Paris 2011

Panthéon, le Châtelet, Saint-Eustache

La mairie du Ve arrondissement (1844-1850).<br>
La mairie du Ve arrondissement (1844-1850).
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Bibliothèque Sainte-Geneviève.<br>
Construite par Labrouste de 1844 à 1850, elle occupe l’emplacement d'un des plus célèbres collèges de la montagne Sainte-Geneviève, connu surtout pour la sévérité de sa règle ; au collège de Montaigu, fondé au XIVe siècle, Erasme, Calvin et Ignace de Loyola firent une partie de leurs humanités. Derrière sa  façade très austère se cache une vaste salle dej lecture à deux vaisseaux supportés par une arcature métallique, préfiguration de la salle ders Imprimés à la Bibliothèque nationale.
La bibliothèque conserve des fonds précieux, hérités de l'ancienne abbaye des génovéfains, sa à voisine, actuellement lycée Henri IV : manuscrits et  partitions musicales uniques du Moyen au XVIIIe siècle.
Bibliothèque Sainte-Geneviève.
Construite par Labrouste de 1844 à 1850, elle occupe l’emplacement d'un des plus célèbres collèges de la montagne Sainte-Geneviève, connu surtout pour la sévérité de sa règle ; au collège de Montaigu, fondé au XIVe siècle, Erasme, Calvin et Ignace de Loyola firent une partie de leurs humanités. Derrière sa façade très austère se cache une vaste salle dej lecture à deux vaisseaux supportés par une arcature métallique, préfiguration de la salle ders Imprimés à la Bibliothèque nationale. La bibliothèque conserve des fonds précieux, hérités de l'ancienne abbaye des génovéfains, sa à voisine, actuellement lycée Henri IV : manuscrits et partitions musicales uniques du Moyen au XVIIIe siècle.
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Bibliothèque sainte Geneviève et statue de Corneille.
Bibliothèque sainte Geneviève et statue de Corneille.
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Le Panthéon est un monument de style néo-classique situé Place du Panthéon sur la montagne Sainte-Geneviève. Construit à l'origine au XVIIIe siècle comme une église pour abriter la châsse de sainte Geneviève, ce monument a maintenant vocation à honorer des personnages et rappeler des événements ayant marqué l'Histoire de France. En 1744, se trouvant à Metz et souffrant d’une grave maladie, Louis XV fait le vœu, s’il survit, de créer une église dédiée à sainte Geneviève[1]. Rétabli et de retour à Paris, il charge le marquis de Marigny, directeur général des bâtiments, d'édifier le monument en lieu et place de l’ancienne abbaye Sainte-Geneviève, alors en ruines. En 1755, le marquis de Marigny confie la responsabilité des plans à l’architecte Jacques-Germain Soufflot, qui avait envoyé de Rome un projet adopté par acclamation
Le Panthéon est un monument de style néo-classique situé Place du Panthéon sur la montagne Sainte-Geneviève. Construit à l'origine au XVIIIe siècle comme une église pour abriter la châsse de sainte Geneviève, ce monument a maintenant vocation à honorer des personnages et rappeler des événements ayant marqué l'Histoire de France. En 1744, se trouvant à Metz et souffrant d’une grave maladie, Louis XV fait le vœu, s’il survit, de créer une église dédiée à sainte Geneviève[1]. Rétabli et de retour à Paris, il charge le marquis de Marigny, directeur général des bâtiments, d'édifier le monument en lieu et place de l’ancienne abbaye Sainte-Geneviève, alors en ruines. En 1755, le marquis de Marigny confie la responsabilité des plans à l’architecte Jacques-Germain Soufflot, qui avait envoyé de Rome un projet adopté par acclamation
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Le Panthéon est un bâtiment long de 110 m  et large de 84 m. La façade principale est décorée d’un portique aux colonnes corinthiennes, surmonté d’un fronton triangulaire réalisé par David d'Angers. Ce fronton représente la République (au centre) donnant la Liberté et protégeant à sa gauche les Sciences - représentées par de nombreux grands savants (François-Xavier Bichat, Berthollet, Gaspard Monge, Laplace…), philosophes (Voltaire, Jean-Jacques Rousseau…), écrivains (Fénelon, Pierre Corneille…) et artistes (Jacques Louis David…) - et à sa droite l'Histoire  - représentée par les grands personnages de l'État (Napoléon Bonaparte…) et étudiants de l'École Polytechnique. L'édifice, en forme de croix grecque, est couronné par un dôme haut de 83 mètres, coiffé d’un lanterneau.
Le Panthéon est un bâtiment long de 110 m et large de 84 m. La façade principale est décorée d’un portique aux colonnes corinthiennes, surmonté d’un fronton triangulaire réalisé par David d'Angers. Ce fronton représente la République (au centre) donnant la Liberté et protégeant à sa gauche les Sciences - représentées par de nombreux grands savants (François-Xavier Bichat, Berthollet, Gaspard Monge, Laplace…), philosophes (Voltaire, Jean-Jacques Rousseau…), écrivains (Fénelon, Pierre Corneille…) et artistes (Jacques Louis David…) - et à sa droite l'Histoire - représentée par les grands personnages de l'État (Napoléon Bonaparte…) et étudiants de l'École Polytechnique. L'édifice, en forme de croix grecque, est couronné par un dôme haut de 83 mètres, coiffé d’un lanterneau.
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Des critiques s’élèvent dès 1770, au sujet du dôme dont on prédit, notamment l’architecte Pierre Patte, que les bases ne suffiront pas à le porter et que, faute de remplacer les colonnes de soutènement par des piliers pleins et massifs, l’édifice est voué à s’effondrer. Bientôt, l’idée sera fermement ancrée chez beaucoup de Parisiens qui s’imaginent l’ouvrage destiné à s’écrouler à plus ou moins bref délai.
Des critiques s’élèvent dès 1770, au sujet du dôme dont on prédit, notamment l’architecte Pierre Patte, que les bases ne suffiront pas à le porter et que, faute de remplacer les colonnes de soutènement par des piliers pleins et massifs, l’édifice est voué à s’effondrer. Bientôt, l’idée sera fermement ancrée chez beaucoup de Parisiens qui s’imaginent l’ouvrage destiné à s’écrouler à plus ou moins bref délai.
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L'Apothéose du héros mort pour la patrie (1837), Charles-François Lebœuf dit Nanteuil (1792-1865)
L'Apothéose du héros mort pour la patrie (1837), Charles-François Lebœuf dit Nanteuil (1792-1865)
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C'est à la mort de Mirabeau, le 2 avril  1791, qu'on se mit à songer à imiter l'Angleterre qui réunissait les tombes des grands hommes dans Westminster, comme d'ailleurs on le faisait aussi en France à Saint-Étienne-du-Mont. Certains proposaient la Rotonde de la Villette tandis que d'autres suggéraient le Champ de Mars ; c'est finalement la proposition d’Emmanuel Pastoret, à l’Assemblée nationale qui est retenue. Elle décide, par un décret du 4 avril 1791, d’utiliser l’édifice qui vient d'être achevé et n'est pas encore consacré comme église, afin qu'il serve de nécropole aux personnalités exceptionnelles qui contribueront à la grandeur de la France.
C'est à la mort de Mirabeau, le 2 avril 1791, qu'on se mit à songer à imiter l'Angleterre qui réunissait les tombes des grands hommes dans Westminster, comme d'ailleurs on le faisait aussi en France à Saint-Étienne-du-Mont. Certains proposaient la Rotonde de la Villette tandis que d'autres suggéraient le Champ de Mars ; c'est finalement la proposition d’Emmanuel Pastoret, à l’Assemblée nationale qui est retenue. Elle décide, par un décret du 4 avril 1791, d’utiliser l’édifice qui vient d'être achevé et n'est pas encore consacré comme église, afin qu'il serve de nécropole aux personnalités exceptionnelles qui contribueront à la grandeur de la France.
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Le projet architectural de Jacques-Germain Soufflot est une église à dôme, en forme de croix grecque, c'est-à-dire avec quatre branches courtes, égales en longueur et en largeur. Pour le réaliser, il emprunte à différents styles architecturaux.
Soufflot a composé son église en puisant dans différents registres :
    * gothique : par la structure, constituée d'une nef voûtée, contrebutée par des arcs-boutants au-dessus des bas-côtés. Soufflot connaissait l'architecture gothique pour avoir écrit un mémoire sur le sujet en 1747,
    * byzantin : avec l'usage des coupoles en couvrement,
    * classique : la coupole à tambour, avec son péristyle extérieur, est une référence au tempietto de Bramante,
    * mais surtout grec antique : péristyle à six colonnes à entrecolonnement régulier et à fronton triangulaire (unique à l'époque), colonnes corinthiennes portant un entablement — alors que l'usage à l'époque était les piliers carrés portant des arcades.
