Paris 2013

Le faubourg Saint Honoré, la Place Vendôme, Asnières.

<center>Hôtel Bristol. </center> Créé dans un hôtel particulier bâti en 1758 sur un terrain maraîcher qui fut racheté en 1920 par Jules de castellane, son ouverture officielle a lieu en 1925 par Hippolyte Jammet, au milieu des années folles. Il est nommé « Bristol » en hommage au comte de Bristol, grand voyageur britannique épris de luxe. Sa façade est en béton recouvert de pierres de taille. C'est le seul hôtel qui ne fut pas réquisitionné par les allemands, lors de la dernière guerre, car il accueillait l'ambassade des Etats-Unis. Considéré comme l'un des plus grands et des plus prestigieux palaces de Paris et de France, le Bristol a la réputation d'accueillir des personnalités de tous les milieux. C'est là où logeaient les membres du bureau d'Arts et découvertes...
Hôtel Bristol.
Créé dans un hôtel particulier bâti en 1758 sur un terrain maraîcher qui fut racheté en 1920 par Jules de castellane, son ouverture officielle a lieu en 1925 par Hippolyte Jammet, au milieu des années folles. Il est nommé « Bristol » en hommage au comte de Bristol, grand voyageur britannique épris de luxe. Sa façade est en béton recouvert de pierres de taille. C'est le seul hôtel qui ne fut pas réquisitionné par les allemands, lors de la dernière guerre, car il accueillait l'ambassade des Etats-Unis. Considéré comme l'un des plus grands et des plus prestigieux palaces de Paris et de France, le Bristol a la réputation d'accueillir des personnalités de tous les milieux. C'est là où logeaient les membres du bureau d'Arts et découvertes...
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<center>Un passage.</center>
Un passage.
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Un passage.
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<center>Rue Jean Mermoz. </center>
Rue Jean Mermoz.
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Rue Jean Mermoz.
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Rue Jean Mermoz.
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<center>Hôtel de Marigny. </center> L'avenue de Marigny a été tracée en 1770 par le marquis de Marigny, frère  de la marquise de Pompadour, directeur général des Bâtiments du Roi, Arts, Jardins et Manufactures.
Hôtel de Marigny.
L'avenue de Marigny a été tracée en 1770 par le marquis de Marigny, frère de la marquise de Pompadour, directeur général des Bâtiments du Roi, Arts, Jardins et Manufactures.
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<center>Hôtel de Marigny. </center> Propriété de l'État depuis son rachat en 1972 au baron Gustave de Rothschild, l'hôtel de Marigny sert depuis de résidence aux hôtes étrangers du président de la République qui logeaient depuis 1959 au Grand Trianon après que le Général de Gaulle eut transformé les appartements de réception du premier étage du palais de l'Élysée en bureaux. En 2007, lors de la visite diplomatique du chef d'État libyen Mouammar Kadhafi, ce dernier installe sa tente dans le parc de l'hôtel.
Hôtel de Marigny.
Propriété de l'État depuis son rachat en 1972 au baron Gustave de Rothschild, l'hôtel de Marigny sert depuis de résidence aux hôtes étrangers du président de la République qui logeaient depuis 1959 au Grand Trianon après que le Général de Gaulle eut transformé les appartements de réception du premier étage du palais de l'Élysée en bureaux. En 2007, lors de la visite diplomatique du chef d'État libyen Mouammar Kadhafi, ce dernier installe sa tente dans le parc de l'hôtel.
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<center>Hôtel de Marigny. </center>
Hôtel de Marigny.
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<center>Ministère de l'intérieur. </center> Hôtel Beauvau. Armand Gaston Camus (1740-1804), fut à l'origine du bâtiment. Il consentit, en juillet 1768, un bail à vie au maréchal-prince Charles Juste de Beauvau-Craon (1720-1793). Camus s'engageait en outre à construire sur le domaine un grand hôtel particulier. Selon toute probabilité, c'est à Nicolas Le Camus de Mézières, architecte de la Halle au blé, qu'Armand Gaston Camus fit appel. En 1770, le gros oeuvre était achevé. Un péristyle dorique flanqué de deux pavillons d'entrée en arcades ouvrait sur le corps de logis principal,
Ministère de l'intérieur.
Hôtel Beauvau. Armand Gaston Camus (1740-1804), fut à l'origine du bâtiment. Il consentit, en juillet 1768, un bail à vie au maréchal-prince Charles Juste de Beauvau-Craon (1720-1793). Camus s'engageait en outre à construire sur le domaine un grand hôtel particulier. Selon toute probabilité, c'est à Nicolas Le Camus de Mézières, architecte de la Halle au blé, qu'Armand Gaston Camus fit appel. En 1770, le gros oeuvre était achevé. Un péristyle dorique flanqué de deux pavillons d'entrée en arcades ouvrait sur le corps de logis principal, "haut d'un rez-de-chaussée et de deux étages carrés avec combles au-dessus". Charles-Just de Beauvau avait commandé l'ouvrage par amour pour sa seconde épouse, Marie-Charlotte de Rohan-Chabot. Il s'y s'entoura d'un cercle de littérateurs. A sa mort en 1793, sa veuve résilia le bail en février 1795. Il fut racheté par les époux Besse, puis, en 1807, par le général Pierre Dupont de l'Etang, futur ministre de la guerre de Louis XVIII. Sa veuve revendit la demeure au banquier César-Ernest André en 1856. André fit luxueusement restaurer par l'architecte Jean-Baptiste Pigny le bâtiment. En 1859, André le cèda à l'Etat. En février 1861, l'immeuble fut affecté au ministère de l'Intérieur, à l'époque logé dans l'hôtel de Conti.
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<center>Boutique Caron. </center> Fontaines à parfum en Baccarat. Parfums Caron est une maison de haute-parfumerie française, créée par un nez russe, Ernest Daltroff (1867-1941) en 1904. Caron est le nom d'un acrobate. Richard Fraysse est le créateur olfactf (nez) actuel. Il est d'une famille de grands nez.
Boutique Caron.
Fontaines à parfum en Baccarat. Parfums Caron est une maison de haute-parfumerie française, créée par un nez russe, Ernest Daltroff (1867-1941) en 1904. Caron est le nom d'un acrobate. Richard Fraysse est le créateur olfactf (nez) actuel. Il est d'une famille de grands nez.
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<center>Palais de l'Elysée. </center> En 1715 le régent met au défi Louis Henri de la tour d'Auvergne, compte d'Évreux, désargenté, de bâtir un hôtel à lui afin de lui apporter le brevet de la capitainerie des chasses de Monceaux. Le compte va alors son comté de Tancarville et rachète le marais des gourdes près du grand cours, nos Champs-Élysées actuels. Il épouse la fille, âgée de 12 ans, alors qu'il en a 32, d'un homme d'affaires Antoine Crozat, ce qui lui apporte 2 millions de livres qui lui permettra de financer son hôtel. Les travaux commencent en 1718 et sont terminés en 1720, la même année où il répudie son épouse. Sa spéculation sur le système de Law lui permet de rembourser son beau-père. L'hôtel d'Évreux est aménagé selon les principes d'architecture en vogue à l'époque. Les décors intérieurs de style Régence sont réalisés sous la direction de l'architecte Jules Michel Alexandre Hardouin qui remplace Armand-Claude Mollet en 1720. En 1753, le roi Louis XV achète alors l'hôtel pour en faire la résidence parisienne de la marquise de Pompadour. Elle y fait de nombreuses transformations, les murs se couvrent de boiseries et d'or caractéristiques du « style Pompadour ». Après le décès de la marquise, l'hôtel sert pendant un an à vendre tout le mobilier et les œuvres d'art qu'avait amassé cette dernière dans ses nombreuses propriétés.
Palais de l'Elysée.
En 1715 le régent met au défi Louis Henri de la tour d'Auvergne, compte d'Évreux, désargenté, de bâtir un hôtel à lui afin de lui apporter le brevet de la capitainerie des chasses de Monceaux. Le compte va alors son comté de Tancarville et rachète le marais des gourdes près du grand cours, nos Champs-Élysées actuels. Il épouse la fille, âgée de 12 ans, alors qu'il en a 32, d'un homme d'affaires Antoine Crozat, ce qui lui apporte 2 millions de livres qui lui permettra de financer son hôtel. Les travaux commencent en 1718 et sont terminés en 1720, la même année où il répudie son épouse. Sa spéculation sur le système de Law lui permet de rembourser son beau-père. L'hôtel d'Évreux est aménagé selon les principes d'architecture en vogue à l'époque. Les décors intérieurs de style Régence sont réalisés sous la direction de l'architecte Jules Michel Alexandre Hardouin qui remplace Armand-Claude Mollet en 1720. En 1753, le roi Louis XV achète alors l'hôtel pour en faire la résidence parisienne de la marquise de Pompadour. Elle y fait de nombreuses transformations, les murs se couvrent de boiseries et d'or caractéristiques du « style Pompadour ». Après le décès de la marquise, l'hôtel sert pendant un an à vendre tout le mobilier et les œuvres d'art qu'avait amassé cette dernière dans ses nombreuses propriétés.
