent de l'autel à l'époque du Tabernacle et des Temples, s'appelle la Tevah chez les séfarades et Bimah chez les ashkénazes ; c'est là que se tient l'officiant et qu'on lit la Torah. Traditionnellement elle est située au milieu de la prière.
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<center>Fondation Roger Fleischman.</center>
Fondation Roger Fleischman.
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<center>Fondation Roger Fleischman.</center> Bouclier de David.
Fondation Roger Fleischman.
Bouclier de David.
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<center>Fondation Roger Fleischman.</center> Fauteuil du prophète Élie qui est utilisé lors des circoncisions.
Fondation Roger Fleischman.
Fauteuil du prophète Élie qui est utilisé lors des circoncisions.
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<center>Fondation Roger Fleischman.</center> Parochet ou parokhet : rideau, avec les colonnes du temple, devant l'aron (arche sainte) où se trouve la Torah.
Fondation Roger Fleischman.
Parochet ou parokhet : rideau, avec les colonnes du temple, devant l'aron (arche sainte) où se trouve la Torah.
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<center>Quartier juif du Marais.</center> Rue Ferdinand Duval, 1827 – 1896, préfet de la Seine, conseiller municipal. Ce fut la rue des juifs de 1500 à 1900.
Quartier juif du Marais.
Rue Ferdinand Duval, 1827 – 1896, préfet de la Seine, conseiller municipal. Ce fut la rue des juifs de 1500 à 1900.
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<center>Quartier juif du Marais.</center> Synagogue par Guimard (1913) qui épousa en 1909  Adeline Oppenheim.  La construction est en pierres agglomérées creuses sur armatures en béton armé. Elle a été officiellement inaugurée le 7 juin 1914, mais elle était déjà en service depuis octobre 1913. La façade en recul par rapport à la rue, est tripartite; elle se compose d'une partie centrale concave et de deux parties convexes.
Quartier juif du Marais.
Synagogue par Guimard (1913) qui épousa en 1909 Adeline Oppenheim. La construction est en pierres agglomérées creuses sur armatures en béton armé. Elle a été officiellement inaugurée le 7 juin 1914, mais elle était déjà en service depuis octobre 1913. La façade en recul par rapport à la rue, est tripartite; elle se compose d'une partie centrale concave et de deux parties convexes.
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<center>Quartier juif du Marais.</center> Synagogue par Guimard (1913). Ne disposant que d'une bande de terrain biaise et très étroite (5 m × 23 m), Guimard a construit le bâtiment tout en hauteur. En façade, la verticalité (12 m) est accentuée par les étroites fenêtres et les pilastres continus. Les baies regroupées par deux reprennent le thème des tables de la loi. À l'origine, il n'y avait pas d'étoile de David sur la façade mais un triangle. L'étoile de David date peut-être de la rénovation d'après-guerre.
Quartier juif du Marais.
Synagogue par Guimard (1913). Ne disposant que d'une bande de terrain biaise et très étroite (5 m × 23 m), Guimard a construit le bâtiment tout en hauteur. En façade, la verticalité (12 m) est accentuée par les étroites fenêtres et les pilastres continus. Les baies regroupées par deux reprennent le thème des tables de la loi. À l'origine, il n'y avait pas d'étoile de David sur la façade mais un triangle. L'étoile de David date peut-être de la rénovation d'après-guerre.
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<center>Quartier juif du Marais.</center> Synagogue par Guimard (1913). Les tables de la loi couronnent l'édifice. Les pilastres sont ornés de motifs végétaux stylisés caractéristiques de l'Art Nouveau et de Guimard.
Quartier juif du Marais.
Synagogue par Guimard (1913). Les tables de la loi couronnent l'édifice. Les pilastres sont ornés de motifs végétaux stylisés caractéristiques de l'Art Nouveau et de Guimard.
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<center>Hôtel d'Herbouville.</center> Emplacement de l'hôtel de Lorraine, successivement bâti pour le chambellan du roi Charles VI puis rasé partiellement en 1404, puis rebâti en 1517, puis en 1634. Il fut saisi par les créanciers en 1671, puis vendu en 1681 à Christine de Lausage et il fut partagé. Le 11 passa au fils de Christine de Lausage, puis à ses descendants. Ce fut l’hôtel des Marets que des créanciers saisirent en 1795. Le 13 passa à la fille du second fils de Christine de Lausage, épouse du marquis d’Herbouville. Ce fut l’Hôtel d’Herbouville que les descendants vendirent en 1768, à François Faure, propriétaires de Mines en Bretagne. Porte de style Louis XV.
Hôtel d'Herbouville.
Emplacement de l'hôtel de Lorraine, successivement bâti pour le chambellan du roi Charles VI puis rasé partiellement en 1404, puis rebâti en 1517, puis en 1634. Il fut saisi par les créanciers en 1671, puis vendu en 1681 à Christine de Lausage et il fut partagé. Le 11 passa au fils de Christine de Lausage, puis à ses descendants. Ce fut l’hôtel des Marets que des créanciers saisirent en 1795. Le 13 passa à la fille du second fils de Christine de Lausage, épouse du marquis d’Herbouville. Ce fut l’Hôtel d’Herbouville que les descendants vendirent en 1768, à François Faure, propriétaires de Mines en Bretagne. Porte de style Louis XV.
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<center>Hôtel Dherbouville.</center>
Hôtel Dherbouville.