En raison de ce mélange des références, l'église Sainte-Geneviève sera considérée par Pierre Lavedan et Louis Hautecœur comme le premier édifice éclectique. Il est cependant généralement classé comme néo-classique, d'abord pour sa période de construction, et par le vocabulaire de l'architecture classique (colonnes, entablement, fronton, etc.) utilisé dans une volonté de retour à la simplicité antique en réaction au style baroque de la période précédente (la façade ne comporte qu'un seul ordre comme les temples grecs, et non des ordres superposés comme Saint-Louis des Invalides, les colonnes du péristyle d'entrée ont un entrecolonnement régulier comme les temples antiques, alors que l'usage classique était d'écarter plus les colonnes centrales, le même ordre corinthien sert à l'intérieur et à l'extérieur, etc.)
D'un point de vue structurel, les quatre nefs servent à contrebuter les poussées latérales du dôme. Cependant, le recours à l'armature de la pierre est nécessaire, compte tenu des poussées à contenir. Le portail contient une structure métallique invisible. Il s'agit véritablement de pierre armée et non pas simplement chaînée comme il était souvent pratiqué à l'époque, la disposition des armatures étant déjà celle d'une poutre en béton armé[7]. Cependant cette technique de construction nécessite un entretien régulier, pour éviter que l'humidité n'entre dans la maçonnerie et ne fasse rouiller le fer des armatures qui risquent à leur tour de faire éclater la pierre.
Dès 1764, ce projet audacieux est l'objet de protestations de la part du clergé catholique qui s'élève contre la construction d'une église dont le plan au sol ne serait pas celui d'une croix latine. Soufflot doit donc revoir son plan. Il allonge d'une travée le bras du chœur (branche est), ce qui permet de créer une abside flanquée de deux tours abritant des chapelles au rez-de-chaussée et des clochers en élévation. À l'opposé, il allonge également le bras de la branche ouest en la dotant, à la manière des temples grecs de l'Antiquité, d'une sorte de pronaos, c'est-à-dire d'un portique qui précède le sanctuaire.
Le projet architectural de Jacques-Germain Soufflot est une église à dôme, en forme de croix grecque, c'est-à-dire avec quatre branches courtes, égales en longueur et en largeur. Pour le réaliser, il emprunte à différents styles architecturaux. Soufflot a composé son église en puisant dans différents registres : * gothique : par la structure, constituée d'une nef voûtée, contrebutée par des arcs-boutants au-dessus des bas-côtés. Soufflot connaissait l'architecture gothique pour avoir écrit un mémoire sur le sujet en 1747, * byzantin : avec l'usage des coupoles en couvrement, * classique : la coupole à tambour, avec son péristyle extérieur, est une référence au tempietto de Bramante, * mais surtout grec antique : péristyle à six colonnes à entrecolonnement régulier et à fronton triangulaire (unique à l'époque), colonnes corinthiennes portant un entablement — alors que l'usage à l'époque était les piliers carrés portant des arcades. En raison de ce mélange des références, l'église Sainte-Geneviève sera considérée par Pierre Lavedan et Louis Hautecœur comme le premier édifice éclectique. Il est cependant généralement classé comme néo-classique, d'abord pour sa période de construction, et par le vocabulaire de l'architecture classique (colonnes, entablement, fronton, etc.) utilisé dans une volonté de retour à la simplicité antique en réaction au style baroque de la période précédente (la façade ne comporte qu'un seul ordre comme les temples grecs, et non des ordres superposés comme Saint-Louis des Invalides, les colonnes du péristyle d'entrée ont un entrecolonnement régulier comme les temples antiques, alors que l'usage classique était d'écarter plus les colonnes centrales, le même ordre corinthien sert à l'intérieur et à l'extérieur, etc.) D'un point de vue structurel, les quatre nefs servent à contrebuter les poussées latérales du dôme. Cependant, le recours à l'armature de la pierre est nécessaire, compte tenu des poussées à contenir. Le portail contient une structure métallique invisible. Il s'agit véritablement de pierre armée et non pas simplement chaînée comme il était souvent pratiqué à l'époque, la disposition des armatures étant déjà celle d'une poutre en béton armé[7]. Cependant cette technique de construction nécessite un entretien régulier, pour éviter que l'humidité n'entre dans la maçonnerie et ne fasse rouiller le fer des armatures qui risquent à leur tour de faire éclater la pierre. Dès 1764, ce projet audacieux est l'objet de protestations de la part du clergé catholique qui s'élève contre la construction d'une église dont le plan au sol ne serait pas celui d'une croix latine. Soufflot doit donc revoir son plan. Il allonge d'une travée le bras du chœur (branche est), ce qui permet de créer une abside flanquée de deux tours abritant des chapelles au rez-de-chaussée et des clochers en élévation. À l'opposé, il allonge également le bras de la branche ouest en la dotant, à la manière des temples grecs de l'Antiquité, d'une sorte de pronaos, c'est-à-dire d'un portique qui précède le sanctuaire.
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Ernest Dubois Marbre. Le Vengeur évoque un épisode célèbre de la révolution : la fin héroïque du vengeur du peuple au cours de la bataille navale du 13 prairial an II (1er juin 1794). Le Vengeur, affrontant des vaisseaux ennemis, refusa de se rendre et coula. Sur 723 hommes, seul 260 furent recueillis par les Anglais.
Ernest Dubois Marbre. Le Vengeur évoque un épisode célèbre de la révolution : la fin héroïque du vengeur du peuple au cours de la bataille navale du 13 prairial an II (1er juin 1794). Le Vengeur, affrontant des vaisseaux ennemis, refusa de se rendre et coula. Sur 723 hommes, seul 260 furent recueillis par les Anglais.
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Jules Desbois 1851-1935. Pierre. Valmy. Le groupe sculpté est surmonté du moulin qui dominait le champ de bataille. La figure de la gloire décerne des couronnes à six combattants qui symbolisent les différentes armes. Sur le socle se lit Valmy - 1792, bataille légendaire remportés sur les Prussiens le 20 septembre 1792.
Jules Desbois 1851-1935. Pierre. Valmy. Le groupe sculpté est surmonté du moulin qui dominait le champ de bataille. La figure de la gloire décerne des couronnes à six combattants qui symbolisent les différentes armes. Sur le socle se lit Valmy - 1792, bataille légendaire remportés sur les Prussiens le 20 septembre 1792.
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Au-dessus de la Convention, en singulière opposition, se trouve la mosaïque d’Ernest Hébert, réalisée entre 1875 et 1884 : Le Christ montrant à l’ange de la France les destinées de son peuple (angelvm galliæ cvstodem christvs patriæ fata docet). Dans ce décor sont représentés le Christ, l’ange de la France, la Ville de Paris portant le Scilicet, Jeanne d’Arc et sainte Geneviève. La proximité spatiale de ces deux œuvres rassemble en un regard toute la complexité de ce monument et ses oscillations entre sa destination religieuse ou laïque, reflet des soubresauts historiques de la France depuis le xviiie siècle.
Au-dessus de la Convention, en singulière opposition, se trouve la mosaïque d’Ernest Hébert, réalisée entre 1875 et 1884 : Le Christ montrant à l’ange de la France les destinées de son peuple (angelvm galliæ cvstodem christvs patriæ fata docet). Dans ce décor sont représentés le Christ, l’ange de la France, la Ville de Paris portant le Scilicet, Jeanne d’Arc et sainte Geneviève. La proximité spatiale de ces deux œuvres rassemble en un regard toute la complexité de ce monument et ses oscillations entre sa destination religieuse ou laïque, reflet des soubresauts historiques de la France depuis le xviiie siècle.
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Le dôme est soutenu par quatre piliers construits par Rondelet.
Le dôme est soutenu par quatre piliers construits par Rondelet.
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Les piliers sont réunis par quatre grands arcs. L'ensemble du dôme comprend trois coupoles. La première, ouverte au centre, laisse voir la seconde que Gros a décoré d'une fresque.
Les piliers sont réunis par quatre grands arcs. L'ensemble du dôme comprend trois coupoles. La première, ouverte au centre, laisse voir la seconde que Gros a décoré d'une fresque.
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La fresque représente l'Apothéose de sainte Geneviève où figurent les rois de France les plus célèbres.