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<center>Palais de l'Elysée. </center> E n 1773, l'hôtel devient la propriété du banquier Nicolas Beaujon. La dernière occupante de l'hôtel avant la Révolution est Louise-Marie-Bathilde d'Orléans, duchesse de Bourbon, qui s'y installe en 1787. C'est la fille du duc d'Orléans, sœur de Philippe Égalité, tante de Louis-Philippe Ier, mère du duc d'Enghien, belle-fille du prince de Condé. Pendant la Révolution française, Bathilde d'Orléans est surnommée « citoyenne Vérité », en raison de son nouvel esprit républicain, ce qui ne l'empêcha pas d'être  emprisonnée à la prison du fort Saint-Jean, à Marseille, pendant un an et demi, suite à la fuite en Autriche de son neveu Louis-Philippe d'Orléans. En 1797, elle ne peut plus entretenir cette grande demeure et est obligée de louer le rez-de-chaussée à Benoît Hovyn et sa femme Joanne La Violette, un couple de négociants flamands qui en font un établissement « de plaisirs » et y organisent des bals populaires, des jeux, des conférences et des concerts.
Palais de l'Elysée.
E n 1773, l'hôtel devient la propriété du banquier Nicolas Beaujon. La dernière occupante de l'hôtel avant la Révolution est Louise-Marie-Bathilde d'Orléans, duchesse de Bourbon, qui s'y installe en 1787. C'est la fille du duc d'Orléans, sœur de Philippe Égalité, tante de Louis-Philippe Ier, mère du duc d'Enghien, belle-fille du prince de Condé. Pendant la Révolution française, Bathilde d'Orléans est surnommée « citoyenne Vérité », en raison de son nouvel esprit républicain, ce qui ne l'empêcha pas d'être emprisonnée à la prison du fort Saint-Jean, à Marseille, pendant un an et demi, suite à la fuite en Autriche de son neveu Louis-Philippe d'Orléans. En 1797, elle ne peut plus entretenir cette grande demeure et est obligée de louer le rez-de-chaussée à Benoît Hovyn et sa femme Joanne La Violette, un couple de négociants flamands qui en font un établissement « de plaisirs » et y organisent des bals populaires, des jeux, des conférences et des concerts.
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<center>Palais de l'Elysée. </center> Le Consulat, en 1799, met fin à ces années de folie, le maréchal de France Joachim Murat achète la propriété à la fille ruinée de Hovyn le 6 août 1805. Lorsque Murat devient roi de Naples, il doit, le 15 juillet 1808, abandonner à l'État son palais de l'Élysée. Napoléon Ier occupe l'hôtel particulier, jusqu'à la campagne de France, après une courte occupation par Joséphine de Beauharnais. Louis XVIII, récupérant au passage les biens spoliés par les différents régimes, fait don du palais de l'Élysée à son héritier, et neveu, second fils du Roi Charles X : le duc de Berry qui y emménage avec son épouse Marie-Caroline, en décembre 1815. En 1853, Napoléon III, bien qu'installé au palais des Tuileries, décide de la rénovation complète du palais par un nouvel architecte, Joseph-Eugène Lacroix. Ce n'est que par la loi du 22 janvier 1879 que l'Élysée devient officiellement la résidence des présidents de la République française.
Palais de l'Elysée.
Le Consulat, en 1799, met fin à ces années de folie, le maréchal de France Joachim Murat achète la propriété à la fille ruinée de Hovyn le 6 août 1805. Lorsque Murat devient roi de Naples, il doit, le 15 juillet 1808, abandonner à l'État son palais de l'Élysée. Napoléon Ier occupe l'hôtel particulier, jusqu'à la campagne de France, après une courte occupation par Joséphine de Beauharnais. Louis XVIII, récupérant au passage les biens spoliés par les différents régimes, fait don du palais de l'Élysée à son héritier, et neveu, second fils du Roi Charles X : le duc de Berry qui y emménage avec son épouse Marie-Caroline, en décembre 1815. En 1853, Napoléon III, bien qu'installé au palais des Tuileries, décide de la rénovation complète du palais par un nouvel architecte, Joseph-Eugène Lacroix. Ce n'est que par la loi du 22 janvier 1879 que l'Élysée devient officiellement la résidence des présidents de la République française.
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<center>Rue de l'Elysée. </center> Cette rue a été percée en 1850 afin d'isoler le palais. C'est un architecte londonnien qui l'a conçue, d'où ces portiques très British. C'est le seul exemple à Paris d'architecture à l'anglaise.
Rue de l'Elysée.
Cette rue a été percée en 1850 afin d'isoler le palais. C'est un architecte londonnien qui l'a conçue, d'où ces portiques très British. C'est le seul exemple à Paris d'architecture à l'anglaise.
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<center>Résidence de l'ambassadeur des États-Unis. </center> La baronne Pontalba a fait construire cet hôtel par Visconti en 1842. À la mort de la baronne, l'hôtel fut vendu aux Rothschild puis, en 1948 il est acquis par le gouvernement des États-Unis.
Résidence de l'ambassadeur des États-Unis.
La baronne Pontalba a fait construire cet hôtel par Visconti en 1842. À la mort de la baronne, l'hôtel fut vendu aux Rothschild puis, en 1948 il est acquis par le gouvernement des États-Unis.
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<center>Ambassade d'Angleterre. </center>L'ambassade d'Angleterre occupe depuis plus de 150 ans l'hôtel de Béthune construit par Mazin en 1720, et sur lequel avait régné Pauline Borghèse, de 1803 à 1814.
Ambassade d'Angleterre.
L'ambassade d'Angleterre occupe depuis plus de 150 ans l'hôtel de Béthune construit par Mazin en 1720, et sur lequel avait régné Pauline Borghèse, de 1803 à 1814.
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<center>Chancellerie de l'ambassade Britannique. </center> Hôtel, jumeau du no 33, construit en 1714 par Pierre Grandhomme pour Louis Chevalier, président à mortier au Parlement de Paris, frère de la commanditaire du no 33. Les frères Isaac et Émile Pereire l'achetèrent en 1855 et le firent remanier par leur architecte attitré, Alfred Armand
Chancellerie de l'ambassade Britannique.
Hôtel, jumeau du no 33, construit en 1714 par Pierre Grandhomme pour Louis Chevalier, président à mortier au Parlement de Paris, frère de la commanditaire du no 33. Les frères Isaac et Émile Pereire l'achetèrent en 1855 et le firent remanier par leur architecte attitré, Alfred Armand
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<center>Hôtel Perrinet. </center> Hôtel Perrinet de Jars, dit aussi hôtel de Guébriant, construit en 1714 par Pierre Grandhomme pour Anne Levieux, femme d'un financier. Il appartint ensuite au fermier général Étienne Perrinet de Jars, qui lui a laissé son nom et le fit transformer par Jean-Michel Chevotet. ICet hôtel de 1713 a appartenu à Charlotte de Rothschild. Ce fut un temps l'ambassade de Russie, c'est maintenant le cercle Interallié.
Hôtel Perrinet.
Hôtel Perrinet de Jars, dit aussi hôtel de Guébriant, construit en 1714 par Pierre Grandhomme pour Anne Levieux, femme d'un financier. Il appartint ensuite au fermier général Étienne Perrinet de Jars, qui lui a laissé son nom et le fit transformer par Jean-Michel Chevotet. ICet hôtel de 1713 a appartenu à Charlotte de Rothschild. Ce fut un temps l'ambassade de Russie, c'est maintenant le cercle Interallié.
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<center>Hôtel Pillet-Will. </center> Ancien hôtel Marbeuf, ayant appartenu à Jean-Hyacinthe Davasse de Saint-Amarand, fermier général. Dans cet hôtel habitèrent Joseph Bonaparte puis le maréchal Suchet, il fut reconstruit au cours du XIXe siècle par le comte Pillet-Will qui remonta ici le  portail rocaille d'un hôtel du Marais.