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<center>Quartier juif du Marais.</center> Fuyant les persécutions, les juifs ashkénazes commencent d'affluer en France à partir de 1881. Ils se logent à Paris auprès de leurs coreligionnaires établis surtout dans le Marais. En 1900, environ 6000 personnes sont arrivées de Roumanie, Russie et Autriche-Hongrie, 1300 autres jusqu'en 1914. Installées en nombre dans les rues des Ecouffes, Ferdinand Duval (nommé rue des juifs jusqu'en 1900) et des rosiers, ils y constituent le « Pletzl », la « petite place » en yiddish.
Quartier juif du Marais.
Fuyant les persécutions, les juifs ashkénazes commencent d'affluer en France à partir de 1881. Ils se logent à Paris auprès de leurs coreligionnaires établis surtout dans le Marais. En 1900, environ 6000 personnes sont arrivées de Roumanie, Russie et Autriche-Hongrie, 1300 autres jusqu'en 1914. Installées en nombre dans les rues des Ecouffes, Ferdinand Duval (nommé rue des juifs jusqu'en 1900) et des rosiers, ils y constituent le « Pletzl », la « petite place » en yiddish.
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<center>Quartier juif du Marais.</center> Ils créent l'école israélite du travail au 4 bis de la rue des rosiers. La vie de cette communauté a été évoquée dans
Quartier juif du Marais.
Ils créent l'école israélite du travail au 4 bis de la rue des rosiers. La vie de cette communauté a été évoquée dans" les Eaux mêlées" de Roger Ikor. Plus de la moitié d'entre eux ont péri dans les camps de concentration nazie.
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<center>Quartier juif du Marais.</center>Rue des Rosiers. Ancien restaurant Goldenberg. Attentat antisémite, du 9 août 1982. Dans le restaurant Goldenberg une fusillade et l'explosion d'une grenade ont fait 6 morts et 22 blessés.
Quartier juif du Marais.
Rue des Rosiers. Ancien restaurant Goldenberg. Attentat antisémite, du 9 août 1982. Dans le restaurant Goldenberg une fusillade et l'explosion d'une grenade ont fait 6 morts et 22 blessés.
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<center>Quartier juif du Marais.</center> Ancienne boucherie inaugurée le 5 juin 1823. Sur une plaque, en souvenir de Joseph Migneret, instituteur et directeur de cette école de 1920 à 1944, qui par son courage et au péril de sa vie sauva des dizaines d'enfants juifs de la déportation.
Quartier juif du Marais.
Ancienne boucherie inaugurée le 5 juin 1823. Sur une plaque, en souvenir de Joseph Migneret, instituteur et directeur de cette école de 1920 à 1944, qui par son courage et au péril de sa vie sauva des dizaines d'enfants juifs de la déportation.
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<center>Quartier juif du Marais.</center>La façade de cette halle de la boucherie est décorée de deux fontaines dont l'eau se déverse dans des bassins, par deux têtes de taureaux en bronze de style assyrien antique, dues au sculpteur Edme Gaulle.
Quartier juif du Marais.
La façade de cette halle de la boucherie est décorée de deux fontaines dont l'eau se déverse dans des bassins, par deux têtes de taureaux en bronze de style assyrien antique, dues au sculpteur Edme Gaulle.
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<center>Enceinte de Philippe Auguste. </center> Ici s'élevait la porte ou poterne Barbette, ouverte au XIIIe siècle, abattue sous François Ier, auprès de laquelle le duc d'Orléans, frère de Charles VI, fut assassiné en 1407. Le marché des Blancs-Manteaux est un ancien marché couvert parisien. L'origine du nom du marché vient de sa proximité de la rue des Blancs-Manteaux qui tire son nom du fait que l'ordre mendiant des serviteurs de la Sainte Vierge qui s'établirent à l'endroit où se trouve désormais une église, portaient un manteau de couleur blanche.
Enceinte de Philippe Auguste.
Ici s'élevait la porte ou poterne Barbette, ouverte au XIIIe siècle, abattue sous François Ier, auprès de laquelle le duc d'Orléans, frère de Charles VI, fut assassiné en 1407. Le marché des Blancs-Manteaux est un ancien marché couvert parisien. L'origine du nom du marché vient de sa proximité de la rue des Blancs-Manteaux qui tire son nom du fait que l'ordre mendiant des serviteurs de la Sainte Vierge qui s'établirent à l'endroit où se trouve désormais une église, portaient un manteau de couleur blanche.
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<center>Rue des Archives.</center>
Rue des Archives.
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<center>Jardin Anne-Frank. 2007.</center> Le square rend hommage à Anne Frank (1929-1945), adolescente allemande, réfugiée à Amsterdam, victime de la barbarie nazie. Publié après la seconde guerre mondiale, son journal intime est l'un des livres les plus lus dans le monde. Le Jardin de l'hôtel Saint-Aignan, qui abrite le musée d'Art et d'histoire du judaïsme, se compose en trois parties. La première affiche un style contemporain. La parcelle centrale existe depuis le XVIIe siècle.
Jardin Anne-Frank. 2007.
Le square rend hommage à Anne Frank (1929-1945), adolescente allemande, réfugiée à Amsterdam, victime de la barbarie nazie. Publié après la seconde guerre mondiale, son journal intime est l'un des livres les plus lus dans le monde. Le Jardin de l'hôtel Saint-Aignan, qui abrite le musée d'Art et d'histoire du judaïsme, se compose en trois parties. La première affiche un style contemporain. La parcelle centrale existe depuis le XVIIe siècle.
