Paris 2011

Ile Saint-Louis, Jardin et Palais du Luxembourg.

<center>Hôtel de Sens.</center> L'archevêque de Sens avait l'évêché de Paris dans sa circonscription de Quatrième--Lyonnaise et possédait une résidence dans cette ville depuis 1292. Devenu archevêque en 145, Tristan de Salazar reconstruit dans le style flamboyant le plus beau des palais parisiens de cette époque. Paris est érigé en archevêché en  1622, et les archevêques de Sens cessent d'utiliser l'hôtel et le louent. De 1689 à 1743, il devient le siège des
Hôtel de Sens.
L'archevêque de Sens avait l'évêché de Paris dans sa circonscription de Quatrième--Lyonnaise et possédait une résidence dans cette ville depuis 1292. Devenu archevêque en 145, Tristan de Salazar reconstruit dans le style flamboyant le plus beau des palais parisiens de cette époque. Paris est érigé en archevêché en 1622, et les archevêques de Sens cessent d'utiliser l'hôtel et le louent. De 1689 à 1743, il devient le siège des "Messageries, coches et carrosses de Lyon, Bourgogne et Franche-Comté". D'autres entreprises de roulage leur succèdent, puis une conserverie, une fabrique de confitures, une verrerie, etc... La Ville de Paris rachète l'hôtel de Sens en 1911, et le fait restaurer pour y installer la bibliothèque Forney.
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<center>Hôtel de Sens.</center>
Hôtel de Sens.
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<center>Hôtel de Sens.</center>
Hôtel de Sens.
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Hôtel de Sens.
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<center>Ile St Louis</center> Pont Marie. En 1614, le roi Louis XIII autorise Christophe Marie, entrepreneur général des ponts de France, à lotir les îles. L'architecte prit le soin de viabiliser l'île en comblant les bras séparant les îlots, entourant la nouvelle île d'un quai, traçant une rue en son centre et quelques voies vers la Seine. Enfin il fait bâtir un pont de pierre reliant la rive droite et la paroisse Saint Gervais, qui prendra son nom.
Ile St Louis
Pont Marie. En 1614, le roi Louis XIII autorise Christophe Marie, entrepreneur général des ponts de France, à lotir les îles. L'architecte prit le soin de viabiliser l'île en comblant les bras séparant les îlots, entourant la nouvelle île d'un quai, traçant une rue en son centre et quelques voies vers la Seine. Enfin il fait bâtir un pont de pierre reliant la rive droite et la paroisse Saint Gervais, qui prendra son nom.
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<center>Ile St Louis</center> Pont Louis Philippe. C'est le 29 juillet 1833, pour fêter son accession au trône à l'issue des Trois Glorieuses, que Louis-Philippe pose la première pierre d'un pont suspendu d'abord anonyme, situé dans le prolongement de la rue du Pont-Louis-Philippe (qui vit le jour cette même année). Construit par Marc Seguin et ses frères, il traverse la Seine en biais jusqu'au quai aux Fleurs en passant par l'île Saint-Louis. Pour faire face à l'accroissement de la circulation, il est détruit pour être remplacé par le pont actuel, en 1860. Celui-ci est construit par les ingénieurs Edmond-Jules Féline-Romany et Jules Savarin entre août 1860 et avril 1862, un peu plus en amont que le précédent ouvrage.
Ile St Louis
Pont Louis Philippe. C'est le 29 juillet 1833, pour fêter son accession au trône à l'issue des Trois Glorieuses, que Louis-Philippe pose la première pierre d'un pont suspendu d'abord anonyme, situé dans le prolongement de la rue du Pont-Louis-Philippe (qui vit le jour cette même année). Construit par Marc Seguin et ses frères, il traverse la Seine en biais jusqu'au quai aux Fleurs en passant par l'île Saint-Louis. Pour faire face à l'accroissement de la circulation, il est détruit pour être remplacé par le pont actuel, en 1860. Celui-ci est construit par les ingénieurs Edmond-Jules Féline-Romany et Jules Savarin entre août 1860 et avril 1862, un peu plus en amont que le précédent ouvrage.
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<center>Ile St Louis</center> Pont Louis Philippe.  Chacune des piles de 4 m de large posées dans la Seine est ornée d'une couronne de feuillage en pierre qui entoure une rosace métallique.
Ile St Louis
Pont Louis Philippe. Chacune des piles de 4 m de large posées dans la Seine est ornée d'une couronne de feuillage en pierre qui entoure une rosace métallique.
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<center>Ile St Louis</center> Quai Bourbon. Hôtel Le Charron, contrôleur de l'extraordinaire des guerres de Picardie. L'hôtel est construit entre 1637 et 1640 par l'architecte français Sébastien Bruand pour le compte de Jean Charron, intendant des Finances.
Ile St Louis
Quai Bourbon. Hôtel Le Charron, contrôleur de l'extraordinaire des guerres de Picardie. L'hôtel est construit entre 1637 et 1640 par l'architecte français Sébastien Bruand pour le compte de Jean Charron, intendant des Finances.
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<center>Ile St Louis</center> Camille Claudel (1864-1943) vécut et travailla dans cet immeuble de 1899 à 1913 avant son internement.
Ile St Louis
Camille Claudel (1864-1943) vécut et travailla dans cet immeuble de 1899 à 1913 avant son internement.
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<center>Ile St Louis</center> Hôtel de Jassaud bâti vers 1650 pour Nicolas Jassaud qui fut secrétaire d'état. La façade monumentale avec ses trois frontons et son balcon ouvragé ainsi que le portail sont classés.
Ile St Louis
Hôtel de Jassaud bâti vers 1650 pour Nicolas Jassaud qui fut secrétaire d'état. La façade monumentale avec ses trois frontons et son balcon ouvragé ainsi que le portail sont classés.
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<center>Ile St Louis</center> Hôtel de Jassaud.
Ile St Louis
Hôtel de Jassaud.
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<center>Ile St Louis</center> Hôtel de Luynes, seigneurs d'Ivry puis de Rouaille de Boisgelin (1750).
Ile St Louis
Hôtel de Luynes, seigneurs d'Ivry puis de Rouaille de Boisgelin (1750).
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<center>Ile St Louis</center> Hôtel de Luynes, seigneurs d'Ivry puis de Boisgelin.
Ile St Louis
Hôtel de Luynes, seigneurs d'Ivry puis de Boisgelin.
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<center>Ile St Louis</center> Emplacement de la propriété du fils de Théophraste Renaudot, médecin de Louis XIII, commissaire général des Pauvres, fondateur du journalisme.
Ile St Louis
Emplacement de la propriété du fils de Théophraste Renaudot, médecin de Louis XIII, commissaire général des Pauvres, fondateur du journalisme.
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<center>Ile St Louis</center> Hôtels contruits par et pour  François Le Vau  en 1660.
Ile St Louis
Hôtels contruits par et pour François Le Vau en 1660.
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<center>Ile St Louis</center> Bas-relief représentant Hercule terrassant Nessus.
Ile St Louis
Bas-relief représentant Hercule terrassant Nessus.
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<center>Ile St Louis</center> Bas-relief représentant Hercule terrassant Nessus, ce qui donna comme nom à cet édifice : « la maison du Centaure »..
Ile St Louis
Bas-relief représentant Hercule terrassant Nessus, ce qui donna comme nom à cet édifice : « la maison du Centaure »..
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<center>Ile St Louis</center> Hôtel de Ville.
Ile St Louis
Hôtel de Ville.
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<center>Ile St Louis</center> Pont St Louis, le Panthéon
Ile St Louis
Pont St Louis, le Panthéon
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<center>Ile St Louis</center> Notre-Dame-de-Paris.
Ile St Louis
Notre-Dame-de-Paris.
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<center>Ile St Louis</center> Quai d'Orléans. Hôtel Rolland avec ses beaux balcons.