Hôtel Pillet-Will.
Ancien hôtel Marbeuf, ayant appartenu à Jean-Hyacinthe Davasse de Saint-Amarand, fermier général. Dans cet hôtel habitèrent Joseph Bonaparte puis le maréchal Suchet, il fut reconstruit au cours du XIXe siècle par le comte Pillet-Will qui remonta ici le portail rocaille d'un hôtel du Marais.
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<center>Hôtel Pillet-Will. </center>  Dans cet hôtel habitèrent Joseph Bonaparte puis le maréchal Suchet, il fut reconstruit au cours du XIXe siècle par le comte Pillet-Will qui remonta ici le portable le portail rocaille d'un hôtel du Marais.
Hôtel Pillet-Will.
Dans cet hôtel habitèrent Joseph Bonaparte puis le maréchal Suchet, il fut reconstruit au cours du XIXe siècle par le comte Pillet-Will qui remonta ici le portable le portail rocaille d'un hôtel du Marais.
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<center>Rue du Faubourg Saint Honoré. </center> N°48, Edme-Bonaventure Courtois.
Rue du Faubourg Saint Honoré.
N°48, Edme-Bonaventure Courtois.
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<center>Maison Hermés. </center> Thierry Hermès est le fondateur de l'entreprise Hermès International. Il est né le 15 janvier 1801, à Krefeld, en Allemagne, une ville située sur la rive gauche du Rhin alors annexée à la France. Il gagne Paris en 1837 où il ouvre sa première manufacture. Son activité est celle d'un maître artisan harnacheur sellier, qui conçoit, confectionne et vend des harnais et des équipements pour les chevaux. Dès la seconde moitié du XIXe siècle, sous la direction de Charles-Émile Hermès (1830-1916), fils de Thierry, l'entreprise, implantée désormais rue du Faubourg-Saint-Honoré depuis 1880, diversifie sa production vers la fabrication d'articles d'équitation, de couvertures de cheval, de casaques de courses en soie. Le « Sac haut à courroie » qui sortit en 1892 et permettait aux cavaliers de ranger leurs bottes et leurs selles (Hermès bien sûr) est un gros succès.
Maison Hermés.
Thierry Hermès est le fondateur de l'entreprise Hermès International. Il est né le 15 janvier 1801, à Krefeld, en Allemagne, une ville située sur la rive gauche du Rhin alors annexée à la France. Il gagne Paris en 1837 où il ouvre sa première manufacture. Son activité est celle d'un maître artisan harnacheur sellier, qui conçoit, confectionne et vend des harnais et des équipements pour les chevaux. Dès la seconde moitié du XIXe siècle, sous la direction de Charles-Émile Hermès (1830-1916), fils de Thierry, l'entreprise, implantée désormais rue du Faubourg-Saint-Honoré depuis 1880, diversifie sa production vers la fabrication d'articles d'équitation, de couvertures de cheval, de casaques de courses en soie. Le « Sac haut à courroie » qui sortit en 1892 et permettait aux cavaliers de ranger leurs bottes et leurs selles (Hermès bien sûr) est un gros succès.
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<center>Maison Hermés. </center>Le cavalier. Les emballages sont orange car, durant la guerre, c'était le seul pigment possible.
Maison Hermés.
Le cavalier. Les emballages sont orange car, durant la guerre, c'était le seul pigment possible.
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<center>Maison Lanvin. </center> C’est en 1889 que la maison de modiste de Jeanne Lanvin est créée. En 1909, sa maison devient une véritable Maison de couture grâce à la maîtrise pour la Haute Couture qu’elle a acquise auprès d’une couturière de renom à Barcelone. Jeanne Lanvin conçoit son entreprise autour de sa fille, Marie-Blanche de Polignac surnommée Marguerite. Elle imagine pour elle des collections et qui ne manquent pas d’attirer l’attention de parents soucieux de la tenue de leurs enfants. Une esquisse de Paul Iribe représentant Jeanne Lanvin et Marguerite (imaginé pour le célèbre parfum Arpège), devient le blason de la Maison.
Maison Lanvin.
C’est en 1889 que la maison de modiste de Jeanne Lanvin est créée. En 1909, sa maison devient une véritable Maison de couture grâce à la maîtrise pour la Haute Couture qu’elle a acquise auprès d’une couturière de renom à Barcelone. Jeanne Lanvin conçoit son entreprise autour de sa fille, Marie-Blanche de Polignac surnommée Marguerite. Elle imagine pour elle des collections et qui ne manquent pas d’attirer l’attention de parents soucieux de la tenue de leurs enfants. Une esquisse de Paul Iribe représentant Jeanne Lanvin et Marguerite (imaginé pour le célèbre parfum Arpège), devient le blason de la Maison.
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<center>Rue Royale. </center>
Rue Royale.
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<center>Galerie Royale. </center> Le 11, rue Royale est un hôtel construit par Louis Le Tellier, après 1781. Il est percé par la Galerie Royale qui rejoint la rue Boissy d’Anglas
Galerie Royale.
Le 11, rue Royale est un hôtel construit par Louis Le Tellier, après 1781. Il est percé par la Galerie Royale qui rejoint la rue Boissy d’Anglas
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<center>Galerie Royale. </center>
Galerie Royale.
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Galerie Royale.
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<center>Galerie Royale. </center> Plafond Art déco.
Galerie Royale.
Plafond Art déco.
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<center>Galerie Royale. </center> La Galerie Royale, c’est le temple des orfèvres les plus prestigieux : Bernardaud, Lalique et Christofle y présentent leurs plus belles pièces depuis de nombreuses années.
Galerie Royale.
La Galerie Royale, c’est le temple des orfèvres les plus prestigieux : Bernardaud, Lalique et Christofle y présentent leurs plus belles pièces depuis de nombreuses années.
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<center>Rue Saint Honoré. </center>
Rue Saint Honoré.
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<center>Rue Saint Honoré. </center> C’est la maison où se tenait autrefois le célèbre salon de Madame de Tencin intitulé « Bureau de l’esprit », reconfigurée par Jean-Michel Wilmotte. C'est le show-room John Galliano.
Rue Saint Honoré.
C’est la maison où se tenait autrefois le célèbre salon de Madame de Tencin intitulé « Bureau de l’esprit », reconfigurée par Jean-Michel Wilmotte. C'est le show-room John Galliano.
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<center>Eglise de l'Assomption. </center> Elle fut bâtie entre 1660 et 1676, sur les plans d'Errard, peintre du roi Louis XIV. Son dôme puissant inspiré des œuvres romaines, apparaît un peu disproportionné par rapport au reste de l'édifice. Depuis 1850, elle est la paroisse de la communauté polonaise de Paris.
Eglise de l'Assomption.
Elle fut bâtie entre 1660 et 1676, sur les plans d'Errard, peintre du roi Louis XIV. Son dôme puissant inspiré des œuvres romaines, apparaît un peu disproportionné par rapport au reste de l'édifice. Depuis 1850, elle est la paroisse de la communauté polonaise de Paris.
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<center>Rue Saint Honoré. </center> La Cour des comptes.
Rue Saint Honoré.
La Cour des comptes.
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<center>Rue Saint Honoré. </center>
Rue Saint Honoré.
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<center>Rue Saint Honoré. </center>
Rue Saint Honoré.
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<center>La place Vendôme. </center> C'est un des plus beaux ensembles architecturaux de Paris de la fin du règne de Louis XIV. Octogonale, elle est entourée de façades uniformes d'ordre corinthien. Elle s'est appelée place des Conquêtes, place Louis-le-Grand, place des Piques sous la révolution, place Internationale pendant la commune, pour finalement prendre le nom de l'hôtel de Vendôme sur les terrains duquel elle a été aménagée.
La place Vendôme.
C'est un des plus beaux ensembles architecturaux de Paris de la fin du règne de Louis XIV. Octogonale, elle est entourée de façades uniformes d'ordre corinthien. Elle s'est appelée place des Conquêtes, place Louis-le-Grand, place des Piques sous la révolution, place Internationale pendant la commune, pour finalement prendre le nom de l'hôtel de Vendôme sur les terrains duquel elle a été aménagée.