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<center>Jardin Anne-Frank. 2007.</center> La dernière partie, à gauche, quant à elle, a été conçue comme un verger.
Jardin Anne-Frank. 2007.
La dernière partie, à gauche, quant à elle, a été conçue comme un verger.
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<center>Jardin Anne-Frank. 2007.</center> Un greffon du marronnier que la jeune fille admirait depuis sa fenêtre y a été planté le 20 juin 2007.
Jardin Anne-Frank. 2007.
Un greffon du marronnier que la jeune fille admirait depuis sa fenêtre y a été planté le 20 juin 2007.
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<center>Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.</center> Hôtel de Saint-Aignan. Construit par l'architecte Pierre Le Muet, de 1645 àcomte d'Avaux, négociateur de la paix de Westphalie et surintendant des finances, il fut agrandi en 1691 pour Paul de Beauvillier, duc de Saint-Aignan, le gouverneur des trois petits-fils de Louis XIV, gendre de Colbert. Michel Étienne Turgot, prévôt des marchands et son fils Anne, futur ministre de Louis XVI, y habitèrent. Très défigurée à la révolution il fut transformé en mairie d'arrondissement de 1795 à 1823.
Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
Hôtel de Saint-Aignan. Construit par l'architecte Pierre Le Muet, de 1645 àcomte d'Avaux, négociateur de la paix de Westphalie et surintendant des finances, il fut agrandi en 1691 pour Paul de Beauvillier, duc de Saint-Aignan, le gouverneur des trois petits-fils de Louis XIV, gendre de Colbert. Michel Étienne Turgot, prévôt des marchands et son fils Anne, futur ministre de Louis XVI, y habitèrent. Très défigurée à la révolution il fut transformé en mairie d'arrondissement de 1795 à 1823.
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<center>Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.</center>
Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
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<center>Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.</center> La façade sur cour est structurée par un ensemble de pilastres colossaux d'ordre corinthien encadrant de grandes baies. À gauche, Le Muet donne au mur mitoyen, qui correspond au mur de Philippe Auguste, une ordonnance symétrique de l'aile droite, avec pilastres et fausses fenêtres, créant ce qu'on appelle un mur «renard».
Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
La façade sur cour est structurée par un ensemble de pilastres colossaux d'ordre corinthien encadrant de grandes baies. À gauche, Le Muet donne au mur mitoyen, qui correspond au mur de Philippe Auguste, une ordonnance symétrique de l'aile droite, avec pilastres et fausses fenêtres, créant ce qu'on appelle un mur «renard».
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<center>Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.</center> Armes des Beauvilliers.
Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
Armes des Beauvilliers.
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<center>Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.</center> L'architecte italien Vincenzo Scamozi, qui voyage en France au début du XVIIe siècle, s'étonne qu'on entre par l'escalier, même dans les grandes maisons. L'hôtel Sully est encore ainsi disposé, mais, vers 1640, l'usage du vestibule, jusque-là exceptionnel, commence à se généraliser. Ici, comme au château de Maisons, un vestibule, traité noblement, à l'antique, avec niches et pilastres, précède l'escalier.
Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
L'architecte italien Vincenzo Scamozi, qui voyage en France au début du XVIIe siècle, s'étonne qu'on entre par l'escalier, même dans les grandes maisons. L'hôtel Sully est encore ainsi disposé, mais, vers 1640, l'usage du vestibule, jusque-là exceptionnel, commence à se généraliser. Ici, comme au château de Maisons, un vestibule, traité noblement, à l'antique, avec niches et pilastres, précède l'escalier.
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<center>Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.</center> Le Muet propose là une variation sur le nouveau modèle d'escalier inventé par François Mansart, spectaculaire et inachevé à Blois, plus modeste mais achevé à Maisons. Les volées ne montent qu'au premier étage,  l'étage noble ; pour gagner le second, il faut emprunter un petit escalier placé sur le côté ; et le palier supérieur fait le tour de la cage autour d'un jour ovale, qui permet de voir d'en bas la calotte sommitale.
Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
Le Muet propose là une variation sur le nouveau modèle d'escalier inventé par François Mansart, spectaculaire et inachevé à Blois, plus modeste mais achevé à Maisons. Les volées ne montent qu'au premier étage, l'étage noble ; pour gagner le second, il faut emprunter un petit escalier placé sur le côté ; et le palier supérieur fait le tour de la cage autour d'un jour ovale, qui permet de voir d'en bas la calotte sommitale.
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<center>Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.</center> La perspective en trompe l'œil sur la calotte est une création moderne qui s'inspire d'une esquisse (en fait de la seule quadratura, à l'exclusion de la scène) proposée pour l'hôtel d'Avaux, mais légendée explicitement «poin fait». Elle prend à contre-pied le parti de Claude d'Avaux et de Le Muet. Ce dernier, meilleur représentant parisien de l'atticisme culturel, avait choisi de laisser la calotte blanche.
Musée d'Art et d'histoire du judaïsme.
La perspective en trompe l'œil sur la calotte est une création moderne qui s'inspire d'une esquisse (en fait de la seule quadratura, à l'exclusion de la scène) proposée pour l'hôtel d'Avaux, mais légendée explicitement «poin fait». Elle prend à contre-pied le parti de Claude d'Avaux et de Le Muet. Ce dernier, meilleur représentant parisien de l'atticisme culturel, avait choisi de laisser la calotte blanche.