Ile St Louis
Quai d'Orléans. Hôtel Rolland avec ses beaux balcons.
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<center>Ile St Louis</center>Quai d'Anjou.  L'hôtel de Lauzun, ou hôtel Pimodan est construit entre 1657 et 1658 par l'architecte français Charles Chamois pour le financier Charles Gruyn. Il est décoré par le peintre Michel Dorigny (1616-1665), élève et gendre de Simon Vouet qui a hérité de l'atelier du maître après sa mort en 1649..
Ile St Louis
Quai d'Anjou. L'hôtel de Lauzun, ou hôtel Pimodan est construit entre 1657 et 1658 par l'architecte français Charles Chamois pour le financier Charles Gruyn. Il est décoré par le peintre Michel Dorigny (1616-1665), élève et gendre de Simon Vouet qui a hérité de l'atelier du maître après sa mort en 1649..
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<center>Ile St Louis</center> L'hôtel de Lauzun. Il fut acheté et habité en 1682 par le duc de Lauzun, en 1685 par le marquis de Richelieu.
Ile St Louis
L'hôtel de Lauzun. Il fut acheté et habité en 1682 par le duc de Lauzun, en 1685 par le marquis de Richelieu.
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<center>Ile St Louis</center> L'hôtel de Lauzun.
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L'hôtel de Lauzun.
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<center>Ile St Louis</center> L'hôtel de Lauzun.
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L'hôtel de Lauzun.
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<center>Ile St Louis</center> L'hôtel de Lauzun. Son balcon ouvragé en fer forgé.
Ile St Louis
L'hôtel de Lauzun. Son balcon ouvragé en fer forgé.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Un campanile s'élevait à la croisée du transept, mais il fut détruit par la foudre en 1740, et remplacé en 1765 par le clocher actuel,  dit «polonais», curieux par sa forme d'obélisque ajouré, destiné à ne pas avoir prise au vent puisque nous sommes dans le cours de la Seine. L'horloge, accrochée comme une enseigne, date de 1741.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Un campanile s'élevait à la croisée du transept, mais il fut détruit par la foudre en 1740, et remplacé en 1765 par le clocher actuel, dit «polonais», curieux par sa forme d'obélisque ajouré, destiné à ne pas avoir prise au vent puisque nous sommes dans le cours de la Seine. L'horloge, accrochée comme une enseigne, date de 1741.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Une première chapelle fut construite en 1623, et une paroisse indépendante fut même érigée en juillet de la même année. L'Église Notre-Dame-en-l'île, rebaptisée Saint-Louis en 1634, avait sa façade sur la rue centrale, et son chœur orienté au sud. Devenue trop petite,, on décida d'en construire une nouvelle en 1642 et c'est François Le Vau, le frère de Louis qui en dressa les plans. En 1670, c'est Gabriel Le Duc (ancien architecte du Val-de-Grâce) qui termina le chœur. Jacques Doucet acheva la nef en 1723, et donna les plans définitifs du transept et de la coupole, achevée en 1725.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Une première chapelle fut construite en 1623, et une paroisse indépendante fut même érigée en juillet de la même année. L'Église Notre-Dame-en-l'île, rebaptisée Saint-Louis en 1634, avait sa façade sur la rue centrale, et son chœur orienté au sud. Devenue trop petite,, on décida d'en construire une nouvelle en 1642 et c'est François Le Vau, le frère de Louis qui en dressa les plans. En 1670, c'est Gabriel Le Duc (ancien architecte du Val-de-Grâce) qui termina le chœur. Jacques Doucet acheva la nef en 1723, et donna les plans définitifs du transept et de la coupole, achevée en 1725.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681), neveu du célèbre peintre, dessina la décoration intérieure mais prenons garde que la plupart des dorures que nous voyons actuellement datent du XIXème siècle. Si la Ville de Paris fut donatrice des vitraux des chapelles du fond de l'église ainsi que de quelques œuvres d'art, l'aménagement tel qu'on le voit aujourd'hui est en très grande partie due à la magnificence d'un prêtre. Louis-Auguste Napoléon Bossuet est le petit-neveu de Bossuet, le fameux
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681), neveu du célèbre peintre, dessina la décoration intérieure mais prenons garde que la plupart des dorures que nous voyons actuellement datent du XIXème siècle. Si la Ville de Paris fut donatrice des vitraux des chapelles du fond de l'église ainsi que de quelques œuvres d'art, l'aménagement tel qu'on le voit aujourd'hui est en très grande partie due à la magnificence d'un prêtre. Louis-Auguste Napoléon Bossuet est le petit-neveu de Bossuet, le fameux "aigle de Meaux" et évêque de cette cité. Il est nommé curé de la paroisse en 1864. Jusqu'à sa mort qui surviendra en 1888, il dévolu une grande partie de sa fortune - en vendant notamment son immense bibliothèque d'ouvrages anciens - à la décoration de l'église et à l'achat de nombreuses œuvres d'art.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>L’église Saint-Louis-en-l’Île adopte un plan en forme de croix latine, à transept non saillant et à chevet plat. Elle comprend une nef, précédée d’un vestibule d’entrée, et deux bas-côtés, séparés par de grandes arcades en plein cintre.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
L’église Saint-Louis-en-l’Île adopte un plan en forme de croix latine, à transept non saillant et à chevet plat. Elle comprend une nef, précédée d’un vestibule d’entrée, et deux bas-côtés, séparés par de grandes arcades en plein cintre.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center> La nef est coiffée d’une voûte en berceau, décorée d’arcs doubleaux et pénétrée de lunettes qui abritent les fenêtres hautes.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La nef est coiffée d’une voûte en berceau, décorée d’arcs doubleaux et pénétrée de lunettes qui abritent les fenêtres hautes.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>La chapelle des fonts baptismaux. Le Baptême de Jésus par Saint Jean-Baptiste, par Bouzonnet dit Stella (1645).
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La chapelle des fonts baptismaux. Le Baptême de Jésus par Saint Jean-Baptiste, par Bouzonnet dit Stella (1645).
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>La chapelle des fonts baptismaux. Peintures sur bois. Huit scènes de la vie du Christe. Retable ? Ecole Rhénane, début du XVIème siècle.. L'annonciation et l'adoration des Bergers.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La chapelle des fonts baptismaux. Peintures sur bois. Huit scènes de la vie du Christe. Retable ? Ecole Rhénane, début du XVIème siècle.. L'annonciation et l'adoration des Bergers.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>La chapelle des fonts baptismaux. L'adoration des Mages, la Circoncision, la tentation de Notre Seigneur et la Guérison de l'Aveugle de Jéricho.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La chapelle des fonts baptismaux. L'adoration des Mages, la Circoncision, la tentation de Notre Seigneur et la Guérison de l'Aveugle de Jéricho.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>La chapelle des fonts baptismaux. L'entrée à Jérusalem et les adieux de Jésus après la Résurrection.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La chapelle des fonts baptismaux. L'entrée à Jérusalem et les adieux de Jésus après la Résurrection.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>La chapelle des âmes du purgatoire. Un Christ gisant, œuvre d'Antoine Olive (XIXe siècle) et un vitrail de la Résurrection d'Alfred Gérente (1866).
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
La chapelle des âmes du purgatoire. Un Christ gisant, œuvre d'Antoine Olive (XIXe siècle) et un vitrail de la Résurrection d'Alfred Gérente (1866).
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Chapelle de la Communion. C'est la seule chapelle saillante. L'espace a été gagné sur un ancien charnier.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Chapelle de la Communion. C'est la seule chapelle saillante. L'espace a été gagné sur un ancien charnier.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Chapelle de la Communion. De gauche à droite : L'Ascension ; les Pèlerins d'Emmaüs de Charles Coypel, 1746 ; la Nativité.
