L'histoire du Palais-Royal débute en 1624, lorsque le cardinal de Richelieu devient Secrétaire d'Etat et acquiert rue Saint-Honoré l'hôtel de Rambouillet, afin de loger près du Roi, alors au palais du Louvre. L'année suivante, il achète les terrains qui bordent le bâtiment, puis, à partir de 1633, procède à une campagne d'acquisitions qui ne s'arrête qu'avec sa mort. C'est ainsi que nait le Palais-Cardinal. De l'hôtel d'origine, l'architecte Jacques Lemercier fait pour le compte du Cardinal un palais, puis un quartier de ville qui s'étend entre les actuelles rues de Richelieu, des Petits-Champs, des Bons-Enfants et Saint-Honoré. Le palais subit de nombreuses transformations au fil du temps, avec des architectes aussi prestigieux que Hardouin-Mansart, Cartaud ou Contant d'Ivry, sous la houlette de la famille d'Orléans, qui hérite du Palais devenu Royal. Au fil du temps, se succèdent dans les murs Molière, puis Lully qui occupent la salle de théâtre (alors à l'emplacement de l'aile est de la cour de l'Horloge au Conseil d'Etat), le Régent Philippe d'Orléans, neveu de Louis XIV. La Régence est l’âge d’or du Palais-Royal qui devient de 1715 à 1723 le cœur de la vie politique et artistique et supplante alors Versailles. Le régent y réside et fait transformer le palais par son premier architecte, Oppenord, l’un des principaux créateurs du style rocaille. A gauche, la façade du conseil d'Etat, à droite, la galerie de Chartres avec, à l'étage, le conseil constitutionnel.
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Le Palais Royal.
La galerie de Montpensier. Sur la façade du jardin, Victor Louis aligne 180 arcades séparées par des pilastres corinthiens et éclairées par 188 réverbères suspendus sous le cintre des arcades.
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Le Palais Royal.
Il faut attendre 1814 pour voir revenir la famille d'Orléans, avec le duc Louis-Philippe, fils de Philippe Égalité, qui reprend possession des lieux. Il confie à l'architecte Fontaine la poursuite des travaux de Victor Louis. Assisté de Percier, il régularise l'ensemble, construit les terrasses qui encadrent la cour d'honneur, rénove la salle du Théâtre français, construit le pavill on de Valois et achève la fermeture de la cour d'honneur avec le pavillon et l'aile Montpensier, en 1830-1831. L'aile Montpensier ainsi achevée n'est pas occupée par son destinataire : Louis-Philippe devient en effet Roi des Français en 1830. Le bâtiment reste donc un lieu de passage. En 1848 et l'avènement de la IIème République, le lieu devient palais national et abrite des expositions de peinture et de sculptures, puis en affecté à l'éphémère ministère des colonies ; son ministre, le prince Jérôme Bonaparte, conserve le bâtiment en 1859 à son usage personnel et le fait décorer par Chabrol pour y accueillir sa jeune épouse, Marie-Clotilde de Savoie : l'essentiel de la décoration actuelle date de cette époque. Après la chute du Second empire, l'aile Montpensier abrite diverses administrations. Le Conseil constitutionnel s'y installe, dès sa création, fin 1958.
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Le Palais Royal.
Allée des Proues. Elle est ornée de proues de navires et d'ancres rappelant que le cardinal de Richelieu été aussi grand amiral.
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Le Palais Royal.
A gauche, la galerie d'Orléans, entre les colonnades qui séparent les jardins du Palais-Royal et la cour qui accueille les colonnes de Buren. Elle accueillait lac omédie Française dans une structure temporaire baptisée « théâtre Éphémère » en 2013.
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Le Palais Royal.
Frise au-dessus du bureau du président du conseil constitutionnel.
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Le Palais Royal.
Appartement de Marie-Clotilde de Savoie. En 1859, l'aile Montpensier était occupée par le prince Jérôme Bonaparte, cousin de l'empereur et sa jeune épouse Marie-Clotilde de Savoie, fille du roi de Savoie Victor Emmanuel II.
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Conseil Constitutionnel.
Escalier d'honneur.
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Conseil Constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Le grand escalier d'honneur est une œuvre de Fontaine (1829 – 1831), il présente une volée centrale qui se divise en deux volées droites ornées de stucs. Les colonnes sont ioniques.