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<center>Galerie Vivienne.</center>  L'entrée rue Vivienne.
Galerie Vivienne.
L'entrée rue Vivienne.
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<center>Cabinet des Médailles.</center>Les collections sont issues du Cabinet des médailles et antiques du Roi, installé dans la Bibliothèque du Roi, rue Vivienne, en 1666. Elles ont été transportées à Versailles par Louis XIV, elles sont de retour à la bibliothèque en 1721, au moment de l'aménagement du salon Louis XV par Robert de Cotte, dans l'ancien salon de la marquise de Lambert. Sous la Révolution, les trésors de Saint-Denis et de la Sainte-Chapelle viennent enrichir les collections.
Cabinet des Médailles.
Les collections sont issues du Cabinet des médailles et antiques du Roi, installé dans la Bibliothèque du Roi, rue Vivienne, en 1666. Elles ont été transportées à Versailles par Louis XIV, elles sont de retour à la bibliothèque en 1721, au moment de l'aménagement du salon Louis XV par Robert de Cotte, dans l'ancien salon de la marquise de Lambert. Sous la Révolution, les trésors de Saint-Denis et de la Sainte-Chapelle viennent enrichir les collections.
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<center>Cabinet des Médailles.</center>
Cabinet des Médailles.
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Cabinet des Médailles.
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<center>Cabinet des Médailles.</center>
Cabinet des Médailles.
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<center>Athéna et Poséidon ou Adam et Eve</center>Sardonyx, or émail lé Camée : Italie du Sud, XIIIe siècle Monture attribuée à Josias Belle : fin du XVIIe siècle.
Collection Louis XIV.
Athéna et Poséidon ou Adam et Eve
Sardonyx, or émail lé Camée : Italie du Sud, XIIIe siècle Monture attribuée à Josias Belle : fin du XVIIe siècle. Collection Louis XIV.
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<center>Noé buvant le vin sous un cep de vigne.</center>Sardonyx. XIIe siècle
Collection royale. Camée.
Noé buvant le vin sous un cep de vigne.
Sardonyx. XIIe siècle Collection royale. Camée.
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<center>Taureau furieux.</center>Sardonyx, or émaillé. Camée : Ier siècle av. J.-C. – Ier siècle ap. J.-C. Monture : fin XVIIe siècle. Camée.
Taureau furieux.
Sardonyx, or émaillé. Camée : Ier siècle av. J.-C. – Ier siècle ap. J.-C. Monture : fin XVIIe siècle. Camée.
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<center>Médaille de Louis XII et Anne de Bretagne.</center>Surmoulage et bronze doré. Prototype : Lyon 1495. Série royale.
Médaille de Louis XII et Anne de Bretagne.
Surmoulage et bronze doré. Prototype : Lyon 1495. Série royale.
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<center>Henri IV en Hercule</center>Œuvre de Jean de Fontenay Calcédoine, or émaillé. France, vers 1600. Collection Louis XIV, Camée.
Henri IV en Hercule
Œuvre de Jean de Fontenay Calcédoine, or émaillé. France, vers 1600. Collection Louis XIV, Camée.
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<center>Éventail dit « de Diane de Poitiers ».</center>Ivoire, dorure. Première moitié du XVIe siècle.
Éventail dit « de Diane de Poitiers ».
Ivoire, dorure. Première moitié du XVIe siècle.
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<center>Bulle de Louis XII, roi de France, de Naples et de Jérusalem, duc de Milan</center>Or. Paris (?), 1500-1503. Collection du prince de Monaco.
Cette bulle a probablement servi à sceller le traité secret de Grenade du 11 novembre 1500, signé avec Ferdinand le Catholique, qui concernait le partage de l'Italie
Bulle de Louis XII, roi de France, de Naples et de Jérusalem, duc de Milan
Or. Paris (?), 1500-1503. Collection du prince de Monaco. Cette bulle a probablement servi à sceller le traité secret de Grenade du 11 novembre 1500, signé avec Ferdinand le Catholique, qui concernait le partage de l'Italie
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<center>Pendentif de Catherine de Médicis : autel de la concorde</center>Œuvre de François Dujardin. Emeraude, or émaillé Paris, 1571
Collection royale. La pierre serait celle donn par l'inca à Juan Cortés.
Pendentif de Catherine de Médicis : autel de la concorde
Œuvre de François Dujardin. Emeraude, or émaillé Paris, 1571 Collection royale. La pierre serait celle donn par l'inca à Juan Cortés.
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<center>« Trône de Dagobert »</center>Le trône est constitué de deux parties distinctes : un siège, à 1'origine pliant, rendu fixe au XIIe siècle, qui était complété par de larges bandes de cuir, aux montants en forme de protomés de panthères à décor gravé, auquel ont été ajoutés un dossier et deux accoudoirs en bronze ajourés.
La date du pliant reste très controversée. Deux écoles s'affrontent : La première le rapporte à l'art mérovingien, ce qui confirmerait l'attribution traditionnelle à Dagobert (629-639). La deuxième y voit une œuvre carolingienne d'influence lombarde, témoignage de la renaissance de la toreutique sous le règne de Charlemagne. On retrouve des trônes comparables, à protomés de fauves, sur des enluminures carolingiennes.