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Chapelle de la Communion. De gauche à droite : L'Ascension ; les Pèlerins d'Emmaüs de Charles Coypel, 1746 ; la Nativité.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Chapelle du Sacré Coeur de Jésus.
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Chapelle du Sacré Coeur de Jésus.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Chapelle du Sacré Cœur de Jésus. Dévotion de la France au Sacré-Cœur. Atelier «Ancienne Maison Coffetier et Champigneulle fils», Paris 1893.
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Chapelle du Sacré Cœur de Jésus. Dévotion de la France au Sacré-Cœur. Atelier «Ancienne Maison Coffetier et Champigneulle fils», Paris 1893.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Chapelle du Sacré Cœur de Jésus. De gauche à droite : Saint couronné et Saint Jérôme, tous les deux du XVe, Italie ; au centre, Sacré Coeur de Fernand Py, 1931 ; à droite, Saint François d'Assise XVe Italie et Sainte Claire d'Assise XIVe Italie.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Chapelle du Sacré Cœur de Jésus. De gauche à droite : Saint couronné et Saint Jérôme, tous les deux du XVe, Italie ; au centre, Sacré Coeur de Fernand Py, 1931 ; à droite, Saint François d'Assise XVe Italie et Sainte Claire d'Assise XIVe Italie.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Le curé Bossuet avait investi dans un instrument à la mesure de l'église. L'âge aidant, l'instrument s'était tu depuis plusieurs décennies. En 2005, la ville de Paris fait installer un nouveau grand orgue du manufacteur Bernard Aubertin, conçu sur le modèle des orgues d'Allemagne du Nord de l'époque baroque.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Le curé Bossuet avait investi dans un instrument à la mesure de l'église. L'âge aidant, l'instrument s'était tu depuis plusieurs décennies. En 2005, la ville de Paris fait installer un nouveau grand orgue du manufacteur Bernard Aubertin, conçu sur le modèle des orgues d'Allemagne du Nord de l'époque baroque.
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<center>Eglise Saint-Louis-en-l'Île</center>Les statues des anges souffleurs sur les tourelles viennent de l'ancien buffet. Sculpture en stuc sous le positif dorsal.
Eglise Saint-Louis-en-l'Île
Les statues des anges souffleurs sur les tourelles viennent de l'ancien buffet. Sculpture en stuc sous le positif dorsal.
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Hôtel Chenizot.
Hôtel Chenizot.
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Hôtel Chenizot. La façade est de P. de Vigny, en 1726, avec des décorations en rocaille et ses chimères soutenant un balcon en fer forgé.
Hôtel Chenizot. La façade est de P. de Vigny, en 1726, avec des décorations en rocaille et ses chimères soutenant un balcon en fer forgé.
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Hôtel Chenizot. Il a appartenu au chancelier d'Aligre, puis au receveur général des Finances François Guyot de Chenizot qui l'embellit.
Hôtel Chenizot. Il a appartenu au chancelier d'Aligre, puis au receveur général des Finances François Guyot de Chenizot qui l'embellit.
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Hôtel Chenizot. Façade de la cour, classée elle aussi.
Hôtel Chenizot. Façade de la cour, classée elle aussi.
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Au lendemain de l'assassinat du roi Henri IV, en 1610, la reine Marie de Médicis décide de faire construire une nouvelle demeure dans le quartier champêtre du Luxembourg, à proximité de la porte Saint-Michel. Elle achète l'Hôtel de François de Luxembourg et son parc de 8 hectares, puis les propriétés voisines pour constituer un vaste domaine d'une vingtaine d'hectares qui s'étend d'Est en Ouest.
Au lendemain de l'assassinat du roi Henri IV, en 1610, la reine Marie de Médicis décide de faire construire une nouvelle demeure dans le quartier champêtre du Luxembourg, à proximité de la porte Saint-Michel. Elle achète l'Hôtel de François de Luxembourg et son parc de 8 hectares, puis les propriétés voisines pour constituer un vaste domaine d'une vingtaine d'hectares qui s'étend d'Est en Ouest.
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Pour le  jardin, limité au Sud par l'enclos des Chartreux, elle en confia composition à Boyceau de la Barauderie pour les parterres et à Thomas Francine pour les terrasses et fontaines qui seront alimentées en eau grâce à la construction de l'aqueduc d'Accueil.
Pour le jardin, limité au Sud par l'enclos des Chartreux, elle en confia composition à Boyceau de la Barauderie pour les parterres et à Thomas Francine pour les terrasses et fontaines qui seront alimentées en eau grâce à la construction de l'aqueduc d'Accueil.
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Faune dansant, par Eugène Louis Lequesne en 1851. Cette oeuvre s'inspire de celle découverte à Pompéï en 1830.
Faune dansant, par Eugène Louis Lequesne en 1851. Cette oeuvre s'inspire de celle découverte à Pompéï en 1830.
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La fontaine Médicis est une commande de la reine Marie de Médicis, veuve d'Henri IV, à l’ingénieur florentin Thomas Francine en 1630. Restaurée après la Révolution par Jean-François Chalgrin, qui place dans sa niche centrale une statue de Vénus, elle est déplacée en 1862, son bassin agrandi et la statue remplacée par le groupe statuaire Polyphème surprenant Galatée dans les bras d'Acis, œuvre du sculpteur Auguste Ottin. L'architecte Alphonse de Gisors rétablit les armes de la France et fait construire un bassin long d'une cinquantaine de mètres, dont la rambarde est ornée de vasques ; deux rangées de platanes bordent le bassin.
La fontaine Médicis est une commande de la reine Marie de Médicis, veuve d'Henri IV, à l’ingénieur florentin Thomas Francine en 1630. Restaurée après la Révolution par Jean-François Chalgrin, qui place dans sa niche centrale une statue de Vénus, elle est déplacée en 1862, son bassin agrandi et la statue remplacée par le groupe statuaire Polyphème surprenant Galatée dans les bras d'Acis, œuvre du sculpteur Auguste Ottin. L'architecte Alphonse de Gisors rétablit les armes de la France et fait construire un bassin long d'une cinquantaine de mètres, dont la rambarde est ornée de vasques ; deux rangées de platanes bordent le bassin.
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Au centre, Polyphème s'apprêtant à écraser sous un rocher Acis et Galatée.
Au centre, Polyphème s'apprêtant à écraser sous un rocher Acis et Galatée.
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De part et d'autre, statues de Pan et de Diane.
De part et d'autre, statues de Pan et de Diane.
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Alphonse de Gisors réalisa également la façade orientale. Il l’orna d’un bas-relief exécuté en 1807 par Achille Valois (1785-1862). Ce bas-relief provenait de la fontaine de la rue du Regard, au croisement de la rue de Vaugirard, datant du 1er empire. Le percement de la rue de Rennes ayant nécessité sa destruction, la ville de Paris fit don de ce bas-relief au Sénat. Ce bas-relief représente Léda et Jupiter métamorphosé en cygne. Cette nouvelle façade orientale se termine par une demi-coupole et un fronton sur les rampants duquel sont couchées deux gracieuses naïades dues au sculpteur Klagmann (1810-1867).
Alphonse de Gisors réalisa également la façade orientale. Il l’orna d’un bas-relief exécuté en 1807 par Achille Valois (1785-1862). Ce bas-relief provenait de la fontaine de la rue du Regard, au croisement de la rue de Vaugirard, datant du 1er empire. Le percement de la rue de Rennes ayant nécessité sa destruction, la ville de Paris fit don de ce bas-relief au Sénat. Ce bas-relief représente Léda et Jupiter métamorphosé en cygne. Cette nouvelle façade orientale se termine par une demi-coupole et un fronton sur les rampants duquel sont couchées deux gracieuses naïades dues au sculpteur Klagmann (1810-1867).