La fresque représente l'Apothéose de sainte Geneviève où figurent les rois de France les plus célèbres.
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Sur les pendentifs de la coupole, diverses allégories relatives au premier Empire : la mort à gauche, la patrie à droite. LES PEINTURES EN PENDENTIFS Par François Gérard, 1831.
La peinture de la coupole est complétée par quatre peintures en pendentifs (ou écoinçons) représentant : La Mort, La Patrie,
Sur les pendentifs de la coupole, diverses allégories relatives au premier Empire : la mort à gauche, la patrie à droite. LES PEINTURES EN PENDENTIFS Par François Gérard, 1831. La peinture de la coupole est complétée par quatre peintures en pendentifs (ou écoinçons) représentant : La Mort, La Patrie,
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La Justice, la Gloire.
La Justice, la Gloire.
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Fresque de H. d'Espouy. 1906.
Fresque de H. d'Espouy. 1906.
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Laurent-Honoré MARQUESTE
1848-1920
Pierre
Commande Publique 1903
AUX ORATEURS ET PUBLICISTES DE LA RESTAURATION
L'obélisque adossé au pilier porte, en haut, la figure de la Victoire tenant une torche ; en dessous, les grandes armes de France, surmontées de la couronne royale, plus bas le groupe des orateurs et publicistes : Benjamin Constant, le comte Pierre de Serre, Casimir Perier, Armand Carrel, le général Maximilien Foy, Jacques-Antoine Manuel, le vicomte François-René de Chateaubriand.
Laurent-Honoré MARQUESTE 1848-1920 Pierre Commande Publique 1903 AUX ORATEURS ET PUBLICISTES DE LA RESTAURATION L'obélisque adossé au pilier porte, en haut, la figure de la Victoire tenant une torche ; en dessous, les grandes armes de France, surmontées de la couronne royale, plus bas le groupe des orateurs et publicistes : Benjamin Constant, le comte Pierre de Serre, Casimir Perier, Armand Carrel, le général Maximilien Foy, Jacques-Antoine Manuel, le vicomte François-René de Chateaubriand.
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Paul-Jean-Baptiste GASQ 1860-1944.
Pierre.
A la gloire des Généraux de la Révolution.
Groupe sculpté surmonté d'un obélisque, orné d'une figure de la république et de drapeaux en bas-reliefs. Bonaparte à cheval entouré de quatre généraux.
Paul-Jean-Baptiste GASQ 1860-1944. Pierre. A la gloire des Généraux de la Révolution. Groupe sculpté surmonté d'un obélisque, orné d'une figure de la république et de drapeaux en bas-reliefs. Bonaparte à cheval entouré de quatre généraux.
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Le pendule de Foucault qui montre la rotation de la terre sur elle-même. Le pendule mis au point par Léon Foucault est constitué d’une simple sphère métallique suspendue à un filin. C’est grâce à cette expérience que le scientifique a prouvé que la terre, s’il était admis qu’elle tournait autour du soleil, tournait également sur elle-même. Le cadrant indiquant à chaque oscillation un déplacement alors que le balancier oscille fixement, cela prouve indubitablement que c’est le cadran qui bouge et donc la terre sur lequel il repose. C’est Louis Napoléon Bonaparte, lorsqu’il prit connaissance des travaux de Foucault, qui lui demanda de réaliser son expérience dans un prestigieux lieu le 31 mars 1851 : le Panthéon.
Le pendule de Foucault qui montre la rotation de la terre sur elle-même. Le pendule mis au point par Léon Foucault est constitué d’une simple sphère métallique suspendue à un filin. C’est grâce à cette expérience que le scientifique a prouvé que la terre, s’il était admis qu’elle tournait autour du soleil, tournait également sur elle-même. Le cadrant indiquant à chaque oscillation un déplacement alors que le balancier oscille fixement, cela prouve indubitablement que c’est le cadran qui bouge et donc la terre sur lequel il repose. C’est Louis Napoléon Bonaparte, lorsqu’il prit connaissance des travaux de Foucault, qui lui demanda de réaliser son expérience dans un prestigieux lieu le 31 mars 1851 : le Panthéon.
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Albert Bartholomé (1848-1928). Pierre et marbre
Monument à JEAN-JACQUES ROUSSEAU-
Groupe central : la Philosophie entre la Nature et la Vérité ; à gauche, la 
Musique, à droite, la Gloire.
Albert Bartholomé (1848-1928). Pierre et marbre Monument à JEAN-JACQUES ROUSSEAU- Groupe central : la Philosophie entre la Nature et la Vérité ; à gauche, la Musique, à droite, la Gloire.
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Alphonse-Camille Terroir (1875-1913)
Pierre
A DIDEROT ET AUX ENCYCLOPEDISTES
Groupe composé d'un grand obélisque orné, au sommet, d'un écu avec bonnet phrygien et du faisceau de licteur ; en-dessous, deux figures féminines, debout, de part et d'autre de l'inscription L'Encyclopédie prépare l'idée de la Révolution ; à gauche et à droite, deux autres figures allégoriques, assises, la Vérité (avec un miroir) et la Force. Au-dessous, le tombeau en plan couché montre le profil de Denis Diderot.
Alphonse-Camille Terroir (1875-1913) Pierre A DIDEROT ET AUX ENCYCLOPEDISTES Groupe composé d'un grand obélisque orné, au sommet, d'un écu avec bonnet phrygien et du faisceau de licteur ; en-dessous, deux figures féminines, debout, de part et d'autre de l'inscription L'Encyclopédie prépare l'idée de la Révolution ; à gauche et à droite, deux autres figures allégoriques, assises, la Vérité (avec un miroir) et la Force. Au-dessous, le tombeau en plan couché montre le profil de Denis Diderot.
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Pierre PUVIS DE CHAVANNES
1824-1898
Peintures sur toiles marouflées
Commande publique 1874
L'ENFANCE DE SAINTE GENEVIEVE ET LA RENCONTRE DE SAINTE GENEVIEVE ET DE SAINT GERMAIN
Pierre PUVIS DE CHAVANNES 1824-1898 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 L'ENFANCE DE SAINTE GENEVIEVE ET LA RENCONTRE DE SAINTE GENEVIEVE ET DE SAINT GERMAIN "Dès son jeune âge, sainte Geneviève donna les marques d'une piété ardente. Sans cesse en prière, elle frappait d'admiration tous ceux qui la voyaient. En l'an 429 Saint Germain distingue une enfant. Il l'interroge et prédit à ses parents les hautes destinées auxquelles elle est appelée. Cet enfant fut sainte Geneviève, patronne de Paris."
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Puvis de Chavannes, L’enfance de sainte Geneviève et La Rencontre de sainte Geneviève et de saint Germain : la composition présente le thème central de cette scène : sainte Geneviève montrant des marques de piété dès son plus jeune âge. L'an 159 Saint Germain d'Auxerre et Saint Loup de trois, se randant en Angleterre pour combattre l'hérésie de pelage, arrivent aux environs de Nanterre. Dans la foule accourue à leur rencontre, Saint Germain distingue une enfant marquée pour lui du sceau divin. Il l'interroge et prédit à ses parents les hautes destinées auxquelles elle est appelée. Cet enfant fut Sainte-Geneviève, patronne de Paris.
Puvis de Chavannes, L’enfance de sainte Geneviève et La Rencontre de sainte Geneviève et de saint Germain : la composition présente le thème central de cette scène : sainte Geneviève montrant des marques de piété dès son plus jeune âge. L'an 159 Saint Germain d'Auxerre et Saint Loup de trois, se randant en Angleterre pour combattre l'hérésie de pelage, arrivent aux environs de Nanterre. Dans la foule accourue à leur rencontre, Saint Germain distingue une enfant marquée pour lui du sceau divin. Il l'interroge et prédit à ses parents les hautes destinées auxquelles elle est appelée. Cet enfant fut Sainte-Geneviève, patronne de Paris.
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Peintures de Léopold LEVY. Charlemagne entouré d’érudits et restaure les lettres et les sciences, fonde des écoles pour la jeunesse. Des extrémités de l'Orient, Haroun Al Raschid lui envoie par des ambassadeurs les clés du Saint-Sépulcre.
Peintures de Léopold LEVY. Charlemagne entouré d’érudits et restaure les lettres et les sciences, fonde des écoles pour la jeunesse. Des extrémités de l'Orient, Haroun Al Raschid lui envoie par des ambassadeurs les clés du Saint-Sépulcre.