Le dossier et les deux accoudoirs en bronze, aux rinceaux comparables à des décors d'ivoires ou d'enluminures, ont été ajoutés sous le règne de Charles Le Chauve (843-377).
La présence du trône à l'abbaye de Saint-Denis est attestée dès le milieu du XIIe siècle par Suger dans son ouvrage De Administratione. Il déclare l'avoir fait restaurer parce que
« Trône de Dagobert »
Le trône est constitué de deux parties distinctes : un siège, à 1'origine pliant, rendu fixe au XIIe siècle, qui était complété par de larges bandes de cuir, aux montants en forme de protomés de panthères à décor gravé, auquel ont été ajoutés un dossier et deux accoudoirs en bronze ajourés. La date du pliant reste très controversée. Deux écoles s'affrontent : La première le rapporte à l'art mérovingien, ce qui confirmerait l'attribution traditionnelle à Dagobert (629-639). La deuxième y voit une œuvre carolingienne d'influence lombarde, témoignage de la renaissance de la toreutique sous le règne de Charlemagne. On retrouve des trônes comparables, à protomés de fauves, sur des enluminures carolingiennes. Le dossier et les deux accoudoirs en bronze, aux rinceaux comparables à des décors d'ivoires ou d'enluminures, ont été ajoutés sous le règne de Charles Le Chauve (843-377). La présence du trône à l'abbaye de Saint-Denis est attestée dès le milieu du XIIe siècle par Suger dans son ouvrage De Administratione. Il déclare l'avoir fait restaurer parce que "sur ce siège, les rois avaient coutume de s'asseoir pour recevoir pour la première fois l'hommage des grands de leur royaume". Dom Doublet rapporte en 1625 que le prêtre qui célébrait la messe au maître-autel s'y asseyait. Au XVIIIe siècle par contre, il était exposé dans le •'trésor". Transporté à la Bibliothèque Nationale en 1791 avec 13 autres pièces considérées comme des Monuments des Arts et des Sciences, il fut cependant utilisé une dernière fois par Napoléon en 1804 à l'occasion de la création de la Légion d'honneur.
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<center>René de Birague</center>Médaillon par Germain Pilon. Ecrin par Nicolas Eve. Vers 1575. Il semble être un des inspirateurs du massacre de la Saint-Barthélemy en 1572.
René de Birague
Médaillon par Germain Pilon. Ecrin par Nicolas Eve. Vers 1575. Il semble être un des inspirateurs du massacre de la Saint-Barthélemy en 1572.
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<center>Médaille de Catherine de Médicis.</center>Par Germain Pilon.
Médaille de Catherine de Médicis.
Par Germain Pilon.
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<center>Centaure et amours.</center>Agate-onyx, or émaillé. Camée : Ier siècle av. J.-C. Monture attribuée Etienne Delaune : Paris, vers 1580. Collection Louis XIV.
Centaure et amours.
Agate-onyx, or émaillé. Camée : Ier siècle av. J.-C. Monture attribuée Etienne Delaune : Paris, vers 1580. Collection Louis XIV.
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<center>Camée « commesso » figurant Julie ou Cérès</center>Sardonyx, or émaillé. Camée : Rome, fin du Ier av. J –C. Monture : Paris, 1550 1560. Collection royale.
Camée « commesso » figurant Julie ou Cérès
Sardonyx, or émaillé. Camée : Rome, fin du Ier av. J –C. Monture : Paris, 1550 1560. Collection royale.
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<center>Alabastron dit « Vase des Saisons ».</center>Verre-camée bleur. Vers 160 140 av. J.-C. Collection Louis XIV (legs de Gaston d'Orléans). Camée. Il n'y a que trois allégories de saisons car, lors de l'hiver, il n'y a pas d'odeur.
Alabastron dit « Vase des Saisons ».
Verre-camée bleur. Vers 160 140 av. J.-C. Collection Louis XIV (legs de Gaston d'Orléans). Camée. Il n'y a que trois allégories de saisons car, lors de l'hiver, il n'y a pas d'odeur.
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<center>Marquise de Pompadour (cachet de Louis XV).</center>Œuvre de Jacques Guay. Cornaline, agate-onyx, or émaillé.
France, milieu du XVIIIe siècle Collection royale, camée.944
Par-dessous le cachet est formé d'une intaille en cornaline gravé par J. Guay d'un Amour ailé tenant une rose, symbole de Louis XV et de Mme de  Pompadour ; en  légende  « L'Amour les assemble ».
Marquise de Pompadour (cachet de Louis XV).
Œuvre de Jacques Guay. Cornaline, agate-onyx, or émaillé. France, milieu du XVIIIe siècle Collection royale, camée.944 Par-dessous le cachet est formé d'une intaille en cornaline gravé par J. Guay d'un Amour ailé tenant une rose, symbole de Louis XV et de Mme de Pompadour ; en légende « L'Amour les assemble ».
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<center>Fragments du fourreau du scramasaxe de la tombe de Childéric</center>Or, grenats. Découverte : tombe de Childéric, Tournai. Collection Louis XIV.
Fragments du fourreau du scramasaxe de la tombe de Childéric
Or, grenats. Découverte : tombe de Childéric, Tournai. Collection Louis XIV.
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<center>Eléments de la tombe de Childéric. </center>Or, grenats. Deux abeilles.
Eléments de la tombe de Childéric.
Or, grenats. Deux abeilles.