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Alphonse de Gisors tire en 1852 les ultimes conséquences de ces extensions, en réalisant la grande galerie, alors salle du Trône (et dénommée aujourd'hui « Salle des Conférences »). Le Palais est alors affecté au Sénat du Second Empire après avoir accueilli en 1848 l'éphémère « Commission du gouvernement pour les travailleurs » de la Seconde République.
À la chute du Second Empire, le Palais abrite la Préfecture de la Seine et les séances du conseil municipal, l'hôtel de ville de Paris ayant été incendié lors de la Commune. En 1879, lorsque le siège des pouvoirs publics est transféré de Versailles à Paris, il est affecté au Sénat de la IIIe République qui y siège jusqu'en 1940, date à laquelle il est occupé par l'état-major de la Luftwaffe Ouest-Europe.
En 1944, il devient le siège de l'Assemblée consultative provisoire. En 1945, la Haute Cour de Justice y tient ses séances, puis en 1946, la Conférence de la Paix.
Fin 1946, le Palais est affecté au Conseil de la République puis en 1958 au Sénat de la Ve République.
Alphonse de Gisors tire en 1852 les ultimes conséquences de ces extensions, en réalisant la grande galerie, alors salle du Trône (et dénommée aujourd'hui « Salle des Conférences »). Le Palais est alors affecté au Sénat du Second Empire après avoir accueilli en 1848 l'éphémère « Commission du gouvernement pour les travailleurs » de la Seconde République. À la chute du Second Empire, le Palais abrite la Préfecture de la Seine et les séances du conseil municipal, l'hôtel de ville de Paris ayant été incendié lors de la Commune. En 1879, lorsque le siège des pouvoirs publics est transféré de Versailles à Paris, il est affecté au Sénat de la IIIe République qui y siège jusqu'en 1940, date à laquelle il est occupé par l'état-major de la Luftwaffe Ouest-Europe. En 1944, il devient le siège de l'Assemblée consultative provisoire. En 1945, la Haute Cour de Justice y tient ses séances, puis en 1946, la Conférence de la Paix. Fin 1946, le Palais est affecté au Conseil de la République puis en 1958 au Sénat de la Ve République.
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Les statues sont de James Pradier.
Les statues sont de James Pradier.
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Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre.
Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre.
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Marie de Médicis, reine de France.
Marie de Médicis, reine de France.
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L'orangeraie.
L'orangeraie.
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Façade du couvent des Filles du Calvaire. A la suite du Petit-Luxembourg, la reine Marie avait réservé cinq arpents de terre pour établir un couvent de la communauté des Filles du Calvaire, patronné par le capucin Joseph Le Clerc du Tremblai, le fameux père Joseph, le confident du cardinal de Richelieu. Cette jolie façade, semée d'M couronnées, a été restaurée avec goût par M. de Gisors ; mais c'est tout ce qui reste de la chapelle des Filles du Calvaire. Les bâtiments du couvent servirent longtemps de prison pour les prévenus traduits devant la Cour des pairs ; ils ont été démolis en 1848, en même temps que la chapelle ; on n'a conservé que le cloître, qui a subi une transformation singulière ; on l'a restauré, coiffé d'une toiture de verre, et c'est aujourd'hui la serre ou jardin d'hiver de la présidence du Sénat.
Façade du couvent des Filles du Calvaire. A la suite du Petit-Luxembourg, la reine Marie avait réservé cinq arpents de terre pour établir un couvent de la communauté des Filles du Calvaire, patronné par le capucin Joseph Le Clerc du Tremblai, le fameux père Joseph, le confident du cardinal de Richelieu. Cette jolie façade, semée d'M couronnées, a été restaurée avec goût par M. de Gisors ; mais c'est tout ce qui reste de la chapelle des Filles du Calvaire. Les bâtiments du couvent servirent longtemps de prison pour les prévenus traduits devant la Cour des pairs ; ils ont été démolis en 1848, en même temps que la chapelle ; on n'a conservé que le cloître, qui a subi une transformation singulière ; on l'a restauré, coiffé d'une toiture de verre, et c'est aujourd'hui la serre ou jardin d'hiver de la présidence du Sénat.
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La reine, née à Florence, demande à Salomon de Brosse de s'inspirer du palais Pitti de son enfance, mais l'architecte emprunta davantage à la tradition française qu'au modèle italien.
La reine, née à Florence, demande à Salomon de Brosse de s'inspirer du palais Pitti de son enfance, mais l'architecte emprunta davantage à la tradition française qu'au modèle italien.
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Le palais du Luxembourg tient plus de la résidence secondaire que du palais officiel urbain. Son plan est assez caractéristique des châteaux français, comme celui de Verneuil-en-Halatte  auquel Salomon de Brosse a participé. Il se compose d'une cour carrée, la cour d'honneur,...
Le palais du Luxembourg tient plus de la résidence secondaire que du palais officiel urbain. Son plan est assez caractéristique des châteaux français, comme celui de Verneuil-en-Halatte auquel Salomon de Brosse a participé. Il se compose d'une cour carrée, la cour d'honneur,...
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> ..d'un corps d’entrée surmonté d'un dôme, le dôme Tournon, et de pavillons redoublés dans le corps de logis.  Lla Justice, la Charité, la Prudence, la Sagesse, la Force, l’Abondance, et deux autres vertus théologales et cardinales moins facilement identifiables (la Tempérance et la Foi ?) prennent place sur le pourtour du dôme et sont dues à Guillaume Bertelot, sculpteur privilégié de Marie de Médicis. Elles ont été refaites en 1907 par les sculpteurs Charles Filleul (La Force), Pierre Granet (Femme à la gerbe avec une couronne de laurier), Alfred Riffard (La Charité) et Charles-Émile Jonchéry (La Sagesse).  Les quatre autres statues – La Justice, L’Abondance, La Prudence et Femme drapée – sont réalisées par Kulikowski.
> ..d'un corps d’entrée surmonté d'un dôme, le dôme Tournon, et de pavillons redoublés dans le corps de logis. Lla Justice, la Charité, la Prudence, la Sagesse, la Force, l’Abondance, et deux autres vertus théologales et cardinales moins facilement identifiables (la Tempérance et la Foi ?) prennent place sur le pourtour du dôme et sont dues à Guillaume Bertelot, sculpteur privilégié de Marie de Médicis. Elles ont été refaites en 1907 par les sculpteurs Charles Filleul (La Force), Pierre Granet (Femme à la gerbe avec une couronne de laurier), Alfred Riffard (La Charité) et Charles-Émile Jonchéry (La Sagesse). Les quatre autres statues – La Justice, L’Abondance, La Prudence et Femme drapée – sont réalisées par Kulikowski.
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Salomon de Brosse n'a repris du Palais Pitti que les colonnes en
Salomon de Brosse n'a repris du Palais Pitti que les colonnes en "bossage de pierre" qui en ornent la façade.
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Salle du Livre d'Or. C'est une salle voûtée du rez-de-chaussée aménagée en 1816 par l'architecte Baraguay, qui servait à recevoir le
Salle du Livre d'Or. C'est une salle voûtée du rez-de-chaussée aménagée en 1816 par l'architecte Baraguay, qui servait à recevoir le "Livre d'Or de la Pairie", c'est-à-dire le nom des visiteurs illustres de la Chambre des Pairs. Baraguay réutilise des boiseries et décors provenant d'autres salles, et principalement des appartements de Marie de Médicis au palais du Luxembourg et d'Anne d'Autriche au Louvre. Les tableaux et les boiseries seront retaillés, redorés, restaurés et pour certains largement repeints. L'ensemble, tel qu'il apparaît de nos jours a été entièrement restauré de 1997 à 1999 par le Centre de recherche et de restauration des musées de France.