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Conseil Constitutionnel.
Grand escalier d'honneur. Torchère tilleul sculptée sur une âme de chêne d'un ensemble de six, d'après le dessin de Jacques-Louis David pour la fête de la Régénération sur la place de la Bastille, le 10 août 1780. Elles proviennent de la résidence d'Adolphe Thiers, ancien président de la république et ministre de Louis-Philippe.
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Conseil Constitutionnel.
Torchère.
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Conseil Constitutionnel.
Grand escalier d'honneur. Candélabre Empire, entouré de deux gardiennes du temple.
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Conseil Constitutionnel.
Grand escalier d'honneur. Ce lustre, installé précédemment à l'hôtel de Beauvau, l'actuel ministère de l'intérieur, date du second empire. Composé d'un vase central en acier bleui, de bras et de lampes en bronze doré et de guirlandes en cristal, il se distingue par ses dimensions importantes et son grand nombre de lumières (45).
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Conseil Constitutionnel.
Grand escalier d'honneur. Les stucs.
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Conseil Constitutionnel.
L'actuelle salle à manger du conseil était en fait l'antichambre de la salle à manger des appartements de Marie-Clotilde de Savoie, qui se trouve derrière les portes du fond. C'est aujourd'hui la salle Mounet-Sully, occupée par la Comédie-Française. Cette pièce est la seule à avoir conservé intégralement son décor de Fontaine de 1830, avec son plafond à caissons agrémentés de grecques et rosaces, son plancher marqueté à la flamande et ses stucs muraux qui rappellent ceux du grand escalier.
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Conseil Constitutionnel.
Salle à manger. Sur la table Louis-Philippe en acajou verni, contemporaine de la construction de la pièce, soupière en porcelaine de Sèvres aux couleurs de la vaisselle du conseil constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Salle à manger. Parquet, seul vestige de la décoration initiale bâtiment (1830) ; préservé de l'incendie de 1871, ce parquet unique composé de trois essences de bois (panneaux en hêtre, cabochon en acajou et baguettes en bois exotique teinté) a été entièrement restauré en 2010.
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Conseil Constitutionnel.
Salle à manger. Poignées de porte.
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Conseil Constitutionnel.
Salle à manger. Plafond à caissons agrémentés de grecques et rosaces.
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Conseil Constitutionnel.
Salle à manger.
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Conseil Constitutionnel.
Historiquement, le grand salon est un salon de réception devenu salle des aides de camp sous le second empire, puis salle d'audience de la deuxième chambre de la Cour des Comptes. Sa décoration d'origine, œuvre de Fontaine, a été remaniée en 1859 par Chabrol. Le salon sert aujourd'hui pour les réceptions officielles du conseil constitutionnel, accueil de délégations étrangères, colloques. Son usage le plus prestigieux est la proclamation du résultat de l'élection présidentielle.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon. Médaillon représentant le profil de l'empereur Napoléon III et de son épouse, l'impératrice Eugénie.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon. Table à cartes d'état-major fabriqué sur ordre de Napoléon Ier pour l'un de ses maréchaux. Meuble entièrement chevillé, il est démontable et était transporté sur les champs de bataille.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon. Deux tentures (1668 – 1682) de la série des Maisons royales créées par Le Brun et tissées par la manufacture des Gobelins pour le roi Louis XIV. À gauche le mois de septembre : vue du château de Chambord.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon. A droite, le mois de juin : vue du château de Fontainebleau.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon. Table à gibier Louis XVI en bois doré, fauteuils Empire tirés des collections du mobilier national.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon.
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Conseil Constitutionnel.
Grand salon. Vue sur la cour d'honneur. A droite, un des portiques de la galerie d'Orléans.
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Conseil Constitutionnel.
Le petit salon constituait l'entrée dans les appartements privés de la famille Napoléon. À l'instar du grand salon, il a été redécoré par Chabrol pour accueillir Marie-Clotilde de Savoie.
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Conseil Constitutionnel.
Le petit salon.
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Conseil Constitutionnel.
Le petit salon.
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Conseil Constitutionnel.
Candélabres Directoire.
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Conseil Constitutionnel.
Le petit salon.
