La cathédrale Saint-André
Selon une certaine légende, l'origine de la cathédrale remonterait aux premiers temps chrétiens. Une tradition, confirmée en 1488 par une bulle papale, affirme qu'elle a été « la première fondée sous le vocable de saint André,... élevée te jour même de sa mort, à la suite d'une révélation divine par saint Martial, disciple de saint Pierre qui prêchait alors à Bordeaux ». L'existence d'un premier édifice est avérée au Ve ou VIe siècle. Une église Saint-André, mentionnée en 814, est détruite lors des invasions normandes. Un nouvel édifice est construit au début du XIe siècle. Le pape Urbain II le consacre, bien qu'inachevé, le Ier mai 1096. Le XIIIe et le XIVe siècle sont une période d'intenses travaux avec l'ouverture du Portail Royal, le lancement des travaux du chœur et des chapelles du déambulatoire et la percée des portails nord et sud. Après la Guerre de Cent ans, les travaux se poursuivent avec la mise en place d'arcs-boutants le long de la nef et, vers 1530, du fameux « contrefort de Gramont » (nom de l'archevêque Gabriel de Gramont ou de son frère Charles). Pendant la Révolution, elle devient maison nationale puis est transformée en magasin à fourrages. Au début des années 1860, après la démolition du cloître du XIVe siècle, Paul Abadie tait reconstruire de nouvelles sacristies.