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Salle du Livre d'Or. Dans les angles des voussures, huit petits tableaux hexagonaux  mettent en scène des putti qui tiennent les armes de la reine ou divers attributs (corne d’abondance, flambeau, sceptre…). Ces panneaux, fortement restaurés, reviendraient à Philippe de Champaigne (1602-1674), alors jeune débutant, ou à Simon Vouet (1590-1649).
Salle du Livre d'Or. Dans les angles des voussures, huit petits tableaux hexagonaux mettent en scène des putti qui tiennent les armes de la reine ou divers attributs (corne d’abondance, flambeau, sceptre…). Ces panneaux, fortement restaurés, reviendraient à Philippe de Champaigne (1602-1674), alors jeune débutant, ou à Simon Vouet (1590-1649).
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Salle du Livre d'Or. Une frise sur fond d’ivoire encadre le compartiment central du grand plafond et les panneaux des Sibylles. Elle représente des figures drapées à l’antique, adossées à des médaillons à l’imitation de la pierre, et des génies tenant des médailles ou des guirlandes végétales. Ces figures s’appuient sur des banquettes dorées, ornées de rinceaux et de corbeilles de fleurs.  L’encadrement doré de la peinture attribuée à Mosnier, les cordons moulurés séparant les bandeaux décoratifs et divers motifs ornementaux (frise de grecques) semblent avoir été dessinés et composés lors de la restauration de 1817, comme le suggère le cartouche inscrit en chiffres romains (« MDCCCXVII »).  Des panneaux rectangulaires, représentant d’autres putti sur un ciel ennuagé, occupent le milieu des voussures du grand plafond. Ils sont de Th. van Thulden.
Salle du Livre d'Or. Une frise sur fond d’ivoire encadre le compartiment central du grand plafond et les panneaux des Sibylles. Elle représente des figures drapées à l’antique, adossées à des médaillons à l’imitation de la pierre, et des génies tenant des médailles ou des guirlandes végétales. Ces figures s’appuient sur des banquettes dorées, ornées de rinceaux et de corbeilles de fleurs. L’encadrement doré de la peinture attribuée à Mosnier, les cordons moulurés séparant les bandeaux décoratifs et divers motifs ornementaux (frise de grecques) semblent avoir été dessinés et composés lors de la restauration de 1817, comme le suggère le cartouche inscrit en chiffres romains (« MDCCCXVII »). Des panneaux rectangulaires, représentant d’autres putti sur un ciel ennuagé, occupent le milieu des voussures du grand plafond. Ils sont de Th. van Thulden.
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Salle du Livre d'Or. Les écoinçons des voussures. Sous ces huit panneaux, les écoinçons des voussures sont décorés de figures drapées à l’antique, tenant des guirlandes végétales nouées de rubans, de rinceaux et de grotesques, qui se détachent sur un fond d’or.
Salle du Livre d'Or. Les écoinçons des voussures. Sous ces huit panneaux, les écoinçons des voussures sont décorés de figures drapées à l’antique, tenant des guirlandes végétales nouées de rubans, de rinceaux et de grotesques, qui se détachent sur un fond d’or.
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Salle du Livre d'Or. Des panneaux ovales, représentant des personnages campés au premier plan d’un paysage, séparent les différents éléments décoratifs des voussures. 
Certaines figures peuvent être identifiées, à l’exemple de Mercure (à gauche), dieu des voyageurs et du commerce, coiffé du casque ailé et tenant le caducée. Les encadrements sculptés et dorés datent des restaurations de 1817.
Salle du Livre d'Or. Des panneaux ovales, représentant des personnages campés au premier plan d’un paysage, séparent les différents éléments décoratifs des voussures. Certaines figures peuvent être identifiées, à l’exemple de Mercure (à gauche), dieu des voyageurs et du commerce, coiffé du casque ailé et tenant le caducée. Les encadrements sculptés et dorés datent des restaurations de 1817.
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Salle du Livre d'Or.
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Salle du Livre d'Or. Le plafond est de Decaisne. Le tableau central est encadré d'une série de huit sybilles qui étaient situées dans l'oratoire de la Reine. L'auteur de ces peintures reste inconnu.
Salle du Livre d'Or. Le plafond est de Decaisne. Le tableau central est encadré d'une série de huit sybilles qui étaient situées dans l'oratoire de la Reine. L'auteur de ces peintures reste inconnu.
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Salle du Livre d'Or. Marie de Médicis rétablissant la paix en France. Au centre du plafond, ce tableau représente la reine majestueuse, assise sur des nuages, et recevant des mains de la Paix un faisceau de flèches qu'elle s'apprête à nouer. Ce tableau longtemps attaché au nom du peintre Jean Mosnier (1600-1656) a récemment été attribué à Philippe de Champaigne (1602-1674).
Salle du Livre d'Or. Marie de Médicis rétablissant la paix en France. Au centre du plafond, ce tableau représente la reine majestueuse, assise sur des nuages, et recevant des mains de la Paix un faisceau de flèches qu'elle s'apprête à nouer. Ce tableau longtemps attaché au nom du peintre Jean Mosnier (1600-1656) a récemment été attribué à Philippe de Champaigne (1602-1674).
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Salle du Livre d'Or. Les appartements  de Marie de Médicis au Palais du Luxembourg étaient
Salle du Livre d'Or. Les appartements de Marie de Médicis au Palais du Luxembourg étaient "considérés comme les plus superbes et les plus magnifiques que l'on pût voir" (Germain Brice, Description de Paris, 1752). L'architecte Baraguey (1748-1820) qui a aménagé la salle en 1816-1817 a prélevé dans les réserves du Palais et dans celles du Louvre des éléments décoratifs afin de recréer ce décor. Les lambris dorés et tapisseries aux couleurs dominantes d'or et d'azur (lapis-lazuli) sont omniprésents. Les arabesques sur les piliers peints, conçus par Charles Errard (1606-1689) et probablement réalisées par l’un de ses meilleurs collaborateurs, Noël Coypel (1628-1707), sont parmi les plus belles jamais réalisées au XVIIe siècle.VLes lambris bas de la galerie (à droite) portent de grands panneaux ovales, qui montrent des figures dans un paysage, avec leurs attributs.
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Salle du Livre d'Or. Les montants de la cheminée sont décorés avec des statues de diablotin. En 1853, le sculpteur Jules Klagmann (1810-1867) modèle en terre cuite un buste de Marie de Médicis destiné au cloître du Luxembourg. Il est possible que ce buste de 70 cm de haut soit la transcription en bronze de ce buste en terre aujourd'hui disparu. L'identité de son sculpteur n'est pas connue.
Salle du Livre d'Or. Les montants de la cheminée sont décorés avec des statues de diablotin. En 1853, le sculpteur Jules Klagmann (1810-1867) modèle en terre cuite un buste de Marie de Médicis destiné au cloître du Luxembourg. Il est possible que ce buste de 70 cm de haut soit la transcription en bronze de ce buste en terre aujourd'hui disparu. L'identité de son sculpteur n'est pas connue.
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Salle du Livre d'Or. Les cinq grands panneaux de la salle sont tendus de toiles peintes à motifs d'arabesques inspirés de décorateurs comme Bérain et Delaune. Ces tentures ont été réalisées en 1858 par Nolau (1804-1883) et Rubé (1817-1899). Les boiseries et décors peints autour datent de la fin du XVIIe siècle et proviennent principalement des appartements d'été d'Anne d'Autriche au Louvre. Les lambris bas sont décorés de panneaux de faïence, peints en tons naturels, faisant écho aux frises du plafond. Ils montrent des figures de génies, disposés sur des banquettes dorées, avec de grands vases, des guirlandes végétales et des rinceaux, sur fond d’ivoire.