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Conseil Constitutionnel.
Le petit salon.
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Conseil Constitutionnel.
Corot (1796. 1875). Les marécages à la tour carrée.
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Conseil Constitutionnel.
Corot. Le pêcheur en barque sur l'étang.
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Conseil Constitutionnel.
Léopold Leprince. La chasse.
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Conseil Constitutionnel.
Léopold Leprince. La pêche.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances du conseil constitutionnel était au XIXe siècle le salon de travail de Marie-Clotilde de Savoie. Aujourd'hui, c'est ici que les membres du conseil prennent leurs décisions à huis clos et que se tiennent les audiences de Question prioritaire de constitutionnalité. Les membres sont placés selon leur ancienneté au conseil constitutionnel et selon le rang protocolaire de l'autorité qui les a nommés. Le président siège au centre du fer à cheval. Le secrétaire général et le service juridique sont assis derrière les membres.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances. Pendule Empire en bronze doré.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances. Fermeture de fenêtre.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances. Son décor en style pompéien, peint en 1860, représente des motifs floraux agrémentés d'amours et d'allégories de saison. C'est la seule pièce où les fenêtres comportent des décors.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances. Monogramme de Marie-Clotilde.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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Conseil Constitutionnel.
La salle des séances.
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Conseil Constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Ce salon d'angle, ancienne grande chambre à coucher du duc de Chartres, fils aîné du duc d'Orléans, puis de Marie-Clotilde de Savoie, est aujourd'hui le bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel. Tapis d'Aubusson Empire.
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Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel. Huile sur toile de 1967, du peintre Zao Wou-Ki
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Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel. Bustes de Marianne (collection personnelle du président Jean-Louis Debré).
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Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Bureau du Président du Conseil constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
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Conseil Constitutionnel.
Oratoire.
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Conseil Constitutionnel.
Oratoire. Lampe de mosquées en onyx.
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Conseil Constitutionnel.
Oratoire.
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Le ministère de la culture.
Salle des conflits.
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Hôtel de Mélusine.
Le nom de cet hôtel est dû à une tapisserie. Il date du temps de Louis XIII, il a un beau balcon soutenu par des consoles à têtes de lions.
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Palais Royal.
Angle de la rue de Valois.
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Palais Royal.
Place de Valois.
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Le Louvre.
Entrée Richelieu qui permet d'aller dans la cour Napoléon.
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Le Louvre.
Entrée Richelieu qui permet d'aller dans la cour Napoléon.
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La Cour Napoléon.
La pyramide centrale et les pyramidions, réalisés par Leoh Ming Pei, ont été inaugurés en 1989. Cour Napoléon, aile Richelieu : De gauche à droite : pavillons Turgot, Richelieu et Colbert. Architectes : Visconti et Lefuel, époque Napoléon III.
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La Cour Napoléon.
Ailes Mollien, à droite, et Daru, à gauche, avec les pavillons Denon et Daru, suivi de la rotonde d'Apollon.
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La Cour Napoléon.
Ailes côté Seine. Au fond, le pavillon de Flore et l'arc de Triomphe du Carrousel. Derrière la pyramide, le pavillon Mollien.
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La Cour Napoléon.
L'élévation des bâtiments de la cour s'harmonisait avec les édifices précédents. Se font ainsi face deux pavillons médians, couronnés d'un dôme, et quatre pavillons secondaires à la toiture en tronc de cône. A gauche, aile Mollien avec les pavillons Denon et Mollien sous lequel setrouve la porte des Lions, et au bout, le pavillon de Flore, reconstruit en 1864, sous la direction de l'architecte Hector-Martin Lefuel.
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La Cour Napoléon.
L'espace central du nouveau Louvre édifié par Napoléon III s'ordonne autour d'une place ou cour centrale dénommée Cour Napoléon. Commencée sur les plans de l'architecte Visconti en 1852, elle est terminée par son successeur Lefuel en 1857. Elle est constituée, au nord et au sud, par deux groupes d'édifices symétriques prenant appui à l'est sur le revers de la Cour Carrée et son pavillon central, dit Sully, construite sous Henri II et Louis XIII, mais remaniés par Lefuel. A l'origine, la cour se prolongeait vers l'ouest par une autre cour, celle du Carrousel, située devant le palais des Tuileries, qui allait disparaître en 1882, remplacée par îles jardins. Au bout, à droite, l'aile de la rue de Rivoli, qui reliait le Louvre aux Tuileries par Charles Percierl et Fontaine, avec au bout, le pavillon de Marsan. A gauche, galerie du bord de l'eau, avec au bout, le pavillon de Flore.