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Couronnement de Charlemagne Empereur d'Occident en l'an 800, dans la basilique Saint Pierre à Rome par le Pape Léon III.
Couronnement de Charlemagne Empereur d'Occident en l'an 800, dans la basilique Saint Pierre à Rome par le Pape Léon III.
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Dans ce même transept bras sud, vous trouverez également les peintures de Léopold LEVY, Charlemagne entouré d’érudits et Le couronnement de Charlemagne et celle de Théodore MAILLOT, Les Miracles de sainte Geneviève.
Dans ce même transept bras sud, vous trouverez également les peintures de Léopold LEVY, Charlemagne entouré d’érudits et Le couronnement de Charlemagne et celle de Théodore MAILLOT, Les Miracles de sainte Geneviève.
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Voeu de Clovis à la Bataille de Tolbiac.
Joseph BLANC,  La Bataille de Tolbiac et Le Baptême de Clovis E : Le Baptême de Clovis est une image qui s’inscrit dans le déroulé du « roman national » qui se joue sous la Troisième République et se déploie sur les murs du Panthéon. Une des caractéristiques est de concevoir l’Histoire de France comme une suite logique où la République est l’aboutissement de la monarchie. En représentant les visages de Gambetta et Clémenceau et Antonin Proust (premier « ministre de la Culture » de la République, en qualité d’éphémère secrétaire d’État aux Beaux-arts) dans la représentation de la cérémonie, un lien était créé entre les Mérovingiens et la Troisième République.
Voeu de Clovis à la Bataille de Tolbiac. Joseph BLANC, La Bataille de Tolbiac et Le Baptême de Clovis E : Le Baptême de Clovis est une image qui s’inscrit dans le déroulé du « roman national » qui se joue sous la Troisième République et se déploie sur les murs du Panthéon. Une des caractéristiques est de concevoir l’Histoire de France comme une suite logique où la République est l’aboutissement de la monarchie. En représentant les visages de Gambetta et Clémenceau et Antonin Proust (premier « ministre de la Culture » de la République, en qualité d’éphémère secrétaire d’État aux Beaux-arts) dans la représentation de la cérémonie, un lien était créé entre les Mérovingiens et la Troisième République.
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Voeu de Clovis à la Bataille de Tolbiac.
Voeu de Clovis à la Bataille de Tolbiac.
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Baptême de Clovis.
Baptême de Clovis.
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Tapisserie de la manufacture des Gobelins 1875. Représentation du chiffre et des attributs de la Sainte Vierge.
Théodore MAILLOT, Les Miracles de sainte Geneviève. A gauche, la châsse de sainte Geneviève arrive à Paris. A droite, le peuple de Paris demande à sainte Geneviève de le délivrer du mal des Ardents. 
Le monument de Bouchard est un cas assez emblématique de la période post guerre. La commande est passée à l’artiste en 1913 pour commémorer toutes les guerres d’avant. Le conflit remet à plus tard la réalisation définitive et au cours des années l’artiste modifie son projet en portant un regard plus critique sur la guerre.  
Le monument de 6.5 mètres de hauteur en pierre de Pouillenay associe les deux figures allégoriques en haut de la composition, celles du Souvenir avec la palme du martyr et celle de la Victoire avec la couronne de lauriers, avec des sculptures plus réalistes comme celles des corps des soldats qui s’entassent dans les tranchées dans la partie centrale, et celle du poilu au visage caché en bas de la composition. Le traitement des corps des allégories et les drapés tombant en plis verticaux, rappellent l’art archaïque que Bouchard avait découvert en Grèce au début du siècle. Tandis que le corps du soldat mort rappelle la figure du gisant qui est très présente dans la tradition occidentale chrétienne du Christ mort et qu’on retrouve dans la réalisation des tombeaux des rois de France. Le monument de Bouchard, est le seul, avec celui de Landowsky, placé juste en face dans le transept nord, à ne pas rendre hommage à des grands hommes connus, pour cela il est assez représentatif de la réflexion menée à cette époque autour de la Mémoire et de la réalisation d’un tombeau pour le soldat inconnu placé ensuite sous l’Arc de Triomphe
Tapisserie de la manufacture des Gobelins 1875. Représentation du chiffre et des attributs de la Sainte Vierge. Théodore MAILLOT, Les Miracles de sainte Geneviève. A gauche, la châsse de sainte Geneviève arrive à Paris. A droite, le peuple de Paris demande à sainte Geneviève de le délivrer du mal des Ardents. Le monument de Bouchard est un cas assez emblématique de la période post guerre. La commande est passée à l’artiste en 1913 pour commémorer toutes les guerres d’avant. Le conflit remet à plus tard la réalisation définitive et au cours des années l’artiste modifie son projet en portant un regard plus critique sur la guerre. Le monument de 6.5 mètres de hauteur en pierre de Pouillenay associe les deux figures allégoriques en haut de la composition, celles du Souvenir avec la palme du martyr et celle de la Victoire avec la couronne de lauriers, avec des sculptures plus réalistes comme celles des corps des soldats qui s’entassent dans les tranchées dans la partie centrale, et celle du poilu au visage caché en bas de la composition. Le traitement des corps des allégories et les drapés tombant en plis verticaux, rappellent l’art archaïque que Bouchard avait découvert en Grèce au début du siècle. Tandis que le corps du soldat mort rappelle la figure du gisant qui est très présente dans la tradition occidentale chrétienne du Christ mort et qu’on retrouve dans la réalisation des tombeaux des rois de France. Le monument de Bouchard, est le seul, avec celui de Landowsky, placé juste en face dans le transept nord, à ne pas rendre hommage à des grands hommes connus, pour cela il est assez représentatif de la réflexion menée à cette époque autour de la Mémoire et de la réalisation d’un tombeau pour le soldat inconnu placé ensuite sous l’Arc de Triomphe
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François-Léon Sicard 1862-1934
Pierre
La convention nationale.
Au sommet de la composition, la Convention apparaît sous les traits d'une jeune femme coiffée du bonnet phrygien et portant l'épée abaissée. A gauche, et gravissant les degrés conduisant vers la convention, un groupe de députés prêtent serment le bras levé. A droite, quelques soldats symbolisent l'armée de la République : deux jeunes tambours précèdent de vieux fantassins qui entourent un officier général à cheval. 
21 septembre 1792 - 26 octobre ~5
LA CONVENTIONNATIONALE - 21 septembre 1792 - 26 octobre 1795.
L'histoire de la Convention nationale peut être divisée en trois périodes distinctes, séparées entre elles par des coups de force : une convention girondine jusqu'au 31 mai 1793, puis une Convention montagnarde  jusqu'au 27 juillet 1794, date de la chute de Robespierre et enfin une Convention thermidorienne. Dès sa première réunion, le 21 septembre 1792, la Convention abolit la monarchie et décide de dater
François-Léon Sicard 1862-1934 Pierre La convention nationale. Au sommet de la composition, la Convention apparaît sous les traits d'une jeune femme coiffée du bonnet phrygien et portant l'épée abaissée. A gauche, et gravissant les degrés conduisant vers la convention, un groupe de députés prêtent serment le bras levé. A droite, quelques soldats symbolisent l'armée de la République : deux jeunes tambours précèdent de vieux fantassins qui entourent un officier général à cheval. 21 septembre 1792 - 26 octobre ~5 LA CONVENTIONNATIONALE - 21 septembre 1792 - 26 octobre 1795. L'histoire de la Convention nationale peut être divisée en trois périodes distinctes, séparées entre elles par des coups de force : une convention girondine jusqu'au 31 mai 1793, puis une Convention montagnarde jusqu'au 27 juillet 1794, date de la chute de Robespierre et enfin une Convention thermidorienne. Dès sa première réunion, le 21 septembre 1792, la Convention abolit la monarchie et décide de dater
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Vers la gloire, peinture de Ed. Detaille, posée en lieu et place d'une Ascension du Christ, dans l'abside.
Vers la gloire, peinture de Ed. Detaille, posée en lieu et place d'une Ascension du Christ, dans l'abside.
