Gisant d'un chevalier de Curton.
Calcaire. Château de Tustal, Sadirac (Gironde). XIIIe siècle.
Au XIIe siècle, les mortels éprouvent le besoin d’affirmer leur identité par-delà la mort. Les gisants recouvrent les tombeaux et représentent le défunt dans une attitude empreinte de sérénité, dans l’attente de la résurrection.
Le chevalier a pu être identifié avec une quasi-certitude grâce au lion rampant couronné figurant sur son écu. Il aurait appartenu à l’illustre famille de Curton dont le tombeau était situé dans la chapelle Saint-Jacques de l’église abbatiale de la Sauve-Majeure