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La Cour Napoléon.
De droite à gauche, pavillon Mollien et pavillon Denon, Napoléon III, architectes Visconti et Lefuel.
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La Cour Napoléon.
Entre les pavillons Mollien et Denon, de gauche à droite, Poussin, François Rude. Audran, Jacques Léonard Maillet. Sarrazin, Honoré Husson. Coustou, Augustin Courtet. Lesueur, Honoré Husson. Perrault, Auguste Hyacinthe De Bay. Champaigne, Louis Alphonse Eudes. Puget, Antoine Etex
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La Cour Napoléon.
Pavillon Daru, la rotonde d'Apollon., le revers de la Cour Carré. Les statues de la façade : L'Hospital par Eugène Guillaume ; Lemercier par Antoine Laurent Dantan, aîné ; Poussin, François Rude ; Paré, Michel Pascal ; Richelieu, Jean Auguste Barre ; Montaigne, Jean François Soitoux ; Houdon, François Rude ; Dupérac, Jacques Ange Cordier ; De Brosse, Auguste Ottin ; Cassini, Hippolyte Maindron.
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La Cour Napoléon.
De gauche à droite : Chénier, Antonin Antoine Préault. Keller, Pierre Alfred Robinet. Coysevox, Jules Antoine Droz. Cousin, Théodore Jacques. Le Notre, Jean Auguste Barre. Tout en haut , La Guerre, d'Auguste Préault (1856-1857). A gauche, L’Art grec, Bernard Gabriel Seure, aîné.
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La Cour Napoléon.
La rotonde d'Apollon. La Guerre, d'Auguste Préault (1856-1857). Les deux petoits génies : à droite, La Force,. Charles Lebourg ; à gauche, La Pierre, Auguste Poitevin.
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La Cour Napoléon.
Louis XIV, d'après Le Bernin, 1680.
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La Cour Napoléon.
Aile Richelieu : pavillons Richelieu, Colbert et la rotonde de Beauvais. Statues, de gauche à droite : Abelard, Pierre Jules Cavelier ; Colbert, Paul Gayrard ; Mazarin, Pierre Hébert, aîné ; Buffon, Eugène André Oudiné ; Froissart, Philippe Joseph Henri Lemaire ; Rousseau, Eugène Farochon ; Montesquieu, Nanteuil.
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La Cour Napoléon.
Aile de Rohan, côté Rivoli. Aile Louis XVIII, architectes Percier et Fontaine. Frontons, de gauche à droite : Le Commerce ; L'Agriculture ; Trophée d'armes ;
La Force ; Les Arts ; Fronton. Tous de Combette. Pavillon de Rohan : fronton, La France assise au dessous des armes impériales qu’entourent la science et le travail, Georges Diébolt. A droite, génies La Marine de Jean Baptiste Carpeaux et L’Agriculture de Théodore Gruyère.
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La Cour Napoléon. Pavillon Colbert. Fronton : La Terre et l’Eau. Nicolas Victor Vilain. Aux coins du toit, à gauche, La Science d'Elias Robert, à droite, L’Industrie d'Elias Robert. A sa droite, la Vendange, Jacques François Walcher, dit oncle. Cariatides, Nicolas Victor Vilain. Ecoinçons de la fenêtre : Le Commerce et l’Agriculture, Joseph Michel Ange Pollet. Oculus : La Navigation commerciale et la Mécanique et La Télégraphie et l’Imprimerie de Joseph Michel Ange Pollet. Satue, à gauche, Bossuet, Louis Desprez (1799-1880).
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Le Carrousel.
La Cour Napoléon. Arc de Triomphe du Carrousel.
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Le Carrousel.
. Bâti de 1806 à 1808 par Percier et Fontaine, le sculpteur étant Denon, il commémore les victoires de Napoléon Ier en 1805.
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La cour carrée.
Passage du pavillon de l'horloge.