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<center>Jésus-Christ.</center>Jaspe sanguin, or émaillé. Italie (Florence). Vers 1560. Collection Louis XIV. Camée.
Jésus-Christ.
Jaspe sanguin, or émaillé. Italie (Florence). Vers 1560. Collection Louis XIV. Camée.
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<center>Grand camée de France.</center>Sardonyx à cinq couches Constantinople, vers 23. Trésor de la Sainte-Chapelle, Camée .
Ce camée antique, le plus grand connu, est orné de 24 figures réparties en trois registres évocateurs de trois mondes : en haut, celui des morts héroïsés, au centre, celui des vivants et en bas, celui des vaincus.
La tradition médiévale y voyait le triomphe de Joseph à la cour d'Egypte. Dès le XVIIe siècle, des monnaies romaines ont permis de reconnaître les principaux personnages, cependant, certains ne sont pas identifiés avec certitude. Au centre, l'empereur Tibère , à demi nu,recouvert de l’égide de Jupiter tenant un long sceptre et un lituus, est entouré de sa mère et veuve d'Auguste, Livie, et de ses héritiers. À gauche, debout devant eux, se tient Nero Drusus, le fils ainé de Germanicus, et Antonia sa grand-mère. À droite, c’est Drusus III, le cadet de Germanicus, qui élève un trophée vers son père. À l’extrême gauche, on voit Agrippine l'Aînée, la femme de Germanicus, avec Caligula, son plus jeune fils, qui foule un tas d’armes avec ses petites caligae (chaussures de soldats). Ses prédécesseurs Auguste (ou César),  avec la couronne radiée sur la tête, à gauche, Drusus II, à droite, Germanicus sur Pégase,  surplombent la scène. En partie inférieure, des captifs barbares (Germains avec de longs cheveux, Parthes  avec des bonnets phrygiens) sont représentés.
Cette œuvre a une vocation politique certaine, celle d'affirmer la continuité et la légitimité dynastique des Julio-Claudiens dans l'empire romain.
Ce camée a peut-être été acquis par saint Louis en 1247 à Constantinople. Il est pour la première fois mentionné dans 1'inventaire du trésor de la Sainte-Chapelle vers 1279.
Au XIVe siècle, Charles V para ce camée d'une riche monture d'orfèvrerie qui disparut lors d'un vol en 1804
Grand camée de France.
Sardonyx à cinq couches Constantinople, vers 23. Trésor de la Sainte-Chapelle, Camée . Ce camée antique, le plus grand connu, est orné de 24 figures réparties en trois registres évocateurs de trois mondes : en haut, celui des morts héroïsés, au centre, celui des vivants et en bas, celui des vaincus. La tradition médiévale y voyait le triomphe de Joseph à la cour d'Egypte. Dès le XVIIe siècle, des monnaies romaines ont permis de reconnaître les principaux personnages, cependant, certains ne sont pas identifiés avec certitude. Au centre, l'empereur Tibère , à demi nu,recouvert de l’égide de Jupiter tenant un long sceptre et un lituus, est entouré de sa mère et veuve d'Auguste, Livie, et de ses héritiers. À gauche, debout devant eux, se tient Nero Drusus, le fils ainé de Germanicus, et Antonia sa grand-mère. À droite, c’est Drusus III, le cadet de Germanicus, qui élève un trophée vers son père. À l’extrême gauche, on voit Agrippine l'Aînée, la femme de Germanicus, avec Caligula, son plus jeune fils, qui foule un tas d’armes avec ses petites caligae (chaussures de soldats). Ses prédécesseurs Auguste (ou César), avec la couronne radiée sur la tête, à gauche, Drusus II, à droite, Germanicus sur Pégase, surplombent la scène. En partie inférieure, des captifs barbares (Germains avec de longs cheveux, Parthes avec des bonnets phrygiens) sont représentés. Cette œuvre a une vocation politique certaine, celle d'affirmer la continuité et la légitimité dynastique des Julio-Claudiens dans l'empire romain. Ce camée a peut-être été acquis par saint Louis en 1247 à Constantinople. Il est pour la première fois mentionné dans 1'inventaire du trésor de la Sainte-Chapelle vers 1279. Au XIVe siècle, Charles V para ce camée d'une riche monture d'orfèvrerie qui disparut lors d'un vol en 1804
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<center>L'Adoration des Mages.</center>Or, émail. Sud de l'Allemagne, vers 1520. Saisi à Orléans en 1796.
L'Adoration des Mages.
Or, émail. Sud de l'Allemagne, vers 1520. Saisi à Orléans en 1796.
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<center>Foliole provenant du buste-reliquaire de saint Louis</center>Œuvre de Guillaume Julien. Or, émaux cloisonnés. Paris, entre 1299 et 1306. Trésor de la Sainte-Chapelle.
Foliole provenant du buste-reliquaire de saint Louis
Œuvre de Guillaume Julien. Or, émaux cloisonnés. Paris, entre 1299 et 1306. Trésor de la Sainte-Chapelle.
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<center>Bâton cantoral de la Sainte-Chapelle.</center>Calcédoine, argent doré, argent autrefois émaillé. Buste de Constantin le Grand : art romain, 315-330 Monture de Hennequin du Vivier (?) : France, avant 1368 Trésor de la Sainte-Chapelle, Camée.
Bâton cantoral de la Sainte-Chapelle.