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<center>La place Vendôme. </center> Entrée de la place par la rue de la Paix, côté rue du faubourg Saint Honoré. Le peintre Gustave Courbet adresse une pétition au gouvernement de Défense nationale le 14 septembre 1870 demandant « à déboulonner la colonne, ou qu'il veuille bien lui-même en prendre l'initiative, en chargeant de ce soin l'administration du Musée d'artillerie, et en faisant transporter les matériaux à l'hôtel de la Monnaie ». La colonne est abattue le 16 mai 19871. Après la chute de la Commune, le nouveau président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, décide en mai 1873 de faire reconstruire la colonne Vendôme aux frais de Gustave Courbet, mais il mourra avant. La reconstruction de la colonne est entreprise en 1873 et terminée en 1875 par l'architecte Alfred-Nicolas Normand.
La place Vendôme.
Entrée de la place par la rue de la Paix, côté rue du faubourg Saint Honoré. Le peintre Gustave Courbet adresse une pétition au gouvernement de Défense nationale le 14 septembre 1870 demandant « à déboulonner la colonne, ou qu'il veuille bien lui-même en prendre l'initiative, en chargeant de ce soin l'administration du Musée d'artillerie, et en faisant transporter les matériaux à l'hôtel de la Monnaie ». La colonne est abattue le 16 mai 19871. Après la chute de la Commune, le nouveau président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, décide en mai 1873 de faire reconstruire la colonne Vendôme aux frais de Gustave Courbet, mais il mourra avant. La reconstruction de la colonne est entreprise en 1873 et terminée en 1875 par l'architecte Alfred-Nicolas Normand.
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C'est une colonne de bronze de 44,3 mètres de haut et d'environ 3,60 mètres de diamètre moyen, posée sur un socle et surmontée par une statue de Napoléon Ier. Elle a été inspirée par la colonne Trajane située dans le forum Trajan à Rome. Autour du noyau en maçonnerie, s'élèvent en spirale, sur une longueur de 160 m, des bas-reliefs, d'après Bergeret, formé de plaques de bronze dont les canons russes et autrichienne d'Austerlitz ont fourni la matière, et qui représentent les principaux faits d'armes napoléoniens de 1805 à 1807.
C'est une colonne de bronze de 44,3 mètres de haut et d'environ 3,60 mètres de diamètre moyen, posée sur un socle et surmontée par une statue de Napoléon Ier. Elle a été inspirée par la colonne Trajane située dans le forum Trajan à Rome. Autour du noyau en maçonnerie, s'élèvent en spirale, sur une longueur de 160 m, des bas-reliefs, d'après Bergeret, formé de plaques de bronze dont les canons russes et autrichienne d'Austerlitz ont fourni la matière, et qui représentent les principaux faits d'armes napoléoniens de 1805 à 1807.
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<center>La place Vendôme. </center> La première statue de Napoléon en César fut réalisée par le sculpteur Antoine-Denis Chaudet (1763-1810). Descendue en 1814 elle est fondue en 1818. Seul le globe de la victoire fut préservé pour être plus tard installé sur la réplique de Dumont. Sous la monarchie de Juillet une nouvelle statue de l'empereur, en petit caporal, par Charles Émile Seurre, est placée au sommet de la colonne en 1833. Napoléon III la fait remplacer par une copie de la première statue, réalisée par le sculpteur Auguste Dumont. C'est cette statue, restaurée en 1875, que l'on peut voir aujourd'hui.
La place Vendôme.
La première statue de Napoléon en César fut réalisée par le sculpteur Antoine-Denis Chaudet (1763-1810). Descendue en 1814 elle est fondue en 1818. Seul le globe de la victoire fut préservé pour être plus tard installé sur la réplique de Dumont. Sous la monarchie de Juillet une nouvelle statue de l'empereur, en petit caporal, par Charles Émile Seurre, est placée au sommet de la colonne en 1833. Napoléon III la fait remplacer par une copie de la première statue, réalisée par le sculpteur Auguste Dumont. C'est cette statue, restaurée en 1875, que l'on peut voir aujourd'hui.
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<center>La place Vendôme. </center> Situé au n°9, l'Hôtel de Villemaré, a été construit de 1706 à 1716 par Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour le financier Jean Bonaventure Le Lay de Villemaré.
La place Vendôme.
Situé au n°9, l'Hôtel de Villemaré, a été construit de 1706 à 1716 par Jean-Baptiste Bullet de Chamblain pour le financier Jean Bonaventure Le Lay de Villemaré.
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<center>La place Vendôme. </center> Au n°7, l'hôtel Lebas de Montargis, construit par Jules Hardouin-Mansart, abrita de 1720 à 1731, les célèbres dîners du club de l'Entresol, fondé en 1720 par l'abbé Pierre-Joseph Alary et qui réunissait tous les samedis, de cinq heures du soir à huit heures, au domicile du président Hénault, une vingtaine de participants férus de lettres et de politique. Ces dîners finirent par être interdits par le roi en 1731, Louis XV. Situé au n°9, l'Hôtel de Villemaré, a été construit par Jean-Baptiste Bullet de Chamblain.
La place Vendôme.
Au n°7, l'hôtel Lebas de Montargis, construit par Jules Hardouin-Mansart, abrita de 1720 à 1731, les célèbres dîners du club de l'Entresol, fondé en 1720 par l'abbé Pierre-Joseph Alary et qui réunissait tous les samedis, de cinq heures du soir à huit heures, au domicile du président Hénault, une vingtaine de participants férus de lettres et de politique. Ces dîners finirent par être interdits par le roi en 1731, Louis XV. Situé au n°9, l'Hôtel de Villemaré, a été construit par Jean-Baptiste Bullet de Chamblain.
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<center>La place Vendôme. </center> Construit de 1699 à 1702, par l'architecte Robert de Cotte, pour le marquis Joseph-Guillaume de La Vieuville, l'hôtel passe au financier Guyon de Bruslon, puis au fermier général, Paul Poisson de Bourvallais.  Le régent installa dans cet hôtel, qu'il avait confisqué à Poisson de Bourvallais, la chancellerie du royaume devenu, depuis 1815, ministère de la Justice.
La place Vendôme.
Construit de 1699 à 1702, par l'architecte Robert de Cotte, pour le marquis Joseph-Guillaume de La Vieuville, l'hôtel passe au financier Guyon de Bruslon, puis au fermier général, Paul Poisson de Bourvallais. Le régent installa dans cet hôtel, qu'il avait confisqué à Poisson de Bourvallais, la chancellerie du royaume devenu, depuis 1815, ministère de la Justice.
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<center>La place Vendôme. </center> Sur sa façade se trouve un mètre étalon, en marbre, apposé en 1795, dans le but de familiariser les Parisiens avec la nouvelle mesure.
La place Vendôme.
Sur sa façade se trouve un mètre étalon, en marbre, apposé en 1795, dans le but de familiariser les Parisiens avec la nouvelle mesure.
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<center>La place Vendôme. </center> L'Hôtel d'Évreux est situé au n°19. La parcelle fut vendue en 1700 à Pierre Louis Reich de Pennautier, trésorier des états de Languedoc et receveur général du clergé de France. Le 5 août 1706, celui-ci céda le terrain et sa charge à son caissier, Antoine Crozat, qui porta l'année suivante la parcelle à 3,800 m² et fit construire l'hôtel par Pierre Bullet pour y loger sa fille, alors âgée de douze ans, et son gendre, Henri-Louis de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux. En 1738, l'hôtel passa à Louis Antoine Crozat, qui le donna en 1752 à sa seconde fille, mariée au maréchal de Broglie. Il fut acquis en 1896 par le Crédit foncier de France. Il appartient aujourd'hui à l'émir du Qatar, Hamad bin Khalifa al-Thani.
La place Vendôme.
L'Hôtel d'Évreux est situé au n°19. La parcelle fut vendue en 1700 à Pierre Louis Reich de Pennautier, trésorier des états de Languedoc et receveur général du clergé de France. Le 5 août 1706, celui-ci céda le terrain et sa charge à son caissier, Antoine Crozat, qui porta l'année suivante la parcelle à 3,800 m² et fit construire l'hôtel par Pierre Bullet pour y loger sa fille, alors âgée de douze ans, et son gendre, Henri-Louis de La Tour d'Auvergne, comte d'Évreux. En 1738, l'hôtel passa à Louis Antoine Crozat, qui le donna en 1752 à sa seconde fille, mariée au maréchal de Broglie. Il fut acquis en 1896 par le Crédit foncier de France. Il appartient aujourd'hui à l'émir du Qatar, Hamad bin Khalifa al-Thani.
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<center>La place Vendôme. </center>
La place Vendôme.
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<center>La place Vendôme. </center> Le comble est percé à l'origine d'une alternance d'œils-de-bœuf et de lucarnes.
La place Vendôme.
Le comble est percé à l'origine d'une alternance d'œils-de-bœuf et de lucarnes.