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Pierre PUVIS DE CHAVANNES
1824-1898
Peintures sur toiles marouflées
Commande publique 1874
SAINTE GENEVIÈVE RAVITAILLANT PARIS ASSIÈGE ET SAINTE GENEVIÈVE VEILLANT SUR PARIS
« Ardente dans sa foi et sa charité Geneviève que les plus grands périls n'ont pu détourner de sa tâche ravitaille Paris assiégé et menacé de la famine. »
Pierre PUVIS DE CHAVANNES 1824-1898 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 SAINTE GENEVIÈVE RAVITAILLANT PARIS ASSIÈGE ET SAINTE GENEVIÈVE VEILLANT SUR PARIS « Ardente dans sa foi et sa charité Geneviève que les plus grands périls n'ont pu détourner de sa tâche ravitaille Paris assiégé et menacé de la famine. »
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Pierre PUVIS DE CHAVANNES
1824-1898
Peintures sur toiles marouflées
Commande publique 1874
SAINTE GENEVIÈVE RAVITAILLANT PARIS ASSIÈGE ET SAINTE GENEVIÈVE VEILLANT SUR PARIS
« Geneviève soutenue par sa pieuse sollicitude veille sur la ville endormie »
Pierre PUVIS DE CHAVANNES 1824-1898 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 SAINTE GENEVIÈVE RAVITAILLANT PARIS ASSIÈGE ET SAINTE GENEVIÈVE VEILLANT SUR PARIS « Geneviève soutenue par sa pieuse sollicitude veille sur la ville endormie »
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Jean-Paul LAURENS
1838-1921
Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874
LA MORT DE SAINTE GENEVIÈVE
Les derniers instants de sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple et sainte Clotilde faisant déposer les restes de son amie dans le tombeau de Clovis en l'église inachevée des Saints-Apôtres qui deviendra l'église sainte Geneviève.
Jean-Paul LAURENS 1838-1921 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 LA MORT DE SAINTE GENEVIÈVE Les derniers instants de sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple et sainte Clotilde faisant déposer les restes de son amie dans le tombeau de Clovis en l'église inachevée des Saints-Apôtres qui deviendra l'église sainte Geneviève.
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Jean-Paul Laurens, La Mort de sainte Geneviève : La scène illustre Les derniers instants de sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple. La représentation de Clotilde et de Clovis est la volonté de rappeler l’alliance temporelle entre l’Église et la royauté. Le réalisme puissant de Laurens contraste avec le style de Puvis de Chavannes. L’éclairage focalisé sur les principaux personnages donne toute la force et la vigueur et contribue à accroître l’intensité tragique de la scène.
Jean-Paul Laurens, La Mort de sainte Geneviève : La scène illustre Les derniers instants de sainte Geneviève devenue vieille et vénérée du peuple. La représentation de Clotilde et de Clovis est la volonté de rappeler l’alliance temporelle entre l’Église et la royauté. Le réalisme puissant de Laurens contraste avec le style de Puvis de Chavannes. L’éclairage focalisé sur les principaux personnages donne toute la force et la vigueur et contribue à accroître l’intensité tragique de la scène.
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Jules-Eugène LENEPVEU
1819-1898
Peintures sur toiles marouflées
Vie de JEANNE D'ARC
Peintures symboliques à connotation politique qui mêlent l'alliance du trône et de l'autel.
La frise surmontant l'ensemble montre la vie de Jeanne depuis Vaucouleurs jusqu'au miracle survenu après son décès.
Jules-Eugène LENEPVEU 1819-1898 Peintures sur toiles marouflées Vie de JEANNE D'ARC Peintures symboliques à connotation politique qui mêlent l'alliance du trône et de l'autel. La frise surmontant l'ensemble montre la vie de Jeanne depuis Vaucouleurs jusqu'au miracle survenu après son décès.
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Jules Lenepveu, La Vie de Jeanne d’Arc F : Jeanne d’Arc est représentée en bergère sur le premier panneau parce que ce mythe était utile pour le pouvoir. En effet, les historiens ont montré que Jeanne était fille de paysans aisés et qu’elle n’était pas bergère. La « Jeanne d’Arc bergère » est née dans les textes littéraires émanant du parti armagnac (parti du dauphin, futur Charles vii), et cela, seulement quelques mois, au printemps et au début de l’été 1929. C’est le moment de l’expédition du sacre (départ de Gien), des entrées dans les villes (Troyes, Châlons, Reims) et du sacre. « En allant trouver le roi, Jeanne va donc rencontrer son homologue. Charles est aussi le berger de son peuple. Sous leur double conduite, le troupeau échappera aux loups anglais » (C. Beaune, Jeanne d’Arc, Vérités et Légendes, 2008)
Jules Lenepveu, La Vie de Jeanne d’Arc F : Jeanne d’Arc est représentée en bergère sur le premier panneau parce que ce mythe était utile pour le pouvoir. En effet, les historiens ont montré que Jeanne était fille de paysans aisés et qu’elle n’était pas bergère. La « Jeanne d’Arc bergère » est née dans les textes littéraires émanant du parti armagnac (parti du dauphin, futur Charles vii), et cela, seulement quelques mois, au printemps et au début de l’été 1929. C’est le moment de l’expédition du sacre (départ de Gien), des entrées dans les villes (Troyes, Châlons, Reims) et du sacre. « En allant trouver le roi, Jeanne va donc rencontrer son homologue. Charles est aussi le berger de son peuple. Sous leur double conduite, le troupeau échappera aux loups anglais » (C. Beaune, Jeanne d’Arc, Vérités et Légendes, 2008)
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Alexandre CABANEL
1823-1889
Peintures sur toiles marouflée.
Commande publique 1874
LA VIE DE SAINT LOUIS
Saint Louis enseigné par sa mère - Saint Louis rendant la  justice - Saint Louis prisonnier en Palestine - Au-dessus, la peinture en frise représente le roi nu-pieds, portant la couronne d'épines, précédé des Principaux personnages de son temps.
Louis IX - Saint LOUIS (1214-1270) - Roi de France (1226-1270).
Alexandre CABANEL 1823-1889 Peintures sur toiles marouflée. Commande publique 1874 LA VIE DE SAINT LOUIS Saint Louis enseigné par sa mère - Saint Louis rendant la justice - Saint Louis prisonnier en Palestine - Au-dessus, la peinture en frise représente le roi nu-pieds, portant la couronne d'épines, précédé des Principaux personnages de son temps. Louis IX - Saint LOUIS (1214-1270) - Roi de France (1226-1270).
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Jacques-Ferdinand HUMBERT
1842-1934
Peintures sur toiles marouflées
Commande publique 1874
Pro Patria
La Prière surmontée par la Consolation (latérale gauche)
La Famille surmontée de la Prospérité (face gauche)
La Patrie surmontée de la Liberté (face droite)
La Fraternité surmontée de l'Humanité (latérale droite).
Paul Landowski. 1973, Pierre. A la mémoire des artistes dont le nom s'est perdu.
et des attributs de la Sainte vierge.
Jacques-Ferdinand HUMBERT 1842-1934 Peintures sur toiles marouflées Commande publique 1874 Pro Patria La Prière surmontée par la Consolation (latérale gauche) La Famille surmontée de la Prospérité (face gauche) La Patrie surmontée de la Liberté (face droite) La Fraternité surmontée de l'Humanité (latérale droite). Paul Landowski. 1973, Pierre. A la mémoire des artistes dont le nom s'est perdu. et des attributs de la Sainte vierge.
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Le coeur de Gambetta fut transporté de la maison des Jardies au Panthéon le même jour du transfert à l'Arc de Triomphe des restes du Soldat inconnu.
Le coeur de Gambetta fut transporté de la maison des Jardies au Panthéon le même jour du transfert à l'Arc de Triomphe des restes du Soldat inconnu.
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Crypte, salle des colonnes
Crypte, salle des colonnes
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René Cassin 1887-1976. Entré au Panthéon en 1987.
Jean Monnet 1888-1979. 
Jean Moulin 1899-1943. Entré au Panthéon en 1964.
André Malraux 1901-1976.
René Cassin 1887-1976. Entré au Panthéon en 1987. Jean Monnet 1888-1979. Jean Moulin 1899-1943. Entré au Panthéon en 1964. André Malraux 1901-1976.
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Maréchal Lannes, Duc de Montebello. 1769-1809.
Maréchal Lannes, Duc de Montebello. 1769-1809.
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<center>Fontaine du Châtelet ou fontaine de la Victoire. </center> Elle a la forme d'une colonne ornée au sommet de feuilles de palmiers, d'où son autre nom, la fontaine du Palmier. A l'arrière plan, le théâtre du Châtelet.
Fontaine du Châtelet ou fontaine de la Victoire.
Elle a la forme d'une colonne ornée au sommet de feuilles de palmiers, d'où son autre nom, la fontaine du Palmier. A l'arrière plan, le théâtre du Châtelet.