Salle du Livre d'Or. Les cinq grands panneaux de la salle sont tendus de toiles peintes à motifs d'arabesques inspirés de décorateurs comme Bérain et Delaune. Ces tentures ont été réalisées en 1858 par Nolau (1804-1883) et Rubé (1817-1899). Les boiseries et décors peints autour datent de la fin du XVIIe siècle et proviennent principalement des appartements d'été d'Anne d'Autriche au Louvre. Les lambris bas sont décorés de panneaux de faïence, peints en tons naturels, faisant écho aux frises du plafond. Ils montrent des figures de génies, disposés sur des banquettes dorées, avec de grands vases, des guirlandes végétales et des rinceaux, sur fond d’ivoire.
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Salle du Livre d'Or. Les lambris bas de la galerie portent de grands panneaux ovales, qui montrent des figures dans un paysage, avec leurs attributs.
Salle du Livre d'Or. Les lambris bas de la galerie portent de grands panneaux ovales, qui montrent des figures dans un paysage, avec leurs attributs.
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Salle du Livre d'Or. Les lambris bas de la galerie portent de grands panneaux ovales, qui montrent des figures dans un paysage, avec leurs attributs.
Salle du Livre d'Or. Les lambris bas de la galerie portent de grands panneaux ovales, qui montrent des figures dans un paysage, avec leurs attributs.
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Salle du Livre d'Or. Le compartiment hexagonal du petit plafond de la galerie, peint par un peintre anonyme vers 1625-1630, représente L’Apothéose de Marie de Médicis.
Salle du Livre d'Or. Le compartiment hexagonal du petit plafond de la galerie, peint par un peintre anonyme vers 1625-1630, représente L’Apothéose de Marie de Médicis.
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Escalier du public : peintures de Lucien Simon et Maurice Denis évoquant la paix (1928).
Escalier du public : peintures de Lucien Simon et Maurice Denis évoquant la paix (1928).
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La salle des Conférences. En 1852, Napoléon III demande à Alphonse de Gisors (1796-1861) de réaliser une galerie du Trône pour le Sénat impérial. L'architecte réunit alors d'un seul tenant l'ancienne salle des Séances et les deux salons attenants. L’architecte s’inspira clairement des décors de la galerie d’Apollon du Louvre, imaginés par Charles Le Brun (1619-1690) sous le règne de Louis XIV.
La salle des Conférences. En 1852, Napoléon III demande à Alphonse de Gisors (1796-1861) de réaliser une galerie du Trône pour le Sénat impérial. L'architecte réunit alors d'un seul tenant l'ancienne salle des Séances et les deux salons attenants. L’architecte s’inspira clairement des décors de la galerie d’Apollon du Louvre, imaginés par Charles Le Brun (1619-1690) sous le règne de Louis XIV.
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La salle des Conférences. Faisant face à la Cour d’honneur, dont elle prend le jour par neuf fenêtres, cette salle imposante présente un décor largement rehaussé d’or, composé d’allégories à la gloire de Napoléon Ier et de l’histoire de France. Elle abritait, dans sa partie centrale, le trône impérial, appuyé contre la paroi méridionale, sous un baldaquin porté par des cariatides. Pour cette raison, on lui donna d’abord le nom de « salle du Trône ». La salle des Conférences est coiffée d’une voûte qui se développe de part et d’autre d’une coupole sur pendentifs. La structure des deux portions de la voûte, délimitées par des arcs doubleaux, est particulièrement complexe. Des compartiments à bordure sculptée et dorée délimitent les peintures à sujets historiques et les médaillons à profil antique, qui ornent le sommet de chaque portion.
La salle des Conférences. Faisant face à la Cour d’honneur, dont elle prend le jour par neuf fenêtres, cette salle imposante présente un décor largement rehaussé d’or, composé d’allégories à la gloire de Napoléon Ier et de l’histoire de France. Elle abritait, dans sa partie centrale, le trône impérial, appuyé contre la paroi méridionale, sous un baldaquin porté par des cariatides. Pour cette raison, on lui donna d’abord le nom de « salle du Trône ». La salle des Conférences est coiffée d’une voûte qui se développe de part et d’autre d’une coupole sur pendentifs. La structure des deux portions de la voûte, délimitées par des arcs doubleaux, est particulièrement complexe. Des compartiments à bordure sculptée et dorée délimitent les peintures à sujets historiques et les médaillons à profil antique, qui ornent le sommet de chaque portion.
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La salle des Conférences. La salle des Conférences se termine, à chacune de ses extrémités, par des hémicycles voûtés en demi cul-de-four et percés de trois grands portes couronnées de frontons coupés. La porte principale est en outre flanquée de colonnes de marbre à chapiteau composite.  Deux peintures illustrant  l'histoire de France, réalisées par Henri Lehmann (1814-1882), élève de Ingres, décorent les demi cul-de-four. Médaillon La France guerrière.
La salle des Conférences. La salle des Conférences se termine, à chacune de ses extrémités, par des hémicycles voûtés en demi cul-de-four et percés de trois grands portes couronnées de frontons coupés. La porte principale est en outre flanquée de colonnes de marbre à chapiteau composite. Deux peintures illustrant l'histoire de France, réalisées par Henri Lehmann (1814-1882), élève de Ingres, décorent les demi cul-de-four. Médaillon La France guerrière.
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La salle des Conférences.  La France sous le règne des Mérovingiens et des Carolingiens renaît à la foi à l’indépendance ou L’Histoire de France des origines à Charlemagne. De gauche à droite : Attila, Mérovée avec un bouclier, St Clotilde et Clovis à genoux recevant le baptême de St Remy, Witikind, Charlemagne à cheval, Charles Martel, Abderamane.  Charlemagne oblige Widuking, chef saxon, à recevoir le baptême en 785. Médaillon, La France guerrière.
La salle des Conférences. La France sous le règne des Mérovingiens et des Carolingiens renaît à la foi à l’indépendance ou L’Histoire de France des origines à Charlemagne. De gauche à droite : Attila, Mérovée avec un bouclier, St Clotilde et Clovis à genoux recevant le baptême de St Remy, Witikind, Charlemagne à cheval, Charles Martel, Abderamane. Charlemagne oblige Widuking, chef saxon, à recevoir le baptême en 785. Médaillon, La France guerrière.
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La salle des Conférences. Le décor actuel réalisé entre 1852 et 1854 est l'un des plus riches du Second Empire. Les murs sont ornés de tapisseries des Gobelins (1900-1913) inspirées des Métamorphoses d'Ovide. Au plafond, L'Âge de la Victoire.
La salle des Conférences. Le décor actuel réalisé entre 1852 et 1854 est l'un des plus riches du Second Empire. Les murs sont ornés de tapisseries des Gobelins (1900-1913) inspirées des Métamorphoses d'Ovide. Au plafond, L'Âge de la Victoire.
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La salle des Conférences. L’Épopée française de la première croisade à Louis XIV ou La France sous les Capétiens, les Valois et les Bourbons combat pour sa religion et son unité.  Au plafond, l'Âge de la Victoire.
La salle des Conférences. L’Épopée française de la première croisade à Louis XIV ou La France sous les Capétiens, les Valois et les Bourbons combat pour sa religion et son unité. Au plafond, l'Âge de la Victoire.
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La salle des Conférences. L’Épopée française de la première croisade à Louis XIV ou La France sous les Capétiens, les Valois et les Bourbons combat pour sa religion et son unité. De gauche à droite : Pierre l'Ermite, Philippe Auguste, St Louis, Jeanne d'Arc, Henry IV, Louis XIV. Saint-Louis dictant ses
La salle des Conférences. L’Épopée française de la première croisade à Louis XIV ou La France sous les Capétiens, les Valois et les Bourbons combat pour sa religion et son unité. De gauche à droite : Pierre l'Ermite, Philippe Auguste, St Louis, Jeanne d'Arc, Henry IV, Louis XIV. Saint-Louis dictant ses "établissements". Derrière lui, deux femmes semblent symboliser la Justice et la Foi
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La salle des Conférences. La coupole.