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<center>La place Vendôme. </center> Les œils-de-bœuf ont pour la plupart été remplacés par des lucarnes au XIXe siècle.
La place Vendôme.
Les œils-de-bœuf ont pour la plupart été remplacés par des lucarnes au XIXe siècle.
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<center>La place Vendôme. </center> L'Hôtel de Parabère est situé au n°20. Sur une parcelle acquise en 1703, Nicolas-Jérôme Herlaut, un des premiers habitants sur ce qui est alors la place Louis-Le Grand, fait construire, de 1703 à 1705, sa demeure, par l'architecte Germain Boffrand. Il le légua aux Chamillart qui le vendit à la marquise Madeleine de La Vieuville, veuve de César-Alexandre de Baudéan-Parabère, et également maîtresse du Régent. 
L'Hôtel Duché des Tournelles est situé au n°18. La parcelle fut acquise en 1710 par Nicolas-Jérôme Herlaut, l'un des six financiers à l'origine du lotissement, pour agrandir son hôtel du n°20. Il est construit à la demande de Guillaume Cressart à partir de 1723, par l’architecte Germain Boffrand.
La place Vendôme.
L'Hôtel de Parabère est situé au n°20. Sur une parcelle acquise en 1703, Nicolas-Jérôme Herlaut, un des premiers habitants sur ce qui est alors la place Louis-Le Grand, fait construire, de 1703 à 1705, sa demeure, par l'architecte Germain Boffrand. Il le légua aux Chamillart qui le vendit à la marquise Madeleine de La Vieuville, veuve de César-Alexandre de Baudéan-Parabère, et également maîtresse du Régent. L'Hôtel Duché des Tournelles est situé au n°18. La parcelle fut acquise en 1710 par Nicolas-Jérôme Herlaut, l'un des six financiers à l'origine du lotissement, pour agrandir son hôtel du n°20. Il est construit à la demande de Guillaume Cressart à partir de 1723, par l’architecte Germain Boffrand.
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<center>La place Vendôme. </center> Il appartient aujourd'hui à la maison Chanel, qui l'a restauré en 1997 et y a installé sa division horlogerie-joaillerie.
La place Vendôme.
Il appartient aujourd'hui à la maison Chanel, qui l'a restauré en 1997 et y a installé sa division horlogerie-joaillerie.
63
<center>La place Vendôme. </center> L'Hôtel de La Fare, situé au n°14 fut construit en 1702-1704 par Jacques-Jules Gabriel pour son beau-père Mathurin Besnier, avocat au Parlement. À peine achevé, il fut vendu au douteux financier Claude François Paparel dont la fille, qui épousa le marquis Philippe Charles de La Fare, en hérita en 1713.
La place Vendôme.
L'Hôtel de La Fare, situé au n°14 fut construit en 1702-1704 par Jacques-Jules Gabriel pour son beau-père Mathurin Besnier, avocat au Parlement. À peine achevé, il fut vendu au douteux financier Claude François Paparel dont la fille, qui épousa le marquis Philippe Charles de La Fare, en hérita en 1713.
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<center>La place Vendôme. </center> L'Hôtel Delpech de Chaunot est situé au n°8. Le lot fut attribué en 1705 à Fontanieu, intendant du Garde-Meuble, qui le revendit en 1714 à Paul Delpech de Chaumot, fermier général et receveur général des finances d'Auvergne, qui fit construire l'hôtel par Pierre Le Maître. Dans cet immeuble la société Maurice Duclos abrita à partir du mois d'août 1940 le réseau Saint-Jacques qui établit en avril 1941 la première liaison radio entre Paris et Londres.
La place Vendôme.
L'Hôtel Delpech de Chaunot est situé au n°8. Le lot fut attribué en 1705 à Fontanieu, intendant du Garde-Meuble, qui le revendit en 1714 à Paul Delpech de Chaumot, fermier général et receveur général des finances d'Auvergne, qui fit construire l'hôtel par Pierre Le Maître. Dans cet immeuble la société Maurice Duclos abrita à partir du mois d'août 1940 le réseau Saint-Jacques qui établit en avril 1941 la première liaison radio entre Paris et Londres.
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<center>La place Vendôme. </center>
La place Vendôme.
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<center>L'église d’Asnières. </center> La présence d’une église dédiée à sainte Geneviève est attestée depuis plusieurs siècles. On construit l'église actuelle qui fut consacrée par Jean-Baptiste-Louis-Gaston de Noailles le 6 septembre 1711. Le clocher est reconstruit par l'architecte Lequeux en 1867 (datation par source) et l'ensemble de l'édifice subit d'importantes restaurations à partir de 1872 sous la conduite du même architecte.
L'église d’Asnières.
La présence d’une église dédiée à sainte Geneviève est attestée depuis plusieurs siècles. On construit l'église actuelle qui fut consacrée par Jean-Baptiste-Louis-Gaston de Noailles le 6 septembre 1711. Le clocher est reconstruit par l'architecte Lequeux en 1867 (datation par source) et l'ensemble de l'édifice subit d'importantes restaurations à partir de 1872 sous la conduite du même architecte.
67
<center>L'église d’Asnières. </center> Elle est constituée à l'origine d'un choeur, d'une nef de 3 travées flanquée de deux collatéraux. De 1929 à 1932, l'architecte Bourdeau prolonge la nef d'une travée et construit la façade occidentale, puis ajoute deux bas-côtés. Autel à la romaine avec une niche grillagée au centre de chacune des deux faces principales ménagée pour voir la pierre centrale surmontant les reliques, XVIIIe.
L'église d’Asnières.
Elle est constituée à l'origine d'un choeur, d'une nef de 3 travées flanquée de deux collatéraux. De 1929 à 1932, l'architecte Bourdeau prolonge la nef d'une travée et construit la façade occidentale, puis ajoute deux bas-côtés. Autel à la romaine avec une niche grillagée au centre de chacune des deux faces principales ménagée pour voir la pierre centrale surmontant les reliques, XVIIIe.
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<center>L'église d’Asnières. </center>
L'église d’Asnières.
69
<center>L'église d’Asnières. </center> Sainte Geneviève secourant les habitants d'Asnières en temps de disette, de Baillif L. 1932.
L'église d’Asnières.
Sainte Geneviève secourant les habitants d'Asnières en temps de disette, de Baillif L. 1932.
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<center>L'église d’Asnières. </center>  Jésus parmi les docteurs. Tableau daté 1859 et signé J. Boncza, sans doute Jules Boncza Tomachewski, peintre d'origine russe.
L'église d’Asnières.
Jésus parmi les docteurs. Tableau daté 1859 et signé J. Boncza, sans doute Jules Boncza Tomachewski, peintre d'origine russe.
71
<center>L'église d’Asnières. </center> La première chapelle appartenait à l'abbaye de St denis. La troisième date de 1734 et n'avait pas les bas-cotés.
L'église d’Asnières.
La première chapelle appartenait à l'abbaye de St denis. La troisième date de 1734 et n'avait pas les bas-cotés.
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<center>L'église d’Asnières. </center>
L'église d’Asnières.
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<center>L'église d’Asnières. </center>
L'église d’Asnières.
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<center>L'église d’Asnières. </center> Table en chêne, taillé, décor dans la masse, peint, doré, sur apprêt, marbre veiné (beige).
L'église d’Asnières.
Table en chêne, taillé, décor dans la masse, peint, doré, sur apprêt, marbre veiné (beige).
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<center>Asnières. </center> Maison de 1891.
Asnières.
Maison de 1891.
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<center>Asnières. </center> Pièces du château ?
Asnières.
Pièces du château ?
77
<center>Le château d’Asnières. </center>À la fin du XVIIe siècle le chanoine Lemoine construit un gros manoir et rebâtit l'église. Un nouveau château, élevé au milieu du XVIIIème siècle pour le marquis de Voyer d'Argenson, est l'un des plus parfaits exemples du style rocaille en France, témoin du goût raffiné de son commanditaire, proche de la cour. Sa réussite est due à la collaboration des meilleurs artistes du temps, au premier rang desquels l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne et l'ornemaniste Nicolas Pineau.
Le château d’Asnières.
À la fin du XVIIe siècle le chanoine Lemoine construit un gros manoir et rebâtit l'église. Un nouveau château, élevé au milieu du XVIIIème siècle pour le marquis de Voyer d'Argenson, est l'un des plus parfaits exemples du style rocaille en France, témoin du goût raffiné de son commanditaire, proche de la cour. Sa réussite est due à la collaboration des meilleurs artistes du temps, au premier rang desquels l'architecte Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne et l'ornemaniste Nicolas Pineau.
