L'abbaye de la Sauve-Majeure
Des réparations et fortifications furent apportées au XVIe siècle après les ravages de la guerre de Cent Ans. Ces restaurations interviennent dans un climat de contestation des privilèges de l'abbaye et de rivalité économique avec la bastide de Créon. Elles signent le déclin de l'abbaye et la perte de son influence. L'abbaye rejoignit plus tard la congrégation des Exempts et devint mauriste en 1667. En 1665, une tempête cause de gros dégâts aux toitures de l'église, aux dortoirs et au réfectoire. Le clocher s'écroule à la fin du XVIIIe siècle à la suite de ces dommages. De plus, en 1759, un tremblement de terre ébranle l'église. À la Révolution, les richesses de l'abbaye sont confisquées et dispersées. En 1793, les bâtiments sont utilisés comme prison. Elle est alors exploitée comme carrière pendant 40 ans pour construire les bâtiments du village de La Sauve. En 1837, l'archevêque achète les bâtiments conventuels et fait édifier un collège de jésuites. Il est plus tard transformé en école normale d'instituteurs. Mais, en 1910, un incendie détruit l'école et le site est de nouveau abandonné. Entre 1914 et 1918, les bâtiments sont transformés en petit hôpital militaire de campagne.