Calcédoine, argent doré, argent autrefois émaillé. Buste de Constantin le Grand : art romain, 315-330 Monture de Hennequin du Vivier (?) : France, avant 1368 Trésor de la Sainte-Chapelle, Camée.
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<center>Fragment de la croix de saint Eloi</center>Or, verres rouge orangé, bleus, verts. Art mérovingien, première moitié du VIIe siècle. Trésor de l'abbaye de Saint-Denis. Il s'agit du seul fragment conservé de cette croix détruite en 1793
Fragment de la croix de saint Eloi
Or, verres rouge orangé, bleus, verts. Art mérovingien, première moitié du VIIe siècle. Trésor de l'abbaye de Saint-Denis. Il s'agit du seul fragment conservé de cette croix détruite en 1793
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<center>Intaille de Julie fille de Titus.</center>Aigue-marine, Rome, vers 90 ap. J.-C. Signé Euodos. Monture carolingienne (IXe siècle) en or ; perles et saphirs.
Trésor de l'abbaye de Saint-Denis. Petite intaille romaine en cornaline datant de la période 27 avant j.-C. à 96 après j.-C.
Intaille de Julie fille de Titus.
Aigue-marine, Rome, vers 90 ap. J.-C. Signé Euodos. Monture carolingienne (IXe siècle) en or ; perles et saphirs. Trésor de l'abbaye de Saint-Denis. Petite intaille romaine en cornaline datant de la période 27 avant j.-C. à 96 après j.-C.
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<center>Intaille de Julie fille de Titus.</center>Aigue-marine, Rome, vers 90 ap. J.-C. Signé Evodos. Monture carolingienne (IXe siècle) en or ; perles et saphirs.
Trésor de l'abbaye de Saint-Denis. Une intaille est une pierre dure et fine gravée en creux pour servir de sceau ou de cachet. Elle peut être présentée seule ou montée en bague, bijou ou faire partie d'une parure. C'est le contraire du camée qui est une pierre gravée en relief.
Intaille de Julie fille de Titus.
Aigue-marine, Rome, vers 90 ap. J.-C. Signé Evodos. Monture carolingienne (IXe siècle) en or ; perles et saphirs. Trésor de l'abbaye de Saint-Denis. Une intaille est une pierre dure et fine gravée en creux pour servir de sceau ou de cachet. Elle peut être présentée seule ou montée en bague, bijou ou faire partie d'une parure. C'est le contraire du camée qui est une pierre gravée en relief.
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<center>«Coupe des Ptolémées».</center> Sardonyx. Alexandrie (?). Ier siècle av. ou Ier siècle ap. J.-C. Trésor de l'abbaye de Saint-Denis. Camée.
Sur ce vase, sont représentés les préparatifs d'une cérémonie dionysiaque. Il s'agît d'un des rares exemplaires de vases-camées antiques qui nous soient parvenus.
Cette coupe aurait été offerte par le roi Chartes le Chauve (823-877) à l'abbaye de Saint-Denis. La tradition rapporte qu'elle servait lors du sacre des reines.
A l'origine, ce canthare possédait une monture d'orfèvrerie médiévale qui fut volée et fondue en 1802.
«Coupe des Ptolémées».
Sardonyx. Alexandrie (?). Ier siècle av. ou Ier siècle ap. J.-C. Trésor de l'abbaye de Saint-Denis. Camée. Sur ce vase, sont représentés les préparatifs d'une cérémonie dionysiaque. Il s'agît d'un des rares exemplaires de vases-camées antiques qui nous soient parvenus. Cette coupe aurait été offerte par le roi Chartes le Chauve (823-877) à l'abbaye de Saint-Denis. La tradition rapporte qu'elle servait lors du sacre des reines. A l'origine, ce canthare possédait une monture d'orfèvrerie médiévale qui fut volée et fondue en 1802.
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<center>Vénus détachant sa sandale</center>Bronze avec incrustations d'argent Epoque hellénistique (?) Découverte : Herculanum. Collection Caylus, Bronze.
Vénus détachant sa sandale
Bronze avec incrustations d'argent Epoque hellénistique (?) Découverte : Herculanum. Collection Caylus, Bronze.
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<center>Epée.</center>Epée portant la devise des Nasrides (rois de Grenade) :
Epée.
Epée portant la devise des Nasrides (rois de Grenade) : "Il n'y a de vainqueur qu'Allah". Email et filigrane d'or et d'argent, marque d'armurier sur la lame. Collection de Luynes. Grenade, fin du XVe s.
68
<center>Bague serpentiforme. Fibule : griffon.</center>Bague : Or, grenat. Trouver en Syrie. À Romain. Fibule : Or, grenat. Époque hellénistique.
Bague serpentiforme. Fibule : griffon.
Bague : Or, grenat. Trouver en Syrie. À Romain. Fibule : Or, grenat. Époque hellénistique.
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<center>Urne</center>Milieu Ier-IIe siècle ap. J.-C. Verre soufflé à la volée. Ancienne collection Caylus. Objet acheté en Provence.
Urne
Milieu Ier-IIe siècle ap. J.-C. Verre soufflé à la volée. Ancienne collection Caylus. Objet acheté en Provence.
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<center>Eléments de décor en verre.</center>A gauche, le masque d'Isis, un visage de profil et un oeil, nouvel empire. Au premier plan, médaillon avec buste d'enfant, peut être le fils de Marc-Aurèle. A droite, des têtes de Méduse.
Eléments de décor en verre.