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<center>Théâtre du Châtelet.</center> Le théâtre impérial du Châtelet est construit entre 1860 et 1862 par Gabriel Davioud à la demande du baron Haussmann, à la même époque que l'actuel théâtre de la Ville qui lui fait face de l'autre côté de la place.
Théâtre du Châtelet.
Le théâtre impérial du Châtelet est construit entre 1860 et 1862 par Gabriel Davioud à la demande du baron Haussmann, à la même époque que l'actuel théâtre de la Ville qui lui fait face de l'autre côté de la place.
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<center>Théâtre du Châtelet.</center>
Théâtre du Châtelet.
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<center>Théâtre du Châtelet.</center>
Théâtre du Châtelet.
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<center>Théâtre du Châtelet.</center> Le lustre de 1898. Dans les cartoiuches, le nom des sortes de spectacles : danse, opéra, féerie, musique, drame, tragédie, comédie, vaudeville, pantomime....
Théâtre du Châtelet.
Le lustre de 1898. Dans les cartoiuches, le nom des sortes de spectacles : danse, opéra, féerie, musique, drame, tragédie, comédie, vaudeville, pantomime....
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<center>Théâtre du Châtelet.</center>
Théâtre du Châtelet.
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<center>Tour St Jacques.</center>Clocher de style gothique flamboyant, la tour Saint-Jacques constitue le seul vestige de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, dédiée à saint Jacques le Majeur.
Tour St Jacques.
Clocher de style gothique flamboyant, la tour Saint-Jacques constitue le seul vestige de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, dédiée à saint Jacques le Majeur.
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<center>Fontaine des innocents.</center>La fontaine des Innocents, d'abord appelée fontaine des nymphes, a été réalisée en 1549 sous le règne du roi Henri II en remplacement d'une fontaine plus ancienne, remontant probablement à l'époque de Philippe Auguste, placée au centre du cimetière des innocents. Elle est l'œuvre de l'architecte Pierre Lescot, sa décoration et ses sculptures sont de Jean Goujon. A l’époque, elle ne comportait que trois arcades avec cinq naïades des côtés rue.
Fontaine des innocents.
La fontaine des Innocents, d'abord appelée fontaine des nymphes, a été réalisée en 1549 sous le règne du roi Henri II en remplacement d'une fontaine plus ancienne, remontant probablement à l'époque de Philippe Auguste, placée au centre du cimetière des innocents. Elle est l'œuvre de l'architecte Pierre Lescot, sa décoration et ses sculptures sont de Jean Goujon. A l’époque, elle ne comportait que trois arcades avec cinq naïades des côtés rue.
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<center>Fontaine des innocents.</center>En 1784 et 1785, l’église des innocents et le cimetière sont détruits pour des raisons d’insalubrité. Seule la fontaine des innocents est conservée. Elle est déplacée au centre de ce nouvel espace qui dés lors accueille le marché des innocents. Les architectes chargés de ces travaux décident de la reconfigurer et lui donner une forme de pavillon carré. Augustin Pajou sera chargé de la réalisation des nouvelles sculptures. Après la construction des halles de Victor Baltard, le marché des innocents est fermé. La fontaine est alors de nouveau déplacée, pour cette fois que quelques mètres. Le soubassement est refait avec des étages de six bassins sur chaque face et un grand bassin circulaire est réalisé. Sur chacune des trois faces originales, des pilastres jumelés d'ordre corinthien encadrent une arcade surmontée d'un attique et d'un fronton triangulaire. Les naïades au corps voilé, en bas-relief, s'insèrent entre les pilastres. Chacun des attiques est décoré de scènes mythologiques relatives aux sources et fontaines.
Fontaine des innocents.
En 1784 et 1785, l’église des innocents et le cimetière sont détruits pour des raisons d’insalubrité. Seule la fontaine des innocents est conservée. Elle est déplacée au centre de ce nouvel espace qui dés lors accueille le marché des innocents. Les architectes chargés de ces travaux décident de la reconfigurer et lui donner une forme de pavillon carré. Augustin Pajou sera chargé de la réalisation des nouvelles sculptures. Après la construction des halles de Victor Baltard, le marché des innocents est fermé. La fontaine est alors de nouveau déplacée, pour cette fois que quelques mètres. Le soubassement est refait avec des étages de six bassins sur chaque face et un grand bassin circulaire est réalisé. Sur chacune des trois faces originales, des pilastres jumelés d'ordre corinthien encadrent une arcade surmontée d'un attique et d'un fronton triangulaire. Les naïades au corps voilé, en bas-relief, s'insèrent entre les pilastres. Chacun des attiques est décoré de scènes mythologiques relatives aux sources et fontaines.
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<center>Saint Eustache</center> L'église de Saint-Eustache fut construite de 1532 à 1640. Unique en son genre, son plan est celui d'une cathédrale gothique, tandis que sa décoration est Renaissance. Avec ses 33,5 m de haut, 100 m de long et 43 m de large, l'église Saint-Eustache est considérée comme l'un des plus beaux monuments religieux de Paris. La façade sud permet d'apprécier la beauté de l'édifice grâce à la perspective largement ouverte par les jardins des Halles. Le chevet apparaît alors avec le gracieux campanile qui surmonte la Chapelle de la Vierge. L'église Saint-Eustache possède un cadran solaire ainsi qu'une méridienne, tous deux positionnés sur sa façade sud. La méridienne, se trouve au-dessus et à gauche du portail .
Saint Eustache
L'église de Saint-Eustache fut construite de 1532 à 1640. Unique en son genre, son plan est celui d'une cathédrale gothique, tandis que sa décoration est Renaissance. Avec ses 33,5 m de haut, 100 m de long et 43 m de large, l'église Saint-Eustache est considérée comme l'un des plus beaux monuments religieux de Paris. La façade sud permet d'apprécier la beauté de l'édifice grâce à la perspective largement ouverte par les jardins des Halles. Le chevet apparaît alors avec le gracieux campanile qui surmonte la Chapelle de la Vierge. L'église Saint-Eustache possède un cadran solaire ainsi qu'une méridienne, tous deux positionnés sur sa façade sud. La méridienne, se trouve au-dessus et à gauche du portail .
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<center>Saint Eustache</center> Portail Nord. Aux croisillons Nord et Sud, des portails en plein cintre sont disposés comme des portails gothiques. Ils n'ont pas recouvré les statuettes de leur voussure. Statues de sainte Geneviève, à gauche, et de saint Denis, à droite..
Saint Eustache
Portail Nord. Aux croisillons Nord et Sud, des portails en plein cintre sont disposés comme des portails gothiques. Ils n'ont pas recouvré les statuettes de leur voussure. Statues de sainte Geneviève, à gauche, et de saint Denis, à droite..
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<center>Saint Eustache</center> Le portail Nord s'ouvre entre deux tourelles d'escalier.
Saint Eustache
Le portail Nord s'ouvre entre deux tourelles d'escalier.
73
<center>Saint Eustache</center> L'église Saint-Eustache s'articule autour d'une nef à cinq vaisseaux et d'un transept non saillant. Elle est flanquée de bas-côtés doubles, d'un chœur entouré d'un double déambulatoire et de 24 chapelles. Au fond, le maître-autel, œuvre de Baltard.
Saint Eustache
L'église Saint-Eustache s'articule autour d'une nef à cinq vaisseaux et d'un transept non saillant. Elle est flanquée de bas-côtés doubles, d'un chœur entouré d'un double déambulatoire et de 24 chapelles. Au fond, le maître-autel, œuvre de Baltard.
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<center>Saint Eustache</center> Une petite galerie, le triforium, court tout autour de l'édifice, au dessus des grandes arcades. Le chœur est remarquable par ses vitraux signés Soulignac (1631) représentant les Apôtres et les Docteurs de l'Eglise, avec au centre sainte Agnès et le Christ ressuscité. Le chœur possède également des stalles, installées après la Révolution, ainsi qu'un maître-autel dessiné par Victor Baltard.
Saint Eustache
Une petite galerie, le triforium, court tout autour de l'édifice, au dessus des grandes arcades. Le chœur est remarquable par ses vitraux signés Soulignac (1631) représentant les Apôtres et les Docteurs de l'Eglise, avec au centre sainte Agnès et le Christ ressuscité. Le chœur possède également des stalles, installées après la Révolution, ainsi qu'un maître-autel dessiné par Victor Baltard.
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<center>Saint Eustache</center> La hauteur de voûte ainsi que ses imposantes masses verticales avec ogives, liernes et tierceron et clés pendantes se réfèrent au gothique flamboyant alors que la juxtaposition des ordres antiques, les piliers flanqués de pilastres et la riche décoration des chapiteaux traduisent plus, quant à eux, le style Renaissance.