La salle des Conférences. La coupole.
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La salle des Conférences.
La salle des Conférences.
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La salle des Conférences. Dans les deux médaillons, des putti symbolisent la justice (balance et épée) et la force ((faisceau et feuilles de chêne). Au dessus, trois figures féminines représentent l'artisanat, l'agriculture et les sciences dans un tableau de Jean Antoine Raymond Balze.
La salle des Conférences. Dans les deux médaillons, des putti symbolisent la justice (balance et épée) et la force ((faisceau et feuilles de chêne). Au dessus, trois figures féminines représentent l'artisanat, l'agriculture et les sciences dans un tableau de Jean Antoine Raymond Balze.
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La salle des Conférences. L'Italie.
La salle des Conférences. L'Italie.
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La salle des Conférences. La coupole.  L'apothéose de Napoléon Ier.
La salle des Conférences. La coupole. L'apothéose de Napoléon Ier.
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La salle des Conférences. La coupole. La peinture, composée par Jean Alaux (1786-1864), représente deux sujets à la gloire de l’Empire. L’Apothéose de Napoléon Ier glorifie l’action de l’illustre et défunt souverain, vêtu de son manteau impérial rouge, trônant dans les cieux. A l’opposé de sa figure, L’Avenir ouvert par le règne de Napoléon III célèbre le nouvel empereur, représenté debout, sur une estrade, près de la France et diverses allégories, dont l’une présente le plébiscite des Français.
La salle des Conférences. La coupole. La peinture, composée par Jean Alaux (1786-1864), représente deux sujets à la gloire de l’Empire. L’Apothéose de Napoléon Ier glorifie l’action de l’illustre et défunt souverain, vêtu de son manteau impérial rouge, trônant dans les cieux. A l’opposé de sa figure, L’Avenir ouvert par le règne de Napoléon III célèbre le nouvel empereur, représenté debout, sur une estrade, près de la France et diverses allégories, dont l’une présente le plébiscite des Français.
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La salle des Conférences. Des lunettes, flanquées de pilastres et de cariatides terminées en gaîne, pénètrent les côtés des deux portions de la voûte. Ces cariatides soutiennent un entablement, couronné d’un fronton coupé.  L'Âge de la paix et le médaillon la France guerrière.
La salle des Conférences. Des lunettes, flanquées de pilastres et de cariatides terminées en gaîne, pénètrent les côtés des deux portions de la voûte. Ces cariatides soutiennent un entablement, couronné d’un fronton coupé. L'Âge de la paix et le médaillon la France guerrière.
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La salle des Conférences. Elève du baron Antoine-Jean Gros (1771-1835), Adolphe Brune (1802-1875) interprète l'histoire contemporaine du Second Empire, dans deux compositions illustrant la France guerrière et la France pacifique. Adolphe Brune peint également les médaillons intermédiaires, où des anges porteurs de divers attributs exaltent la France chrétienne, la France guerrière, la Chevalerie et les grandes découvertes. Au centre, L'Âge de la paix, encadré par deux médaillons, La France chrétienne, à gauche, et La France guerrière, à droite.
La salle des Conférences. Elève du baron Antoine-Jean Gros (1771-1835), Adolphe Brune (1802-1875) interprète l'histoire contemporaine du Second Empire, dans deux compositions illustrant la France guerrière et la France pacifique. Adolphe Brune peint également les médaillons intermédiaires, où des anges porteurs de divers attributs exaltent la France chrétienne, la France guerrière, la Chevalerie et les grandes découvertes. Au centre, L'Âge de la paix, encadré par deux médaillons, La France chrétienne, à gauche, et La France guerrière, à droite.
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La salle des Conférences. Tableau de Balze.
La salle des Conférences. Tableau de Balze.
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La salle des Conférences. L'Âge de la Victoire et le médaillon La Chevalerie.
La salle des Conférences. L'Âge de la Victoire et le médaillon La Chevalerie.
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La salle des Conférences.
La salle des Conférences.
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La salle des Conférences. L'Âge de la Victoire et le médaillon La Chevalerie.
La salle des Conférences. L'Âge de la Victoire et le médaillon La Chevalerie.
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La salle des Conférences.
La salle des Conférences.
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La salle des Conférences.
La salle des Conférences.
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La salle des Conférences.
La salle des Conférences.
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Galerie des Bustes. Jules Ferry.
Galerie des Bustes. Jules Ferry.
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Salle des séances. Lorsqu'il fut décidé que le palais accueillerait le Sénat, Chalgrin réaménagea entièrement l'intérieur afin de réaliser la nouvelle salle sénatoriale. Achevée en 1807, celle-ci, devenue chambre des pairs sous la Restauration, fut redessinée en 1836 pour répondre à des besoins d'agrandissement. L'architecte choisi, Alphonse de Gisors, un élève de Chalgrin, avança la façade du bâtiment de 31 mètres sur le jardin et aménagea dans l'espace ainsi dégagé un nouvel hémicycle entre 1836 et 1842. La salle fut reconstruite après un incendie en 1859, toujours par de Gisors.
Salle des séances. Lorsqu'il fut décidé que le palais accueillerait le Sénat, Chalgrin réaménagea entièrement l'intérieur afin de réaliser la nouvelle salle sénatoriale. Achevée en 1807, celle-ci, devenue chambre des pairs sous la Restauration, fut redessinée en 1836 pour répondre à des besoins d'agrandissement. L'architecte choisi, Alphonse de Gisors, un élève de Chalgrin, avança la façade du bâtiment de 31 mètres sur le jardin et aménagea dans l'espace ainsi dégagé un nouvel hémicycle entre 1836 et 1842. La salle fut reconstruite après un incendie en 1859, toujours par de Gisors.
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Salle des séances. Le projet d'un nouvel hémicycle présenté par l'architecte Alphonse de Gisors, est adopté par une loi du 15 juin 1836. Les travaux dureront un peu plus de quatre ans pour s'achever en 1841. 
L’hémicycle comporte deux hémicycles opposés, l’un pour les membres de l’Assemblée et l’autre pour le Président et les secrétaires du Sénat. 
Le grand hémicycle est lambrissé et orné de statues monumentales de deux souverains emblématiques, Charlemagne et Saint Louis, ainsi que, sur des consoles, de bustes de quatre maréchaux d’Empire (Lannes, Mortier, Massena et Gouvion Saint-Cyr).
Salle des séances. Le projet d'un nouvel hémicycle présenté par l'architecte Alphonse de Gisors, est adopté par une loi du 15 juin 1836. Les travaux dureront un peu plus de quatre ans pour s'achever en 1841. L’hémicycle comporte deux hémicycles opposés, l’un pour les membres de l’Assemblée et l’autre pour le Président et les secrétaires du Sénat. Le grand hémicycle est lambrissé et orné de statues monumentales de deux souverains emblématiques, Charlemagne et Saint Louis, ainsi que, sur des consoles, de bustes de quatre maréchaux d’Empire (Lannes, Mortier, Massena et Gouvion Saint-Cyr).
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Salle des séances. Le 28 octobre 1859, un incendie dévaste en partie la salle et nécessite sa reconstruction. A l'exception de certaines peintures, le décor de la salle est restitué à l'identique. 
Les tribunes ont été agrandies en 1879 par la création d’un second étage pour accueillir près de 500 personnes, tandis qu’aux baies latérales était substitué l’éclairage zénithal que l’on connaît aujourd’hui. Bustes d'André Masséna et d'Edouard Mortier. Au-dessus, les médaillons de Charles V le Sage et de Louis XII. Dans la voûte, allégorie de la Prudence.