78
<center>Le château d’Asnières. </center>Le château formait à l'origine un plan en L avec une façade principale sur cour et une façade donnant sur les jardins, qui seule subsiste aujourd'hui. Chacune était rythmée d'un avant-corps central en demi-cercle. L'élévation présente deux étages avec des baies en plein cintre au rez-de-chaussée et des baies à arc surbaissé à l'étage décorées de mascarons figurant des personnages mythologiques. L'avant-corps est orné au rez-de-chaussée de deux groupes sculptés réalisés par Guillaume II Coustou, illustrant Apollon ceint de lauriers et Vénus armant de flèches l'Amour. A l'étage, entre des pilastres de style corinthien sont disposés des bustes. Un médaillon à l'effigie du roi Louis XV est placé entre deux trophées d'armes rappelant les actions militaires du Marquis. Les lignes courbes (fenêtres, avant-corps...) et la décoration emplie de sobriété de la façade font du château d'Asnières un bâtiment caractéristique de la période finale de l'architecture rocaille.
Le château d’Asnières.
Le château formait à l'origine un plan en L avec une façade principale sur cour et une façade donnant sur les jardins, qui seule subsiste aujourd'hui. Chacune était rythmée d'un avant-corps central en demi-cercle. L'élévation présente deux étages avec des baies en plein cintre au rez-de-chaussée et des baies à arc surbaissé à l'étage décorées de mascarons figurant des personnages mythologiques. L'avant-corps est orné au rez-de-chaussée de deux groupes sculptés réalisés par Guillaume II Coustou, illustrant Apollon ceint de lauriers et Vénus armant de flèches l'Amour. A l'étage, entre des pilastres de style corinthien sont disposés des bustes. Un médaillon à l'effigie du roi Louis XV est placé entre deux trophées d'armes rappelant les actions militaires du Marquis. Les lignes courbes (fenêtres, avant-corps...) et la décoration emplie de sobriété de la façade font du château d'Asnières un bâtiment caractéristique de la période finale de l'architecture rocaille.
79
<center>Le château d’Asnières. </center>Vénus armant de flèches l'Amour. Les deux groupes sculptés du rez-de-chaussée sont des copies moulées d'après les originaux qui sont aujourd'hui présentés aux États-Unis (Newport, Rhode Island), sur la façade de la demeure The Elms (Les Ormes) construite entre 1899 et 1901, et dont le nom est tiré d'une autre propriété de la famille d'Argenson, le château des Ormes dans la Vienne. Les moulages ont été réalisés par Michel Bourbon, également auteur des moulages des chevaux de Marly.
Le château d’Asnières.
Vénus armant de flèches l'Amour. Les deux groupes sculptés du rez-de-chaussée sont des copies moulées d'après les originaux qui sont aujourd'hui présentés aux États-Unis (Newport, Rhode Island), sur la façade de la demeure The Elms (Les Ormes) construite entre 1899 et 1901, et dont le nom est tiré d'une autre propriété de la famille d'Argenson, le château des Ormes dans la Vienne. Les moulages ont été réalisés par Michel Bourbon, également auteur des moulages des chevaux de Marly.
80
<center>Le château d’Asnières. </center>Guillaume II Coustou (1716-177). Fils du célèbre auteur des chevaux de Marly, Guillaume II Coustou est le descendant d'une famille de sculpteurs majeurs. Prix de Rome en 1735, il devient ensuite Sculpteur du Roi. Il exécutera ainsi le mausolée du Dauphin du roi Louis XV dans la cathédrale de Sens.
Le château d’Asnières.
Guillaume II Coustou (1716-177). Fils du célèbre auteur des chevaux de Marly, Guillaume II Coustou est le descendant d'une famille de sculpteurs majeurs. Prix de Rome en 1735, il devient ensuite Sculpteur du Roi. Il exécutera ainsi le mausolée du Dauphin du roi Louis XV dans la cathédrale de Sens.
81
<center>Le château d’Asnières. </center> Façade arrière du premier étage, coté église.
Le château d’Asnières.
Façade arrière du premier étage, coté église.
82
<center>Le château d’Asnières. </center>Le Grand Salon, également appelé Salon Ovale, tenait le rôle de salle pour les réceptions données au château. Il ouvrait ainsi sur les jardins à la française qui proposaient une perspective jusqu'à la Seine. À l'origine, la pièce disposait d'un décor de boiseries sculptées et dorées de style Rocaille ainsi que d'une cheminée en marbre garnie de bronzes dorés. L'ensemble est aujourd'hui remonté à Cliveden House, située à Taplow près de Londres. Les murs étaient ornés de lambris et de consoles dorés, de miroirs dans les niches. Ils étaient surmontés d'une corniche dorée décorée d'enfants occupés à la chasse et à la pêche et par six camaïeux peints par Jean-Baptiste Pierre. Deux dessus de portes, peints également par Pierre, représentaient Léda et Io. Aujourd'hui, seules subsistent les arrière-voussures des baies et la corniche avec sa forme ondulante, ainsi que le parquet à panneaux Versailles remanié au XIX- siècle.
Le château d’Asnières.
Le Grand Salon, également appelé Salon Ovale, tenait le rôle de salle pour les réceptions données au château. Il ouvrait ainsi sur les jardins à la française qui proposaient une perspective jusqu'à la Seine. À l'origine, la pièce disposait d'un décor de boiseries sculptées et dorées de style Rocaille ainsi que d'une cheminée en marbre garnie de bronzes dorés. L'ensemble est aujourd'hui remonté à Cliveden House, située à Taplow près de Londres. Les murs étaient ornés de lambris et de consoles dorés, de miroirs dans les niches. Ils étaient surmontés d'une corniche dorée décorée d'enfants occupés à la chasse et à la pêche et par six camaïeux peints par Jean-Baptiste Pierre. Deux dessus de portes, peints également par Pierre, représentaient Léda et Io. Aujourd'hui, seules subsistent les arrière-voussures des baies et la corniche avec sa forme ondulante, ainsi que le parquet à panneaux Versailles remanié au XIX- siècle.
83
<center>Le château d’Asnières. </center>De 1913 à 1923, le Salon a servi de chapelle pour l'Institution Sainte-Agnès en attente de la construction d'une chapelle attenante. Elle remploie alors des peintures murales représentant des scènes bibliques, réalisées par François Lafon entre 1900 et 1907, à l'époque où le château était occupé par l'École Ozanam.
Le château d’Asnières.
De 1913 à 1923, le Salon a servi de chapelle pour l'Institution Sainte-Agnès en attente de la construction d'une chapelle attenante. Elle remploie alors des peintures murales représentant des scènes bibliques, réalisées par François Lafon entre 1900 et 1907, à l'époque où le château était occupé par l'École Ozanam.
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<center>Le château d’Asnières. </center>
Le château d’Asnières.
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<center>Le château d’Asnières. </center>
Le château d’Asnières.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Réplique des trophées d'armes de l'avant-corps du château.
Le château d’Asnières.
Réplique des trophées d'armes de l'avant-corps du château.
87
<center>Le château d’Asnières. </center>Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789). Peintre, graveur et dessinateur, Pierre brille autant par ses grandes compositions religieuses, historiques ou mythologiques que par ses petits tableaux champêtres ou burlesques représentatifs de l'art rococo, style majeur sous le règne de Louis XV. Premier peintre du roi en 1770 à la place de Boucher, il devient ensuite Directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1778.
Le château d’Asnières.
Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789). Peintre, graveur et dessinateur, Pierre brille autant par ses grandes compositions religieuses, historiques ou mythologiques que par ses petits tableaux champêtres ou burlesques représentatifs de l'art rococo, style majeur sous le règne de Louis XV. Premier peintre du roi en 1770 à la place de Boucher, il devient ensuite Directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1778.
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<center>Le château d’Asnières. </center>
Le château d’Asnières.
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<center>Le château d’Asnières. </center>
Le château d’Asnières.