Saint Eustache
La hauteur de voûte ainsi que ses imposantes masses verticales avec ogives, liernes et tierceron et clés pendantes se réfèrent au gothique flamboyant alors que la juxtaposition des ordres antiques, les piliers flanqués de pilastres et la riche décoration des chapiteaux traduisent plus, quant à eux, le style Renaissance.
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<center>Saint Eustache</center> Dans la nef, se trouvent la chaire dessinée par Baltard et sculptée par Victor Pyanet..
Saint Eustache
Dans la nef, se trouvent la chaire dessinée par Baltard et sculptée par Victor Pyanet..
77
<center>Saint Eustache</center> ...et en vis-à-vis, le banc d'œuvre de Cartaud représentant le Triomphe de sainte Agnès sculpté par Lepautre  en 1720, sur les dessins de Jean-Sylvain Cartaud..
Saint Eustache
...et en vis-à-vis, le banc d'œuvre de Cartaud représentant le Triomphe de sainte Agnès sculpté par Lepautre en 1720, sur les dessins de Jean-Sylvain Cartaud..
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<center>Saint Eustache</center> Les neuf vitraux du chœur sont dus à Antoine Soulignac (1631). Saint Pierre, Saint Eustache, sainte Agnès et le Christ ressuscité, saint Paul.
Saint Eustache
Les neuf vitraux du chœur sont dus à Antoine Soulignac (1631). Saint Pierre, Saint Eustache, sainte Agnès et le Christ ressuscité, saint Paul.
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<center>Saint Eustache</center> Saint Paul et Saint Jacques le Majeur
Saint Eustache
Saint Paul et Saint Jacques le Majeur
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<center>Saint Eustache</center> A gauche, saint Philippe et saint Jude. Au centre, Saint Thomas et Saint Simon. A droite, Saint Mathieu et saint Germain,.
Saint Eustache
A gauche, saint Philippe et saint Jude. Au centre, Saint Thomas et Saint Simon. A droite, Saint Mathieu et saint Germain,.
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<center>Saint Eustache</center> A droite, Saint Thomas et Saint Simon.
Saint Eustache
A droite, Saint Thomas et Saint Simon.
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<center>Saint Eustache</center> Les grandes orgues ont été plusieurs fois restauré.  Elles ont été reconstruites presque intégralement par le facteur hollandais Van Den Heuvel en 1989, à l'exception du buffetde Baltard qui est d'origine et de quelques jeux dont les grands tuyaux de la Montre qui datent de 1854.
Saint Eustache
Les grandes orgues ont été plusieurs fois restauré. Elles ont été reconstruites presque intégralement par le facteur hollandais Van Den Heuvel en 1989, à l'exception du buffetde Baltard qui est d'origine et de quelques jeux dont les grands tuyaux de la Montre qui datent de 1854.
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<center>Saint Eustache</center> L'orgue, conçu par Jean-Louis Coignet, expert de la Ville de Paris, et Jean Guillou, possède deux consoles : une, à traction mécanique avec machines Barker, qui se trouve en tribune, et une autre, à traction électrique, destinée aux concerts, qui se trouve dans la nef.
Saint Eustache
L'orgue, conçu par Jean-Louis Coignet, expert de la Ville de Paris, et Jean Guillou, possède deux consoles : une, à traction mécanique avec machines Barker, qui se trouve en tribune, et une autre, à traction électrique, destinée aux concerts, qui se trouve dans la nef.
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<center>Saint Eustache</center>Simon Vouet (1590 - 1649). A l'origine,
Saint Eustache
Simon Vouet (1590 - 1649). A l'origine, "Le martyre de Saint Eustache" (1634)constituait la partie inférieure du retable dressé derrière le maître-autel de l'église. L'autre partie, "l'apothéose de Saint Eustache" se trouve actuellement au musée des Beaux-Arts de Nantes. Après s'être rendu en Angleterre, à Constantinople et en Italie, Simon Vouet revient dans sa ville natale, Paris, pour y devenir l'un des peintres les plus représentatifs du mouvement de la Réforme catholique. Sur ce tableau, est représenté Eustache détournant son visage du dieu païen que Trajan lui demande d'adorer. Le général romain est alors condamné par l'empereur à-être brûlé -vif dans un taureau d'airain, ainsi que sa femme et ses deux fils visibles au milieu des fumées dégagées par le brasier. Des angelots porteurs de couronnes de lauriers sont là. pour manifester la reconnaissance divine et anticiper l'accueil d'Eustache et de sa famille auprès de Dieu. Toute la toile est sensée évoquer le chemin de lumière que Dieu dresse devant tout homme qui, à la suite du Christ, témoigne de son Nom. "Le martyre de Saint Eustache" reste l'une des œuvres les plus brillantes du peintre qui y déploie tous ses talents de metteur en scène.
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<center>Saint Eustache</center> Martyre de Ste-Agnès, d'après Le Dominiquin, par Caminade.
Saint Eustache
Martyre de Ste-Agnès, d'après Le Dominiquin, par Caminade.
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<center>Saint Eustache</center>Chapelle des fonts baptismaux. L'Adorarion des Mages, d'après Rubens,François-Guillaume Ménageo, XVIIIe. Comme toutes les chapelles, elle a constamment changé de nom, reflétant ainsi l'histoire de l'église. Dédiée à Saint Denis en 1619, lorsque Marie de Beauvilliers, abbesse de Montmartre, offre un extrait des reliques du saint et de ses compagnons martyrs, elle reste la chapelle Saint-Jean-Baptiste depuis qu'au milieu du siècle dernier, le baptistère y a été installé. La copie XVIIIe, l'adoration des Mages de Rubens, peut faire songer à la pompe des costumes lors des cérémonies qui firent la gloire de Saint-Eustache, par excellence paroisse de la noblesse de robe.
Saint Eustache
Chapelle des fonts baptismaux. L'Adorarion des Mages, d'après Rubens,François-Guillaume Ménageo, XVIIIe. Comme toutes les chapelles, elle a constamment changé de nom, reflétant ainsi l'histoire de l'église. Dédiée à Saint Denis en 1619, lorsque Marie de Beauvilliers, abbesse de Montmartre, offre un extrait des reliques du saint et de ses compagnons martyrs, elle reste la chapelle Saint-Jean-Baptiste depuis qu'au milieu du siècle dernier, le baptistère y a été installé. La copie XVIIIe, l'adoration des Mages de Rubens, peut faire songer à la pompe des costumes lors des cérémonies qui firent la gloire de Saint-Eustache, par excellence paroisse de la noblesse de robe.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs était connue sous Louis XIII comme la chapelle du surintendant des Finances, Claude de Bullion. Statue d'une Vierge de douleur. Peintures de Léon Riesener (XIXe siècle).
Saint Eustache
La chapelle de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs était connue sous Louis XIII comme la chapelle du surintendant des Finances, Claude de Bullion. Statue d'une Vierge de douleur. Peintures de Léon Riesener (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center>  Chapelle des Pèlerins-d'Emmaüs. Scène naïve représentant  toute une série de personnages travaillant aux Halles, une manière de rappeler l’importance de l’édifice dans l’histoire du marché central de Paris. Robert Mason, Le départ des fruits et légumes du coeur de Paris, le 28 février 1969.
Saint Eustache
Chapelle des Pèlerins-d'Emmaüs. Scène naïve représentant toute une série de personnages travaillant aux Halles, une manière de rappeler l’importance de l’édifice dans l’histoire du marché central de Paris. Robert Mason, Le départ des fruits et légumes du coeur de Paris, le 28 février 1969.
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<center>Saint Eustache</center> Verrière du transept sud : La Nativité (XIXe siècle).
Saint Eustache
Verrière du transept sud : La Nativité (XIXe siècle).
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle Saint-Louis avec son vitrail XIXe siècle sur l'éducation de Louis IX.