Salle des séances. Le 28 octobre 1859, un incendie dévaste en partie la salle et nécessite sa reconstruction. A l'exception de certaines peintures, le décor de la salle est restitué à l'identique. Les tribunes ont été agrandies en 1879 par la création d’un second étage pour accueillir près de 500 personnes, tandis qu’aux baies latérales était substitué l’éclairage zénithal que l’on connaît aujourd’hui. Bustes d'André Masséna et d'Edouard Mortier. Au-dessus, les médaillons de Charles V le Sage et de Louis XII. Dans la voûte, allégorie de la Prudence.
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Salle des séances. En 1840, le ministre de l'Intérieur commande deux statues colossales des rois Charlemagne et Saint Louis décorant l'hémicycle de part et d'autre. 
Celle de Saint Louis est confiée au sculpteur Dumont, célèbre pour son Génie de la Liberté qui domine la place de la Bastille. Buste d'André Masséna, duc de Rivoli, prince d'Essling de Michel-Louis Mercier.
Salle des séances. En 1840, le ministre de l'Intérieur commande deux statues colossales des rois Charlemagne et Saint Louis décorant l'hémicycle de part et d'autre. Celle de Saint Louis est confiée au sculpteur Dumont, célèbre pour son Génie de la Liberté qui domine la place de la Bastille. Buste d'André Masséna, duc de Rivoli, prince d'Essling de Michel-Louis Mercier.
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Salle des séances. Statue de Saint Louis du sculpteur Dumont.
Salle des séances. Statue de Saint Louis du sculpteur Dumont.
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Salle des séances. D'un diamètre de 9 m, le petit hémicycle accueille la tribune du Président (le plateau), les bureaux des secrétaires et la tribune de l'orateur. L'ensemble est traité en bois d'acajou orné de bronze doré. Très belles boiseries en chêne, sculptées par J.B Klagmann, J.-J. Elshoëcht et H. de Triqueti.
Salle des séances. D'un diamètre de 9 m, le petit hémicycle accueille la tribune du Président (le plateau), les bureaux des secrétaires et la tribune de l'orateur. L'ensemble est traité en bois d'acajou orné de bronze doré. Très belles boiseries en chêne, sculptées par J.B Klagmann, J.-J. Elshoëcht et H. de Triqueti.
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Salle des séances. Statues de L'Hospital, Colbert, Molé, Malesherbes et Portalis).  A droite, statue de Saint-Louis et buste de Masséna de Michel-Louis Mercier, surmonté du camaïeu de Charles V.
Salle des séances. Statues de L'Hospital, Colbert, Molé, Malesherbes et Portalis). A droite, statue de Saint-Louis et buste de Masséna de Michel-Louis Mercier, surmonté du camaïeu de Charles V.
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Salle des séances.
Salle des séances.
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Salle des séances. Que vous soyez gros ou petit... vous aurez tous un fauteuil à votre taille.
Salle des séances. Que vous soyez gros ou petit... vous aurez tous un fauteuil à votre taille.
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Salle des séances.
Salle des séances.
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Salle des séances. Merry-Joseph Blondel peint, vers 1840, de part et d'autre du petit hémicycle, deux grandes compositions. A gauche figure Le couronnement de Philippe V le Long.
Salle des séances. Merry-Joseph Blondel peint, vers 1840, de part et d'autre du petit hémicycle, deux grandes compositions. A gauche figure Le couronnement de Philippe V le Long.
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Salle des séances. La partie droite représente Louis XII aux Etats généraux de Tours en 1506. Au nom des Etats, le roi Louis XII, se voit offrir les remerciements de la Nation.
Salle des séances. La partie droite représente Louis XII aux Etats généraux de Tours en 1506. Au nom des Etats, le roi Louis XII, se voit offrir les remerciements de la Nation.
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Salle des séances.
Salle des séances.
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Salon des messagers d'état. Antichambre du temps de Marie de Médicis, cette salle a été transformée par Chalgrin en Salon des Messagers d'Etat de l'Empire (intermédiaires entre les pouvoirs publics, portant les lois et actes officiels). Au plafond, une allégorie de Decaisne (1799-1852) peinte en 1843, la Loi, trônant entourée de la Justice et de la Force.
Salon des messagers d'état. Antichambre du temps de Marie de Médicis, cette salle a été transformée par Chalgrin en Salon des Messagers d'Etat de l'Empire (intermédiaires entre les pouvoirs publics, portant les lois et actes officiels). Au plafond, une allégorie de Decaisne (1799-1852) peinte en 1843, la Loi, trônant entourée de la Justice et de la Force.
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Salon des messagers d'état. Au plafond, une allégorie de Decaisne (1799-1852) peinte en 1843, la Loi, trônant entourée de la Justice et de la Force.
Salon des messagers d'état. Au plafond, une allégorie de Decaisne (1799-1852) peinte en 1843, la Loi, trônant entourée de la Justice et de la Force.
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Salon des messagers d'état. Du décor architectural de Chalgrin subsiste notamment les avant-corps avec entablement posé sur deux colonnes de marbre sarrancolin à chapiteau composite qui proviendraient des Thermes de Julien.
Salon des messagers d'état. Du décor architectural de Chalgrin subsiste notamment les avant-corps avec entablement posé sur deux colonnes de marbre sarrancolin à chapiteau composite qui proviendraient des Thermes de Julien.
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Salon des messagers d'état. Si l'ordonnance générale avec ses colonnes de marbre antiques est encore proche de celle voulue par Chalgrin (1739-1811), le décor mural date de Louis-Philippe, avec une série de tableaux historiques. réalisés par Champmartin, Flandrin, Caminade, Cabanel, Hesse et Vinchon. Ces oeuvres datent de la première partie ou du milieu du XIXème siècle. Le duc de Guise et Charlemagne dictant ses capitulaires. Buste de Clemenceau.
Salon des messagers d'état. Si l'ordonnance générale avec ses colonnes de marbre antiques est encore proche de celle voulue par Chalgrin (1739-1811), le décor mural date de Louis-Philippe, avec une série de tableaux historiques. réalisés par Champmartin, Flandrin, Caminade, Cabanel, Hesse et Vinchon. Ces oeuvres datent de la première partie ou du milieu du XIXème siècle. Le duc de Guise et Charlemagne dictant ses capitulaires. Buste de Clemenceau.
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Salon des messagers d'état. aint Louis dictant ses établissements et le chancelier de l'Hôpital remettant les sceaux au roi Charles IX. Buste d'Albert Ier, Roi des Belges.
Salon des messagers d'état. aint Louis dictant ses établissements et le chancelier de l'Hôpital remettant les sceaux au roi Charles IX. Buste d'Albert Ier, Roi des Belges.
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Escalier d'honneur, conçu par Chalgrin.
Escalier d'honneur, conçu par Chalgrin.
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Escalier d'honneur. Au-dessus des portes, bas-reliefs en pierre représentant des Victoires. Ils représentent Minerve et ses attributs, encadrée de deux génies ailés lui présentant des couronnes de chêne et de laurier.
Escalier d'honneur. Au-dessus des portes, bas-reliefs en pierre représentant des Victoires. Ils représentent Minerve et ses attributs, encadrée de deux génies ailés lui présentant des couronnes de chêne et de laurier.
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Escalier d'honneur. Voûte décorée de rosaces et caissons rosaces en plâtre, œuvres du sculpteur Boichard (1875-1960). Au-dessus des portes, bas-reliefs en pierre représentant des Victoires, réalisés par les sculpteurs Duret (1804-1865) et Ramey (1754-1838), .
Escalier d'honneur. Voûte décorée de rosaces et caissons rosaces en plâtre, œuvres du sculpteur Boichard (1875-1960). Au-dessus des portes, bas-reliefs en pierre représentant des Victoires, réalisés par les sculpteurs Duret (1804-1865) et Ramey (1754-1838), .
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Escalier d'honneur.
Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
Escalier d'honneur.
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Escalier d'honneur.
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