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<center>Le château d’Asnières. </center>La galerie abritait la collection de peintures du Marquis regroupant des grands maîtres flamands et italiens des XVIe et XVIIe siècles (Rubens, Van Dyck, Bruegel, Le Lorrain...). Elle présentait également une importante collection de porcelaines, des marbres antiques et des bronzes, du mobilier en marqueterie de Boulle formant ainsi un véritable cabinet d'amateur fourni H d'œuvres de toutes sortes. La décoration (cheminée et lambris), marqué par des guirlandes de fleurs, est l'œuvre de Nicolas Pineau, dans le style rocaille en vogue sous le règne de Louis XV. Les deux consoles en chêne sculpté avec montant ajouré à décor de branchages et de feuillages arborent le même style. Le parquet reprend le motif des parquets à panneaux Versailles. Cette pièce illustre le goût des arts développés par l'aristocratie française au XVIIIe siècle, à l'origine de la création de grandes collections. La galerie devient alors pièce d'apparat ; le lieu de l'exposition des tableaux collectionnés et à travers eux de leurs propriétaires devenant « grand ami des arts et du luxe ».
Le château d’Asnières.
La galerie abritait la collection de peintures du Marquis regroupant des grands maîtres flamands et italiens des XVIe et XVIIe siècles (Rubens, Van Dyck, Bruegel, Le Lorrain...). Elle présentait également une importante collection de porcelaines, des marbres antiques et des bronzes, du mobilier en marqueterie de Boulle formant ainsi un véritable cabinet d'amateur fourni H d'œuvres de toutes sortes. La décoration (cheminée et lambris), marqué par des guirlandes de fleurs, est l'œuvre de Nicolas Pineau, dans le style rocaille en vogue sous le règne de Louis XV. Les deux consoles en chêne sculpté avec montant ajouré à décor de branchages et de feuillages arborent le même style. Le parquet reprend le motif des parquets à panneaux Versailles. Cette pièce illustre le goût des arts développés par l'aristocratie française au XVIIIe siècle, à l'origine de la création de grandes collections. La galerie devient alors pièce d'apparat ; le lieu de l'exposition des tableaux collectionnés et à travers eux de leurs propriétaires devenant « grand ami des arts et du luxe ».
91
<center>Le château d’Asnières. </center>Nicolas Pineau (1684-1754). Ornemaniste et sculpteur, il compte parmi les plus grands créateurs de décors du XVIIIe siècle. Maître du style Rocaille, de nombreux hôtels parisiens possèdent des lambris dus à son talent et la galerie d'Asnières est un témoignage de sa virtuosité. Œuvres majeures : 1716 – 1726 : Peterhof (Saint-Pétersbourg). 1732 : hôtel de Matignon Paris. 1735 : hôtel de Varengeville Paris.
Le château d’Asnières.
Nicolas Pineau (1684-1754). Ornemaniste et sculpteur, il compte parmi les plus grands créateurs de décors du XVIIIe siècle. Maître du style Rocaille, de nombreux hôtels parisiens possèdent des lambris dus à son talent et la galerie d'Asnières est un témoignage de sa virtuosité. Œuvres majeures : 1716 – 1726 : Peterhof (Saint-Pétersbourg). 1732 : hôtel de Matignon Paris. 1735 : hôtel de Varengeville Paris.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Les boiseries avaient été enlevées en 1897. Leur achat en 1996, auprès d'un antiquaire parisien qui les détenait depuis un siècle, a permis leur remontage en 2006. La couleur originelle a pu être reconstituée à partir des morceaux d'origine conservés.
Le château d’Asnières.
Les boiseries avaient été enlevées en 1897. Leur achat en 1996, auprès d'un antiquaire parisien qui les détenait depuis un siècle, a permis leur remontage en 2006. La couleur originelle a pu être reconstituée à partir des morceaux d'origine conservés.
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<center>Le château d’Asnières. </center>La galerie.
Le château d’Asnières.
La galerie.
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<center>Le château d’Asnières. </center>La galerie.
Le château d’Asnières.
La galerie.
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<center>Le château d’Asnières. </center>La galerie.
Le château d’Asnières.
La galerie.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Chambre du marquis. Marc-René de Voyer d'Argenson est issu d'une illustre famille de l'aristocratie française. Son grand-père fut Garde des Sceaux et président du Conseil des Finances sous la régence, son père ministre de la Guerre de Louis XV. Il se dirige très vite vers une carrière militaire, se distinguant lors de la bataille de Fontenoy (1745) lors de la guerre de succession d'Autriche. En 1752, il est nommé directeur des Haras Royaux, lieutenant général des armées du Roi et gouverneur du château de Vincennes. S'installant en 1750 à Asnières, il y fait bâtir son château ainsi que l'entrepôt général des Haras mais doit très vite retourner en campagne. Il pourra ainsi exposer dans sa demeure sa riche collection d'œuvres d'art en tout genre. En 1757, Madame de Pompadour, favorite de Louis XV, obtient la disgrâce de Marc Pierre de Voyer d'Argenson, père du Marquis, entraînant son fils avec lui. Il quittera alors le château pour se réfugier à l'hôtel de la chancellerie d'Orléans à Paris
Le château d’Asnières.
Chambre du marquis. Marc-René de Voyer d'Argenson est issu d'une illustre famille de l'aristocratie française. Son grand-père fut Garde des Sceaux et président du Conseil des Finances sous la régence, son père ministre de la Guerre de Louis XV. Il se dirige très vite vers une carrière militaire, se distinguant lors de la bataille de Fontenoy (1745) lors de la guerre de succession d'Autriche. En 1752, il est nommé directeur des Haras Royaux, lieutenant général des armées du Roi et gouverneur du château de Vincennes. S'installant en 1750 à Asnières, il y fait bâtir son château ainsi que l'entrepôt général des Haras mais doit très vite retourner en campagne. Il pourra ainsi exposer dans sa demeure sa riche collection d'œuvres d'art en tout genre. En 1757, Madame de Pompadour, favorite de Louis XV, obtient la disgrâce de Marc Pierre de Voyer d'Argenson, père du Marquis, entraînant son fils avec lui. Il quittera alors le château pour se réfugier à l'hôtel de la chancellerie d'Orléans à Paris
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<center>Le château d’Asnières. </center>
Le château d’Asnières.
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<center>Le château d’Asnières. </center>
Le château d’Asnières.
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<center>Le château d’Asnières. </center>
Le château d’Asnières.
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<center>Le château d’Asnières. </center>
Le château d’Asnières.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Salle à manger.
Le château d’Asnières.
Salle à manger.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Salle à manger.
Le château d’Asnières.
Salle à manger.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Salle à manger.
Le château d’Asnières.
Salle à manger.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Salle à manger.
Le château d’Asnières.
Salle à manger.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Salle à manger.
Le château d’Asnières.
Salle à manger.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Salle à manger.
Le château d’Asnières.
Salle à manger.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Antichambre.
Le château d’Asnières.
Antichambre.
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<center>Le château d’Asnières. </center>A l'arrière de la salle à manger se trouve le grand escalier, qui était à l'origine directement accessible depuis le vestibule d'entrée du château et donnait accès aux caves et aux appartements de la Marquise au premier étage. L'escalier développe des volées à retours en épingle à cheveux séparées par deux petits repos intermédiaires.
Le château d’Asnières.
A l'arrière de la salle à manger se trouve le grand escalier, qui était à l'origine directement accessible depuis le vestibule d'entrée du château et donnait accès aux caves et aux appartements de la Marquise au premier étage. L'escalier développe des volées à retours en épingle à cheveux séparées par deux petits repos intermédiaires.
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<center>Le château d’Asnières. </center>La rampe en fer forgé est identique à celle présente lors de la création du château par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne. Alors qu'à l'étage la cage de l'escalier devient semi-circulaire, elle reste rectangulaire au rez-de-chaussée. Cela s'explique sans doute par la destruction de l'aile nord du château qui a eu des répercussions sur les parties intérieures.
Le château d’Asnières.
La rampe en fer forgé est identique à celle présente lors de la création du château par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne. Alors qu'à l'étage la cage de l'escalier devient semi-circulaire, elle reste rectangulaire au rez-de-chaussée. Cela s'explique sans doute par la destruction de l'aile nord du château qui a eu des répercussions sur les parties intérieures.
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<center>Le château d’Asnières. </center>L'architecte de cet escalier est Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778). Petit-fils de Jules Hardouin-Mansart, premier architecte, surintendant des Bâtiments de Louis XIV et constructeur de Versailles, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne devint Architecte du Roi en 1742. Il est l'auteur de nombreux édifices dans le style Rocaille, faisant régulièrement appel aux plus grands décorateurs, dont Nicolas Pineau. Le château d'Asnières ainsi que l'entrepôt général des Haras représentent ainsi une de ses œuvres majeures.
Le château d’Asnières.