Saint Eustache
La chapelle Saint-Louis avec son vitrail XIXe siècle sur l'éducation de Louis IX.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle Sainte-Geneviève, depuis 1803, précédemment Saint Jean, Saint Brice et Saint Guillaume, et en 1780, Saint Jean l'Evangéliste, a été fondé en 1542 par Jehan Brice, marchand et bourgeois de Paris, allié à Etienne Tonnelier, curé de Saint-Eustache entre 1608 et 1645. Le tableau du peintre florentin du XVIe siècle Santo di Tito, Tobie et l'Ange, fait partie des prises de guerre de Napoléon Ier. On pourrait appeler cette œuvre maniériste, d'une élégance extrême,
Saint Eustache
La chapelle Sainte-Geneviève, depuis 1803, précédemment Saint Jean, Saint Brice et Saint Guillaume, et en 1780, Saint Jean l'Evangéliste, a été fondé en 1542 par Jehan Brice, marchand et bourgeois de Paris, allié à Etienne Tonnelier, curé de Saint-Eustache entre 1608 et 1645. Le tableau du peintre florentin du XVIe siècle Santo di Tito, Tobie et l'Ange, fait partie des prises de guerre de Napoléon Ier. On pourrait appeler cette œuvre maniériste, d'une élégance extrême, "La fidélité de Dieu" : Dieu nous enveloppe de sa présence - Les ailes de l'ange entourent Tobie -, il prend la main de celui qui l'appelle.
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<center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Saint-Vincent-de-Paul. La Vie du Christ, tryptique en bronze, avec patine d'or bland, de Keith Haring.
Saint Eustache
Chapelle Saint-Vincent-de-Paul. La Vie du Christ, tryptique en bronze, avec patine d'or bland, de Keith Haring.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle familiale des Colbert contient un monument incomplet. Tel que l'avait conçu son créateur, le peintre Lebrun, il comportait entre autres une arcade d'où descendait un ange tenant la Bible ouverte : ainsi Colbert priait-il l'Écriture. Son effigie est l'œuvre de Coysevox, auteur du Louis XIV du chœur de Notre-Dame. Les deux figures allégoriques qui entourent le ministre du Roi Soleil représentent, à gauche, la Fidélité (aux Lys et à Rome), œuvre du même sculpteur, et à droite, la Foi, dite parfois de l'Abondance, associant la flamme de la Pentecôte et la richesse, œuvre de son confrère Tuby. Tout le monument est en mouvement : la fameuse torsion baroque, à la fois manifestée et cachée par les draperies, anime les trois figures.
Saint Eustache
La chapelle familiale des Colbert contient un monument incomplet. Tel que l'avait conçu son créateur, le peintre Lebrun, il comportait entre autres une arcade d'où descendait un ange tenant la Bible ouverte : ainsi Colbert priait-il l'Écriture. Son effigie est l'œuvre de Coysevox, auteur du Louis XIV du chœur de Notre-Dame. Les deux figures allégoriques qui entourent le ministre du Roi Soleil représentent, à gauche, la Fidélité (aux Lys et à Rome), œuvre du même sculpteur, et à droite, la Foi, dite parfois de l'Abondance, associant la flamme de la Pentecôte et la richesse, œuvre de son confrère Tuby. Tout le monument est en mouvement : la fameuse torsion baroque, à la fois manifestée et cachée par les draperies, anime les trois figures.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle de la Vierge. Le peintre Thomas Couture (1815-1879) l'a enrichie de trois grandes fresques sur le thème de la Vierge. Panneau de gauche : « La Vierge étoile des marins ». Panneau central : « La Vierge triomphante adorée par les Anges ». Panneau de droite : «La Vierge consolatrice des affligés».
Saint Eustache
Chapelle de la Vierge. Le peintre Thomas Couture (1815-1879) l'a enrichie de trois grandes fresques sur le thème de la Vierge. Panneau de gauche : « La Vierge étoile des marins ». Panneau central : « La Vierge triomphante adorée par les Anges ». Panneau de droite : «La Vierge consolatrice des affligés».
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<center>Saint Eustache</center> Les vitraux sont du XIXe siècle et représentent une série de rois et de saints. A gauche, le roi David, saint Jean, saint Joachim, sainte Anne. Au centre, l'Annonciation encadrée par deux anges. A droite, sainte Elisabeth, saint Zacharie, saint Jean-Baptiste, saint Joseph.
Saint Eustache
Les vitraux sont du XIXe siècle et représentent une série de rois et de saints. A gauche, le roi David, saint Jean, saint Joachim, sainte Anne. Au centre, l'Annonciation encadrée par deux anges. A droite, sainte Elisabeth, saint Zacharie, saint Jean-Baptiste, saint Joseph.
97
<center>Saint Eustache</center> Statue de la Vierge sculptée par Pigalle pour la chapelle des Invalides.
Saint Eustache
Statue de la Vierge sculptée par Pigalle pour la chapelle des Invalides.
98
<center>Saint Eustache</center> Vitrail contemporain sur le thème du Souvenir
dans la chapelle des Charcutiers (ou Saint-André).
Saint Eustache
Vitrail contemporain sur le thème du Souvenir dans la chapelle des Charcutiers (ou Saint-André).
99
<center>Saint Eustache</center> Chapelle Sainte-Agnès. Déploration du Christ, d'après  Luca giordano.
Saint Eustache
Chapelle Sainte-Agnès. Déploration du Christ, d'après Luca giordano.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle Sainte-Agnès.
Saint Eustache
Chapelle Sainte-Agnès.
101
<center>Saint Eustache</center>
Saint Eustache
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle du Sacré-Cœur. Peintures de Charles-Philippe Larivière (XIXe siècle).
Saint Eustache
Chapelle du Sacré-Cœur. Peintures de Charles-Philippe Larivière (XIXe siècle).
103
<center>Saint Eustache</center> Eustache</center> Chapelle du Sacré-Cœur.
Saint Eustache
Eustache Chapelle du Sacré-Cœur.
104
<center>Saint Eustache</center> Chapelle du Sacré-Cœur. Peintures de Charles-Philippe Larivière (XIXe siècle).
Saint Eustache
Chapelle du Sacré-Cœur. Peintures de Charles-Philippe Larivière (XIXe siècle).
105
<center>Saint Eustache</center> Verrière du transept nord : L'Annonciation (XIXe siècle). A gauche, Jésus au Calvaire («Plangebant et Lamenta») par Émile Signol (1804-1892)
Saint Eustache
Verrière du transept nord : L'Annonciation (XIXe siècle). A gauche, Jésus au Calvaire («Plangebant et Lamenta») par Émile Signol (1804-1892)
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<center>Saint Eustache</center> Statue de saint Jean l'Évangéliste. (XVe siècle)
Saint Eustache
Statue de saint Jean l'Évangéliste. (XVe siècle)
107
<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Âmes-du-Purgatoire. Ecce Homo d'Antoine Étex (1808-1888).
Saint Eustache
Chapelle des Âmes-du-Purgatoire. Ecce Homo d'Antoine Étex (1808-1888).
108
<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Âmes-du-Purgatoire.
Saint Eustache
Chapelle des Âmes-du-Purgatoire.
109
<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Âmes-du-Purgatoire. La Transfiguration (1855) peinture d'Albert Magimel. A gauche, le roi David, à droite, Moïse.
Saint Eustache
Chapelle des Âmes-du-Purgatoire. La Transfiguration (1855) peinture d'Albert Magimel. A gauche, le roi David, à droite, Moïse.
110
<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Saints-Innocents. Le mariage de la Vierge, par Henry Triqueti. Deux anges (XIXe siècle) au-dessus de l'autel.
Saint Eustache
Chapelle des Saints-Innocents. Le mariage de la Vierge, par Henry Triqueti. Deux anges (XIXe siècle) au-dessus de l'autel.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Saints-Innocents.
Saint Eustache
Chapelle des Saints-Innocents.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle des Saints-Innocents. Le songe de Joseph. Le style de la tête de l'ange permettrait d'attribuer ce tableau à Désiré-François Laugé.
Saint Eustache
Chapelle des Saints-Innocents. Le songe de Joseph. Le style de la tête de l'ange permettrait d'attribuer ce tableau à Désiré-François Laugé.
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle Sainte-Cécile. En bas, Le Mariage de la Vierge (1858), tableau de Léon Brunel-Roque. Statue de sainte Cécile (XIXe siècle)
Saint Eustache
La chapelle Sainte-Cécile. En bas, Le Mariage de la Vierge (1858), tableau de Léon Brunel-Roque. Statue de sainte Cécile (XIXe siècle)
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<center>Saint Eustache</center> La chapelle Sainte-Cécile
Saint Eustache
La chapelle Sainte-Cécile
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle. A gauche, saint François d'Assise, à droite, saint Antoine de Padoue.
Saint Eustache
Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle. A gauche, saint François d'Assise, à droite, saint Antoine de Padoue.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle.
Saint Eustache
Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle.
Saint Eustache
Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle.
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<center>Saint Eustache</center> Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle.
Saint Eustache
Chapelle de la Crucifixion, vitrail du XIXe siècle.
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