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La cour carrée.
De nombreux architectes de renom participèrent à la construction de la Cour Carrée. Aile ouest. La façade Renaissance, la plus ancienne du Louvre, dont la construction fut décidée par François Ier la veille de sa mort, en 1545, est due à l'architecte Pierre Lescot, à gauche. Au centre, le Pavillon de l'Horloge, à droite, l'aile Lemercier.
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La cour carrée.
Aile sud. A droite, la partie Catherine de Médicis, architecte Métezeau, Lescot. A partir de la gauche. Autour des oculus : La Comédie et la Tragédie ; La Musique et la Poésie ; La Sculpture et la Peinture ; L'Astronomie et la Géographie. Nicolas Augustin Matte. 1824, 1822. Les statues du rez-de-chaussée : Omphale. Gustave Adolphe Désiré Crauk. 1859 ; Leucothea. Jean Jules Allasseur. 1862 ; Aphrodite. Georges Clère. 1859 ; Reconnaissance. Ferdinand Taluet. 1861 ; Circé. Charles Gumery. 1860 ; Couronne de fleurs. Mme Lefevre-Deumier. 1861 ; Mercure. Aimé Millet. 1861 ; Bacchante. Pierre Alexandre Schoenewerk. 1859 ; Gloire. Victor Edmond Leharivel-Durocher. 1860.
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La cour carrée.
Aile sud, le Pavillon des Arts. Louis XIV, architectes Le Vau, Perrault. Fronton : Minerve accompagnée des Sciences et des arts, Jacques Lesueur, 1811. Dans les niches du bas, Circé, Charles Gumery et Couronne de fleurs, Mme Lefevre-Deumier.
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La cour carrée.
Aile Est, le pavillon central ou pavillon Saint-Germain-l'Auxerrois avec le Coq républicain, entouré d’un serpent qui se mord la queue au fronton, Guillaume II Coustou, 1759. Autour des oculus :
La France et la Charte, Antoine François Gérard, 1824 ; Poésie épique et l’Elégie, Petitot fils, 1821 ; La Justice et la Force, Charles René Laitié, 1824 ; La Tragédie et la Comédie, Jacques Edme Dumont, 1824 ; Poésie et la Musique, Jean Debay, 1822 ; La Justice et l’Innocence, David d’Angers, 1824. Statues du rez-de-chaussée :
Sapho, Pierre Travaux, 1859 ; Archéologie, Horace Daillon, 1891 ; Nymphe, Pierre Bernard Prouha, 1855 ; Orphée, Gabriel Jules Thomas, 1854 ; Bacchante, Jean Auguste Barre, 1854 ; Abondance, Jacques Léonard Maillet, 1860 ; Apollon, Nanteuil, 1860 ; La Peinture, Jean Turcan, 1891 ; Pandore, Pierre Loison, 1861 ; Modestie, Louis Léopold Chambard, 1861 ; Penthésilée, Vital Gabriel Dubray.
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La cour carrée.
Pavillon de l'Horloge (ou de Sully). A gauche du pavillon, aile Lescot : fronton, Science. Encadrant la fenêtre, Archimède, Génie de l'étude lisant, Génie de l'étude écrivant et Euclide. Dessus de fenêtre, Diane aux chiens. Oculus : L'Histoire et la Victoire. Jean Goujon. Statues : Le Message, Alexandre Oliva ; La Sculpture, François Jouffroy. A droite, Aile Lemercier. Fronton : La Loi. Thucydide et d’Hérodote. Jean Moitte. 1806. Encadrant la fenêtre : Moïse., Isis,
Manco Capac., Numa. Jean Moitte. 1806. Oculus et statues : La Poésie lyrique et la Poésie pastorale . Mansion . 1820 ; L’Orfèvrerie. Roland Mathieu-Meusnier. 1867 ; La Céramique. Eugène Guillaume. 1874. Fronton : Victoire et Abondance. Encadrant la fenêtre, Hercuel, Danube, Nil, Minerve. Philippe Laurent Roland, 1806. Oculus : La Force et la Musique. François Gérard, 1823. Statues : Aristarque. Georges Diébolt (oeuvre achevée par Louis Merley). 1866 ; La Douceur. Jean Esprit Marcellin. 1861.
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La cour carrée.