A gauche, le masque d'Isis, un visage de profil et un oeil, nouvel empire. Au premier plan, médaillon avec buste d'enfant, peut être le fils de Marc-Aurèle. A droite, des têtes de Méduse.
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<center>Urnes à deux anses.</center>Verre soufflé à la volée. Ancienne collection Caylus. Ier siècle ap. J.-C.
Urnes à deux anses.
Verre soufflé à la volée. Ancienne collection Caylus. Ier siècle ap. J.-C.
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<center>Balsamaire double.</center>IVe siècle ap. J.-C. Production palestinienne. Verre soufflé à la volée puis mis en forme. Fils de verre appliqués. Les anses de ce vase, destiné à contenir du khôl, permettaient de le suspendre.
Balsamaire double.
IVe siècle ap. J.-C. Production palestinienne. Verre soufflé à la volée puis mis en forme. Fils de verre appliqués. Les anses de ce vase, destiné à contenir du khôl, permettaient de le suspendre.
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<center>Pot et fiole à dépressions.</center>IIe - IIIe siècle ap. J.-C. Verre soufflé à la volée puis enfoncé selon des espacements réguliers à l'aide d'un outil à bout arrondi. Cette technique se rencontre à partir de la fin du Ier siècle après J.-C. et durant tout le reste de l'Antiquité.
Pot et fiole à dépressions.
IIe - IIIe siècle ap. J.-C. Verre soufflé à la volée puis enfoncé selon des espacements réguliers à l'aide d'un outil à bout arrondi. Cette technique se rencontre à partir de la fin du Ier siècle après J.-C. et durant tout le reste de l'Antiquité.
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<center>Médaillier de Louis d'Orléans par Cressent</center>Paris, atelier de Charles Cressent, 1739-1740. Collection de Louis d'Orléans, légué en 1752 à l'abbaye de Sainte Geneviève, transféré en 1793 au Cabinet des Médailles. Ce médaillier en marqueterie d'amarante a été commandé au sculpteur et ébéniste Charles Cressent par le duc Louis d'Orléans (1703-1752), fils du Régent, afin d'y abriter ses collections de monnaies d'or antiques et de pierres gravées. A sa mort en 1752, le duc le légua à l'abbaye de Sainte Geneviève où il vivait retiré depuis 1743. En 1754, les chanoines commandèrent à Charles Cressent un buste du duc, leur bienfaiteur, réalisé d'après un portrait de Charles Coypel, afin de le placer sur le meuble. L'intérieur du médaillier, divisé en trois rangs de tiroirs, présente un décor raffiné de bronzes dorés, notamment pour les charnières et un système très sophistiqué de serrure à neuf points.
Médaillier de Louis d'Orléans par Cressent
Paris, atelier de Charles Cressent, 1739-1740. Collection de Louis d'Orléans, légué en 1752 à l'abbaye de Sainte Geneviève, transféré en 1793 au Cabinet des Médailles. Ce médaillier en marqueterie d'amarante a été commandé au sculpteur et ébéniste Charles Cressent par le duc Louis d'Orléans (1703-1752), fils du Régent, afin d'y abriter ses collections de monnaies d'or antiques et de pierres gravées. A sa mort en 1752, le duc le légua à l'abbaye de Sainte Geneviève où il vivait retiré depuis 1743. En 1754, les chanoines commandèrent à Charles Cressent un buste du duc, leur bienfaiteur, réalisé d'après un portrait de Charles Coypel, afin de le placer sur le meuble. L'intérieur du médaillier, divisé en trois rangs de tiroirs, présente un décor raffiné de bronzes dorés, notamment pour les charnières et un système très sophistiqué de serrure à neuf points.
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<center>Médaillier en marqueterie Boulle</center>Paris, atelier d'André-Charles Boulle, vers 1715-1720. Collection de Joseph Pellerin (1684-1782) ; acquit pour le Cabinet du roi en 1784. Ce médaillier renfermait la collection de monnaies grecques de Joseph Pellerin, secrétaire du Ministre de la Marine, acquise en 1776 par le Cabinet du roi. En marqueterie Boulle, à décor d'incrustation d'écaille de tortue et de rinceaux de laiton gravé, le meuble est complété par des panneaux de laque rose sur lesquels sont disposés, de façon symétrique, dans le goût occidental, des bas-reliefs en pierre de lard, éléments de mobilier chinois détachés de leur support d'origine.
L'intérieur des portes est orné d'oiseaux en laque doré, d'inspiration japonaise mais de fabrication française, sur un fond en loupe de noyer.
Médaillier en marqueterie Boulle
Paris, atelier d'André-Charles Boulle, vers 1715-1720. Collection de Joseph Pellerin (1684-1782) ; acquit pour le Cabinet du roi en 1784. Ce médaillier renfermait la collection de monnaies grecques de Joseph Pellerin, secrétaire du Ministre de la Marine, acquise en 1776 par le Cabinet du roi. En marqueterie Boulle, à décor d'incrustation d'écaille de tortue et de rinceaux de laiton gravé, le meuble est complété par des panneaux de laque rose sur lesquels sont disposés, de façon symétrique, dans le goût occidental, des bas-reliefs en pierre de lard, éléments de mobilier chinois détachés de leur support d'origine. L'intérieur des portes est orné d'oiseaux en laque doré, d'inspiration japonaise mais de fabrication française, sur un fond en loupe de noyer.
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