L'architecte de cet escalier est Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778). Petit-fils de Jules Hardouin-Mansart, premier architecte, surintendant des Bâtiments de Louis XIV et constructeur de Versailles, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne devint Architecte du Roi en 1742. Il est l'auteur de nombreux édifices dans le style Rocaille, faisant régulièrement appel aux plus grands décorateurs, dont Nicolas Pineau. Le château d'Asnières ainsi que l'entrepôt général des Haras représentent ainsi une de ses œuvres majeures.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Semblant supporter le palier supérieur, deux chimères en console, de facture très naïves, se mêlent à un décor de palmes en plâtre. Ces éléments décoratifs très disparates ont sans doute été apportés ici au cours des remises en état du XIX' siècle. Ces pastiches masquent en réalité des consoles de fer essayant de parer le dévers du palier.
Le château d’Asnières.
Semblant supporter le palier supérieur, deux chimères en console, de facture très naïves, se mêlent à un décor de palmes en plâtre. Ces éléments décoratifs très disparates ont sans doute été apportés ici au cours des remises en état du XIX' siècle. Ces pastiches masquent en réalité des consoles de fer essayant de parer le dévers du palier.
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<center>Le château d’Asnières. </center>
Le château d’Asnières.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Un second escalier à l'arrière de la galerie relie le rez-de-chaussée aux chambres des étages, ouvrant, contrairement au grand escalier, sur tous les niveaux dont l'entresol.
Le château d’Asnières.
Un second escalier à l'arrière de la galerie relie le rez-de-chaussée aux chambres des étages, ouvrant, contrairement au grand escalier, sur tous les niveaux dont l'entresol.
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<center>Le château d’Asnières. </center>En 1697, l'abbé Lemoyne achète une vaste propriété comprenant plusieurs biens agricoles et viticoles à Asnières. Il y fait bâtir une nouvelle maison composée de deux corps de logis. Elle devient, en 1719, propriété de Madame de Parabère qui la transforme en petite demeure de plaisance avec terrasse côté jardins, effectuant des embellissements considérables. Après plusieurs propriétaires, elle est achetée par le Marquis d'Argenson en 1750. Il en rasera une grande partie, en conservant tout de même les caves.
Le château d’Asnières.
En 1697, l'abbé Lemoyne achète une vaste propriété comprenant plusieurs biens agricoles et viticoles à Asnières. Il y fait bâtir une nouvelle maison composée de deux corps de logis. Elle devient, en 1719, propriété de Madame de Parabère qui la transforme en petite demeure de plaisance avec terrasse côté jardins, effectuant des embellissements considérables. Après plusieurs propriétaires, elle est achetée par le Marquis d'Argenson en 1750. Il en rasera une grande partie, en conservant tout de même les caves.
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<center>Le château d’Asnières. </center>La cave, aux murs épais, forme une salle rectangulaire au milieu de laquelle se trouvent deux gros piliers carrés. Elle est couverte par des voûtes d'arêtes, reposant sur les piliers centraux ainsi que sur des piliers engagés dans les murs. La plaque fixée au sol à proximité du pilier central donne l'accès à un puits qui alimentait en eau le château. Une grande partie de la cave proviendrait de la « Seigneurie » d'Asnières, édifice présent avant la construction du château et que le Marquis de Voyer d'Argenson aurait fait détruire en partie.
Le château d’Asnières.
La cave, aux murs épais, forme une salle rectangulaire au milieu de laquelle se trouvent deux gros piliers carrés. Elle est couverte par des voûtes d'arêtes, reposant sur les piliers centraux ainsi que sur des piliers engagés dans les murs. La plaque fixée au sol à proximité du pilier central donne l'accès à un puits qui alimentait en eau le château. Une grande partie de la cave proviendrait de la « Seigneurie » d'Asnières, édifice présent avant la construction du château et que le Marquis de Voyer d'Argenson aurait fait détruire en partie.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Entre le pilier central et le pilier de droite, se trouve une barre de fer évoquant une tringle avec des crochets qui devaient probablement servir à suspendre des aliments tels que jambons, viandes, légumes secs...
Le château d’Asnières.
Entre le pilier central et le pilier de droite, se trouve une barre de fer évoquant une tringle avec des crochets qui devaient probablement servir à suspendre des aliments tels que jambons, viandes, légumes secs...
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<center>Le château d’Asnières. </center>Des soupiraux permettent l'aération ainsi que l'éclairage.
Le château d’Asnières.
Des soupiraux permettent l'aération ainsi que l'éclairage.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Mascaron de la façade principale, quand on supprimé un coté du L.
Le château d’Asnières.
Mascaron de la façade principale, quand on supprimé un coté du L.
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<center>Le château d’Asnières. </center>Les Haras Nationaux. Érigé en administration en 1665 sous Colbert et Louis XIV, les Haras Nationaux assurent la répartition sur le territoire d'étalons royaux confiés à des garde-étalons. En 1715, le premier haras royal, le Haras du Pin est construit Lorsqu'il bâtit les haras d'Asnières, le marquis souhaite installer un dépôt de chevaux à proximité de Versailles. Le lieu lui permettra par la suite d'introduire en France les races chevalines anglaises et effectuera des croisements avec les races françaises.
Le château d’Asnières.
Les Haras Nationaux. Érigé en administration en 1665 sous Colbert et Louis XIV, les Haras Nationaux assurent la répartition sur le territoire d'étalons royaux confiés à des garde-étalons. En 1715, le premier haras royal, le Haras du Pin est construit Lorsqu'il bâtit les haras d'Asnières, le marquis souhaite installer un dépôt de chevaux à proximité de Versailles. Le lieu lui permettra par la suite d'introduire en France les races chevalines anglaises et effectuera des croisements avec les races françaises.
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<center>Asnières. </center>
Asnières.
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<center>Cimetière des chiens. </center> Le cimetière des Chiens est considéré comme le premier cimetière pour animaux créé au monde. L'auteur Georges Harmois et la journaliste féministe Marguerite Durand, directrice du journal La Fronde fondent en 1899 la Société française anonyme du cimetière pour chiens et chats. Cette société acquiert des terrains sur une ancienne île de la Seine, l'île des Ravageurs. L'architecte parisien Eugène Petit, qui a réalisé plusieurs immeubles parisiens, conçoit le portail d'entrée dans le style Art nouveau, flanqué de deux portes pour le passage des piétons.
Cimetière des chiens.
Le cimetière des Chiens est considéré comme le premier cimetière pour animaux créé au monde. L'auteur Georges Harmois et la journaliste féministe Marguerite Durand, directrice du journal La Fronde fondent en 1899 la Société française anonyme du cimetière pour chiens et chats. Cette société acquiert des terrains sur une ancienne île de la Seine, l'île des Ravageurs. L'architecte parisien Eugène Petit, qui a réalisé plusieurs immeubles parisiens, conçoit le portail d'entrée dans le style Art nouveau, flanqué de deux portes pour le passage des piétons.
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<center>Cimetière des chiens. </center>
Cimetière des chiens.
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<center>Cimetière des chiens. </center> En 1976, le comblement du bras de Seine, rendu possible par la disparition d’une seconde île, l’île Robinson, fait perdre au cimetière son caractère insulaire. Suite à des ennuis financiers, le cimetière faillit fermer ses portes en 1986 : classé monument historique en 1987, il fut reprit par la commune d’Asnières en 1997.
Cimetière des chiens.
En 1976, le comblement du bras de Seine, rendu possible par la disparition d’une seconde île, l’île Robinson, fait perdre au cimetière son caractère insulaire. Suite à des ennuis financiers, le cimetière faillit fermer ses portes en 1986 : classé monument historique en 1987, il fut reprit par la commune d’Asnières en 1997.
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<center>Cimetière des chiens. </center>
Cimetière des chiens.
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<center>Cimetière des chiens. </center> Barry. Un monument à la gloire de ce saint-Bernard du début du XIXe siècle est érigé par la direction du cimetière. Ce chien appartenait aux moines de l'hospice du Grand-Saint-Bernard et selon la légende aurait « sauvé la vie à 40 personnes, il fut tué par la 41e. »
Cimetière des chiens.
Barry. Un monument à la gloire de ce saint-Bernard du début du XIXe siècle est érigé par la direction du cimetière. Ce chien appartenait aux moines de l'hospice du Grand-Saint-Bernard et selon la légende aurait « sauvé la vie à 40 personnes, il fut tué par la 41e. »
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Cimetière des chiens.
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Cimetière des chiens.
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<center>Cimetière des chiens. </center> Tombe d'un hamster.
Cimetière des chiens.
Tombe d'un hamster.
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Cimetière des chiens.
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