Pavillon de l'Horloge. Fronton, Gilles Guérin et Philippe de Buyster. Les 2 Cariatides de gauche, Gilles Guérin. Celles de droite, Philippe de Buyster.
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La cour carrée.
Moïse et Isis, à gauche et Numa et Manco Capac, à droite, de Jean Moitte, 1806. Dans le fronton, La Loi entourée par Thucydide et Hérodote de Jean Moitte.
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La cour carrée.
Archimède, Génie de l’étude lisant, Génie de l’étude écrivantGénie de l’étude écrivant et Euclide, de Jean Goujon. Dans le fronton, la Science de Goujon.
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La cour carrée.
Hercule et Danube à gauche, Minerve et Nil à droite, de Philippe Laurent Roland. Fronton, Victoire et Abondance, Philippe Laurent Roland.
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La cour carrée.
Mars et Bellone, deux Prisonniers, Jean Goujon. Deux Victoires couronnant le chiffre du roi de Henri II, Jean Goujon.
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La cour carrée.
H et C, monogramme de Henri II et de Catherine de Médicis, qui prennent la forme d'un double D, comme Diane de Poitiers, la maîtresse du roi. Statue : Le Message, Alexandre Oliva. Autour de l'oculus, L'Histoire (photo) et la Victoire, Jean Goujon.
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La cour carrée.
K, monogramme de Charles IX. Statue : Gloire, Victor Edmond Leharivel-Durocher.
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La cour carrée.
Monogramme de Louis XIII et Anne d'Autriche. Statue : la céramique, Eugène Guillaume. Oculus : Poésie lyrique et Poésie pastorale, Simon Mansion.
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La cour carrée.
Monogramme de Marie Thérèse d'Autriche ou d'Espagne.
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La cour carrée.
Passage du pavillon de l'horloge vers va cour Napoléon.
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Le Louvre.
Hall d'accueil
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Le Louvre médiéval.
Muraille de contre-escarpe de Charles V.
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Le Louvre médiéval.
Muraille de contre-escarpe de Charles V.
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Le Louvre médiéval.
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Le Louvre médiéval.
A droite, mur d'escarpe de l'enceinte de Paris. Début du XVIe siècle.
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Le Louvre médiéval.
Les fouilles archéologiques, exécutées en 1991 – 1992, ont permis de dégager tout un ensemble défensif d'époques successives, constituant ce qu'on a coutume d'appeler « l'enceinte de Charles V », détruite et remblayée sous Louis XIII entre 1624 et 1634.
Cette fortification du XIVe siècle, établie nettement plus à l'ouest que l'enceinte de Philippe Auguste, dont le château du Louvre formait la défense sur la seine, englobait un faubourg qui s'était développé au XIIIe et XIVe siècles.
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Le Louvre médiéval.
Aux travaux de terrassement commencés par Étienne Marcel, prévôt des marchands lors de la révolte de Paris, avait succédé, sous Charles V (1364 – 1380), un remarquable ensemble de fossés et remparts de terre, établis sur un large espace afin d'assurer un glacis pour le tir tendu de l'artillerie naissante, par l'architecte Raymond du Temple. Les progrès de l'art militaire entraînèrent la reconstruction, au début du XVIe siècle, de la muraille proprement dite. Le mur d'escarpe, vers la ville, domine d'une faible hauteur le grand fossé, large de 19 m. Une plate-forme d'artillerie y fut établi, dont on reconnaît la forme circulaire et la terrasse supérieure.
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Le Louvre médiéval.
Les murs de bel appareil sont assis sur des poutres de bois (longrines). Le fossé était en eau, et on peut voir sur les pierres les traces laissées par l'eau au niveau de la surface. Une longrine est un élément de structure ayant la forme d'une poutre et orientée horizontalement, supportant des forces mécaniques importantes.
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Le Louvre médiéval.
Pile du pont-levis de la porte orientale menant vers la ville et les tours de la porte orientale XIIe siècle.
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Le Louvre médiéval.
Fossé médiéval du château du Louvre. La construction est l'oeuvre de Philippe-Auguste, vers 1190-1200, au moment où le roi fait construire par les bourgeois de Paris une enceinte protectrice, alors qu'il quitte le royaume pour la Croisade.